L`endormissement des anges
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L`endormissement des anges
L'endormissement des anges poèmes F.G.M. 1 De l’endormissement des Anges ce mystérieux poème est volute de silence possible essai de transparence 2 Enfant sans le savoir j'ai cueilli dans le Noir les roses de Königsberg 3 Alors au premier instant du monde on ne put lire au bord du temps qui n'avait pas commencé à cet instant intact A aleph un seul mot : dorénavant therefore 4 Il y eut ainsi d'abord un lieu le joli bois des Messieurs Herrenwald et l'eau bleue de leur yeux lacs d'invitations aux mystères lumineux Herrensee et des songes inscrits à fleur d'étoile c'était vertigineux tant est si bien que tout fut nécessaire il y eut alors aussi alles 5 Certains rêvaient et d'autres pas se faisant passe-murailles ou se disant des mots des mots qui faisaient des lueurs en d'infinies distances qu'on ne calculait plus (mais, plus tard, les hommes chercheraient à le faire) d'une beauté confuse mais évidente des mages attendaient là, à regarder je ne sais quoi à contempler je ne sais qui 6 Puis, dans la forêt où de grands arbres nus faisaient des fleurs jaunes ce vide qui entendait ? l'élan du bois là Ewigkeit joueur d'harmonium ) sa peur il voyait l'Accordeur aveugle, entendait-il la douce éternité ? 7 des points muets car transparents et des chansons à venir flottaient sur des cendres infinitésimales conçues pendant le feu et l'instrument jour après jour était une source de musiques right along 8 Laqués, des mots nombreux avant les choses les choses qu'ils voulaient signifier et l'or abeilles folles aux fleurs bleues de l'été prise dans le très long Sanglot mélancolique 9 Par les chants immatériels par le chemin de la mer aux nuits pleines d'étoiles étoiles vives aux éclats bleus par les vives des mers par les bergers d'étoiles noires paysages du regard devenu l'horizon par les murmures d'hier et les promesses intenables la chute ayant été voulue voici qu'ils nous faut remonter cet escalier du temps infiniment 10 Tous le monde entier qu'ils étaient sans même savoir ! 11 Vide le suaire d'octobre faisait aux forêts sombres un habit de couleurs, sente des loups vaincus probablement morts d'une violette sur les lèvres le sang dans l'amertume les mots de ces lettres s'aventuraient à dormir indéfinissables espérances et se réveillaient, tentés de dire la vérité mais il n'y a pas de vérité en dehors du 12 Âme d’enfant : collectionneur d’atomes faisait des nids de rien amoureux des nigelles lumières puisatier morphinomane écourtées, ceci ne se fait pas écoutez ! de mourir plusieurs fois devineur qu'il n'était sur tant de couleurs originelles 13 La vie nombre, mais sans pays, le voyage ne dure qu’une étincelle, celle d’Orion qui veille sur le monde en ce sens exactement, c'est ainsi 14 Écrit de l'équivoque abécédaire, larme sonore de luciole égarée quelques planètes concises quelques alcools pers font l’illusion du Roi font cyclamens et roses bric-à-brac et l’ordalie 15 Qui veut du vide essayer de L’extraire en vain en apatride vivant sait en obtient deux ou trois . . . 16 Remember: you are going to disappear aussi je mets vos noms en cage pauvres oiseaux figés qui ne vivront jamais 17 Les choses et la cause sont tissées d'un or de seconde main mais pour l’éternité 18 Au renoncement final, le décompte de la clepsydre octobre, novembre, automnales amours, du cantique d'amour le soldat médusé fut pris dans une horloge qui descendait le temps, fleuve sauvage écumant d'amour tu reviendras ? E pericoloso sporgiersi 19 Aventure d’Orphée le suiveur le gauche amour, le freluquet, ah quel enfant ! Etoile noire, lune bancale voici le désespoir : fall 20 Mystery of the pyramidal translation: Blanc Blancheur Et le poème devient white whiteness then it is written 21 Dans le jardin italien l’ombre du