Lycée Joliot-Curie à Nanterre.

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Lycée Joliot-Curie à Nanterre.
Lycée Joliot-Curie à Nanterre.
Sommaire:
Corneille
France 2
Printemps 2012
Cuisine
Voyages
Paris Manga
Cinéma
Journal n°2 - Mars 2012
The Daily Curie fait aussi son ménage de printemps pour vous surprendre davantage ! Un nouveau numéro avec de belles rencontres mais aussi de nombreuses découvertes qu’il partage avec vous dans la joie et la bonne humeur !
Des élèves du lycée sont partis visiter les locaux de France 2, à cette occasion
David Pujadas a répondu aux questions d’une de nos journalistes en herbe. Si le
monde du journalisme et de la communication vous intéresse vous n’allez pas
être déçus ! Nous avons aussi eu la chance d’interviewer Corneille et n’avons
donc pas oubliés les fans inconditionnels de musique (surtout pour les fans de
R’n’b). Au détour de ces articles, si vous avez un petit creux n’hésitez pas à tester
la recette du chocolat chaud ou des sablés (un délice pour nos papilles !).
Envie de voyager ? De vous évader ? En attendant les vacances, vous pouvez
aussi rêver d’un ailleurs en lisant notre petit dossier sur les études à l’étranger avec
un superbe témoignage. Paris a aussi offert du dépaysement avec le rendez-vous
annuel du salon Paris Manga. De plus, les couleurs s’invitent également chez vous
(dans votre garde-robe plus exactement) avec les tendances mode de ce printemps 2012 ! Ou encore dans votre bibliothèque avec la critique littéraire/
cinématographique avec La couleur des sentiments.
Profitez de ce plein de vitamines pour recharger vos batteries après la grisaille de
cet hiver ! Le prochain numéro vous promet aussi de nombreuses surprises…
Amina Kalache.
Articles, illustrations, photos : Amina Kalache, Camille Landrain, Janna Villin,
Joana Pires, Jonnas Troussard et La Fille au Chapeau.
Mise en page : Amina Kalache.
Remerciements à Madame Christine et à Tony Assogba pour leur contribution
à ce merveilleux journal.
Illustration de la couverture faite par Amina Kalache.
Mercredi 14 décembre 2011, les élèves de l’Atelier Sciences Po et les membres du Daily
Curie ont été invités à visiter les locaux de France 2 et à rencontrer David Pujadas, le présentateur du 20heures de France 2 et le parrain de l’Atelier Sciences Po du lycée.
Départ du lycée à 9h45, après avoir attendu
les paniers-repas, direction NanterrePréfecture. Une heure de RER plus tard, et
quelques problèmes de tickets, nous arrivons
aux locaux de France Télévisons. Nous sommes accueillis par Mme Martine Michon, responsable de l’accueil des invités sur France
2. Nous commençons par quelques plateaux en cours d’installation puis nous assistons au tournage de la météo avec Philippe
VERDIER qui a relevé le défi de parler de
Nanterre dans le bulletin météo de 12h50 !
Ensuite, nous assistons au tournage du JT de 13
heures en direct, présenté par Elise Lucet, depuis
la régie. Nous avons pu voir que tout va très vite,
un flash info peut arriver à tout moment et une erreur peut être fatale pour le timing, tout est chronométré à la milliseconde près. Et contrairement à
ce qu’on peut penser en regardant le journal tranquillement devant sa télé, beaucoup de gens se
cachent de l’autre côté de la caméra et sont essentiels au bon déroulement du JT.
Après ça, nous rencontrons
David Pujadas dans la salle
de conférence habituellement réservée au débriefing
du JT.
Il accepte gentiment de répondre à nos questions sur le
travail de journaliste et sur le
parrainage avec l’Atelier
Sciences Po.
Une heure plus tard, nous allons déjeuner puis nous quittons les locaux. Arrivés à la station
de RER, après quelques problèmes de tickets, nous attendons notre train plusieurs minutes jusqu’à une remarque très pertinente du photographe du The Daily Curie nous signalant que nous nous sommes trompés de quai. Mais où serions-nous allés sans lui ?!
Et c’est après ces mésaventures que nous nous quittons à la gare de Nanterrepréfecture.
Camille Landrain et Joana Pires.
Photos prises par ShangNong Hu.
Photos de ShangNong Hu.
David Pujadas, présentateur du 20h de France 2.
Mme Baraud et M. Bailleux ont remarqué
un décalage de 5 à 6 secondes du son entre sa sortie de la régie et sa retransmission
sur écran de contrôle. Etait-ce technique
ou volontaire ?
David Pujadas : C’est sûrement une histoire
de satellite, certains canaux étant branchés directement et d’autres devant passer par tout le circuit pour être diffusés.
C’est une question technique. De l’extérieur on imagine que tout est parfaitement
huilé. En réalité, c’est un petit miracle permanent, comme un avion qui décolle.
D’’ailleurs vous voyez de temps en temps
des problèmes techniques, des sujets qui
ne partent pas. Ce sont des métiers humains même si toutes les procédures se
sont beaucoup professionnalisées, modifiées,…
Les journalistes sont considérés comme des
cadres donc on ne compte ni jours fériés ni
vacances, un 1er mai ou un 25 décembre
est pour nous comme un jour ordinaire. Un
journal, contrairement aux magazines,
n’est jamais enregistré, il est toujours en direct puisqu’il peut se passer des choses à
tout moment. L’émission que je présente
« Des paroles et des actes » est en direct
car en direct, une émission est porteuse de
plus de tensions.
Comment faîtes-vous pour que le journal
soit diffusé les jours de fête ? Est-il préparé
à l’avance ?
D.P : Ici, on ne connait pas les jours fériés.
Vous n’étiez pas sûr de faire ce métier,
alors comment en êtes-vous arrivé là ?
D.P. : Quand j’étais enfant, j’en rêvais un
peu mais je me disais que ce n’était pas
pour moi. Puis je suis allé à Sciences Po : on
vous demande d’avoir un projet. Le mien
était de faire l’ENA et de faire de la diplomatie : courir le monde, gérer les conflits. Il
faut faire un stage. On m’a engagé 4 mois.
