Lettre 24 – Juillet 2011 Newsletter 24 – July 2011

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Lettre 24 – Juillet 2011 Newsletter 24 – July 2011
Réseau International / International Network
de Diplômés en Santé Animale Tropicale /
of Tropical Animal Health Graduates
Département Vétérinaire de l’Institut de Médecine Tropicale /
Veterinary Department of the Institute of Tropical Medicine
Nationalestraat 155, B-2.000 Antwerpen, België
Tel. : 32/3/247.62.66 - Fax. : 32/3/247.62.68 - E-mail : [email protected]
Lettre 24 – Juillet 2011
Newsletter 24 – July 2011
Polly, the ferocious cat of Danielle Debois
Table of contents
PREFACE ....................................................................................................................................................................... 4
FOREWORD .................................................................................................................................................................. 5
LA PESTE BOVINE DECLAREE RAYEE DE LA TERRE ! .......................................................................... 6
ARTICLES ET CONTRIBUTIONS DES MEMBRES / PAPERS AND CONTRIBUTIONS OF
MEMBERS ..................................................................................................................................................................... 7
Variability of the IFN-β Promoter Repressing Activity of NSs Proteins Derived from Field Isolates of Rift
Valley Fever Virus ........................................................................................................................................ 7
Use of pharmaceuticals in the poultry sector of Togo................................................................................... 7
Etat des lieux de l’utilisation des produits pharmaceutiques dans la filière avicole au Togo ....................... 8
Mon expérience des associations d’entraide socio-économique ................................................................. 12
Unexpected Rift Valley Fever outbreak in northern Mauritania affects camels, small ruminants and
humans......................................................................................................................................................... 15
DOCUMENTATION .................................................................................................................................................. 16
Helmintoses dos ruminantes domésticos ..................................................................................................... 16
Influenza Aviaire Hautement Pathogène à H5N1 (Grippe Aviaire): Bilan en Afrique de 2006 au 31
Décembre 2007............................................................................................................................................ 16
Campylobacter– How does it get in the chicken? ....................................................................................... 16
Dr. No Money: The Broken Science Funding System ................................................................................ 18
CONGRESSES ............................................................................................................................................................. 20
The 23rd WAAP International Conference .................................................................................................. 20
Global Conference on Rabies Control......................................................................................................... 20
World Veterinary Congress 2011 ................................................................................................................ 20
XVII World Veterinary Poultry Association Congress ............................................................................... 20
THESES ......................................................................................................................................................................... 21
Development of tools to control Palpalis group tsetse in West Africa........................................................ 21
La diversité génétique du riz à Madagascar ................................................................................................ 23
Identification of virulence factors of Theileria parva .................................................................................. 24
FAITS DIVERS IMT / ITM NEWS ITEMS......................................................................................................... 26
Food insecurity undermines your future...................................................................................................... 26
Why does community health insurance not work in Uganda? .................................................................... 26
Mycobacteria collection obtains ISO certificate.......................................................................................... 27
Female genital mutilation ............................................................................................................................ 27
Unexpected sex between parasites .............................................................................................................. 27
DES NOUVELLES DE LA PART DES MEMBRES / NEWS FROM FELLOW MEMBERS .............. 28
THE FIREBRIGADE / LES SAPEURS POMPIERS ....................................................................................... 31
THE FIREBRIGADE / LES SAPEURS POMPIERS ....................................................................................... 32
Photo sur la première page : Les membres du département font une randonnée en vélo
Photo on the front-page: staff members on a cycling tour
PREFACE
Chers amis,
Au moment, où je vous écris la Belgique est sans gouvernement depuis plus d’un an. Il s’agît d’un record
mondial que personne ne nous envie! Récemment un formateur socialiste et francophone (Di Rupo) a
formulé un plan qui est actuellement examiné par 8 parties politiques belges (sans la NVA) afin de préparer
des négociations (espérons constructives !) entre ces parties politiques. Cependant, les différends ne se
situent pas sur une mésentente innée entre francophones et flamands (comme croient beaucoup d’étrangers)
mais plutôt sur une vision politique qui diffère de plus en plus entre les deux communautés. Dans le nord (La
Flandre) une partie de droit (NVA) a gagné les dernières élections tandis que dans le sud (La Wallonie) la
partie socialiste a pu remporter une éclatante victoire. Depuis la politique Belge est gérée par des parties
politiques pour lesquelles il est plus important de faire plaisir à ses électeurs que de s’intéresser à l’intérêt
général. Dans chaque communauté des solutions contradictoires sont avancées pour contrecarrer la crise
économique. Espérons que les deux tendances arriveront à conclure un compromis qui conciliera
simultanément une solidarité sincère avec une politique de rétablissement réaliste.
Où en est avec la restructuration au niveau de l’IMT ? Dans la précédente lettre je vous avais déjà informé
que contre le gré de la majeure partie du staff la direction a opté pour un passage vers trois départements
structurés de manière disciplinaire. Les nouveaux départements sont : « Sciences biomédicales », « Santé
publique » et « Sciences Cliniques » où respectivement le pathogène, la population et le patient sont visés.
L’ancien « Département Santé Animale » devra essayer de garder sa visibilité en formant une structure
interdépartementale « un centre international sur la santé animale tropicale ».
En ce moment la majorité des anciens du département vétérinaire on trouvé refuge dans le nouveau
département « Sciences biomédicales », où les pathogènes animales forment un sujet de recherche apprécié,
contrairement au département « Santé Publique » qui hésite encore à intégrer un volet santé animale dans ses
activités (sauf s’il s’agît de zoonoses). En s’opposant à cette collaboration le département « Sant Publique »
s’oppose au « One Health » paradigme et oublie que les gens, pour lesquels ce département œuvre, sont très
souvent des éleveurs qui accueilleraient une telle intégration avec enthousiasme. Rappelons-nous du
proverbe exprimé par les chefs de village au Soudan du Sud : « Si le bétail meurt, tout le village meurt ».
Il est très étonnant que, malgré que la réforme actuelle a été annoncée comme une tentative de promouvoir la
collaboration entre les départements, la direction hésite à s’opposer à la prise de position du département
« Santé Publique » et n’ose pas prendre partie dans ce différend. Cependant, au cas où, à part le contrôle des
zoonoses, le contrôle des autres maladies animales ne trouve pas sa place au sein du département « Santé
Publique » une importante activité de l’ancien département vétérinaire risque de disparaître. Ceci aura
certainement une répercussion néfaste sur les formations organisées par l’IMT, spécialement dans l’option
« Contrôle des Maladies Animales Tropicales » du « MSc en Santé Animales Tropicales ». En effet, les
jeunes enseignants, qui devront enseigner dans cette option risquent de ne plus pouvoir se former une
expérience de terrain moyennant une collaboration dans des projets de lutte contre des maladies animales.
Ceci posera dans le futur une énorme contrainte sur la qualité des formations organisées par les vétérinaires
et démontre que la restructuration visée actuellement à l’IMT met trop l’accent sur la recherche et n’attache
que peu d’importance à l’enseignement ou la prestation de services.
Cependant le succès, que vous, nos anciens étudiants, étalez dans vos carrières, nous enchante énormément
et prouve que nous sommes sur le bon chemin avec notre enseignement. Ce succès nous donne confiance et
nous permettra de vaincre malgré les oppositions éventuelles.
Redgi De Deken
FOREWORD
Dear friends,
At the time or writing Belgium has now been without a government for over a year, this is a world record no
one envies us for. Recently, a socialist and French speaking ’Royal mediator’ (Di Rupo) has formulated a
plan which is being examined by eight Belgian political parties (without the NVA) in order to prepare for
negotiations (hopefully constructive!) between these parties. Contrary to what is often believed by
foreigners, the differences are not caused by innate misunderstandings between the Flemish and French
speaking communities but rather by their political visions which are growing more and more apart. In the
north (Flanders), a right wing party (NVA) won the last elections whereas in the south (Wallonia) the
socialist party achieved a stunning victory. Belgian politics has always been geared at pleasing the voters
rather than serving the general interest. Each community pushes forward contradictory solutions to combat
the economic crisis. Let us hope that these two approaches will come to a compromise that can unite with a
sincerely felt solidarity with a realistic policy of recovery.
What is the current situation of the ITM’s reorganisation? In the previous letter I informed you that, in spite
of the majority of the staff’s wishes, the management opted for a transition into three disciplinary structured
departments. These are: « Biomedical sciences », « Public health » and « Clinical sciences » where
respectively the pathogenic, the population and the patient are envisaged. The old « Department of Animal
Health » will have to try to keep up its visibility by establishing an interdepartmental structure « an
international center on tropical animal health ».
At the moment, the majority of the veterans of the veterinary department have found refuge in the new
« Biomedical Sciences » department, where Animal Pathogenics is an appreciated research topic, as
opposed to the « Public Health » department which is still hesitating over integrating animal health into part
of its activities (unless it concerns zoonoses). Opposing this collaboration, the « Public Health » department
is against the « One Health » paradigm and forgets that those for whom this department was set up, very
often are livestock farmers who are very enthusiastic about this integration. Remember the proverb used by
the village chiefs in South Sudan: « If the cattle die, the whole village dies ».
Surprisingly, in spite of the recent reforms announced as an attempt to promote collaboration between the
departments, the management is reluctant to oppose the « Public Health » department’s stand and doesn’t
dare to take sides in this dispute. If, apart from the control of zoonoses, the control of other animal diseases
doesn’t find a place in the heart of the « Public Health » department, an important activity of the established
veterinary department may well disappear. This would definitely have a negative effect on the courses
organized by the ITM, especially the « Control of Tropical Animal Diseases » option, in the « Master in
Tropical Animal Health » course. Our young teachers who will have to teach this option are at risk of not
being able to obtain field experience through collaborating in projects battling animal diseases anymore. In
the future, this will create an enormous constraint on the quality of the courses organized by the vets and
shows that the envisaged reorganization emphasises research too much and doesn’t pay much attention to
education or rendering of services.
Nevertheless, the success that you, our old students, display in your careers, makes us very happy and shows
that we’re on the right track educationally. This success gives us confidence and will allow us to prevail in
spite of possible opposition.
Redgi De Deken
LA PESTE BOVINE DECLAREE RAYEE DE LA TERRE !