soldat marche et l’on entend son chant très lent sur tous les pas perdus pousseront des fougères 22 Epitaphe Beyond is a word I liked as much as lake mountain or elsewhere 23 Réponse alchimique sur les maisons effrayées abandonnées on voit des cicatrices et plus profonds, des souvenirs, et les forêts crayonnées s’en souviennent de ces cris solitaires dont les grives (mais y étaient-elles ?) se moquent avec leur chants entêtants parfums de lis blancs tâchés par endroit 24 L’un d'eux, rêvant d’enjamber le point final, eut le vertige fantastique : . it’s 25 Dans les vallées dont j'ignore le sens fut née la première tulipe de la semence du temps approximativement incestueuse puis la miraculeuse abeille virevoltant dans la lumière et riant bien de la fausse mort 26 Graal Comment dans ce silence bleu ? trois questions mal posées n’auront pas de réponse un regard avait-il pu être et ce vide au milieu ? comment la rose est née ? 27 Granit très immobile s’y reposer dans un bosquet d'églantiers blancs rêver, mais l’air de rien, du soufre luminescent des limbes de symphonies 28 Cage de l'invisible aux couleurs qui s’envolent te souviens-tu d'hier quand l'herbe sentait nuit ? ce monde t'enferme, ses rêves sont petits écoute aux portes du ciel le murmure fabuleux 29 Le ruminement des fougères dix aigles que des pins recouvrent dorénavant l'azur en voici le quatrain 30 Il l’est, poème superficiel, presque au Temps de Planck. gardener thief lover 31 Pas Une courbure infime la gravitation minimale permet de fuir indéfiniment rime telle ne quelle 32 Forgiven birds sont les poètes ! qui s’enfuient toujours mais font des traces de poèmes de la lune lumière nue boivent le poison clair et violent volent, volent comme ils peuvent, moucherons de l'infini ) ( 33 Si le chat de Schrödinger entre deux dans en cet espace rêve, tu l’es par illusion : illusion – cqfd ) de la démonstration d'inexistence absurde une cage 34 Du faon, l’adultérin, sept mystères sous le mauvais figuier, vint une idée certaine, amoureux du Père, Lui, toujours très occupé d’azur, puis des songes cristallisés dont on ne sut choisir le bon eurent à s'éteindre 35 Kaléidoscope de l'intensité lumineuse cette mesure est inconnue crédule enfant cherchant passage 36 Le poète kleptomane aima tant sa morphine que des anges, et non des moindres, eurent à le soigner on lui dit alors en quelque langue dont il put retenir que des bribes des fragments noirs mais parsemés de quartz enfant des nuages, enfant des sorbiers, petit oiseleur inerte ! Il ne sera pas dépaysé quand il sera mort génie d'Oman ange céleste quel est ton nom sans nom ? autant de vœux possibles car l'amour est immense 37 L'esprit de Königsberg rose s’est endormie sur une ligne mauve sans explication le secret du monde est dans la nuit étoilée rien ne meurt rien ne tue rien ne reste 38 Der Weg entre les neiges entre les ciels les bouleaux dansent dans les landes jolies par le hasard des circonstances sont-elles belles du regard qu'y promène ? ou par elles-mêmes dans le grand silence d'hiver ? coïncidences d'orphelins tramées très haut dans le ciel il y a toujours un chemin aux bois immenses et noirs 39 Deux roses dont l’une est triste et seule s’y voient faire des rêves, mais en réalité, dans la blancheur exquise où se noient les âmes, passé présent futur en sont toujours au même point. 40 Litanie et l’oiseau qui passe presque improbable volera hier si – tu n’as rien vu du spectacle que l’approche bleutée écoute bien ce qui est dit dessous la ligne ! 41 Le nœud quatre virgules qui se cherchaient un but dans la vie ont dévalé sans grande conséquence la pente infinie , , , , 42 Les lucioles en cette cage dans l’infini . some unusual fireflies . are just wavy words and nothing more . 