CR Conseil communautaire 08/03/2012
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CR Conseil communautaire 08/03/2012
SEANCE DU CONSEIL DU 8 MARS 2012 Le huit mars deux mille douze, à dix huit heures, le conseil de la Communauté de Communes de Mimizan, assemblé dans la salle du conseil, se réunit sous la présidence de Monsieur Christian PLANTIER ; cette session se tient à la suite de la convocation adressée par le Président le deux mars deux mille douze. Nombre de Conseillers en exercice : 34 Présents : Absents Excusés : Absents : Mmes BIROCHAU et DUMEN ; MM FROUSTEY, PAJOT et MANSART (Aureilhan) Mme HENNY ; MM COUSQUER, CAZAURANG, GUYOT-SIONNEST et MOUGIN (Bias) Mmes ALAMO-DUPOUY, BARANTIN, CABANTOUS, ROUSSIGNOL et TREZZY ; MM BANQUET, BOURDENX, CASSAGNE, GUY, LE PAPE et PLANTIER (Mimizan) Mmes GASTON et SOURGEN ; MM BILLAC et RODRIGUEZ (Pontenx-lesForges) Mme SERRIS ; M MAGNALDI (Saint-Paul-en-Born) Melle GUY qui a donné pouvoir à M GUY (Mimizan) M IGNACEL qui a donné pouvoir à M PLANTIER (Mimizan) M MOUCHES qui a donné pouvoir à M BILLAC (Pontenx-les-Forges) M LALUQUE qui a donné pouvoir à M MAGNALDI (Saint-Paul-en-Born) M LAMOTHE qui a donné pouvoir à Mme SERRIS (Saint-Paul-en-Born) M TROUVE (Saint-Paul-en-Born) qui a donné pouvoir à Melle GASTON (Pontenx-les-Forges) M GAC (Pontenx-les-Forges) Madame Françoise LAFITTE, responsable des finances, Mademoiselle Stéphanie BERBILLE, Directrice Générale des Services et Monsieur Philippe NICOLAS, Collaborateur de cabinet ont assisté à cette séance. Secrétaire de séance : M. Jean-Louis GUY Monsieur le Président constate que le quorum est atteint et propose de passer à l’ordre du jour. Il tient d’abord à préciser qu’il y a sur la table un additif à l’ordre du jour qui concerne une autorisation donnée au président pour le mandatement des dépenses d’investissement. Il demande ensuite s’il y a des remarques concernant le compte-rendu du dernier conseil en date du 21 décembre 2011. Le compte-rendu est adopté à l’unanimité. Conseil communautaire du 8 mars 2012 Monsieur le Président indique que l’assemblée va débattre sur l’orientation du budget et donne la parole à Madame BIROCHAU. I – AFFAIRES GENERALES Rapporteur Madame BIROCHAU 1. Débat d’orientations budgétaires La communauté de communes de Mimizan, collectivité de plus de 3 500 habitants, se doit d’organiser un débat sur les orientations générales du budget primitif dans un délai de deux mois précédant l’examen de ce dernier. Le débat peut intervenir à tout moment à l’intérieur de ce délai. S’il donne lieu à l’établissement d’une délibération, il ne présente aucun caractère décisionnel. Ce débat se doit de permettre d’échanger sur les évolutions des finances intercommunales et sur les grands arbitrages qui seront retenus lors de la présentation du budget primitif. Pour se projeter dans l’avenir de 2012 à 2016, en définissant notre stratégie financière à même de concrétiser notre politique d’équipement, il convient d’examiner auparavant l’évolution rétrospective des finances communautaires de 2007 à 2011. Ces orientations budgétaires s’inscrivent dans un contexte national de crise qui impacte les collectivités locales par la contrainte croissante qu’il fait peser sur leur gestion. I – Le contexte économique Contrairement à ce que prédisaient certains experts, la France n’est pas rentrée en récession au dernier trimestre car le P.I.B. a progressé de 0,2% selon l’I.N.S.E.E., soit sur l’année une progression d’1,7%. Un peu moins que ce que le gouvernement prévoyait avec 1,75%. En 2012, l’Insee indique qu'il sera difficile d'atteindre un taux de croissance supérieur à 1% et l’investissement pourra être affecté par les effets des mesures d’austérité. Les prix à la consommation ont augmenté sur un an de 2,5%, après une hausse de 1,5% en 2010. Selon l’I.N.S.E.E., les deux principales composantes tirant l'inflation vers le haut sont l'énergie qui a augmenté de 9.3% sur les 12 derniers mois et les produits alimentaires qui ont eux augmenté de 3.3%. La plupart des organismes analysant la conjoncture économique prévoient une baisse de l'inflation en 2012, anticipant une baisse des prix de l’énergie, qui ne semble pas se réaliser pour l’instant. Le nombre de demandeurs d'emploi s'établit en décembre 2011 à 2,87 millions, en hausse de 5,6% sur un an, soit un taux de près de 10% de la population active. Pour 2012, le taux de chômage risque d’atteindre les 10,7 %, soit son pic historique de 1997. II – Le cadre général de la loi de finances 2012 Pour l’ensemble des administrations publiques, le déficit devrait atteindre 5,7 % du PIB en 2011 (7,1 % en 2010). La stratégie du Gouvernement consiste à ramener le déficit du PIB à 2% en 2014 par un effort important dans la durée de maîtrise de la dépense publique de la part de l’ensemble des administrations publiques et par la poursuite de la politique de réduction des niches fiscales et sociales. Conseil communautaire du 8 mars 2012 La dette publique augmente et atteint, pour l’ensemble des administrations publiques, 85,5% du PIB en 2011, en hausse de plus de 3 points. Il est à noter que l’impact sur la dette publique française des plans d’aide à d’autres pays européens représente 1,4 point de PIB supplémentaire en 2011. Pour rappel, en 2010, la dette des administrations locales représentait environ 10 % de la dette publique. Les deux caractéristiques essentielles de la loi de finances 2012 sont la pérennisation des mesures de gel des dotations de l’Etat par rapport à 2011 et la mise en place d’une nouvelle péréquation. Ainsi le niveau de la D.G.F. est reconduit à son niveau de 2011 (41,389 milliards d’euros) et la plupart des dotations de fonctionnement et d’investissement sont gelées pour la quatrième année consécutive, alors que la prévision de l’inflation est estimée à 1,70%. Compte tenu par ailleurs de l’effort supplémentaire de 200 millions exigé des collectivités territoriales (prévision de croissance revue à la baisse), l’enveloppe normée est en diminution de 0,24% et l’augmentation initialement prévue de D.G.F. des départements et des régions a été supprimée. Mise en place du F.P.I.C. L’article 144 de la loi de finances crée, à destination des communes et établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, un fonds de péréquation des recettes fiscales intercommunales et communales (F.P.I.C.). Cela signifie qu’il est créé un mécanisme de redistribution visant à réduire les écarts de richesses, et donc les inégalités entre les différentes collectivités. Dans la mesure où cette péréquation est horizontale, elle s’effectue entre les collectivités territoriales et consiste à attribuer aux collectivités défavorisées une partie des ressources des collectivités les plus «riches». Comme il s’agit d’un fonds national, la mesure des écarts de richesses et de charges, ainsi que la détermination des prélèvements et des attributions, se font au niveau national. Les ressources de ce fonds national de péréquation en 2012, 2013, 2014 et 2015 sont fixées, respectivement, à 150, 360, 570 et 780 millions d’euros. A compter de 2016, les ressources du fonds sont fixées à 2 % des recettes fiscales des communes et de leurs groupements dotés d’une fiscalité propre. Les recettes fiscales prises en compte seront les impôts ménages, la C.F.E, la CVAE, l’IFER et la taxe additionnelle au foncier non bâti. Cela devrait permettre à ce fonds d’atteindre le milliard d’euros en 2016. Afin de pouvoir comparer les territoires de manière homogène, il est créé deux nouveaux indicateurs qui sont le potentiel fiscal agrégé et le potentiel financier agrégé, qui vont mesurer la richesse fiscale du territoire de l’EPCI. Ces indicateurs sont divisés par le nombre d’habitants de l’ensemble intercommunal, pondéré par un coefficient logarithmique dont la valeur varie de 1 à 2, en fonction de la taille de la population (de 7 500 à 500 000 habitants). Ce potentiel financier agrégé par habitant va déterminer les contributeurs au F.P.I.C. : ce sont les E.P.C.I. dont le potentiel financier agrégé par habitant est supérieur à 90 % du potentiel financier agrégé moyen par habitant. Concrètement, pour la communauté de communes de Mimizan les simulations actuelles de la Direction Générale des Collectivités Locales aboutissent à un prélèvement au titre du F.P.I.C. d’un montant de 96 000 euros en 2012 pour une enveloppe de 150 millions Conseil communautaire du 8 mars 2012 d’euros. En effet, le potentiel financier agrégé par habitant (1 043,76) est supérieur à 90% du potentiel financier agrégé moyen par habitant (730,66) et l’effort fiscal est de 0,83. A partir du potentiel fiscal agrégé estimé de chaque commune membre et de celui de la C.C.M., et en y incluant l’attribution de compensation versée ou perçue, les clés de répartition du FPIC sont les suivantes : Aureilhan Bias Mimizan Pontenx Saint Paul Total communes C.C.M. Ensemble PFIA 437 951 237 639 4 718 104 422 112 209 456 AC 30 027 1 303 2 520 606 65 364 -5 871 Total 467 978 238 942 7 238 710 487 476 203 585 % 5,42% 2,77% 83,81% 5,64% 2,36% 6 025 262 7 679 973 13 705 235 2 611 429 -2 611 429 0 8 636 691 5 068 544 13 705 235 63,02% 36,98% 100% De ce fait, la contribution de chaque commune membre et de la C.C.M. est estimée jusqu’en 2016 à: Aureilhan Bias Mimizan Pontenx Saint Paul Total communes C.C.M. Ensemble 2012 3 282 1 676 50 759 3 418 1 428 2013 7 876 4 021 121 823 8 204 3 426 2014 12 470 6 367 192 885 12 989 5 425 2015 17 064 8 713 263 949 17 775 7 423 2016 21 877 11 170 338 396 22 789 9 517 60 562 145 350 230 137 314 924 403 748 35 542 96 104 85 300 230 650 135 058 365 195 184 817 499 741 236 945 640 693 Lors de la commission affaires générales et finances du 20 février, les élus présents ont validé le principe d’une répartition du FPIC entre la communauté et les communes membres. Après la réforme de la taxe professionnelle qui a cassé la dynamique de nos ressources, le F.P.I.C. nous met encore plus en difficulté, alourdissant les effets de cette réforme. En outre, l’on peut se demander pourquoi les critères de contribution et de redistribution ne sont pas les mêmes. En effet, les critères de répartition du prélèvement ne prennent en compte que le potentiel financier agrégé du territoire, alors que ceux de la redistribution rajoutent les revenus par habitant et l’effort fiscal. Madame BIROCHAU interrompt la lecture et demande s’il y a des commentaires sur ce point précis. Monsieur le Président dit qu’il est important de s’intéresser à la situation en 2016. Conseil communautaire du 8 mars 2012 Madame LAFITTE précise que les montants présentés sont une estimation basée sur les éléments disponibles à partir du site Internet de le DGCL fin 2011. Il est prévu pour les années suivantes, une progression de 2% de notre richesse. Monsieur BILLAC pose une question concernant les calculs : « Je suis d’accord sur le fait que le calcul de la redistribution ne se fasse pas avec les mêmes critères que le calcul du fonds de péréquation, mais ce fonds étant fixé par le gouvernement, cela peut vouloir dire qu’en 2013, en 2014, il n’évolue pas forcément dans les même conditions. Il pourrait très bien s’avérer que des communes qui recevaient en 2012, deviennent contributrices et vice versa.» Madame LAFITTE précise que le montant est fixé jusqu’en 2015 avec un objectif d’1 milliard d’euros en 2016. Monsieur BILLAC s’interroge si