Le 28 juin dernier, la communauté internationale déclarait la peste bovine rayée de la surface de la terre.
C’est la première maladie animale que l’homme a réussi à faire disparaitre - et la seconde maladie, après
l’éradication de la variole il y a 30 ans.
La déclaration officielle a eu lieu lors de la 37ème session de l’Organisation des Nations Unies pour
l’alimentation et l’agriculture (FAO), ensemble avec l’Organisation mondiale de santé animale (OIE). Après
des décennies de famines, les éleveurs africains n’ont donc plus à craindre cette maladie aujourd’hui.
Pendant des siècles, le monde a combattu la peste bovine. Elle était une menace pour la santé animale, la
subsistance des familles d’éleveurs et le développement économique de nombreux pays. La maladie
mortelle, qui venait de l’Asie, est entrée en Europe au cours du 13ième siècle. En Europe elle a pu être
éradiquée en 1867 essentiellement par l’utilisation de mesures de police sanitaire (abattage d’animaux
malades, destruction des cadavres et interdiction de transport d’animaux). En 1887 la maladie a été introduite
sur le continent africain. Malgré le développement de vaccins thermostables il a fallu encore plus de 100 ans
avant que le virus a pu être éliminé grâce à une campagne mondiale qui a réuni et coordonné les efforts des
organisations et autorités au niveau local, national, régional et international.
Plusieurs anciens participants des formations organisées par le département vétérinaire de l’IMT ont
contribué à ce succès en contribuant à la collecte, traitement ou l'analyse des données épidémiologiques afin
d’obtenir pour leur pays le statut indemne de peste bovine (parmi eux Joseph Savadogo, Louis Ketremindie,
Issa Garba, Somia Taha, Evelyne Houndje, Columba Vakuru, Ars Secka, Zara Hachimou et François
Tolenga). D’autres anciens, collaborateurs de l’ONG « Vétérinaires Sans Frontières » au Sud Soudan et de
l’ONG « Terra Nuova » en Somalie, ont formés des auxiliaires et planifiés les vaccinations dans ces régions
peu accessibles et dangereuses. Certains on contribué comme membre du staff de l’Union Africaine ou
comme conseiller régional du PACE pour l’Afrique Orientale. RIPROSAT les félicite tous et toutes et est
fière de pouvoir les compter parmi ces membres.
1896 : La peste bovine fait son entrée en Afrique du Sud
ARTICLES ET CONTRIBUTIONS DES MEMBRES / PAPERS
AND CONTRIBUTIONS OF MEMBERS
VARIABILITY OF THE IFN-Β PROMOTER REPRESSING ACTIVITY OF NSS
PROTEINS DERIVED FROM FIELD ISOLATES OF RIFT VALLEY FEVER
VIRUS
M.M. Lo, M. Spiegel, G. Hunsmann, M. Weidmann, F. Hufert, Y. Thiongane & A.A. Sall
Cet article intéressant de notre collègue Lo est apparu dans « Sustainable improvement of animal
production and health 2010 » pp. 313-321, édité par Odongo, N. E., Garcia, M., Viljoen, G. J., FAO/IAEA
International Symposium on Sustainable Improvement of Animal Production and Health, Vienna, Austria, 811 June 2009. ISBN978-92-5-106697-3.
Abstract
Variability of viral and host genetic factors may be involved in the pathogenesis of Rift Valley fever virus
(RVFV) infections and may explain the wide range of clinical outcomes in susceptible vertebrate hosts. The
differences in virulence among RVFV isolates may be due to the interference with either the innate and/or
adaptive immunity.
In this work, the interferon-β antagonistic function of NSs of RVFV isolates from different sources (animals,
humans, and insects) was assessed after cloning and sequencing the non-structural S segment gene (NSs).
The NSs clones were monitored for their immune modulatory effects by analysing their ability to suppress
the activation of the IFN-b promoter using a reporter assay system. Additionally, expression of NSs in Vero
E6 cells was monitored by immunofluorescence staining. Two RVFV NSs proteins (derived from isolates R7
and R18) failed to inhibit IFN-β promoter activation whereas the remaining 24 showed efficient suppression
of IFN-β promoter activity. Additionally R7-NSs and R18-Nss were unable to form nuclear filaments which
are a typical feature of wild-type RVFV-NSs. Sequencing of R18-NSs revealed a large internal in-frame
deletion identical to the mutation described for the naturally occurring RVFV mutant clone 13, which leads
to a non-functional NSs-protein. Indeed, R18 was later identified as a RVFV clone 13 isolate. In contrast,
R7-NSs contains a point mutation in the NSs gene, which results in the replacement of a leucine by proline.
Interestingly, this unique point mutation has effects comparable to the large in-frame deletion of clone 13
NSs.
Key words: interferon-β, Rift Valley fever virus, NSs protein.
USE OF PHARMACEUTICALS IN THE POULTRY SECTOR OF TOGO
Thanks to a financial aid of the Belgian Development Cooperation our RIPROSAT-network is able to fund
small surveys organized by members of the network. Among these surveys one studied the use of veterinary
drugs in the poultry sector of Togo. The study was carried out in the coastal region of Togo and was
supervised by Kokou Tona, professor at the Ecole Supérieure Agronomique of the Lome University. The
study shows that awareness campaigns in the South are even more essential in order to protect public health
than in the North.
Grâce à une aide financière de la Direction Générale de la Coopération au Développement Belge notre
réseau RIPROSAT peut financer des petites enquêtes organisées par des membres du réseau. Parmi ces
enquête il y en a une qui étudié l'utilisation des produits pharmaceutiques dans le secteur avicole du Togo.
L'étude a été effectuée dans la région côtière du Togo sous la direction de Kokou TONA, professeur à l'Ecole
Supérieure Agronomique de l'Université de Lomé. L'étude prouve que les campagnes de sensibilisation dans
les sud sont bien plus essentielles afin de protéger la santé publique que dans le nord. Sur demande l’étude
complète peut vous être transmise. Ci-dessous vous trouvez quelques extraits.
ETAT DES LIEUX DE L’UTILISATION DES PRODUITS PHARMACEUTIQUES
DANS LA FILIERE AVICOLE AU TOGO
Par Tona Kokou
Les objectifs de cette étude sont de fournir et de diffuser des informations sur les produits pharmaceutiques
administrés aux poules pondeuses au Togo et les risques éventuels que ces différents produits présentent
pour la santé publique. Ce faisant, les éleveurs seraient plus conscients pour fournir les produits de bonne
qualité aux consommateurs.
La méthodologie adoptée pour cette étude s’articule autour de deux points principaux :
-
la recherche et l’analyse documentaire ;
-
des entretiens avec les acteurs de la filière et les personnes ressources (50 exploitants avicoles ont été
interviewés).
RESULTATS :
1. Niveau de formation et d’encadrement
L’enquête révèle que 73,8% des fermes avicoles possèdent un personnel formé sur l’état. Par contre, 26,19%
des exploitations disposent de personnel formé dans 3 centres de formation (OIC, CAFAP et CREAT). Ces
centres ont arrêté la formation depuis 2000. Nous constatons en outre que seul 4,76% des fermes ont un
vétérinaire-conseil au moment de l’enquête contre 83,33% de fermes qui n’en ont jamais eu et 11,9% qui ont
été une fois encadré par un vétérinaire. Dans le cadre de l’utilisation des médicaments vétérinaires, 95,24%
possèdent de programmes de prophylaxie contre 4,73% qui n’en possèdent pas. Parmi ceux qui en possèdent,
78,57% disposent seulement de prophylaxie médicale tandis que 16,7% possèdent à la fois de prophylaxie
médicale et de prophylaxie d’hygiène. Cette situation influence l’utilisation des médicaments.
2. Les pratiques préventives et curatives
2.1. L’utilisation des anthelminthiques
Au Togo, 2 groupes d’anthelminthique sont utilisés. Il s’agit des sels de pipérazine (citrate, hydrate et
chlorydrate) et de chlorhydrate de lévamisole. Le premier est utilisé à 34,17% contre 65,83% pour le second.
La même tendance est constatée si on tient compte des 3 phases d’élevage où le lévamisole est toujours plus
utilisé que la pipérazine.
2.2. L’utilisation des anti-coccidiens
En matière de lutte contre la coccidiose, deux groupes thérapeutiques se dégagent. Ce sont les dérivés de la
pyridine (amprolium)
et les sulfamides (la sulfaméthoxypyridiazine, la sulfaquinoxoline, la
sulfadiméthoxine et la sulfadimidine) souvent potentialisés avec les dérivés de la pyrimidine (la
pyriméthamine et la triméthoprime). L’amprolium est utilisé par 34,53% d’éleveurs et les sulfamides par
65,46% d’éleveurs. En fonction de l’âge des volailles, durant les 2 premières phases tous les éleveurs
utilisent d’anti-coccidiens alors que pendant la ponte certains (19%) ne l’utilisent pas.
2.3. L’utilisation des anti-infectieux
Huit groupes d’anti-infectieux sont utilisés dont 3, à savoir les tétracyclines les sulfamides et les dérivés de la
furane, sont utilisés par près de 65% d’éleveurs. Les 5 autres (les aminosides, les antibiotiques
polypeptidiques, les quinolones, les macrolides et les dérivés de la pyrimidine) sont utilisés par 35%
d’éleveurs.
Quelle que soit la phase de développement, les tétracyclines, les sulfamides et les dérivés de la furane
demeurent les plus utilisés à travers le pays. Il est à noter en outre que même pendant la production les antiinfectieux sont utilisée par tous les éleveurs.
Degré d’utilisation des anti-infectieux en fonction de l’âge des poules
Groupe des anti-infectieux
Pourcentage d’utilisation
Démarrage
Croissance
Production
61,7
54
55,3
Sulfamides
21
16
13,2
Dérivés du Furanne
7,8
15,2
14
2
4
5
Aminosides
2,3
2,3
2
Quinolones
1,2
5,5
8
Macrolides
1
0,5
0,5
Dérivés de la Pyrimidine
3
2,5
2
Tétracyclines
Antibiotiques polypeptidiques
3. Les fréquences d’utilisation des médicaments et le délai d’attente
La fréquence d’utilisation des anthelminthiques, des anticoccidiens et des anti-infectieux est d’environ
chaque 4 semaines par les éleveurs. Ces produits sont exclusivement administrés dans l’eau de boisson pour
les animaux. La chimioprévention par le truchement de l’aliment n’est pratiquée nulle part dans le pays
L’utilisation de ces médicaments se révèle excessive puisque déjà à chaque 2 semaines près de 60% d’entre
eux font la cure d’anti-coccidien et d’anti-infectieux. La pratique de l’automédication à outrance et la peur
quotidienne de voir les animaux malades ou mourir explique cette fréquence d’utilisation des médicaments.
