Livret candidatures 1er tour
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Livret candidatures 1er tour
ELECTION PORTANT RENOUVELLEMENT DU CONSEIL REGIONAL DE L’ORDRE DES ARCHITECTES D’AQUITAINE 1er TOUR : le 15 septembre 2010 ème 2 TOUR : le 21 octobre 2010 (le cas échéant) Le conseil régional est élu pour six ans et est renouvelé par moitié tous les trois ans. Pour le conseil régional de l’ordre des architectes composé de 18 membres, 9 sièges sont à pourvoir. Conseillers non sortants : Sara ANDRON, Anne COQUEL, Emmanuelle MAILLET-NIAUSSAT, Pierre MARSAN, Jean-Christophe MASNADA, Michel MOGA, Boubacar SECK, Pascal TEISSEIRE et Richard VIANNE-LAZARE. Conseillers sortants non rééligibles : Marie BUHLER, Philippe BOUSQUET, Sandrine BRISSETCAPDEVIELLE, Sophie COURRIAN, Isabelle DELLU, Nathalie LARRADET, Denis LATOUR, JeanPierre LEGRAND et Olivier SOUPRE Sommaire des candidatures Les candidatures individuelles classées par ordre d’arrivée 2 1) Claude MARCADET 2 2) Philippe-Emmanuel BOUSSENS 4 Les candidatures groupées par liste classées par ordre d’arrivée 6 1) Liste ARCHITECTES « PRESENTS ! » 6 2) Liste « ŒUVRER AU SERVICE DE LA PROFESSION » 8 1 Les candidatures individuelles classées par ordre d’arrivée 1) Claude MARCADET Architecte DPLG 53 ans 33100 BORDEAUX 2 PROFESSION DE FOI Claude MARCADET – juin 2010 Si je ne peux qu’approuver la politique initiée par le Conseil Régional de l’Ordre des Architectes d’Aquitaine, je suis cependant très perplexe en ce qui concerne le fonctionnement interne qui, à mon avis, rend le conseil totalement déconnecté de l’ensemble des architectes inscrits. Est-il normal de dissuader toute bonne volonté en interdisant d’assister aux séances du conseil ? Il est pourtant possible d’inviter les confrères(sœurs) intéressé(e)s ! L’accès aux comptes-rendus des séances est également refusé, pourquoi ? Il serait logique au contraire de les diffuser aux architectes. Pas beaucoup plus d’information lors de l’assemblée annuelle ! On ne peut pas dire qu’il existe une grande transparence sur les travaux du conseil dont chaque architecte ignore à peu prés tout. Cela entraîne un climat de suspicion, de rancoeurs envers un ordre perçu comme autoritaire et sourd aux problèmes et aspirations des architectes. Notre petite démocratie professionnelle est devenue uniquement délégatrice alors que nous avons les moyens de la rendre participative… mais en avons-nous la volonté ? Nous avons besoin d’un dialogue permanent pour échanger sur nos pratiques professionnelles dont nous sommes tous conscient qu’elles doivent évoluer. C’est au conseil de montrer l’exemple, en changeant sa pratique, et en permettant un dialogue avec et entre les architectes inscrits. Un forum Internet à accès réservé aux architectes me semble un bon moyen si les architectes, eux-mêmes, sont libres d’ouvrir un nouvel axe de discussion à tout moment. Chacun d’entre nous pourra ainsi s’exprimer et devenir acteur, initiateur d’idées, révélateur des différentes pratiques de notre profession, bref … débattre de notre métier ! Les conseillers régionaux qui se sont succédés depuis 1977 ont créé et font vivre « la maison de l’architecture », il est maintenant temps que notre conseil régional devienne aussi … « LA MAISON DES ARCHITECTES ». C’est à cela que je désire œuvrer. Aidez-moi, … votez. P.S. : Quelques axes de travail pour lesquels j’aurai besoin de votre implication : Nous devrons travailler à un référentiel sur le prix des prestations de maîtrise d’œuvre, afin d’assainir nos relations de concurrence et de critère de choix d’un architecte. La démarche amorcée au niveau régional et national, sur des prix horaires agence et un temps nécessaire par affaire, semble intéressante. Pourquoi pas, aussi, un architecte « conventionné », sur le mode du volontariat comme les médecins ? Nous devrons travailler à renforcer notre image de garant responsable de « l’intérêt publique de l’architecture » et cela ne pourra sans doute passer que par une réflexion sur la pratique des modèles et sur le seuil minimal au recours obligatoire à l’architecte dans le cadre des permis de construire (et pourquoi pas être le cosignataire avec le maire des projet que nous présentons, pour une simplification drastique