le fait d’inclure dans la clé de répartition entre communes, l’attribution de compensation est une obligation ? Il poursuit : « c’est encore une réforme qui nous met dans l’embarras car nous ne sommes pas beaucoup dans les Landes, à être contributeur, je crois qu’il y a deux communautés dans notre cas » Madame LAFITTE lui confirme que la prise en compte de l’attribution de compensation est une obligation. Monsieur le Président indique que ceci est une autre conséquence de la réforme de la taxe professionnelle. Le territoire est considéré comme riche au sens de la recette fiscale grâce notamment à la taxe professionnelle industrielle, mais pas forcément en termes de pouvoir d’achat. Monsieur BILLAC demande s’il n’y a pas un candidat à l’élection présidentielle qui a annoncé qu’il arrêterait cette fichue réforme. Monsieur le Président pense que quel que soit le candidat, il faudra payer. Monsieur BILLAC précise qu’il préférait l’ancien système. Monsieur le Président indique que pour certaines entreprises, il y a des améliorations. Le problème c’est que les conséquences de la réforme ne sont pas complètement financées. Il y aurait un déficit pour l’Etat lui semble-t-il de 7 milliards. Monsieur BILLAC poursuit son propos : « cela va quand même se traduire pour nous par un appel à la taxe d’habitation, au foncier bâti, au foncier non bâti. Donc il faut que les gens le sachent, toutes ces réformes ont des répercussions et d’autant plus notre contribution au fonds de péréquation. Cela va entraîner la recherche de nouvelles ressources fiscales et il n’y a pas trop de choix en la matière. Il faut donc effectivement que les habitants sachent que la fiscalité ménages est notre seule marge de manœuvre.» Monsieur COUQUER complète l’intervention en précisant que ce sont nos marges de manœuvre sur lesquelles jouer qui se restreignent . Madame LAFITTE acquiesce dans la mesure où avec la réforme de la taxe professionnelle nous avons perdu 50% du pouvoir de taux. Conseil communautaire du 8 mars 2012 Monsieur le Président propose ensuite d’avancer et Madame BIROCHAU reprend la parole. III - La situation budgétaire et financière de la communauté de communes Les tableaux joints à ce rapport vous permettent d’appréhender la situation financière de notre collectivité (de 2007 à 2011) et d’en dégager les principales caractéristiques: - l’épargne nette évolue de 232 000 euros à 900 000 euros entre 2011 et 2010. Cette évolution est la résultante certes de l’augmentation de nos recettes (1,7%) mais surtout, de la forte diminution de nos charges de fonctionnement (-6%). - cette forte baisse des dépenses de fonctionnement est due pour l’essentiel aux travaux d’urgence effectués sur nos voiries communautaires en 2010 en réparation des dégâts occasionnés par la tempête pour un montant de 464 000. Si les charges générales diminuent donc ainsi de plus de 24%, nos charges de personnel diminuent également de 2,4% après quatre années de hausse consécutives. Il est vrai qu’en 2010, nous avons eu deux chargés de mission économique afin d’assurer une transition liée à un départ à la retraite. Enfin, les charges de gestion courante diminuent de 50 000 euros, soit 8%, du fait en particulier des excellents encaissements sur la taxe de séjour qui permettent de financer l’O.I.T. et donc de diminuer notre subvention d’équilibre à cet établissement. - Bien que nous accusions une diminution de la DGF de plus de 11% (4% sur la dotation de base et 12,70% sur la dotation de compensation du fait de la dotation de la compensation de l’ex-part salaires, intégrée dans la D.G.F. mais diminuée d’un montant égal de la TASCOM perçue) et que la subvention exceptionnelle de 291 000 euros versée au titre du F.S.U.E. ne concernait que 2010, nos produits de fonctionnement évoluent quand même de 1,7%. Mais il est évident que la réforme de la taxe professionnelle modifie profondément notre panier de ressources fiscales, passant d’une fiscalité unique à une fiscalité mixte. En 2010, nos bases brutes de taxe professionnelle s’élevaient à 50 144 000, composées de part matériel et outillage à hauteur de 44 522 000, de part foncier pour 5 122 000 et de part recettes pour 500 000. En 2011, nous conservons uniquement la part foncière, soit 9,78% de nos bases brutes : nous avons donc perdu plus de 90% de notre richesse fiscale ! En terme de produits, le produit TP/CFE chute de 6 220 000 euros en 2010 à 1 270 000 euros en 2011. Les impôts ménages avec 1 542 000 euros deviennent donc la principale ressource fiscale communautaire. Mais en fait, c’est la dotation globale de neutralisation (D.C.R.T.P. plus F.N.G.I.R.) qui marque sa prépondérance en atteignant un montant de 3 158 000 euros. Cette ressource étant figée dans le temps, nous perdons bien, plus de la moitié de notre dynamisme fiscal ! - le remboursement du capital de la dette diminue de 30 000€ entre 2010 et 2011, et celui des intérêts augmente de 17 000€. L’encours de la dette, qui s’élève à 5 094 000€ au 31 décembre 2011, représente 4 ans d’épargne brute, indicateur d’une bonne santé financière . - les dépenses d’équipement réalisées à hauteur de 1 221 000€ ont été consacrées à la réalisation d’une partie du lot 2 des travaux de voirie de la route de la Papeterie pour 284 000€ (le solde et le lot 1 relatif à l’aménagement des berges sont en restes à réaliser sur 2012 pour 394 000€), le fonds de concours versé à la ville de Mimizan pour l’aménagement de la rue de la Poste et d’une partie du boulevard de l’Atlantique pour 122 000 euros, la réalisation des sanitaires du bord du lac à Aureilhan pour 75 000 euros, l’accès à la centrale à béton pour 96 000 euros sur la ZA du Born, l’acquisition d’une structure modulaire pour l’extension de nos bureaux communautaires pour 85 000 euros, l’installation du chauffage à l’aérodrome pour 41 000 euros, des interventions sur la digue pour 37 000 euros, l’aménagement de l’aire de dépôt de la carbonisation pour 38 000 euros, à des opérations sous mandat pour de la voirie à Pontenx et à Aureilhan pour 125 000 euros, à des acquisitions de Conseil communautaire du 8 mars 2012 matériel, mobilier et matériel informatique pour 75 000 euros. Au total, ces dépenses ont représenté un taux de réalisation de 56%, pour un taux de dépenses restant engagées de 37%. Monsieur le Président demande s’il y a des commentaires. Monsieur COUSQUER demande si les deux derniers pourcentages s’additionnent pour trouver ce qui est réalisé sur l’année. Monsieur le Président précisent que les 37 % représentent les restes à réaliser et il propose de poursuivre. IV – La prospective budgétaire et financière de la communauté de communes 1) Les dépenses de fonctionnement Leur enveloppe estimée totale s’élève à 7 790 000 euros, ce qui représente une augmentation de 2% par rapport à 2011, soit l’inflation prévisionnelle 2012. Mais ceci recouvre des évolutions disparates selon les domaines. En effet, les charges générales (17% du budget) diminuent de prés de 2% : cela est dû à un effort d’économie de l’ensemble des services en cette période de raréfaction de la ressource. Néanmoins, nous avons préservé le montant de nos interventions en matière d’entretien de voirie, de terrains et de bâtiments avec un montant de 318 000 euros. Le montant des études a diminué car en 2011 nous avions le solde du cohabitat, l’O.U.C., l’O.P.A.H. et le solde de l’étude touristique. Les charges de personnel (18% du budget) évoluent de 1,7% (23 000 euros) : titularisation d’un agent après un contrat CAE en année pleine, avancements d’échelon et de grade, intégration de l’agent chargé de la taxe de séjour sur l’année, et 30% à compter du 1er avril de la rémunération du responsable du développement touristique. Mais il faut savoir que, dans le cadre de la convention de mutualisation, la ville de Mimizan versera 22 000 euros de plus, car notamment, l’agent chargé du développement économique sera mutualisé à 30% dans le cadre de l’O.U.C. Les charges de gestion courante (9% du budget) augmentent elles de plus de 20% : c’est le poste subvention qui génère cette évolution avec, en dehors de notre participation habituelle aux associations, une enveloppe de 50 000 euros dédiée à la banque alimentaire qui serait déficitaire sans cela, une autre de 10 000 euros pour l’association « Objectif Maison de Santé Mimizan » pour le projet de maison de santé sur notre territoire et enfin, une exceptionnelle de 10 000 euros pour l’organisation du salon FOREXPO en juin. Les atténuations de produits (55% du budget) évoluent de 0,9% du fait de la mise en œuvre estimée du F.P.I.C. que nous avons évoqué précédemment, et qui pour l’année 2012 sera de près de 36 000 euros. En revanche, la dotation de solidarité communautaire a été figée à son montant de 2011, dans l’attente de la renégociation de notre pacte financier. Sur la prospective jusqu’en 2016, nous avons fait évoluer ces charges de 2%, sauf les atténuations de produits qui n’intègrent que l’augmentation du F.P.I.C. qui croit par exemple de 140% en 2013. Conseil communautaire du 8 mars 2012 2) Les recettes de fonctionnement Nous prévision est axée sur une diminution des recettes de 2,7% en 2012. Celle ci porte essentiellement sur la fiscalité : en effet, si nous prévoyons bien une évolution de nos bases nettes de taxe d’habitation et de foncier bâti de 2,8% (le coefficient d’actualisation voté en loi de finances étant de 1,8%) et de bases de TP/CFE de 2%, il s’avère que, sur 2011 nous avons bénéficié d’un montant de 337 000 euros issu de rôles supplémentaires. Les rôles supplémentaires sont ceux sur lesquels sont inscrits les contribuables qui ne figurent pas sur les rôles généraux, et sont souvent émis à la suite des contrôles fiscaux effectués auprès des redevables. Ils sont susceptibles d'être émis pendant les trois années suivant celle au titre de laquelle l'imposition est due pour la taxe professionnelle. Pour les taxes foncières et la taxe d'habitation, ils peuvent être mis en recouvrement au plus tard le 31 décembre de l'année suivant celle de l'imposition. Hors ces rôles supplémentaires, notre produit augmente de 2,7%, sans proposition d’augmentation des taux. Sur les autres taxes issues de la réforme de la taxe professionnelle (C.V.A.E., I.F.E.R., T.A.S.C.O.M.) nous les avons maintenues au même niveau qu’en 2011. Enfin le F.NG.I.R. est un fonds figé dans le temps de par la loi à hauteur de 1 819 000 euros. Ces impôts et taxes représentent au total plus de 65% des recettes de fonctionnement de notre budget. A ce jour, nous n’avons toujours pas la notification de la D.G.F., mais au vu des dispositions de la loi de finances, si nous anticipons une diminution de notre dotation de base et de notre dotation de compensation, en revanche notre dotation de péréquation devrait augmenter, pour au final aboutir à évolution globale de notre DGF de 8% (effet de la compensation part salaire de 2011 vue dans la rétrospective), sans pour autant revenir au montant attribué en 2010. En matière de dotation, la D.C.R.T.P. est figée, tout comme le F.N.G.I.R. à son montant 2011, soit 1 048 000 euros. Si les produits des services augmentent de plus de 40 000 euros, cela est dû essentiellement au remboursement du personnel mutualisé entre la C.C.M. et la ville de Mimizan, et entre la C.C.M. et l’O.I.T. pour la taxe de séjour. 