43 La mésange jusqu’aux cimes ultimes la mésange sonne aux maisons du Père son absence est gracile voudrait-elle une excuse ? infante : elle a défait les aurores boréales, l'ondée venue, l'ordre du monde un peu cassé trois arcs-en-ciel et bousculé le temps mais le Père qui l'aime lui pardonnera tout 44 Elles s'en moquaient bien de la grâce environnante mercy: je ne vous ai rien dit Grace was a lovely name pourquoi les étoiles brilleront-elles la ronde est sans fin disaient entre elles les coccinelles 45 Le Mot word was a lovely word la chose n’est pas le mot bien que l'enfant rêveur ne veuille cessez d'y croire obstinément sans compter l'infini surajouta le faune 46 Accords plenty of sunshine : il faut s’entendre tout de même j'aimais à te le dire répétait le fantôme à son compagnon frêle une colombe chante ce soir elle est amère demain sera sous terre 47 Visiteur de l’église audacieuse la mélodie trouvère on ne l'aima guère converse dans les bois sans existence rouges baies et mortelles qui appellent 48 Miroirs, les traverser pour ne plus ivoire read! y 49 Le puits Fougères Ferns darkness mais Farne c'est que si tu as cesse forever obscurité, passé. par les pierres moussues pas encore vivant alors ? und Dunkelheit l'infini j'ouvre peur là 50 Jardin de simples chiromanciennes sont les fleurs jetées en enfer le magicien quantique, le grand Endormeur mais je l'aimais ! disait une éphémère plongée dans un miroir 51 Rêve au bois visuel des merisiers bleus sont en fleurs perpétuelles y croire n'est vain les grives jolies les grives musiciennes y sautillent de constellations en constellations dream dream dream 52 Les roses ) d’entre ( les roses dans choisir The one which is the reddest l' i n f i n i 53 La sirène de la sirène éprise (silence) l’appel langoureux ne sera probablement jamais entendu que par les jonquilles navrées du petit bois sans amant 54 Souvenir d'une innocente Je fus tuée dans une ruine de Masurie au piège étroit du prix à payer il y eut trop de pages arrachées aux livres sacrés et sacrifiées sur l'autel sali beaucoup de vies heureuses abrégées mais je n'éprouve aucune haine 55 Die Kornblume Les oiseaux révolus posés sur votre épaule, frontière, saisons si belles sont à jamais brisées pour qui la fleur soleil a-t-elle écrit : connaissez vous l'histoire du bleuet ? (Pour son amant du fossé qu'elle embrassa quand il mourut.) 56 Je sais la demeure des griffons ils aimaient leurs voyages aux guirlandes scintillantes devenues souvenirs on attacha des vœux, des voeux pieux à l'église 57 Ende êtes-vous vraiment sûre, vous qui aimiez la Danse, jolie fleur des blés pleine d'illusions et d'amour et de rêves de joies et d'espérances, êtes vous vraiment sûre que l’on se reverra ? 58 De bon matin les princes d'illusion s'enivraient de l’exhalaison des roses magie blanche d’une pose de sittelle et du parfum faux des canneliers 59 D’une langue née maternelle, la lie, le sortilège, les quiproquos sont réciproques en ce pays désert l’écume fait des encres délicieuses dont le poète rêve 60 Sans majuscule au bord du fleuve voici la fée triste d’hier et son amie transparente les fleurs blanches boivent en dormant indéfiniment regardant l’autre rive l’onde longtemps insou ciante et du sa e ng qui s’effac 61 I death and dream je vous et je il vous et nous are the same les verbes irrégulièrement disent la vérité once in a while 62 La fuite ja oder nein quelques dryades tristes autrefois belles et voilées comme au temple déesses ont leurs demeures et leurs séquelles plaine des secrets noirs car, mais en furent-elles conscientes, elles furent longtemps abusées 63 Il se mire dans un lac vide vu du ciel un enfant mystérieux qui ? le destin dont la demeure est endormie ne tourmente jamais les ogres aimables 64 Exil inconditionnel, le temps. 