Le protocole de certification Qualibéton et l`opérateur de bétonnière

Le protocole de certification Qualibéton et
l’opérateur de bétonnière
MISE EN SITUATION
Dans le cadre de la certification Qualibéton, toutes les visites de contrôle périodiques
effectuées depuis le 1er juin 2013 le sont en fonction des nouvelles exigences du
programme de certification BNQ 2621-905/2012. Le protocole de certification BNQ 2621905/2012 est basé sur les chapitres 4, 5 et 8 de la norme CSA A23.1.
Plusieurs exigences touchent maintenant la livraison du béton, donc les opérateurs de
bétonnière. L’objectif de ce document est de résumer les différents aspects du protocole
de certification BNQ 2621-905/2012 touchant les activités de l’opérateur de bétonnière.
EXIGENCES
BÉTON FIBRÉ :
Après l’addition des fibres, le tambour du malaxeur doit tourner à la vitesse de malaxage
pendant au moins 30 tours supplémentaires ou selon les recommandations du fabricant.
MALAXAGE PAR CAMIONS MALAXEURS
(DRY BATCH)
Dans les camions-malaxeurs, la période de malaxage est de 70 tours minimum de
tambours. Les bétonnières qui ne sont pas pourvues d’un compte-tours, le temps
nécessaire pour effectuer 70 tours doit être affiché dans la cabine du camion.
MALAXAGE PARTIEL
(MALAXAGE STATIONNAIRE TRANSFÉRANT DANS CAMION MALAXEUR)
Une fois le béton est transféré du malaxeur au camion-malaxeur, il suffira de malaxer aux
vitesses de malaxage spécifiées; le nombre de tours de malaxage ne doit, cependant, en
aucun cas dépasser 100. Les tours de malaxage additionnels, le cas échéant, doivent se
faire à la vitesse d’agitation indiquée. Les vitesses de malaxage et d’agitation doivent être
indiquées sur le malaxeur par le fabricant.
DÉLAI DE LIVRAISON
Un délai maximum de 120 minutes à partir du moment du malaxage initial jusqu’au
déchargement complet doit être observé. Si le délai de 120 min est atteint, l’opérateur de
bétonnière doit en aviser le maître d’ouvrage, son mandataire ou l’entrepreneur.
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L’opérateur doit noter la décision du client ou du responsable de sa décision de poursuivre
ou non le déchargement sur le bordereau de livraison. Aucune signature n’est requise, la
simple mention est suffisante.
On peut, dans certains cas, lorsque le maître d’ouvrage l’autorise, utiliser des retardateurs
de prise ou des stabilisateurs d’hydratation pour prolonger le temps de déchargement.
AJOUT D’EAU SUR LE CHANTIER
Les ajouts d’eau sont acceptés au chantier seulement dans le but d’atteindre
l’affaissement spécifié sur le bordereau de livraison et en respectant les points trois points
suivants :
1.
2.
3.
Le rapport eau/liant spécifié n’est pas dépassé.
60 minutes au plus se sont écoulées depuis le gâchage.
Au plus 16 L/m3 ou 10 % de l’eau de gâchage prescrite est ajoutée, selon la
valeur la plus faible.
Spécification par performance :
L’opérateur de bétonnière doit inscrire le volume
d’eau ajouté sur le bordereau de livraison
Spécification normative :
L’opérateur de bétonnière doit inscrire sur le
bordereau de livraison :
— le volume d’eau ajouté à la demande du client
— signature du maître d’ouvrage
Si le maître d’ouvrage, son mandataire ou l’entrepreneur exige un ajout d’eau afin de
dépasser l’affaissement spécifié, l’opérateur doit informer ce dernier de la non-conformité
et indiquer sur le bordereau le volume d’eau ajouté et indiquer la décision sur le
bordereau de livraison avec sa signature.
Dans tous les cas, le tambour du malaxeur doit tourner à la vitesse de malaxage pendant
au moins 30 tours (ou une durée équivalente) après l’ajout d’eau.
AJOUT DE SUPERPLASTIFIANT AU CHANTIER
Avant le déchargement, le béton contenant un superplastifiant peut être regâché avec de
l’eau en respectant les trois conditions régissant les ajouts d’eau.
Une fois le déchargement débuté, le béton contenant un superplasifiant ne peut être
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regâché avec de l’eau. Seulement des adjuvants peuvent être ajoutés pour corriger
l’affaissement. La quantité d’adjuvant ajoutée doit être consignée sur le bordereau de
livraison. Tout le regâchage doit être effectué par le fournisseur du béton.
CONTRÔLE DE LA TENEUR EN AIR SUR LE CHANTIER.
La teneur en air du béton peut être augmentée au niveau prévu par l’addition sur le
chantier d’un agent entraîneur d’air si le type de béton le permet. On doit malaxer le
mélange après l’addition de l’agent entraîneur d’air afin d’en assurer la dispersion efficace
selon la procédure de l’entreprise. La teneur en air doit être mesurée à nouveau. La
quantité d’agent entraîneur d’air ajoutée doit être indiquée sur le bordereau de livraison.
Si le béton appartient aux classes d’exposition C-XL, C-1, C-2 et F-1 et que le délai de 120
minutes s’applique, le producteur doit démontrer par des enregistrements la conformité
aux critères de teneur en air lorsque plus de 90 minutes se sont écoulées depuis son
gâchage. (voir note 17.8.5)
le comité technique de l’ABQ.
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