Catégorie « enfants 10-15 ans - Communauté d`Agglomération du

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Catégorie « enfants 10-15 ans - Communauté d`Agglomération du
Catégorie « enfants 10-15 ans »
Hier, j’étais à une soirée, j’ai bu à tire larigot.
Quand je sortais, je marchais en zigzag dans la rue, les gens me prenaient
pour une timbrée.
On s’ambiançait mes amis et moi, un truc de ouf.
Ensuite quand je suis rentrée, je me suis enlivrée dans mon lit et je me suis
endormie.
Dans la rue, c’était un vrai charivari.
Le lendemain, quand je me suis levée, dans la cuisine c’était un vrai tohu
bohu.
Après, je suis sortie et j’ai rencontré un homme qui était hurluberlu et il ne
m’a dit que des fariboles.
Dans cette pièce ambiancée par un hurluberlu,
à tire-larigot de timbrés, un charivari était
perceptible. Dans un coin, un ouf était en train de
s’enlivrer. Un tohu-bohu retentit, le ouf redressa
sa tête, et suivi un zigzag formé par des déchets,
jusqu’à la cuisine. Là, une petite fille ne faisait que
des fariboles, le garçon pense qu’elle était bourrée.
Il retourna dans son coin, finir son livre.
Cléa VICHARD – 13 ans
Julie GOUBET - 12 ans
Cher Justin
Nous nous sommes rencontrés dans ce charivari qui ambiançait ceux qui nous encerclaient. C’est au milieu de cette foule et ce labyrinthe d’hurluberlus que j’ai avancé en zigzag et enfin réussi à te rejoindre. Ma timide voix tremblante n’était assez
timbrée pour que tu puisses m’entendre dans ce tohu-bohu. Sous le charme, j’aurais
voulu te dire ce qui pour moi n’était pas une faribole mais la réalité de mes sentiments. Perturbée, je n’ai malheureusement pas réussi à te le déclarer. A chaque nouvelle rencontre je bois tes paroles qui s’enchaînent à tire-larigot et tes messages sont
toujours touchants. De loin, je te regarde t’amuser et rire dans la cours, je t’observe te
cultiver ou t’enlivrer à la bibliothèque. Aujourd’hui, je prends ma plume à deux mains
pour te dévoiler ce truc de ouf qui m’envahit depuis trop longtemps : JE T’AIME!
Gwénaëlle MANDRAN-LEBORGN’ - 13 ans
Dans la peau d’un jury de textes
- « Pfou ! On va finir par s’enlivrer si on continue à lire tout ces textes ! »
- « Ouais, t’a raison Joe »
- « Eh ! Les gars, regardez ce mot là ! À tire-larigot, quelqu’un peut m’expliquer ce que ça signifie ? »
- « Pour tout vous dire je n’en sais rien, vous savez les mots d’aujourd’hui... »
- « C’est pas tout lisez ce texte, il est complètement timbré l’hurluberlu qui a écrit ces fariboles ! ».
- « Malheur ! Nous avons perdu le texte de Sarah qui était totalement ouf ! »
- « Oh non, nous n’avions pas besoin d’ambiancer notre travail de cette manière ».
Ils cherchèrent le texte dans un tohu-bohu si bien que d’autres textes se dispersèrent ici et là.
Ils criaient, injuriaient et se lamentaient dans un charivari atroce.
Cinq minutes plus tard...
- « Regardez les gars ! Ce ne serait pas la copie de Sarah ! ».
- « Celle qui zigzag entre les gens ? ».
- « Oui, attrapons la ! ».
Ils attrapèrent le texte et le rangèrent soigneusement.
- « Finalement, je crois que je vais changer de métier ! ».
Sarah BATTANTOU - 12 ans
Aujourd’hui, dans la classe personne n’a parlé. Notre professeur principal commença à expliquer certaines choses. Personne
ne l’a écouté. Il décida d’ambiancer cette classe dans lequel se trouvait habituellement un tohu-bohu continu venant souvent d’une personne hurluberlu. Il parla des bulletins. Les élèves se turent, mais à la place, il y eu des Ouai ! a tire-larigot.