7 intégrale ) autant le dire ? n’est plus que ce lointain parfum d’osmanthe mais un rêveur eut ces paroles : Aux anges qui viendront disons des fantaisies Les poètes perdus feront des bouquets noirs Ils n'en reviendront pas que l'espoir soit vif 65 Unended poem Ce lac de vos yeux j’y ai vu de si près Le terrible secret de l’amant de 66 Celles qui, sans raison, fleurissent pour toujours fâneront au printemps suivant bouquets de houx arrangés d’asclépiades ce vase est blanc ce vase est mortel son eau turquoise n'est pas fontaine de jouvence 67 Le Tueur je est mort sous un grand tilleul doré peut-être un pauvre sorbier en vérité un éclat d’éternité dans le cœur j’y ai vu le rebord sans fenêtre de jolis mots ouverts Himmel Seele le tintement, la lumière comprendrez vous ? des anges appelèrent à l'aide le Père vint je crois me croirez vous ? 68 La Lorelei ne fit jamais de halte au tout début de Vertigo voiliers murs chants vénéneux amours lointaines les martinets car le ciel est bleu car ils sont habiles connaissent bien le grand secret des translations ! il n'est pas un seul chant qui ne soit écouté 69 Écouter le bruant de deux choses l'une ce désir sombre est sans clameur suis-je ce qu’il a lu ? 70 Le voyage Odd Whole Lines ce qu'il a lu ? L'éternité 71 Whisper l’extrême tourment de vivre regards d'inquiétude we are c'est tout demain c'est sûr nous vivrons inséparables inséparés 72 Le xylophone musicien, le L n’est qu’un code décodé mais elle ne meurt jamais, l'éternité : et c’est ainsi que les choses existent chacune en conséquence l'une de l'autre dans un voisinage infini fait sans m 73 Y voir les dimensions imbriquées leurs reflets, forêts sans rêve où le mot crie au loup 74 De la fluctuation quantique le crépuscule connaît la faille tu peux y tomber, sans aucun danger absolument aucun 75 Je ) nothing me mural ne) sais que les croix de Jérusalem seek » de ce désir 76 L'empreinte lasse a fait le lit d'une larme priant la viorne et violon et le rosier sauvage et l'arbre de vie de chanter encore et encore de chanter longtemps de la voix claire des cascades éternellement 77 Dans le jardin d'hier je pleure aux fleurs non écloses quelles couleurs auriez vous eues ? quelles saisons ? quels soleils et quelles nuit ? où êtes vous, rêves inaccomplis ? chemins jamais croisés ! je pleure aux souvenirs demeurés songes aux espérances tuées sans l'avoir voulu à tes yeux inconnus, septembre singulier, couleur bleutée du grand sommeil interstitiel ! 78 Le secret irrévocablement le secret a été livré : tout est vrai et tout est faux tout est faux et tout est vrai 79 Nota bene la neige bleue des grands jacarandas Seth lumières, ombres, distillations, mercures inchangés, voici que tu n'as rien compris poète kleptomane ! tu aimais à rêver dans le vallon moussu amoureux de toi-même ton sommeil fut long au bord de l'imprudence On te l'a dit avant même que tu y penses 80 Les faux noires à la ligne se livrent des combats mais on a mis au coin longtemps les photophores 81 Île bleue des ondes solaires l'enfant y fait des rond en bas des cerises le poison rouge est sorti du bocal petit atome dans les mains de Dieu 82 Existence Ne pouvant jamais se remettre du grand secret ni, au fond, virtuellement l'accepter l'être tergiverse et continue 83 L'équation six E ne font deux rêves prismatiques les chiffres inégaux s'égalisent toujours au pays de nulle part où il n'est jamais temps 84 Pour en revenir « A » l'Accordeur chante le jardin de roses, myrtes et livres sans fin chante les fruits étoiles chante les jours heureux sait la ponctualité des musiques se joue du désespoir et connaît Son piano 85 Le gouvernement des pluriels ceci n'est pas un jeu mystère de leur primogéniture ils gouvernent les nombres mais sont un seul qui de nous ? 