Fréquence d’utilisation des médicaments
Pourcentage d’éleveurs
Intervalle de temps (semaine)
Entre 2 cures
Anthelminthique
Anticoccidiens
Anti-infectieux
1
-
-
11,90
2
-
54,76
45,24
3
-
11,90
2,40
4
57,15
25,94
33,72
5
-
-
-
6
20,10
-
-
7
-
-
-
8
13,20
7,40
7,14
Plus de 8 semaines
9,55
-
-
En outre l’enquête montre qu’aucun aviculteur ne respecte le délai d’attente malgré que cela soit bien
mentionné sur les emballages des produits. Pourtant, 60% d’entre eux en savent l’importance mais ne
l’appliquent pas pour des raisons économiques.
La prise en compte de la fréquence d’utilisation (2 semaines) pour 2 produits utilisés de suite (Anticox et
Alfaceryl) et les délais d’attente nous amène à déduire que les aviculteurs ne mettrons sur le marché que la
production de 4 jours au maximum par mois si les délais d’attente devraient être respectés. Ces pratiques
engendrent sans doute des conséquences pour le producteur, le consommateur et d’une façon générale pour
la santé publique
Délai d’attente des produits courants
Nom commercial
Propriétés
Fabricant/distributeur
Délai d’attente (j)
Piperin
Anthelmintique
Interchemie
2
Polystrongle
Anthelmintique
Merial
5
Anticox
Anti-coccidien
Laprovet
12
Amprocox
Anti-coccidien
Interchemie
14
Amprolium
Anti-coccidien
Interchemie
10
Alfaceryl
Anti-infectieux
Alfasan
10
Alfatrim
Anti-infectieux
Alfasan
5
3. Les conséquences de ces pratiques
Environ 95% d’éleveurs jugent l’assistance vétérinaire inutile et préfèrent se livrer à l’automédication. Leur
préoccupation est de minimiser au maximum les taux de mortalité et de morbidité et d’augmenter la
production des œufs. D’où l’usage excessif, hasardeux et incontrôlé des produits vétérinaires. L’achat des
médicaments est devenu prioritaire au point que la qualité des aliments et la pratique des mesures de
biosécurité passent en second plan. Cette obsession à utiliser à outrance et à n’importe quel prix les produits
pharmaceutiques vétérinaires affecte la comptabilité du producteur et surtout favoriserait la sélection des
germes résistants et la présence de résidus dans les œufs.
3.1. La sélection des souches résistantes
La rentabilisation des industries avicoles nécessite l’usage des produits pharmaceutiques. Toutefois, toute
administration abusive et sans un diagnostic précis et une prescription appropriée conduirait à la création des
souches résistantes de bactéries et de coccidies.
3.2 La présence de résidu dans les œufs
Les produits pharmaceutiques vétérinaires, les pesticides et les antitoxines une fois ingérés par les volailles
subissent une série de réaction de biotransformation pour être éliminés par les voies rénales, digestives et
autres. Au cours de cette biotransformation, la concentration tissulaire de ces produits est positivement
corrélée à celle du sang. Ainsi, une fois que cette concentration sanguine chute suite au processus de
métabolisme et d’élimination, celle des tissus en particulier les muscles et les œufs aussi chute suite à un
reversement du contenu (résidu) tissulaire dans la grande circulation sanguine. Cependant, les résidus dans
les follicules vitellins s’opposent à ce mouvement et y restent donc séquestrés jusqu’à l’ovulation. C’est ainsi
que tous les produits chimiques administrés aux poules pondeuses laissent des résidus dans les œufs. Des
études ont montré que les antibiotiques tels que l’ampicilline et l’oxytétracycline administrés à des doses
thérapeutiques laissent des résidus dans les follicules vitellines de tout âge. Les sulfonamides et les
tétracyclines laissent également souvent des résidus dans les muscles et œufs. Les anticoccidiens, produisent
de grande quantité de résidus compte tenu de leur large utilisation et de leurs propriétés métaboliques et
pharmacocinétiques. Quant aux anthelminthiques, malgré qu’aucun test n’ait arrivé à détecter leur résidu
dans les œufs, ils sont classés parmi les substances à rechercher systématiquement lors des contrôles de
qualité des œufs.
CONCLUSION
Le système de production des œufs au Togo, est dominé par l’automédication. Les éleveurs ne sont ni
encadrés ni contrôlés et sont en majorité formés sur l’état. Ceci se rejaillit sur toute la filière avec pour
conséquence la production des œufs de mauvaise qualité. La production des œufs de qualité nécessiterait
donc la réglementation de l’utilisation des produits pharmaceutiques vétérinaires, le contrôle de la qualité des
œufs et surtout la mise en place de stratégies de diminution de risques.
MON EXPERIENCE
ECONOMIQUE
DES
ASSOCIATIONS
D’ENTRAIDE
SOCIO-
Par Djenabou DIALLO ([email protected])
Djenabou DIALLO a suivi le CIPSAT en 1999 et a obtenu le diplôme MSc à l’IMT en 2002. Ce membre de
notre réseau vit actuellement aux Etats-Unis, mais elle n’a pas oublié son pays et ville natale comme le
montre cet article sur les associations d’entraide socio-économique.
Généralement les communautés Guinéennes où qu’elles se trouvent s’organisent pour s’entraider
mutuellement et pour maintenir les liens de solidarité avec leurs villages d’origine.
L’objectif principal de cet article est d’essayer de parler des différentes formes d’associations en Guinée
(pays situe en Afrique de l’ouest), en général et particulièrement au Foutah (Région montagneuse de la
Guinée ou vivent les Peuls). Les informations contenues dans cet article sont tirées généralement
d’expériences personnelles en tant que membre active de plusieurs formes d’associations. Nous avons aussi
recueilli d’autre renseignements sur les associations d’une part a l’occasion de cérémonies de mariage, de
baptême, ou simplement lors d’une quelconque fête de Guinéens tant en Guinée qu’à l’étranger; mais aussi à
travers une brève revue de la littérature concernant les associations.
Premièrement, au Foutah il existe d’associations villageoises ou paysannes qui consistent en un mouvement
coopératif comportant différentes initiatives d’organisation d’entraide social et de solidarité fonctionnant de
façon inné sur la base de la cohésion sociale. Les membres de ces associations se donnent mutuellement
soutien et assistance lors d’événements sociaux, et les travaux pénibles sont exécutes collectivement. Parmi
ces associations nous avons:
Dans le cadre de l’agriculture, le kile comme l’affirme Belle-Isle & Conde, 1994 (cité par D, Diallo 2002)
(3), consiste à séjourner tour à tour dans les champs des membres [de la communauté villageoise] pour aider
au labour. Effectivement comme nous l’avons observé dans les villages du Foutah, où l’entraide et la
solidarité s’exprime à travers:
a) les travaux champêtres que la communauté villageoise exécute au bénéfice d’un de ses membres;
b) associations d’entraide pratiquée surtout chez les hommes quand ils se regroupent pour cultiver dans les
champs d’une belle-mère ou sur la parcelle d’un des leurs. Le fait remarquable est que dans ces deux
différents types d’entraide sociale les bénéficiaires de l’aide offrent en retour aux collectifs des aidants après
toute une journée de travail un grand festin (repas de toutes sortes) qui se termine par des bénédictions dites
en général par le plus âgé des membres présents. Néanmoins, ces structures traditionnelles d’entraide se
distinguent par leur caractère informel, et leur existence est liée à la saison (généralement en saison des
pluies) et épisodique à travers les interventions ponctuelles qu’elles mènent au bénéfice de tout membre de la
communauté villageoise.
Dans le cadre de l’élevage, on a le tuppal/touppal ou fête pastorale. D’après, B. N Diallo (2002), (2) le
touppal ou la cure de sel, est une occasion d’admirer et de faire admirer son troupeau. En addition, M K
Diallo (4) stipule que l’une des traditions des peuls éleveurs est la rencontre annuelle du touppal ou l’on
amène tous les troupeaux rassemblés à l’abreuvoir ou chaque animal est désigné par son nom propre et où
chacun d’eux est évalué à sa juste valeur. A propos des dates, cet autre auteur anonyme (1) affirme
contrairement que le touppal a lieu non pas de façon annuelle mais à différentes époques de l’année [qui
sont] : le mi saison sèche, ainsi qu’en début d’hivernage dans tous les villages du Foutah. Néanmoins, ces
autres remarques de cet anonyme vont dans le même sens que celles des auteurs cite plus haut, à savoir que
le touppal se passe autour d’un trou spécialement aménagé pour la circonstance. On y mélange dans le trou
eau, terre légère, sel, lait de vache, matières végétales que l’on administre aux bœufs. Selon toujours cet
anonyme, sur l’importance de l’évènement un éleveur affirme : « Il n’y a aucun effet nocif sur la santé des
animaux, il leur procure d’ailleurs une force physique et sanitaire sans égale. Ils sont remarquables rien que
par leur forme. » . Et l’anonyme continue en disant que, «face à la disparition de nombres de pratiques
traditionnelles chez les peulhs, le touppal reste un des derniers moyens d’expressions de la valeur culturelle
d’une communauté en profonde mutation». Ces différentes affirmations sur le touppal confirment d’une
manière ou d’une autre nos observations sur le terrain au Foutah. Effectivement le touppal est une cérémonie
au cours de laquelle tous les propriétaires de bétail y compris les groupements d’éleveurs habitant le même
village et quelques fois des villages environnants se réunissent non seulement pour se retrouver afin de se
réjouir d’être ensemble pour un grand festin ou dominent les produits laitiers à base de lait de vache préparé
par les femmes peules, de faire admirer l’état de santé de son troupeau et du nombre de tête bétail que l’on
possède, mais aussi et surtout pour préparer une mixture à base d'argile, d'eau, de sel et de multiples autres
décoctions et infusions que l’on donne à l'ensemble du troupeau dans un but thérapeutiques. Selon les
éleveurs interroge cette thérapie permet aux bovins d’avoir une bonne santé (entre autre éliminer les
parasites), mais aussi de donner une viande d’excellente qualité. A notre avis ces éleveurs pratiquent cette
cérémonie parce que leur accès aux intrants vétérinaires est limites. En addition, selon de témoignages
recueillis auprès de villageois ayant migres tant dans les grandes villes en Guinée qu’à l’étranger, il semble
que de nos jours cette pratique se soit beaucoup relâchée. Selon notre compréhension ceci est dû au fait que
de plus en plus de villageois migrent dans les grandes villes pour faire de petit boulots tels que: cireur de
chausseur, vendeur de petites marchandises (cigarettes, allumettes, colas, chewing-gums, bougies, piles,
bonbons, and etc..) de bureau en bureau et abandonnent le métier d’éleveurs de bœufs qui est une tradition
colles aux peuls depuis des temps immémoriaux. Le bon côté est que ces petits banna banna (vendeurs de
petites marchandises provenant des villages généralement du Foutah) comme on les nomme, à force de
volonté et de persévérance deviennent de plus en plus de grands commerçants du pays; donc actuellement
liés a l’économie du pays. L’un des grands problèmes qu’ils ont est qu’ils n’ont pas été à l’école, mais les
plus malins parmi eux épousent des femmes universitaires pour les aider dans les affaires liées à
l’administration des affaires dont ils deviennent propriétaires.