Le professeur qui en avait marre hurla. « Tous en permanence et que ça saute, les bulletins je vous les enverrai par la poste
donc je veux que demain chaque élève ai une enveloppe timbrée ! » Les élèves qui ne voulaient pas aller en permanence
dirent : S’il vous plaît, vous ne nous entendrez plus jusqu’à la fin de l’heure. » ça suffit les fariboles, en permanence! ». Les
élèves sortis de la salle de cours le professeur dit ouf et alla au CDI, s’enlivra. Une fois qu’il y en lu tous les livres, qu’il ne lui en
restait plus qu’un, il ne vit plus des lignes, mais des zigzags. Il alla voir l’infirmière qui lui expliqua qu’il était trop fatigué et qu’il
fallait qu’il se repose. Depuis ce jour, les élèves ne se sont plus jamais mis à parler tant qu’on ne leur adressait pas la parole.
FIN, c’est ainsi que ce termine un charivari de mots.
Axelle LAYNAUD-LARCHEZ – 11 ans
Catégorie
« jeunes & jeunes adultes 16-35 ans »
Une histoire de carte
Tirée de son piédestal où elle trônait fièrement, la belle se retrouva souillée de fariboles par une
espèce d’hurluberlu sorti de nulle part. Il ne manquait pas d’air celui-là ! Non seulement il l’avait volé à
sa famille, mais il la jetait maintenant sans ménagement dans un réduit sombre et encombré.
Apparemment, ce nouvel habitat était hostile : elle se sentait coincée entre de semblables
inconnues et toutes sortes de raretés tantôt douces tantôt piquantes. Qu’elle était triste d’avoir perdu
son rang ! Pourtant elle s’éprit vite du charivari ambiant : son voisin, toute en longueur et si maigre
qu’il en ferait pâlir plus d’une, avec son drôle de chapeau en cône, était si drôle qu’elle s’en cornait les
coins. Il ne voulait qu’une chose, c’était ambiancer les copains. Désormais elle se mêlait à la foule
dans un tohu-bohu spectaculaire que personne ne pouvait plus maitriser.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Le hibou, son voleur, voulut la débarquer et la remplacer
pour continuer à s’enlivrer à tire-larigot. Il ne lui restait plus qu’à être timbrée et projetée dans le
zigzag de la société de distribution pour un nouveau voyage vers une famille de ouf.
Paroles et Fariboles, c’était du pareil au même pour
Francine. Droite comme un i à l’extérieur, son âme était
brisée comme un zigzag en dedans. Elle avait quitté son
village natal il y a quelques années, attirée par le charivari
et les lumières de la ville. L’alcool à tire-larigot et les
boîtes de nuit pour s’ambiancer : voilà ce qui faisait battre
le palpitant de Francine. Mais ses douces rêveries n’ont
duré qu’une nuit… Désormais, les hurluberlus qui se
succèdent à sa porte ne lui laissent pas le temps de dire
ouf. Son sauveur, le seul qui ne soit pas complètement
timbré, c’est le facteur. Il glisse dans sa boîte aux lettres
son unique échappatoire : la réclame. Lorsqu’elle s’enlivre
de catalogues, Francine voyage sur papier glacé, bien loin
de ce tohu-bohu.