3) - L’investissement Une enveloppe de 1 500 000 euros sera dévolue à la réalisation de nos investissements. Tout d’abord, un fonds de concours de 200 000 euros sera consacré à la réalisation de la piste cyclable Leslurgues – Contis. Ensuite, un certain nombre d’études sont programmées : 120 000 pour la lutte contre l’érosion du trait de côte, 20 000 euros pour une étude de définition pour l’avenir du Tastot, 20 000 euros pour le recourt à un programmiste pour la création de la future maison de santé, 20 000 euros pour l’étude signalétique des pistes cyclables. Le parking de l’aérodrome sera réaménagé pour 15 000 euros dans le cadre de la tenue de la manifestation FOREXPO. Les travaux d’enrochement du barrage des anguillons seront réalisés pour 30 000 euros. Une descente à bateaux sera aménagée ainsi qu’un ponton supplémentaire sur le lac d’Aureilhan pour un montant de 25 000 euros. Un certain nombre d’arbitrages seront finalisés d’ici au vote du budget sur quelques opérations complémentaires, sachant que nous avons également plus de 750 000 euros de restes à réaliser 2011 à financer. Conseil communautaire du 8 mars 2012 Cette prospective s’est attachée à maintenir une épargne nette autour de 400 000 euros, avec un recourt à l’emprunt de l’ordre de 600 000 euros : cela nous permet d’investir 1 500 000 euros sur les 5 ans à venir. Trop peu par rapport aux enjeux à venir sur notre territoire : aménagement des pistes cyclables, développement numérique, réalisation d’une maison de santé, réfection de la digue Sud, réaménagement des bureaux de la communauté, etc. En outre, les possibilités de recours à l'emprunt sont sévèrement altérées par la crise financière. Son impact sur les organismes bancaires amène ceux-ci à le répercuter sur les collectivités territoriales, en leur limitant l'accès au crédit, indépendamment de la santé financière de ces dernières ! Face à ce contexte de financement contraint, il va falloir retrouver des marges de manœuvre afin d’accroître nos capacités à investir : cela ne pourra s’obtenir que par une politique de mutualisation volontariste et par des transferts de compétence qui permettront de déboucher sur des économies d’échelle. La renégociation du pacte financier va nous permettre d’en débattre pour redéfinir un champ d’action qui soit source de dynamisme pour notre territoire et source de bien vivre pour nos habitants. Monsieur le Président demande s’il y a des observations et donne la parole à Monsieur BILLAC. Monsieur BILLAC a deux questions ; la première porte sur l’état de situation de l’action du Cohabitat, le solde de la mission ayant été évoqué. Monsieur le Président répond qu’à la fin du mois de mars une décision doit être arrêtée. Dans tous les cas il n’y a plus de financement de la part de la communauté de communes à ce stade. La décision de repousser l’échéance à fin mars avait été prise parce qu’il y avait encore des personnes intéressées. Monsieur BILLAC poursuit : « l’autre question, mais je pense que nous en débattrons quand nous aborderons le point sur la maison de santé, c’est l’apparition dans la prospective d’une subvention de 10 000 € pour l’association « Objectif maison de santé », et déjà à ce stade, en investissement, de 20 000 € pour le programmiste, toujours pour la même maison de santé. La question que je me pose c’est : n’allons-nous pas un peu vite pour les 20 000 € et le recours à un programmiste ? Nous n’avons même pas eu d’étude juridique, nous n’avons pas encore de vision communautaire et nous parlons déjà d’un programmiste payé par la communauté de communes ?! C’est une remarque qui va certainement entraîner d’autres débats, mais je voulais quand même l’aborder. » Monsieur le Président lui répond : « la 1ère étape c’est le diagnostic et c’est l’étude que nous avons faite pour déterminer à peu près le périmètre de cette maison de santé. Nous devons délibérer aujourd’hui sur notre intérêt pour cette maison de santé ; il y aura donc obligatoirement un investissement à faire en terme d’études, c’est certain. A partir du moment où nous sommes d’accord sur le diagnostic de la phase 1, qui démontre tout l’intérêt du projet, avec le concours de la MSA et de l’ARS, c’est de déterminer le périmètre du projet de santé et le programmiste chiffrera le volet investissement. C’est peut-être un peu prématuré de le dire, il y a plusieurs possibilités mais notre cautionnement est obligatoire et notamment pour prétendre à des subventions, si l’on souhaite que ce projet puisse voir le jour. Nous sommes donc engagés dans un processus. La première phase a conclu à un intérêt évident et une Conseil communautaire du 8 mars 2012 attente forte de la population, notamment en ce qui concerne les problèmes pour faire venir des spécialistes mais aussi ne serait-ce que sur le plan de la continuité de la médecine générale. » Monsieur BILLAC comprend bien la réponse faite par le Président et il pense que ce débat aura lieu toute à l’heure. Mais il souligne simplement que le recours à un programmiste est déjà prévu au budget. Monsieur le Président reprend en disant qu’il s’agit d’une prévision car nous sommes dans le débat d’orientations budgétaires, mais il lui paraît difficile de financer d’un côté l’étude diagnostic puis de se désintéresser de la suite. Il demande s’il y a d’autres observations et donne la parole à Monsieur COUSQUER. Monsieur COUSQUER : « une observation sur le premier paragraphe quand il est dit qu’il va falloir retrouver des marges de manœuvre afin d’accroître nos capacités à investir. Je pense que nous sommes tous d’accord avec cet objectif et je pense que l’on dit ensuite que cela ne pourra s’obtenir que par une politique de mutualisation : en gros il faut gérer rigoureusement nos ressources et ça je pense que nous sommes tous d’accord là-dessus. Mais il y a également une autre action qui pourrait être faite dans les semaines et les mois à venir, qui concerne les conditions de recours à l’emprunt des collectivités locales. Il faut tous agir, chacun à notre niveau, pour faire en sorte que cet accès à des financements à des taux supportables pour nos finances, puissent s’ouvrir beaucoup plus largement que ce n’est le cas actuellement. Il y a des associations d’élus locaux départementales et nationales qui agissent et des initiatives diverses. Je pense que nous devons également insister pour que ce carcan actuel se desserre. » 2. Liste des membres proposés pour la constitution de la Commission Intercommunale des Impôts Directs Le 30 novembre 2011, le conseil communautaire délibérait et instituait une commission intercommunal des impôts directs. L’organe délibérant de la communauté doit, sur proposition des communes membres, dresser une liste composée des noms : - de 20 personnes susceptibles de devenir commissaires titulaires (dont deux domiciliées en dehors du périmètre de la communauté), - de 20 autres personnes susceptibles de devenir commissaires suppléants (dont deux domiciliées en dehors du périmètre de la communauté). Les quatre commissaires domiciliés hors du périmètre de l'EPCI (2 titulaires et 2 suppléants) doivent être inscrits à l'un des rôles des impôts locaux de l'EPCI ou des communes membres (taxe d'habitation, taxe foncière bâties ou non bâties ou cotisation foncière sur les entreprises). Par ailleurs, l’article 1650 A –3 du CGI stipule que la condition prévue au 2ème alinéa du 2 de l’article 1650 du CGI doit également être respectée à savoir : « La désignation des commissaires et de leurs suppléants est effectuée de manière que les personnes respectivement imposées à la taxe foncière, à la taxe d’habitation et à la cotisation foncière des entreprises soient équitablement représentées ». Après consultation des communes membres, le Conseil communautaire, propose la liste suivante de 20 commissaires titulaires et de 20 commissaires suppléants : Conseil communautaire du 8 mars 2012 • Commissaires titulaires (au nombre de 18) domiciliés dans le périmètre communautaire Prénom NOM Richard Alain TEULET Jean André DUBOURG Ivan René François ALQUIER Robert BARSAC René Joseph FORTINON Michel LAMBERT Dominique André DURAND Annie Lucie BARANTIN née FRANCES Martine Hélène Marie Madeleine TREZZY Roland CONTIS Geneviève LABADIE Michèle BIROCHAU Christine DUMEN Sophie GASTON Micheline FROUSTEY Christophe GARBAY Bernard LALUQUE Didier TROUVE Adresse 2 allée Belle de Jour - Pyramide II 101, rue du Tuc de Rose Route de l'Aérodrome 25, bis avenue du courant 14, av, Lamarque Cando 3, Impasse Prat du Curé 3 r Trois Pignes 35 rue Bel Air 60 rue de la Poste Au bourg Au bourg 115 route de Lamarque 1301 route des Lacs 66 rte de la Vaccine 116 rue Monplaisir 130 chemin de la Capère 1181 rte de MIMIZAN 2000 rte de LOUSSE VILLE MIMIZAN MIMIZAN MIMIZAN MIMIZAN MIMIZAN MIMIZAN MIMIZAN MIMIZAN MIMIZAN BIAS BIAS AUREILHAN AUREILHAN PONTENX LES FORGES PONTENX LES FORGES PONTENX LES FORGES SAINT PAUL EN BORN SAINT PAUL EN BORN Date de naissance 27 décembre 1949 31 janvier 1940 2 janvier 1955 13 mai 1936 11 janvier 1935 30 janvier 1947 10 septembre 1950 21 janvier 1946 7 décembre 1953 14 juin 1946 30 décembre 1956 6 mai 1950 27 juillet 1954 16 mai 1965 29 avril 1944 13 février 1971 3 novembre 1953 13 décembre 1958 Lieu de naissance SIGOULES ST JULIEN EN BORN MULHOUSE PARENTIS EN BORN MIMIZAN BLAYE VICHY LIBOURNE LIMOGES BIAS (40) MONT DE MARSAN (40) VOIRON (Isère) TALENCE (33) BORDEAUX PARIS ARCACHON TALENCE (33) SAINT PAUL EN BORN • Commissaires titulaires (2) domiciliés hors du périmètre communautaire Marcel Joël DOURTHE-LARCHE PATARIN Rte de Labouheyre 95 rue de la BARDE LUE SAINTE EULALIE EN BORN Conseil communautaire du 8 mars 2012 7 avril 1967 DAX (40) Commissaires suppléants (18) domiciliés dans le périmètre communautaire Marie Line Madeleine JEANDIN née LABEYRIE 22 résidence des Trounques MIMIZAN 21 juillet 1961 DAX Emmanuel GASTON Quartier Salins MIMIZAN 9 août 1973 DAX Claudine SIMON 75 route de Castelnau AUREILHAN Charlotte TASTET née VIGNEAUX 13, av Lamarque Cando MIMIZAN 12 février 1939 MIMIZAN Pierre André DUPRAT 17, rue du Tuc de Rose MIMIZAN 24 août 1943 PEYREHORADE Stéphane Arnaud Joseph REZEK 1 rue des Châtaigniers MIMIZAN 4 novembre 1969 MAISON ALFORT Catherine Marie José CABANTOUS née BEGUERIE 5 allée des Mouettes MIMIZAN 16 juin 1958 BAYONNE Laurent Denis IGNACEL 6 rue Lamarée MIMIZAN 8 octobre 1971 TARBES Gaëtan Jean Christian VIDEAU 23, rue du Vieux Verger MIMIZAN 5 octobre 1962 DAX Thierry DUSANG RD 38 BIAS 29 janvier 1965 CLICHY SUR SEINE Michel BRAZEILLES 10 quartier Galben BIAS 8 août 1957 MIMIZAN (40) Liliane FONTENILLES 165 allée du Clos aux Alouettes AUREILHAN 29 avril 1946 CHATOU (78) Jean Jacques PAJOT 790 route de Crabeyron AUREILHAN 29 octobre 1952 AUREILHAN (40) Bernard LAHARIE 1050 Route de Lardit PONTENX LES FORGES 17 février 1940 PONTENX LES FORGES Philippe VICHERY 8 avenue Gustave Caliot PONTENX LES FORGES 18 octobre 1956 TOURCOING Claude LECOUTE 54 avenue du Lieutenant Duverger PONTENX LES FORGES 25 juin 1939 LUZANCY Jacques LAMOTHE 140 rte du Barbé SAINT PAUL EN BORN 15 juillet 1935 ROQUEFORT (40) Marie France SERRIS née DURBECQ 1530 rte de MIMIZAN SAINT PAUL EN BORN 20 décembre 1944 MIMIZAN (40) • Commissaires suppléants (2) domiciliés hors du périmètre communautaire Jean Pierre GERBAUT 44 rue des Erables SAINT PIERRE DU MONT Jacques PEYROLLE Terrenave ESCOURCE 18 mai 1941 Cette liste sera transmise au directeur départemental des finances publiques par l’intermédiaire des services préfectoraux. Conseil communautaire du 8 mars 2012 MONCAUT Monsieur le Président demande s’il y a des observations et propose de passer au vote. La liste des membres proposés pour la constitution de la Commission Intercommunale des Impôts Directs est adoptée à l’unanimité. 