Deuxièmement, dans les grandes villes de la Guinée comme par exemple Conakry (Capitale de la
République de Guinée) il existe de variétés d’associations d’entraide socio-économiques. Généralement ce
sont des associations dans lesquelles des personnes issues d’une même famille élargie (frères, sœurs, oncles,
tantes, petits-enfants, cousins, cousines), des personnes venant du même village, ressortissant de la même
ville, de copains d’enfance, et de promotionnaire se retrouvant a la capital Conakry qui s’associent pour
s’entraider dans un milieu considère comme étranger. Ces personnes mettent en place des mécanismes de
solidarité fondés sur des principes communautaires et mutuels qui jouent un rôle capital dans le processus
d’adaptation des membres à la vie urbaine. En exemple, le plus souvent quand les jeunes villageois migrent
dans les grandes villes particulièrement à Conakry, ils sont pris en charge à leur arrive par des parents ou
d’associations de ressortissants de leur village bien organisées qui leur servent de guide pour les premiers pas
jusqu’à ce qu’ils comprennent et s’intègre harmonieusement dans le système des grandes villes et se
prennent en charge eux même.
Par ailleurs, une autre forme d’association très populaire parmi les Guinéens tant en Guinée qu’aux USA est
la tontine qui est constituée le plus souvent par des femmes, mais aussi de plus en plus d’hommes. Ce genre
d’association se crée sur la base d’un objectif social ou économique commun, d’une relation de parenté, d’un
clan, à des fins religieuses, ou des personnes faisant le même genre de métier tel que les coiffeuses etc.…En
addition, les tontines sont fondées sur la confiance mutuelle des membres, et elles constituent un moyen
permettant aux membres de s'en remettre aux autres en cas de difficultés ou de partager une joie. Donc le
principe de la tontine que ça soit en Guinée ou à l’étranger consiste à ce que chacun des membres cotise une
somme fixe déterminée par l’ensemble des membres. A chaque rencontre (une fois par semaine, une fois
chaque deux semaines, ou une fois par mois) un membre empoche l’intégralité du montant, et ainsi de suite
jusqu’à ce que tous les membres aient reçu leur part.
En général, le membre qui collecte le montant d’un tour donné est la personne chez laquelle l’association se
rencontre, et durant cette rencontre cette personne qui reçoit prépare toutes sortes de plat du terroir et
d’autres mets. Autre fait remarquable, certains membres de l’association viennent à la réunion avec des plats
pour aider celui qui reçoit le groupe. Ainsi vice versa quand leur tour de recevoir le groupe arrive, cette
personne dois apporter un plat cuisiné à son tour. En outre, ces rencontres permettent non seulement aux
membres de maintenir et d'entretenir leur identité et solidarité culturelle, mais aussi de partager un repas
traditionnel ensemble dans l’ambiance et la joie. Un autre avantage des tontines est que, indépendamment de
la cotisation mensuelle, les membres sont tenus de manifester entre eux une solidarité humaine et financière
lors de naissances, mariages, deuils, et graduation d’un enfant etc. Parmi les désavantages des tontines,
quelquefois des problèmes peuvent exister entre les membres en dehors de l'association occasionnant ainsi a
l’incohésion voir même à la dissolution du groupe. En exemple, une histoire de rivalité entre deux femmes
peut mener à la rupture d’une association qui marche très bien. Et dans de tel cas le groupe peut éclater
(surtout si les femmes concernées sont influentes) et les membres quelques fois se ré-réunissent à nouveau
dans deux différentes associations selon leurs affinités avec l’une ou l’autre femme. Autre désavantages est
que certaines personnes n’adhérent à la tontine que quand elles ont un besoin urgent d’un gros montant
d’argent. Et dès qu’elles perçoivent leur montant elles quittent le groupe et cessent de cotiser, cette trahison
déséquilibre l’association et occasionne des conflits surtout avec celles qui ont cotisées depuis le début du
roulement et qui n’ont pas encore perçues leur tour.
Enfin, une nouvelle forme d’association celle qui se passe à travers l’internet. En exemple, le SERENET (5)
qui signifie “SERE=association/regroupement et NET=réseau,” qui est une association regroupant d’amis
d’enfance ressortissants de la ville LABE (Capitale du Foutah), de parents, et tous les ressortissants de cette
ville qui désirent y adhérer. Contrairement aux associations citées plus haut, les membres du Serenet ne se
rencontrent pas chaque mois ou chaque saison de pluie, ni ne se connaissent tous physiquement, mais leur
point commun est qu’ils sont tous ressortissants de la même ville. En outre, les membres résident un peu
partout dans le monde particulièrement aux USA, au Canada, en Europe, et en Afrique. Autres particularité,
est que les membres utilisent l’internet comme moyen de communication pour se donner des nouvelles,
savoir ce qui se passe dans leur chère ville, avoir les nouvelles des parents restes au pays, parler de
cotisation, et fixer des priorités de financement. Un des grands avantages de cette association est qu’elle a
permis à ses membres qui se connaissaient depuis l’enfance mais qui s’étaient perdus de vue parce que
vivant dans différents pays ou continent de se reconnecter à travers la liste des membres ou chacun a ses
coordonnées (email, adresse postale et numéros de téléphone). En addition, toute nouvelles concernant les
familles a Labé, en Guinée, ou partout où se trouve un membre de l’association est connue de tous les
membres à la seconde près via e-mail. Parmi ces nouvelles il peut s’agir le décès d’un membre d’une famille
donnée, la naissance d’un enfant, la promotion sociale d’un membre de l’association etc. En addition, le
Serenet qui compte près de 200 membres tous plus ou moins intellectuels est différent des autres formes
d’associations citées plus haut. Contrairement au kile, touppal ou tontine, où les membres ne sont
généralement pas scolarises et s’associent pour s’entre aider socialement ou financièrement, le Serenet
mobilise des ressources financières par le biais des contributions de ses membres non pas pour s’entre aider
entre membres mais dans le but de venir en aide aux amis, parents et familles restés au pays. Et plus
important le principal objectif est de réaliser de projets communautaires liés au développement local de notre
chère ville, Labé dans une première phase et plus tard dans d’autre villes de la Guinée. C’est ce qui fait que
cette association a évolué en ONG avec au programme des projets de développement socio-économiques tels
que: la rénovation de l’hôpital central de Labé, aide à la scolarisation des jeunes filles, la rénovation des
latrines et l’installation de cuves d’eau a la Grande Mosquée, fournitures scolaires et achat de tables et bancs
pour les écoles de la ville, financement de bourses d’études pour les meilleurs élèves ressortissants du terroir
etc..
En conclusion, le présent document n’a pas la prétention d’étudier en profondeur la question complexe sur
les associations d’entre aide socio-économique en Guinée en général ou au Foutah en particulier. Toutefois,
selon notre expérience et nos observations, nous pouvons confirmer que les associations villageoises ou
paysannes, les tontines dans les grandes villes, et enfin les ressortissants de Labé vivant en Guinée ou à
l’étranger s’organisent pour s’entraider et participer de manière collective à l’amélioration des conditions de
vie des leurs. Pour ceux, qui se trouvent à l’étranger, ceci se fait par le maintien de leur identité et solidarité
culturelle en en adaptant un rôle d’acteur principal du développement de leur ville natale. Vu que ces formes
d’organisation traditionnelles (kile, touppal, tontine), et moderne (serenet) émanent des populations ellesmêmes et reflètent de ce fait leurs valeurs, leurs pratiques et connaissances locales, elles constituent
généralement la base sur laquelle peuvent se construire des actions de développement durable.
La grande question est de savoir si les bailleurs de fonds en matière de développement socio-économique à
destination de la Guinée peuvent suivre ce conseil.
Références
1. Anonyme: information obtenue en novembre 2007 via blog (http://www.canalblog.com)
2. Bano Nadhel Diallo: 2002. Le renouveau de l’élevage au Fouta-Djalon : le retour de la tradition?, Les
Cahiers d’Outre-mer, 217, http://com.revues.org/index1059.html
3. Djenabou Diallo: 2002. Perception de l’importance des groupements et de l’alphabetisation parmi les
femmes peules productrices de lait de vache dans la zone Mamou (Guinee-Conakry): Thèse de master of
science, Institut de Médecine Tropicale Prince Léopold Antwerpen, Belgium.
4. Mariama Kesso Diallo: 2009. AwaBela, la fille du rêve, roman, Nouvelles Editions Africaines du Sénégal
NEAS, Dakar, ISBN: 9782723616485.
5. Serenet: Il existe un blog sur l’association Serenet (http://serenetlabe.over-blog.com).
UNEXPECTED RIFT VALLEY FEVER OUTBREAK IN NORTHERN
MAURITANIA AFFECTS CAMELS, SMALL RUMINANTS AND HUMANS
Bezeid Ould el Mamy (MSTAH 2006-07) nous informe que bientôt son article sur la fièvre du Rift Valley
en Mauretanie sera publié. Il nous envoie déjà un résumé.
