Contributeurs - UFR LAC - Université Paris Diderot
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Contributeurs - UFR LAC - Université Paris Diderot
Présentation des contributeurs Étienne Anheim est maître de conférences en histoire du Moyen Âge à l’université de Versailles Saint-Quentinen-Yvelines et directeur de la rédaction des Annales. Histoire, Sciences Sociales. Ses travaux portent principalement sur l’histoire sociale des pratiques culturelles (peinture, littérature, musique) entre le xiiie et le xvie siècle, ainsi que sur l’épistémologie des sciences historiques. Il a coordonné en 2010 avec Antoine Lilti le numéro spécial des Annales « Savoirs de la littérature », dans lequel il a publié une étude sur Julien Gracq et l’histoire. Il a également publié « Un évangéliste sur les bords du Rhône. La figure de saint Jean à la cour d’Avignon au milieu du xive siècle », dans C. Caby et R.-M. Dessi (dir.), Les Humanistes et l’Église. Pratiques culturelles et échanges entre litterati laïcs et ecclésiastiques, xiiie-xvie s. (CEPAM, 2012), p. 175-226 ; et avec D. Fiala, « Les maîtrises capitulaires et l’art du contrepoint du xive au xvie s. », L’Analyse musicale, no 69, déc. 2012, p. 13-21. Sylvie Aprile est professeur d’histoire contemporaine à l’université Lille-III, directrice du laboratoire IRHIS (UMR 8529), présidente de la Société d’histoire de 1848 qui publie la Revue d’histoire du xixe siècle. Elle est spécialiste du xixe siècle français et européen et des migrations volontaires et forcées contemporaines. Elle a publié de nombreux articles et ouvrages sur ces thématiques. Sont Présentation des contributeurs Écrire l’histoire, n° 12 – automne 2013, 149-152 EH12.indb 149 parus en 2010 : Le Siècle des exilés. Bannis et proscrits de 1789 à la Commune (éditions du CNRS) et La Révolution inachevée. La France 1815-1870 (Belin) et, en 2013, Étrangers dans le berceau de la France ? Immigration en région Centre du xixe siècle à nos jours, écrit en collaboration avec Pierre Billion et Hélène Bertheleu (Presses Universitaires François Rabelais). Simon Bréan, ancien élève de l’École normale supérieure (Paris), est agrégé de lettres classiques. Il est maître de conférences en littérature française à l’université ParisSorbonne et chercheur rattaché à l’équipe Littérature française xixe-xxie siècles. Il est spécialiste de la littérature de science-fiction d’expression française et s’intéresse aux théories de la fiction. Il a publié La Science-fiction en France. Théorie et histoire d’une littérature (PUPS, 2012). Il est également secrétaire de rédaction de la revue en ligne ReS Futurae. Agrégé d’histoire, directeur de publication de la revue Vacarme, Vincent Casanova enseigne l’histoiregéographie et l’histoire des arts en lycée (La Courneuve et Créteil). Il poursuit par ailleurs ses recherches dans la perspective d’une thèse (dir. Annie Fourcaut) consacrée à une ethnographie sociohistorique des musiques en banlieue rouge parisienne dans les années 1950. Il a notamment participé à l’édition des mémoires d’Henry 149 8/11/13 15:27:43 Barraud (Un compositeur aux commandes de la radio. Essai autobiographique, Fayard, 2010) et est l’auteur d’une étude à paraître sur Léon Moussinac et la musique dans Valérie Vignaux (dir.), Léon Moussinac : poétique et politique des sept arts (Éditions de l’AFRHC). Florence de Chalonge est maître de conférences en littérature française à l’université Lille-III. Ses recherches portent sur des questions de théorie littéraire et de poétique du récit, étudiées dans le cadre des relations entre poétique, linguistique et phénoménologie. Spécialiste de l’œuvre narrative de Marguerite Duras, elle a fait paraître Espace et récit de fiction. Le cycle indien de Marguerite Duras (Presses Universitaires du Septentrion, 2005), a dirigé plusieurs numéros de revue (Roman 20-50, La Revue des lettres modernes) consacrés à cet auteur et participe actuellement à l’édition des Œuvres complètes de Marguerite Duras dans la Bibliothèque de la Pléiade. Quentin Deluermoz est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris-Nord et membre de l’Institut universitaire de France. Il a notamment publié Policiers dans la ville. La construction d’un ordre public à Paris, 1854-1914 (Publications de la Sorbonne, 2012) et Le Crépuscule des révolutions, 1848-1871 (Éd. du Seuil, 2012). Historien, professeur des universités à Paris-XII, François Dosse enseigne aussi à l’Institut d’études politiques de Paris (IEP). Il est chercheur associé à l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP) et au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines de l’université de Versailles Saint-Quentinen-Yvelines. Auteur de L’Histoire en miettes (La Découverte, 1987), il est l’un des fondateurs de la revue EspacesTemps. Ses dernières publications sont : Renaissance de l’événement. Un défi pour l’historien : entre sphinx et phénix (PUF, 2010) ; avec Christian Delacroix, Patrick Garcia et Nicolas Offenstadt (dir.), Historiographies. Concepts et débats, 2 tomes (Gallimard, 2010) ; Pierre Nora. Homo historicus (Perrin, 2011). 