25-Evolution des Moyens de Transport
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25-Evolution des Moyens de Transport
L’HISTOIRE DU TRANSPORT 10 janvier 2012 Justin MICHEL 6e année HISTOIRE DES MOYENS DE TRANSPORT TERRESTRES Il existe et il a existé de nombreuses et différentes façons de voyager : sur Terre, par voies maritimes et fluviales, dans les airs et même dans l’espace. Mais moi, je vais vous seulement parler des transports terrestres au cours des grandes périodes de l’Histoire. Depuis toujours, l’homme se déplace et a besoin de transporter sa nourriture (et d’autres biens). Dans la préhistoire, son seul moyen de locomotion est ‘ses jambes’. Il se sert de son dos et de ses bras pour transporter sa récolte, sa cueillette et les trophées de sa chasse. Petit à petit, il apprivoise et domestique les animaux. Dans nos régions ce sont les ânes, les chevaux, les bœufs. Dans d’autres régions, ce seront les dromadaires, les chameaux, les rennes et d’autres encore. Certains de ces moyens de transport sont encore utilisés de nos jours. Dans l’Antiquité, l’invention de la roue améliore le monde des transports. La roue est adaptée aux charrettes et aux chars, permettant ainsi des déplacements plus rapides. Les Romains joue un rôle très important dans le développement des échanges commerciaux et l’amélioration des transports grâce à la construction des chaussées romaines, notamment en Gaule. Des moyens de transport similaires continuent à être utilisés pendant le MoyenAge, parfois avec des améliorations comme les colliers d’épaule, les suspensions, etc. Avant le XIIIe siècle, les chevaux étaient attelés (attachés à une charrette) par des bandes de cuir qui appuyaient sur leur cou. Pour éviter l'étouffement, un cheval ne pouvait pas tirer plus de 500 kilos. A partir du XIIIe siècle, on utilise un collier qui appuie sur leurs épaules ; les chevaux peuvent dès lors tirer des charges plus lourdes. Page 1 sur 4 L’HISTOIRE DU TRANSPORT 10 janvier 2012 Justin MICHEL 6e année Deux schémas: 1-Le collier d'attelage 2- Le collier d'épaule Sous la royauté, les seigneurs se faisaient aussi transporter sur des chaises à porteur. Pour pouvoir se déplacer, les paysans devaient payer. Les seigneurs demandaient des pièces d'or ou de l'argent pour avoir le droit de traverser leurs terres. Ceux qui circulaient le plus étaient les marchands mais de nombreux pèlerins circulaient avant et surtout pendant la période des Croisades. Cependant les routes ne sont pas très sûres et les voyageurs sont régulièrement attaqués par des bandits (appelés « bandits de grand chemin »), c’est pourquoi même ceux qui se déplacent à pied préfèrent le faire en groupe Pour ce qui est des transports urbains (en ville), jusqu'au XIIIe siècle, il n'y avait que la circulation à cheval. Mais les nobles commencèrent à utiliser des attelages. Jusqu'au XIIe siècle, la voiture publique est le coche, sans ressort ni suspension. Il est originaire de Hongrie. Lorsqu'il est conçu pour aller à grande vitesse, il prend le nom de coche de diligence, puis deviendra simplement diligence. Le carrosse qui succède au coche est la voiture particulière de base : il peut être très sommaire et se nomme alors patache, mais on en conserve l'image d'une voiture de luxe surtout utilisée par la cour. Plus tard, des voitures de type « carrosse » serviront aux transports en commun dans les villes et sur les routes. Page 2 sur 4 L’HISTOIRE DU TRANSPORT 10 janvier 2012 Justin MICHEL 6e année C’est ainsi qu’en France apparaissent des relais de "Poste à chevaux", établissements installés le long des itinéraires et qui mettent à disposition des chevaux pour couvrir la distance jusqu'au prochain relais. Au début, ils sont conçus uniquement pour le transport du courrier (les Malles Poste) mais seront ensuite utilisés pour les voyages des personnes. Aux Temps Modernes, on perfectionne et continue à utiliser les moyens de transport utilisés au Moyen-Age mais, au XVIIIe siècle, une invention va révolutionner les déplacements : il s’agit, bien entendu, de la machine à vapeur de James Watt (il obtient un brevet pour sa machine à vapeur le 5 janvier 1769). Placée sur des trains ou sur des trams, lesquels roulent sur