3. Modification composition du conseil d’exploitation des régies de l’eau et de l’assainissement Le 30 juin 2011, le conseil communautaire désignait les représentants de la commune de Bias au conseil d’exploitation des régies de l’eau et de l’assainissement. Ont été désignés en qualité de commissaire titulaire, Monsieur Franck CAZAURANG, en qualité de commissaire suppléant, Monsieur Lucien MOUGIN. Or il s’avère que Monsieur CAZAURANG est salarié de l’entreprise CEGETP, entreprise titulaire d’un marché à bon de commande conclu avec le service de l’eau, et agissant en sous-traitance pour les marchés de travaux. Pour des questions d’éthique et afin de limiter le risque de conflits d’intérêt, il est souhaitable de nommer un nouveau commissaire titulaire. Monsieur CAZAURANG souhaite prendre la parole : « J’aurais voulu avoir la définition de l’éthique et de la notion de conflits d’intérêt ? ». Madame BIROCHAU répond que c’est le fait de travailler avec la société dont il est salarié ; il s’agit de le protéger de tout risque. Monsieur CAZAURANG reprend : « je suis bien conscient que ça peut prêter à confusion, mais quand je me suis présenté, je savais déjà que ça pouvait éventuellement poser des problèmes. J’ai eu un jour une conversation avec Monsieur IGNACEL, j’ai également eu mon employeur qui ne voyait aucune interférence à ce que je collabore au conseil d’exploitation. Dans mon esprit c’était clair. Maintenant huit mois après, on me fait comprendre que ma place n’est pas forcément là. Je défends simplement mon avis. Je sais qu’à la communauté de communes j’ai un contrat qui est à durée déterminé puisque ça sera remis en cause prochainement. Par contre avec mon employeur, j’ai signé un engagement plus long, donc je ne vais pas scier la branche sur laquelle je suis assis. Ce que je souhaiterais simplement, c’est de travailler au sein du conseil d’exploitation parce que je pense avoir les compétences pour amener aux débats, il s’agit malheureusement de mon domaine professionnel. Je vous demande donc un peu de clémence si par cas le conseil devait se prononcer contre moi. Pour ma part, je le fais de manière désintéressée, et je vous le redis, je ne vais pas aller scier la branche sur laquelle je suis assis. Je vous demande simplement de continuer à me faire confiance. » Monsieur BOURDENX et Monsieur CASSAGNE lui répondent qu’il ne s’agit pas de se prononcer contre lui, mais au contraire de le protéger, notamment de recours éventuels de la part de concurrents. Monsieur CAZAURANG leur répond qu’il n’a aucun parti pris, il n’est qu’un salarié. Madame BIROCHAU prend un exemple : « s’il y a plusieurs entreprises qui candidatent pour un marché, l’entreprise qui n’est pas retenue peut soulever le problème. Après nous ne mettons pas en cause vos compétences » Monsieur COUSQUER intervient : « je suis effectivement allé voir les textes et j’ai demandé conseil. Dans un premier temps les conseils m’ont dit que cela pouvait se produire dans le cadre, par exemple, de la commission d’appels d’offres, mais pas de manière générale. Ce que l’on appelle en fonction, ce sont des fonctions exécutives de direction, c’est relativement précis. Parce que si les Conseil communautaire du 8 mars 2012 textes là-dessus sont assez imprécis, il y a une jurisprudence. En ce qui concerne les conseils, ça ne concerne que les régies qu’elles soient à autonomie avec conseil d’exploitation ou conseil d’administration et donc c’est très spécifique à ça. Et il n’y a pas eu jusqu’à présent de règlement en cassation qui permette de définir les termes. J’ai repris les termes de l’article R2221-8 qui dit ‘les membres du conseil d’administration et du conseil d’exploitation ne peuvent prendre ou conserver un intérêt dans des entreprises en rapport avec la régie c’est à dire être propriétaire ou actionnaire, ou bien occuper une fonction dans ces entreprises’. Parce qu’occuper un emploi ne signifie pas forcément fonction. Dans la jurisprudence, il est fait une distinction entre les fonctions de dirigeants, les fonctions décisionnelles et puis des fonctions que je qualifierais d’exécution qui sont celles d’un salarié tout en bas de l’échelle, ce qui est le cas ici de Monsieur CAZAURANG. Et donc assurer une prestation pour ces entreprises, prêter leur concours à titre onéreux à la régie, cela n’est pas interdit. Et en cas d’infraction à ces interdictions, si elles ne sont pas respectées, l’intéressé est déchu de son mandat soit par le conseil d’administration, soit le conseil d’exploitation à la diligence de son Président, soit par le Préfet agissant de sa propre initiative ou sur proposition du Maire. C’est-à-dire qu’en fin de compte on risque effectivement d’avoir un contentieux tout à fait hypothétique. Mais l’on risque d’avoir des contentieux sur des quantités de choses puisque je le répète jusqu’à présent il n’y a pas eu d’attaque et pourtant les attaques sur des marchés qui sont attribués, etc., il y en a eu des quantités, mais jamais en ce qui concerne un concurrent. Pour moi, on se prémunit contre un risque qui n’existe peut-être même pas, c’est-à-dire que nous aurons déployé par avance un parapluie qui n’a jamais jusqu’à présent servi à ma connaissance. » Monsieur le Président propose que le sujet soit retiré de l’ordre du jour et que la question du risque soit approfondie. Il souhaite précisé comme cela a été dit, que ceci n’était pas dirigé contre Monsieur CAZAURANG mais plutôt destiner à le protéger. Nous devons maintenant avoir la certitude qu’il n’y a aucun risque du fait précisément qu’il ne soit pas cadre dirigeant de l’entreprise. Il propose qu’un échange ait lieu sur le sujet afin de trancher définitivement. Le point est retiré de l’ordre du jour. Madame BIROCHAU passe au point suivant. 4. Création de postes pour avancements de grade Pour l’année 2012, Après vérification des critères individuels de promotion fixés par le conseil communautaire en sa séance du 01/10/2007 et notamment l’absence de sanction disciplinaire sur l’année écoulée, l’effort de formation, l’évaluation professionnelle et l’appréciation de la manière de servir de l’agent selon les critères établis dans le règlement intérieur de l’établissement, Après analyse des possibilités d’évolution des missions confiées et de l’organisation des services pour le grade d’agent de maîtrise, 6 agents remplissent les conditions statutaires de droit commun, 2 agents suite à la réussite d’un examen professionnel et 2 agents sous réserve de réussite à un examen professionnel, pour bénéficier d’un avancement de grade. En conséquence, Vu les ratios des promus délibérés le 10 octobre 2007 fixés à 100% des promouvables, Sous réserve de l’admission aux examens professionnels requis en cours d’année, Conseil communautaire du 8 mars 2012 Sous réserve de l’avis favorable émis par la Commission Administrative Paritaire, Il est proposé au conseil de créer les postes correspondants, à savoir : - 2 postes d’adjoint technique territorial de 1ère classe - 3 postes d’adjoint technique territorial principal de 2ème classe - 1 poste d’adjoint technique territorial principal de 1ère classe - 2 postes d’agent de maîtrise - 1 poste de technicien territorial principal de 1ère classe - 1 poste d’éducateur des activités physiques et sportives principal de 2ème classe - 1 poste d’éducateur des activités physiques et sportives principal de 1ère classe Madame BIROCHAU précise qu’il y a un additif et en fait la lecture : L’avancement de grade pour le poste d’agent de maîtrise se fait par promotion interne et non à l’ancienneté. En conséquence, il convient de constituer un dossier soumis à l’avis de la Commission Administrative Paritaire, qui se prononce en tenant compte du ratio d’une promotion pour 2 postes ouverts (ratio valable à l’échelle du département). Un des deux agents proposés à la promotion interne au grade d’agent de maîtrise, peut prétendre à l’ancienneté au grade d’adjoint technique principal de 2ème classe. Afin de ne pas pénaliser la progression de carrière de l’agent, ne connaissant pas par avance l’avis de la CAP, il est proposé par précaution de créer 1 poste de plus soit au total 3 postes d’adjoint technique principal de 2ème classe, et non 2 comme indiqué initialement dans le document de soutien adressé avec la convocation. Ce point est adopté à l’unanimité. 5. Souscription au service Internet Secteur Public de la Caisse d’Epargne Afin de pouvoir suivre et avoir accès aux détails des encours de dettes souscrits auprès de la Caisse d’Epargne, il est nécessaire de souscrire au service Internet réservé au Secteur Public DIRECT ECUREUIL INTERNET SECTEUR PUBLIC (DEISP). Ce service est gratuit. Mais il est nécessaire de prendre malgré tout une délibération. Il est soumis au vote du conseil la souscription du service DEISP. La souscription au service Internet Secteur Public de la Caisse d’Epargne est adoptée à l’unanimité. 6. Indemnités de conseil et de confection du budget attribué au receveur municipal La communauté de communes de Mimizan sollicite du receveur municipal une aide technique en matière de conseil ou de renseignement pour : - l’établissement des documents budgétaires et comptables, la gestion financière, l’analyse budgétaire, financière et de trésorerie, Aussi, il est proposé que Madame Geneviève MORICEAU, Receveur Municipal, bénéficie pour toute la durée du mandat du Conseil Communautaire, à moins de suppression ou de modification par une délibération, des indemnités de conseil et de confection des budgets, au taux maxima, à compter du 1er Décembre 2011, et d’inscrire chaque année au budget de la communauté, les crédits nécessaires au paiement de ces indemnités. Conseil communautaire du 8 mars 2012 Monsieur le Président demande s’il y a des observations et passe au vote. Ce point est adopté à l’unanimité. 