On dit souvent que c’est la base du journalisme. Puis, j’ai changé de section avec l’idée de faire une école de journalisme.
J’ai eu la chance : un stage de 6 mois à
TF1 en CDD. J’ai fait mes preuves et ils
m’ont gardé. J’y ai fait 6 ans comme reporter, c’était une période très riche en
évènements, la chute du mur, du bloc soviétique. Puis je suis allé à LCI qui démarrait,
d’abord comme simple présentateur puis
j’ai eu une tranche d’une heure et c’est à
ce moment-là que France 2 est venue me
chercher.
Vous présentez le journal depuis 10 ans :
vous ne vous en lassez jamais ?
D.P. : On pourrait se lasser de n’importe
quel métier et le journal pourrait devenir
lassant : je fais tous les jours les mêmes gestes. Mais ce métier, c’est le « balcon du
monde », il se base sur la curiosité donc on
ne s’en lasse jamais. Avoir une curiosité sur
le monde est l’essence même du journalisme. On vit des aventures formidables. C’est
un métier exaltant.
Quel est votre temps de travail par jour ?
D.P. La journée commence à 9h. Une première réunion à 10h décide des sujets
abordés le soir : une grande conférence
de rédaction, qui dure de 45 mn à 1 h, où
chacun va proposer ce à quoi il a pensé,
pour décider du menu du 20h. Ensuite de
12h à 13h, on va visionner les reportages
qui ont déjà été faits, demander des modifications. Puis il y a une conférence de validation vers 15h30. Puis on se retrouve en
comité réduit pour régler les derniers détails. Puis je me consacre à l’écriture des
titres, des lancements, de 18h à 19h. Pendant ce temps, les reporters qui sont allés
tourner avec des équipes (un caméraman,
un preneur de son) vont mettre les images
dans l’ordre en salle de montage pour que
ça fasse un récit à peu près cohérent. Et les
rédacteurs en chef passent de salle en salle pour valider ces reportages, qui sont ensuite mis dans un système informatique,
prêts à être diffusés.
Pourquoi avez-vous choisi la télévision ?
D.P : J’ai toujours aimé l’image, je faisais
des petits films. A partir du moment où j’ai
choisi le journalisme, j’ai tout de suite eu
envie de faire de la télévision. J’ai hésité
entre la formation de caméraman (JRI:
Journaliste Reporter d’Image qui peuvent
tourner seul ou à plusieurs) et celle de rédacteur (celui qui prend des notes, interview et qui ensuite plaque sa voix sur l’image et qui peut par la suite devenir présentateur.) C’est par amour de l’image que
j’ai choisi la télévision.
Pourquoi l’émission d’investigation Les infiltrés a-t-elle disparu ?
D.P. : Elle va revenir, mais je ne peux plus
tout faire, surtout en période électorale. Je
présente Des paroles et des actes et je ne
pouvais pas en plus présenter Les infiltrés.
C’est Marie Drucker qui la présentera en
2012. Le concept de cette émission, c’est
un concept britannique très particulier
(Undercover).L’infiltration c’est vivre la situation comme les acteurs la vivent. Cela
sert à voir comment se passent les rapports
entre les gens et aussi à entrer dans des milieux très fermés. Par exemple, on était allé
dans une école privée religieuse intégriste
où les enseignants n’enseignaient pas par
exemple la Seconde Guerre Mondiale
comme on a l’habitude de vous l’enseigner. C’était un peu du bourrage de crâne
des étudiants. Pour entrer dans ce type
d’école on ne peut pas juste toquer à la
porte et dire « Bonjour je voudrais filmer. » .Même si il faut faire attention à ne
pas tomber dans le sensationnalisme, le
concept des infiltrés est très intéressant.
Pourquoi avez-vous accepté d’être le parrain de l’atelier Sciences Po du lycée ?
D.P. D’abord parce que Frédéric Bailleux
me l’a gentiment demandé. Mais à part
ça je trouve que c’est une formidable voie
d’accession parallèle. J’ai moi-même un
engagement depuis une douzaine d’année pour la diversification du recrutement
dans les chaînes de télévision, avec le club
Averroès. Il vise à faire pression sur les chaînes pour l’embauche de gens issus des
quartiers défavorisés. Il y a un problème
d’injustice mais surtout il ne faut pas qu’on
se prive des jeunes talents qui peuvent être
laissés de côté. Il y a toute une tranche de
la population qui pense que ces métiers ne
sont pas pour elle. Et tout ce qui concourt
à donner un coup de pouce à la diversité,
est une bonne chose…
Camille Landrain.
Durant toute la dernière semaine du mois
de janvier, le chanteur Corneille était en résidence à la maison Daniel Féry pour préparer sa tournée qui a débuté par un concert
à Nanterre le samedi 4 février.
Pour lancer le début des festivités, Forbon
alias Princeps accompagné du groupe Burnin’ States introduisent la première partie du
concert avec leur « RéLOVution » aux tonalités hip-hop. Une découverte musicale qui
promet. C’est ensuite que Corneille fait apparition sur scène pour le bonheur de tous.
C’est avec beaucoup de plaisir et souriant
qu’il nous présente son dernier album intitulé
« Les Inséparables » qu’il a écrit avec son
épouse, Sofia de Mereidos.
Le public est ravi et reprend en cœur le refrain des « Simples choses ». Corneille décide
alors de faire participer un groupe de filles : « Vu que vous avez l’air de bien connaître
l’album, vous serez le chœur du public. » Les filles, dans une hystérie joviale, se prêtent au
jeu tout au long du concert. Corneille fait parti de ces véritables artistes qui ne font plus
qu’un avec leur public. Chanteur au grand cœur, il animera Nanterre jusqu’au bout de
la nuit. Si vous avez raté Corneille à Nanterre, vous pouvez vous rattraper sur certaines de
ses dates qui ne sont pas encore complètes !
