Lettre 24 – Juillet 2011 Newsletter 24 – July 2011
Transcription
Lettre 24 – Juillet 2011 Newsletter 24 – July 2011
Réseau International / International Network de Diplômés en Santé Animale Tropicale / of Tropical Animal Health Graduates Département Vétérinaire de l’Institut de Médecine Tropicale / Veterinary Department of the Institute of Tropical Medicine Nationalestraat 155, B-2.000 Antwerpen, België Tel. : 32/3/247.62.66 - Fax. : 32/3/247.62.68 - E-mail : [email protected] Lettre 24 – Juillet 2011 Newsletter 24 – July 2011 Polly, the ferocious cat of Danielle Debois Table of contents PREFACE ....................................................................................................................................................................... 4 FOREWORD .................................................................................................................................................................. 5 LA PESTE BOVINE DECLAREE RAYEE DE LA TERRE ! .......................................................................... 6 ARTICLES ET CONTRIBUTIONS DES MEMBRES / PAPERS AND CONTRIBUTIONS OF MEMBERS ..................................................................................................................................................................... 7 Variability of the IFN-β Promoter Repressing Activity of NSs Proteins Derived from Field Isolates of Rift Valley Fever Virus ........................................................................................................................................ 7 Use of pharmaceuticals in the poultry sector of Togo................................................................................... 7 Etat des lieux de l’utilisation des produits pharmaceutiques dans la filière avicole au Togo ....................... 8 Mon expérience des associations d’entraide socio-économique ................................................................. 12 Unexpected Rift Valley Fever outbreak in northern Mauritania affects camels, small ruminants and humans......................................................................................................................................................... 15 DOCUMENTATION .................................................................................................................................................. 16 Helmintoses dos ruminantes domésticos ..................................................................................................... 16 Influenza Aviaire Hautement Pathogène à H5N1 (Grippe Aviaire): Bilan en Afrique de 2006 au 31 Décembre 2007............................................................................................................................................ 16 Campylobacter– How does it get in the chicken? ....................................................................................... 16 Dr. No Money: The Broken Science Funding System ................................................................................ 18 CONGRESSES ............................................................................................................................................................. 20 The 23rd WAAP International Conference .................................................................................................. 20 Global Conference on Rabies Control......................................................................................................... 20 World Veterinary Congress 2011 ................................................................................................................ 20 XVII World Veterinary Poultry Association Congress ............................................................................... 20 THESES ......................................................................................................................................................................... 21 Development of tools to control Palpalis group tsetse in West Africa........................................................ 21 La diversité génétique du riz à Madagascar ................................................................................................ 23 Identification of virulence factors of Theileria parva .................................................................................. 24 FAITS DIVERS IMT / ITM NEWS ITEMS......................................................................................................... 26 Food insecurity undermines your future...................................................................................................... 26 Why does community health insurance not work in Uganda? .................................................................... 26 Mycobacteria collection obtains ISO certificate.......................................................................................... 27 Female genital mutilation ............................................................................................................................ 27 Unexpected sex between parasites .............................................................................................................. 27 DES NOUVELLES DE LA PART DES MEMBRES / NEWS FROM FELLOW MEMBERS .............. 28 THE FIREBRIGADE / LES SAPEURS POMPIERS ....................................................................................... 31 THE FIREBRIGADE / LES SAPEURS POMPIERS ....................................................................................... 32 Photo sur la première page : Les membres du département font une randonnée en vélo Photo on the front-page: staff members on a cycling tour PREFACE Chers amis, Au moment, où je vous écris la Belgique est sans gouvernement depuis plus d’un an. Il s’agît d’un record mondial que personne ne nous envie! Récemment un formateur socialiste et francophone (Di Rupo) a formulé un plan qui est actuellement examiné par 8 parties politiques belges (sans la NVA) afin de préparer des négociations (espérons constructives !) entre ces parties politiques. Cependant, les différends ne se situent pas sur une mésentente innée entre francophones et flamands (comme croient beaucoup d’étrangers) mais plutôt sur une vision politique qui diffère de plus en plus entre les deux communautés. Dans le nord (La Flandre) une partie de droit (NVA) a gagné les dernières élections tandis que dans le sud (La Wallonie) la partie socialiste a pu remporter une éclatante victoire. Depuis la politique Belge est gérée par des parties politiques pour lesquelles il est plus important de faire plaisir à ses électeurs que de s’intéresser à l’intérêt général. Dans chaque communauté des solutions contradictoires sont avancées pour contrecarrer la crise économique. Espérons que les deux tendances arriveront à conclure un compromis qui conciliera simultanément une solidarité sincère avec une politique de rétablissement réaliste. Où en est avec la restructuration au niveau de l’IMT ? Dans la précédente lettre je vous avais déjà informé que contre le gré de la majeure partie du staff la direction a opté pour un passage vers trois départements structurés de manière disciplinaire. Les nouveaux départements sont : « Sciences biomédicales », « Santé publique » et « Sciences Cliniques » où respectivement le pathogène, la population et le patient sont visés. L’ancien « Département Santé Animale » devra essayer de garder sa visibilité en formant une structure interdépartementale « un centre international sur la santé animale tropicale ». En ce moment la majorité des anciens du département vétérinaire on trouvé refuge dans le nouveau département « Sciences biomédicales », où les pathogènes animales forment un sujet de recherche apprécié, contrairement au département « Santé Publique » qui hésite encore à intégrer un volet santé animale dans ses activités (sauf s’il s’agît de zoonoses). En s’opposant à cette collaboration le département « Sant Publique » s’oppose au « One Health » paradigme et oublie que les gens, pour lesquels ce département œuvre, sont très souvent des éleveurs qui accueilleraient une telle intégration avec enthousiasme. Rappelons-nous du proverbe exprimé par les chefs de village au Soudan du Sud : « Si le bétail meurt, tout le village meurt ». Il est très étonnant que, malgré que la réforme actuelle a été annoncée comme une tentative de promouvoir la collaboration entre les départements, la direction hésite à s’opposer à la prise de position du département « Santé Publique » et n’ose pas prendre partie dans ce différend. Cependant, au cas où, à part le contrôle des zoonoses, le contrôle des autres maladies animales ne trouve pas sa place au sein du département « Santé Publique » une importante activité de l’ancien département vétérinaire risque de disparaître. Ceci aura certainement une répercussion néfaste sur les formations organisées par l’IMT, spécialement dans l’option « Contrôle des Maladies Animales Tropicales » du « MSc en Santé Animales Tropicales ». En effet, les jeunes enseignants, qui devront enseigner dans cette option risquent de ne plus pouvoir se former une expérience de terrain moyennant une collaboration dans des projets de lutte contre des maladies animales. Ceci posera dans le futur une énorme contrainte sur la qualité des formations organisées par les vétérinaires et démontre que la restructuration visée actuellement à l’IMT met trop l’accent sur la recherche et n’attache que peu d’importance à l’enseignement ou la prestation de services. Cependant le succès, que vous, nos anciens étudiants, étalez dans vos carrières, nous enchante énormément et prouve que nous sommes sur le bon chemin avec notre enseignement. Ce succès nous donne confiance et nous permettra de vaincre malgré les oppositions éventuelles. Redgi De Deken FOREWORD Dear friends, At the time or writing Belgium has now been without a government for over a year, this is a world record no one envies us for. Recently, a socialist and French speaking ’Royal mediator’ (Di Rupo) has formulated a plan which is being examined by eight Belgian political parties (without the NVA) in order to prepare for negotiations (hopefully constructive!) between these parties. Contrary to what is often believed by foreigners, the differences are not caused by innate misunderstandings between the Flemish and French speaking communities but rather by their political visions which are growing more and more apart. In the north (Flanders), a right wing party (NVA) won the last elections whereas in the south (Wallonia) the socialist party achieved a stunning victory. Belgian politics has always been geared at pleasing the voters rather than serving the general interest. Each community pushes forward contradictory solutions to combat the economic crisis. Let us hope that these two approaches will come to a compromise that can unite with a sincerely felt solidarity with a realistic policy of recovery. What is the current situation of the ITM’s reorganisation? In the previous letter I informed you that, in spite of the majority