7. Admissions en non valeurs budget général Le conseil doit statuer sur les admissions en non valeurs reçues par le Trésor Public, soit au titre du budget principal, un montant total de 3 176,75 €. NOM DU REDEVABLE REFERENCE MONTANT Article 654 CCM Budget général QUANTUM 2007 T 306 131,25 BARBE LAGLEIZE et Associés 2007 T 347 131,25 31000 QUANTUM 2007 T 39 166,00 (location bureau Sylvicole Valley) 2007 T 397 131,25 2007 T 612 131,25 2007 T 687 131,25 2007 T 725 131,25 2007 T 759 131,25 2007 T 809 131,25 2007 T 987 131,25 Total année 2007 1347,25 2008 T 238 131,25 2008 T 273 131,25 2008 T 329 131,25 2008 T 39 123,25 2008 T 4 131,25 2008 T 516 131,25 2008 T 553 131,25 2008 T 569 131,25 2008 T 608 131,25 2008 T 65 131,25 2008 T 658 131,25 2008 T 830 131,25 Total année 2008 1567,00 2009 T 6 131,25 2009 T 63 131,25 Total année 2009 262,50 3176,75 Les admissions en non valeurs pour le budget général sont adoptées à l’unanimité. Conseil communautaire du 8 mars 2012 13. Autorisation donnée au Président pour le mandatement des dépenses d’investissement Vu les lois du 02 mars 1982 et du 05 Janvier 1988 spécifiant que le conseil communautaire a la possibilité d’autoriser son Président à engager, liquider et mandater les dépenses d’investissement 2012 dans la limite du quart des crédits ouverts au budget de l’exercice précédent, avant le vote du budget primitif 2012, Considérant la nécessité pour le budget communautaire de mettre en œuvre un certain nombre de dépenses d’investissement avant le vote du budget primitif 2012, Il est demandé au conseil d’autoriser Monsieur Le Président, avant le vote du Budget Primitif 2012, à engager et mandater des dépenses d’investissement dans les limites des montants et chapitres suivants : Budget Principal : Chapitre 21 = Immobilisations corporelles = 70 000 € Ces montants respectent la règle du quart des crédits ouverts au Budget 2011 (pour mémoire : Chapitre 21 = 1 204 550 €). L’autorisation donnée au Président pour le mandatement des dépenses d’investissement est adoptée à l’unanimité. II – MISE EN VALEUR DE L’ENVIRONNEMENT Rapporteur Monsieur MANSART 8. Débat d’orientations budgétaires budgets annexes Eau et Assainissement Depuis plusieurs années, on assiste à une montée en puissance du thème de la gestion de l’eau et de l’assainissement et des enjeux politiques qui y sont associés. Le coût de l’eau ne va cesser d’augmenter, alors que les volumes d’eau consommés, sur lesquels sont assises les recettes des services, sont en baisse constante et qu’en outre, les collectivités devront se préoccuper du milieu naturel et de la qualité de la ressource. C’est pour répondre à ces enjeux que les 10e programmes des agences de l’eau vont soutenir les actions publiques en la matière avec une enveloppe de 13,8 milliards d’euros étalée sur la période 2012-2017. De plus, le décret paru le 27 janvier, conséquence de la loi Grenelle 2, impose aux collectivités d’optimiser la gestion patrimoniale de leurs réseaux d’eau et d’assainissement. Avant le 31 décembre 2013, les collectivités vont devoir réaliser un inventaire détaillé de leurs réseaux d’eau potable et d’assainissement, et évaluer les fuites sur les réseaux d’eau: le rendement des réseaux d’eau doit en effet être supérieur à 85% en milieu urbain et à 70% en milieu rural. Si ce n’est pas le cas, les collectivités devront lancer un plan d’action sur 3 ans avec un programme de travaux de réparation. Celles qui ne le feront pas se verront sanctionner par une majoration de la redevance pour prélèvement sur la ressource en eau. Conseil communautaire du 8 mars 2012 A cette thématique de la préservation de l’eau dont on ne peut que se féliciter, mais qui aura sans doute un impact non négligeable sur nos budgets à venir, je ne reviendrai pas sur le contexte de crise déjà évoqué dans le cadre du budget général, ou seulement pour souligner que la gestion des budgets de l’eau et de l’assainissement va devoir faire face à un financement contraint de la part de nos partenaires institutionnels traditionnels (conseil général et agence de l’eau) et raréfié de la part des établissements bancaires avec des taux d’intérêt en augmentation. Mais avant de nous projeter vers l’avenir, examinons la situation financière de nos deux services de 2007 à 2011. I – La situation rétrospective 2007 à 2011 Au vu des tableaux qui vous ont été remis, vous pouvez constater une épargne positive de 521 000 euros pour le service de l’eau, certes en diminution de 9% par rapport à 2010, et de 508 000 euros pour le service de l’assainissement, en augmentation elle, de 12% comparée à 2010. Pour le service de l’eau si l’évolution des produits est de 6%, essentiellement due à la vente de l’eau (9% d’augmentation, résultant de l’effet conjugué de l’augmentation des tarifs et des m3 consommés + 4,46%), en revanche les charges de fonctionnement ont évolué de plus de 15%. Ceci s’explique, non pas par une augmentation des charges générales qui ont diminué de 10%, mais par le reversement à l’agence de l’eau de la redevance pollution qui est passée de 159 000 euros à 252 000 euros et qui s’impose à nous. L’imputation budgétaire de ces reversements a été modifiée en 2011 pour être en conformité avec la nomenclature comptable. Les produits de l’assainissement ont évolué de 5%, pour une large part due à la dynamique de la redevance assainissement (+4%) et les charges de fonctionnement de 6%. Cette augmentation, tout comme pour le service de l’eau, n’est pas due à une dérive de nos charges générales, qui elles aussi diminuent de 6%, mais au reversement de la redevance pollution qui passe de 121 000 euros à 180 000 euros. L’annuité de la dette avec une augmentation de 9 000 euros peut être considérée comme stabilisée pour le service de l’eau, alors qu’elle diminue très fortement pour le service de l’assainissement, plus de 45 000 euros. En outre, le recourt à l’emprunt a été modéré sur 2011, avec une enveloppe de 208 000 euros pour l’eau et 156 000 euros pour l’assainissement. Notre situation financière est tout à fait saine puisque notre ratio d’encours sur épargne brute est de 2,65 ans pour l’eau et de 2,10 ans pour l’assainissement, ce qui nous donne quelques marges de manœuvre pour l’avenir. Les dépenses d’investissement ont été de 643 000 euros pour le service de l’eau. Elles ont été principalement consacrées à : La mise en place de compteurs volumétriques pour 56 000 euros, Au renouvellement des canalisations à Mimizan, quartier Prat du Curé pour 111 000 euros, rue des Chardons et Chambrelant pour 126 000 euros et avenue de la gare pour 144 000 euros A la réhabilitation du réseau vidange du château d’eau pour 50 000 euros à St Paul en Born Au renouvellement du réseau quartier Lieutenant Duverger pour 129 000 euros à Pontenx Un montant total de 164 000 euros a été également engagé sur cet exercice et sera réalisé en 2012 : il concerne essentiellement le renouvellement de réseau avenue de la Plage à Mimizan pour 120 000 euros. Conseil communautaire du 8 mars 2012 Pour le service de l’assainissement, l’investissement a été bien moindre puisqu’il n’a atteint que 274 000 euros : 45 000 euros de maîtrise d’œuvre pour le projet d’extension de la station d’épuration 29 000 euros d’étude géotechnique pour la station d’épuration 142 000 euros pour la réhabilitation du quartier Aignet à Mimizan 25 000 euros d’acquisition d’une machine de nettoyage pour le sable des bassins d’infiltration Un montant total de 648 000 euros a été également engagé sur cet exercice et sera réalisé en 2012 : il concerne essentiellement le renforcement du réseau du poste de Vigon pour 550 000 euros et le solde de la réhabilitation du quartier Aignet pour 63 000 euros. Monsieur PLANTIER demande s’il y a des observations sur cette partie. Aucune observation n’étant faite, Monsieur MANSART poursuit l’ordre du jour. II – La prospective financière 2012 – 2016 1 – Pour le service de l’eau Nous avons établi la prospective jointe à ce rapport, en évaluant une augmentation des charges générales de 2%, sauf pour 2012 où elles progressent de 3% du fait d’un nombre de chantiers relativement importants, et des dépenses de personnel de 3% sauf en 2012 et 2013. En effet, en 2012, nous proposons de basculer l’ensemble du personnel sur le service de l’eau, le budget de l’assainissement remboursant pour moitié ces charges, ceci afin de mieux coller à la réalité du terrain. Nous avons donc des dépenses de personnel qui doublent mais les recettes sont en conséquence. En 2013, un agent devant partir à la retraite, ces dépenses doivent diminuer. Les produits de fonctionnement évoluent de manière tout à fait modérés, autour de 0,8% (exclusion faite de la recette exceptionnelle liée au remboursement des charges de personnel), sachant que la recette liée à la vente de l’eau a été figée au montant prévu de 2012. Les dépenses d’investissement ont été évaluées à 1 200 000 euros en 2012 et à une enveloppe de 600 000 euros par la suite, ce qui correspond à la moyenne des dernières années. En 2012, les principales réalisations envisagées, en dehors des restes à réaliser, concernent la station de traitement des eaux de Mimizan pour 120 000 euros, l’équipement du forage de l’aérodrome pour 154 000 euros, le renforcement du réseau avenue de Bayonne et secteur de l’abbaye pour 284 000 euros, le renouvellement du réseau Lieutenant Duverger St Trosse pour 215 000 euros et 100 000 euros de matériel spécifique pour le traitement du dioxyde de chlore à Archus. Afin de financer ces investissements, aucune subvention n’étant programmée, un recourt à l’emprunt s’avère nécessaire : estimé à 372 000 euros en 2012, il oscille autour de 220 000 euros sur les années suivantes. Ces données nous permettent d’envisager l’avenir avec une relative sérénité, car sans évolution du produit des ventes de l’eau, si notre épargne nette diminue, elle n’en demeure pas moins positive, atteignant 366 000 euros en 2016. En outre le ratio d’encours sur épargne brute atteint 5 ans en 2016 confirmant une gestion saine de cette régie. 2 – Pour le service de l’assainissement Il est évident que cette prospective est marquée par la mise en œuvre de l’extension de la station d’épuration qui va débuter en 2012 et dont l’achèvement est prévu à fin 2014. Un projet d’une telle envergure, 4 500 000 euros d’investissement pour un passage de capacité de traitement Conseil communautaire du 8 mars 2012 de 45 000 EH à 56 000 EH soit une augmentation de 11 000 EH, ne peut être sans conséquence sur le montant de nos emprunts mobilisés et donc entraîner une forte hausse de notre annuité de dette et une diminution de notre épargne nette. En ce qui concerne les charges de fonctionnement, l’évolution anticipée est de 3% sur les charges générales et sur les dépenses de personnel, exception faite de 2012 où, la nouvelle donne proposée en matière de répartition du personnel, génère une augmentation de ce poste de 60 000 euros. Les recettes du service assainissement en fonctionnement proviennent des redevances assainissement, des travaux réalisés pour les particuliers mais aussi des recettes liées à la PRE : leur évolution globale est estimée à 2% sur la période, sachant que leur évolution moyenne sur les trois dernières années a été de 2,9%. Les dépenses d’investissement concernent donc l’extension de la station d’épuration pour 200 000 euros en 2012, 2 200 000 euros en 2013 et 2 200 000 euros en 2014. Ces prévisions ne tiennent pas compte à ce stade des études en cours pour préciser la faisabilité et les modalités d’un éventuel rapprochement avec le projet de STEP de l’entreprise Gascogne Paper. Nous prévoyons également de financer en 2012, hors restes à réaliser de 648 000 euros évoqués précédemment, la réhabilitation du poste de relevage d’Aureilhan pour 230 000 euros et la maîtrise d’œuvre pour celui de Pontenx pour 15 000 euros. Le financement de ces investissements se fera en partie par des subventions pour la station d’épuration (agence de l’eau 400 000 euros et conseil général à 25% du montant des travaux) et en partie par l’emprunt, qui serait de l’ordre de 2 200 000 pour la station d’épuration. Il va de soit que la pénurie de l’offre bancaire, son surenchérissement et la contrainte de ses durées que nous constatons à l’heure actuelle, nous incite à de vives inquiétudes pour le portage de ce projet vital pour le développement de notre territoire. Notre vigilance sera de tous les instants quand à l’évolution de cette problématique et nous n’hésiterons pas à nous tourner vers d’autres banques européennes, comme des territoires voisin du nôtre l’ont fait, pour obtenir les financements