03 : A la rencontre de sainte Marie

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03 : A la rencontre de sainte Marie
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03 : A la rencontre de sainte Marie-Eugénie
2008
- Hier...
En ce samedi 16 août, le temps est gris, incertain. Mais tout le monde se retrouve de bonne heure à l’abri
sous le centre d’alphabétisation de la communauté d’Angré. Pour une conférence, ou plutôt une visioconférence. Grâce aux miracles de la technique et au savoir-faire de soeur Catherine Sesbouë de Paris,
tous se laissent rapidement happer par la conférence filmée de soeur Thérèse Maylis, archiviste de la
congrégation à Auteuil. Avec talent et conviction, avec compétence et simplicité, elle parle de MarieEugénie comme d’une amie proche, elle raconte sa famille, ses rencontres, sa passion pour le Christ et
pour l’Eglise, sa vocation, la naissance de la congrégation... Personne ne se lasse. Tout le monde en
"redemande".
- Et aujourd’hui
En effet, Marie-Eugénie n’est pas seulement une belle figure historique. Elle est toujours d’actualité.
Répartis dans le jardin et sous les apatams, les délégations se mêlent et se retrouvent par petits groupes :
les anciennes élèves, les élèves, les Amis de l’Assomption, les collaborateurs... Joie des retrouvailles, de la
rencontre et du partage dans un même dévotion filiale à sainte Marie-Eugénie. Les témoignages fusent :
"la sainteté n’est pas quelque chose d’autrefois" ; "le doute fait aussi partie de la foi" ; "la gloire de Dieu,
c’est dans la vie quotidienne". Les questions aussi : "Pourquoi êtes-vous habillées en violet ?" ; "Est-on
vraiment libre quand on s’engage dans la vie religieuse ?"
Les conversations à la fois profondes et familières se poursuivent tout au long du repas. Mais il faut partir
! Direction l’UCAO, Université catholique de l’Afrique de l’Ouest, à Cocody.
- Un florilège de talents
En cette période de l’année, l’UCAO est déserte. Le grand amphithéâtre se prête donc très bien à la «
soirée culturelle » prévue en hommage à la nouvelle sainte et au travail missionnaire des religieuses.
Pendant plus de quatre heures, les délégations vont se succéder sur la scène. Avec des chants, des mimes,
des sketches, des danses, des poèmes. Soeur Marie-Madeleine (de Sokodé) et François, un ami, donnent
le tempo avec les musiciens et le choeur "Espérance" de Cocody. Les drapeaux nationaux flottent dans les
tribunes et saluent les interprètes qui, tour à tour, offrent au public quelques échantillons de leur
patrimoine national ou de leurs propres créations.
A signaler le magnifique et audacieux ballet proposé par les novices de Bobo, une chorégraphie
contemporaine réalisée avec le concours de trois artistes burkinabés : un chorégraphe (musulman), son
frère chanteur et musicien, et un ami couturier. Du très grand art...
Comme un leitmotiv, la foule des acteurs, des religieuses et des spectateurs reprend régulièrement et
avec coeur "l’hymne des Filles de l’Assomption" créée en hommage à Marie-Eugénie par le P. Nicodème
Barrigah, aujourd’hui évêque d’Atakpamé (Togo). Un véritable artiste lui aussi !
"Filles de l’Assomption, soyons dans l’allégresse
Bénissons notre Dieu, exaltons son Nom.
En suivant Marie-Eugénie
Avançons dans l’espérance.
Annonçons la joie de vivre pour Jésus."
Dans le bus du retour, de jeunes collégiennes improvisent une tendre complainte enfantine, qu’elles
reprennent sans se lasser :
"Jésus, je suis fatiguée
Jésus, prends-moi au dos."
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