of the staff’s wishes, the management opted for a transition into three disciplinary structured departments. These are: « Biomedical sciences », « Public health » and « Clinical sciences » where respectively the pathogenic, the population and the patient are envisaged. The old « Department of Animal Health » will have to try to keep up its visibility by establishing an interdepartmental structure « an international center on tropical animal health ». At the moment, the majority of the veterans of the veterinary department have found refuge in the new « Biomedical Sciences » department, where Animal Pathogenics is an appreciated research topic, as opposed to the « Public Health » department which is still hesitating over integrating animal health into part of its activities (unless it concerns zoonoses). Opposing this collaboration, the « Public Health » department is against the « One Health » paradigm and forgets that those for whom this department was set up, very often are livestock farmers who are very enthusiastic about this integration. Remember the proverb used by the village chiefs in South Sudan: « If the cattle die, the whole village dies ». Surprisingly, in spite of the recent reforms announced as an attempt to promote collaboration between the departments, the management is reluctant to oppose the « Public Health » department’s stand and doesn’t dare to take sides in this dispute. If, apart from the control of zoonoses, the control of other animal diseases doesn’t find a place in the heart of the « Public Health » department, an important activity of the established veterinary department may well disappear. This would definitely have a negative effect on the courses organized by the ITM, especially the « Control of Tropical Animal Diseases » option, in the « Master in Tropical Animal Health » course. Our young teachers who will have to teach this option are at risk of not being able to obtain field experience through collaborating in projects battling animal diseases anymore. In the future, this will create an enormous constraint on the quality of the courses organized by the vets and shows that the envisaged reorganization emphasises research too much and doesn’t pay much attention to education or rendering of services. Nevertheless, the success that you, our old students, display in your careers, makes us very happy and shows that we’re on the right track educationally. This success gives us confidence and will allow us to prevail in spite of possible opposition. Redgi De Deken LA PESTE BOVINE DECLAREE RAYEE DE LA TERRE ! Le 28 juin dernier, la communauté internationale déclarait la peste bovine rayée de la surface de la terre. C’est la première maladie animale que l’homme a réussi à faire disparaitre - et la seconde maladie, après l’éradication de la variole il y a 30 ans. La déclaration officielle a eu lieu lors de la 37ème session de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ensemble avec l’Organisation mondiale de santé animale (OIE). Après des décennies de famines, les éleveurs africains n’ont donc plus à craindre cette maladie aujourd’hui. Pendant des siècles, le monde a combattu la peste bovine. Elle était une menace pour la santé animale, la subsistance des familles d’éleveurs et le développement économique de nombreux pays. La maladie mortelle, qui venait de l’Asie, est entrée en Europe au cours du 13ième siècle. En Europe elle a pu être éradiquée en 1867 essentiellement par l’utilisation de mesures de police sanitaire (abattage d’animaux malades, destruction des cadavres et interdiction de transport d’animaux). En 1887 la maladie a été introduite sur le continent africain. Malgré le développement de vaccins thermostables il a fallu encore plus de 100 ans avant que le virus a pu être éliminé grâce à une campagne mondiale qui a réuni et coordonné les efforts des organisations et autorités au niveau local, national, régional et international. Plusieurs anciens participants des formations organisées par le département vétérinaire de l’IMT ont contribué à ce succès en contribuant à la collecte, traitement ou l'analyse des données épidémiologiques afin d’obtenir pour leur pays le statut indemne de peste bovine (parmi eux Joseph Savadogo, Louis Ketremindie, Issa Garba, Somia Taha, Evelyne Houndje, Columba Vakuru, Ars Secka, Zara Hachimou et François Tolenga). D’autres anciens, collaborateurs de l’ONG « Vétérinaires Sans Frontières » au Sud Soudan et de l’ONG « Terra Nuova » en Somalie, ont formés des auxiliaires et planifiés les vaccinations dans ces régions peu accessibles et dangereuses. Certains on contribué comme membre du staff de l’Union Africaine ou comme conseiller régional du PACE pour l’Afrique Orientale. RIPROSAT les félicite tous et toutes et est fière de pouvoir les compter parmi ces membres. 1896 : La peste bovine fait son entrée en Afrique du Sud ARTICLES ET CONTRIBUTIONS DES MEMBRES / PAPERS AND CONTRIBUTIONS OF MEMBERS VARIABILITY OF THE IFN-Β PROMOTER REPRESSING ACTIVITY OF NSS PROTEINS DERIVED FROM FIELD ISOLATES OF RIFT VALLEY FEVER VIRUS M.M. Lo, M. Spiegel, G. Hunsmann, M. Weidmann, F. Hufert, Y. Thiongane & A.A. Sall Cet article intéressant de notre collègue Lo est apparu dans « Sustainable improvement of animal production and health 2010 » pp. 313-321, édité par Odongo, N. E., Garcia, M., Viljoen, G. J., FAO/IAEA International Symposium on Sustainable Improvement of Animal Production and Health, Vienna, Austria, 811 June 2009. ISBN978-92-5-106697-3. Abstract Variability of viral and host genetic factors may be involved in the pathogenesis of Rift Valley fever virus (RVFV) infections and may explain the wide range of clinical outcomes in susceptible vertebrate hosts. The differences in virulence among RVFV isolates may be due to the interference with either the innate and/or adaptive immunity. In this work, the interferon-β antagonistic function of NSs of RVFV isolates from different sources (animals, humans, and insects) was assessed after cloning and sequencing the non-structural S segment gene (NSs). The NSs clones were monitored for their immune modulatory effects by analysing their ability to suppress the activation of the IFN-b promoter using a reporter assay system. Additionally, expression of NSs in Vero E6 cells was monitored by immunofluorescence staining. Two RVFV NSs proteins (derived from isolates R7 and R18) failed to inhibit IFN-β promoter activation whereas the remaining 24 showed efficient suppression of IFN-β promoter activity. Additionally R7-NSs and R18-Nss were unable to form nuclear filaments which are a typical feature of wild-type RVFV-NSs. Sequencing of R18-NSs revealed a large internal in-frame deletion identical to the mutation described for the naturally occurring RVFV mutant clone 13, which leads to a non-functional NSs-protein. Indeed, R18 was later identified as a RVFV clone 13 isolate. In contrast, R7-NSs contains a point mutation in the NSs gene, which results in the replacement of a leucine by proline. Interestingly, this unique point mutation has effects comparable to the large in-frame deletion of clone 13 NSs. Key words: interferon-β, Rift Valley fever virus, NSs protein. USE OF PHARMACEUTICALS IN THE POULTRY SECTOR OF TOGO Thanks to a financial aid of the Belgian Development Cooperation our RIPROSAT-network is able to fund small surveys organized by members of the network. Among these surveys one studied the use of veterinary drugs in the poultry sector of Togo. The study was carried out in the coastal region of Togo and was supervised by Kokou Tona, professor at the Ecole Supérieure Agronomique of the Lome University. The study shows that awareness campaigns in the South are even more essential in order to protect public health than in the North. Grâce à une aide financière de la Direction Générale de la Coopération au Développement Belge notre réseau RIPROSAT peut financer des petites enquêtes organisées par des membres du réseau. Parmi ces enquête il y en a une qui étudié l'utilisation des produits pharmaceutiques dans le secteur avicole du Togo. L'étude a été effectuée dans la région côtière du Togo sous la direction de Kokou TONA, professeur à l'Ecole Supérieure Agronomique de l'Université de Lomé. L'étude prouve que les campagnes de sensibilisation dans les sud sont bien plus essentielles afin de protéger la santé publique que dans le nord. Sur demande l’étude complète peut vous être transmise. Ci-dessous vous trouvez quelques extraits. ETAT DES LIEUX DE L’UTILISATION DES PRODUITS PHARMACEUTIQUES DANS LA FILIERE AVICOLE AU TOGO Par Tona Kokou Les objectifs de cette étude sont de fournir et de diffuser des informations sur les produits pharmaceutiques administrés aux poules pondeuses au Togo et les risques éventuels que ces différents produits présentent pour la santé publique. Ce faisant, les éleveurs seraient plus conscients pour fournir les produits de bonne qualité aux consommateurs. La méthodologie adoptée pour cette étude s’articule autour de deux points principaux : - la recherche et l’analyse documentaire ; - des entretiens avec les acteurs de la filière et les personnes ressources (50 exploitants avicoles ont été interviewés). RESULTATS : 1. Niveau de formation et d’encadrement L’enquête révèle que 73,8% des fermes avicoles possèdent un personnel formé sur l’état. Par contre, 26,19% des exploitations disposent de personnel formé dans 3 centres de formation (OIC, CAFAP et CREAT). Ces centres ont arrêté la formation depuis 2000. Nous constatons en outre que seul 4,76% des fermes ont un vétérinaire-conseil au moment de l’enquête contre 83,33% de fermes qui n’en ont jamais eu et 11,9% qui ont été une fois encadré par un vétérinaire. Dans le cadre de l’utilisation des médicaments vétérinaires, 95,24% possèdent de programmes de prophylaxie contre 4,73% qui n’en possèdent pas. Parmi ceux qui en possèdent, 78,57% disposent seulement de prophylaxie médicale tandis que 16,7% possèdent à la fois de prophylaxie médicale et de prophylaxie d’hygiène. Cette situation influence l’utilisation des médicaments. 2. Les pratiques préventives et curatives 2.1. L’utilisation des anthelminthiques Au Togo, 2 groupes d’anthelminthique sont utilisés. Il s’agit des sels de pipérazine (citrate, hydrate et chlorydrate) et de chlorhydrate de lévamisole. Le premier est utilisé à 34,17% contre 65,83% pour le second. La même tendance est constatée si on tient compte des 3 phases d’élevage où le lévamisole est toujours plus utilisé que la pipérazine. 