La Barque_Novembre 2009

Transcription

La Barque_Novembre 2009
Diocèse Bathurst Diocese
Édition 12, Numéro/Number 1, Avril/April 2012
Revue Bimestrielle/Bimonthly Journal
The hour has come,
L’heure est venue,
soyons Bonne Nouvelle let us be Good News by
en proposant Jésus Christ announcing Jesus Christ
in our midst
chez nous
+Mgr Valéry Vienneau
+Bishop Valéry Vienneau
Le thème liturgique pour la fête de Pâques est précis :
« L’heure est venue, soyons Bonne Nouvelle ». À la Vigile
Pascale, les fidèles se rassemblent dans la noirceur à l’entrée de l’église. Au moment prévu, on allume le Cierge pascal. Tous les yeux sont tournés vers ce cierge majestueux
représentant le Christ ressuscité. De ce cierge, le feu est
transféré aux petites chandelles tenues par les gens. La
lumière se répand d’une personne à l’autre. Puis, toute
l’église entière baigne dans une lumière belle, réconfortante et paisible. Le Cierge pascal représente le Christ dans
le monde grâce au Père qui l’a ressuscité et les petites
chandelles, le Christ dans le monde grâce à chacun et chacune de nous.
At the Easter Vigil, the faithful gather in the dark at the
entrance of the church. At the scheduled time, we light the
Paschal Candle. All eyes are on this magnificent candle representing the Risen Christ. From this candle, the fire is
transferred to small candles held by the faithful. The light
spreads from one person to another. Then the whole
church is bathed in beautiful light, calming and peaceful.
The Paschal Candle represents Christ in the world thanks to
the Father and the small candles, Christ in the world
through each one of us.
Tenant la lumière du Ressuscité, nous devenons Bonne
Nouvelle avec Lui. Cela doit se poursuivre après la célébration
par notre façon d’accueillir les autres, de les écouter et de les
aimer. Au chapitre 11, à la fin du verset 26, saint Luc écrit :
« C’est à Antioche que, pour la première fois, les disciples
Holding the light of the Risen One, we become Good News
with him. This should continue after the celebration in the way
we welcome others, listen to them and love them. In Chapter
11, at the end of verse 26, Luke writes, "It was at Antioch that
the disciples were first called Christians." I find fascinating that
the disciples did not give themselves the name of Christians, but
have received it from others. In noticing how we live, would
newcomers be able to truly call us Christians?
Suite à la page 2
Continued on page 2
Joyeuses Pâques!
Happy Easter!
La/The Barque
2 • Avril/April 2012
Proposer Jésus Christ chez nous
L’heure
est venue…
Jésus, compagnon de route
Suite de la UNE
reçurent le nom de chrétiens ». Je
trouve intéressant que les disciples ne se sont pas attribué euxmêmes ce nom, mais l’ont reçu de
d’autres. En nous regardant vivre aujourd’hui, vous et moi, des étrangers seraientils capables de nous donner spontanément le nom de chrétiens?
En Jésus, le Dieu tout Autre, devient
proche et présent. Jésus a glorifié son
Père en restant fidèle à son message
d’amour et en mourant sur la croix. Le
Père a glorifié le Fils par sa résurrection.
Maintenant que Jésus est auprès de son
Père, c’est à nous de rendre Dieu présent
dans le monde. L’heure est venue, soyons
Bonne Nouvelle en proposant Jésus
Christ chez nous.
À tous et à toutes, un joyeux temps
pascal! Le Ressuscité vit avec nous! ?
The hour
has come…
Continued from page ONE
In Jesus, the Almighty God becomes
close and more present. Jesus glorified
the Father in remaining faithful to his
message of love and dying on the cross.
The Father glorified the Son by his resurrection. Now that Jesus is with His Father,
it is our responsibility to make God present in the world. The time has come, let
us be Good News in announcing Jesus
Christ in our midst.
Happy Easter to all! The Risen Christ
lives with us! ?
Communication
Vous pouvez désormais lire La/The
Barque sur le site Web du diocèse à :
www.diocesebathurst.com
Vous pouvez également y écouter la
causerie dominicale.
Messe quotidienne
sur Internet
Sel et Lumière à l’adresse suivante :
http://seletlumieretv.org/messe/
Pour poursuivre avec le thème
de notre priorité pastorale, cette
année au diocèse, Jésus compagnon de route, nous vous proposons la fiche de réflexion No 2.