Chloé TORDJMAN - 26 ans
Coline MIRMAND - 26 ans
Hier j’ai emmené ma grand-mère en boite. Je lui ai dit « mamie, on va s’ambiancer » et
j’ai compris que ce soir j’allais kiffer. A peine rentrées dans le club, regardez-moi tous ces
hurluberlus et quel tohu-bohu ! m’a-t-elle dit. Imaginez ma tête. Ensuite on est allé au bar,
elle a demandé un café ! Le serveur lui a dit « vous êtes timbrée », mais mamie ne s’est pas
démontée : « faribole et billevesée, nom d’un petit bonhomme j’veux un café ! » Après on est allé
danser, la piste était blindée, obligées de se déplacer en zigzag et là, l’impensable : j’ai perdu
mamie dans la foule ! J’ai cherché partout, quand tout à coup j’ai entendu sa voix au micro ! J’ai
pensé, elle est ouf elle va pas faire ça ! Et pourtant c’est joyeusement qu’elle a appelé « excusezmoi jeunes gens je cherche ma petite fille, ma chérie si tu m’entends je suis à côté du disc-jockey
» et elle a poursuivi « les jeunes, vous savez quand on boit à tire-larigot, ça finit en charivari
alors soyez prudents, ne vous enlivrez pas trop » je suppose qu’elle voulait dire enivrer. Hilarité
générale. Malgré tout, je n’oublierai jamais cette soirée et vous savez pourquoi ? Parce que je l’ai
passée avec ma mamie adorée.
Anaïs AVETTAND-NICOUD - 22 ans
A l’étranger
Je suis partie dans un pays dont je ne connaissais pas la langue. Parfois il m’arrivait de parler avec les
gens, mais ils me prenaient pour une timbrée. Au bout de quelque temps, je me suis fait quelques amis
quelques amis qui m’ont invité à une fête où nous étions très nombreux. C’était le tohu-bohu, et il y avait un
hurluberlu qui ambiançait cette fête en jouant de la musique sur laquelle nous dansions. On nous servait
des gâteaux et des boissons. L’heure venue, nous sommes passés à table. Le repas était tellement bon que
chacun mangeait à tire-larigot, tout en racontant des fariboles. Enfin, la fête terminée, nous sommes partis
en groupe. Sur notre chemin, des individus qui marchaient en zigzags nous ont interpelés. Une bagarre a
éclaté. Les habitants du quartier, réveillés par le charivari, sont sortis voir ce qui se passait et ont appelé la
police. Nous nous sommes retrouvés au commissariat pour des explications. Ouf, au bout d’un moment, ils
nous ont libérés. Quelle soirée ! Mieux vaut parfois rester à la maison et passer son temps à s’enlivrer !
Je viens d’Espagne, et lorsqu’on parle de folie, je pense à
mon pays, parce que pour ambiancer nous sommes les
meilleurs. C’est pour ça que chez nous il y a beaucoup de
touristes qui viennent pour faire la fête, mais ils confondent
parfois s’amuser et boire à tire-larigot. Ils passent les
soirées à se raconter des fariboles dans les bars, et au
moment de leur fermeture, dans toutes les rues, on entend
le charivari et le tohu-bohu y règne. Je doute fort qu’en
leur état d’ivresse ces étrangers puissent marcher droit, par
Amina HOUSSAINI – 24 ans
contre pour tracer des zigzags, ils sont les champions !
Heureusement il y a aussi beaucoup de touristes qui savent
profiter des vacances : ils visitent nos plages, font provision
de bons livres, et s’enlivrent, bercés par le doux clapotis
des vagues. Finalement les gens qui ne font pas la fête sont
considérés comme des hurluberlus. « Si vous ne buvez
pas de l’alcool, vous n’êtes pas Espagnol ! » Finalement je
Un jour, j’ai pris le bus pour rejoindre mon travail dans le sud de l’Algérie. J’ai été la dernière à monter et me dis « ouf » ! L’Espagne n’attire pas que des timbrés,
elle est plus que les fêtes et les plages, on a une multitude
toutes les places étaient occupées. Donc j’ai dû aller m’asseoir sur la banquette du fond, à côté d’une bande
de choses intéressantes, une richesse de culture et de
d’adolescents.
Dès que le bus a démarré, le receveur a mis en marche le lecteur de CDs pour ambiancer l’atmosphère. traditions.
J’ai sorti un roman de mon sac pour m’enlivrer, façon d’oublier que je devais passer dix-sept heures dans
Fransisco FRAILE GONZALEZ – 33 ans
ce bus. Mais comment pourrais-je me concentrer dans le charivari créé par cette bande d’hurluberlus,
complètement timbrés, qui chahutaient, se racontaient des fariboles et rigolaient à gorge déployée, à tirelarigot.
