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nicolas momein coup de pouce, caoutchouc pouce du 18 janvier au 08 mars 2015 vernissage samedi 17 janvier à partir de 11h30 . les églises centre d’art contemporain rue éterlet 77500 chelles http://leseglises.chelles.fr [email protected] nicolas momein sommaire 01 02 communiqué 03 visuels 10 textes annexes 14 biographie 16 présentation du centre d'art 17 calendrier de l'exposition 18 informations pratiques & accès nicolas momein communiqué 02 Les « pièces » que Nicolas Momein réalise pour son exposition aux églises, dans l’immédiat de leur perception, travaillent à établir les conditions d'une manifestation. Pourtant, il y a comme un mystère, une énigme, un insondable de la matière qui se montre. Qui affleure, pour être plus exact : les formes se donnent ici par le grain, c’est-à-dire ce qui travaille leurs surfaces, ce qui autorise qu'elles en soient le revêtement, l'épithélium. Une manifestation qui, pour le coup, recouvre – autant qu'elle revêt donc – une dimension organique. Et qui fait présence. Il y a dans ces « pièces » comme un état d’existence que l’on ressent à regarder leurs volumes, comme une force qui les modèlent de l’intérieur, dans une économie ou une écologie ou un savoir-faire – sans que l’on sache – qui, s’ils nous sont diffus, les génèrent bien par ailleurs. Leurs corps constitués résonnent silencieusement donc de ce qui les a travaillés, de ce qui les travaille encore. C’est un peu comme si, l’oreille collée à l’écorce d’un arbre, il nous était permis de saisir le glissement inaudible de la sève au cœur des tissus xylémiques ou phloémiques et œuvrant à l’émergence des formes, selon des développements tout autant centripètes que centrifuges. La porosité opère. Éponge. Mousse. Lichen. Loofah. Fibre. Texture. Relief. Grain. Gravité. Élévation. Suspension. Verticales. Couleur. Forme. Propos. Rythme. Ces « pièces » sont comme autant d’objets « déposés » – car rien ne semble relever d’une physionomie désignée qu’une fabrication ou qu’une mécanique de production viendrait magnifier. Elles recouvrent le secret de leur fabrique en s'éloignant pour cela, forcément et étrangement, du corpus rassurant des choses. De leur manifestation ne s’établit aucune fonction. Elles sont là. Magnétiques. À l’atelier. Ici exposées. « Dans (…) un mouvement d'éléments en tous sens : par terre, à hauteur d'homme, au plafond... Tout cela je le saisis au passage. Pas le temps de contempler... »* Mais, oui, celui de les regarder. Eric Degoutte, commissaire de l'exposition * Robert Linhart, L'Établi, Édition de Minuit,1978. nicolas momein visuels 03 Nicolas Momein Sans titre, 2014 Semences de tapissier, aimant et wasabi © Nicolas Momein Nicolas Momein Sans titre, 2014 Bulgomme, MDF, agraphes, cires : zebraline, Antique Gold, Yetti, or riche, or roi, 130 x 208 x 2 cm © E. Tabuchi nicolas momein visuels 04 Nicolas Momein Triptyque papel Rocoso, 2014 Papier rocher marouflé sur Dibond © Blaise Adilon nicolas momein visuels 05 Nicolas Momein Sans titre, 2014 vidéo, 19 min 57 s nicolas momein visuels 06 Nicolas Momein Sédimentographie, 2014, vidéo 7min 46s © Cédrick Eymenier Nicolas Momein Hellébores 1 et 2, 2012 crin animal nicolas momein visuels 07 Nicolas Momein Edicules lainés, 2014 Bois, nergalto, laine de roche Exposition des bourses de la ville de Genève, Centre d'art contemporain de Genève Nicolas Momein, Walk the line, Série de sculptures par exemple, 2011 Manufacture d'armes de SaintEtienne nicolas momein visuels 08 Nicolas Momein Provendi, « Hors séries avec Corinne Louvet », 2013 Savons Provendi Nicolas Momein Incomplete closed cube, Aliboron l'a digéré, 2011 blocs de sel nicolas momein visuels 09 Nicolas Momein, Vue de l'exposition Débords, ZOO Galerie, Nantes, 2014 nicolas momein textes annexes 10 Julie Portier, « Nicolas