Potabilisation de l`eau par traitement biologique 161106

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Potabilisation de l`eau par traitement biologique 161106
Potabilisation des eaux par traitements biologiques.
Pour une eau chimiquement équilibrée d’abord.
L’année 2006 a vu l’émergence de plusieurs nouveaux procédés de traitement des eaux de boisson pour
l’élevage. De quoi parle-t-on exactement ? de potabilisation bactériologique seule ? de correction des
paramètres physico chimiques de l’eau ? de procédés mécaniques ? chimiques ? avec ou sans incorporation
de produits? Les conseillers en tout genre sont très justement ancrés sur les critères de potabilité bactério de
l’eau, mais force est de constater que nous ne trouvons pas souvent d’analyse physico chimique en élevage.
Pourtant, certains éléments conditionnent le développement du biofilm ou du tartre dans l’eau, éléments se
comportant comme nutriments des bactéries. On retrouve le plus souvent incriminés la dureté (calcaire), le fer,
le manganèse. EAU-SURE conseille un rééquilibrage physico chimique des eaux avant d’envisager un
éventuel traitement bactério avec des produits adéquats.
La déferrisation biologique avec les ferrobactéries du forage.
Les bactéries du fer (et du manganèse) sont très répandues dans la nature, non seulement dans les eaux
souterraines, les puits, les stations de traitement d'eau, les tuyauteries d'eau brute ou d'eau traitée, mais
également dans les sources, les étangs, sur les sédiments des lacs, etc... L'ensemencement naturel
consiste à faire remonter les bactéries issues du captage de l’eau pour fixer le fer lors du passage dans le
filtre. C’est le principe mis au point par Noël GESRET depuis plus de15 ans pour déferriser l’eau.
La biochimie du fer nous rappelle que la plupart des ferrobactéries sont autotrophes, c'est-à-dire qu'elles
utilisent
le
gaz
carbonique
(CO2)
ou
les
bicarbonates
(HCO3-)
de
l'eau,
comme source de carbone. Il existe trois groupes principaux de ferrobactéries :
Les bactéries filamenteuses (engainées), les bactéries pédonculées avec un seul genre "Gallionella",
les bactéries vraies ou eubactériales (coques, bâtonnets, vibrions, etc ...).
Leurs conditions de croissance sont essentiellement :
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La température.
Le pH.
L’oxygène dissous.
Le potentiel Redox.
Le rH (il s'agit d'une fonction combinée du pH et du potentiel Redox).
La concentration en fer et en manganèse.
La salinité.
La teneur en matière organique.
Photo microscopique de bactéries
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La filière de traitement comporte simplement un filtre avec support bactérien, cf. schéma et principe
d'installation, et une réserve d’eau traitée sous pression.
Le principe de la « fixation du fer » fonctionne selon une oxydation rapide : la tour d'oxydation est inutile (une
injection d'air sous pression en ligne suffit), des réactifs souvent inutiles (pour la correction de pH ou la
floculation), une capacité de rétention du fer importante, une utilisation de certains métabolites produits par les
ferrobactéries qui permet, outre la filtration extrême, une potabilisation biologique dès la sortie du filtre.
Le fer est retenu sous forme très compacte. Il en résulte une capacité de rétention du fer (entre 2 lavages) très
élevée. Comme pour la déferrisation par voie physico-chimique, cette capacité est fonction de la teneur initiale
en fer de l'eau brute, mais est plus importante que dans le cas précité.
Des points forts pour ce système :
-
la garantie installateur « satisfait ou remboursé » sur le résultat en fer inférieur à la norme de
0,2 mg / litre pendant 5 ans.
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la simplicité et la fiabilité de l’installation, sans main d’œuvre à déployer.
-
l’absence totale de consommable.
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une vitesse de filtration élevée :
grâce à la nature du floc, les vitesses de filtration sont en général 2,5 à 5 fois plus importantes.
La déferrisation biologique est le traitement de choix des eaux à pH acide, neutre ou très faiblement alcalin,
riches en fer et éventuellement en silice, mais dépourvues d'acides humiques et d'éléments toxiques tels que
H2S (hydrogène sulfuré, qui peut toutefois être éliminé par une aération ouverte), métaux lourds (inhibition audessus de 0,1 à 0,2 mg/l de zinc), certains micropolluants organiques, etc.