Ahmed B. Ould El Mamy, Mohamed Ould Baba, Yahya Barry, Katia Isselmou, Mamadou L. Dia, Ba
Hampate, Mamadou Y. Diallo, Mohamed Ould Brahim El Kory, Mariam Diop, Modou Moustapha Lo, Yaya
Thiongane, Mohammed Bengoumi, Lilian Puech, Ludovic Plee, Filip Claes, Stephane de La Rocque, Baba
Doumbia Abstract
End of 2010, an unprecedented outbreak of Rift Valley fever was reported in the northern sahelian region of
Mauritania after exceptionally heavy rainfall. Camels probably played a central role in the local
amplification of the virus. Two clinical forms were observed in camels during this outbreak, a per-acute form
with sudden death in less than 24 hours and an acute form with fever, ataxia, ballooning, oedema at the base
of the neck, respiratory troubles, icterus, severe conjunctivitis with ocular discharge and blindness,
haemorrhages of gums and tongue, foot lesions, nervous symptoms, and abortions. When haemorrhagic signs
developed, the issue was usually fatal within a few days.
DOCUMENTATION
HELMINTOSES DOS RUMINANTES DOMESTICOS
Trois exemplaires du livre ‘Helmintoses dos Ruminantes Domésticos’ écrit par Adriano F. Gomes (MSSAT
1989-1990) en português sont à notre disposition. Vous pouvez vous procurer une copie en nous demandant
un exemplaire gratuit via le courriel de notre collaboratrice Kathleen Van Hul ([email protected]).
INFLUENZA AVIAIRE HAUTEMENT PATHOGENE A H5N1 (GRIPPE
AVIAIRE): BILAN EN AFRIQUE DE 2006 AU 31 DECEMBRE 2007
La thèse de Dr. Jean Marc FEUSSOM K. ([email protected]) a été publiée par les Editions universitaires
européennes.
Vous pouvez vous procurer une copie
• en nous demandant un exemplaire gratuit via le courriel de notre collaboratrice Kathleen Van Hul
([email protected] ) (uniquement pour les 10 premières demandes qui nous parviennent) ou
• en faisant la commande via le site de vente AMAZON
Cette étude a été menée de janvier 2006 au 31
décembre 2007 dans le but de faire un bilan africain de
la grippe aviaire en décrivant l'évolution spatiotemporelle de l'épizootie; l'origine et son mode de
propagation; les méthodes de lutte mises en oeuvre; les
conséquences socio-économiques; les conséquences
pour la santé humaine et les outils de formation mise en
place. Au 31 décembre 2007, la grippe aviaire est
apparue successivement dans les pays africains
suivants: Nigeria, Egypte, Niger, Cameroun, Burkina
Faso, Soudan, Côte d'Ivoire, Djibouti, Ghana, Togo et
Bénin. Le sous-type viral isolé au Nigeria est similaire à
ceux identifiés dans tout les pays africains. Sur les 348
cas humains et 215 décès déclarés de la maladie, de
2003 à 2007, respectivement 45 des cas (Djibouti,
Égypte et Nigeria) et 19 des décès sont africains. Les
pertes économiques ont été considérables. La formation
des différents acteurs de la lutte a été effective dans plusieurs pays. Compte tenu de plusieurs paramètres
(virus, conditions d'élevage et autres), il apparaît clairement que cette épizootie peut s'étendre à tout moment
et ne pourra pas être éradiquée à court terme.
Jean Marc est fonctionnaire au Ministère de l'Elevage, Cameroun. Il est titulaire d'un doctorat en médecine
vétérinaire de l'Ecole Inter- états des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar. Il se spécialise en
épidémiologie et santé tropicale animale respectivement à l'Ecole Nationale Vétérinaire d'Alfort, France et
l'Institut de Médecine Tropicale d'Anvers, Belgique.
ISBN-10: 6131566488 - ISBN-13: 978-6131566486
CAMPYLOBACTER– HOW DOES IT GET IN THE CHICKEN?
(From Poultry International January 2011)
Poultry International informs us that researchers at the USDA’s Russell Research Center performed a series
of studies in an attempt to understand the primary source of Campylobacter and find ways that may lead to
its control.
Campylobacter contamination continues to plague the poultry industry. As with other potential human
pathogens, the source can be confusing. This confusion makes control very difficult. Researchers at the U.S.
Department of Agriculture (USDA)’s Russell Research Center performed a series of studies in an attempt to
understand the primary source of Campylobacter.
This elusive but prevalent organism has been detected on more than half of the broilers tested, indicating a
relatively high prevalence. Its presence in every aspect of the commercial broiler operations, from the
breeder farm through the hatchery to the broiler flock and finally to the processing plant, has been clearly
demonstrated.
Campylobacter in reproductive tracts
Recent work determined that it was possible to recover Campylobacter from all segments of the reproductive
tract of broiler-breeder hens that were naturally exposed to feces that tested positive for Campylobacter. The
digestive tract was clamped off and removed so the reproductive tract could be taken without accidental
contamination. Once removed, the tract was aseptically sectioned into the infundibulum, magnum-isthmus,
shell gland, vagina and cloaca (which are shared with the digestive tract). Each section was then tested for
Campylobacter. Campylobacter were recovered from all the segments of the reproductive tract except the
infundibulum. The level of Campylobacter in each segment ranged from fewer than 10 cells to several
hundred per milliliter of sample. The consistent recovery of Campylobacter from the cloaca of all of the
commercial hens sampled and the high prevalence of recovery from segments of these hens’ reproductive
tracts suggest that the presence of Campylobacter may be partially related to contact with litter.
Placing hens in wire cages, however, did not prevent Campylobacter colonization of broiler-breeder or layer
hens. This is significant, as the presence of Campylobacter within the reproductive tract of the hens could
allow potential vertical transmission of Campylobacter from the hen through the egg to the broiler chick.
Vertical transmission
In another study designed to evaluate the likelihood of vertical transmission, 25% of the mature ovarian
follicles were contaminated with naturally occurring Campylobacter. In the same group of broiler-breeder
hens, Campylobacter was present in 12% of the immature follicles.
Studies with Japanese quail indicate that Campylobacter may contaminate hatching eggs by entering the
vascular system and invading the ovary and developing follicles or ascending the reproductive tract from the
cloaca to colonize the oviduct. These studies present very strong evidence that the reproductive tract and
fertile egg are critical points for the entry of Campylobacter into breeder and broiler flocks.
Naturally present in organs
In our next study, Campylobacter spp. were found to be naturally present in a variety of organs including the
thymus, spleen, liver, gallbladder and caeca of varying age breeder hens.
Determining how and when Campylobacter infects internal organs could provide important information in
determining intervention strategies for reducing Campylobacter in broiler and broiler-breeder flocks.
However, whether long-term reservoirs are established in body organs and ultimately contribute to
contamination of intestinal and reproductive tracts via these routes has not yet been determined.
Vertical transmission implicated
Research data can be confusing because even though egg transmission from the breeder flock has not been
fully recognized as a source of entry, there is an abundance of research implicating vertical transmission as a
means of contamination of a breeder flock and, subsequently, the broilers.
Campylobacter is not an easy organism to isolate and finding it in newly hatched chicks is difficult, possibly
because the number of cells is small or the microorganism enters into a state known as “viable but
impossible to culture.” On the other hand, researchers have demonstrated that artificially inoculated eggs will
result in chicks with Campylobacter in their intestines at hatch.
Campylobacter in chicks
In another unique study, newly hatched chicks raised in a laboratory environment without exposure to any
environment or possible source of Campylobacter became colonized. This, along with other work, strongly
suggests that even though the organism usually cannot be isolated from the newly hatched chicks,
Campylobacter are present in a significant number of chicks. While a great deal is known about possible
routes of contamination, there is still much we do not know. In the meantime, control is only possible with a
multiphase approach and does not ensure that poultry will be free from Campylobacter at processing.
N.A. Cox, U. S. Department of Agriculture, Russell Research Center, Athens, GA; L. J. Richardson, Coca
Cola, One Coca Cola Plaza, Atlanta, GA; R. J. Buhr1, P. J. Fedorka-Cray, and Y. Vizzier-Thaxton,
Department of Poultry Science, Mississippi State University.
DR. NO MONEY: THE BROKEN SCIENCE FUNDING SYSTEM
Scientists spend too much time raising cash instead of doing experiments
Excerpt from an opinion paper from the editors of the American Scientific Magazine of May 2011
Most scientists finance their laboratories (and often even their own salaries) by applying to government
agencies and private foundations for grants. The process has become a major time sink. In 2007 a U.S.
government study found that university faculty members spend about 40 percent of their research time
navigating the bureaucratic labyrinth, and the situation is no better in Europe. An experimental physicist at
Columbia University says he once calculated that some grants he was seeking had a net negative value: they
would not even pay for the time that applicants and peer reviewers spent on them.
A vicious cycle has developed. With more and more people applying for each grant, an individual’s chances
of winning decrease, so scientists must submit ever more proposals to stay even. Between 1997 and 2006 the
National Science Foundation found that the average applicant had to submit 30 percent more proposals to
garner the same number of awards. Younger scientists are especially hard-pressed: the success rate for firsttime National Science Foundation applications fell from 22 percent in 2000 to 15 percent in 2006.
Not only does the current system make inefficient use of scientists’ time, it discourages precisely the kind of
research that can most advance our knowledge. Many politicians go so far as to accuse scientists—
particularly in politically contentious areas such as climate science—of cooking data to win government
grants. They have yet to produce any evidence to support these claims, however. The real problem is more
subtle. Inundated with proposals, agencies tend to favor worthy but incremental research over risky but
potentially transformative work. Nobelist Mario R. Capecchi and other prominent scientists say they had
trouble getting grants to make their breakthroughs. In 2009 a New York Times article quoted leading cancer
researchers who said the war on cancer would make more progress if funders took more risks.
Funding agencies are well aware of these woes and have responded by, for example, tweaking the review
process and the size of grants. That is not enough. They need to be experimenting more aggressively to find
ways to fix the system. One especially promising idea is to fund people rather than projects.