150 EH12.indb 150 Dominique Dupart est maître de conférences à l’université Lille-III. Elle est membre des comités de rédaction des revues Vacarme et Écrire l’histoire. Avec Mélanie Traversier, elle anime et codirige le site Créer l’/ Histoire sur hypothèses.org. Elle a publié sa thèse de doctorat chez Honoré Champion en 2012 : Le Lyrisme démocratique ou la naissance de l’éloquence romantique chez Lamartine, 18341849. Agrégée de lettres modernes et docteur ès lettres, Carole Furmanek a soutenu la thèse intitulée À la recherche d’une communauté poétique ? Constitutions de rituels et dissolutions de groupes, du Tombeau de Théophile Gautier à la mort de Mallarmé (1872-1898). Afin de réinterroger la poésie d’après 1870 dans ses relations avec le politique et le religieux, elle y formule l’hypothèse d’une communauté poétique et remet en cause la doxa du poète solitaire. Membre de l’équipe Littérature et civilisation du xixe siècle du CÉRILAC (Paris 7) et rédactrice d’un carnet de recherche sur l’archive au xixe siècle, elle a publié des articles sur la poésie postromantique. Ancienne ATER de l’université Lille-III, elle enseigne actuellement au lycée Gambetta-Carnot à Arras. Christophe Hanna est écrivain. Outre des travaux de théorie littéraire et de poétique, il intervient avec La Rédaction dans l’espace public, sous des formes diverses qui prennent parfois celle de livres. Il a notamment publié : Petits Poëmes en prose (Al Dante, 1998) ; « Rapport no 15b [Les Portraits-robots] », dans La Gueule de l’emploi, avec Jean-Luc Moulène et Manuel Joseph (éditions ERBA, 1999) ; Poésie action directe (Al Dante / Léo Scheer, 2002) ; Nos Visages-flash ultimes (Al Dante, 2007) ; Valérie par Valérie (Al Dante, 2008) ; Nos dispositifs poétiques (Questions théoriques, 2010). Sylvie Kandé est l’auteur de Terres, urbanisme et architecture « créoles » en Sierra Leone, xviiie-xixe siècles (L’Harmattan, 1998) ; Lagon, lagunes. Tableau de mémoire (2000, Gallimard), Présentation des contributeurs Écrire l’histoire, n° 12 – automne 2013, 149-152 8/11/13 15:27:43 une prose poétique avec une postface d’Édouard Glissant, et La Quête infinie de l’autre rive. Épopée en trois chants (Gallimard, 2011), finaliste pour le prix Mahogany et le prix des Découvreurs. Elle a publié les actes du colloque qu’elle avait organisé à NYU sous le titre Discours sur le métissage, identités métisses. En quête d’Ariel (L’Harmattan, 1999) et cotraduit Le Pacte du Serpent Arc-en-ciel de l’écrivaine aborigène Alexis Wright (Actes Sud, 2002). Maître de conférence à SUNY Old Westbury, elle y enseigne en tant qu’africaniste. Elle est membre du Pen American Center et dirige la collection « Mots et Mémoires » aux éditions Phoenix Press International. Nathalie Koble est archiviste paléographe, agrégée de lettres modernes ; elle enseigne la langue et la littérature médiévales françaises à l’École normale supérieure (Paris). Ses travaux portent sur les récits et les figures de fiction au Moyen Âge – Les Dessous de la Table ronde (Rue d’Ulm, 2005) ; Les Prophéties de Merlin en prose. Le roman arthurien en éclats (Honoré Champion, 2009) –, l’édition, la traduction et la transmission des manuscrits médiévaux – avec Mireille Séguy, Lais bretons. Marie de France et ses contemporains (Honoré Champion, 2011) – et la mémoire du Moyen Âge dans le contemporain – Passé présent. Le Moyen Âge dans les fictions contemporaines (Rue d’Ulm, 2009) ; avec Mireille Séguy, La Mémoire du Moyen Âge dans la poésie contemporaine (Hermann, sous presse). Elle collabore également chaque semaine à la revue l’Impossible. Abigail Lang est maître de conférences en littérature américaine à l’université Paris Diderot – Paris 7 et traductrice. Elle est l’auteur d’un essai écrit en collaboration avec Thalia Field, A Prank of Georges (Essay Press, 2010), et d’une étude consacrée à Louis Zukofsky (à