Fiche 2 : Les chrétiens connaissent
Jésus par les évangiles
Depuis plus de deux mille ans, des
générations d’hommes et de femmes ont
lu, relu, prié et médité, sans jamais les
épuiser, les quatre évangiles présentant
Jésus Christ, son œuvre, son message, sa
mort et sa résurrection!
Que signifie Évangile? Évangile, le
sens du mot en grec, signifie la Bonne
Nouvelle du Salut (cf. Mc 1,1), la prédication de cette Bonne Nouvelle. C’est
ainsi qu’avant chaque proclamation de
l’évangile à la messe, le président
annonce « Évangile de Jésus Christ selon
saint… » ou encore « Bonne Nouvelle de
Jésus Christ selon saint… ».
Pourquoi quatre évangiles? Jésus n’a
pas écrit les évangiles… Après sa mort et
sa résurrection, c’est par la parole que les
apôtres proclament la Bonne Nouvelle.
Dans les années 70 à 100 après Jésus,
quatre évangélistes mettent par écrit ce
qui leur apparaît important de garder en
mémoire. Chacun écrit pour des communautés différentes et retient ce qui lui
semble important pour enseigner les
fidèles et nourrir leur foi.
Matthieu écrit son évangile vers les
années 80 pour des Juifs devenus chrétiens. C’est pourquoi il est l’évangéliste
Causeries dominicales
Avril
1er avril : Mgr Valéry Vienneau
8 avril - Pâques : Père Zoël Saulnier
15 avril : Fête de la miséricorde :
accompagnement aux malades
22 et 29 avril : À déterminer
Mai
6 mai : Mgr Valéry Vienneau
13, 20 et 31 mai : À déterminer
27 mai - Pentecôte : Père Zoël Saulnier
qui parle davantage de la loi et des coutumes juives connues de ses lecteurs. Il
présente Jésus comme celui qui accomplit les Écritures et réalise les promesses
du premier Testament.
Marc, disciple de Pierre, écrit à Rome,
vers les années 70, pour des non-Juifs de
culture romaine devenus chrétiens. Il vise
à accompagner ses lecteurs dans leur
découverte de Jésus Fils de Dieu.
Luc, disciple de Paul, écrit vers les
années 80-90, à Antioche pour des communautés de culture grecque. On appelle
souvent son évangile l’« Évangile de la
miséricorde ».
Vous trouverez d’autres fiches sur le
site du diocèse à l’adresse suivante :
www.diocesebathurst.com ?
Juin
3 juin : Mgr Valéry Vienneau
10 juin : Père Zoël Saulnier
17 et 24 juin : À déterminer
La Barque
Prochaine tombée pour La/The
Barque, le vendredi 25 mai 2012.
Si vous avez des articles à publier,
faites-nous-les parvenir avant cette
date. Merci. ?
La/The Barque
Avril/April 2012 • 3
Mon Église et Pâques 2012
Père Zoël Saulnier
Dans une fidélité au Christ ressuscité,
notre Église, mon Église, votre Église
doit passer de son Vendredi saint au
matin de Pâques. Dans un élan de
purification afin de pleinement
assumer nos péchés, nos manques,
engageons-nous comme baptisés
dans une Église qui se vit à pleines
voiles à la suite du Christ Ressuscité.
Dans un élan de renouvellement,
chercher la vie qui veut sortir du
tombeau et faire de la résurrection du
Christ une manière de faire Église
autrement. Ce ne sont pas les nostalgiques du passé de notre Église qui
vont lui assurer un lendemain, mais ce
sont tous les baptisés qui ensemble,
avec notre évêque, les pasteurs, les
religieux et religieuses, les laïcs, vont oser
vivre ce que Jésus nous demande comme
aux disciples au premier matin de
Pâques: « Allez et faites des disciples! »
Pâques n’est pas une fête du passé,
mais plutôt une fête qui, comme la vie,
nous lance dans un avenir où l’espérance
est plus forte que tout. Une Église qui se
donne de nouvelles structures afin d’évangéliser aujourd’hui ce monde qui est
le nôtre.