That is the approach taken by the Howard Hughes Medical Institute, the largest private supporter of medical
research in the U.S. It has selected some 330 researchers with a demonstrated track record of success, as well
as 50 up-and-coming young scientists, and annually distributes about $500 million among them with a
minimum of red tape. In 2009 three economists compared this system with the standard National Institutes of
Health grant. The NIH grants last three years, end abruptly if they are not renewed and have very strict
requirements—for instance, preventing scientists from shifting money from a project that is not working out
to a more promising approach. Howard Hughes grants last for five years, are usually renewed, provide a
grace period even if not continued and encourage reallocation of resources on the fly. The economists found
that Howard Hughes grants led to higher-impact research, even when the researchers were compared with an
equally elite sample of NIH applicants.
Another major private research foundation, the Wellcome Trust in the U.K., is now shifting to a similar
system. The NIH started a Howard Hughes–like Pioneer Award program in 2004, but it is still tiny—only
about a dozen scientists per year. Funding agencies should expand such programs considerably.
In certain cases, they might as well just give money to all qualified comers. As crazy as that sounds, the
screening process does not always justify its cost. In 2009 two Canadian academics calculated that the
country’s Natural Sciences and Engineering Research Council spent more than C$40 million administering
its basic “discovery” grants. It would have been cheaper simply to award each applicant the average grant of
C$30,000. Yet another idea is a lottery system, as the Foundational Questions Institute uses for its smaller
grants. Many grants are so competitive that the choice is largely a lottery anyway.
Funders and universities also need to confront tough questions such as whether graduate programs are
issuing too many Ph.D.s. If a professor has more than a few doctoral students over the course of his or her
career, the number of researchers competing for grants will increase exponentially.
One thing is clear: the status quo is unsustainable. Budgets are tight, and the scientific questions the world
faces are pressing. We cannot afford to be squandering money and minds.
CONGRESSES
THE 23RD WAAP INTERNATIONAL CONFERENCE
The World Association for the Advancement of Veterinary Parasitology will have its next conference on
21-24 August 2011 in Buenos Aires, Argentina.
If you need more information on this event, please contact the Conference Organizers:
1970 Santa Fe Ave. 1st Floor
Postal Code: C1123AAO - Buenos Aires – Argentina
Phone: (+54-11) 5252-9801 / Fax: (+54) 11 4813-0073
Email: [email protected]
GLOBAL CONFERENCE ON RABIES CONTROL.
September 7 - 9, 2011
Seoul, Republic of Korea
WORLD VETERINARY CONGRESS 2011
Theme “Caring for animals: Health Communities”
From 10 to 14 October in Cape Town (South Africa)
www.worldvetcongress2011.com
For all enquiries about the congress please contact:
Petrie Vogel
[email protected]
[email protected]
Tel: +27(12)3460687
Fax: +27(12)3462929
Facebook: WorldVeterinary Congress
Twitter: WorldVeterinary Congress2011
XVII WORLD VETERINARY POULTRY ASSOCIATION CONGRESS
CANCUN, MEXICO, August 14 – 18, 2011
The 2011 WVPA Congress is approaching. Your participation can be
ensured by registering as soon as possible at www.wvpc2011cancun.org.
THESES
DEVELOPMENT OF TOOLS TO CONTROL PALPALIS GROUP TSETSE IN
WEST AFRICA
Notre ami Jean – Baptiste RAYAISSE a défendu avec succès le 25 janvier 2011 sa thèse à la Faculté des
Sciences, Institut de Biologie de l’Université de Neuchâtel (Suisse) et a ainsi obtenu le grade de Docteur ès
Sciences.
Résumé :
Les glossines ou mouches tsé-tsé sont les principaux vecteurs de la Trypanosomose Humaine Africaine
(Maladie du sommeil) et des Trypanosomoses Animales Africaines (Nagana). L’utilisation des pièges et
écrans imprégnés d’insecticides ont toujours constitué une composante centrale dans la lutte contre ces
vecteurs à travers plusieurs pays du continent Africain. Afin de rendre ces outils plus efficaces, des études
ont été menées afin de trouver les meilleurs attractifs visuels et attractifs pour Glossina tachinoides et
Glossina palpalis gambiensis, toutes deux du groupe Palpalis.
Dans les provinces du Mouhoun et de la Sissili tout d’abord, nous avons évalué l’effet du mélange de 3-npropylphénol, de 1-octen-3-ol, de para-crésol et de l’acétone (POCA), de même que d’autres composés
chimiques sur les captures de G. tachinoides et de G.p. gambiensis par des pièges biconiques. L’adjonction
du POCA a entrainé une augmentation des captures de l’ordre de 2 fois pour les deux espèces (p<0.05).
L’ajout de B-carryophyllène ensemble avec le POCA améliore le rendement induit par le POCA, même si
l’augmentation dans ce cas n’est pas significative p. gambiensis aux odeurs d’hommes et de bovins a aussi
été mesurée sur le terrain en utilisant soit des pièges biconiques, soit des écrans noirs. Les captures de G.
tachinoides par le piège biconique ont été significativement améliorées (x 5 fois) par les odeurs du bovin
mais non par celles de l’homme, pendant que les essais avec l’écran n’ont donné des résultats consistants.
Les captures de G.p. gambiensis par le piège biconiques ont été aussi augmentées (> 2 fois) aussi bien par les
odeurs humaines qu’animales. Le POCA seul ou l’odeur synthétique de bovin (acétone, 1-octen-3-ol, 4methylphenol et 3-n-propylphenol avec du dioxyde de carbone) a entrainé plus de capture de G. tachinoides
que l’odeur naturelle du bovin. Pour G.p. gambiensis, le POCA a amélioré de manière consistante les
captures du piège comme de l’écran.
Les essais sur le terrain, d’autres composés chimiques collectés des odeurs de bovin avec un filtre n’ont
montré aucune augmentation significative des captures par le piège biconique. A Folonzo cependant, des
composés individuels tels que le benzaldehyde et le 3-ethylacetophenone, diffusés à dose 10 fois supérieures
à la dose naturelle ont augmenté les captures de G.p. gambiensis par le piège biconique de 1.95 et de 2.16
fois respectivement. A l’opposé, le biphenyl et une série d’aldehydes aliphatiques (décanal, heptanal,
nonanal, octanal et undecanal) ont entrainé une réduction des captures des deux espèces (parfois jusqu’à
50%) quand ils sont diffusés à dose naturelle, bien que ces baisses n’étaient pas significatives.
Les pièges (tri-dimensionnels) ont été comparés aux écrans Noir-Bleu (bi-dimensionnels), pour tester leur
habilité à induire l’atterrissage des glossines. Fabriqués avec du tissu phtalogène bleu et du tissu noir
polyester/viscose, ils sont couverts de film adhésif qui retient les glossines qui se posent. Cela a montré que
le piège biconique induit plus l’atterrissage des glossines que ne le fait l’écran. La comparaison de pièges
monoconiques et biconiques couverts et non couverts avec du film adhésif a montré que les pièges couverts
de film capturent plus de 5 fois de G. tachinoides et de G.p.gambiensis que les pièges non couverts de film,
ce qui signifie que moins de 20% des glossines attirées par les pièges sont capturées effectivement.
Ce faible pourcentage de glossines capturées suggèrent que de meilleurs pièges pourraient être développés en
analysant de près le comportement des glossines et en identifiant des attractifs olfactifs qui agiraient à courte
distance en interaction avec les pièges.
Nos résultats laissent penser que les pièges et écrans imprégnés d’insecticides auxquels on ajoute des
attractifs olfactifs pourraient le aider le PATTEC (Campagne Panafricaine d’Eradication des Tsé-tsé et des
Trypanosomes) dans ses efforts actuels de surveillance et de lutte contre les glossines du groupe Palpalis en
Afrique de l’Ouest. Les résultats obtenus sur G.p.gambiensis avec le POCA sont d’un intérêt tout particulier,
étant donné qu’ils constituent une des rares fois que cette espèce a montré une réponse claire aux attractifs
olfactifs.
Le jury (de droite à gauche Philippe Solano, Patrick Guerin et Redgi De Deken)
avec au milieu le nouveau doctorandus
LA DIVERSITE GENETIQUE DU RIZ A MADAGASCAR
Thèse soutenue par Tendro RADANIELINA le 3 décembre 2010 à l'institut des sciences et industries du
vivant et de l'environnement, AgroParisTech (France).
Résumé :
Mieux connaître les dynamiques de l’agrobiodiversité est indispensable pour détecter les évolutions
défavorables et élaborer des stratégies de conservation, en particulier dans les agrosystèmes traditionnels,
encore peu affectés par l’intensification agricole.
Une étude de la dynamique de la diversité et de la gestion des variétés et semences de riz a été entreprise
dans la région de Vakinankaratra. Celle-ci, située au centre des hauts plateaux de Madagascar, se caractérise
par une grande diversité agroécologique, des systèmes de production et des systèmes de culture du riz liée,
notamment, aux variations de l’altitude (750-1950m). L’étude s’est appuyée, d’une part, sur des enquêtes
(collectives et individuelles) auprès de 1050 exploitations réparties dans 32 villages, d’autre part, sur la
collecte systématique et la caractérisation des variétés de riz maintenues dans ces villages, au moyen de
descripteurs agro-morphologiques et moléculaires.
La région héberge non seulement les 3 groupes majeurs d’O. sativa (indica, japonica tropical et japonica
tempéré) mais aussi un groupe atypique, non répertorié ailleurs dans le monde. Ces derniers sont des riz
irrigués plus proches des indica que des japonica ; leur habitat préférentiel est l’intervalle d’altitude 12501750m. La distribution éco-géographique de la diversité est façonnée par, respectivement, l’altitude, les
systèmes de production et la richesse des exploitations. Elle est organisée en 4 strates : intervalle d’altitude,
village, exploitation et parcelle. A chaque strate, la différentiation génétique entre les sous-ensembles
représente jusqu’à 70% de la diversité totale. Les variétés locales ont une structure multi-lignées ; la
fréquence des lignées constituantes varie entre exploitations et entre villages. Leurs distributions régionales
peuvent être assimilées à des métapopulations fragmentées.
