Le monde est votre point de vente : Jon Wellings dans la Global
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Le monde est votre point de vente : Jon Wellings dans la Global
Le monde est votre point de vente : Jon Wellings dans la Global Marketing Alliance Dans cet article publié par la GMA (Global Marketing Alliance), Jon Wellings déclare que nous devrions repenser le marketing physique dans un univers numérique : Lorsqu’il s’agit du matériel sur le point de vente (PDV), il n’y a jamais eu de concurrence équitable. Les grandes marques possédant leurs magasins propres ont un contrôle absolu sur chaque élément du processus. Lorsqu’elles conçoivent un présentoir innovant et convaincant pour leurs produits, il sera mis en place exactement comme le créatif l’avait prévu. Cependant, tout n’est pas si linéaire pour la plupart des marques, étant donné que seule une minorité dispose de certitudes sur l’environnement final où leur produit sera présenté. Elles peuvent concevoir le matériel PDV le plus imaginatif possible, mais dans certains endroits, il n’est même pas garanti qu’il soit sorti de la boîte. Pire encore, la situation est d’autant plus difficile que la campagne et le budget sont importants. Lorsque l’on introduit une échelle, à un niveau continental, voire mondial, il devient encore plus difficile de prédire comment différents environnements en magasin pourront placer le matériel PDV. De manière anecdotique, le gaspillage des PDV peut monter jusqu’à 80 % pour certaines marques. L’avènement des changements et de l’élargissement des canaux pourrait marquer un changement fondamental dans la manière dont les marques envisagent les PDV et comment cela peut rendre votre investissement plus efficace. Après tout, le PDV est le lieu où se déroule la transaction et il ne s’agit plus simplement d’un magasin physique. Le commerce en ligne signifie que le PDV pourrait se trouver n’importe où sur le trajet du client, en particulier lorsqu’il s’agit d’achats mobiles. Ceci libère les marques d’une campagne restreinte et uniforme, et leur permet d’avoir un contrôle total sur l’environnement de vente et de le rendre prévisible. Avant cela, tout ce que les marques ne disposant pas de détaillants pouvaient faire était de sensibiliser à l’extérieur du magasin autant que possible et d’espérer que le PDV était mis en place comme prévu. Cependant, tous les obstacles majeurs n’ont pas disparu comme par magie avec l’introduction des canaux de vente numériques. Les stratégies multirégionales ont été difficiles à mettre en place, en raison des différences et des variations locales. Ceci s’est avéré particulièrement problématique pour les PDV physiques, en raison des différences considérables et du caractère purement imprévisible des environnements situés en magasin. Une campagne mise en place numériquement fonctionne dans un environnement où l’on connaît les quantités. On ne doit pas se soucier des lubies des gérants des magasins quand il s’agit de créer un beau présentoir pour son produit, car le contrôle d’un PDV numérique est centralisé. Cependant, ceci ne donne toujours pas carte blanche aux marques pour développer une campagne universelle. Les différences et variations locales dépassent le seul environnement du magasin. Elles doivent prendre en compte les disparités linguistiques, les besoins et les préférences des consommateurs locaux, ainsi que les sensibilités culturelles susceptibles de rendre l’humour ou le ton d’une campagne déplacé. Ceci fait partie des éléments plus basiques liés à la manière d’envisager l’apparence des sites ou des publicités sur différents appareils, et lesquels sont les plus répandus dans la localité où le produit est commercialisé. C’est bien beau pour les marques qui commercialisent des « produits touristiques » – les biens qui méritent un voyage particulier ou ceux faisant l’objet de recherches en ligne de la part des clients, comme des jeans ou des produits cosmétiques. Cependant, les canaux de vente en ligne sont peu utiles pour les biens de consommation courante qui sont sans incidence sur des achats. Ce qu’il est possible d’accomplir grâce à la sensibilisation externe à la marque est limité – il est vital de se démarquer en magasin, et c’est là que le manque de PDV physique peut s’avérer restrictif. Les achats en ligne ne résolvent pas nécessairement le problème non plus, étant donné qu’un produit fonctionnel aura des problèmes à se faire remarquer. C’est ici que les nouveaux moyens visant à intéresser les clients peuvent porter leurs fruits et que l’explosion des canaux numériques prendra tout son sens. Ceux-ci utilisent principalement une communication et une technologie personnalisées pour amener une nouvelle dimension dans les magasins – ce qui réduit la dépendance envers les PDV physiques pour se démarquer. Les marques ne disposant pas de leurs propres détaillants n’auront aucune garantie qu’un PDV sera construit et mis en valeur pour leur produit, même s’il est fourni. Mais elles pourraient imprimer un code Quick Response (QR) sur le produit en luimême, que les clients peuvent scanner avec leur smartphone pour recevoir une offre ou un prix personnalisé. De la même manière, les marques pourraient développer leurs propres applications, qui peuvent être utilisées pour scanner certains produits, pour envoyer ensuite des coupons de réduction par SMS, que le client peut utiliser à la caisse. Il s’agit d’un élément que les sociétés peuvent totalement contrôler et adapter aux différentes localités, élément qui récompense également la loyauté et qui génère une interaction avec la marque. Cette technologie est facilement accessible, et pour les grands magasins, c’est déjà une réalité dans certains lieux. Au début de l’année, la technologie iBeacon, qui permet aux distributeurs d’utiliser le Bluetooth pour diffuser des notifications (des offres spéciales, par exemple) aux utilisateurs de smartphones via des applications dédiées, a été dévoilée. Alors que les codes QR peuvent être un peu encombrants, la technologie des applications a été largement utilisée et adoptée, et pourrait constituer un tournant pour le marketing des produits en magasin. Utilisée à bon escient, elle pourrait un jour s’avérer plus efficace que le PDV physique pour remporter la guerre pour se démarquer. Ceci étant, les sociétés dépendent toujours de la mise en place de cette technologie par le propriétaire du magasin. Avec le temps, les magasins pourraient facturer la pénétration plus importante et les données reçues de cette technologie de pointe aux marques. Jon Wellings est le directeur des services administrés de Communisis. Publié pour la première fois par la GMA (Global Marketing Alliance: www.thegma.com) : http://the-gma.com/archives/the-world-is-your-point-of-sale Mots-clés : The Global Marketing Alliance, PDV, Point de vente, Jon Wellings, services administrés Communisis,