2.2. L’utilisation des anti-coccidiens En matière de lutte contre la coccidiose, deux groupes thérapeutiques se dégagent. Ce sont les dérivés de la pyridine (amprolium) et les sulfamides (la sulfaméthoxypyridiazine, la sulfaquinoxoline, la sulfadiméthoxine et la sulfadimidine) souvent potentialisés avec les dérivés de la pyrimidine (la pyriméthamine et la triméthoprime). L’amprolium est utilisé par 34,53% d’éleveurs et les sulfamides par 65,46% d’éleveurs. En fonction de l’âge des volailles, durant les 2 premières phases tous les éleveurs utilisent d’anti-coccidiens alors que pendant la ponte certains (19%) ne l’utilisent pas. 2.3. L’utilisation des anti-infectieux Huit groupes d’anti-infectieux sont utilisés dont 3, à savoir les tétracyclines les sulfamides et les dérivés de la furane, sont utilisés par près de 65% d’éleveurs. Les 5 autres (les aminosides, les antibiotiques polypeptidiques, les quinolones, les macrolides et les dérivés de la pyrimidine) sont utilisés par 35% d’éleveurs. Quelle que soit la phase de développement, les tétracyclines, les sulfamides et les dérivés de la furane demeurent les plus utilisés à travers le pays. Il est à noter en outre que même pendant la production les antiinfectieux sont utilisée par tous les éleveurs. Degré d’utilisation des anti-infectieux en fonction de l’âge des poules Groupe des anti-infectieux Pourcentage d’utilisation Démarrage Croissance Production 61,7 54 55,3 Sulfamides 21 16 13,2 Dérivés du Furanne 7,8 15,2 14 2 4 5 Aminosides 2,3 2,3 2 Quinolones 1,2 5,5 8 Macrolides 1 0,5 0,5 Dérivés de la Pyrimidine 3 2,5 2 Tétracyclines Antibiotiques polypeptidiques 3. Les fréquences d’utilisation des médicaments et le délai d’attente La fréquence d’utilisation des anthelminthiques, des anticoccidiens et des anti-infectieux est d’environ chaque 4 semaines par les éleveurs. Ces produits sont exclusivement administrés dans l’eau de boisson pour les animaux. La chimioprévention par le truchement de l’aliment n’est pratiquée nulle part dans le pays L’utilisation de ces médicaments se révèle excessive puisque déjà à chaque 2 semaines près de 60% d’entre eux font la cure d’anti-coccidien et d’anti-infectieux. La pratique de l’automédication à outrance et la peur quotidienne de voir les animaux malades ou mourir explique cette fréquence d’utilisation des médicaments. Fréquence d’utilisation des médicaments Pourcentage d’éleveurs Intervalle de temps (semaine) Entre 2 cures Anthelminthique Anticoccidiens Anti-infectieux 1 - - 11,90 2 - 54,76 45,24 3 - 11,90 2,40 4 57,15 25,94 33,72 5 - - - 6 20,10 - - 7 - - - 8 13,20 7,40 7,14 Plus de 8 semaines 9,55 - - En outre l’enquête montre qu’aucun aviculteur ne respecte le délai d’attente malgré que cela soit bien mentionné sur les emballages des produits. Pourtant, 60% d’entre eux en savent l’importance mais ne l’appliquent pas pour des raisons économiques. La prise en compte de la fréquence d’utilisation (2 semaines) pour 2 produits utilisés de suite (Anticox et Alfaceryl) et les délais d’attente nous amène à déduire que les aviculteurs ne mettrons sur le marché que la production de 4 jours au maximum par mois si les délais d’attente devraient être respectés. Ces pratiques engendrent sans doute des conséquences pour le producteur, le consommateur et d’une façon générale pour la santé publique Délai d’attente des produits courants Nom commercial Propriétés Fabricant/distributeur Délai d’attente (j) Piperin Anthelmintique Interchemie 2 Polystrongle Anthelmintique Merial 5 Anticox Anti-coccidien Laprovet 12 Amprocox Anti-coccidien Interchemie 14 Amprolium Anti-coccidien Interchemie 10 Alfaceryl Anti-infectieux Alfasan 10 Alfatrim Anti-infectieux Alfasan 5 3. Les conséquences de ces pratiques Environ 95% d’éleveurs jugent l’assistance vétérinaire inutile et préfèrent se livrer à l’automédication. Leur préoccupation est de minimiser au maximum les taux de mortalité et de morbidité et d’augmenter la production des œufs. D’où l’usage excessif, hasardeux et incontrôlé des produits vétérinaires. L’achat des médicaments est devenu prioritaire au point que la qualité des aliments et la pratique des mesures de biosécurité passent en second plan. Cette obsession à utiliser à outrance et à n’importe quel prix les produits pharmaceutiques vétérinaires affecte la comptabilité du producteur et surtout favoriserait la sélection des germes résistants et la présence de résidus dans les œufs. 3.1. La sélection des souches résistantes La rentabilisation des industries avicoles nécessite l’usage des produits pharmaceutiques. Toutefois, toute administration abusive et sans un diagnostic précis et une prescription appropriée conduirait à la création des souches résistantes de bactéries et de coccidies. 3.2 La présence de résidu dans les œufs Les produits pharmaceutiques vétérinaires, les pesticides et les antitoxines une fois ingérés par les volailles subissent une série de réaction de biotransformation pour être éliminés par les voies rénales, digestives et autres. Au cours de cette biotransformation, la concentration tissulaire de ces produits est positivement corrélée à celle du sang. Ainsi, une fois que cette concentration sanguine chute suite au processus de métabolisme et d’élimination, celle des tissus en particulier les muscles et les œufs aussi chute suite à un reversement du contenu (résidu) tissulaire dans la grande circulation sanguine. Cependant, les résidus dans les follicules vitellins s’opposent à ce mouvement et y restent donc séquestrés jusqu’à l’ovulation. C’est ainsi que tous les produits chimiques administrés aux poules pondeuses laissent des résidus dans les œufs. Des études ont montré que les antibiotiques tels que l’ampicilline et l’oxytétracycline administrés à des doses thérapeutiques laissent des résidus dans les follicules vitellines de tout âge. Les sulfonamides et les tétracyclines laissent également souvent des résidus dans les muscles et œufs. Les anticoccidiens, produisent de grande quantité de résidus compte tenu de leur large utilisation et de leurs propriétés métaboliques et pharmacocinétiques. Quant aux anthelminthiques, malgré qu’aucun test n’ait arrivé à détecter leur résidu dans les œufs, ils sont classés parmi les substances à rechercher systématiquement lors des contrôles de qualité des œufs. CONCLUSION Le système de production des œufs au Togo, est dominé par l’automédication. Les éleveurs ne sont ni encadrés ni contrôlés et sont en majorité formés sur l’état. Ceci se rejaillit sur toute la filière avec pour conséquence la production des œufs de mauvaise qualité. La production des œufs de qualité nécessiterait donc la réglementation de l’utilisation des produits pharmaceutiques vétérinaires, le contrôle de la qualité des œufs et surtout la mise en place de stratégies de diminution de risques. MON EXPERIENCE ECONOMIQUE DES ASSOCIATIONS D’ENTRAIDE SOCIO- Par Djenabou DIALLO ([email protected]) Djenabou DIALLO a suivi le CIPSAT en 1999 et a obtenu le diplôme MSc à l’IMT en 2002. Ce membre de notre réseau vit actuellement aux Etats-Unis, mais elle n’a pas oublié son pays et ville natale comme le montre cet article sur les associations d’entraide socio-économique. Généralement les communautés Guinéennes où qu’elles se trouvent s’organisent pour s’entraider mutuellement et pour maintenir les liens de solidarité avec leurs villages d’origine. L’objectif principal de cet article est d’essayer de parler des différentes formes d’associations en Guinée (pays situe en Afrique de l’ouest), en général et particulièrement au Foutah (Région montagneuse de la Guinée ou vivent les Peuls). Les informations contenues dans cet article sont tirées généralement d’expériences personnelles en tant que membre active de plusieurs formes d’associations. Nous avons aussi recueilli d’autre renseignements sur les associations d’une part a l’occasion de cérémonies de mariage, de baptême, ou simplement lors d’une quelconque fête de Guinéens tant en Guinée qu’à l’étranger; mais aussi à travers une brève revue de la littérature concernant les associations. Premièrement, au Foutah il existe d’associations villageoises ou paysannes qui consistent en un mouvement coopératif comportant différentes initiatives d’organisation d’entraide social et de solidarité fonctionnant de façon inné sur la base de la cohésion sociale. Les membres de ces associations se donnent mutuellement soutien et assistance lors d’événements sociaux, et les travaux pénibles sont exécutes collectivement. Parmi ces associations nous avons: Dans le cadre de l’agriculture, le kile comme l’affirme Belle-Isle & Conde, 1994 (cité par D, Diallo 2002) (3), consiste à séjourner tour à tour dans les champs des membres [de la communauté villageoise] pour aider au labour. Effectivement comme nous l’avons observé dans les villages du Foutah, où l’entraide et la solidarité s’exprime à travers: a) les travaux champêtres que la communauté villageoise exécute au bénéfice d’un de ses membres; b) associations d’entraide pratiquée surtout chez les hommes quand ils se regroupent pour cultiver dans les champs d’une belle-mère ou sur la parcelle d’un des leurs. Le fait remarquable est que dans ces deux différents types d’entraide sociale les bénéficiaires de l’aide offrent en retour aux collectifs des aidants après toute une journée de travail un grand festin (repas de toutes sortes) qui se termine par des bénédictions dites en général par le plus âgé des membres présents. Néanmoins, ces structures traditionnelles d’entraide se distinguent par leur caractère informel, et leur existence est liée à la saison (généralement en saison des pluies) et épisodique à travers les interventions ponctuelles qu’elles mènent au bénéfice de tout membre de la communauté villageoise. Dans le cadre de l’élevage, on a le tuppal/touppal ou fête pastorale. D’après, B. N Diallo (2002), (2) le touppal ou la cure de sel, est une occasion d’admirer et de faire admirer son troupeau. En addition, M K Diallo (4) stipule que l’une des traditions des peuls éleveurs est la rencontre annuelle du touppal ou l’on amène tous les troupeaux rassemblés à l’abreuvoir ou chaque animal est désigné par son nom propre et où chacun d’eux est évalué à sa juste valeur. A propos des dates, cet autre auteur anonyme (1) affirme contrairement que le touppal a lieu non pas de façon annuelle mais à différentes époques de l’année [qui sont] : le mi saison sèche, ainsi qu’en début d’hivernage dans tous les villages du Foutah. Néanmoins, ces autres remarques de cet anonyme vont dans le même sens que celles des auteurs cite plus haut, à savoir que le touppal se passe autour d’un trou spécialement aménagé pour la circonstance. On y mélange dans le trou eau, terre légère, sel, lait de vache, matières végétales que l’on administre aux bœufs. Selon toujours cet anonyme, sur l’importance de l’évènement un éleveur affirme : « Il n’y a aucun effet nocif sur la santé des animaux, il leur procure d’ailleurs une force physique et sanitaire sans égale. Ils sont remarquables rien que par leur forme. » . Et l’anonyme continue en disant que, «face à la disparition de nombres de pratiques traditionnelles chez les peulhs, le touppal reste un des derniers moyens d’expressions de la valeur culturelle d’une communauté en profonde mutation». Ces différentes affirmations sur le touppal confirment d’une manière ou d’une autre nos observations sur le terrain au Foutah. Effectivement le touppal est une cérémonie au cours de laquelle tous les propriétaires de bétail y compris les groupements d’éleveurs habitant le même village et quelques fois des villages environnants se réunissent non seulement pour se retrouver afin de se réjouir d’être ensemble pour un grand festin ou