J’ai décidé de fermer les yeux et d’essayer de m’endormir, quand soudain le tohu-bohu provenant de
l’extérieur m’a fait sursauter. J’ai regardé à travers la vitre : c’était un cortège de mariage qui barrait la route.
Heureusement, le bus a pu le dépasser en effectuant quelques zigzags. Enfin, nous sommes arrivés à Adrar.
Ouf, là j’ai pu respirer !
Fayza BELLAKELAL – 31 ans
Mal-être : zigzag dans une faribole
d’idée…
Alors que je suis seule face à moi-même, je pense
A ma vie, qui n’est qu’un tohu-bohu d’idée.
Je tente en vain de m’enlivrer pour oublier,
Pour que le ouf du soulagement vers moi se lance
Mais dans ma tête un charivari incroyable,
toujours les mêmes bruits répétitifs oppressants.
C’est à cet instant que le mal-être se ressent.
J’en ai marre, je pète un câble !
Je suis oppressée entre cet hurluberlu
Et ce timbré qui gueule dans un coin de la rue,
où l’un est les actions et l’autre l’introspection.
Je voudrai m’ambiancer et faire des conneries
A tire-larigot pour enfin avoir une vie.
Pour eux, pour vous, pour moi : je commence c’est promis
Tiphanie JARS – 17 ans
Que se passe-t-il au fond de ce placard ?
Je zigzag entre les chemises et pantalons.
Rien n’est rangé. Tout est désordre. Quel bazard !
Alors, je vais tout enfermer dans des cartons.
Soudain, tous les vêtements parlent et prennent vie.
Je suis timbrée ! Je les vois tous hurluberlus !
Un vieux peignoir enlivre une encyclopédie.
Tout s’ambiance bruyamment. Quel tohu-bohu !
Les chaussettes chantonnent à tire-larigot,
Un charivari de baryton et d’alto.
Je ne sais plus où me cacher dans ce placard.
Des fariboles s’envoient des tous les côtés.
Je commence à m’éloigner et me réveiller.
Ouf ! Ce n’était qu’un malin, mauvais cauchemar !
Laurine GIANGRANDE – 18 ans
Le 17 mai
Cher journal,
Ma prof de français m’a proposé un concours de ouf !
Dix mots imposés, un nombre de caractères à ne pas dépasser... j’ai jamais fais ça moi !
En plus c’est pas évident faut bien le dire, entre ma sœur, une vraie hurluberlue et mon petit frère qui ne me dit
que des fariboles à tire-larigot et que ça court et que ça se dispute...
Bref dans tout ce charivari je n’ai pas besoin de musique pour ambiancer mes soirées !
Faut croire que je suis timbrée pour relever ce défi !
On est déjà samedi en plus !
Aller, il faut que je rassemble mes pensées en plein tohu-bohu et que je zigzag de livre en livre, je trouverais
peut être des idées pour écrire ce texte qui m’a fait m’enlivrer plus que je ne l’ai jamais été.
Mais bon un peu de lecture ça fait pas de mal...
Edith CROUZET – 34 ans
Catégorie « adultes 36-60 ans »
Mon ami et moi faisions les fous à tire-larigot pour ambiancer cette soirée de ouf que des
hurluberlus avaient organisée. Tout le monde disait des fariboles plus grosses les unes que les
autres. Ils étaient timbrés et, à force de s’enlivrer, ils dansaient tous en zigzag dans un tohubohu infernal. On s’amusait quand même super bien dans ce fameux charivari.