Le thème pastoral diocésain :
« Proposer Jésus Christ chez nous » se
veut mobilisateur et engageant, afin d’actualiser toutes les forces de notre baptême. Un thème qui veut nous ressusciter
davantage, afin que notre Église soit pas-
Jésus nous demande comme aux disciples au premier matin de Pâques: « Allez
et faites des disciples !»
cale, c’est-à-dire qu’elle ose passer toujours de la mort à la vie, peu importe les
temps difficiles de notre histoire. Dans la
foulée de ce thème pastoral diocésain, je
nous invite à secouer la poussière de
notre baptême pour mieux découvrir,
dans des moments de lucidité, les racines
engageantes de notre foi chrétienne.
Après avoir fait l’inventaire des problèmes qui sont les nôtres, non pas
chercher des solutions, car notre Église
n’est pas un problème à résoudre, mais
trouver dans le Christ ressuscité un
chemin qui nous permette de croire en
nos communautés chrétiennes, de croire
aux forces vives des unités pastorales pour
mieux proposer Jésus ici et aujourd’hui.
Dans ce moment de l’histoire de notre
Église, il faut cesser de diagnostiquer ce
qui ne va pas, mais plutôt à la lumière de
la fête de Pâques, accueillir les pousses
de vie qui germent lentement et qui sans
nous, ne pourront aboutir à la pleine floraison.
Le rôle du baptisé n’est pas d’être l’observateur de son Église, mais d’être un
témoin contagieux de sa foi de baptisé.
Une bannière sur un mur de nos
églises, c’est beau, mais un baptisé
devenu lui-même bannière porteuse du
Christ au monde, c’est encore plus
prometteur dans une Église de ressuscités,
dans une Église toujours habitée de la Vie
du matin de Pâques.
Joyeuses Pâques, vous tous et toutes! ?
Donne la Vie !... en toute liberté!
Viola Doiron, f.m.a., Centre Espérance
La thématique proposée à notre
réflexion durant le carême 2012 est
très dynamique : L’heure est venue,
donne la Vie!
Point n’est besoin de vivre la merveilleuse expérience d’être parent pour
donner la vie! Tous et toutes, nous
sommes des « êtres d’amour ». Ce qui
nous fait vivre et vibrer, c’est ce qui constitue l’essence de nos êtres : l’AMOUR.
À quel moment goûtons-nous plus intensément le bonheur? N’est-ce pas lorsque
nous nous sentons aimés et que nous
expérimentons de l’amour pour l’autre?
C’est l’Amour qui donne la Vie.
Cependant, pas d’amour véritable sans
liberté de cœur. Si je porte secours à
l’autre seulement parce que je veux éviter
d’avoir mauvaise conscience devant
Dieu, ou si j’aide mon prochain parce
que c’est ce que les autres attendent de
moi, ou parce que j’ai peur d’être rejeté
ou encore tout simplement parce que j’ai
besoin d’être reconnu et que ça me flatte
qu’on reconnaisse que je suis généreux…
Voilà des pièges dans lesquels il est possible de tomber très facilement. Ce sont
des gestes utiles, peut-être même appréciés des autres, mais ce ne sont pas des
gestes d’amour véritable, car mon cœur
n’est pas libre. Au contraire, je suis
esclave de ma peur, de mes besoins ou de
la Loi.
Comme nous sommes des êtres
uniques et que le grand rêve de Dieu est
que nous devenions pleinement nousmêmes pour la gloire du Père - qu’Il soit
fier de l’œuvre qu’Il a si amoureusement
créée, - ne serait-ce pas une belle aven-
ture de croissance personnelle et de conversion réelle que de choisir de dégager
notre liberté d’enfant de Dieu afin d’aimer
en vérité et ainsi de donner la Vie ?
Comment faire? Un premier pas, qui
serait l’expression de ma liberté, serait de
faire plus attention à mes sentiments : Estce que j’aide seulement « pour me sauver
de la critique »? Ou parce que j’ai toujours fait cela de cette façon? Ou parce
que je suis ravi qu’on me demande? Être
vrai avec soi-même, c’est devenir LIBRE
et la véritable liberté consiste dans la
capacité d’aimer gratuitement et ainsi
DONNER LA VIE à notre entourage et à
nous-mêmes - une qualité de vie dégagée
de nos dépendances. « Personne n’a de
plus grand amour que de donner sa vie
pour ses amis. » (Jn 15,13)…et j’ajoute EN TOUTE LIBERTÉ! ?
La/The Barque
4 • Avril/April 2012
Jésus, compagnon de route
Partageons nos initiatives
Soeur Hectorine Boudreau
ramas sont utilisés en différents endroits
avant ou pendant la célébration dominicale.