des rails, la machine à vapeur accélère de beaucoup la vitesse des déplacements. Il devient alors plus facile de parcourir de grandes distances, aussi bien pour les voyageurs que pour le transport des marchandises. L’exploitation des mines de charbon qui fournit un carburant relativement bon marché et facile à trouver n’est sans doute pas étrangère au développement important des voies ferroviaires dans notre pays. La découverte et l’exploitation des ressources pétrolières permet ensuite de passer de la vapeur à la traction diesel (au XXe siècle), elle-même ensuite remplacée par le train électrique. Le passage à l’électricité permet de faire circuler, en France, le premier TGV (Train à Grand Vitesse), qui dépasse les 300 km/heure ! En 1926, la SNCB (Société Nationale des Chemins de Fer Belges) est créée. A partir des années 1930, la SNCB entame une véritable révolution technique avec l'électrification de son réseau. Le 5 mai 1935, elle inaugure sa première ligne électrique, qui relie Bruxelles-Nord à Anvers-Central. Les locomotives électriques atteignaient la vitesse de 120 km/h. La journée du mardi 20 décembre 1966 marque particulièrement l’histoire ferroviaire belge. En effet, le train omnibus 8155 est le dernier train de voyageurs remorqué par une locomotive à vapeur. Aujourd’hui on peut encore circuler dans des petits trains à vapeur en parcourant des circuits touristiques et il est encore possible d’admirer d’anciennes et belles machines au Musée du Train à Bruxelles ainsi qu’au Musée du Tram à Thuin notamment. Mais il n’y a pas que les trains et tramways qui bénéficient de la découverte du pétrole. L’automobile, qui apparaît pour la première fois en 1769 (le premier véhicule automobile fonctionnel a été inventé par Joseph Cugnot), profite, elle aussi, des progrès techniques et de l’apparition des moteurs à essence et diesel. Aux Etats-Unis, un homme, Henri FORD, va bouleverser l’histoire de l’automobile en utilisant les nouvelles techniques de travail en usine pour réduire au maximum les coûts de construction et permettre à un plus grand nombre de posséder leur propre auto. Son modèle, la FORD T, est toujours célèbre dans le monde entier. Page 3 sur 4 L’HISTOIRE DU TRANSPORT 10 janvier 2012 Justin MICHEL 6e année En Europe, c’est sous le IIIe Reich, que le gouvernement allemand décide de « créer une voiture pour tout citoyen allemand ». C’est la marque VOLKSWAGEN (la voiture du peuple) qui s’en charge, son premier modèle, la VW1200, est désormais connu à travers le monde entier sous le nom de Coccinelle. Les camions, souvent fabriqués par les mêmes constructeurs que les autos, évoluent, eux aussi, en fonction des progrès techniques, du coût des carburants (diesel), et de la demande de transport de marchandises. Avec l’industrialisation, le développement de la société qui consomme de plus en plus, les infrastructures routières se développent de plus en plus et les camions remplacent souvent les trains de marchandises ou le transport par péniches. En conclusion, on peut dire que beaucoup de progrès ont été réalisés et beaucoup d’inventions créées pour permettre à l’homme d’aller toujours plus loin, toujours plus vite. Malgré tout, on se rend compte à l’heure actuelle que tout cela (l’utilisation de carburants, la transformation du paysage – plus de villes et de routes, moins de bois et de champs) a un impact important sur la pollution et l’avenir de notre planète autant que l’avenir de l’homme. Aujourd’hui, on parle beaucoup de recherches pour des « carburants verts », des modèles « hybrides » ou uniquement électriques pour les autos. Les écolos mais aussi de nombreux experts ont tendance à conseiller l’utilisation des transports en commun, le co-voiturage, le vélo ou la marche à pied afin de moins utiliser l’auto et de réduire les émissions de gaz carbonique (CO2). Un peu comme si on revenait quelques années en arrière. Et puis, de nos jours, il n’y a plus spécialement besoins de roues ou de rails pour voyager : avec Internet, on peut rester chez soi et commander ses courses, dialoguer avec un ami qui habite en Australie, visiter les plus grands musées et les plus grandes bibliothèques, et, même, … réserver un voyage ! Page 4 sur 4