Thierry RICHARD – 46 ans
La partie de scrabble
Comme tous les jeudis, Mado et Denise se réunissent pour une partie de scrabble. Les
joueuses sont concentrées et la partie est serrée lorsque Mado ajoute un R à la fin du mot
ambiance pour former charivari. Denise conteste, vocifère, affirme que le verbe ambiancer
n’existe pas, que c’est une faribole ! Au milieu de ce tohu-bohu, Mado, arborant un sourire
satisfait, brandit son dictionnaire et pointe la définition de ce verbe. Après vérification, Denise
est contrainte de l’accepter. A son tour, elle utilise un joker pour composer le mot zigzag,
s’octroyant ainsi une belle avance, ce qui la rassérène quelque-peu. Mado qui ne s’avoue pas
vaincue contre-attaque et annonce « scrabble » d’une voix bien timbrée, en déposant enlivra
sur la grille. Denise, au bord de l’apoplexie, proteste à nouveau, arguant qu’on ne peut pas
accepter des néologismes à tire-larigot. Elle découvre avec stupeur que ce verbe, inventé par
un hurluberlu de CM 2, existe bel et bien. Dans un excès de fierté, elle se refuse à utiliser le
E de ce verbe honni, qui lui aurait été pourtant bien utile pour former le mot œuf et tripler ses
points. Elle se contentera d’un simple ouf.
Eliane BECQUIGNON - 57 ans
Déjà, les rayons du soleil giclent sur les pavés du cours
Romestang. Le long de l’allée artérielle de la ville, le monde
s’active dans un dynamique tohu-bohu. Et ce sont des
tréteaux bien achalandés qui se dressent en un cliquetis
joyeux pour attirer le badaud. Et des esbroufes fusent dans
l’air, ambiançant les âmes les plus moroses dans un
élan festif et coloré ! Ah, le beau spectacle que voici ! Un
véritable kaléidoscope de la société : on peut ainsi observer
tous les hurluberlus à loisir. Il y a les timbrés, ceux qui
marchent en zigzag à travers la foule, toujours pressés,
toujours stressés…! Il y a les forains se disant entre eux
des fariboles à tire-larigot pour attirer l’attention des
ménagères venues, juste le temps de dire ouf entre deux
lessives, faire leur gymnastique des zygomatiques avec la
bonne copine du moment… Et puis il y a les lunaires, ceux
qui déambulent nonchalamment au milieu de ce magma
humain en plein délire, parce qu’à force de s’enlivrer, ils
s’évaporent naturellement…Quel charivari que le marché
viennois du samedi matin !!
Agnès RICHARD – 43 ans
Au fil du temps
Connaissez-vous Tohu-Bohu cet hurluberlu
toujours vêtu de chemises à fleurs
et dont toute la vie ne tient qu’à un fil ?
Ce funambule de père en fils
un jour a perdu le fil !
A petits pas comptés il avançait,
frôlant l’air, taquinant les lois de l’équilibre.
On l’a vu accélérant le pas et de zigzag en zigzag effrénés
a perdu la cadence et dans un grand charivari
a atterri …
dans un filet douillet !
OUF !
Notre homme opportuniste
s’est laissé aller, puis rebondir dans le filet qui l’accueillait,
menant une succession de sauts et autres pirouettes
à tire-larigot.
Rien de tel pour ambiancer la foule venue le regarder
Tohu-Bohu a bonne ouï,
Il entendait en bas les gens qui disaient :
« Mais il est complètement timbré ! »
Monsieur Rago le journaliste local
réputé pour s’enlivrer chaque jour,
En a bien sûr profité pour écrire un article
Rapportant toutes ces fariboles !
Tout un tohu-bohu pour un peu de chahut
pensa notre ami !
Bernadette MONTANER – 53 ans
Lettre à un ami
Cher ami,
Je voulais juste te dire encore merci, pour ce spectacle, week-end dernier…
A peine rentrée, j’éprouve comme une envie de recommencer…
Toi en haut sur un fil, en faisant du zigzag, moi en bas déguisé en clown TIKETAK,
Un peu timbrée, certes, peut-être même à tire larigot, j’avoue…
J’avais peur que tu fasses une faribole et que tu tombes.
Mais heureusement, t’as pu te rattraper, ouf, il était moins une…
Pour ambiancer et pour provoquer du charivari t’es très fort.
Le public t’as applaudie, t’as assuré, à mort !
Hurluberlu, on aurait pu t’appeler…
Tu vois, on n’a pas besoin de s’enlivrer.
Pour savoir faire les choses…il suffit :
Un grain de folie et un corps qui suit !