Les variétés locales de riz sont des biens communautaires quasi sacrées. Les variétés améliorées cohabitent
avec elles sans constituer de véritables menaces. Il existe une grande disparité dans la fréquence d’utilisation
des variétés. Dans chaque village, 1-2 « variétés majeures » sont utilisées par plus de 50% des agriculteurs et
plusieurs « variétés mineures » par moins de 10% d’entre eux. Les échanges de variétés et de semences sont
limités entre villages, plus intenses à l’intérieur de chaque village. Les semences ne se vendent pas mais
s’échangent. Un système de valeurs culturelles incite à la sélection pour l’homogénéité. Le système de
constitution des lots de semences conduit à une sélection involontaire d’adaptation GxE. Le système
vernaculaire de nomination, assez sophistiqué, n’est plus opérationnel qu’à l’échelle village ; il en résulte une
faible consistance des noms de variétés entre villages ; et le nombre de variétés n’est plus un bon indicateur
de la diversité régionale. L’introduction récente de la riziculture pluviale a engendré une nouvelle dynamique
qui bouscule les pratiques traditionnelles de gestion des variétés et des semences.
Les signes d’érosion observés parmi les variétés locales, incitent à l’analyse de l’évolution récente (4-5
dernières décennies) de la diversité et à la mise en place d’un observatoire pour le suivi des évolutions à
venir. La conservation in-situ de la diversité doit s’inscrire dans des actions intégrées de développement
rural. La recherche peut y contribuer par la valorisation des variétés locales dans des schémas de sélection
participative et par une conservation dynamique de ces ressources sous forme de populations à large base
génétique.
IDENTIFICATION OF VIRULENCE FACTORS OF THEILERIA PARVA
Heshbhone Shelton Tindih ([email protected]) defended his PhD thesis on April 1st 2011 at the Faculty
of Bioscience Engineering, Catholic University of Leuven (Belgium).
Abstract
Theilaria parva, a protozoan parasite which infects bovine lymphocytes is responsible for the fatal disease
East Coast Fever in Africa. The parasite, in the sporozoite stage, is injected into the host by the tick vector
and invades host lymphocytes, eventually resulting in a clonal cancer-like expansion of the infected
lymphocytes with pathological consequences, which may include death. Vaccination strategies are based on
an infection and treatment method, involving infection of cattle with a sporozoite stabilate immediately
followed with oxytetracyclin treatment. This technique could be improved through selection of a sporozoites
isolates which cause a mild reaction without diminishing the protective immune responses. Such isolates will
be able to give some degree of protection by inducing the immune response while keeping the infectivity
down. Field observations have suggested that different parasite isolates appear to have different levels of
virulence, including different degrees of morbidity and mortality in the host. To confirm that virulence
differences exist and to gain more insight into possible virulence factors, a comparative analysis of isolates
suspected of high and low virulence is necessary, comparing infections with an identical number of
sporozoites. The use of an in vitro quantitation technique is necessary for this kind of analysis. The
knowledge of the mechanisms affecting virulence is important in the development of attenuated or sub-unit
vaccines.
In chapter two of this thesis, we evaluated the potential differences in virulence between two T. parva
isolates by comparing the infections dynamics after initiating infections in vivo and in vitro, using equivalent
numbers of infective sporozoites quantified using an in vitro titration method. The parameters that were
measured included prepatent period, fever, survival (based on ECF index), parasitosis, piroplasm
parasitaemia and hematological parameters.? The results indicated that with an equivalent dose of infective
sporozoites, a T. parva Chitongo (TpC) infection resulted in a slightly later onset (1-2 days) and lower levels
of parasitosis in the lymph node, while causing less and later mortality than a T. parva Muguga (TpM)
infection. In addition, the pathological signs were less in the Chitongo-infected animals. In vitro comparison
of sporozoite infectivity showed an even higher difference between the two isolates, with the kinetics of
Chitongo transformation being almost twice as slow as for Muguga. These data confirmed that Chitongo is a
less virulent parasite than Muguga, and that one of the causes of its reduced virulence may be an event that
occurs during the early infection and transformation process.
In chapter three, we compared the inflammatory status of animals infected with the two Theileria isolates by
measuring cytokine and acute phase protein levels in serum. The results indicated significantly higher levels
of two acute phase proteins, SAA and AGP in Muguga-infected calves. The levels of other parameters, like
the expression of MMP-9 involved in cell migration and metastasis, and the anti-inflammatory cytokine IL10, did not show statistically significant differences. The higher acute phase response in animals infected
with the Muguga parasite could be interpreted as a consequence of the higher parasite levels early after
infection. Additional assays for inflammatory cytokines are needed to make more meaningful conclusions
and identify other possible mechanisms that may contribute to the weaker virulence of Chitongo.
In chapter four we demonstrated that the two Theileria isolates targeted different cell types. The study
compared the susceptibility of different cell lines and purified lymphocyte populations for infection and
transformation by TpC and TpM. While sporozoites from both isolates infected unfractionated peripheral
blood mononuclear cells (PBMC), they differed in infection when mixed with purified subpopulations of
lymphocytes. Our first observation suggested that a long term cultured cell line with the WC1+-?? T cell
phenotype was readily infected with TpM sporozoites, but not with TpC sporozoites.
To rule out that this cell line had lost its capacity to be infected by Chitongo through culture, the experiment
was repeated with non-cultured WC1+-?? T cells, freshly purified from blood. The results were the same, so
a systematic analysis was carried out to test the capacity of TpC and TpM sporozoites to adhere and infect
different subpopulations of CD4+, CD8+ and WC1+-?? T cells. While TpM sporozoites attached to all three
subsets of T lymphocytes, TpC sporozoites only bound the CD8+ T cell population. Flow cytometry analysis
of established, transformed clones confirmed that TpM clones were derived from any of the T cell
subpopulations, CD4, CD8 or WC1+-?? T, while TpC clones were exclusively of the CD8 phenotype. The
two Theileria isolates infected and transformed CD8 T cells with the same kinetics, suggesting that it was
exclusively the binding step to the host cell that was different between the two isolates, and not the capacity
to transform the host cell.
The data strongly suggest that the lower virulence of TpC is directly linked to the restricted set of T cells that
the infective stage of the parasite can bind to, infect and transform. One important consequence of our
observations is that the adherence process of the Chitongo isolate must be different from the Muguga isolate.
However, the sequence of the p67 gene, which has always been described as the adhesion molecule that
interacts and binds to the target cell, is 100% identical between TpC and TpM, suggesting the existence of at
least one other adhesin. If a second binding ligand could be identified, then the possibility exists that the antisporozoite vaccine, which is based on one recombinant p67 fragment and has an efficacy that is too low for
introduction in the field, could be thoroughly improved.
Finally chapter five summarizes the data, identifies the potential mechanisms that lie at the basis of the
observed difference in virulence and discusses the potential benefit of a low virulent strain in the perspective
of vaccine development? Finally, arguments are presented for further research into the adherence mechanism
that may lead to a better anti-sporozoite vaccine.
FAITS DIVERS IMT / ITM NEWS ITEMS
FOOD INSECURITY UNDERMINES YOUR FUTURE
Food insecurity not only compromises your health and resilience. It brings along poor school attendance and
educational attainment that thwart your future chances in life. Researchers from the Institute of Tropical
Medicine confirmed this in two thousand Ethiopian teenagers.
It appears self-evident that having not enough food not only affects your growth and health, but also your
performance at school. Strangely enough, nobody ever investigated the actual effects of food scarcity on the
educational career of children in a developing country. Scientists of the Institute of Tropical Medicine,
together with colleagues from Jimma University (Ethiopia) and Brown University (USA), followed 2084
Ethiopian youngsters between 13 and 17 for two years. Ethiopia regularly is affected by food shortage, so the
researchers could compare children with and without food insecurity. They measured absenteeism and noted
the grade the children attained in the year after the hungry period.
One in three food insecure children skipped school for one or more days, compared to one in five of their
food secure peers. In other words: they stayed away 1.8 times more often. Not to play truant, but mostly to
help their parents in obtaining food or money.
Food insecure children also clearly showed a lower educational attainment. In the period under observation,
one in four food insecure children finished primary school (grade 8), against one in three children without
food problems.
This kind of consequences of a food insecure period stays with you for years, or even for life.
The researchers considered a teenager as ‘food insecure’ when in the last three months he or she had worried
about having enough food, had to reduce food intake or go without eating (because of shortage of food or
money), or had to beg for food. They fear the problem will get worse, because of mounting food prices.
WHY DOES COMMUNITY HEALTH INSURANCE NOT WORK IN UGANDA?
In many Western countries people are protected from the costs of illness via systems of prepayment and
pooling of financial resources, either via taxes or social health insurance contributions or both. These risksharing arrangements protect people from costs an individual could hardly bear. The development of these
systems has received important government support. In many low-income countries, however, no such
financing arrangements exist, in spite of their potential benefits. The Ugandan policy-maker Robert Basaza
investigated the reasons for this state of affairs. For this research he obtained a PhD degree at the Institute of
Tropical Medicine and Ghent University.
In Community Health Insurance (CHI), people in the informal sector accept to pay a well-defined
contribution and to use the money collected to help members when they have become ill and need health
care. In contrast with traditional insurance companies, the rationale of Community Health Insurance is notfor-profit. There is no return of profits to shareholders.
Basaza studied CHI in Uganda, East Africa. About 15 years ago, not-for-profit hospitals run by confessional
organizations launched the first schemes. But in spite of support from government and donors, only few
people enrolled - even if people have to face high costs when ill and in need of health care.
In Uganda, government hospitals in principle charge no money to their patients, but private not-for-profit
hospitals, who constitute about a third of the Ugandan supply of health services, do ask patients to pay fees.
Basaza’s research indicated that the main obstacle to enrollment in CHI is the height of the contributions.
These often are situated between 5 to 10 dollars per capita per year, reaching amounts that approach a
month’s pay in the case of large households. People also wonder why they should put aside such a huge sum
for health services sometimes perceived to be of rather poor quality. And who does guarantee them that the
people who administer the collected funds will not embezzle them?
People are sometimes reluctant to join in because they are unfamiliar with the concept of CHI. The research
showed that even staff from the Ministry of Health and many of the managers at district level have poor
knowledge of CHI and are uncertain on what to advise their communities.