86 La ruine l'insensé souvenir le temps des roses et du parfum sucré ! c'était hier : et ce n'est plus 87 L'oiseau triste rêve sans horizon où aller récite sa poésie je vais aux quatre-chemin respirer l'air du soir entendre la mélodie frêle le rossignol, les marguerites me viendrez vous en songe disais-je à une étoile qui passait indolente et quand je partirai je sais que vous y serez 88 Je n'ai pas vu l'éclipse, celle quand la lune est rousse, et que du bois des églantiers le grand pivert en habit s'envole, et fuit avec son cri strident mais qui voudrait donc voir le si joli Grünspecht et la jolie Meise qui danse en s'approchant le soir, le soir, dans le bois des Messieurs ? Ou dans leur lac à eux où de beaux regards gris se mirent fixement dans l'opacité du silence ? 89 Pleurs le tarot n'est qu'un jeu les jours de la semaine aussi 90 sur le tour du Potier it’s twinkling à ceci près que des anges font des songes tu veux les dire et sous le vent le vent semeur de C le C discret du tremble fait une ombre confuse 91 Il faut dire qu’un Phénicien souvent t’y aima pour de vrai mai ce ne fut qu’un rêve à la virgule près le temps minime d’une ordalie 92 A tu n’es presque pas seul sable du marchand vrai careless voyageur pour en perdre l’extrait puis s’en souvenir à nouveau 93 Veille il s’en fallut de peu presque d’une dentelle du parfum du mot « vert » et peut être de « transparence » 94 ce Bord meurtrirait l’hirondelle pour une circonstance l’impression d’un retour lent d’infimes poussières partiellement visibles et le ciel bleu 95 berger aux mains d’étoiles s’en souvenir ferns pour celles and stars qui furent semées dans l’éternité 96 Sine die jeu l’ai respiré l’incise beyond un puits c’était pour croire pour rien l’illusion 97 L'aube des quatre fleurs poetry ne suffisent sur le pont Blanche des acanthes « mai » pour elles si peu de chose habille la lente dissipation du matin 98 sans M à l’âme divague ment le parfum du lis une heure venue cette extrême frange de blanc d’argent est impossible 99 Presque quanta je l’écrivais, mais il s’enfuit du E six ça naît solitude du cadre hors l’azur étale « Il ne sera pas dépaysé quand il sera mort. » 100 rêveur berné le cavalier dormait ce sommeil d’ange quelque part dans les yeux « on » bleuté V II survécut, du Meurtrier « Sous les Tilleuls » des lins pérennes souvent tourmentés d’amour se couchent au vent apaisé du commencement 101 Le cerisier in loving memory l’amour fut dans un lit aux si sévères calligraphies et de la Danse le prisonnier CIII for the secretly loved shepherd 102 Les hauts de promenades primordiales en cols altiers vœux et 3 et 3 « encor » S, N, sommets du précipice K très étrange précisément incurable en ce pays de mornes 103 Voyageurs d’abord sans s’aimer sortes de homeless a b c se touchèrent, malades, peut être d’un baiser puis ils comprirent enfin qu’au bois des camphriers le beau cytise et le Passé tuent lentement les noctuelles (en ce terme soudain avant bleu du Hoggar certains rêves sont noirs il faut s’en réveiller) 104 A ce faux jeu semblant définitif il y eut finalement un blanc : plus de lune au ciel plus de nuages aux mers plus d’espérance au cœur 105 Cimetière trois chants éteints de l’intégrale l’espace ouvert à ce chardonneret aux merles bleus nightingales and mysteries willows and stars will they all sing again? 106 Poème impossible dragonflyies and firefllies l’astre du jour et la Reconnaissance et ces points d’or épars et ces mots irisés lointains amours and fading lines autrement tout est faux as soon as it is written 107 Que la forêt soit pleine d’arbres circonstanciels : t r e e s . 