• Les parcours catéchétiques et les
fiches de réflexion ont été adaptés pour
des rencontres de jeunes adultes.
•
Le thème est couramment
développé à la causerie dominicale sur
nos ondes radiophoniques par Mgr
Vienneau, le père Zoël Saulnier et durant
le Carême par le père Serge Comeau.
Ces causeries sont aussi disponibles sur le
site WEB du diocèse, www.diocesebathurst.com
sous
l’item
:
Communications
• Le comité diocésain de liturgie a
cherché à intégrer la priorité à l’Avent et
au Carême.
Quelques mois après notre lancement
diocésain, comment se porte notre
priorité diocésaine? A-t-elle passé
l’hiver? Selon les échos que j’en ai, je
suis heureuse de pouvoir témoigner
qu’elle se porte bien à des rythmes
différents, avec des couleurs différentes.
• La bannière est bien en vue dans
une grande partie des églises du diocèse.
• Le chant thème ainsi que la prière
Jésus, compagnon de route reviennent
régulièrement au cours des célébrations
eucharistiques dans plusieurs paroisses ;
la prière est même récitée par les enfants
de la catéchèse.
• Des groupes de partage se sont multipliés autour des parcours catéchétiques
en paroisse, dans les maisons, même sur
Facebook; des communautés religieuses
s’en servent avec leurs associés.
• Les fiches de réflexion et les diapo-
Cette priorité nous a amenés à questionner et à revoir notre façon de proposer Jésus Christ aux couples qui
demandent le mariage chrétien, aux parents qui veulent faire baptiser leur
enfant, de même qu’aux adolescents qui
demandent les sacrements du pardon, de
l’eucharistie et de la confirmation. Tout
n’est pas terminé, mais est en voie de
réalisation. Avec le printemps, une session Comment être compagnon de route
à la manière de Jésus? sera offerte à toute
personne engagée dans un service
d’Église.
Nous souhaitons que toutes
ces initiatives aient pour effet
une connaissance approfondie de Jésus
Christ, une relation plus grande avec
Lui. Il faut que nous ayons d’abord goûté
au bienfait de sa présence en nos
vies pour avoir le goût de le proposer
chez nous! ?
Petite histoire
religieuse
d’Acadie
Mgr Dollard
Quand
le
diocèse
de
Charlottetown
fut érigé, Mgr
McEachern
desservait le
NouveauBrunswick, le
Cap-Breton et
l’Île-du-PrinceÉdouard.
La
NouvelleÉcosse avait été
érigée en vicariat
apostolique l’année
précédente.
Ce n’est qu’en 1842 que le
Nouveau-Brunswick fut détaché du
diocèse de Charlottetown et érigé en
diocèse indépendant. Mgr Dollard fut
le titulaire de ce nouveau diocèse et
s’installa à Fredericton. Quelques
années plus tard, il déplacera le siège
épiscopal à Saint-Jean. Durant cette
période, de nombreux immigrants
irlandais, chassés par la famine, vinrent s’établir à Saint-Jean. Mgr Dollard
leur fut d’un grand secours. Mgr
Connolly fut le deuxième évêque du
Nouveau-Brunswick et le premier à
signer « évêque de Saint-Jean ». Le
15 avril 1860, Mgr Sweeny
devint évêque du diocèse de
Saint-Jean et fut ordonné dans
la cathédrale de l’ImmaculéeConception. Ce fut la première
ordination épiscopale sur le territoire
du Nouveau-Brunswick. ?
La/The Barque
La Pâque juive
De : Théo, l’Encyclopédie catholique
pour tous
Avril/April 2012 • 5
Témoignage
lors du 50e
du MFC Néguac
Jeanne Doucet, Nicolas-Denys
En 1982, je faisais mon entrée dans la
grande famille du MFC. À ce moment,
je cherchais à m’adapter à certaines
situations qui étaient incontrôlables et
que je devais accepter. J’étais une personne qui avait toujours le vent dans
les voiles. Je me devais d’apporter un
équilibre et d’acquérir un peu de
sagesse pour mon bien-être et celui de
mon entourage.
La Pâque est depuis un temps immémorial la principale fête juive. D’abord
fête des semailles et des premiers
agneaux, elle était devenue celle de la
libération, de la délivrance de la tyrannie des Égyptiens. Son nom hébreu,
Pesah, évoque le passage : passage du
Seigneur libérateur, passage de
l’esclavage à la liberté, passage de la
mort à la vie.
