ARTE : Émission 28 minute du 1er décembre

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ARTE : Émission 28 minute du 1er décembre
ARTE : Émission 28 minute du 1er décembre 2016
24'20'' : Stéphanie Matteudi, Directrice d'étude à l'Institut Supérieur du Travail,
déclare que le statut des fonctionnaires à Météo-France prévoit que les météorologues soient 3 pour
mesurer une température qui est mesurée par une machine.
Cette affirmation diffusée sur une chaîne réputée sérieuse est totalement scandaleuse, indigne d'une
émission d'information. Caricature et calomnie. Elle ignore les faits, dénature les actes, et manque
de respect à tous les personnels de l'établissement Météo-France.
Nous demandons que soit exercé un droit-de-réponse.
D'une part, les centres météo dont parle l'invitée n'existent pour ainsi dire quasiment plus, et loin
d'être une avancée c'est une grande perte pour le service public de la météorologie. D'autre part, si
l'effectif de ces centres doit être au minimum de 3 personnes, ce n'est pas pour travailler chaque jour
à surveiller un thermomètre mais pour assurer le fonctionnement 7 jours sur 7, 365 jours par an d'un
centre ayant en charge les prévisions locales sur un territoire de 2 à 4 départements, et assurer les
relations avec les préfectures et services de sécurité de son territoire. Évidemment cela passe par la
surveillance des mesures de données météorologiques, qui sont pour la plupart toutes automatisées.
Cela n'empêche pas la nécessité d'un contrôle régulier de la justesse de ces mesures, qui ne se
résument pas à l'utilisation d'une seule machine-thermomètre mais d'un très grand nombre de
capteurs répartis sur l'ensemble du territoire couvert par les centres météorologiques.
Plutôt que de dénoncer le trop grand nombre de fonctionnaires à Météo-France, Mme Matteudi
devrait plutôt déplorer ces suppressions de postes et ces fermetures de centres à Météo-France qui,
éloignant les experts du terrain, des lieux de décision et des phénomènes dangereux pour les
populations, nuit à la bonne protection des personnes et des biens sur notre territoire.
Solidaires-Météo demande à la direction de Météo-France d'user de son droit de réponse.
José Chevalier, pour le Bureau National Solidaires-Météo