de l’instruction des permis de construire?). Nous devrons travailler à assurer notre indépendance de pensée dans tous les cas (menace des PPP, de la directive services…) et pourquoi ne pas inscrire dans la loi, et/ou dans nos contrats, un droit de veto pour tout architecte se jugeant contraint à réaliser des actes contraire à notre éthique humaniste ou au code des devoirs des architectes. Je pense que cela aidera aussi à clarifier notre position avec nos partenaires dans les équipes de maîtrise d’œuvre. Nous devrons travailler à de nouvelles pratiques de notre profession (contractance générale? Agence pluridisciplinaire ? Autre ? …). L’exemple de nos voisins européens peut nous guider, mais surtout le vécu de chacun d’entre nous a son importance, aussi préparons nos propositions ! Pour certaines de ces tâches, il suffit de s’entendre entre nous (cela semble … simple !), pour le reste il faudra convaincre d’autres intervenants et agir sur la loi (ce qui ne sera pas facile !), … mais est-ce une raison pour ne rien faire ? 2) Philippe-Emmanuel BOUSSENS Architecte DPLG 35 ans 33270 BOULIAC 4 5 Les candidatures groupées par liste classées par ordre d’arrivée 1) Liste ARCHITECTES « PRESENTS ! » Marjan HESSAMFARVERONS Eric WIRTH Séverine TARDIEU Architecte DENSAIS 50 ans 33360 LATRESNE Architecte DPLG 45 ans 64000 PAU A&CP AMO A&CP Catherine DURET Véronique TASTET Guillaume LAVERGNE Architecte DPLG 49 ans 33300 BORDEAUX Architecte DPLG 48 ans 33000 BORDEAUX Architecte DPLG 34 ans 33000 BORDEAUX Architecte DPLG 37 ans 33000 BORDEAUX A&CP AFEX A&CP Camille DUGARRY Christine PUEYO Hans RICHTER Architecte DPLG 30 ans 40800 AIRE SUR ADOUR Architecte DPLG 51 ans 33300 BORDEAUX Architecte DUTS 53 ans 24100 BERGERAC Membre ASF Ordre des architectes allemand 6 Elections au Conseil de l’Ordre des Architectes d’Aquitaine Profession de foi ARCHITECTES « PRESENTS ! » Pour que la notion d’intérêt public de la création architecturale soit rappelée et respectée. Pour être renforcés dans notre pratique, et faire valoir, par la société et par nos maîtres d’ouvrage, notre spécificité à porter la dimension culturelle et sociale des projets ainsi que leur valeur d'usage. Pour faire reconnaître notre capacité à animer une équipe, à faire travailler ensemble des partenaires aux savoirs spécifiques: ingénieurs, paysagistes, scénographes, entreprises, artisans, ... Pour travailler à une revalorisation du statut de l’architecte et à une plus grande sensibilisation à l’architecture. Pour intégrer les diversités des pratiques, y compris en dehors de la maîtrise d'oeuvre: (architectes des collectivités et des maîtrises d'ouvrage institutionnelles), et associer à la réflexion les réseaux existants de conseils, architectes, urbanistes, paysagistes... Cette reconnaissance de la spécificité des architectes dans la construction du cadre de vie, à la défense de l'intérêt général face aux intérêts individuels doit s'accompagner de conditions de travail et de rémunération en adéquation avec ces responsabilités et ces qualités. Ceci impose la participation active de tous les Architectes, dans leur pratique quotidienne. Dans cette optique, nous devons nous positionner sur de nombreux thèmes, en s’ouvrant aux autres, et en évitant le repli corporatiste: La réactualisation de la loi MOP Notre profession est touchée depuis quelques années par un empilement incessant de nouvelles réglementations : la réforme du Permis de Construire, les réglementations thermiques, l’accessibilité des personnes à mobilité réduite, la démarche Haute Qualité Environnementale, l’Habilitation à la Maîtrise d’œuvre pour les jeunes architectes. Les réformes successives du Code des Marchés Publics ont fragilisé et banalisé la commande d’architecture, la réduisant souvent à une simple négociation économique. Ces réformes voient le jour à notre insu et sans cohérence d’ensemble, imposées dans notre pratique quotidienne, elles fragmentent et appauvrissent notre approche du projet. La loi MOP devrait être réactualisée sous la surveillance et la proposition des architectes afin d’absorber toutes ces nouvelles approches du projet, ainsi que l’accélération des délais par une utilisation généralisée de l’informatique. La commande privée met