En plus de son concert, j’ai eu l’honneur
d’assister aux répétitions mais aussi de l’interviewer !
Comment s’est passé la co-création de cet
album avec ta femme ?
« On a une méthode où il m’arrive des fois
de manquer d’inspiration pour des thèmes
ou de ne pas savoir comment les aborder
et c’est à ce moment-là que sa force est
de trouver les thèmes et de savoir comment les aborder.
Elle écrit, elle met ses idées sur papier. Je prends ensuite la guitare et les mélodies me
viennent spontanément… »
Donc vous vous complétez musicalement ?
(Rires) « Oui, tout à fait ! »
Comment expliques-tu les nombreuses collaborations avec des rappeurs français ?
« En fait, j’ai appris à aimer la musique avec
le hip-hop et le r&b américain, cela fait des
codes de cette musique justement. Quand
j’ai commencé mon premier album, ce n’était pas encore deux styles musicaux qui se
mariaient. Mais avec mon 5ème album j’ai eu
envie de le faire de la même manière que
les artistes que j’écoutais quand j’étais jeune. Je suis un grand fan de hip-hop, je
connais le hip-hop, ça fait partie de ma
culture donc je me suis donné le droit de le
faire sur cet album. »
Et tu as eu un coup de cœur justement avec
une de tes collaborations ?
« Oui, avec tous les artistes. Que ce soit TLF,
Soprano ou récemment Youssoufa. Au départ, c’est parti sur des coups de cœur. J’ai
entendu un truc qui m’a donné envie soit
de me coller à ce qu’il faisait ou bien de les
inviter sur mes projets à moi. »
Pourquoi « Les Inséparables » alors que tu
figures seul sur la pochette de ton album ?
(Rires) « Au départ, c’est le titre d’une chanson dans l’album qui parle d’identité, de la
volonté de ma génération, des jeunes, de
rester unis, c’est aussi l’expression du refus
d’être divisé sous prétexte que l’on ne vient
pas du même endroit. A l’écoute de l’album, j’ai vu que c’était un thème plus ou
moins récurrent : l’unité et le refus de la division. C’était un titre qui s’apprêtait bien et
qui collait bien à l’album en général. »
Justement, tu parles beaucoup d’identité
nationale… Est-ce que tu t’inspires de ce qui
se passe actuellement en France ?
« Oui, le débat de l’identité en France m’a
un peu inspiré pour écrire certains titres sur
l’album mais ce n’est pas vraiment le sujet
de l’identité nationale car j’ai du mal à
comprendre cette notion… Parce que dans
mes chansons, je viens contre justement
cette idée de se définir par son identité à
une nation ou à une géographie. Je parle
d’identité de façon plus large. »
On se souvient d’un Corneille à la pointe du
style, avec le port de la cravate, la chemise
et le veston… Aujourd’hui, tu restes toujours
aussi classe mais un peu plus casual par
exemple. A quoi doit-on ce changement ?
« Je ne sais pas. (Rires). Peut-être une envie d’être plus confortable, la cravate ça
serre le cou. Et à un moment donné on a
fait le tour. Je m’habille en fonction des
occasions, il y a une époque où j’avais en
concert une dynamique plus statique au
niveau des mouvements et du groove des
chansons. Tandis que là, on a des trucs
qui bougent un peu plus donc j’ai envie
d’être plus à l’aise. J’ai envie d’être en
basket sur scène plutôt que d’être en cuir
serré. Une envie d’être confortable, je ne
sais pas (rires). Peut-être parce que je suis
papa aussi.
Justement, qu’est-ce que la paternité t’as
apporté?
« Beaucoup d’humilité. »
Il y a quelques années, nous avons interviewé Gage qui a fait un concert icimême et nous lui avons demandé quel
était le meilleur souvenir te concernant. Il
nous a parlé de vos débuts lorsque vous
chantiez à trois sur le même micro et que
vos fans vous attendaient à l’aéroport le
lendemain. Quel est ton meilleur souvenir ? « Effectivement, les galères d’un
micro alors que nous étions trois chanteurs. Les fois où l’on chantait partout,
mais vraiment partout ! Ca en devenait
soulant je pense pour ceux qui étaient autour de nous (rires). Les petits live que l’on
faisait dans les petits bars pourri à Montréal, on avait du vrai plaisir et on n’avait
pas conscience des conditions dans lesquelles on chantait. On chantait pour le
plaisir. Ca, c’est des bons souvenirs… »
Amina Kalache.
Faire le tour du monde, voyager, découvrir de nouvelles cultures, de nouveaux modes
de vie, une ou plusieurs nouvelles langues, rencontrer des gens tout autour de la planète,
avoir des amis aux quatre coins de la planète... Un rêve pour beaucoup d'entre nous et
très souvent, très dur à réaliser ou même irréalisable si on ne sait pas comment s'y prendre. Et pourtant, c'est possible !!! Et pas seulement à 70 ans quand on dira « Je veux profiter de ma retraite et faire le tour du monde ! »
Nous, lycéens, on peut décider s'il est
temps pour nous de partir à la découverte du monde. A la condition de savoir ce
qu'on veut vraiment et surtout, être sûr
qu'on sera capable de le faire !
Une solution s'offre à nous: une année
sabbatique. Mais pour faire quoi exactement ?! A chaque âge, sa solution ! Une
des plus évidentes pour les lycéens, directement après la troisième ou juste
après le bac: passer une année scolaire
dans un lycée à l'étranger !
A l'étranger ? Oui, mais où ?
La destination la plus en vogue: les États-Unis. Qui n'a
pas rêvé des casiers dans les couloirs du lycée, des
matchs de football avec les pompom girls, du bal de
promo et de la fameuse graduation avec les capes et
les chapeaux lancés en l'air comme dans les films ?
Mais aussi, l'Angleterre, l'Écosse, l'Irlande, l'Australie, la
Nouvelle-Zélande... Sans oublié le Japon, la Corée, l'Allemagne, l'Argentine, le Brésil, le Canada, le Chili, la
Chine, le Costa Rica, l'Équateur, l'Espagne, l'Italie ou les
Pays-Bas !