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Résultats et témoignages.
Extraits :
Philippe LERAY Le GRAND AUVERNE / 44
J’étais en train d’opter pour une installation de déferrisation physico chimique assez complexe: investissement plus de 11000 €. Et
aucune garantie de résultat, tant mon taux de fer était élevé (21,2 mg / litre). J’ai immédiatement été intéressé par ce système lorsque
mon technicien me l’a présenté. Il nous a fallu un peu de temps et quelques ajustements pour arriver au résultat attendu de 0,2 mg / L.
Personne n’y croyait, mais l’installateur est allé au bout des choses. Maintenant, l’eau est potable, sans fer et je n’utilise pas de
produits. Le tout pour 6000 €. Je ne regrette pas mon choix.
François RUANLT Le GRAND FOUGERAY / 35
J’ai mis un peu de temps à me déterminer pour cette installation de déferrisation biologique parce que j’hésitais entre 2 systèmes qui
me paraissaient intéressants. Depuis le printemps 2006, date à laquelle je l’ai mise en service, je ne mets plus rien dans l’eau pour la
traiter et nous en buvons à la maison, d’ailleurs elle est bonne, et potable bien sûr. Le fer ? < 0,05 mg / L. En post sevrage, avant, il y
avait très souvent un abreuvoir bouché sur les 2 abreuvoirs de chaque case ; maintenant, c’est fini. Je suis satisfait.
Alain LAMOUREUX MOUTIERS / 35
Avant l’installation de cette déferrisation, le taux de fer dans l’eau mesuré par le laboratoire variait de 3,77 mg à 24 mg / litre.
Aujourd’hui, il est de 0,01 mg. Depuis, j’ai beaucoup diminué les problèmes que je connaissais depuis longtemps en post sevrage:
diarrhées, pertes brutales ; je ne pique presque plus de porcelets. Sur les vaches, le nombre de leucocytes dans le lait a également
diminué. A la maison, le lave vaisselle ne porte plus la trace rouge du fer et nous consommons l’eau du forage, qui est potable, sans
traitement. Je suis totalement satisfait.
Louis MOREL St MEEN le GRAND / 35
Le fer dans l’eau, je connais mais je n’avais pas confiance dans les systèmes de déferrisation existants. Quand mon technicien m’a
parlé de ce procédé qui utilise les ferrobactéries du sol pour fixer le fer, j’y ai tout de suite vu un intérêt. C’est une installation simple.
Mon eau n’a jamais été aussi belle. Et le résultat est là: 0,01 mg de fer / litre et l’eau est potable en plus. Sans aucun produit. Je n’ai
pratiquement plus de diarrhées en PS, çà marche.
Patrick DERVAL ERCE en LAMEE / 35
Mon forage est situé sur une ancienne mine de fer. Les analyses réalisées entre 1996 et 2002 montraient une concentration en fer de 4
à 11 mg / litre d’eau. En 2005, j’ai investi dans une déferrisation biologique: résultat en fer après traitement inférieur à 0,01 mg / litre.
Et çà se voit: l’eau est claire, les problèmes de canalisation ont disparu, les pipettes ne se bouchent plus, les éviers et la douche ont
changé de couleur. Je n’utilise pas de consommable, même pour le traitement de l’eau, car la qualité bactériologique reste bonne.
Jean Louis MEHAIGNERIE ARGENTRÉ du PLESSIS / 35
Suite à la réalisation d’un forage en 2001 avec un taux de fer le rendant inexploitable, j’ai tout de suite installé une déferrisation
biologique pour éviter le colmatage de mon réseau d’eau, éviter les problèmes sur mon élevage et utiliser l’eau pour la maison.
Résultat satisfaisant, sans consommable, je suis très satisfait.
