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Beauregard
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Pourquoi o
rock du Cid ?
Louis
Beauregard
2 x 90 minutes
un film de Jean Louis Lorenzi
d’après une idée originale de Didier Dolna
et Jean-Luc Michaux
scénario original et dialogues :
Catherine Hertault et Didier Dolna
adaptation : Catherine Hertault
direction d’écriture : Chantal Michaux
musique : Marc Marder
produit par Jean-Luc Michaux et
Chantal Michaux
productrice exécutive : Annick Ouvrard
production déléguée : Jean Luc Michaux
une production Native
avec la participation de France 3
directrice de l’unité fiction de France 3 : Anne Holmes
conseiller de programme : François Hitter
Tournage de juillet à août 2008 à Saint Jean de Maurienne
(Savoie) et ses environs
L' histoire
Liste artistique
Jean-François Balmer : Pierre Hautefort
Pierre Boulanger : Julien Ferrer
Anne Jacquemin : Jeanne Gramont
Joyce Bibring : Agnès Lalande
Bruno Lochet : Bras de fer
Julia Maraval : Elisabeth Marlière
Julien Barbier : René
Jean Sénéjoux : Arthur
Vincent Valladon : Daniel
Jules Sadoughi : Vincent
Jérémy Sitbon : Louis
Jean-Charles Deval : André
Léo-Paul Salmain : Victor
Titouan Laporte : Jules
Camille Fancea : Marie José
Bernard Villanueva : Henri…
En 1961, en Savoie, Pierre Hautefort, professeur de littérature,
dirige avec exigence et sévérité Beauregard, un pensionnat de
garçons niché en haute montagne. Il se donne pour ambition de
guider ses élèves vers l’excellence.
L’arrivée du jeune et beau professeur de sciences, Julien Ferrer,
va bouleverser l’ordre des choses. A son contact, les enfants
prennent le goût des expériences scientifiques et négligent le
latin et le grec. Agnès, l’intendante du pensionnat, y perdrait bien
son âme... Pierre Hautefort, lui-même, est déstabilisé car Jeanne
Gramont, piquante féministe venue défendre le projet d’implantation d’une station de ski le trouble considérablement.
A Beauregard, la modernité est en marche...
L’affrontement pédagogique des deux hommes se crystalise
autour de deux projets concurrents. D’un côté, le Cid, symbole
du sens du devoir et de l’honneur. De l’autre, le projet Léonard,
ancêtre de l’ULM, celui du besoin irrépressible de liberté.
La modernité est là. Le vieux monde bascule… et avec lui, ses
valeurs traditionnelles et ses conceptions de l’honneur.
Les élèves vont devenir des hommes, prendre leur destin en
mains et choisir leur modèle.
Note d' intention du producteur
Ce projet explore la transmission du savoir entre le monde des adultes et
celui des adolescents.
La dramaturgie est organisée autour de la vie d’un lycée, coupé volontairement de la vie « ordinaire », pour mieux se consacrer à l’élévation de l’âme, et
qui voit débarquer, un jour, un jeune professeur qui va affronter le directeur,
figure tutélaire de l’établissement.
Au-delà du charme du sujet, nous souhaitons exposer cette difficile tranche de vie qu’est l’adolescence : une seconde naissance, passage parfois
douloureux entre l’enfance et le monde des adultes. Nous avons situé cette
histoire en 1961, à une époque charnière, elle aussi symbole d’un passage,
celui du monde classique de l’après-guerre, au monde moderne qui se profile, avec l’arrivée de la technologie, du rock... avec en point de mire Mai 68.
Le passage entre ces deux mondes est marqué par l’affrontement entre
les deux professeurs, le littéraire et le scientifique, l’ancien et le moderne,
chacun porteur d’un projet éducatif et d’une conception de la vie, antagoniste
mais enrichissante, révélatrice et constructrice, pour l’un comme pour l’autre.
Pour l’un la mise en scène du Cid, pour l’autre la construction d’une aile
volante et son échappée vers le destin.
Au final, nous aurons accompagné un groupe d’adultes et d’ados, qui passeront de l’animosité à l’entraide et la fraternité.
Bref, un sujet qui a un pied dans la nostalgie et l’adolescence, et l’autre dans
notre modernité et l ‘âge adulte.
Chantal et Jean-Luc Michaux
Pierre Boulanger
qu'est-ce qui différencie Ferrer de Hautefort ?
qu'est-ce qui vous a séduit dans le scénario et dans
Ferrer, votre personnage ?