paraître). Judith Lyon-Caen est maître de conférences à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), membre Présentation des contributeurs Écrire l’histoire, n° 12 – automne 2013, 149-152 EH12.indb 151 du GRIHL (Groupe de recherches interdisciplinaires sur l’histoire du littéraire). Ses travaux portent sur les usages de la littérature au xixe siècle – La Lecture et la Vie. Les usages du roman au temps de Balzac (Tallandier, 2006) –, sur les relations entre savoir historique et écrits littéraires – avec Dinah Ribard, L’Historien et la littérature (La Découverte, 2010) – et sur l’histoire de la qualification testimoniale de la littérature. Elle a récemment proposé chez Gallimard une série d’éditions « historiennes » de romans du xixe siècle : Les Mystères de Paris, d’Eugène Sue (2010) ; Joseph Balsamo et Le Collier de la Reine, d’Alexandre Dumas (2012) et Romans, de Jules Barbey d’Aurevilly (2013). Agrégé et docteur, Hervé Mazurel est actuellement maître de conférences à l’université de Bourgogne. Il y enseigne l’histoire contemporaine et l’épistémologie de l’histoire. Spécialiste de l’Europe romantique et d’histoire du sensible, il vient de publier sa thèse dans la collection « Histoire » des Belles Lettres sous le titre Vertiges de la guerre. Byron, les philhellènes et le mirage grec. Paule Petitier est professeur de littérature française à l’université Paris Diderot – Paris 7. Elle se consacre à l’étude de l’écriture, de la pensée et de la représentation de l’histoire au xixe siècle. Spécialiste de Jules Michelet, elle a dirigé la réédition des 17 tomes de l’Histoire de France aux éditions des Équateurs (2008-2009). Après avoir donné une édition critique de L’Inceste (2011), elle coordonne un projet collectif d’édition critique de l’Histoire de la Révolution française s’appuyant sur les dossiers préparatoires de l’œuvre conservés à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris. Malika Rahal est chargée de recherche à l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP), spécialiste de l’histoire contemporaine de l’Algérie. Elle a d’abord travaillé sur le mouvement national durant la période 151 8/11/13 15:27:43 coloniale. Ses recherches portent actuellement sur les questions de politique et de violence, notamment après 1962. Parmi ses publications : Ali Boumendjel. Une affaire française, une histoire algérienne (Les Belles Lettres, 2010) ; « Fused Together and Torn Apart. Stories and Violence in Contemporary Algeria », History & Memory, vol. 24, no 1, 2012, p. 118-151 ; « Comment faire l’histoire de l’Algérie indépendante ? », La Vie des idées (13 mars 2012), <www.laviedesidees.fr/Comment-faire-lhistoire-de-l.html>. Et Textures du temps, son carnet de recherche en ligne : <http://texturesdutemps. hypotheses.org/>. Gilles Raynaldy, photographe, <www.gillesraynaldy.com>. Pierre Singaravélou est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris-I PanthéonSorbonne et membre de l’Institut universitaire de France. Il a notamment publié Professer l’Empire. Les « sciences coloniales » en France sous la IIIe République (Publications de la Sorbonne, 2011) et Les Empires coloniaux. xixe-xxe siècles (Éd. du Seuil, 2013). 152 EH12.indb 152 Sylvain Venayre est professeur d’histoire contemporaine à l’université Grenoble-Alpes. Parmi ses derniers ouvrages parus : avec Patrick Boucheron, L’Histoire au conditionnel (Mille et une nuits, 2012) ; Disparu ! Enquête sur Sylvain Venayre (Les Belles Lettres, 2012) et Les Origines de la France. Quand les historiens racontaient la nation (Seuil, 2013). Ancien élève de l’École normale supérieure (Cachan) et de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Marc Vernet est professeur d’études cinématographiques à l’université Paris Diderot – Paris 7. Il a dirigé le programme de recherche ANR « Cinémarchives » (décembre 2007/ juin 2011). Il est membre du conseil d’administration des Archives audiovisuelles de Monaco, et expert pour le patrimoine cinématographique auprès de la Commission européenne. Il a créé et dirigé la Bibliothèque du film (aujourd’hui intégrée à la Cinémathèque française) de 1992 à 2006, a été conseiller pour le patrimoine cinématographique à l’Institut national du patrimoine (INP) de 2007 à 2012. Ses travaux de recherche portent actuellement sur la formation de Hollywood entre 1909 et 1919 (ouvrage à paraître chez Armand Colin en 2014). Présentation des contributeurs Écrire l’histoire, n° 12 – automne 2013, 149-152 8/11/13 15:27:43