Cette commémoration a lieu le printemps, le 14 Nisan; elle attirait à
Jérusalem une grande foule de pèlerins.
Chaque famille emportait dans l’enceinte
du Temple un agneau pour l’immolation,
puis se réunissait pour le repas pascal où
chacun recevait sa part des aliments traditionnels : pain sans levain, herbes
amères, compote de fruits, agneau pascal. Des coupes de vin circulaient au
début et à la fin du repas, accompagnées
de prières et de chants de louange du
Hallel (Psaumes 113 à 118 et 136).
Aujourd’hui comme jadis, les Juifs
célèbrent la Pâque par un repas familial
rituel, au cours duquel, à une question
posée par l’enfant, le père répond : « Je
fais cela en mémoire de ce que Dieu a
fait pour moi lorsque je suis sorti
d’Égypte. Le Seigneur n’a pas seulement
délivré nos pères. Il nous a délivrés nousmêmes avec eux… » Chaque personne
doit se considérer comme étant ellemême sortie d’esclavage et rendre grâce
à Dieu, dans l’attente de nouvelles
délivrances, jusqu’au jour où les puissances mauvaises seront définitivement
brisées. ?
Étant responsable, il était primordial
que je sois une bonne épouse, une bonne
maman pour mes deux filles. Les besoins
de ma famille immédiate ou élargie
furent toujours une priorité. J’ai appris
cela très jeune de mes parents. Nous
sommes une famille de onze enfants,
cinq filles et six garçons. Chez nous l’entraide était de mise.
Le jour où j’ai fait le choix d’être membre du MFC, je me suis investie à plein.
Je suivais les rencontres, les formations et
les redonnais. J’avais formé un groupe
dans ma paroisse et nous étions toujours
prêtes à rendre service. J’ai vite appris
qu’il y avait plusieurs domaines où on
pouvait s’impliquer.
Petit à petit, le goût de l’aventure s’installait. La confiance m’habitait et l’Esprit
Saint était mon compagnon de route,
puisqu’il mettait toujours des personnes
sur mon chemin pour me guider. Tout en
me formant, des occasions se sont
offertes comme les postes de présidente
paroissiale, diocésaine, de l’Inter
Maritimes et nationale ainsi que
ceux de secrétaire/trésorière
nationale et d’accompagnatrice spirituelle au diocèse.
Le titre des postes que je
cumulais n’était pas important. Ce qui importait pour
moi, c’était les femmes que
je côtoyais. Elles désiraient
apporter une contribution
aux différents changements qu’on ne pouvait
contrôler. Elles voulaient
faire plus, avec une méthode réfléchie, qui est celle
de l’Action Catholique du « Voir
- Juger - Agir »
et toujours en
s’inspirant de la
parole de Dieu. La force du MFC est le
travail d’équipe. C’est l’éducation du
semblable par le semblable. C’est le
partage des connaissances, c’est le programme d’action qui est toujours d’actualité.
Le MFC ne rend pas les personnes parfaites. Dans mon cheminement, j’ai fait
des erreurs, j’ai aussi vécu des échecs
ainsi que des injustices. Toutes ces
expériences me donnaient un élan pour
continuer et foncer. Deux ans passés, le
père Richard de Moncton, qui m’avait connue dans mes débuts au MFC, m’a dit :
« Tu es comme un rocher, tu ne te laisses
pas abattre par ceux ou celles qui veulent
être les plus forts. Tu prends seulement la
place qui te revient. » Ces paroles sont
gravées dans mon cœur.
Autres points forts que je retiens : les
rencontres, les confidences, l’amour, la
fraternité, les voyages, les divertissements, les endroits visités. La première
fois que j’ai pris l’avion, c’était pour me
rendre à Rome en l’an 2000 pour assister
au congrès du laïcat. Cette année-là, j’ai
eu la chance de faire la Marche mondiale
des femmes. J’ai pu apprécier la complicité qu’on développe entre nous, les liens
que nous tissons au fil des années, la joie
de visiter les femmes chez elles, dans leur
milieu, que ce soit dans l’Inter Maritimes,
l’Inter Nord-Ouest ou l’Inter Québec.
L’accueil à mon égard a toujours été cordial, amical et agréable.