Momein : Des sculptures, par exemple », in « Le Quotidien de l'art », numéro 605, vendredi 16 mai 2014, p. 10. Du ready-made à la production déléguée et à l’aplatissement des ontologies distinguant la sculpture d’autres objets d’ameublement, le XXe siècle n’a pas épargné le mythe de l’œuvre d’art en ronde-bosse. Tant mieux. Nicolas Momein poursuit le travail, avec délicatesse et poésie, en ne cédant rien de l’exigence formelle. Ce dernier pousse la logique de délégation du faire instauré à l’ère conceptuelle, en confiant une grande part de responsabilité au professionnel « exécutant ». C’est dans ce sens qu’ont été menées les expériences de collaboration pendant sa résidence à Noisy-le-Sec. Il en résulte, entre autres, une étonnante sculpture tubulaire et coudée, pure expression graphique née de l’intuition du serrurier Frédéric Vigy, où l’artiste n’intervient que par un nappage en plastiline (Sculptures par exemple). Le détournement de l’outil de travail est politique, autant que la symbolique de l’échange des rôles (le livre de chevet de l’artiste n’est autre que L’Établi de Robert Linhart, qui, à l’exemple d’autres intellectuels français, s’est fait embaucher comme manœuvre dans une usine en 1967). Mais il s’agit d’entailler plus profond le régime de valeur qui distinguerait encore le travail artistique d’une autre activité et le geste de l’artiste d’un autre producteur. Car la définition de l’acte sculptural restera la question fondamentale. Elle n’échappe pas à la malice de l’artiste qui a distribué des savonnettes Provendi en protégeant la moitié sous une coquille. Ainsi les formes de la série Efficace résultent-elles d’une usure par la main (et d’un usage hygiénique), tandis que la partie « manufacturée » demeure intacte. La série en pierre de sel Incomplete close cube, Aliboron l’a digéré suit le même protocole, à la différence que le « geste motif » - comme le nomme l’artiste - répété dans le temps, peu conscient de sa valeur sculpturale, est délégué à un troupeau de vaches. Là où séduit la douceur du modelé creusant le cube minimal blanc, la trace silencieuse de langue bovine pourrait faire la leçon aux professionnels du langage, en particulier les exégètes de l’art. Car l’absurdité renferme là aussi une tension critique, pointant dans une même interrogation existentielle et faussement naïve les systèmes de production, la domestication de l’animal et la place du corps dans tout cela. Les armatures légèrement inquiétantes, présentées dans l’exposition Débords à Nantes, reproduisaient à échelle humaine des appareillages adaptés aux soins et au parcage du bétail, auxquels s’ajoutait un portique pour balançoires. Les édicules lainés sont de petites architectures pleines inspirées du mobilier urbain comme retourné sur lui-même. Par leurs rondeurs et le pelage en laine de roche projetée, ils attirent tout en rejetant le corps à l’extérieur. La friction des volumes, des échelles et des textures, pimentée par le souvenir de leur fonctionnalité, est à l’œuvre dans les sculptures façonnées presque quotidiennement dans l’atelier. nicolas momein textes annexes 11 Cette science se retrouve dans la sculpture mélancolique exposée en ce moment à Marseille (1), Il pleut c’est tout ce qu’il sait faire, dont l’ambiguïté délicieuse retient la leçon d’un Richard Artschwager. C’est une impossible véranda composée de pare-brise brisés, surmontée d’un linteau recouvert d’une nappe bulgomme (anti-tâche). (1) Pop Up, jusqu’au 6 juillet, Astérides, La Friche la Belle de mai, 41, rue Jobin, 13003 Marseille, www.asterides.org Texte publié dans le cadre du programme de suivi critique des artistes du Salon de Montrouge, avec le soutien de la Ville de Montrouge, du Conseil général des Hauts-deSeine, du ministère de la Culture et de la Communication et de l’ADAGP. nicolas momein