également souvent à mal les compétences de la profession. Les actions de l’équipe de Michel Moga doivent être poursuivies, à l’extérieur, mais également au sein même de la profession. Il appartient à la profession rassemblée de veiller à ce que la rémunération liée à cet acte essentiel de l’acte de bâtir soit à la hauteur des responsabilités conférées par l’Etat. Le Développement Durable Le Développement Durable n’est pas une « tendance », (il est durable !), ni un cadre pour de nouvelles réglementations. C’est avant tout une prise de conscience, un état d’esprit, qui mène à une conception globale du cadre bâti au sein de son environnement. Les Architectes sont les professionnels capables d’assurer la synthèse des contraintes culturelles, sociales, économiques et environnementales. Ils doivent sans tarder en prendre la mesure, face aux dérives réglementaristes et technocratiques qui réduisent souvent le champ de la conception au dictat d’un simple logiciel ! Il faut valoriser auprès des maîtres d’ouvrage publics et privés la compétence des Architectes dans ce domaine, en participant aux réflexions permettant la progression de la démarche dans l’urbanisme et l’architecture, en aidant les confrères à se former et à s’informer sur les nouveaux enjeux du développement durable, et en prenant une part active dans le choix des modalités des futures réglementations (RT2012, …). La Formation et les Jeunes consœurs et confrères L’insertion des jeunes Architectes est déterminante pour l’avenir de notre métier. Le renforcement de notre profession passe impérativement par la transmission du savoir faire et par davantage de liens entre générations d’Architectes. Les conditions d’exercice de nos jeunes consœurs et confrères méritent une attention particulière. En relation avec l’Ecole d’Architecture de Bordeaux et le Pôle de Formation des Architectes, la qualité des stages d’« Habilitation à la Maîtrise Œuvre en nom propre » doit être optimisée. Architectes d’Aquitaine, grâce au 308, (le contenant, comme le contenu), vous disposez d’un outil envié et unique, à la fois institution, vitrine, école, ou lieu festif. Que vous soyez citadin ou rural, salarié ou libéral, Architecte confirmé ou débutant, ce lieu, et les personnes qui l’animent, notamment à l’Ordre régional des Architectes d’Aquitaine, doivent être représentatifs de votre diversité. C’est dans cet esprit que notre équipe a été constituée, afin qu’elle vous ressemble, et qu’elle mérite de parler en votre nom. 2) Liste « ŒUVRER AU SERVICE DE LA PROFESSION » 1. Philippe CAZAUX Architecte DPLG 55 ans 40280 SAINT PIERRE DU MONT 2. Elisabeth DUPACQ GAUCHE Architecte DE HMONP 28 ans 64300 ORTHEZ 3. Sébastien FINET Architecte DPLG 30 ans 33000 BORDEAUX Co-président A&CP 4. Catherine GRAVELLIER 5. François GUIBERT 6. Antoine GUTTIEREZ Architecte DPLG 55 ans 33000 BORDEAUX Architecte DPLG 54 ans 33000 BORDEAUX Architecte DPLG 28 ans 33000 BORDEAUX Administrateur A&CP Président de l’Office du bâtiment de Gironde 7. Annick HAIRABEDIAN Architecte DPLG 54 ans 33000 BORDEAUX UNSFA Trésorière A&CP 8. Marie-Céline PLANTIER-DUBEDOUT Architecte DPLG 56 ans 64000 PAU 9. Paule ROUQUETTE Architecte DPLG 46 ans 33300 BORDEAUX Co-présidente A&CP 8 Imaginons un monde où les architectes seraient vraiment reconnus et respectés, considérés à juste titre comme des acteurs majeurs de l’acte de bâtir, justement rémunérés du travail fourni et de leurs responsabilités … Un monde idéal, en quelque sorte… Une utopie, peut-être. Force est de constater que ce monde n’est pas celui dans lequel nous vivons !!! La crise accentue les difficultés de la Profession, certes…Dans ce monde où toutes les professions sont en recomposition revendiquons et assumons notre place ( indispensable pour garantir l’intérêt général ) au centre de l’acte de bâtir. C’est en en période de crise qu’il faut se battre et s’impliquer. Ce constat nous a motivé à nous réunir pour «ŒUVRER AU SERVICE DE LA PROFESSION » Une équipe qui se veut représentative, alliant jeunesse, dynamisme et expérience dans un désir partagé et un engagement commun. Un groupe de femmes et d’hommes qui ont certes des sensibilités et des modes d’exercices différents mais qui s’enrichissent de cette diversité. Volonté