dominent les produits laitiers à base de lait de vache préparé par les femmes peules, de faire admirer l’état de santé de son troupeau et du nombre de tête bétail que l’on possède, mais aussi et surtout pour préparer une mixture à base d'argile, d'eau, de sel et de multiples autres décoctions et infusions que l’on donne à l'ensemble du troupeau dans un but thérapeutiques. Selon les éleveurs interroge cette thérapie permet aux bovins d’avoir une bonne santé (entre autre éliminer les parasites), mais aussi de donner une viande d’excellente qualité. A notre avis ces éleveurs pratiquent cette cérémonie parce que leur accès aux intrants vétérinaires est limites. En addition, selon de témoignages recueillis auprès de villageois ayant migres tant dans les grandes villes en Guinée qu’à l’étranger, il semble que de nos jours cette pratique se soit beaucoup relâchée. Selon notre compréhension ceci est dû au fait que de plus en plus de villageois migrent dans les grandes villes pour faire de petit boulots tels que: cireur de chausseur, vendeur de petites marchandises (cigarettes, allumettes, colas, chewing-gums, bougies, piles, bonbons, and etc..) de bureau en bureau et abandonnent le métier d’éleveurs de bœufs qui est une tradition colles aux peuls depuis des temps immémoriaux. Le bon côté est que ces petits banna banna (vendeurs de petites marchandises provenant des villages généralement du Foutah) comme on les nomme, à force de volonté et de persévérance deviennent de plus en plus de grands commerçants du pays; donc actuellement liés a l’économie du pays. L’un des grands problèmes qu’ils ont est qu’ils n’ont pas été à l’école, mais les plus malins parmi eux épousent des femmes universitaires pour les aider dans les affaires liées à l’administration des affaires dont ils deviennent propriétaires. Deuxièmement, dans les grandes villes de la Guinée comme par exemple Conakry (Capitale de la République de Guinée) il existe de variétés d’associations d’entraide socio-économiques. Généralement ce sont des associations dans lesquelles des personnes issues d’une même famille élargie (frères, sœurs, oncles, tantes, petits-enfants, cousins, cousines), des personnes venant du même village, ressortissant de la même ville, de copains d’enfance, et de promotionnaire se retrouvant a la capital Conakry qui s’associent pour s’entraider dans un milieu considère comme étranger. Ces personnes mettent en place des mécanismes de solidarité fondés sur des principes communautaires et mutuels qui jouent un rôle capital dans le processus d’adaptation des membres à la vie urbaine. En exemple, le plus souvent quand les jeunes villageois migrent dans les grandes villes particulièrement à Conakry, ils sont pris en charge à leur arrive par des parents ou d’associations de ressortissants de leur village bien organisées qui leur servent de guide pour les premiers pas jusqu’à ce qu’ils comprennent et s’intègre harmonieusement dans le système des grandes villes et se prennent en charge eux même. Par ailleurs, une autre forme d’association très populaire parmi les Guinéens tant en Guinée qu’aux USA est la tontine qui est constituée le plus souvent par des femmes, mais aussi de plus en plus d’hommes. Ce genre d’association se crée sur la base d’un objectif social ou économique commun, d’une relation de parenté, d’un clan, à des fins religieuses, ou des personnes faisant le même genre de métier tel que les coiffeuses etc.…En addition, les tontines sont fondées sur la confiance mutuelle des membres, et elles constituent un moyen permettant aux membres de s'en remettre aux autres en cas de difficultés ou de partager une joie. Donc le principe de la tontine que ça soit en Guinée ou à l’étranger consiste à ce que chacun des membres cotise une somme fixe déterminée par l’ensemble des membres. A chaque rencontre (une fois par semaine, une fois chaque deux semaines, ou une fois par mois) un membre empoche l’intégralité du montant, et ainsi de suite jusqu’à ce que tous les membres aient reçu leur part. En général, le membre qui collecte le montant d’un tour donné est la personne chez laquelle l’association se rencontre, et durant cette rencontre cette personne qui reçoit prépare toutes sortes de plat du terroir et d’autres mets. Autre fait remarquable, certains membres de l’association viennent à la réunion avec des plats pour aider celui qui reçoit le groupe. Ainsi vice versa quand leur tour de recevoir le groupe arrive, cette personne dois apporter un plat cuisiné à son tour. En outre, ces rencontres permettent non seulement aux membres de maintenir et d'entretenir leur identité et solidarité culturelle, mais aussi de partager un repas traditionnel ensemble dans l’ambiance et la joie. Un autre avantage des tontines est que, indépendamment de la cotisation mensuelle, les membres sont tenus de manifester entre eux une solidarité humaine et financière lors de naissances, mariages, deuils, et graduation d’un enfant etc. Parmi les désavantages des tontines, quelquefois des problèmes peuvent exister entre les membres en dehors de l'association occasionnant ainsi a l’incohésion voir même à la dissolution du groupe. En exemple, une histoire de rivalité entre deux femmes peut mener à la rupture d’une association qui marche très bien. Et dans de tel cas le groupe peut éclater (surtout si les femmes concernées sont influentes) et les membres quelques fois se ré-réunissent à nouveau dans deux différentes associations selon leurs affinités avec l’une ou l’autre femme. Autre désavantages est que certaines personnes n’adhérent à la tontine que quand elles ont un besoin urgent d’un gros montant d’argent. Et dès qu’elles perçoivent leur montant elles quittent le groupe et cessent de cotiser, cette trahison déséquilibre l’association et occasionne des conflits surtout avec celles qui ont cotisées depuis le début du roulement et qui n’ont pas encore perçues leur tour. Enfin, une nouvelle forme d’association celle qui se passe à travers l’internet. En exemple, le SERENET (5) qui signifie “SERE=association/regroupement et NET=réseau,” qui est une association regroupant d’amis d’enfance ressortissants de la ville LABE (Capitale du Foutah), de parents, et tous les ressortissants de cette ville qui désirent y adhérer. Contrairement aux associations citées plus haut, les membres du Serenet ne se rencontrent pas chaque mois ou chaque saison de pluie, ni ne se connaissent tous physiquement, mais leur point commun est qu’ils sont tous ressortissants de la même ville. En outre, les membres résident un peu partout dans le monde particulièrement aux USA, au Canada, en Europe, et en Afrique. Autres particularité, est que les membres utilisent l’internet comme moyen de communication pour se donner des nouvelles, savoir ce qui se passe dans leur chère ville, avoir les nouvelles des parents restes au pays, parler de cotisation, et fixer des priorités de financement. Un des grands avantages de cette association est qu’elle a permis à ses membres qui se connaissaient depuis l’enfance mais qui s’étaient perdus de vue parce que vivant dans différents pays ou continent de se reconnecter à travers la liste des membres ou chacun a ses coordonnées (email, adresse postale et numéros de téléphone). En addition, toute nouvelles concernant les familles a Labé, en Guinée, ou partout où se trouve un membre de l’association est connue de tous les membres à la seconde près via e-mail. Parmi ces nouvelles il peut s’agir le décès d’un membre d’une famille donnée, la naissance d’un enfant, la promotion sociale d’un membre de l’association etc. En addition, le Serenet qui compte près de 200 membres tous plus ou moins intellectuels est différent des autres formes d’associations citées plus haut. Contrairement au kile, touppal ou tontine, où les membres ne sont généralement pas scolarises et s’associent pour s’entre aider socialement ou financièrement, le Serenet mobilise des ressources financières par le biais des contributions de ses membres non pas pour s’entre aider entre membres mais dans le but de venir en aide aux amis, parents et familles restés au pays. Et plus important le principal objectif est de réaliser de projets communautaires liés au développement local de notre chère ville, Labé dans une première phase et plus tard dans d’autre villes de la Guinée. C’est ce qui fait que cette association a évolué en ONG avec au programme des projets de développement socio-économiques tels que: la rénovation de l’hôpital central de Labé, aide à la scolarisation des jeunes filles, la rénovation des latrines et l’installation de cuves d’eau a la Grande Mosquée, fournitures scolaires et achat de tables et bancs pour les écoles de la ville, financement de bourses d’études pour les meilleurs élèves ressortissants du terroir etc.. En conclusion, le présent document n’a pas la prétention d’étudier en profondeur la question complexe sur les associations d’entre aide socio-économique en Guinée en général ou au Foutah en particulier. Toutefois, selon notre expérience et nos observations, nous pouvons confirmer que les associations villageoises ou paysannes, les tontines dans les grandes villes, et enfin les ressortissants de Labé vivant en Guinée ou à l’étranger s’organisent pour s’entraider et participer de manière collective à l’amélioration des conditions de vie des leurs. Pour ceux, qui se trouvent à l’étranger, ceci se fait par le maintien de leur identité et solidarité culturelle en en adaptant un rôle d’acteur principal du développement de leur ville natale. Vu que ces formes d’organisation traditionnelles (kile, touppal, tontine), et moderne (serenet) émanent des populations ellesmêmes et reflètent de ce fait leurs valeurs, leurs pratiques et connaissances locales, elles constituent généralement la base sur laquelle peuvent se construire des actions de développement durable. La grande question est de savoir si les bailleurs de fonds en matière de développement socio-économique à destination de la Guinée peuvent suivre ce conseil. Références 1. Anonyme: information obtenue en novembre 2007 via blog (http://www.canalblog.com) 2. Bano Nadhel Diallo: 2002. Le renouveau de l’élevage au Fouta-Djalon : le retour de la tradition?, Les Cahiers d’Outre-mer, 217, http://com.revues.org/index1059.html 3. Djenabou Diallo: 2002. Perception de l’importance des groupements et de l’alphabetisation parmi les femmes peules productrices de lait de vache dans la zone Mamou (Guinee-Conakry): Thèse de master of science, Institut de Médecine Tropicale Prince Léopold Antwerpen, Belgium. 4. Mariama Kesso Diallo: 2009. AwaBela, la fille du rêve, roman, Nouvelles Editions Africaines du Sénégal NEAS, Dakar, ISBN: 9782723616485. 