A chaque goût sa destination !
Mais attention, partir comme ça, pendant un an, à
l'autre bout de la planète ne s'improvise pas, au
contraire ! Il existe de nombreux organismes qui organisent ce genre de séjours à l'étranger comme le WEP
(www.wep.fr),
le
Rotary
Youth
Exchange
(www.rotary.org), STS (www.sts.fr), AFS (www.afs-fr.org),
PIE (www.piefrance.com), YFU (www.yfu-france.org),
Calvin Thomas (www.calvin-thomas.com) ou encore
ISPA (http://www.ispa.fr).
La Grande Muraille de Chine.
Graduation, lycée Américain.
Alors, prêt à passer une année scolaire dans un lycée à l'étranger et dans une famille
d'accueil ?
Une fois l'organisme choisi, il faut prendre rendez-vous avec eux pour commencer les démarches ! Une préinscription est d'abord nécessaire. Ensuite, vous recevrez une convocation pour un entretien dans les bureaux de votre organismes. Généralement, dans cet
entretien, on va tester vos motivations ainsi que votre niveau en langue. Mais pas de panique, même si vous n'êtes pas super fort en langue, il n'y a aucune raison de s'inquiéter:
la motivation est ce qui compte le plus et un des buts de ce séjour à l'étranger est
d'améliorer votre connaissance de la langue !
Après ça, il vous faudra constituer un dossier parlant de vous, vous motivations, votre famille etc... Ce dossier sera envoyé dans votre pays d'accueil qui sélectionnera des potentielles familles d'accueil qui vous accueilleront chez elle lors de votre séjour, il est donc
important de préparer ce dossier très soigneusement.
Une fois qu'une famille aura eu le coup de cœur pour vous et vous aura sélectionné,
vous recevrez un courrier de votre organisme et ce sera à vous de prendre contact avec
eux !
Enfin, plus qu'à attendre patiemment le jour du départ !
Bon voyage à tous !
Et maintenant, voici le témoignage d'Ellen, une ancienne ES qui a gentiment accepté
de répondre à nos questions (attention, ici, ES ça veut dire Exchange Student). Elle a
choisi de partir dans deux pays: l'Equateur et les USA. En Equateur, elle a fait près de quatre mois de volontariat dans une école et aux USA, elle était dans une High School pendant cinq mois. Elle est partie en 2007-2008 avec WEP Belgique.
Pourquoi as-tu voulu partir en année d'échange ?
Je ne sais plus... Je pense que depuis que j'étais toute petite ma
maman me disait de le faire du coup pour moi c'était juste normal de partir ... je ne sais plus qui a ramené le sujet sur le tapis
lorsque j'ai eu l'âge de m'inscrire.
Comment as-tu appréhendé le départ ?
Aucune appréhension, je suis du style à commencer à stresser
seulement à l'aéroport...
Comment se sont passées les premières semaines dans ton nouvel environnement ?
En Équateur, je pense que j'ai mangé une bonne salade de fruit
et qu'après on m'a dit de rester dans ma chambre pour me reposer et je m'ennuyais parce que j'étais pas fatiguée. Je me suis
réveillée plein de fois la nuit mais c'était pas grave, un des murs
de ma chambre était remplit d'énormes fenêtres mises côte à
côte (comme une grande baie vitrée) et j'avais la plus belle vue
de la terre. Sinon je comprenais rien à rien. Aux USA, je suis arrivée à 22 ou 23h si je me souviens bien, ma famille avait acheté
un meuble Ikea à mettre au dessus des toilettes et je l'ai monté
parce qu'ils n'arrivaient pas à le faire... J'avais beaucoup de
mots espagnols qui sortaient de ma bouche au lieu de l'anglais
aussi. La première fois que je suis allée à l'école c'était juste pour
accompagner ma sœur d'accueil, j'ai suivi un cours de cuisine.
Quelles ont été tes relations avec ta famille d'accueil ?
En Équateur j'avais pas de famille d'accueil mais je restais avec une ancienne
nonne, elle était sympa mais avait 74 ans
donc c'était pas toujours ultra fun non plus
mais en règle générale c'était chouette.
Elle m'a emmenée en weekend à Otavalo et puis à Ambato et c’est à peu près
tout. On allait parfois manger ensemble
aussi. Mais bon elle avait une école à gérer. Je l'ai revue quand j'y suis retournée
mais sinon j'ai pas de moyen de la
contacter.
Aux USA, je ne m'entendais pas avec ma
famille d'accueil. On a été une fois au resto et après, on a plus rien fait ensemble.
C'est vrai que sur ce coup là, j'ai pas eu
de chance, mais c'est pas le cas de tout
le monde: d'autres exchange students
avaient des familles géniales et moi non,
mais c'est pas ça qui ruine réellement l'expérience, faut savoir faire la part des choses et profiter des bons moments.
As-tu réussi à t'intégrer dans ton nouveau
lycée ?
En Équateur je faisais du volontariat mais
dans l'école où je bossais pas mal de profs
s'en fichaient un peu de moi, y en a
qu'une qui venait m'aider pour donner
l'étude avec qui je m'entendais très
bien ... et les dames de la cuisine (ouais
j ' a i m e
l e s
c u i s i n e s ) .
Aux USA comme je suis arrivée en janvier
le groupe était déjà créé, donc j'ai tout
de suite été happée par eux. Dans la
"galère" on se lie toujours d'amitié avec les
gens qui ont les mêmes problèmes, c'est
un peu la même chose ... mais c'est pas
des amitiés qui tiennent très fort pour
après sauf avec certaines personnes. Mais
c'était génial en même temps vu que
quand on est étranger on prend tout
avec plus de légèreté et on ose plein de
choses: la plus part des gens on ne les reverra plus jamais donc on s'en fout de se
mettre à danser ou chanter dans un magasin par exemple. Par contre, les américains... soit je leur faisais peur, soit ils me
snobaient... Mais j'ai quand même fait
connaissance ave des filles qui ont su voir
au delà des apparences.