J’ai été tout particulièrement intéressé par le fait que l’histoire se
déroule sur fond de guerre d’Algérie. Se plonger dans une époque qui n’existe plus que dans les archives, ou dans les souvenirs
de nos grands parents, est quelque chose d’assez délectable
qui relève du défi. Le cinéaste, tout comme l’acteur, se doit de ne
pas abîmer ce souvenir collectif, quitte à l’enjoliver ! En effet, en
visionnant quelques images lors de la post-synchronisation, j’ai
réalisé à quel point ce film relevait du conte. Les personnages y
sont pleins d’humilité, il y a de la poésie et du merveilleux… autant
de choses que la réalisation de Jean-Louis Lorenzi a magnifié.
Le fait que Ferrer, le personnage que j’incarne, enseigne à de
jeunes collégiens, m’a permis d’exploiter une voie qui me parait
primordiale aujourd’hui : la transmission du savoir et des valeurs
morales. Passer deux mois avec de très jeunes acteurs, et ne pas
perdre à leur contact quotidien l’autorité et l’ascendant caractéristiques du corps enseignant de l’époque, était un vrai challenge
de comédien. Par ailleurs, les professeurs du début des années
soixante, avaient une élégance toute particulière, que ce soit dans
la manière de s’exprimer ou la tenue vestimentaire, et j’espère
avoir su incarner cet esprit là !
Ferrer est un avant-gardiste qui incarne une jeunesse révoltée
contre l’autorité. A travers ses idées et la façon dont il regarde le
monde, souffle un vent de liberté qui annonce déjà le mouvement
contestataire étudiant et la révolution soixante-huitarde qui s’en suit.
C’est en ce point qu’il diffère totalement de Hautefort, qui incarne une
vieille France dépassée par la modernité et l’évolution rapide des
mœurs. Hautefort pourrait être un classique et Ferrer un romantique,
bien que Hautefort ne soit pas dénué d’humanisme. Le service militaire est un devoir pour Hautefort, et une atteinte à la liberté individuelle pour Ferrer. Hautefort prend son temps, vise le mariage et une
vie rangée. Ferrer, dans sa fougue, s’engage sur plusieurs fronts, et
sa notion de fidélité et de couple en est fortement altérée... La rencontre de ces deux hommes est mouvementée et passionnelle car
ils représentent deux archétypes, deux modèles d’humanité.
qu'est-ce qui va les rapprocher ?
Ferrer représente le fils perdu de Hautefort, et Hautefort, ce
père qui n’a jamais compris Julien. On l’a peut-être oublié mais
il fut un temps, où les parents décidaient de l’avenir de leur progéniture, à grands coups d’injonctions indiscutables. Le choix
du compagnon ou de la compagne, ainsi que le métier, ne
pouvait se faire sans l’accord du père. Ferrer, dans son refus
de l’autorité, perdra tout lien avec son père, tandis que Hautefort, pour les mêmes raisons, souffre de l’absence de son fils.
Les épanchements n’étant pas de mise, c’est dans une approche pleine de lenteur et de finesse que leur relation évoluera,
jusqu’à retrouver l’un et l’autre, ce que la vie leur avait ôté.
Jean-François Balmer
Qu'est-ce qui vous a séduit dans ce projet ?
Beauregard est un très beau scénario,
situé à une époque charnière, contée
avec beaucoup de subtilité. Et puis, j’ai
beaucoup aimé le décor du film, cette
Savoie magnifique, dont les paysages
me sont très familiers. La montagne est
pour moi le personnage principal de
cette fiction. C’est rare que les arrièreplans soient si déterminants dans un
film de télévision. Ils dictent la conduite
des protagonistes, à commencer par
Pierre Hautefort. D’ailleurs, j’ai été
immédiatement séduit par les mots «
Hautefort » ou encore « Beauregard »
qui évoquent cette montagne que j’aime
profondément et où je me sens chez moi.
Et dans votre personnage de Pierre Hautefort ?
Hautefort c’est moi ! Je me sens très proche de lui, de son regard
sur la montagne, de son souci de la préserver des futures stations de ski bétonnées et mécanisées, de son appétence pour les
promenades, de son besoin de pureté et de respiration. Je crois
aussi que si j’avais été professeur, j’aurais été comme lui. Il prône le
travail, l’apprentissage rigoureux et refuse de céder forcément aux
désidératas des élèves. C’est incroyable de constater qu’à l’époque, un individu muni de son seul certificat d’études, avait autant,
sinon plus de connaissances, qu’un universitaire aujourd’hui.