textes annexes 12 Christophe Kihm, « L’objet de Nicolas Momein », in « Art press », n°405, novembre 2013. Parmi les anecdotes dont l’histoire de l’art est friande, celle qui raconte la rencontre entre Oskar Fischinger, en exil de l’Allemagne nazie et John Cage, alors tout jeune compositeur encore en recherche de l’orientation générale de son travail, figure en bonne place. Elle se situe dans les coulisses des studios Walt Disney, en 1938, où Fischinger travaillait alors et se résume en un échange bref, mais décisif, entre les deux hommes, qui tient dans une formule de Fischinger à l’adresse de son cadet : il faut révéler l’âme des objets. Il se pourrait bien, selon nous, que Nicolas Momein ait entendu un lointain écho de ce conseil, et qu’il en ait pris compte, en le rejouant non pas sur le plan sonore, mais en l’appliquant, en sculpteur, aux objets eux-mêmes, et de façon très personnelle. Mais qu’est-ce que « l’âme des objets » ? Et comment comprendre cet impératif au sein du cadre d’expérience ouvert par le travail de ce jeune artiste ? On peut, arbitrairement, distinguer deux lignes distinctes à partir de ce mot d’ordre, en écartant d’emblée tout transcendantalisme : la première reconnait en l’âme le principe immanent, la vie intérieure qui anime chaque objet. La seconde, plus technique et plus matérialiste, mais aussi plus circonstanciée, prend l’exemple de la lutherie où l’âme est ce qui désigne, pour la fabrication des instruments à corde – le violon, le violoncelle, l’alto, la contrebasse – cette petite pièce de bois, centrale, qui met en tension les différentes parties de l’instrument et permet à la vibration de prendre corps. À partir de cette seconde acception peut se déduire une pratique au sein de laquelle on cherche plutôt à placer une âme dans les objets, afin de les révéler à eux mêmes. Il faut alors retrouver le geste de l’artisan qui, à partir de cette petite pièce ouvragée, leur accorde une puissance et un éclat nouveaux. Nous y voilà. Ajoutons un second élément à cette hypothèse : selon la ligne de travail retenue par Nicolas Momein, il se pourrait bien que les objets, en premier lieu, soient considérés comme des instruments dont le potentiel doive être exploité et que l’activité de sculpteur participe de la création, en cela, d’une sorte d’organologie. Cette dernière se déploie à partir de l’étude d’objets triviaux et fonctionnels – du matériel agricole pour ferrer des vaches à la pantoufle de type charentaise (également répandue dans les campagnes), des savons utilisés dans les écoles aux pare-brise de voitures, des serviettes de bain en coton aux canapés de salons – et se développe à travers différentes étapes et protocoles de travail. Tout d’abord le repérage d’objets, qui implique conjointement un repérage de gestes et donc de techniques. Car ce sont les techniques qui donnent forme aux objets, à travers l’incorporation de gestes, l’utilisation de machines et l’observance de méthodes de travail. Cette étude embarque donc avec elle une dimension anthropologique, mais elle associe encore l’observation à l’apprentissage, car il faut à l’artiste comprendre et reprendre ces gestes, réutiliser ces machines, collaborer avec des ouvriers ou nicolas momein textes annexes 13 des artisans, bref se mettre dans la position de faire et de refaire pour continuer ces techniques au risque de les augmenter. Ce qui pouvait apparaître comme une anthropologie participative se mue, dès lors, en une organologie singulière, où viennent s’inscrire toutes les propositions d’objets produites par Nicolas Momein. Car à partir de l’apprentissage et avec les modifications apportées aux processus de réalisation, qui peuvent s’accompagner d’un changement d’échelle, d’une redisposition, d’un nouveau façonnage, de l’ajout de nouvelles contraintes ou de nouvelles règles