nécessaires. Si cette opération se déroule selon notre schéma de prospective, notre épargne nette diminuerait mais demeurerait positive autour de 283 000 euros. Le ratio encours sur épargne brute passerait lui de 2,1 an à 8,2 ans en 2016, une forte augmentation mais qui le situe encore dans les normes de bonne santé financière. Monsieur PLANTIER demande s’il y a des observations et donne la parole à Monsieur RODRIGUEZ. Monsieur RODRIGUEZ : « Juste pour rebondir sur les études qui sont en cours sur la faisabilité et les modalités du projet de STEP avec l’entreprise Gascogne Paper. Comme vous l’annonciez nous avons un très grand intérêt à continuer à bénéficier d’une eau d’une qualité et d’un coût irréprochable comme celui que nous pouvons offrir à tout le monde aujourd’hui. Je me demande comment on peut s’associer à une entreprise privée pour gérer ces questions-là, avec la faiblesse de visibilité que nous avons de notre avenir et du sien et sur des questions aussi importantes que celle de la gestion de l’eau. Je voudrais savoir si nous ne prenons pas un risque à essayer de conjuguer des intérêts qui ne sont pas forcément identiques. » Monsieur MANSART lui répond : « je pense, sous la correction de Mademoiselle BERBILLE et de Monsieur le Président, que la Communauté de communes avait à un moment donné, pour permettre à l’entreprise d’obtenir une dérogation dans la mise en œuvre d’une nouvelle station qui rentrerait complètement dans les règles projetées, fait un courrier au ministère de l’environnement. Ce courrier avait permis à Gascogne Paper de reculer l’échéance de la création d’une nouvelle Conseil communautaire du 8 mars 2012 station d’épuration chez eux. Cette échéance est fixée à 2015. Donc Gascogne doit apporter une réponse à ce moment-là. Depuis, le service de l’assainissement a été sollicité par l’entreprise pour voir comment nous pourrions participer ou intervenir dans leur projet. C’est une étude qui vient d’être lancée, nous venons d’avoir cet après-midi la seconde rencontre. La première rencontre était pour faire l’état des lieux et assimiler la demande de Gascogne Paper, et cet après-midi, pour voir plus particulièrement la partie technique et la partie financière. Je pense que c’est une affaire à suivre et qui pour l’instant suspend peut-être notre décision finale de la rénovation de notre station d’épuration telle qu’elle était prévue, mais ne remet pour l’instant rien en cause. Nous avons je crois six mois pour pouvoir répondre et nous fixer en ce qui concerne les réponses à l’appel d’offres que nous avons eu. » Monsieur RODRIGUEZ reprend : « concernant l’intérêt collectif que pourrait avoir le groupe Gascogne vis à vis de la commune ou de la Communauté de communes de Mimizan, je tiens quand même ici à rappeler qu’il n’y a pas moins d’un an et demi, nous avions un souci concernant notre route communautaire qui nous importait à tous, parce qu’elle allait coûter je crois 80 000 € à la collectivité, et nous essayions de négocier pour pouvoir partager la poire en deux. Si je ne m’abuse, nous avons eu comme toute réponse, une fin de non recevoir. Donc il ne faut pas se tromper sur quelque chose d’aussi sensible que l’eau potable, avec des gens avec lesquels nous n’avons pas forcément d’intérêts convergents. » Monsieur le Président indique qu’effectivement cela complique la tâche mais par rapport à un établissement industriel comme Gascogne, il est difficile de dire non. « Nous étudions à la fois la faisabilité technique, mais je crois que cela sera relativement rapide, et dans le même temps, la faisabilité juridique, c’est-à-dire, savoir si nous étions amenés à coopérer dans un investissement, à ce que cela se fasse en toute garantie, c’est très clair ». Monsieur COUSQUER : « Monsieur le président, lors du conseil d’exploitation où cette discussion avait été engagée, il avait été souhaité que le groupe Gascogne assure, sinon la totalité du financement, ce qui était souhaitable puisque c’est une étude qui est faite à leur demande, au moins la moitié. Comme je vois que cette étude a été engagée, qu’en est-t-il aujourd’hui du financement de cette étude complémentaire ? » Monsieur le Président lui confirme que Gascogne Paper a répondu favorablement à une participation pour moitié. Et il ajoute que la collectivité trouvera peut-être au final un intérêt financier dans ce projet. Monsieur MANSART souligne qu’il était difficile de rejeter cette demande d’étude compte tenu du poids économique de l’entreprise sur le territoire. Monsieur COUSQUER demande comment va se dérouler la discussion avec Mézos pour ce qui concerne la compétence eau et assainissement. Monsieur MANSART lui répond que cette problématique n’a pas encore été abordée en conseil d’exploitation. Monsieur COUSQUER souligne qu’il est important d’avoir un état des lieux de l’existant avant toute discussion. Madame LAFITTE répond qu’un premier contact a été pris avec des élus de la commune, qui ont été reçus avec Mademoiselle BERBILLE. Les études nécessaires à l’intégration de la commune de Mézos sont le prochain chantier à conduire après le vote du budget. Conseil communautaire du 8 mars 2012 9. Convention d’occupation avec l’ONF pour les équipements situés en forêt domaniale Le service de l’eau et de l’assainissement occupe des terrains en forêts domaniales de Mimizan et de Sainte-Eulalie : station d’épuration, bassins d’infiltration, réseaux eaux usées et eau potable, réservoir semi-enterré eau potable et accès, pour une superficie cumulée totale de 53 820 m2. Les conventions portant concession des dits terrains ont expiré fin 2008. Dans un souci de simplification, les deux conventions ont été regroupées en une seule. Les principaux point de modification ont porté sur : - soustraire la partie occupée par le parking et l’aire de lavage destinée aux bus de la RDTL qui fera l’objet d’une convention distincte avec la régie des transports ; - contribuer à l’entretien de la route forestière des hauts de Mimizan (travaux qui pourront être confiés à l’ONF). Le document est présenté en annexe. Sa durée est de 9 ans soit avec prise d’effet rétroactif du 1er janvier 2009 au 31 décembre 2017. Le montant de la redevance pour 2011 est de 8 304,25 €. Une révision annuelle de la redevance est prévue à l’article 17.3 basée sur l’évolution de l’indice du coût de la construction. Le conseil communautaire doit se prononcer sur la nouvelle convention annexée et autoriser Monsieur le Président à la signer. La nouvelle convention d’occupation avec l’ONF pour les équipements situés en forêt domaniale est adoptée à l’unanimité. 10. Subvention de l’Agence de l’eau pour les analyses sur les micro polluants A partir de 2012 et conformément à l’arrêté préfectoral du 31 mai 2011, le service de l’eau et de l’assainissement de la communauté de communes de Mimizan est tenu de mettre en place une surveillance de la présence de micro polluants dans les eaux rejetées par la station d’épuration de Mimizan en complément des analyses habituelles. Il doit faire procéder dans le courant de l’année 2012 à une série de 4 mesures permettant de quantifier les concentrations des micro polluants dans les eaux rejetées par la station au milieu naturel. Le montant de l’opération qui sera conduit par le laboratoire départemental des Pyrénées est de 5 880 Euro H.T. Conformément à la circulaire du 29 septembre 2010, l’Agence de l’eau Adour Garonne accompagne financièrement à hauteur de 50% des dépenses retenues, les maîtres d’ouvrages dans la réalisation de cette campagne initiale de recherche des micro polluants. Il est soumis au vote du conseil communautaire la demande d’aide de l’Agence de l’eau Adour Garonne énoncée. Ce point est adopté à l’unanimité . Conseil communautaire du 8 mars 2012 11. Admissions en non valeurs budgets annexes eau et assainissement Le conseil doit statuer sur les admissions en non valeurs reçues par le Trésor Public, soit au titre du budget annexe eau, un montant de 5 553,36 €, au titre du budget annexe assainissement, un montant de 4 361,49 €. NOM DU REDEVABLE REFERENCE MONTANT Article 654 EAU Œuvres de pupilles 2003 T900001000169 605,78 2004 T900001000261 407,97 2004 T900001000318 671,96 2005 T900001000457 549,9 2005 T900001000576 247,33 2006 T900001000747 189,8 2007 T900001000931 46,02 2007T900004001439 217,07 2008 T900001001397 298,22 2008 T900001001397 365,2 2008 T900001001807 32,85 2008 T900004001846 306,19 2008 T900004002246 301,12 2009 R67 1803 53,66 2009 R 67 1254 299,96 2009 67 1091 100,37 2009 T900001002175 46,02 2009 T900003003003 313,86 2009 R1732 PELLETIER JEAN MARIE 2009 R 67 109 Article 673 38,34 120,12 2010 R 67 2193 48,56 2010 R 67 2193 7,58 2010 R 767 606 29,21 2010 R 67 606 138,81 2011 R 67 596 21,17 2011 R 67 596 96,29 5553,36 ASSAINISSEMENT Œuvres des pupilles 2003 t900001000169 409,55 2004 t900001000261 281,17 2004 t900001000318 450,6 2005 t 900001000457 365,89 2005 t900001000576 175,5 2006 t900001000747 140,57 2007 t900001000931 48,87 Conseil communautaire du 8 mars 2012 2009 t 1732 40,74 ADPEP 2007 t900004001439 316,21 Œuvres des pupilles 2008 t900001001397 241,01 ADPEP 2008 T900004001846 321,45 2008 T900004002246 317,96 Œuvres des pupilles 2009 T671803 57,04 ADPEP 2009 T 671254 316,92 2009 T671091 105,99 Œuvres des pupilles 2009 T900001002175 48,87 ADPEP 2009 T900003003003 320,05 PELLETIER JEAN MARIE 2010 R672193 48,33 2010 R672193 5,92 2010 R 67 606 132,97 2010 R 67 606 22,79 2011 R 67 596 95,21 2011 R 67 596 16,27 2009 R 67 109 81,61 81,61 4279,88 Les admissions en non valeur des budgets annexes eau et assainissement sont adoptées à l’unanimité. III – SOCIAL Rapporteur Madame ROUSSIGNOL 12. Projet de Maison de santé pluridisciplinaire 1. Une Maison de Santé Rurale, pourquoi ? Accéder aux soins en milieu rural est un besoin réel et essentiel pour ceux qui y habitent. Pourtant l'implantation des professionnels de santé et leur maintien à la campagne ne vont pas de soi. En effet, les territoires ruraux souffrent d'une faible attractivité à l'égard des professionnels de santé. Certaines zones sont déjà particulièrement désertifiées et de nombreux départs à la retraite prévus entre 2008 et 2015 ne seront pas compensés par le nombre de professionnels de santé nouvellement formés. L'évolution des modes de vie, l'isolement et la surcharge de travail font que les jeunes professionnels de santé sont réticents à s'installer à la campagne. De plus, ils aspirent à exercer dans de nouvelles conditions qui facilitent leur exercice professionnel et leur offrent des expériences diverses, sans compromettre leur vie familiale. 