Léandre PERCHE ARGENTRÉ DU PLESSIS 35370 tél. 02 99 96 60 35
Bien conscient de la problématique du fer j’ai fait installer une déferrisation physico-chimique dans mon exploitation qui m’a coûtée
plus de 8000 € avec lequel j’ai fonctionner durant 7 années sans jamais obtenir un résultat satisfaisant (dernière analyse 4 mlg/L de
fer) avec un coût de maintenance et de consommables de plus de 1500€ par an. J’ai donc décider de passer sur une solution biologique
depuis le 19/10/2001
Le taux de fer est descendu à 0,01 mlg/L sans aucune maintenance ni consommable. Même l’ancien fournisseur n’y croyait pas car il
est venu faire des analyses régulièrement pour s’apercevoir que le résultat durait dans le temps. Je suis totalement satisfait et regrette
simplement de n’avoir pas connu ce système plus tôt.
SCEA DU VERGER LOIGNE SUR MAYENNE 53200
Pour moi il est impensable de fonctionner dans un élevage avec de l’eau ferreuse et d’avoir une installation à surveiller entretenir
quotidiennement c’est pourquoi j’ai installé dans mon élevage une déferrisation biologique le résultat est parfait.
Depuis cette installation j’ai constaté sur mon élevage porcin que mes truies boivent plus, plus de problème urinaire autour de la mise
bas, plus de diarrhée sur les porcelets, meilleur consommation d’aliments, respect plus aisé des courbes d’alimentation en
engraissement.
Jocelyn GERARD BOULAY LES IFFS 53370 FER 12.70 mg /l ANALYSE 1998 TEL: 02 43 03 00 77
Cela fait plusieurs années que nous avions fait réaliser un forage d’eau pour alimenter notre exploitation et compte tenu du taux de fer
très élevé que nous avions abandonné l’exploitation du forage. Nous avons décidé de traiter l’eau. Deux St de traitement m’ont
installées a tour de rôle un déferriseur avec garantie de résultat l’un physico-chimique et l’autre chimique ces deux systèmes n‘ont pas
obtenu le résultat escompter et ont été repris. Le jour ou j’ai été contacté pour cette troisième technique biologique je dois avouer que
j’étais très septique. Le 21/10/2003 J’ai néanmoins tenté l’installation de cette déferrisation biologique avec garantie de résultat et le
résultat est parfait. 0.015 après traitement.
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Eaux contenant simultanément du fer et du manganèse
Le manganèse peut être associé au fer ; toutefois, certaines eaux ne contiennent que du manganèse. Ceci a
permis d'identifier les organismes spécifiques de cet élément lorsque de telles eaux étaient le siège de
phénomènes biologiques. La démanganisation biologique répond aux même critères que la déferrisation
biologique, mais s'applique plutôt aux eaux de pH alcalin.
Lorsqu'une eau contient simultanément du fer et du manganèse, on se heurte à l'obligation d'observer des
conditions de potentiel Redox et de rH différentes pour l'oxydation de ces deux éléments par voie biologique,
En outre, l'élimination du manganèse ne commencera que lorsque celle du fer sera terminée. Dans de très
rares cas, on peut observer leur élimination simultanée dans le même filtre, mais au prix d'une vitesse limitée.
On adopte alors le schéma suivant, basé sur 2 étages successifs de filtration :
• Aération, réglée pour la déferrisation biologique,
• Première filtration (déferrisation biologique),
• Deuxième aération et/ou relèvement du pH,
• Deuxième filtration (démanganisation biologique).
La démanganisation nécessite une bonne expertise pour choisir la meilleure filière en fonction des
caractéristiques de l'eau brute afin de fixer les conditions opératoires dans lesquelles le traitement donnera les
résultats escomptés. D'une façon générale, l'application de ce procédé suppose que l'eau brute soit conforme
aux normes de potabilité autres que le fer, l'ammonium et le manganèse dissout.
Dans ces conditions, et après avoir équilibré l’eau sur les principaux critères physico chimiques, on peut
envisager l’eau comme vecteur efficace des produits d’hygiène ou médicamenteux qu’on pourra incorporer. A
cette condition préalable, ils auront l’efficience qu’on en attend dans les organismes animaux.
Plus d’information : contact Noël GESRET
02 43 37 22 22
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