de fabrication, les objets s’instrumentalisent. En tant qu’instrument, l’objet fonctionnel perd son utilité première, mais il ne perd ni la technique, ni le geste qui le produisent. En s’instrumentalisant, l’objet s’ouvre à de nouvelles formes, que l’on pourra bien appeler, si l’on veut, « sculptures » ou « œuvres d’art », bien que dans ce déplacement ne réside pas l’enjeu de cette pratique. Nicolas Momein accorde des résonnances nouvelles aux objets, il les munit d’une âme, en prenant le relais de gestes et de techniques, dans la transmission de savoirs et de savoir-faire artisanaux et parfois archaïques. Une vie nouvelle les anime, en tant qu’objets. On produit donc l’âme des objets par leur mise en expérience dans des cadres nouveaux. En cela, le travail de Nicolas Momein accorde bien un écho à la compréhension – sous couvert de vérité de l’anecdote – que John Cage eut de la suggestion de Oskar Fischinger, et c’est dans la même jubilation et dans la même malice que se déploie son œuvre. nicolas momein biographie 14 Nicolas Momein Nés en 1980, vit et travaille à Saint-Etienne et à Genève. Artiste représenté par la galerie White Project, Paris (http://whiteproject.fr). Expositions personnelles 2014 — Coup de pouce, caoutchouc pouce, Les églises centre d'art contemproain de la Ville de Chelles — Walk like an Eg yptian, Château-musée de Tournon organisé par l’Institut d’Art Contemporain, Villeurbanne — Débords, Zoo Galerie, Nantes — Transmission(s), exposition hors-les-murs de Triangle France, Mairie du 11e, Paris 2013 — Cul-de-sac, parvis de La Galerie-Centre d'art contemporain, Noisy-le-Sec — Quelques objets secs, Espace Kugler, Genève — Sacré géranium, Galerie White Project, Paris 2012 — Aire de famille, galerie White Project, Paris Expositions collectives 2015 — Dendrites, macles, grains ou inclusions, Salle Crosnier, Palais de l'Athénée à Genève 2014 — Drum & Bass, Galerie Isochrone, Lille — Les mythologies Quotidiennes, église Saint-Maur de Courmelois, Val-de-Vesle — Clarence, le lion qui louchait, Les capucins, Centre d’art d’Embrun — Le geste des matériaux, Centre d’Art Bastille Grenoble — Pop-Up, Friche de la belle de mai, Programation — Adieu tristesse, désir, ennui, appétit, plaisir, La Galerie, Centre d’art contemporain, Noisy-Le-Sec — Bourses de la ville de Genève, Centre d’art contemporain de Genève 2013 — Rendez-vous 13, Institut d’Art Contemporain, Villeurbanne — YIA Art Fair, Paris, Octobre — L’atelier des testeurs, Chalet Society, Paris — Slick Bruxelles, présenté par la Galerie White Project, Bruxelles — Docks Art Fair, Lyon — Vous aussi vous avez l’air conditionné, Galerie du 5éme, organisée par Marseille Expos — « Andrew ? », La Galerie, Centre d'art contemporain, Noisy-le-Sec — Speculoos Nebuloos, Académie Royale, des Beaux Art de Bruxelles — Exposition des Lauréats pour le prix Edouard Barbe au Magasin, CNAC de Grenoble — Art Genève, Salon International d’Art, Palexpo 2012 — Local Line 13, Musée d’Art Moderne, Saint-Etienne — In Absent Places We Dwell, organisé par Vianney Fivel, Ceel Mogami de Haas, Marie-Eve Knœrle. Espace Piano Nobile Genève — La tradition du dégoût organisé par Vincent Labaume, galerie Christophe Gaillard, Paris nicolas momein biographie 15 — Étrange été, Galerie White Project, Paris, une proposition de Stéphane Corréard — 57e Salon de Montrouge organisé par Stéphane Corréard, Beffroi de Montrouge — Musée de l’Art Extraterrestre, organisé par Christophe Kihm, Peter Swendy et Renaud Loda, Institut curatorial Head, Genève 2011 — Exposition de Noël, Le Magasin-CNAC de Grenoble, Ancien Musée de peinture, Grenoble (Prix Edouard Barbe) — Flaubert's castle, HISK open studio, Ghent — Le Slurm, LiveInYourHead, Institut curatorial de la Head, Genève, projet initié par Christophe Kihm et Marc-Olivier Wahler — Version des faits, dans