5. Serenet: Il existe un blog sur l’association Serenet (http://serenetlabe.over-blog.com). UNEXPECTED RIFT VALLEY FEVER OUTBREAK IN NORTHERN MAURITANIA AFFECTS CAMELS, SMALL RUMINANTS AND HUMANS Bezeid Ould el Mamy (MSTAH 2006-07) nous informe que bientôt son article sur la fièvre du Rift Valley en Mauretanie sera publié. Il nous envoie déjà un résumé. Ahmed B. Ould El Mamy, Mohamed Ould Baba, Yahya Barry, Katia Isselmou, Mamadou L. Dia, Ba Hampate, Mamadou Y. Diallo, Mohamed Ould Brahim El Kory, Mariam Diop, Modou Moustapha Lo, Yaya Thiongane, Mohammed Bengoumi, Lilian Puech, Ludovic Plee, Filip Claes, Stephane de La Rocque, Baba Doumbia Abstract End of 2010, an unprecedented outbreak of Rift Valley fever was reported in the northern sahelian region of Mauritania after exceptionally heavy rainfall. Camels probably played a central role in the local amplification of the virus. Two clinical forms were observed in camels during this outbreak, a per-acute form with sudden death in less than 24 hours and an acute form with fever, ataxia, ballooning, oedema at the base of the neck, respiratory troubles, icterus, severe conjunctivitis with ocular discharge and blindness, haemorrhages of gums and tongue, foot lesions, nervous symptoms, and abortions. When haemorrhagic signs developed, the issue was usually fatal within a few days. DOCUMENTATION HELMINTOSES DOS RUMINANTES DOMESTICOS Trois exemplaires du livre ‘Helmintoses dos Ruminantes Domésticos’ écrit par Adriano F. Gomes (MSSAT 1989-1990) en português sont à notre disposition. Vous pouvez vous procurer une copie en nous demandant un exemplaire gratuit via le courriel de notre collaboratrice Kathleen Van Hul ([email protected]). INFLUENZA AVIAIRE HAUTEMENT PATHOGENE A H5N1 (GRIPPE AVIAIRE): BILAN EN AFRIQUE DE 2006 AU 31 DECEMBRE 2007 La thèse de Dr. Jean Marc FEUSSOM K. ([email protected]) a été publiée par les Editions universitaires européennes. Vous pouvez vous procurer une copie • en nous demandant un exemplaire gratuit via le courriel de notre collaboratrice Kathleen Van Hul ([email protected] ) (uniquement pour les 10 premières demandes qui nous parviennent) ou • en faisant la commande via le site de vente AMAZON Cette étude a été menée de janvier 2006 au 31 décembre 2007 dans le but de faire un bilan africain de la grippe aviaire en décrivant l'évolution spatiotemporelle de l'épizootie; l'origine et son mode de propagation; les méthodes de lutte mises en oeuvre; les conséquences socio-économiques; les conséquences pour la santé humaine et les outils de formation mise en place. Au 31 décembre 2007, la grippe aviaire est apparue successivement dans les pays africains suivants: Nigeria, Egypte, Niger, Cameroun, Burkina Faso, Soudan, Côte d'Ivoire, Djibouti, Ghana, Togo et Bénin. Le sous-type viral isolé au Nigeria est similaire à ceux identifiés dans tout les pays africains. Sur les 348 cas humains et 215 décès déclarés de la maladie, de 2003 à 2007, respectivement 45 des cas (Djibouti, Égypte et Nigeria) et 19 des décès sont africains. Les pertes économiques ont été considérables. La formation des différents acteurs de la lutte a été effective dans plusieurs pays. Compte tenu de plusieurs paramètres (virus, conditions d'élevage et autres), il apparaît clairement que cette épizootie peut s'étendre à tout moment et ne pourra pas être éradiquée à court terme. Jean Marc est fonctionnaire au Ministère de l'Elevage, Cameroun. Il est titulaire d'un doctorat en médecine vétérinaire de l'Ecole Inter- états des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar. Il se spécialise en épidémiologie et santé tropicale animale respectivement à l'Ecole Nationale Vétérinaire d'Alfort, France et l'Institut de Médecine Tropicale d'Anvers, Belgique. ISBN-10: 6131566488 - ISBN-13: 978-6131566486 CAMPYLOBACTER– HOW DOES IT GET IN THE CHICKEN? (From Poultry International January 2011) Poultry International informs us that researchers at the USDA’s Russell Research Center performed a series of studies in an attempt to understand the primary source of Campylobacter and find ways that may lead to its control. Campylobacter contamination continues to plague the poultry industry. As with other potential human pathogens, the source can be confusing. This confusion makes control very difficult. Researchers at the U.S. Department of Agriculture (USDA)’s Russell Research Center performed a series of studies in an attempt to understand the primary source of Campylobacter. This elusive but prevalent organism has been detected on more than half of the broilers tested, indicating a relatively high prevalence. Its presence in every aspect of the commercial broiler operations, from the breeder farm through the hatchery to the broiler flock and finally to the processing plant, has been clearly demonstrated. Campylobacter in reproductive tracts Recent work determined that it was possible to recover Campylobacter from all segments of the reproductive tract of broiler-breeder hens that were naturally exposed to feces that tested positive for Campylobacter. The digestive tract was clamped off and removed so the reproductive tract could be taken without accidental contamination. Once removed, the tract was aseptically sectioned into the infundibulum, magnum-isthmus, shell gland, vagina and cloaca (which are shared with the digestive tract). Each section was then tested for Campylobacter. Campylobacter were recovered from all the segments of the reproductive tract except the infundibulum. The level of Campylobacter in each segment ranged from fewer than 10 cells to several hundred per milliliter of sample. The consistent recovery of Campylobacter from the cloaca of all of the commercial hens sampled and the high prevalence of recovery from segments of these hens’ reproductive tracts suggest that the presence of Campylobacter may be partially related to contact with litter. Placing hens in wire cages, however, did not prevent Campylobacter colonization of broiler-breeder or layer hens. This is significant, as the presence of Campylobacter within the reproductive tract of the hens could allow potential vertical transmission of Campylobacter from the hen through the egg to the broiler chick. Vertical transmission In another study designed to evaluate the likelihood of vertical transmission, 25% of the mature ovarian follicles were contaminated with naturally occurring Campylobacter. In the same group of broiler-breeder hens, Campylobacter was present in 12% of the immature follicles. Studies with Japanese quail indicate that Campylobacter may contaminate hatching eggs by entering the vascular system and invading the ovary and developing follicles or ascending the reproductive tract from the cloaca to colonize the oviduct. These studies present very strong evidence that the reproductive tract and fertile egg are critical points for the entry of Campylobacter into breeder and broiler flocks. Naturally present in organs In our next study, Campylobacter spp. were found to be naturally present in a variety of organs including the thymus, spleen, liver, gallbladder and caeca of varying age breeder hens. Determining how and when Campylobacter infects internal organs could provide important information in determining intervention strategies for reducing Campylobacter in broiler and broiler-breeder flocks. However, whether long-term reservoirs are established in body organs and ultimately contribute to contamination of intestinal and reproductive tracts via these routes has not yet been determined. Vertical transmission implicated Research data can be confusing because even though egg transmission from the breeder flock has not been fully recognized as a source of entry, there is an abundance of research implicating vertical transmission as a means of contamination of a breeder flock and, subsequently, the broilers. Campylobacter is not an easy organism to isolate and finding it in newly hatched chicks is difficult, possibly because the number of cells is small or the microorganism enters into a state known as “viable but impossible to culture.” On the other hand, researchers have demonstrated that artificially inoculated eggs will result in chicks with Campylobacter in their intestines at hatch. Campylobacter in chicks In another unique study, newly hatched chicks raised in a laboratory environment without exposure to any environment or possible source of Campylobacter became colonized. This, along with other work, strongly suggests that even though the organism usually cannot be isolated from the newly hatched chicks, Campylobacter are present in a significant number of chicks. While a great deal is known about possible routes of contamination, there is still much we do not know. In the meantime, control is only possible with a multiphase approach and does not ensure that poultry will be free from Campylobacter at processing. N.A. Cox, U. S. Department of Agriculture, Russell Research Center, Athens, GA; L. J. Richardson, Coca Cola, One Coca Cola Plaza, Atlanta, GA; R. J. Buhr1, P. J. Fedorka-Cray, and Y. Vizzier-Thaxton, Department of Poultry Science, Mississippi State University. DR. NO MONEY: THE BROKEN SCIENCE FUNDING SYSTEM Scientists spend too much time raising cash instead of doing experiments Excerpt from an opinion paper from the editors of the American Scientific Magazine of May 2011 Most scientists finance their laboratories (and often even their own salaries) by applying to government agencies and private foundations for grants. The process has become a major time sink. In 2007 a U.S. government study found that university faculty members spend about 40 percent of their research time navigating the bureaucratic labyrinth, and the situation is no better in Europe. An experimental physicist at Columbia University says he once calculated that some grants he was seeking had a net negative value: they would not even pay for the time that applicants and peer reviewers spent on them. A vicious cycle has developed. With more and more people applying for each grant, an individual’s chances of winning decrease, so scientists must submit ever more proposals to stay even. Between 1997 and 2006 the National Science Foundation found that the average applicant had to submit 30 percent more proposals to garner the same number of awards. Younger scientists are especially hard-pressed: the success rate for firsttime National Science Foundation applications fell from 22 percent in 2000 to 15 percent in 2006. Not only does the current system make inefficient use of scientists’ time, it discourages precisely the kind of research that can most advance our knowledge. Many politicians go so far as to accuse scientists— particularly in politically contentious areas such as climate science—of cooking data to win government grants. They have yet to produce any evidence to support these claims, however. The real problem is more subtle. Inundated with proposals, agencies tend to favor worthy but incremental research over risky but potentially transformative work. Nobelist Mario R. Capecchi and other prominent scientists say they had trouble getting grants to make their breakthroughs. In 2009 a New York Times article quoted leading cancer researchers who said the war on cancer would make more progress if funders took more risks. Funding agencies are well aware of these woes and have responded by, for example, tweaking the review process and the size of grants. That is not enough. They need to be experimenting more aggressively to find ways to