Mon parcours dans le MFC fut bénéfique à tout point de vue. À 56 ans, je suis
retournée au collège et j’étais très bien
dans mon intérieur. Quand nous prenons
un engagement, nous pensons toujours
que c’est nous qui allons donner, mais
c’est le contraire qui se produit; nous
recevons au centuple. Nous rencontrons
des gens avec des richesses incroyables et
c’est nous qui en bénéficions. Et je termine avec ce message : Il ne faut pas
avoir peur de l’engagement, puisque c’est
un cadeau qu’on nous offre. ?
La/The Barque
6 • Avril/April 2012
Vivre et aimer - Worldwide Marriage Encounter
Louis-Marcel et Andréa Daigle et père Claude Côté
Trio coordonnateur du District 2 Vivre et Aimer
vivant chacun nos relations sacramentelles.
Le week-end parle de
la relation entre mari et
épouse et la relation du
prêtre/religieux avec son Église (et les
couples font partie de cette Église). Le
week-end parle aussi d’un style de vie
dialoguant, pour grandir ensemble et
partager notre foi chrétienne. Il y a aussi
la coresponsabilité – dans notre mouvement, le couple dans son leadership, est
associé à un prêtre pour faire trio à la
coordination. En joignant la force du
sacrement de mariage à la force du sacrement du sacerdoce, nous sommes des
signes vivants pour l’Église. Nous
sommes l’Église, corps du Christ.
Photo du Trio coordonnateur du District 2, prise lors de la rencontre du Conseil canadien à
Montréal les 24, 25 et 26 février 2012.
Nous aimerions vous
faire connaître un peu
plus notre mouvement Vivre et Aimer Worldwide
Marriage
Encounter. La Vision de
notre
mouvement
est
« Aimez-vous les uns les
autres, comme je vous ai
aimés » (Jean 15,12). Notre Mission,
c’est de proclamer la valeur des sacrements de mariage et du sacerdoce et
les ordres religieux dans l’Église et
dans le monde.
Vivre et Aimer - Worldwide Marriage
Encounter offre aux couples mariés (à
l’église) et aux prêtres et religieux de
vivre l’expérience du week-end pour
approfondir le sens profond de leurs
sacrements dans l’Église.
Le mariage est un sacrement (signe visible de l’amour de Dieu dans la relation
d’amour que vit un couple sacrement). Le
sacerdoce et les ordres religieux aussi
sont des sacrements. Le prêtre/religieux
est sacrement dans ses relations avec son
peuple, sa communauté, l’Église et Dieu.
Ces relations sacramentelles sont importantes pour l’Église.
Notre mouvement croit dans la relation entre un mari et son épouse, entre
les couples et les prêtres, entre les prêtres
et les religieux et leurs communautés. La
relation de chacun avec Dieu, c’est vivre
en relation les uns avec les autres en
C’est pourquoi Louis-Marcel et moi,
nous formons trio avec le père Claude
Côté du Québec à la coordination du
District 2, le seul district français au
Canada. Les cinq autres districts du
Canada donnent des week-ends en
anglais et autres langues. Ici en
Atlantique, nous avons le District 2 qui
dessert les francophones et le District 1
qui donne des week-ends en anglais.
Un week-end Vivre et Aimer a eu lieu
au Centre de Ressourcement de Bathurst
du 23 au 25 mars 2012. Pour plus d’informations, composez le 389-3853 ou
communiquez
par
courriel
:
[email protected]
ou encore
[email protected] Pour l’information en anglais : [email protected] ?
La/The Barque
Avril/April 2012 • 7
Special Celebration of the 50th Anniversary
of the St. Simon and St. Jude CWL Parish
Riba Riordon, president, St. Simon & St. Jude Parish Council
For everything there is a season.
A time for every activity
under Heaven.
A time to plant and time to harvest...
A time for everything.
Ecclesiastes 3:1-8
How appropriate that the season with
all its vibrant colors was the season
that a seed was planted in the communities of Pokeshaw and Black Rock,
New Brunswick.
October 9th, 1961… fifty years have
passed… but October 9th, 2011 was the
day… a time for celebration and to be
thankful for those Catholic ladies whose
insight and determination made it possible.
Many changes have taken place since
the time Mrs. Mildred (Whelton) Wilbur,
from Bathurst, helped initiate the process
to become a CWL council.
Rock community centre.
The CWL banner was displayed and
the book of life was laid on the altar. The
name of each deceased member was
mentioned by Father Landry; namely:
Mrs. Anna (Prevost) McKernin, Mrs.