Comment as-tu appréhendé ton retour ?
Larissa (italo-brésilienne vivant en Italie)
est partie une semaine avant moi, j'ai
pleuré toutes les larmes de mon corps ...
et après ça j'étais prête à partir. Oh et
pour l'info, mon père d’accueil a été me
conduire à l'aéroport tôt le matin, et personne d'autre de cette famille ne s'est levé pour me dire au revoir, ça prouve la
super relation qu'on avait.
Comment s'est passé ton retour dans ta
famille, ton groupe d'amis et dans ta scolarité ?
J'ai pas eu trop de mal, c'est que quelques mois après quand il a fallut de nouveau étudier pour les examens que j'ai eu
du mal. Mais l'ambiance dans ma nouvelle école est assez exceptionnelle aussi
donc je suppose que ça aide.
As-tu créé un blog où tu parlais de ton année ?
Oui deux!
h t t p : / / o o e l l e n o o - e n ecuador.skyrock.com/ et http://ooellenoo
-aux-usa.skyrock.com/
Peux-tu nous raconter un moment de ton
année qui t'a particulièrement marqué ?
C'est dur de répondre ... mais pour moi
c'est plus un tout qu'une suite d'évènement maintenant. Celaa remonte à y a 4
ans quand même, je deviens vieille, j'ai la
mémoire défaillante, tout ça tout ça...
Mais je dirai que le plus dingue c'est ce
qu'entre exchange students on est capable de tout faire pour s'entraider: y a une
solidarité très forte entre nous parce que
les autres exchange students sont les seuls
qui peuvent vraiment nous comprendre
parce qu'ils vivent la même expérience
que nous.
Avec le recul, peux-tu nous dire ce que
t'a apporté ton année d'échange ?
C'est vraiment dur à dire parce que c'est
vraiment trop vaste comme question... En
tous cas, c'est sur que ça m'a permis de
gagner en maturité et de me forger le caractère.
Quels sont les conseils que tu donnerais
aux futurs ES ?
Vous partez pas aux pays des poneys
magiques mais ce sera génial de toute
façon !
Pour prolonger l'expérience, Ellen a créé
un forum pour les exchange students.
C'est là où ceux qui sont revenus, sont
partis et vont partir communiquent et
partagent leur expérience. Les réponses
aux questions que vous vous posez trouveront peut-être une réponse ici: http://
language.forumhope.com/
Propos recueillis par Joana Pires.
Le jury du concours logo s'est réuni vendredi 9 mars et a
présélectionné 6 logos.
Voici les finalistes:
Hu Shang Nong (1e ES/S): 2 logos presque identiques.
Antinéa Kara (HP)
Vadim Ursan (TS1): 2 logos
Rottner Géraldine (BTS ESF1)
Les logos sont affichés au CDI et visibles sur le site internet
du lycée.
Bravo à eux !
La couleur des sentiments est un film qui a été réalisé d’après le roman de Kathryn Stockett. Ce film a eu trois nominations aux Oscars, également trois autres pour les Golden
Globe et quatre pour The British Academy Film Award.
Le film relate l’histoire de trois femmes que tout sépare. Skeeter est différente des autres
jeunes femmes de Jackson (ville de l’état du Mississippi), elle est ambitieuse, a beaucoup
de courage, n’a pas comme unique but de trouver un mari et n’est pas raciste contrairement au reste de la population… Elle veut devenir journaliste à tout prix, on lui propose
de tenir des chroniques en tant que conseillère ménagère (alors que celle-ci n’a jamais
touché un seul balai). Elle demande de l’aide à Aibileen qui accepte mais Skeeter a
d’autres idées en tête. Elle décide d’écrire un livre sur le point de vue des bonnes, un aspect des choses qui n’avait jamais été présenté jusqu’à maintenant. Cependant, les
bonnes refusent car elles ont peur des représailles. Petit à petit, Aibileen est convaincue
et finit par accepter. Minny, une autre bonne, se laisse aussi convaincre à son tour jusqu’à ce que Skeeter regroupe une vingtaine de témoignages pour décrocher un post
dans le Harper and Row. C’est donc le début d’une nouvelle vie pour la ville de Jackson
qui est loin d’être toujours facile pour ses citoyens…
Nous sommes dans une Amérique au cœur des années 60 où
la ségrégation raciale est omniprésente. Les femmes blanches ont des domestiques noires qui s’occupent d’élever
leurs enfants, de faire la cuisine, le ménage, etc. Mais cellesci n’ont pas le droit d’utiliser les toilettes de la maison par
exemple à cause du projet sanitaire pour les domestiques à
l’appui du conseil pour les citoyens blancs.
Le film est vraiment réaliste. Il nous plonge parfaitement dans
le contexte grâce au travail des costumes et des décors qui
sont surprenants. A travers La couleur des sentiments, se dressent plusieurs portraits, plusieurs relations et différents thèmes.
Tate Taylor, le réalisateur, a su mélanger les genres : il y a
beaucoup d’humour, d’amour, de tristesse, de scènes bouleversantes ou encore des moments de cruauté sans pareil.
La situation des domestiques noirs étaient difficiles, les meurtres de cette minorité étaient
nombreux et dans le Mississippi la haine raciale était la plus importante. « On vit un enfer.
On est pris au piège. » C’est aussi la naissance des manifestations pour les droits civiques
des noirs et le début de la révolte contres les ségrégations raciales.
Au cœur de cette société, les relations mères/filles sont complexes et difficiles. La petite fille dont s’occupe Aibileen considère
celle-ci comme sa « vraie maman » car sa
véritable mère ne l’aime pas. Elle la juge
trop grosse, pas assez jolie et n’a pas été là
lorsque celle-ci a commencé à faire ses
premiers pas dans la vie. « La vie est dure
quand une maman trouve que sa fille n’est
pas jolie… » Quant à Skeeter, sa mère veut
absolument lui trouver un époux tandis que
celle-ci ne souhaite pour le moment que se
consacrer à sa carrière. La fille de Minny a
dû arrêter l’école pour pouvoir aider à la
maison car il faut savoir que les bonnes
n’avaient pas de sécurité sociale et qu’elles étaient payées moins que le salaire minimum (soit 182 dollars/mois).