fix the system. One especially promising idea is to fund people rather than projects. That is the approach taken by the Howard Hughes Medical Institute, the largest private supporter of medical research in the U.S. It has selected some 330 researchers with a demonstrated track record of success, as well as 50 up-and-coming young scientists, and annually distributes about $500 million among them with a minimum of red tape. In 2009 three economists compared this system with the standard National Institutes of Health grant. The NIH grants last three years, end abruptly if they are not renewed and have very strict requirements—for instance, preventing scientists from shifting money from a project that is not working out to a more promising approach. Howard Hughes grants last for five years, are usually renewed, provide a grace period even if not continued and encourage reallocation of resources on the fly. The economists found that Howard Hughes grants led to higher-impact research, even when the researchers were compared with an equally elite sample of NIH applicants. Another major private research foundation, the Wellcome Trust in the U.K., is now shifting to a similar system. The NIH started a Howard Hughes–like Pioneer Award program in 2004, but it is still tiny—only about a dozen scientists per year. Funding agencies should expand such programs considerably. In certain cases, they might as well just give money to all qualified comers. As crazy as that sounds, the screening process does not always justify its cost. In 2009 two Canadian academics calculated that the country’s Natural Sciences and Engineering Research Council spent more than C$40 million administering its basic “discovery” grants. It would have been cheaper simply to award each applicant the average grant of C$30,000. Yet another idea is a lottery system, as the Foundational Questions Institute uses for its smaller grants. Many grants are so competitive that the choice is largely a lottery anyway. Funders and universities also need to confront tough questions such as whether graduate programs are issuing too many Ph.D.s. If a professor has more than a few doctoral students over the course of his or her career, the number of researchers competing for grants will increase exponentially. One thing is clear: the status quo is unsustainable. Budgets are tight, and the scientific questions the world faces are pressing. We cannot afford to be squandering money and minds. CONGRESSES THE 23RD WAAP INTERNATIONAL CONFERENCE The World Association for the Advancement of Veterinary Parasitology will have its next conference on 21-24 August 2011 in Buenos Aires, Argentina. If you need more information on this event, please contact the Conference Organizers: 1970 Santa Fe Ave. 1st Floor Postal Code: C1123AAO - Buenos Aires – Argentina Phone: (+54-11) 5252-9801 / Fax: (+54) 11 4813-0073 Email: [email protected] GLOBAL CONFERENCE ON RABIES CONTROL. September 7 - 9, 2011 Seoul, Republic of Korea WORLD VETERINARY CONGRESS 2011 Theme “Caring for animals: Health Communities” From 10 to 14 October in Cape Town (South Africa) www.worldvetcongress2011.com For all enquiries about the congress please contact: Petrie Vogel [email protected] [email protected] Tel: +27(12)3460687 Fax: +27(12)3462929 Facebook: WorldVeterinary Congress Twitter: WorldVeterinary Congress2011 XVII WORLD VETERINARY POULTRY ASSOCIATION CONGRESS CANCUN, MEXICO, August 14 – 18, 2011 The 2011 WVPA Congress is approaching. Your participation can be ensured by registering as soon as possible at www.wvpc2011cancun.org. THESES DEVELOPMENT OF TOOLS TO CONTROL PALPALIS GROUP TSETSE IN WEST AFRICA Notre ami Jean – Baptiste RAYAISSE a défendu avec succès le 25 janvier 2011 sa thèse à la Faculté des Sciences, Institut de Biologie de l’Université de Neuchâtel (Suisse) et a ainsi obtenu le grade de Docteur ès Sciences. Résumé : Les glossines ou mouches tsé-tsé sont les principaux vecteurs de la Trypanosomose Humaine Africaine (Maladie du sommeil) et des Trypanosomoses Animales Africaines (Nagana). L’utilisation des pièges et écrans imprégnés d’insecticides ont toujours constitué une composante centrale dans la lutte contre ces vecteurs à travers plusieurs pays du continent Africain. Afin de rendre ces outils plus efficaces, des études ont été menées afin de trouver les meilleurs attractifs visuels et attractifs pour Glossina tachinoides et Glossina palpalis gambiensis, toutes deux du groupe Palpalis. Dans les provinces du Mouhoun et de la Sissili tout d’abord, nous avons évalué l’effet du mélange de 3-npropylphénol, de 1-octen-3-ol, de para-crésol et de l’acétone (POCA), de même que d’autres composés chimiques sur les captures de G. tachinoides et de G.p. gambiensis par des pièges biconiques. L’adjonction du POCA a entrainé une augmentation des captures de l’ordre de 2 fois pour les deux espèces (p<0.05). L’ajout de B-carryophyllène ensemble avec le POCA améliore le rendement induit par le POCA, même si l’augmentation dans ce cas n’est pas significative p. gambiensis aux odeurs d’hommes et de bovins a aussi été mesurée sur le terrain en utilisant soit des pièges biconiques, soit des écrans noirs. Les captures de G. tachinoides par le piège biconique ont été significativement améliorées (x 5 fois) par les odeurs du bovin mais non par celles de l’homme, pendant que les essais avec l’écran n’ont donné des résultats consistants. Les captures de G.p. gambiensis par le piège biconiques ont été aussi augmentées (> 2 fois) aussi bien par les odeurs humaines qu’animales. Le POCA seul ou l’odeur synthétique de bovin (acétone, 1-octen-3-ol, 4methylphenol et 3-n-propylphenol avec du dioxyde de carbone) a entrainé plus de capture de G. tachinoides que l’odeur naturelle du bovin. Pour G.p. gambiensis, le POCA a amélioré de manière consistante les captures du piège comme de l’écran. Les essais sur le terrain, d’autres composés chimiques collectés des odeurs de bovin avec un filtre n’ont montré aucune augmentation significative des captures par le piège biconique. A Folonzo cependant, des composés individuels tels que le benzaldehyde et le 3-ethylacetophenone, diffusés à dose 10 fois supérieures à la dose naturelle ont augmenté les captures de G.p. gambiensis par le piège biconique de 1.95 et de 2.16 fois respectivement. A l’opposé, le biphenyl et une série d’aldehydes aliphatiques (décanal, heptanal, nonanal, octanal et undecanal) ont entrainé une réduction des captures des deux espèces (parfois jusqu’à 50%) quand ils sont diffusés à dose naturelle, bien que ces baisses n’étaient pas significatives. Les pièges (tri-dimensionnels) ont été comparés aux écrans Noir-Bleu (bi-dimensionnels), pour tester leur habilité à induire l’atterrissage des glossines. Fabriqués avec du tissu phtalogène bleu et du tissu noir polyester/viscose, ils sont couverts de film adhésif qui retient les glossines qui se posent. Cela a montré que le piège biconique induit plus l’atterrissage des glossines que ne le fait l’écran. La comparaison de pièges monoconiques et biconiques couverts et non couverts avec du film adhésif a montré que les pièges couverts de film capturent plus de 5 fois de G. tachinoides et de G.p.gambiensis que les pièges non couverts de film, ce qui signifie que moins de 20% des glossines attirées par les pièges sont capturées effectivement. Ce faible pourcentage de glossines capturées suggèrent que de meilleurs pièges pourraient être développés en analysant de près le comportement des glossines et en identifiant des attractifs olfactifs qui agiraient à courte distance en interaction avec les pièges. Nos résultats laissent penser que les pièges et écrans imprégnés d’insecticides auxquels on ajoute des attractifs olfactifs pourraient le aider le PATTEC (Campagne Panafricaine d’Eradication des Tsé-tsé et des Trypanosomes) dans ses efforts actuels de surveillance et de lutte contre les glossines du groupe Palpalis en Afrique de l’Ouest. Les résultats obtenus sur G.p.gambiensis avec le POCA sont d’un intérêt tout particulier, étant donné qu’ils constituent une des rares fois que cette espèce a montré une réponse claire aux attractifs olfactifs. Le jury (de droite à gauche Philippe Solano, Patrick Guerin et Redgi De Deken) avec au milieu le nouveau doctorandus LA DIVERSITE GENETIQUE DU RIZ A MADAGASCAR Thèse soutenue par Tendro RADANIELINA le 3 décembre 2010 à l'institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement, AgroParisTech (France). Résumé : Mieux connaître les dynamiques de l’agrobiodiversité est indispensable pour détecter les évolutions défavorables et élaborer des stratégies de conservation, en particulier dans les agrosystèmes traditionnels, encore peu affectés par l’intensification agricole. Une étude de la dynamique de la diversité et de la gestion des variétés et semences de riz a été entreprise dans la région de Vakinankaratra. Celle-ci, située au centre des hauts plateaux de Madagascar, se caractérise par une grande diversité agroécologique, des systèmes de production et des systèmes de culture du riz liée, notamment, aux variations de l’altitude (750-1950m). L’étude s’est appuyée, d’une part, sur des enquêtes (collectives et individuelles) auprès de 1050 exploitations réparties dans 32 villages, d’autre part, sur la collecte systématique et la caractérisation des variétés de riz maintenues dans ces villages, au moyen de descripteurs agro-morphologiques et moléculaires. La région héberge non seulement les 3 groupes majeurs d’O. sativa (indica, japonica tropical et japonica tempéré) mais aussi un groupe atypique, non répertorié ailleurs dans le monde. Ces derniers sont des riz irrigués plus proches des indica que des japonica ; leur habitat préférentiel est l’intervalle d’altitude 12501750m. La distribution éco-géographique de la diversité est façonnée par, respectivement, l’altitude, les systèmes de production et la richesse des exploitations. Elle est organisée en 4 strates : intervalle d’altitude, village, exploitation et parcelle. A chaque strate, la différentiation génétique entre les sous-ensembles représente jusqu’à 70% de la diversité totale. Les variétés locales ont une structure multi-lignées ; la fréquence des lignées constituantes varie entre exploitations et entre villages. Leurs distributions régionales peuvent être assimilées à des métapopulations fragmentées. Les variétés locales de riz sont des biens communautaires quasi sacrées. Les variétés améliorées cohabitent avec elles sans constituer de véritables menaces. Il existe une grande disparité dans la fréquence d’utilisation des variétés. Dans chaque village, 1-2 « variétés majeures » sont utilisées par plus de 50% des agriculteurs et plusieurs « variétés mineures » par moins de 10% d’entre eux. Les échanges de variétés et de semences sont limités entre villages, plus intenses à l’intérieur de chaque village. Les semences ne se vendent pas mais s’échangent. Un système de valeurs culturelles incite à la sélection pour l’homogénéité. Le système de constitution des lots de semences conduit à une sélection involontaire d’adaptation GxE. Le système