Evelyn (Coushing) Whelton, Mrs. Annette
(St. Pierre) O’Hearn, Mrs. Julia A. (Salter)
Whelton, Mrs. Martina (Riordon) Foley,
Sister J.J. Sara Savoie, Mrs. Mary Audrey
(Clow) Whelton, Mrs. Marie Anna
(Rousselle) Basque, Mrs. Nina Margueret
Whelton, Mrs. Violet (Murphy) Madden,
Mrs. Nora (Whelton) Nickel, Mrs. Annie
(Gardner) Riordon, Mrs. Melodia
(Basque) Carey, Mrs. Hazel (Whelton)
Salter, Mrs. Lillian (Whelton) Murphy,
Sister Corinne Savoie, Mrs. Irene (St.
Pierre) O’Hearn and our first spiritual
director, Reverend Edmond Savoie.
Partaking in the Eucharistic celebration:
Thanks to Reverend Edmond J. Savoie
(1st spiritual advisor), Mrs. John Murphy
(president), Mrs. Guy Riordon (3rd vicepresident), Miss Caroline Whelton (secretary), Mrs. Ray Riordon (treasurer), Mrs.
Reginald Whelton (2nd vice-president)
and from Bathurst, Mrs. George Hussey,
Mrs.
Jack Thibodeau
(Diocesan
Organizing Secretary) and Mrs. Harvey
Wilbur (Chairman),
“The Catholic
Women’s League of Canada, St. Simon &
St. Jude Parish Council, Pokeshaw &
Black Rock, New Brunswick” was
founded and registered under “Cert. of
organization: no 2318: October 9th
1961”.
Readings by Mona Madden and
Jeanne d’Arc Murty
Intentions by Wilma Murphy
Presentation of the gifts: Irene Roy,
Carol Dostie and Martina Riordon
Book of life: Ida Murphy
Communion ministers: Glenna
O’Hearn and Rose Sisk
Altar servers: Patricia Bessette and
Glenna O’Hearn
Choir director: Riba Riordon with
Jocelyn Peters and Jeanne d’Arc Murty
as choir members.
Organist and Soloist: Megan Riordon
Representing “The family”: Linda
Poirier and her family
Our Jubilee celebration consisted of
two parts: the mass and the reception.
After the mass of Thanksgiving, we
gathered at the Pokeshaw and Black Rock
Community Centre to continue the celebration. Everyone was welcomed by the
president Riba Riordon who especially
acknowledged the presence of children
as well as three sisters in the league from
Bathurst, Mrs. Marjorie D’Entremont representing Sacred Heart Council and Mrs.
Betty Bouma and Mrs. Marilyn Doucet
representing Holy Family Council.
The Eucharistic celebration was held at
the Grande-Anse St. Simon and St. Jude
Church, at 9:30 AM. All CWL members
present were invited to join in the procession with the priest. We were delighted
to have among us three CWL members
from Bathurst, representing their council.
Presiding at mass was our parish priest,
Father Regent Landry, who welcomed the
congregation to this special celebration of
the 50th anniversary of the St. Simon and
St. Jude CWL Parish council. He spoke
highly of the CWL work and concluded
by reciting the CWL league prayer not forgetting to invite everyone to pursue the
celebration at the Pokeshaw and Black
On behalf of Nancy Aubie, our
Diocesan President, Mrs. D’Entremont
delivered words of congratulations and
kind wishes.
On behalf of the province of New
Brunswick, Ryan Riordon, MLA for
Nepisiguit and from Pokeshaw, presented
to one of our eldest members present,
on
and
behalf of
the league,
Mrs. Regina
Whelton,
a
certificate of appreciation.
The President acknowledged the
deceased members who provided the
opportunity to today’s members to
become CWL members.
Also identified were five members who
are still members today but because of
failing health were unable to attend. She
referred to the beautiful display of these
ladies’ pictures and praised each of them
for their motivation and dedication to the
community.
Dorothy Whelton (103 years old)
Nettie Riordon (97 years old)
Joey Whelton (95 years old)
Caroline Landry (86 years old)
Bernadine Riordon (84 years old)
In order to commemorate to the fullest,
a 50th anniversary book was put together
thanks to one of our members, Irene Roy.
She captured our profound appreciation
for her hard work and numerous hours
spent on completing the beautiful recollection of 50 years of the St. Simon & St
Jude CWL Parish council.