On se rend compte aussi du courage que
s’apportent mutuellement les personnages.
Minny apprend à Célia à cuisinier (la fameuse tarte au chocolat et le poulet grillé)
mais aussi à combattre sa bipolarité. Celleci lui apprend à s’accepter et elle décide
ainsi de quitter l’homme qui la bat. Grâce
aux femmes qu’elles interviewent, Skeeter
relate aussi son histoire avec Constantine
qui était plus qu’une domestique pour elle,
presque une mère. En publiant son ouvrage, Skeeter finira par perdre son fiancé
(qu’elle avait rencontré au cours d’un dîner arrangé par Miss Walter) mais deviendra la journaliste qu’elle a toujours voulu
être et ce avec le soutien et la fierté de sa
mère. Aibileen s’est mise à écrire et a fait
« un premier pas en disant la vérité. »
C’est un film qui a connu un grand succès (très mérité). La distribution des rôles est parfaite, chaque rôle atteint son sommet, et c’est avant tout un hommage à ces femmes pleines de courage et de bonté qui j’espère ne vous laissera pas de marbre.
Amina Kalache.
Les 4 et 5 février 2012 ont eu lieu la 13e édition du salon Paris Manga & Sci-Fi Show à Paris
Portes de Versailles. C'est un salon dédié particulièrement à la culture japonaise et notamment au manga. Cependant, on y trouve de plus en plus de choses qui ont ou n'ont
pas de rapport avec le Japon.
Chaque année une ambiance unique où des personnages atypiques (cosplayeurs)ansi
que tout une bande de passionnés et de «geek» se réunissent pour une de leur passion ;
le Japon ou encore les jeux vidéos (car oui, c'est Paris Manga, mais aussi Sci-Fi Show...).
En effet si vous vous rendez à ce superbe salon vous pourriez dès le trajet croiser quelques cosplayeurs sur le chemin. Une fois arrivé là-bas, on se retrouve dans une atmosphère totalement différente. Nous avons interrogé Théo, un cosplayeur d'une vingtaine
d'année incarnant Joker (l'ennemi principal de Batman).
INTERVIEW
Journal : L'avez vous créé vous même et combien
de temps cela vous a-t-il pris ?
Théo : Oui je l’ai crée moi-même et cela ma pris 1 an
pour le terminer.
J: Pour vous, Quels sont les intérêts du cosplay ?
T : Je pense qu’il n’y a pas vraiment d’intérêt, c’est
pour le fun.
J: Combien de cosplay avez-vous déjà crée et quelles étaient vos inspirations ?
T: J’en ai crée 3, un de zombie, le deuxième de Batman et le 3eme, donc celui-ci de joker. Kenza dit :
«C’est assez amusant vous passez du gentil au méchant ^_^»
Théo : «Tout à fait ! ^_^ »
Journal : Venez-vous directement cosplayé ?
T : Oui et je viens de Montreuil.
J: Que préférez-vous à Paris Mangas ?
T : Tout est bien mais je trouve que ça le devient malheureusement de moins en moins. Vous savez ça fait
10 ans que je viens ici.
Par cette ambiance festive; concours, free-hugs (câlins gratuits), shows sur scène,
combats de catchs, arts martiaux, karaoké... Nous trouvons aussi beaucoup de commerçants qui nous proposent des objets du plus ludique au plus dangereux comme par
exemple du simple porte clé jusqu'à des armes blanches, même si les plus intéressants
restent les fameux «katanas»...
Nous avons eu l'occasion d'interroger une commerçante qui vendait des posters de
manga, des goodies etc.
Journal : Est-ce une société ayant des locaux ?
Commerçante : Oui elle en a, mais basés en Allemagne
J : Est-ce la première fois que vous vendez pour d’autres entreprises ?
C : Non, je l’ai déjà fait auparavant.
Elle rajoute aussi que eux, les commerçants, doivent arriver sur les lieux à 9h45.
J : Donc à quelle heure devez vous vous lever ?
C : J’habite à Argenteuil donc je me lève à 7h30.
Effectivement, le salon ouvre ses portes à 9h30 (comptez aussi l'immense queue à faire...), mais l'heure d'arrivée des personnes dépend totalement de leurs envies.
Pour tout les passionnés
d'Asie (oui, car par exemple
la Corée du Sud prend de
plus en plus d'ampleur au salon, notamment avec le phénomène grandissant, la «KPop».) etc.
Ou encore les fans de jeux
vidéos, venez assister à ce
passionnant salon qui n'a lieu
que deux fois par an (en février et en septembre/
octobre).
De plus, de nombreux invités sont présents à chaque édition !
Vous ne le regretterez certainement pas !
Mebitil Nassima et Mosbahi Kenza.
Voici la liste des mangas qui faut absolument avoir dans sa bibliothèque:
- One piece
- Black Butler
- Fairy Tail
- Blue Exorcist
- Switch Girl
- Sawako
- Death Note
- Judge
- Naruto
- Fruits Basket
- Dragon Ball
- GTO
- Hunter X Hunter
- Détective Conan
- Fullmetal Alchemist
- Beck
Une liste faite par Jonnas Troussard et Janna Villin.
Le printemps arrive et vous ne savez toujours pas quoi mettre? Votre garde-robe a besoin
d’un petit vent de fraicheur? Alors vous allez être ravies mesdames ! Ce printemps s’annonce CO-LO-RE ! Des couleurs qui se déclinent sous tous les tons, toutes les nuances et
ce pour le plaisir de nos yeux et surtout de notre moral. Car si comme moi, vous ne supportez plus cette grisaille permanente, les nouvelles collections sont à tomber !