vernaculaire de nomination, assez sophistiqué, n’est plus opérationnel qu’à l’échelle village ; il en résulte une faible consistance des noms de variétés entre villages ; et le nombre de variétés n’est plus un bon indicateur de la diversité régionale. L’introduction récente de la riziculture pluviale a engendré une nouvelle dynamique qui bouscule les pratiques traditionnelles de gestion des variétés et des semences. Les signes d’érosion observés parmi les variétés locales, incitent à l’analyse de l’évolution récente (4-5 dernières décennies) de la diversité et à la mise en place d’un observatoire pour le suivi des évolutions à venir. La conservation in-situ de la diversité doit s’inscrire dans des actions intégrées de développement rural. La recherche peut y contribuer par la valorisation des variétés locales dans des schémas de sélection participative et par une conservation dynamique de ces ressources sous forme de populations à large base génétique. IDENTIFICATION OF VIRULENCE FACTORS OF THEILERIA PARVA Heshbhone Shelton Tindih ([email protected]) defended his PhD thesis on April 1st 2011 at the Faculty of Bioscience Engineering, Catholic University of Leuven (Belgium). Abstract Theilaria parva, a protozoan parasite which infects bovine lymphocytes is responsible for the fatal disease East Coast Fever in Africa. The parasite, in the sporozoite stage, is injected into the host by the tick vector and invades host lymphocytes, eventually resulting in a clonal cancer-like expansion of the infected lymphocytes with pathological consequences, which may include death. Vaccination strategies are based on an infection and treatment method, involving infection of cattle with a sporozoite stabilate immediately followed with oxytetracyclin treatment. This technique could be improved through selection of a sporozoites isolates which cause a mild reaction without diminishing the protective immune responses. Such isolates will be able to give some degree of protection by inducing the immune response while keeping the infectivity down. Field observations have suggested that different parasite isolates appear to have different levels of virulence, including different degrees of morbidity and mortality in the host. To confirm that virulence differences exist and to gain more insight into possible virulence factors, a comparative analysis of isolates suspected of high and low virulence is necessary, comparing infections with an identical number of sporozoites. The use of an in vitro quantitation technique is necessary for this kind of analysis. The knowledge of the mechanisms affecting virulence is important in the development of attenuated or sub-unit vaccines. In chapter two of this thesis, we evaluated the potential differences in virulence between two T. parva isolates by comparing the infections dynamics after initiating infections in vivo and in vitro, using equivalent numbers of infective sporozoites quantified using an in vitro titration method. The parameters that were measured included prepatent period, fever, survival (based on ECF index), parasitosis, piroplasm parasitaemia and hematological parameters.? The results indicated that with an equivalent dose of infective sporozoites, a T. parva Chitongo (TpC) infection resulted in a slightly later onset (1-2 days) and lower levels of parasitosis in the lymph node, while causing less and later mortality than a T. parva Muguga (TpM) infection. In addition, the pathological signs were less in the Chitongo-infected animals. In vitro comparison of sporozoite infectivity showed an even higher difference between the two isolates, with the kinetics of Chitongo transformation being almost twice as slow as for Muguga. These data confirmed that Chitongo is a less virulent parasite than Muguga, and that one of the causes of its reduced virulence may be an event that occurs during the early infection and transformation process. In chapter three, we compared the inflammatory status of animals infected with the two Theileria isolates by measuring cytokine and acute phase protein levels in serum. The results indicated significantly higher levels of two acute phase proteins, SAA and AGP in Muguga-infected calves. The levels of other parameters, like the expression of MMP-9 involved in cell migration and metastasis, and the anti-inflammatory cytokine IL10, did not show statistically significant differences. The higher acute phase response in animals infected with the Muguga parasite could be interpreted as a consequence of the higher parasite levels early after infection. Additional assays for inflammatory cytokines are needed to make more meaningful conclusions and identify other possible mechanisms that may contribute to the weaker virulence of Chitongo. In chapter four we demonstrated that the two Theileria isolates targeted different cell types. The study compared the susceptibility of different cell lines and purified lymphocyte populations for infection and transformation by TpC and TpM. While sporozoites from both isolates infected unfractionated peripheral blood mononuclear cells (PBMC), they differed in infection when mixed with purified subpopulations of lymphocytes. Our first observation suggested that a long term cultured cell line with the WC1+-?? T cell phenotype was readily infected with TpM sporozoites, but not with TpC sporozoites. To rule out that this cell line had lost its capacity to be infected by Chitongo through culture, the experiment was repeated with non-cultured WC1+-?? T cells, freshly purified from blood. The results were the same, so a systematic analysis was carried out to test the capacity of TpC and TpM sporozoites to adhere and infect different subpopulations of CD4+, CD8+ and WC1+-?? T cells. While TpM sporozoites attached to all three subsets of T lymphocytes, TpC sporozoites only bound the CD8+ T cell population. Flow cytometry analysis of established, transformed clones confirmed that TpM clones were derived from any of the T cell subpopulations, CD4, CD8 or WC1+-?? T, while TpC clones were exclusively of the CD8 phenotype. The two Theileria isolates infected and transformed CD8 T cells with the same kinetics, suggesting that it was exclusively the binding step to the host cell that was different between the two isolates, and not the capacity to transform the host cell. The data strongly suggest that the lower virulence of TpC is directly linked to the restricted set of T cells that the infective stage of the parasite can bind to, infect and transform. One important consequence of our observations is that the adherence process of the Chitongo isolate must be different from the Muguga isolate. However, the sequence of the p67 gene, which has always been described as the adhesion molecule that interacts and binds to the target cell, is 100% identical between TpC and TpM, suggesting the existence of at least one other adhesin. If a second binding ligand could be identified, then the possibility exists that the antisporozoite vaccine, which is based on one recombinant p67 fragment and has an efficacy that is too low for introduction in the field, could be thoroughly improved. Finally chapter five summarizes the data, identifies the potential mechanisms that lie at the basis of the observed difference in virulence and discusses the potential benefit of a low virulent strain in the perspective of vaccine development? Finally, arguments are presented for further research into the adherence mechanism that may lead to a better anti-sporozoite vaccine. FAITS DIVERS IMT / ITM NEWS ITEMS FOOD INSECURITY UNDERMINES YOUR FUTURE Food insecurity not only compromises your health and resilience. It brings along poor school attendance and educational attainment that thwart your future chances in life. Researchers from the Institute of Tropical Medicine confirmed this in two thousand Ethiopian teenagers. It appears self-evident that having not enough food not only affects your growth and health, but also your performance at school. Strangely enough, nobody ever investigated the actual effects of food scarcity on the educational career of children in a developing country. Scientists of the Institute of Tropical Medicine, together with colleagues from Jimma University (Ethiopia) and Brown University (USA), followed 2084 Ethiopian youngsters between 13 and 17 for two years. Ethiopia regularly is affected by food shortage, so the researchers could compare children with and without food insecurity. They measured absenteeism and noted the grade the children attained in the year after the hungry period. One in three food insecure children skipped school for one or more days, compared to one in five of their food secure peers. In other words: they stayed away 1.8 times more often. Not to play truant, but mostly to help their parents in obtaining food or money. Food insecure children also clearly showed a lower educational attainment. In the period under observation, one in four food insecure children finished primary school (grade 8), against one in three children without food problems. This kind of consequences of a food insecure period stays with you for years, or even for life. The researchers considered a teenager as ‘food insecure’ when in the last three months he or she had worried about having enough food, had to reduce food intake or go without eating (because of shortage of food or money), or had to beg for food. They fear the problem will get worse, because of mounting food prices. WHY DOES COMMUNITY HEALTH INSURANCE NOT WORK IN UGANDA? In many Western countries people are protected from the costs of illness via systems of prepayment and pooling of financial resources, either via taxes or social health insurance contributions or both. These risksharing arrangements protect people from costs an individual could hardly bear. The development of these systems has received important government support. In many low-income countries, however, no such financing arrangements exist, in spite of their potential benefits. The Ugandan policy-maker Robert Basaza investigated the reasons for this state of affairs. For this research he obtained a PhD degree at the Institute of Tropical Medicine and Ghent University. In Community Health Insurance (CHI), people in the informal sector accept to pay a well-defined contribution and to use the money collected to help members when they have become ill and need health care. In contrast with traditional insurance companies, the rationale of Community Health Insurance is notfor-profit. There is no return of profits to shareholders. Basaza studied CHI in Uganda, East Africa. About 15 years ago, not-for-profit hospitals run by confessional organizations launched the first schemes. But in spite of support from government and donors, only few people enrolled - even if people have to face high costs when ill and in need of health care. In Uganda, government hospitals in principle charge no money to their patients, but private not-for-profit hospitals, who constitute about a third of the Ugandan supply of health services, do ask patients to pay