Il y a presque un quart de siècle, Jean-Luc Lafage

Transcription

Il y a presque un quart de siècle, Jean-Luc Lafage
Il y a presque un quart de siècle, Jean-Luc Lafage tombait amoureux de
Strasbourg, de son marché de Noël, de sa cathédrale et de son
dynamique quartier. Il y fonda Monogram, un espace unique dans la
capitale alsacienne, où se côtoient pour leur plus grand plaisir des
amoureux de stylos et papiers haut de gamme. De quoi redonner à
toute une génération le goût d'écrire avec des instruments et des
supports de qualité authentique.
Le quartier moyenâgeux de la cathédrale et ses ruelles servent d'écrin à
Monogram. Juste derrière l'édifice sacré de grès rouge, sous les balcons à
l'alsacienne, vous trouverez la boutique de Jean-Luc Lafage. Une adresse
irremplaçable pour tous ceux qui aiment les beaux stylos, les papiers et la
maroquinerie de qualité. Ici, le rêve des beaux objets prend corps. Sous 4,50
mètres de hauteur de plafond mouluré, le chic est décliné version Montblanc,
Parker, Faber-Castell et autres marques prestigieuses. Monogram couronne
toute une histoire, celle d'un maître ès stylos. « Je suis Bordelais, fils de
viticulteur à Pomerol. J'ai longtemps vécu en Grande-Bretagne, j'ai travaillé à Paperchase, un grand magasin de
stylos/papeterie. Les Anglais sont très friands de beaux stylos et de beaux papiers ». D'où son envie de créer un
lieu de vente équivalent de ce côté-ci de la Manche.
L'aventure commence. « À cette époque, Paris ne comptait que deux
magasins à la hauteur : Marie Papier et Papier Plus. Le papier à lettres
n'était que standard, les beaux stylos assez rares. Pour changer tout
cela, je me suis mis à la recherche de vrais artisans, de fabricants de
papier, de cire à cacheter, d'encre, de plumes, de porte-plume, ou de
papier vélin. J'ai voulu retrouver les matériaux nobles qui devaient
servir à l'écriture ». Restait à réunir tous ces talents rares et éparpillés.
Ce que Jean-Luc Lafage a réussi à Strasbourg, ville qui l'a aussitôt charmé
et où, en 1982, il ouvre sa première boutique. Ses débuts furent
consacrés aux stylos anciens, les vieux Parker ou Waterman de nos
parents ou grands-parents. Ce concept n'existait pas, ce fut un gros
succès. Trente ans plus tard, Monogram et sa petite sœur Filigrane à
Colmar sont des papeteries modernes, chaleureuses, avec un beau
parquet ancien, de lumineuses vitrines et un comptoir à l'ancienne pour
admirer les plus grandes marques de stylos.
Le propriétaire des lieux, assisté de trois
personnes, ne s'en cache pas : « Nous
sommes la référence à Strasbourg ». Qui
en douterait ? En vrai amoureux de l'objet
de qualité, il essaye d'abord de « faire
passer du rêve. Chez moi, on cherche un
conseil. Je suis très pointu en stylo. Je
choisis ma gamme en fonction de mes exigences, ce qui m'amène à une amplitude de prix très large ». De 50 à
2 000 euros, d’une bille à un stylo plume en série numérotée, l'éventail est large. Il avoue des goûts très italiens
: Omas, Delta, Visconti, mais pas seulement, il présente aussi Faber-Castell, Pilot, Parker... Lui seul sait
comparer, à plume équivalente, un classique Montblanc et un Faber-Castell plus contemporain. Ses
connaissances en la matière s'appliquent également à la réparation des stylos, un travail minutieux qu'il
propose également.
À l'écoute de ses visiteurs émerveillés ou indécis, il apporte le plus qui fait la différence, la vraie connaissance
de leurs aspirations. « Je veux émerveiller, je veux que mon client dise : Ce cadeau correspond à la personne à
qui je vais l’offrir ». Un stylo c'est un message. On a tous eu un beau stylo dans notre vie. S'il y a un sourire,
c'est que le stylo procure une extase. C'est gagné ! » On y croit.
Depuis avril 2008, Monogram à souhaité utiliser les technologies modernes, en créant son propre site vendeur
afin d’être encore plus proche de la clientèle.
Parce qu’il faut savoir
donner de sa
personne….sans
compromis