108 Vœu l'éblouissement c'était comment ? son tableau fait le peintre expira 109 Les pages du lin mal tissé plein de trous quelques enfants limitèrent le thésaurus étrange Croix Mésange Terre Masque 110 Les granges insulaires pourtant la toile est peinte s’étoile aux ailes des patiences puis furent condamnés en y étant cloués des poèmes au Silence 111 Le livre en lisant dans le jardin des montagnes les affleurements les causes profondes regard envers l’impact du temps sur l’onde enveloppée des murs you are dreaming there is a Fire don’t try to know the reason why 112 Le feu fit des flammes à nouveau nothing d’aimer la nuit l’enfant mourut majuscule fragrance, quête, silence, nuit 113 L'abécédaire il respira le R une éclipse improbable l’âme deux fois mais en somme ce ne fut pas de trop 114 Ce paysage poignet de lune effleure douceur de ces métaux amers l’ambre du bel atrium un paysage pour les lointains 115 La voie de la maison des maquis restera bien le bois sur le chemin des arbres on voit la forme en croix qui semble mourir d’aller vers l’ombre qu’elle fera 116 Inexistence as proud as a L dans le sac du dessinateur c’était l'ombre bleue imagine you are que c’est faux everything 117 Dessous l’inconscience n’est pas feinte de la vanité des dictionnaires enivrants aconits, alambics, anaphores exemples éclairants à qui sait les entendre sic 118 Vol ne diront l’orpailleur dancer garden liar wherever whenever faussaire contrebandier tueur 119 La frontière sans mesure l’amour l’oiseleur était fou et la forme qui chante écrire a capella in the One million years Garden e pericoloso sporgiersi 120 Nil bleu Six, de l’une de ses voix graves la felouque navigua sur l’air penché des scilles et de la lune ) quatre au bord le vers final il elle, tous : ( ils sombrèrent finalement 121 Le poème verrier et son Gardien . tutélaire la prouesse le everlasting exsangue de prendre un fruit d’apparence solide l’abeille mourut mais fut autorisée à commettre à nouveau son larcin 122 Les couleurs en attendant de l’écrire le mystère pullule et sur les pas enfuis quelques doutes demeurent nigelles bleues nigelles blanches ballons de neige savons turquoise sont emportés par le temps 123 L'habit sous cet accoutrement la lumière est diffuse l’horizon le murmure la courbe d’arrangement y compris la licorne et tous leurs équivoques 124 Charade aventures aventures six longs baisers de soufre et l’oiseau migrateur louve grosse et brelan son envie d’arsenic écourtèrent la faille mais y plongèrent enfin 125 Les vives par le chemin des hauts jacarandas remember qu’on parsemait de vives ces mauves luminaires ! c’était hier s’il porte des épines à son retour d’avant 126 Successions une esclave puis un roi un soldat puis sa mère le temps tient à peu de choses il faut le dire les convives de la friche ne sont qu’une famille 127 L’eau claire puis les arbres cernés lacs pers invisibles de ces zones imaginaires aux roches sensées immortelles ont demandé C'est là ? 128 Les volutes volutes immensément et pour saigner du nez et la mer et la mer la felouque est le temps 129 Les tons lents d'automne fondent dans l'épaisseur de la fragilité prodige inconcevable des cordes qui nous lient 130 Quadrige le dévoilement s’opère ailleurs c’est juste l’espace d’un instant 131 L'oiseau la nuque est difficile la pie s’en est allée là la fêlure au milieu qu’agençait au hasard un mime ou un sauveur révéla dans le vert bleuté la couleur des couleurs le temps des temps l'origine des origines 132 Miroir miroir l’autre côté et l’orage d’abondance et les éclairs dans les chambres de la mariée le coeur un instant palpita ce fut vraiment le premier chant d’oiseau 133 La lettre sur le I hautain avec amour quelques lumières graciles sonnent à la porte ouverte ont des conversations on vit 2, 7 et même presque rien d’un contre-jour d'un merle au jardin de minuit le sens ce cri, les renoncements 134 La tombe Marie d’entre les tombes scellées de fougères bleues cendres pleura l’été venu parti ne meurt jamais l’été l’été revient toujours 135 Le temps le temps son âme en verre et l’hirondelle neuve quand on les serre les tue swifts are another sign 136 Aux saisons de la peine si belles en mai ne vous conduirai pas ne vous conduirai plus ne saurai pourtant que vous décrire les bords for “every cloud