Looking back to see where we started
and where we’ve been was not an easy
task for Irene. Thanks to Wilma, over the
years, all the minutes as well as all the
CWL scrapbooks were safeguarded.
Before anyone was invited to help
themselves, Rose Sisk our spiritual chairperson, said Grace.
Everyone enjoyed the delicious homemade anniversary cake nicely decorated
by one of our member’s daughter, Nettie
Godin.
Our celebration concluded with everyone reminiscing while looking at our
beautiful 50th anniversary book and CWL
albums.
In closing, I am proud to say that I was
one of those people who not only celebrated but also realized more than ever,
what an amazing and inspiring organization is The Catholic Women League of
Canada. ?
La/The Barque
8 • Avril/April 2012
La Pâque du Christ et
la Pâques des chrétiens
De : Théo, l’Encyclopédie catholique pour tous
La Pâque du Christ
Jésus est mort lors de la célébration de
la Pâque juive : elle attirait à Jérusalem
une foule énorme, ce qui explique la prudente présence du tétrarque de Galilée,
Hérode Antipas, et celle du procureur
romain, Ponce Pilate.
Le dernier repas de Jésus avec ses disciples évoque ce repas pascal familial
accompagné de chants et de prières.
Présentant sa mort imminente, Jésus y
donne en partage à ses disciples, en signe
de l’Alliance nouvelle annoncée par les
prophètes, son corps offert pour l’humanité, sous la forme du pain, et son sang
versé, sous la forme du vin. Cette
Alliance de sang qui lie désormais Dieu
et les hommes sera effectivement scellée
par la mort de Jésus à l’heure où l’on
immole, au Temple, les agneaux de
Pâque.
Mais la nouvelle Pâque du Christ s’exprime dans la résurrection, victoire sur la
mort et le péché, par laquelle Jésus le
Christ se révèle le Fils de Dieu, but de
toute sa mission.
La Pâques des chrétiens
L’accomplissement par le Christ de la
délivrance annoncée par la Pâque juive
explique pourquoi l’événement et la fête
de Pâques sont au cœur de toute la
liturgie et de la vie chrétienne. Les premiers chrétiens faisaient de chaque
dimanche, « premier jour de la semaine »,
un mémorial de la Résurrection du
Christ. Au II e siècle, l’Église choisit de
célébrer solennellement chaque année la
fête de Pâques, dont la date fut fixée
d’après la nouvelle lune de printemps,
comme la Pâque juive. La datation de
Pâques donnera d’ailleurs lieu, aux II e et
III e siècles, à des dissensions; et, de nos
jours, elle n’est pas la même dans l’Église
orthodoxe d’Orient et dans l’Église
catholique (mais par contre, elle est la
même dans cette dernière et dans les
communautés protestantes). ?
Calendrier de l’Église
Quelques dates importantes du
calendrier pour l’année liturgique.
Le 15 avril : Fête de la miséricorde
Le 17 avril : Fête de la bienheureuse
Kateri Tekakwitha. Le pape Jean-Paul
II l'avait béatifiée en 1980, faisant
d'elle la « première autochtone
d'Amérique » à recevoir ce titre. Elle
sera canonisée à l’automne.
Le 29 avril : Journée mondiale de
prière pour les vocations
Le 17 mai : Ascension
Le 20 mai :
• Journée des moyens de communication sociale
• Collecte nationale pour les œuvres
pastorales du Pape
Le 26 mai : Veillée de la Pentecôte
Le 27 mai : Dimanche de la
Pentecôte
Le 31 mai : La Visitation
?
(Tiré de : Ordo, calendrier
pour l’année liturgique)
BOUTIQUE D’ARTICLES
RELIGIEUX
Chapelets, crucifix,
médailles,
statues,
images,
livres,
plaques, cassettes,
bibles, articles de
baptême, de première
communion, de confirmation, de mariage,
etc…
Centre de Ressourcement
775, rue du Collège, Bathurst
548-2007
publiée par/published by
Diocèse Bathurst Diocese
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N.-B. E2A 3Z4
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L’équipe de La Barque/
The team of The Barque
Yolande Boudreau,
Albert Dugas, Gisèle Frenette,
Céline Pinet
Éditeurs/Publishers
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Montage
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8217, rue St-Paul
Bas-Caraquet, N.-B.
Tél. (506) 727-4749
Reproduction autorisée avec la
mention de l’origine et le crédit de
l’auteur. All reproduction permitted
with the mention of the source and
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ISSN 1499-058X

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