le cadre de "Imergencia", Institut Français, Lisbonne — Vue sur la mer, Place des volontaires, Genève 2010 — Biennale internationale de Design, ESAD-Cité du design, Saint-Etienne — L'axe du mal, Auditorium de la Fondation Arditi, Genève — Ostensions-Travail de l'archive, archive du travail, Palais de l'Athénée, Genève, organisé par Pierre Leguillon — Tu vas l'aimer, dans le cadre du cycle d'expositions "La rigueur n'est pas une valeur sûre", NSPP Galerie, Saint-Etienne Résidences 2013-2014 — La Galerie, Centre d'art contemporain de Noisy-le-Sec 2013 — Géographies Variables, résidencede la ligne de recherche de l'Ecole Européenne Supérieure d'Art de Bretagne 2012 — Astérides, Friche La Belle de Mai, Marseille Formation — Master of Fine Arts (work.master), Haute École d'Art et de Design de Genève, 2010-2012 — DNSEP, Ecole supérieure d'art et de design de Saint-Etienne, 2006-2011 Prix & bourses 2013 — Bourse du Fonds Cantonal d'Art Contemporain (FCAC) pour les diplômés de la HEAD de Genève — Aide à un projet individuel, Mairie de Paris / Direction des affaires culturelles 2011-2012 — Bourse du Fonds Cantonal Contemporain (FCAC) pour les diplômés de la HEAD de Genève 2011 — Prix Edouard Barbe, Exposition de Noël du Magasin, Grenoble — Prix golden parachute, Ecole Supérieure d'Art et Design de Saint-Etienne nicolas momein présentation du centre d'art 16 Un centre d'art atypique Classées Monuments historiques en 1984, les deux églises mitoyennes SainteCroix et Saint-Georges ont été restaurées, puis aménagées en lieu de diffusion d’œuvres contemporaines par le designer Martin Szekely et l’architecte Marc Barani, dans le cadre d’une procédure de commande publique. Inauguré en septembre 2008, le centre d’art accueille désormais quatre expositions par an touchant aux questions de territoires. Sa programmation artistique interroge notamment la pratique de l’in situ, le rapport au document, l’image en mouvement et les nouvelles formes de la sculpture. L’accompagnement des publics est une politique essentielle du centre d’art. Elle s'appuie sur une permanence artistique et culturelle développée via des durées cumulées : une saison, des expositions, des performances ou rencontres et la présence d'une équipe de plasticiens intervenants et médiateurs. Des éditions viennent ouvrir et prolonger ces temps croisés. Le centre d’art invite ainsi chacun à faire l'expérience de l’œuvre, de sa genèse et de sa présence dans une temporalité continue. Une spécificité : l'aide à la production d'œuvre Le centre d'art développe un soutien constant à la création contemporaine : des dispositifs de coproduction, de production d’œuvres et de résidences permettent aux artistes de réaliser des propositions spécifiques pour le site et le territoire sur lesquels ils interviennent. Au-delà des formes classiques de production d'œuvres, l'aide à la création prend à Chelles une forme particulière grâce au statut municipal du centre d’art. Ce contexte favorise l'accès au territoire local (à ses espaces comme à sa population). Il permet également de recourir à des compétences spécifiques (grâce à la présence de corps de métiers : menuiserie, serrurerie, maçonnerie, reprographie, nouvelles technologies, etc.) ou des moyens logistiques importants (service technique municipal). Ces appuis viennent conforter la régie d’exposition et les artistes dans les phases de préparation et de conception des projets. Sélection de réalisations récentes ayant impliqué ce dispositif : — Wilfrid Almendra, Between the Tree and Seeing It, 2014, verre, silicone, béton, terre, plantes (philodendrons, crotons, irésines), papillons, 753 x 360 x 202 cm — Julien Clauss, Isotropie de l'ellipse tore, 2013, bois de châtaigner, son, hautparleurs, vibreurs Structure bois : diamètre extérieur 7m, hauteur 2,8m — Fabrice Gygi, Gisant, 2013, 