Le rehaut de blanc

Transcription

Le rehaut de blanc
Il y deux manière d'utiliser les rehauts de blanc :
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En dessin, cette technique consiste à appliquer quelques touches de blanc pour éclairer
certains éléments. Des rehauts de blanc exécutés à la craie, à la gouache, au pinceau ou à la
plume, permettent de représenter des reflets et des éclats de lumières. Les rehauts peuvent
parfois être utilisés pour dessiner à la fois les formes et les contours sur une feuille de papier
de couleur sombre. Le verbe rehausser désigne également l’action de colorier : un dessin,
tout d’abord dessiné au trait, est rehaussé lorsque il est ensuite peint en couleur.
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En aquarelle, cette technique consiste à préserver des zones blanches, pour donner de la
luminosité. En aquarelle, on travaille du clair au sombre, ce qui interdit l'application d'une
peinture à l'aquarelle blanche sur une couleur plus sombre.
Le blanc ne figurant pas sur la palette de l'aquarelliste, on le préserve d'emblée sur la feuille
et on pourra le cas échéant, avoir recours à d'autres techniques qui rendent possible la
réapparition de la couleur, grattage, absorption, etc...
Mais il n'est pas interdit d'utiliser en fin de travail quelques petites retouches à la gouache
blanche.
Il est donc capital avant de peindre, de tout prévoir et de tout planifier.
C'est pourquoi les zones blanches de l'aquarelle achevée, sont celles du papier laissé vierge.
Il y a deux méthodes pour cela :
Première méthode : appelée "La réserve directe"
1) Pour des sujets où les blancs ont tendance à dominer dans l'aquarelle, en laissant
en réserve les emplacements qui accrochent la lumière, simplement en contournant
les formes.
Les zones laissées en blanc seront plus naturelles.
2) En balayant rapidement la surface à l'aide d'un pinceau sec, on obtient des
blancs imprévisibles, utilisés pour des sujets tels que la mer, le ciel, les vieux murs
de pierre et d'autres effets granuleux.
(à exécuter de préférence sur du papier à gros grains)
3) On peut aussi créer des blancs grâce à d'autres techniques : le pointillé, les
projections et l'éponge à grosses textures.
Deuxième méthode : appelée "Les masques"
Consiste à masquer les zones à laisser vierges de sorte que la peinture ne puisse les recouvrir.
Le "drawing-gum" (gomme de réserve pelliculable pour aquarelle) est pratique ; il ne faut pas en
abuser ; il sert essentiellement à des formes nettes et rigides : l'effet manque de souplesse.
Le masque sert aussi à protéger une zone déjà peinte afin que l'application d'une couleur
supplémentaire ne macule ni ne ternisse cette zone. (à réaliser sur le papier sec)
Plusieurs types et techniques de masque :
Certaines méthodes créent des lignes incisives, d'autres des bords plus flous, moins précis.
Différentes possibilités :
A réaliser avant l'application de l'aquarelle :
I - Le masque liquide : "drawing-gum"
C'est l'un des types de masquage les plus couramment utilisés.
II - Le papier-cache adhésif découpé
Le papier-cache adhésif convient à la protection de grandes zones ou aux travaux requérants des
rehauts et des blancs moins précisément délimités.
III - La cire
La cire est l'un des plus évidents : elle est imperméable, toute peinture à base d'eau ne pourra la
traverser.
Bougie, ou pastel à la cire, blanc ou coloré feront l'affaire selon l'effet souhaité.
A la différence du papier-cache adhésif ou du masque liquide, la cire crée une réserve permanente
qu'il sera impossible de retirer ultérieurement pour révéler la blancheur du papier.
IV - Le pochoir
Cette méthode de masquage consiste à décalquer les contours de la zone à protéger puis à le
recouvrir d'un pochoir en papier découpé à la forme.
Cependant, avec ce procédé, la peinture risque de s'écouler sous le masque.
V - Le masque à l'ouate
La plupart des méthodes de masquage ont l'inconvénient de produire des réserves aux bords trop
accusés.
Le masque à l'ouate permet d'obtenir des réserves aux contours adoucis.
D'autres rehauts seront réalisés après l'application de l'aquarelle et sur papier
parfaitement sec.
Il ne peut s'agir que de petites surfaces oubliées lors de la phase peinture, ou qui étaient trop
minuscules pour les réserver avant la pose de la peinture.
Plusieurs possibilités :
I - le grattage
II - le papier de verre
Sur papier parfaitement sec, on va frotter avec le papier de verre, dans le sens de l'effet désiré, la
couche superficielle du papier pour retrouver les blancs.
III - la peinture blanche