2. Qu'est-ce qu'une maison de santé ? (article 39 de la loi complétant l’article L. 6323-3 du CSP) Introduite par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2008, la définition des maisons de santé est depuis lors : « les maisons de santé assurent des activités de soins sans hébergement et peuvent participer à des actions de santé publique ainsi qu’à des actions de prévention et d’éducation pour la santé et à des actions sociales. [Elles] sont constituées entre des professionnels de santé. Elles peuvent associer des personnels médico-sociaux. » Conseil communautaire du 8 mars 2012 La loi HPST ajoute désormais un nouvel alinéa à cette définition : « Les professionnels médicaux et auxiliaires médicaux exerçant dans une maison de santé élaborent un projet de santé, témoignant d’un exercice coordonné et conforme aux orientations des schémas régionaux mentionnés à l’article L. 1434 2 [schémas régionaux de prévention, d'organisation des soins et d'organisation médicosociale]. Tout membre de la maison de santé adhère à ce projet de santé. Celui-ci est transmis pour information à l’agence régionale de santé [ARS]. » Le projet de santé est ainsi érigé désormais en critère déterminant permettant de distinguer les maisons de santé d’autres types de regroupement, plus courants (cabinets de groupe ou regroupements limités au partage de locaux). Dès que des financements publics sont sollicités, la confirmation doit répondre à un cahier des charges dressé par la Direction Générale de l’Offre de Soins : au moins deux médecins généralistes et au moins un professionnel paramédical (infirmier, kinésithérapeute, …). Ces professionnels ont en commun un projet de santé pour la population qui les consulte. Le développement des maisons de santé, encore appelées maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP), favorise, au-delà des fonctions de coordination, l’émergence de nouvelles pratiques professionnelles. 3. Maisons de santé et missions de service public (article 1er de la loi modifiant les articles L. 6112-1 et L. 6112-2 du Code de Santé Publique) A l’instar des établissements de santé, les maisons de santé peuvent être chargées d’assurer ou de contribuer à assurer, en fonction des besoins de la population, des missions de service public. On retrouve parmi ces missions, la permanence des soins, la prise en charge des soins palliatifs, les actions d’éducation et de prévention pour la santé ainsi que leur coordination, les actions de santé publique mais également l’aide médicale urgente, la lutte contre l’exclusion sociale, la formation des professionnels de santé et la recherche. C’est le schéma régional d’organisation des soins (SROS) qui, appréciant les besoins des populations, servira de fondement à de telles missions dont on peut penser qu’elles seront mentionnées au sein des contrats conclus entre les maisons de santé sollicitant une dotation financière et les agences régionales de santé (ARS). 4. La problématique locale La communauté de communes de Mimizan est située en zone rurale, les voies de communication effleurent le territoire plus qu’elles ne le structurent. Malgré une accessibilité aux services satisfaisante, le territoire est dispersé, débouchant sur le sentiment d’être éloigné. L'éloignement est une préoccupation omniprésente que ce soit pour la population ou pour les professionnels de santé. Ceci corrélé à un faible niveau de revenu rend la situation encore plus difficile et pose la question de l'accessibilité aux services et équipements de santé. La particularité du projet de Maison de Santé Pluridisciplinaire (MSP) de Mimizan est qu'il est porté par un collectif de professionnels de santé particulièrement actif. En effet les médecins généralistes du territoire soucieux de l'avenir de l'offre de soins ont engagé des démarches il y a déjà plus d'un an. Les médecins ont organisé les premiers contacts, motivés les autres professionnels de santé et ont créé l'Association "Objectif Maison de Santé de Mimizan" (OMSM). Des réunions régulières ont lieu et une véritable dynamique de groupe est née. L'Association a fait appel à l'Association Sud Aquitaine MSA Services pour réaliser le diagnostic de territoire présenté en annexe. Sud Aquitaine MSA Services est une association créée par la MSA Sud Aquitaine en 2009 pour appuyer sa politique d'offre de services sur les territoires des Landes et des Pyrénées Atlantiques. Conseil communautaire du 8 mars 2012 Après une première réunion le 21 décembre 2011 avec les Maires des communes membres, l’ensemble des conseillers communautaires ont été conviés le 15 février dernier à une réunion de présentation de la démarche entreprise par les professionnels de santé de l’association en présence de MSA Services et de la MSA Sud Aquitaine. La présentation des principaux éléments du diagnostic et du projet plaide pour un projet porté par la communauté de communes ; les financements publics privilégiant par ailleurs l’échelon intercommunal. A ce stade de la démarche, la communauté de communes de Mimizan est appelée à se prononcer sur : l’opportunité de participer à l’élaboration de ce projet de Maison de Santé Pluridisciplinaire au sens des missions de service public qu’elle serait amenée à remplir conformément au Code de la Santé Publique ; le versement d’une subvention à l’association « Objectif Maison de Santé de Mimizan » de 10 000 € pour assurer le financement du diagnostic territorial réalisé par MSA Services et d’une étude juridique sur le montage d’une opération de ce type, en particulier, dans la perspective d’une maîtrise d’ouvrage publique du projet immobilier ; la participation aux différents groupes de travail qui vont se réunir dans les prochaines semaines pour avancer sur le contenu du projet. Monsieur le Président demande à quoi vont correspondre les 10 000 € car il y a le montage juridique et demande si Madame ROUSSIGNOL peut également préciser où en est le projet. Madame ROUSSIGNOL répond qu’il n’y a pas de nouveau depuis la dernière réunion de février mais elle pense que les professionnels de santé travaillent sur le plan juridique. Monsieur BILLAC souhaite intervenir : « Nous avions commencé le débat tout à l’heure, je vais reprendre quelques questions qui touchent au fond de ce projet. J’ai déjà assisté à une des deux réunions, à la dernière plus précisément. Lors de la réunion du 15 février, la MSA, donc le bureau d’études qui est directement dépendant de la mutualité sociale agricole, a effectivement exposé le diagnostic du projet qui est ici fourni aux conseillers. Je ferai personnellement une proposition pour formuler autrement ce sur quoi nous sommes amenés à nous prononcer : sur la phrase qui dit ‘La présentation des principaux éléments du diagnostic et du projet plaide pour un projet porté par la communauté de communes’, j’y adhère entièrement, il me semble effectivement qu’à ce stade, c’est vraiment une mission importante que nous nous préoccupions pour l’avenir, à courts termes mais aussi à moyens et longs termes, du fait de pouvoir disposer d’au moins autant de médecins, peutêtre plus et éventuellement d’autres services associés. Nous avions alors parlé d’un pôle santé, pas de maison, je me rappelle de cela. Je crois qu’effectivement c’est de notre devoir et c’est un vrai et beau projet. Un grand projet même. C’est pour cela que je pense que maintenant à partir de ce diagnostic, c’est à nous communauté de communes, à partir de la commission sociale (je suppose que c’est la plus adaptée) en associant effectivement l’association Objectif maison de santé, de prendre la main, pas de produire d’entrée de jeu, des études qu’elles soient juridiques ou qu’elles soient programmatiques. Voilà quel est mon point de vue. Tel que c’est libellé, en l’état je ne voterai pas. Il faut que l’on vote que la CCM est prête et a l’opportunité de porter (ou de mener) l’élaboration du projet, ça c’est une première chose. Ensuite qu’il y ait à verser une subvention à l’association Objectif Maison de santé pour couvrir peut-être, ce que je trouve d’ailleurs un peu cavalier, alors qu’elle a commandé une étude sans nous demander notre avis. Pour l’instant en tant que communauté de communes, nous allons essayer de les aider dans le futur, mais je crois qu’à ce stade, c’est trop important à mon avis pour laisser simplement l’association des médecins prendre en main les choses pour venir ensuite nous proposer peut être de participer aux différents groupes de travail, sans d’ailleurs que soit précisé qui compose ce groupe de travail, quand est-ce qu’il se Conseil communautaire du 8 mars 2012 réunit, etc. La composition précise puisque le troisième point que nous devons voter porte sur la participation aux groupes de travail. Donc sur le principe de ce projet, je pense personnellement, et nous sommes assez nombreux, voir quasi-unanimes sur le sujet, que c’est vraiment important de se préoccuper de cette maison de santé et de ce pôle santé, qui permettra de maintenir la couverture médicale sur la communauté. Au-delà, je n’adhère pas sur le versement d’une subvention qui couvre à la fois un diagnostic et peut-être une étude juridique. Nous ne savons pas si cette dernière est lancée ou pas. Il faut que la communauté en associant les médecins, s’engage directement, car demain, c’est nous qui serons sollicités pour peut-être des bâtiments, pour je ne sais quel investissement. Je tenais à le souligner. » Monsieur le Président répond que dans la mesure où la communauté finance une étude, elle a bien entendu un droit de regard, mais l’étude diagnostic devait être faite par des professionnels donc la MSA. Monsieur BILLAC reprend : « s’il y a un comité de pilotage qui existe, qui est désigné au sein de la communauté avec des élus et des médecins, voir la MSA associée si elle n’est pas juge et partie, cela va de soi. Il y a un vrai travail maintenant à mener de cahier des charges pour définir quelle est la mission du cabinet juridique, quelle est la mission technique pour le bâtiment, quelle est la structure juridique. Mais c’est à nous de définir le cahier des charges. » Madame ROUSSIGNOL intervient pour préciser que les 10 000 € correspondent à l’étude qui a été faite, à savoir le diagnostic présenté en annexe. Monsieur le Président souligne que tel que c’est libellé, il y a aussi l’étude juridique. Madame ROUSSIGNOL pense personnellement que cela correspond à l’étude du diagnostic territorial qui a été faite. Madame GASTON abonde dans le même sens. Madame ROUSSIGNOL poursuit : « l’étude juridique n’est pas encore faite. Ils sont actuellement en attente de la position officielle de la communauté de communes sur le projet. Après, la communauté de communes n’intervient qu’en dernière phase pour le programme. Le projet doit être mené par les professionnels de santé et la collectivité intervient simplement au niveau des locaux, dans l’investissement de la structure de la maison de santé pour qu’elle soit acceptée par l’ARS. » Monsieur NICOLAS souhaite intervenir. Il précise qu’il ne peut pas y avoir de projet si les professionnels de santé ne sont pas parties prenantes : ils doivent réfléchir sur quel projet de maison de santé, les moyens, etc. La communauté de communes intervient dans un second temps pour le portage du projet public en qualité de maître d’ouvrage. Et l’ARS sera amenée à valider le projet. Monsieur BILLAC remercie Monsieur le directeur de cabinet qui vient d’expliquer ce que luimême a dit mais de manière différente. Il s’agit bien à un moment donné de devenir maître d’ouvrage et il est temps. Cela ne veut pas dire pour autant qu’il veuille écarter les médecins et souligne leur investissement et le travail fait jusqu’ici. Monsieur le Président poursuit : « il ne s’agit pas d’un projet des médecins, c’est un problème de santé publique qui doit recevoir l’aval de l’administration. En tant qu’élus, nous ne sommes pas capables de dire ce qu’il faut faire sur le plan médical. Mais en tant que puissance publique, c’est à nous d’être maître d’ouvrage. » Monsieur BILLAC souhaite que la collectivité prenne les choses le plus en amont possible. Conseil communautaire du 8 mars 2012 Monsieur le