Le beige, le nude est toujours présent mais il s’associe avec des touches de couleurs par
-ci, par-là. Associez une blouse avec une longue jupe corail. Par ailleurs, ce printemps
ainsi que cet été, vous ne pourrez pas marcher dans les rues sans apercevoir ces longues
jupes qui peuvent rappeler l’empire romain. Misez dessus que vous soyez grandes, petites, rondes ou fines car elles affinent les jambes, et donnent l’impression que vous êtes
plus grandes ! Portez-les avec les fameuses compensées, LES chaussures de cette saison.
Le printemps ce n’est pas seulement le retour du soleil, la hausse soudaine des températures… C’est aussi cette légère brise printanière ! Alors pour ne pas attraper froid, sortez
couvertes. De plus, ce printemps les vestes ne manquent pas d’originalité, de peps et se
déclinent sous toutes les formes: la fameuse veste en cuir que l’on choisira coloré ou encore la veste en tweed version « First Lady » ! Bref, il y en a pour tous les goûts !
Pour finir, le printemps annonce le retour des robes ! L’originalité de 2012 est que le robe
de ce printemps se décline selon nos envies. Vous aurez le choix entre la robe à motifs
ethniques, la robe-pull que vous porterez avec une fine ceinture en cuir pour le chic.
Mais encore la robe verte, es robes couleurs pastels… A vous de trouvez celle qui vous
mettra en valeur !
Voici une sélection d’accessoires incontournables pour ce printemps ! Le fameux foulard,
le carré de soie ou encore le chèche: le tout est de l’accorder comme il se doit avec
votre tenue et vos sacs. C’est le retour du sac à dos, le retour donc de nombreux souvenirs d’enfance… Mais aussi du cartable que vous porterez désormais en sacoche ! Vous
retrouverez ces articles sur le site Polyvore.com. ENJOY !
Amina Kalache.
Rien de mieux que de grignoter un délice sucré ou bien une boisson chaude lorsque l'on
est chez soi à l'abri d'un dimanche glacial hivernal.
Pour l'entrée en matière, je vous propose un "Chocolat chaud à l'ancienne". Une recette
longtemps oubliée qui mérite qu'on y prête de l'attention.
La recette pour 4 personnes:
- 125g de chocolat noir
- 50cl d'eau
- 50g de sucre en poudre
- 25g de cacao en poudre
Tout d'abord, il faut casser le chocolat en petits morceaux et
le mettre dans un saladier. Ensuite dans une casserole, porte
l'eau à ébullition avec le sucre. Ajoute le cacao et fouette le
mélange de façon énergique. Fais encore bouillir, puis retirer
du feu. Verser le mélange en trois fois sur le chocolat en morceaux. Mélanger doucement avec une cuillère en bois en faisant des cercles de plus en plus grands. Mixer le tout pendant
5 minutes.
Il ne reste plus qu'à répartir le tout dans des tasses !
C'est très rapide à réaliser mais surtout très bon et très fort en chocolat. Mais il manque
tout de même un accompagnement…
Rien de mieux qu'un sablé pour pouvoir le tremper dans notre chocolat bien chaud !
Mais pas n'importe quel sablé, le sablé de Sablé-sur-Sarthe. Il vient donc de la ville de Sablé-sur-Sarthe dans les Pays de la Loire. Il aurait été créé au 17e siècle.
C'était Madelaine de Souvré, marquise de Sablé, qui en offrait à ses visiteurs. Elle le fera
même goûter au roi de France qui n'était autre que Louis XIV ! Le roi soleil, à partir de ce
jour en demanda tous les matins à son petit déjeuner. Ce petit gâteau fera danser les
papilles dans les lieux les plus prestigieux de la capitale, dans les salons du Faubourg
Saint-honoré et sur la Place-Royale.
La recette pour 50 sablés:
- 200g de beurre
- 100g de sucre en poudre
- 4 jaunes d'oeufs
- 1 pincée de sel fin
- 320g de farine
- 1/2 tasse de lait
Dans un saladier, travailler le beurre en
pommade (le beurre doit être mou) avec
le sucre, 3 jaunes d'œufs et la pincée de
sel fin.
Ajouter la farine peu à peu avec un peu
de lait, jusqu'à obtenir une pâte souple
mais sans être molle. Rouler-la en boule et
laisser reposer au frais 30 minutes.
Préchauffer votre four à 220°C (thermostat 7-8). Et beurrer la plaque du four (si vous ne
souhaitez pas utiliser du beurre utilisez du papier sulfurisé).
Etaler la pâte sur à peu près un demi centimètre puis avec un emporte-pièce (ou tout
simplement au couteau) puis découper les sablés et déposer-les sur la plaque.
Dorer les sablés au pinceau avec le dernier jaune d'œuf battu dans 3 cuillères à soupe
de lait. Mettez au four et faire cuire pendant 10 à 12 minutes, les sablés doivent être bien
dorés. Retirer les sablés du four et laisser refroidir avant de les déguster.
Vous pouvez les conserver facilement dans une boîte hermétique.
Et voilà ! De quoi être rassasié un dimanche après-midi. Si tu n'es pas très chocolat tu
peux très bien accompagné tes sablés par un thé.
Les recettes sont tirées du Petit Larousse Pâtissier, ouvrage que je conseille même si son
prix est tout de même élevé (environ 20 euros).
Par La Fille Au Chapeau.
C’est dommage, un vers de terre ça ne peut pas se suicider.
Ca a fait le bus (au lieu de buzz). Vous avez la connexion internet chez vous ? On dort les yeux ouverts en prépa ! « Le consommateur du livre… » « Pardon ? La littérature
n’est pas un supermarché ! » Il m’embrouille les pinailles cet élève. Villon (poète) fait une
On les tue vivants.
dédicace à Dieu !
J’ai l’impression de ne plus exister quand je vous vois.
vie parce que je suis con.
J’ai horreur du cynisme même si je le suis.
Je vous raconte ma
Mon livre est poilu. Un
chien regarde bien une saucisse alors j’ai le droit de regarder une andouille.