4 blocs de pierre de Saint-Maximin, 250 x 99 x 52 cm — Melik Ohanian, Gravity, 2012, prototype, processing, ordinateur PC et écran Plasma — Bertille Bak, Ô Quatrième, vidéo, 17’, 2012 (post production) — Jean-Max Colard & Emilie Pitoiset, avec la participation de Catherine Robbe-Grillet, GOMME 03, 2012, fanzine. Graphisme : Elena Germain — Soraya Rhofir, FLASH-SOCIETY, Les courtiers de la lumière, impressions sur bois, plexiglas et verre ; faux-rochers, ouate de cellulose, dimentions variables, 2012 nicolas momein calendrier de l'exposition 17 Vernissage samedi 17 janvier 2015 à partir de 11h30 — Navette aller-retour depuis Paris Départ place de la Bastille, à 11h sur réservation : [email protected] / 01 64 72 65 70 — Entrée libre sur site . Rencontre enseignants samedi 17 janvier 2015 à 10h30 — L’équipe d’intervenants plasticiens du centre d’art propose aux enseignants un temps spécifique de rencontre avec l’artiste autour des thématiques de l’exposition, du déroulé des ateliers-visites et des prolongements pédagogiques possibles. . Visite commentée vendredi 6 février 2015 à 14h — Visite de l'exposition proposée en partenariat avec l'Université Interâges de Chelles — Gratuit sur réservation . Rencontre publique samedi 7 février 2015 à 15 h — En présence de Nicolas Momein — Entrée libre sur site . Atelier en famille samedi 7 mars 2015 à 10h30 — Venez découvrir l'exposition et participer à un atelier de pratique artistique ludique en famille ! — Pour les enfanst de 5 à 12 ans et leurs parents — Gratuit sur réservation . nicolas momein informations pratiques 18 contact presse Faustine Douchin t +33 [0]1 64 72 65 70 [email protected] . adresse postale les églises centre d’art contemporain direction des affaires culturelles mairie de Chelles, parc du Souvenir Émile Fouchard 77505 Chelles cedex adresse géographique les églises centre d’art contemporain à proximité de la mairie de chelles rue éterlet, 77500 chelles horaires d'ouverture Le centre d'art accueille les publics tous les jours de la semaine : – du lundi au vendredi : scolaires, individuels et groupes sur RDV ; – du vendredi au dimanche de 14h à 17h : visites libres. Site accessible aux personnes à mobilité réduite. . l’équipe direction par intérim Aurélia Vesperini [email protected] / 01 64 21 04 33 communication & action culturelle Faustine Douchin [email protected] / 01 64 72 65 70 médiation & action artistique Antoine Aupetit [email protected] / 01 64 72 88 31 plasticiens intervenant au centre d'art Ana Apostolska, Renaud Codron, Emmanuelle Duron-Moreels régie d'exposition Matthieu Blanchard [email protected] / 01 64 72 88 32 accueil & médiation les week-ends Simon Decottignies & Julia Maillard 01 64 72 65 70 . Les œuvres sont des coproductions de l'artiste et de la Ville de Chelles. Le centre d’art contemporain de la Ville de Chelles bénificie du soutien de la drac Île-de‑France - Ministère de la culture et de la communication, du Conseil Régional d'Île-de-France et du Conseil Général de Seine-et-Marne. Le centre d’art est membre du réseau tram - art contemporain en Île-de-France. . nicolas momein accès 19 les églises centre d’art contemporain rue éterlet 77500 chelles [email protected] t +33 [0]1 64 72 65 70 . accès Chelles est située à 17 km à l’est de paris et se trouve en Seine & Marne (77). par la SNCF ligne Gare de l’Est – Meaux. (Trajet : 15 minutes) Descendre à la gare de Chelles/Gournay Sortie bd Chilpéric. Ligne E – Eole : depuis Haussmann/St Lazare ou Magenta. (Trajet : 25 minutes) Descendre à la gare de Chelles/Gournay. Sortie bd Chilpéric. Ligne RER A : depuis Châtelet ou Nation : Descendre à Neuilly-Plaisance, puis bus n°113B. par la route -RN 34 de la Porte de Vincennes jusqu’à Chelles. -A 104 Francillienne – Sortie Chelles -A 4 – Sortie Champs sur Marne, puis suivre Gournay et Chelles.