Quelle vision avez-vous de la relation de Hautefort avec
Julien Ferrer ?
Hautefort est coincé dans ses aspirations pédagogiques et se
retrouve tout à coup impressionné par l’arrivée d’un jeune professeur, frais émoulu de Polytechnique. De plus, son institution ne
peut se permettre de payer les services d’un enseignant de cette
envergure. A travers Ferrer, Hautefort va retrouver son fils qui
s’est volontairement écarté de lui, en choisissant de vivre
aux Etats-Unis. Blessé par cette absence, il a besoin de
retrouver une filiation. Ces deux hommes n’ont pas les mêmes approches des gens, du monde, du système éducatif,
mais vont finir par se trouver. La difficulté est d’admettre
les différences de l’autre. Mieux vaut les additionner, plutôt
que les soustraire ou les opposer aux nôtres. C’est ce que
fait Hautefort avec Ferrer.
Quels souvenirs gardez-vous de ce tournage ?
Nous avons tourné durant les deux mois d’été à SaintJean-de-Maurienne dans une ambiance très sympathique. J’ai eu beaucoup de plaisir à collaborer avec Pierre
Boulanger et tous ces jeunes comédiens. J’ai même
trouvé que ces derniers étaient presque plus expérimentés que moi ! Nous étions dans un autre rythme de
vie, celui de la montagne. J’ai apprécié le travail du chef
opérateur Serge Dell’Amico. On avait l’impression qu’il
la connaissait bien cette montagne, qu’il la comprenait.
Je garde aussi un très beau souvenir de la connivence
entre le producteur Jean-Luc Michaux et le réalisateur
Jean-Louis Lorenzi. C’est d’ailleurs la première fois que
j’étais dirigé par ce dernier et cette expérience commune
a été un régal. Outre son grand talent, Jean-Louis m’a fait
beaucoup rire, et parfois jaune ! Comme moi, il est un peu
soupe au lait et j’’étais amusé de le voir parfois piquer ses
colères… car cela m’évitait de le faire !
Magnez-vous !
C’est l ’heure de Salut les Copains !
Arthur
Ce serait chouette quand même de
pouvoir voler !
André
Jeanne, la moderne
Intelligente et audacieuse, Jeanne est aussi très belle. Ses compétences et son charisme l’imposent dans un monde d’hommes. Elle
parvient à convaincre toutes les autorités locales de son projet de
station de ski. Toutes, enfin presque… Car dès le premier regard,
c’est lui qu’elle voudrait convaincre, Hautefort, «ce réfugié de la
culture, de la littérature », le résistant du vieux monde au charme
désuet, le contraire du mouvement qu’elle défend.
Pour elle, Pierre Hautefort incarne le mystère masculin. Féministe
avant l’heure, Jeanne n’en oublie pourtant pas sa féminité.
Le club des puceaux est au complet ?
Pressenti
A moi, comte, deux mots !
Arthur
C’est quoi le Cid ?
Jules
Agnès, la passionnée
Déchirée entre ses inhibitions et ses pulsions, Agnès est une
jusqu’au-boutiste de la passion. Elle risque sa vie, son métier et son
honneur pour l’homme qu’elle aime, Julien Ferrer… Mais bridée par
son éducation catholique, elle est incapable de se donner à lui. Aussi
quand celui-ci se tourne vers Elisabeth, elle se sent trahie, perd la
raison et s’acharne à tout détruire avec elle.
Le Cid, c’est ringard !
Daniel
Elisabeth, l' équilibrée
Institutrice à Sarmois, Elisabeth, calme mais énergique, douce mais
déterminée, incarne la laïcité radieuse. En plus d’accompagner Ferrer
dans sa nouvelle vocation d’enseignant, elle rassure et apaise cet
intellectuel un peu « gamin », engagé dans une action incertaine.
suffisamment rebelle elle-même à l’ordre établi, elle n’hésite pas à
prendre des risques pour sauver l’homme qu’elle aime.
Fabriquer un avion, tu
rigoles ?
Vincent
France 3
Attachée de presse
Laurence Guillopé
01 56 22 75 11
[email protected]
assistée de Céline Barrelet
01 56 22 75 19
édité par la direction de la communication - juin 2009
directrice de la communication : Eve Demumieux
réalisation : France 3 - service PAO
responsable : Nathalie Grammat
infographiste : Marnya Ghomdi
interviews : Sylvie Tournier et Béatrice Dupas
portraits : Catherine Hertault et Didier Dolna
crédit photo : Laurent Denis/Native
France 3
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de près on se comprend mieux