d’avancer collectivement pour mener des projets et des actions rapides et efficaces en s’appuyant sur des combats menés jusque-là pour : PROPOSER - - - des actions prioritaires COMMUNICATION / LOBBYING / PEDAGOGIE o mieux faire connaître la complexité de nos missions, l’étendue de nos responsabilités pour obtenir de nos clients privés ou publics les moyens nécessaires à l’exercice de nos missions. o En continuité du travail amorcé par les Conseils Régionaux, agir auprès des Maires pour que les procédures d’instruction des permis ne soient pas abusives mais conformes au cadre légal o Débattre avec la Mutuelle des Architectes Français afin de lui conserver son esprit fondateur mutualiste o Animer des réflexions collectives afin de définir les évolutions juridiques et économiques de nos agences nécessaires au maintien de l’indépendance des architectes au regard des lobbys financiers. Leur permettre ainsi de continuer à inscrire leur travail dans l’objectif de l’intérêt général. FORMATION / PROFESSIONALISATION o Mettre en place un partenariat avec l’ENSAPB pour la définition des compétences à acquérir en cursus école et des liens nécessaires profession / études o Adapter nos compétences et nos moyens pour l’exercice d’un métier en constante évolution : complexification des réglementations, multiplication des éléments de mission et des intervenants, dématérialisation,…, à travers la formation continue. Faire que l’Ordre devienne un véritable outil au service de la profession. HONORAIRES o Poursuivre l’action de réflexion et d’élaboration d’outils simples menée conjointement par le CROA et l’association A&CP autour d’une question primordiale : la JUSTE rémunération pour tous les architectes, pour tenter de réduire la tendance suicidaire au « dumping », prémices de notre disparition. ECOUTER, vous écouter et débattre de ces propositions - - mettre en place des débats internes à la profession autour des propositions pour recueillir avis et suggestions du plus grand nombre, pérenniser l’interdépartementalité pour aller à la rencontre de TOUS les architectes, tenir compte, soutenir et donner la possibilité de s’exprimer à l’ensemble des architectes, des plus jeunes au plus expérimentés, quels que soient leur mode d’exercice, leur secteur, leur échelle d’intervention ou leur philosophie. Renforcer l’action ordinale au service des architectes : solidarité, confraternité, déontologie FEDERER - - autour d’objectifs communs pour être légitimes et nous défendre collectivement travailler en collaboration avec l’ensemble des acteurs de l’acte de bâtir (bureaux d’études techniques, paysagistes, programmistes, économistes, AMO HQE, entreprises, etc…) et partager avec eux nos convergences pour mener des actions communes Mais savoir aussi leur exprimer nos divergences et trouver des solutions pour améliorer les relations interprofessionnelles, intégrer les Associations d’architectes et les Syndicats aux réflexions menées pour AGIR POUR UN ORDRE OUVERT, REPRESENTATIF ET DETERMINE A DEFENDRE ET PROMOUVOIR LA PROFESSION DANS TOUTES SES COMPOSANTES, UN ORDRE PORTEUR DE NOS ASPIRATIONS COMMUNES. APPORTEZ-NOUS VOTRE SOUTIEN EN VOTANT POUR LA LISTE « OEUVRER AU SERVICE DE LA PROFESSION » De gauche à droite : Philippe CAZAUX (40), Elisabeth DUPACQ GAUCHE (64), Sébastien FINET (33), Catherine GRAVELLIER (33), François GUIBERT (33), Antoine GUTTIEREZ (33), Annick HAIRABEDIAN (33), Marie Céline PLANTIER DUBEDOUT (64), Paule ROUQUETTE (33) Proclamation des élus et notification des résultats Sont proclamés élus au premier tour du scrutin, dans l'ordre déterminé par le nombre de voix qu'ils ont obtenues, les candidats ayant réuni un nombre de suffrages correspondant à la majorité absolue des suffrages exprimés. Les bulletins blancs ne font pas partie des suffrages exprimés. En cas d'égalité des suffrages le plus âgé est élu. Le résultat du vote est affiché au siège du conseil régional. Eventualité d'un second tour le 21 octobre 2010 Dans l’hypothèse d’un second tour, les électeurs recevront de nouveau par courrier, leurs identifiants et mots de passe ainsi que le résultat du premier tour, le ou les noms des conseillers élus le cas échéant et le nombre de sièges restant à pourvoir au second tour. 10