fees. Basaza’s research indicated that the main obstacle to enrollment in CHI is the height of the contributions. These often are situated between 5 to 10 dollars per capita per year, reaching amounts that approach a month’s pay in the case of large households. People also wonder why they should put aside such a huge sum for health services sometimes perceived to be of rather poor quality. And who does guarantee them that the people who administer the collected funds will not embezzle them? People are sometimes reluctant to join in because they are unfamiliar with the concept of CHI. The research showed that even staff from the Ministry of Health and many of the managers at district level have poor knowledge of CHI and are uncertain on what to advise their communities. Basaza argues that the Ugandan health authorities handle ambiguous policies. On the one hand they decided to abolish user fees in all government facilities, but on the other hand they stimulate people to purchase health insurance. Basaza calls upon the government to make clear policy choices: either the government should recognize the failure of its policy to get rid of user fees in the public sector and propose a generalized introduction of health insurance, or it should accept to dramatically increase the public funding of the health sector so that free health care at the point of use becomes again a reality, as was the case in 2001 when it was decide to abolish fees. One way or the other, the public should receive a clear message. MYCOBACTERIA COLLECTION OBTAINS ISO CERTIFICATE The mycobacteria collection of the Institute of Tropical Medicine has obtained the ISO9001 certificate with felicitations from the auditor. Mycobacteria with their characteristic waxy cell wall include pathogens that cause tuberculosis (in humans and cattle), leprosy and Buruli ulcers. Several species are notoriously difficult to culture. During years of research in the field and in the lab, ITM built a large collection of species and strains. It is accessible to other researchers and interested people, through the Belgian Co-ordinated Collections of Micro-organisms, BCCM (http://bccm.belspo.be/about/itm.php). FEMALE GENITAL MUTILATION On Tuesday June 14, 2011 ITM organized an evening seminar on female genital mutilation, 'FGM' or female 'circumcision'. Between 100 and 140 million girls and women worldwide have undergone FGM, and 3 million girls are at risk of undergoing the procedures every year. Female genital mutilation is very common in some parts of Africa, e.g. in Somalia, Guinea or Egypt more than 90% of women have had a genital mutilation. Most of the FGMs are done by elderly women, traditional midwives but there is evidence of an increase in the performance of FGM by medical personnel (77% in Egypt, Demographic and Health Survey, DHS 2008). Religion is not at all involved: Christian, Muslim, animist communities practice FGM. Female genital mutilation is torture and an inhumane procedure with lifelong consequences. It is an extremely serious violation of human rights. The practice reflects deep-rooted inequality between the sexes, and constitutes an extreme form of discrimination against women. UNEXPECTED SEX BETWEEN PARASITES ITM recently sent out a press release: What we anxiously fear in the influenza virus – a cross between two strains, resulting in a new variant we have no resistance against – has occurred in another pathogen, the Leishmania parasite. This was uncovered by researchers of the Institute of Tropical Medicine (ITM). The new hybrid species might not be more dangerous than their parents, but it’s too early to know. Kenyan scientist Samwel Odiwuor receives for his discovery a PhD at ITG and Antwerp University. DES NOUVELLES DE LA PART DES MEMBRES / NEWS FROM FELLOW MEMBERS Des nouvelles / Some news Dawit Tesfaye (MMSTAH 2009-2010) [[email protected]] informs us he has acquired the position of assistant professor at Hawassa University thanks to the ITM master’s degree. His new address is: Dawit Tesfaye Semu Hawassa University School of Veterinary Medicine P.O. box 5 Hawassa Ethiopia Hounga Richard Lokossou (CIPSAT 1992-1993) ([email protected]) nous annonce que depuis le 7 janvier il a quitté la Ferme de Kpinnou pour occuper le poste de Directeur de l'Elevage. Son adresse actuelle est : LOKOSSOU Hounga Richard 04 BP 960 COTONOU Rép. du Bénin Solange N'Siala Massilongo (MSSAT 2008-2009) [[email protected]] vient d’annoncer la naissance depuis le dimanche de pâques à 23H25 de sa fille Joêl Messi à l'hôpital universitaire d’Anvers. Elle avait 3,330kg et 50cm de taille. Thérèse Nana (MSSAT 2004-2005) ([email protected]) nous informe que dans le cadre du projet EFECAB (Epidémiologie et Fardeau Economique de la Cysticercose au Burkina Faso), elle a obtenu une bourse de doctorat d’une durée de 4 années de type « Sandwich » en collaboration avec l’Institut de Médecine Tropicale (IMT) d’Anvers. La bourse a pris effet depuis janvier 2011, sur le thème « Epidémiologie de Tænia Solium au Burkina Faso ». Le professeur Pierre Dorny sera son promoteur à l’IMT. NANA R. S. 06 BP 9776 Ouagadougou 06 BURKINA FASO Kebede Amenu (MSTAH 2005-2006) is currently in Germany for a PhD training funded by the German Academic Exchange Service (DAAD). His research topic is: "Water consumption by livestock and farmers: implications for health". His new address is: Institute of Animal Production in the Tropics and Subtropics Universität Hohenheim Garbenstrasse 17, D-70599 Stuttgart, Germany The above address will be valid until the end of 2012. Des nouvelles / Some news Zara Hachimou (MSTAH 2006-2007) ([email protected]) is happy to inform us that God blessed her family with a little angel named Chérifa on 27th December 2010. Jimmy Jolman Vargas Duarte (MSSAT 2002-2003) ([email protected]) a suivi un stage en Belgique du 11 février jusqu´au 11 Avril à Faulx-le-Tombes dans le CRO (Centre de Recherche Ovin) de l´Université de Namur. Marco Cisneros (MSTAH 1996-1997) was elected president of RIPROSAT ECUADOR in December; and he has the intention to organize some activities in Ecuador. He informs us also that his e-mail address changed to [email protected]. Moses Dhikusooka Tefula (MSTAH 2009-2010) has been awarded a PhD fellowship by DANIDA, the Danish Development Aid, to conduct research on Foot and Mouth Disease in the livestock-domestic interface areas around Uganda's Queen Elizabeth National park. He is now registered at Makerere University in Uganda and will conduct some study visits to Denmark and Kenya. He has defended his concept paper and is going to Denmark for three months from 1st May to have further training on molecular biology and VP-sequencing. Islam Mohammad (MSTAH 2007-2008) ([email protected]) is delighted that he got the opportunity to start a PhD training in Bonn University, Germany. His research topic is "Molecular genetic analysis of innate immunity in pigs". His present address is: Islam Mohammad (PhD student) Lab of Animal Genetics, Institute of Animal Science Endenicher Allee, 15 53315 Bonn Germany Ratiba Baazizi (MSSAT 2002-2003) a été promue inspecteur vétérinaire et elle s'occupe essentiellement de la santé animale mais elle voudrait se perfectionner d’avantage dans les systèmes d’information géographique (SIG). Les cours d’éducation à distance sur le SIG que notre département organise en collaboration avec Continuing Education at the University of Pretoria (CEatUP) pourraient éventuellement l’aider à réaliser son rêve. Marcel Boka (MSSAT 2008-2009) [[email protected]] nous informe que par la grâce de Dieu tous les anciens étudiants au Côte d’Ivoire vont bien, y compris leurs familles. Les activités reprennent progressivement mais assez timidement, parce que presque tous les services et bureaux ont été saccagés et pillés. Il est également grand temps que les hommes armés soient encasernés et désarmés au plutôt car la sécurité n'est pas encore au bon fixe. Marcel nous annonce également la naissance d’Emmanuel Vaast Boka, né à Libreville dans l'après-midi du mardi 24 mai. L’enfant pèse 3,6 kg (un peu moins que son père qui avait 4,2 kg à la naissance). Mukter Hossain (MSTAH 2009-2010) [[email protected]] is pleased to inform us that he got a Korean Government Scholarship for PhD training in Chonbuk National University, South Korea. The training will start on 1 September, 2011 and his research will concern “the Role of Toll-like receptor-3 in lethal encephalitis induced by the Japanese Encephalitis virus". Des nouvelles / Some news Abdou Razac Boukary ([email protected]) a été nommé au poste de conseiller technique du président de la république du Niger en agriculture et élevage. Cette promotion lui semble une belle opportunité pour apporter d’avantage sa modeste contribution au développement des secteurs de l’agriculture et de l’élevage qui composent le pilier de l’économie du Niger. Nous lui souhaitons beaucoup de succès dans cette nouvelle tâche. Jean-Baptiste Rayaisse ([email protected]) nous écrit du terrain et décrit sa chasse aux glossines dans le cadre d'un projet de lutte contre les vecteurs dans la mangrove en Guinée. En Guinée il effectue des enquêtes préliminaires afin d'avoir une idée sur les espèces présentes et leur distribution. Cela n'a l'air de rien, mais pour un sahélien comme lui, ce n'est pas évident de travailler sur des bras de mer et en barque ! Dieu merci cela s'est bien passé et entretemps on lui a appris comment pêcher le poisson. Néanmoins Jean-Baptiste est bien content de retrouver la terre ferme. Il nous souhaite des bonnes vacances à nous tous. Charles Dayo ([email protected]) a terminé son travail de thèse à l'INRA à Paris et il travaille actuellement au CIRDES au Burkina Faso dont voici son adresse: Dr Guiguigbaza-Kossigan DAYO Chercheur au Centre International de Recherche-Développement sur l'Elevage en zone Subhumide (CIRDES) 01 BP 454 Bobo-Dioulasso 01 BURKINA FASO Emmanuel Assana ([email protected]) a été nommé Vice-recteur en charge des Affaires Académiques de l’Université Catholique de Buea, Cameroun. Il voudrait dédier cette nomination à ce haut poste universitaire à André Zoli, Stanny Geerts et Pierre Dorny qui ont guidé ses pas depuis 2000 dans la recherche scientifique sur la cysticercose jusqu’à l’aboutissement de la thèse de doctorat en 2010. Il attribue cette reconnaissance académique si rapide pour une grande partie à son acharnement pour le travail scientifique, le lien qu’il a pu établir entre l’Université Catholique de Buea, le Wellcome Trust et GALVmed à travers deux nouveaux projets et surtout au support indéfectible de Marshall Lightowlers de l’Université de Melbourne. Bien qu’il est certainement le plus jeune recteur en âge et en expérience des Universités Camerounaises, il a l’intention de marquer l’histoire de l’enseignement supérieur au Cameroun comme il l’a fait en recherche. Cependant il nous promet que cette tâche administrative importante n’altérera en aucun cas son ardeur de travail pour la recherche scientifique. THE FIREBRIGADE / LES SAPEURS POMPIERS THE FIREBRIGADE / LES SAPEURS POMPIERS 32