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2 TRL 2 Choix du type de criblage QUEL CRIBLAGE ? Le criblage désigne dans le domaine de la pharmacologie, de la biochimie, des « omiques », les techniques automatisées visant à étudier et à identifier des molécules originales biologiquement actives (« hits ») dans des chimiothèques sur des cibles moléculaires ou systèmes biologiques les mettant en jeu. Ces molécules serviront de modèle de base pour la sélection pharmacochimique et l’optimisation du chef de file (« lead »). Le criblage à haut débit (High Throughput Screening, HTS) est réalisé grâce à des robots sophistiqués associant les techniques de robotique et de (bio)-informatique ; la capacité de criblage se situe entre 50 000 et 100 000 molécules par semaine ou plus. Le criblage à moyen débit (Medium Throughput Screening, MTS) est réalisé grâce à des stations semiautomatisés ; le débit est plus modeste : en moyenne 10 000 molécules par semaine. Quel que soit le choix du type de criblage il convient dès le début du projet d'avoir une réflexion sur la stratégie générale, notamment sur les objectifs tant chimiques que biologiques à l’issue du criblage. QUELLES CHIMIOTHÈQUES ? Le choix de la chimiothèque, l'analyse des touches, la recherche ou la synthèse d'analogues des touches relèvent des compétences de la chimie ou de la pharmacochimie. Si ces compétences ne sont pas présentes en interne, il est important d'identifier très tôt les acteurs dans ce domaine qui seront associés au projet. A l'issue de criblage, la validation des touches implique un ensemble de tests complémentaires destinés à éliminer les faux positifs et les faux négatifs, à valider le mécanisme d'action, etc... Il est important d'anticiper le choix de ces tests. Leur coût et la difficulté de leur réalisation peuvent en effet avoir un impact sur le choix initial et sur le bon déroulement du projet. Le criblage in vitro sur cibles moléculaires présente l’intérêt d’approcher un mécanisme d’action préalablement défini en relation avec la pathologie. Le criblage phénotypique est réalisé sur un système cellulaire intégré (cellules en culture, coupes de tissu, …), sur des microorganismes (levures, bactéries ou parasites) ou d’autres modèles plus complexes, sans hypothèse particulière quant au mécanisme d’action éventuellement mis en jeu. Le débit est souvent plus limité. NB : Il existe également des techniques de criblage in silico ou virtuel. Cette approche utilise des chimiothèques électroniques et cherche à identifier en leur sein de petites molécules susceptibles de lier la cible thérapeutique sélectionnée. (cf fiche F2.2’ Criblage in silico) Références • Jamieson A. et al (2013) Peptide Scanning for Studying Structure-Activity Relationships in Drug Discovery Chem. Biol. Drug. Des. 81:148-165 • Keserü G.M. et al (2006) Hit discovery and hit-to-lead approaches Drug Disc. today 11:741-748 • Moffat J.G. et al (2014) Nat. Drug Discov. 13:588-602 • Macarron R. et al (2011) Nat. Drug Discov. 10:188-195 Page 4 / 30 2 Choix du type de criblage Criblage Avantages Inconvénients Prérequis Couts Moléculaire (dont les peptides) Permet d’identifier des molécules ciblant un site accessible de la molécule Faux positifs et faux négatifs Accès direct à des hits fonctionnels Complémentarité avec le criblage in silico Haut débit entrainant un important volume de données à traiter et des contraintes fortes de miniaturisation Nécessite qu’un test miniaturisé ait été développé ainsi qu’un mode de lecture relevant Banque importante siRNA (criblage phénotypique) Grand nombre de lignées cellulaires Modèle cellulaire Identification de nouvelles cibles Système de lecture Meilleure compréhension du mécanisme d’action d’une molécule Gros volume de données à analyser Possibilité de criblage sur cellules primaires Mise au point d'un test cellulaire reproductible, adapté au criblage Identification / Validation du mécanisme d’action d’une cible Permet d’obtenir des informations sur la zone de fixation sur la surface de la cible Cryosonde Etude dynamique RMN Hauts champs Informations structurelles très documentées sur l’interaction ciblesligands Information sur l’énergie libre de fixation Débit moyen Test suffisamment soluble Moyennement automatisé Cible purifiée en quantité suffisante et dans certains cas marquée pour la RMN Complexité d’analyse du spectre Protéine de petite taille (<20kDa, 150 à 200 aa) Validation d’une interaction directe avec la cible en générale Relativement rapide Couts réduits Fourni environ 100 à 1000 molécules à tester expérimentalement. In silico (virtuel) Approches pouvant être facilement couplées avec du criblage RMN, X ray, Faux positifs et faux négatifs HTS Permet de travailler sur des composés non synthétisés Complémentarité avec criblage moléculaire et peptidique. Page 5 / 30 Au moins une petite molécule bioactive en point de départ et/ou la structure 3D de la cible