has a silver lining” 137 Hier hier quand j’apprenais des mots en soufflant dessus pour qu'ils ne partent pas papillons de papier par le chemin de pluie qui mène du bleuet aux étoiles 138 Houx de Noël l’annonce est dans le vase il été clair d’aimer to make a rectangle of light étonne 139 Instant du soir Soir est dans le jardin près du bassin de pierre mai l’ailante et l’oiseau de pierre triste une parole absente sous l'oranger sensuel calligraphie le ciel d’un oiseau de clarté 140 Aux orties pour revenir enfance somehow le petit bois n’est plus et plaisir d’œillets souvenir d'astrances nettles netlles what are you looking for? liserons blancs apatride comme eux le fou vivant touche les orties blanches 141 Divination sur mon cahier de songes clos des roses s’ouvrent intérieurement j’y vois des maisons philosophales mille raisons internées dans de blanches folies six sonates en trio deux musiques et demi écoute, écoute la chevêche ! 142 Fidèlement XIII une branche à ma tombe les fleurs de nuit sont attentives : suis-je elles aussi ? puis l’étoile connexe avait vous-vu la lettre f c'est la clef qui ouvre le ciel 143 Promenades exponentielles je ne trouvai sagesse il dit «tout cela est inintelligible» sur un vieux banc du quai l’étranger parfaitement déguisé puis maudit d’y écrire tant de puits strictement interdits 144 L’autre côté symphonique dévoile l’origine bleutée du temps 145 Le jardinier quatre fleurs nothing more than snow? je vous les offre et la poussière du temps et l’oubli et la neige d'hier sur la mésange tombe l’effet triste d'une ombre 146 La conjugaison Le maçon les voyelles bleu paria des poèmes je tu il et nous vous ils cachent l’indigotier 147 Du très sérieux menuisier une menue parole flotte pour un peu suspendue, comme infinitésimale dans la lumière dans la lumière claire dans la lumière sans fin dans la toxicité suave du noyer dans la bienveillance rêche du frêne dans le parfum nocif des jasmins jaunes el camino del mar tu chantes dans l’infini ! 148 Songe vous le disiez nacré s mais si crûment cirrus l’annonciateur les brises sur les mots comme sorrow comme eux se penchent aux extrémités bleues du monde 149 Souvenance à la fontaine claire d'un million d'années le prisonnier torse nu s'est rincé le visage aux arbres pousseront des amandes cent reflets soudain aimantés l’enchantement d’éteindre en jouant quelques vies une raison et le désir eut d’un verbe 6 fort l’amour secret noué d'avoir suivi les fées 150 S’asseoir en attendant here and there lire un nuage l’élan courbé du ciel une question d’ange et sa réponse ici 151 Vide mais bavard ce lot était caché la colombe à la dire Aladin Alhambra Alchimie est revenue portée par l'espérance 152 Lecture «dans les jardins d’Hamilcar» la cigale oublieuse n'aura jamais chanté qu'une partie d'un chant sempiternel et lent prière ? Peut-être mais le Père sait bien ce qu'il y a dans les cœurs de Ses enfants 153 Les lucioles quand étiez avant ? la mer la mer vos yeux immenses et voyageuses du soir 154 lucioles éteintes nées sont enfuies et la cédille ç ce crochet pour la Lave elles savent qu’il faut en ramener l’incandescence l'envie de balancement qu'eut le pétale avant d'y tomber 155 Toujours forever la clef ouvre des mots shoulders à ça : 156 Un puisque des roses roses où des rouges s’allongent et des bleus se répandent où se consume hier sans fin je chante l'impossible chant je rêve l'impossible rêve et je dis l'indicible aux sourds qui s'en moquent 157 L'incomplétude fleurissent trois Wunderblumen la première est humaine la deuxième est en verre la troisième solitude fleurs miraculeuses merveilles merveilles les âmes les âmes sont de petits bouquets d'immortelles ensemble qui fleurissent, fleurissent sous un soleil d'or 158 Un A se dire Bételgeuse Orion que j’aime où je retournerai chante Silence puisque tu es dedans