Propos recueillis par des élèves.
La Semaine de Ouf c’est du 11 au 18 avril cette année.
Une semaine pendant laquelle la jeunesse nanterrienne est à l’honneur.
Les actions proposées sont toutes libres d’accès et gratuites.
Mercredi 11 avril à 14h
Ouf Village
Maison Daniel-Féry.
Le lancement de la fusée "Semaine de
OUF" se fera à la maison Daniel-Féry le
mercredi 11 avril à 14h. Pour l'occasion le
lieu sera complètement métamorphosé et
deviendra le Ouf Village. Au rendez-vous
pas de motard en cuir, ni de cow-boy mais
un dance-floor chaud bouillant animé par
la très talentueuse DJ Nefer. Le Ouf Village
dure tout l'après-midi et investi tout l'extérieur de Daniel-Féry avec les activités suivantes: tournoi de tennis ballon, taureau
mécanique, stand de tirs au but, atelier
customisation, et un coin détente parce
que ne rien faire c'est déjà une activité!
Cerise sur le gâteau, enfin plutôt merguez
sur le grill avec le barbecue organisé afin
de restaurer les participants du Ouf Village.
Un après-midi de rêve qui se terminera par
la présence du phénomène musicale du
moment : Moussier Tombola et son tube
logobitombo qui fera bouger vos corps et
chauffer les cordes à sauter. Attention, le
règlement est stricte : seuls les ouf seront
acceptés au OUF Village.
Samedi 14 avril à 13h
Gymnase Evariste Galois
Tournoi de street Basket.
Inscription :
Tarif : 5 euros par équipe
Une équipe est composée de 4 joueurs
maximum..
Pour les retardataires le jour J entre 11h et
13h, s’il reste de la place. Samedi 14 avril à
20h
Tournoi de 3 contre 3, ouvert à tous !
En 3 contre 3 à l’extérieur, ce tournoi est
ouvert aux jeunes files et garçons de 13 à
25 ans. Les matchs se repartiront en 3 catégories : Minos (garçons 13-16 ans), Costos
(garçons 17-25 ans), Minettes (filles 13-20
ans).Des animations vous attendent également : concours de shoot 3 pts, concours
de smash, démos de danse hip-hop, Double Dutch, DJ.
Samedi 14 avril à 20h30
Maison de la musique
Soirée Stand up.
Dimanche 15 avril à 15h30
Esplanade Charles De Gaulle
Un show de Ouf !
Le stand-up est une forme particulière de
one-man-show venue des Etats-Unis.
Après le succès du «Stand-up contrefaçon»
en décembre 2011, les 2 jeunes comiques
nanterriens Mourad et Ouali récidivent cette fois sur la scène de la Maison de la musique, avec des invités de marque : Issa, Alban, Rachid Debbouze, Melha et Hammi,
sans oublier les jeunes talents nanterriens.
Plusieurs jeunes talents nanterriens dont le
gagnant (ou la gagnante) de la soirée
Nanterre Star auront le grand honneur de
partager l’affiche avec Youssoupha et
Colonel Reyel. Un plateau exceptionnel !
Lundi 16 avril à 20h
L’Agora
Le graff, un art citoyen ?(débat)
Deux jeunes graffeurs de la ville sont porteurs d’un projet : la création d’un nouveau « graff parc » à Nanterre.
Ces deux artistes souhaitent rencontrer les
acteurs de la vie politique et culturelle de
la ville afin de débattre autour de l’opportunité d’un tel projet pour une ville, ses habitants et ses artistes urbains locaux. Ils souhaitent engager un échange sur leur pratique et la perception de leur art qui est encore mineur voire clandestin.
Quelles conséquences éducatives pour
ces jeunes à travers la réalisation d’un tel
projet ? Quels enjeux pour une commune
de favoriser et soutenir un tel engagement ? Ce projet porté par des jeunes favorise l’échange, le débat entre les générations, les habitants et les représentants
locaux. Il est un outil d’expérimentation
de la citoyenneté pour ces jeunes !
Alors venez en débattre avec eux. Ce débat est initié par le Conseil Nanterrien de la
Jeunesse (CNJ), l’instance de participation
citoyenne des jeunes de la ville et le CLAP.
Mardi 17 avril à 19h
Maison Daniel-Féry
Le Blog 109.2 nanterre présente : nanterre
Swag Party
Cette soirée sera l’occasion de dévoiler le
nom du vainqueur du concours de stylisme «Nanterre Jeunes Talents ». Le vainqueur du concours travaillera par la suite
avec l’équipe de stylisme du Racing pour
concevoir et commercialiser son modèle
qui fera partie de la collection printemps/
été 2013 du Racing Metro 92.
La deuxième partie de la soirée sera
consacrée au concours de mannequinat.
Tous les modèles seront habillés par les polos du Racing Metro et seront coiffés et
habillés par les étudiantes de l’IFPM de la
section Coiffure et d’esthétique cosmétique. Le public de la maison Daniel Féry
où se déroulera la soirée ainsi qu’un jury
composé de jeunes Nanterriens, d’un élu
de la municipalité, d’un joueur professionnel du Racing Metro désigneront les vainqueurs. Les 2 lauréats gagneront l’opportunité d’être mannequins pour le Racing
Metro. La soirée se clôturera par une performance live d’un guest.
*Swag : expression venant de l’argot
américain signifiant à la fois le style, l’apparence, l’allure.
Mercredi 18 avril
Gymnase Evariste Galois
Urban night - 18h
Pour la 3ème année de suite, cet événement qui met à l’honneur les pratiques urbaines,
est devenu un incontournable de la semaine de OUF. Cette année, Graff, body painting,
light painting, démonstrations de basket-ball, et bien d’autres animations seront de la
partie pour une nuit de folie ! Battle - 21h Seven to smoke, 1 contre 1 en break, et battle 3
contre 3 en tous styles ; 2 battles clôtureront la semaine de OUF
Plus d’infos sur le Blog 109.2 et sur le facebook « semaine de ouf 5 »