Président répond qu’il est donc nécessaire de financer ces études préliminaires même si elles sont portées par l’association. Monsieur COUSQUER : « Il est effectivement important que des professionnels de santé soient parties prenantes, c’est fondamental sinon cela ne se fera pas. Mais lors de la réunion du 21 décembre (et j’ai participé aux deux réunions), j’ai indiqué que beaucoup de gens (et pas seulement les maires) qui sur le terrain connaissent des problèmes de santé, que ce soit au cours d’accidents, ou liés au vieillissement de la population, ont un avis sur certains de ces aspects à donner. J’avais souhaité qu’il y ait des groupes de travail pour participer dans le temps à l’élaboration de ce plan de santé publique, avec éventuellement l’inclusion de pôles santé pour répondre aux problèmes de santé actuels et à venir du territoire. C’est sur cette base-là que peut se faire la perspective d’une maîtrise d’ouvrage publique dans un projet immobilier. D’autant plus que pour moi c’est cette phase qu’il me paraît très prématurée de mettre, même si à terme il y aura cet aspect-là, et je pense qu’effectivement la communauté de communes pourra intervenir en qualité de maître d’ouvrage, et peut être ensuite de maître d’œuvre (c’est une éventualité tout à fait possible) avec d’autres. La MSA est aussi un acteur qui peut intervenir comme partie prenante. Nous devons participer le plus tôt possible à la définition de l’équilibre général de ce projet. Ce qui avait été dit au début, c’est que les 10 000 € correspondaient au paiement du diagnostic et je suis effectivement pour payer ces 10 000 € à l’association. Mais pour la suite, je souhaiterais au moins que la perspective d’une maîtrise d’ouvrage publique du projet soit renvoyée aux objectifs du groupe de travail auquel nous participerions de manière importante. Ce que je ne voudrais pas, c’est que le travail se fasse sans que nous soyons présents. » Monsieur le Président souhaite savoir en quoi l’étude juridique nous implique-t-elle ? Monsieur GUY répond qu’il s’agit d’établir le type de relations contractuelles entre la collectivité, maître d’ouvrage et l’association, ou la société, qui assurerait la gestion et le fonctionnement de la maison de santé. L’ARS a été très claire sur le sujet, il y a deux phases bien distinctes. Il y a une phase qui correspond à la phase d’étude de la faisabilité médicale, des besoins médicaux et de l’organisation entre professionnels de santé. Et une seconde phase qui sera la réalisation du projet immobilier. Aujourd’hui les 10 000 € c’est pour financer ce qui relève de la définition du projet immobilier. Monsieur le Président le reprend, les 10 000 € correspondent bien au diagnostic. La deuxième étape qui consiste à définir ce que l’on souhaite faire à partir du diagnostic. Quant au programmiste nous n’en sommes pas encore là. L’étude juridique concerne uniquement l’association des professionnels pour savoir comment ils s’organisent entre eux. Monsieur BILLAC rebondit : « pour avoir assisté à la dernière réunion, je ne pense pas que l’étude juridique portait uniquement sur leur fonctionnement interne, parce que là nous sommes d’accord pour dire que nous mettrions la charrue avant les bœufs, il y a également les liaisons entre la partie publique et la partie privée, entre la partie communauté de communes et la partie des médecins. Ensuite, il y a certainement un volet fonctionnement interne et à mon avis cela peut venir dans un des volets de l’étude juridique. Nous allons trop vite. Il faut qu’aujourd’hui nous soyons bien clairs : sommes-nous d’accord pour que ce soit, comme c’est écrit, la communauté de communes en tant que maître d’ouvrage (et Monsieur NICOLAS vient de le répéter), qui porte le projet ? Et l’ARS sera à mon sens tout à fait à l’écoute de ça. Mais je ne me satisfais pas du libellé qui concerne la participation aux différents groupes de travail. Il faut plutôt dire que nous allons provoquer au sein de la CCM, un groupe ad hoc, un comité de pilotage qui sera sous la présidence du Président de la communauté de communes, qui associera les médecins impliqués dans l’association, et qui avancera à partir de leur projet. Voilà ce que je propose. Nous ne payons pas 10 000 € sans savoir. » Conseil communautaire du 8 mars 2012 Monsieur le Président pense qu’il faut préciser le libellé du deuxième point sur l’étude juridique. Monsieur GUY répond que l’étude juridique c’est bien l’articulation entre les professionnels, ceux qui sont sur place au sein de la structure, et ceux qui ne sont pas sur place. Il y aura des parties communes et c’est en fonction du projet professionnel que cette articulation va être déterminée et peut-être différente en fonction des scénarii retenus. Monsieur le Président reprend : il s’agit donc de définir quel va être le statut de tous ces professionnels qui se regroupent. Monsieur GUY acquiesce : comment vont-ils travailler, la répartition des charges, etc… Monsieur le Président demande si l’assemblée est d’accord ou pas pour dire que cette partie-là est intégrée dans le financement des études ? Monsieur RODRIGUEZ intervient : « s’il y a des règles qui sont édictées qui précisent que ce sont les professionnels qui doivent prendre la main et la puissance publique qui doit régler, peut-être que les personnes qui ont fait les règles imaginent que les professionnels ont les moyens de mener à bien leurs études. Mais de quoi parle-t-on en définitive ? Nous parlons de 10 000 € pour une dizaine de médecins libéraux ? Si c’est effectivement du ressort des professionnels, c’est aux professionnels de financer. » Monsieur le Président répond que très clairement c’est à la puissance publique de financer le projet. Monsieur RODRIGUEZ exprime son désaccord si la règle consiste à laisser les professionnels définir le projet et à le faire financer par la puissance publique. Monsieur le Président précise que les médecins ne font pas le projet tous seul. Ils le font avec l’ARS et la MSA. Monsieur RODRIGUEZ poursuit en soulignant que la MSA est un bureau d’études, ni plus ni moins. Monsieur GUY indique que dans tous les cas c’est l’ARS qui est derrière. Si cela ne se passe pas comme défini, en bon et due forme, il n’y aura aucune subvention. Monsieur RODRIGUEZ souhaite avoir confirmation sur le fait que l’ARS se soit engagée à modifier le plan de programmation 2012/2016 qu’elle a produit (dans lequel le territoire de la communauté de communes de Mimizan ne figure pas actuellement), à le faire évoluer à partir du moment où la collectivité aura versé 10 000 €. A partir de ce moment-là, elle financera le projet à 80 % ? Monsieur GUY indique que cela sera fait en 2013, c’est ce qu’a dit l’ARS lors de la réunion. Pour Monsieur RODRIGUEZ ce qui est clair, c’est qu’il y a un programme pluriannuel qui est validé pour les 4 prochaines années et que le territoire n’y figure pas. L’ARS ne peut pas imposer aux professionnels de mener à bien l’étude technique et dans le même temps, demander à la collectivité de la financer, cela ne fonctionne pas comme cela. Si les professionnels mènent une étude technique et juridique qui leur incombe, ils la financent. Monsieur le Président insiste sur le fait qu’il s’agit d’un problème de santé publique et qu’à ce titre la collectivité doit participer au financement. Conseil communautaire du 8 mars 2012 Monsieur RODRIGUEZ lui répond que dans ce cas, il est impératif que la communauté de communes soit intégrée en tant que maître d’œuvre. Monsieur COUSQUER dit qu’il n’a pas de réticences sur le vote de la subvention en tant que telle, mais plutôt sur le fait qu’une étude préempte déjà la direction à prendre. Monsieur BILLAC rappelle que lorsque la CCM décide de donner une subvention aux associations, il est demandé un dossier. Dans le cas présent, le vote a lieu sans rien. En principe, une demande étayée est faite. Il y a eu effectivement un diagnostic, il a été présenté, il coûte tant, et c’est à ce moment-là que la demande peut intervenir pour savoir si nous sommes prêts à aider. En l’occurrence la réponse est oui. Après pour la suite, c’est la collectivité qui invite l’association aux groupes de travail et qui propose ces réunions. Pour sa part, le libellé en l’état, il ne participera pas à un groupe de travail. Monsieur le Président souligne que s’il y a des règles à suivre en termes de méthodologie, il faut qu’elles soient suivies. La Communauté de communes de Mimizan a une administration en face d’elle qui va lui dire à quel moment elle doit intervenir, il n’est pas question d’innover, il faut respecter les prérogatives de l’ARS. Puis il propose de passer au vote au moins pour les deux premiers points, même s’il faut peut être affiner. Monsieur FROUSTEY souhaite rappeler qu’un certain nombre de territoires se retrouvent confronter à une pénurie de médecins et se lancent à ce moment-là dans un projet de type Maison de santé pour pallier à la carence. Or dans le cas présent, ce sont les professionnels de santé qui prennent les devants et c’est une réelle chance de pouvoir anticiper. Monsieur BILLAC insiste sur le fait qu’il ne sait pas sur quoi porte le vote. « Ce n’est pas du tout clair ce deuxième point. Si vous voulez le voter comme ça, soit, mais pour ma part je ne le voterai pas. S’il m’est dit : ‘on a missionné la MSA et le bureau fiducial (pour le citer), ils ont fait, on a payé tant et il nous reste tant à payer, notre participation c’est ça, votre participation c’est ça’, là, peut être que je voterai. Et je suis prêt à le faire. Le premier point, il n’y a pas de souci ; non seulement il faut participer, mais en plus il faut le porter et à mon avis le mener maintenant nousmêmes avec eux. Le troisième point, il est encore moins clair. Il est flou : ‘la participation aux différents groupes de travail qui vont se réunir dans les prochaines semaines pour avancer sur le contenu du projet’ ; quels groupes de travail ? Qui convoque ? Qui participe ? » Monsieur le Président décide de voter en trois points. Le premier point est approuvé à l’unanimité ce dont le Président se félicite. Pour le deuxième point à savoir une subvention pour une étude de diagnostic par la MSA et l’étude juridique qui est entreprise par un cabinet spécialisé, l’assemblée se prononce à la majorité des votants avec 30 voix pour et 3 abstentions (MM. BILLAC, RODRIGUEZ et MOUCHES). Pour le troisième point, Monsieur le Président admet qu’il mérite peut-être d’être affiné, mais il souligne qu’il est question d’une participation aux différents groupes de travail : il ne trouve pas que cela soit problématique et les risques sont, somme toute, limités. L’assemblée approuve à la majorité des votants le troisième point par 21 voix pour et 12 abstentions (MMES SERRIS et HENNY, MM. COUSQUER, GUYOT-SIONNEST, CAZAURANG, MOUGIN, BILLAC, RODRIGUEZ, MOUCHES, MAGNALDI, LALUQUE et LAMOTHE). Conseil communautaire du 8 mars 2012 Avant de lever la séance, Monsieur le Président informe les conseillers d’une prochaine réunion prévue le samedi 17 mars, c’est-à-dire la semaine prochaine, à 10h30 à Saint Julien, en présence de Monsieur le sous-préfet pour fêter le premier anniversaire de l’opération programmée d’amélioration de l’habitat. Les élus sont conviés et ils invitent en particulier les Maires des communes membres à y assister. La séance est levée à 20h15. Conseil communautaire du 8 mars 2012