Juste une dernière chose, pendant que j’y suis :
La sirène dont tu m’as parlé l’autre jour…tu l’as cherchée, je crois…
Elle est chez moi, dans ma baignoire…pourtant, elle est à toi…
Viens donc la récupérer !
Seulement, essaie de rentrer par la porte,
Et pas par la fenêtre…
Cela fait trop de tohu-bohu…pense au chien des voisins…
Je te laisse les clés, là ou tu sais…si toutefois je serais loin…
Sur ce, je dois te laisser, je vais encore m’exercer,
A écrire dix mots…à la folie.
A très bientôt, …tendrement, Lilly
Marlène GUERIN - 49 ans
Alors qu’il s’imposait d’ambiancer ce charivari dans lequel tous ces timbrés hurluberlus
titubaient en zig-zag et discouraient en faribole à tire-Larigot dans un tohu-bohu
indescriptible, une « envie de ouf » de s’enlivrer m’envahit.
Xavier CHOBELET - 52 ans
La surprise carnavalesque
Je me souviens très bien d’une soirée carnaval à la guinguette mais surtout de tout le
charivari par l’entrée soudaine de ces hommes et femmes affublés de costumes les
plus extravagants au possible, armés de sifflets stridents, de tambours et de crécelles
assourdissantes. Ils déboulèrent en zigzag sur la piste de danse en braillant des chansons
paillardes pour ambiancer la salle. Devant ce tohu-bohu, un hurluberlu un peu timbré
et totalement éméché somma immédiatement le silence. Il débita une sorte de plaidoirie sur
les vertus de la bière en la buvant à tire-larigot et pour s’enlivrer de ses moult fariboles
il gesticula devant l’hébétude des spectateurs. Quand il eut enfin terminé au bout de dix
interminables minutes, toute la salle cria un ouf de soulagement et la fête reprit de plus belle
dans la joie et la bonne humeur.
Ericka MARIN - 53 ans
Les yeux fermés, le corps gelé, il est allongé ; son cœur s’est arrêté. Non, ce n’est pas une
faribole, sa passion l’a emporté ! Certains diraient : il n’est plus.
Certes, dans ses bras je ne me blottirai plus ; mais si la mort nous a physiquement
séparés, contre ma mémoire elle n’a pas gagné. Au plus profond de moi, il est !
Délicat, attentionné, sensible, généreux, il est toujours prêt à faire plaisir.
Il est l’hurluberlu qui fait le clown, capable d’ambiancer nos soirées et le sage qui
s’enlivre pour s’isoler et se reposer.
Il est le patient qui m’a laissée appuyer à tire-larigot sur la gâchette de la carabine
espérant toucher une boîte de conserve.
Loin d’être timbré, il est le créatif, doué, capable de tout imaginer et de fabriquer des
trucs de ouf.
Il est le passionné et amoureux de la montagne, nous guidant en alpage pour rejoindre
moutons, marmottes et chevreuils en partageant une montée d’adrénaline sur les chemins
abrupts en zigzag.
J’entendrai éternellement le charivari de sa moto et le tohu-bohu du moteur de son
foutu 4X4 qui l’a emporté.
Au fond de moi, Patou est encore et toujours ; mais la Provence a perdu le rayon de soleil
qui brillait de ses yeux et jaillissait de son sourire.
Karine LEBORGN’ - 39 ans
Mon nom est farfelu. Mais tout le monde m’appelle hurluberlu.
J’ai toujours la pêche ! C’est surtout grâce à ma mèche.
Ambiancer les soirées à point d’heure, je le fait comme un champion !
Mon rêve c’est d’être Pygmalion !
Le champagne, à tire-larigot, rassurez-vous, suis pas ballot !
Légèrement éméché, mais jamais fâché.
J’adore sauter, bien sûr, sans parler !
J’adore jouer, bien sûr, sans parler !
Je lance des fariboles à tout bout de champs, que, que, le caméléon est
l’ancêtre de Napoléon !
Suis de nature récalcitrante, sans arrêt, je provoque le charivari.