Basaza argues that the Ugandan health authorities handle ambiguous policies. On the one hand they decided
to abolish user fees in all government facilities, but on the other hand they stimulate people to purchase
health insurance. Basaza calls upon the government to make clear policy choices: either the government
should recognize the failure of its policy to get rid of user fees in the public sector and propose a generalized
introduction of health insurance, or it should accept to dramatically increase the public funding of the health
sector so that free health care at the point of use becomes again a reality, as was the case in 2001 when it was
decide to abolish fees. One way or the other, the public should receive a clear message.
MYCOBACTERIA COLLECTION OBTAINS ISO CERTIFICATE
The mycobacteria collection of the Institute of Tropical Medicine has obtained the ISO9001 certificate with
felicitations from the auditor. Mycobacteria with their characteristic waxy cell wall include pathogens that
cause tuberculosis (in humans and cattle), leprosy and Buruli ulcers. Several species are notoriously difficult
to culture. During years of research in the field and in the lab, ITM built a large collection of species and
strains. It is accessible to other researchers and interested people, through the Belgian Co-ordinated
Collections of Micro-organisms, BCCM (http://bccm.belspo.be/about/itm.php).
FEMALE GENITAL MUTILATION
On Tuesday June 14, 2011 ITM organized an evening seminar on female genital mutilation, 'FGM' or female
'circumcision'.
Between 100 and 140 million girls and women worldwide have undergone FGM, and 3 million girls are at
risk of undergoing the procedures every year. Female genital mutilation is very common in some parts of
Africa, e.g. in Somalia, Guinea or Egypt more than 90% of women have had a genital mutilation.
Most of the FGMs are done by elderly women, traditional midwives but there is evidence of an increase in
the performance of FGM by medical personnel (77% in Egypt, Demographic and Health Survey, DHS
2008). Religion is not at all involved: Christian, Muslim, animist communities practice FGM.
Female genital mutilation is torture and an inhumane procedure with lifelong consequences. It is an
extremely serious violation of human rights. The practice reflects deep-rooted inequality between the sexes,
and constitutes an extreme form of discrimination against women.
UNEXPECTED SEX BETWEEN PARASITES
ITM recently sent out a press release: What we anxiously fear in the
influenza virus – a cross between two strains, resulting in a new
variant we have no resistance against – has occurred in another
pathogen, the Leishmania parasite. This was uncovered by
researchers of the Institute of Tropical Medicine (ITM). The new
hybrid species might not be more dangerous than their parents, but
it’s too early to know. Kenyan scientist Samwel Odiwuor receives
for his discovery a PhD at ITG and Antwerp University.
DES NOUVELLES DE LA PART DES MEMBRES /
NEWS FROM FELLOW MEMBERS
Des nouvelles / Some news
Dawit Tesfaye (MMSTAH 2009-2010) [[email protected]] informs us he has acquired
the position of assistant professor at Hawassa University thanks to the ITM master’s degree.
His new address is:
Dawit Tesfaye Semu
Hawassa University
School of Veterinary Medicine
P.O. box 5 Hawassa
Ethiopia
Hounga Richard Lokossou (CIPSAT 1992-1993) ([email protected]) nous
annonce que depuis le 7 janvier il a quitté la Ferme de Kpinnou pour occuper le poste de
Directeur de l'Elevage.
Son adresse actuelle est :
LOKOSSOU Hounga Richard
04 BP 960 COTONOU
Rép. du Bénin
Solange N'Siala Massilongo (MSSAT 2008-2009) [[email protected]] vient
d’annoncer la naissance depuis le dimanche de pâques à 23H25 de sa fille Joêl Messi à
l'hôpital universitaire d’Anvers. Elle avait 3,330kg et 50cm de taille.
Thérèse Nana (MSSAT 2004-2005) ([email protected]) nous informe que dans le cadre du
projet EFECAB (Epidémiologie et Fardeau Economique de la Cysticercose au Burkina
Faso), elle a obtenu une bourse de doctorat d’une durée de 4 années de type « Sandwich » en
collaboration avec l’Institut de Médecine Tropicale (IMT) d’Anvers. La bourse a pris effet
depuis janvier 2011, sur le thème « Epidémiologie de Tænia Solium au Burkina Faso ». Le
professeur Pierre Dorny sera son promoteur à l’IMT.
NANA R. S.
06 BP 9776 Ouagadougou 06
BURKINA FASO
Kebede Amenu (MSTAH 2005-2006) is currently in Germany for a PhD training funded by
the German Academic Exchange Service (DAAD). His research topic is: "Water
consumption by livestock and farmers: implications for health".
His new address is:
Institute of Animal Production in the Tropics and Subtropics
Universität Hohenheim
Garbenstrasse 17,
D-70599 Stuttgart, Germany
The above address will be valid until the end of 2012.
Des nouvelles / Some news
Zara Hachimou (MSTAH 2006-2007) ([email protected]) is happy to inform us that
God blessed her family with a little angel named Chérifa on 27th December 2010.
Jimmy Jolman Vargas Duarte (MSSAT 2002-2003) ([email protected]) a suivi un
stage en Belgique du 11 février jusqu´au 11 Avril à Faulx-le-Tombes dans le CRO (Centre
de Recherche Ovin) de l´Université de Namur.
Marco Cisneros (MSTAH 1996-1997) was elected president of RIPROSAT ECUADOR in
December; and he has the intention to organize some activities in Ecuador. He informs us
also that his e-mail address changed to [email protected].
Moses Dhikusooka Tefula (MSTAH 2009-2010) has been awarded a PhD fellowship by
DANIDA, the Danish Development Aid, to conduct research on Foot and Mouth Disease in
the livestock-domestic interface areas around Uganda's Queen Elizabeth National park. He is
now registered at Makerere University in Uganda and will conduct some study visits to
Denmark and Kenya.
He has defended his concept paper and is going to Denmark for three months from 1st May
to have further training on molecular biology and VP-sequencing.
Islam Mohammad (MSTAH 2007-2008) ([email protected]) is delighted that he got
the opportunity to start a PhD training in Bonn University, Germany. His research topic is
"Molecular genetic analysis of innate immunity in pigs".
His present address is:
Islam Mohammad (PhD student)
Lab of Animal Genetics, Institute of Animal Science
Endenicher Allee, 15
53315 Bonn
Germany
Ratiba Baazizi (MSSAT 2002-2003) a été promue inspecteur vétérinaire et elle s'occupe
essentiellement de la santé animale mais elle voudrait se perfectionner d’avantage dans les
systèmes d’information géographique (SIG). Les cours d’éducation à distance sur le SIG que
notre département organise en collaboration avec Continuing Education at the University of
Pretoria (CEatUP) pourraient éventuellement l’aider à réaliser son rêve.
Marcel Boka (MSSAT 2008-2009) [[email protected]] nous informe que par la grâce
de Dieu tous les anciens étudiants au Côte d’Ivoire vont bien, y compris leurs familles. Les
activités reprennent progressivement mais assez timidement, parce que presque tous les
services et bureaux ont été saccagés et pillés. Il est également grand temps que les hommes
armés soient encasernés et désarmés au plutôt car la sécurité n'est pas encore au bon fixe.
Marcel nous annonce également la naissance d’Emmanuel Vaast Boka, né à Libreville dans
l'après-midi du mardi 24 mai. L’enfant pèse 3,6 kg (un peu moins que son père qui avait 4,2
kg à la naissance).
Mukter Hossain (MSTAH 2009-2010) [[email protected]]
is pleased to inform us that he got a Korean Government Scholarship for PhD training in
Chonbuk National University, South Korea. The training will start on 1 September, 2011 and
his research will concern “the Role of Toll-like receptor-3 in lethal encephalitis induced by
the Japanese Encephalitis virus".
Des nouvelles / Some news
Abdou Razac Boukary ([email protected]) a été nommé au poste de conseiller
technique du président de la république du Niger en agriculture et élevage. Cette promotion
lui semble une belle opportunité pour apporter d’avantage sa modeste contribution au
développement des secteurs de l’agriculture et de l’élevage qui composent le pilier de
l’économie du Niger. Nous lui souhaitons beaucoup de succès dans cette nouvelle tâche.
Jean-Baptiste Rayaisse ([email protected]) nous écrit du terrain et décrit sa chasse
aux glossines dans le cadre d'un projet de lutte contre les vecteurs dans la mangrove en
Guinée. En Guinée il effectue des enquêtes préliminaires afin d'avoir une idée sur les espèces
présentes et leur distribution. Cela n'a l'air de rien, mais pour un sahélien comme lui, ce n'est
pas évident de travailler sur des bras de mer et en barque ! Dieu merci cela s'est bien passé et
entretemps on lui a appris comment pêcher le poisson. Néanmoins Jean-Baptiste est bien
content de retrouver la terre ferme. Il nous souhaite des bonnes vacances à nous tous.
Charles Dayo ([email protected]) a terminé son travail de thèse à l'INRA à Paris et il
travaille actuellement au CIRDES au Burkina Faso dont voici son adresse:
Dr Guiguigbaza-Kossigan DAYO
Chercheur au Centre International de Recherche-Développement sur l'Elevage en zone
Subhumide (CIRDES)
01 BP 454 Bobo-Dioulasso 01
BURKINA FASO
Emmanuel Assana ([email protected]) a été nommé Vice-recteur en charge des Affaires
Académiques de l’Université Catholique de Buea, Cameroun. Il voudrait dédier cette
nomination à ce haut poste universitaire à André Zoli, Stanny Geerts et Pierre Dorny qui ont
guidé ses pas depuis 2000 dans la recherche scientifique sur la cysticercose jusqu’à
l’aboutissement de la thèse de doctorat en 2010.
Il attribue cette reconnaissance académique si rapide pour une grande partie à son
acharnement pour le travail scientifique, le lien qu’il a pu établir entre l’Université
Catholique de Buea, le Wellcome Trust et GALVmed à travers deux nouveaux projets et
surtout au support indéfectible de Marshall Lightowlers de l’Université de Melbourne.
Bien qu’il est certainement le plus jeune recteur en âge et en expérience des Universités
Camerounaises, il a l’intention de marquer l’histoire de l’enseignement supérieur au
Cameroun comme il l’a fait en recherche. Cependant il nous promet que cette tâche
administrative importante n’altérera en aucun cas son ardeur de travail pour la recherche
scientifique.
THE FIREBRIGADE / LES SAPEURS POMPIERS
THE FIREBRIGADE / LES SAPEURS POMPIERS
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