Cela soulève un véritable tollé, sans cesse le peuple me crie :
« Timbré, timbré ! »
Attitude hétéroclite, me souffle la déesse Aphrodite.
Chaque soir, suis source de tohu-bohu infernal.
Pas ma faute, si ma vie est zigzag et amorale.
Soit, moi désire trouver une voie droite. Moi réfléchir beaucoup.
Moi, faire prière ! Ouf lumière !
Moi trouvé unique solution, de l’amour à profusion !
Pour goûter au bonheur, je dois m’encercler de couleurs.
Ensuite m’enlivrer,
M’enivrer que d’amour, encore d’amour, toujours d’amour !
Viens, viens avec moi, sur ce chemin infaillible,
Nous attend un avenir accessible et paisible !
Estelle KOLGAR - 44 ans
Tohu-bohu en pays
viennois
Quel est donc ce charivari
Qui va ambiancer le pays ?
Il fait fuir le zigzag des saules.
Vrai « Ouf » de la faribole
Un hurluberlu manchot
Froisse à Tire-larigot
Du papier blanc timbré
Avant de s’enlivrer
De la folie des mots
Fournis par ViennAgglo.
Jocelyne BEUCLIER - 59 ans
Chez cousine Zazie et Zadig Gonzales son mari ambulancier, ça va ambiancer ce soir.
Cousine cuisine enlivrée de recettes pour accommoder avec des pâtes fraîches un lièvre renversé par Zadig en revenant de
l’hôpital : d’abord pétrir la farine des nouilles dans un bol tout en écoutant les fariboles ululées par Enrico Macias sur Radio
Galimatias.
Des asticots à tire larigot dans la farine, la farine fraîche attire l’asticot ! Zazie hurle :
- Arriba arriba Zadig Gonzales, arrive vite !
Zadig chéri arrive :
- C’est quoi ce charivari chérie ?
- Des asticots hurluberlus dans ma farine, j’ai pas la berlue ! C’est ouf pour ma bouffe, pouffe Zazie. Mes nouilles !
Plouf ! Piquenidouille c’est toi l’andouille !
Apeuré le lapereau qu’on croyait mort saute de la casserole et s’écrase contre le cadre en verre de la photo de Zazie father.
L’eusses-tu cru que ton père fut là peint ?
Lustucru que ton père fut lapin ?
- Ras le bol de nouilles et de lapin, je vais finir timbrée !
Apeuré le lapereau con qu’on croyait mort mais simplement étourdi s’échappe dans le jardin en zigzag pour s’emplafonner dans le
camion du zigue du gaz.
T’as eu beau user de bonne volonté Zazie, t’as eu que du tohubohu dans cuisine Cousine.
Philippe MENEZ – 50 ans
Le DJ commence par ambiancer la salle, la musique est probablement mixée par lui-même, elle ressemble plus à un charivari qu’à un medley des années 80 !
Il y a des femmes à tire-larigot ! Ça ne va pas être simple de trouver un partenaire pour danser !
Quel est cet hurluberlu sur le dance floor ? Quel look avec sa perruque rose et son pantalon à paillettes ! Il ne danse pas il zigzag ! Je l’observe d’un oeil critique a-t-il
bu ?
Ah ! Enfin tout ce tohu-bohu cesse, et les premières notes d’un tango s’élève.
Les couples se forment et les célibataires en mode « cherche bonne pioche » !
Les hommes défilent, m’observent, mince alors, j’ai l’impression d’être un morceau de bidoche sur un étal ! Oui….non….Alors ils se décident ?
Oh non ! L’autre timbré avec son pantalon boule à facette, me tend sa main comme un défi…hum à mon tour d’hésiter, oui…non allez ma fille tu veux danser alors fonce
! Oh mais… Il danse à merveille ! Je m’applique, nous survolons la piste, un vrai régal ! Quel tango de Ouf c’est clair il est sobre ! Il ne parle pas c’est du sérieux pas de
fariboles tant mieux !
Un couple improbable mais je m’en fou !
Je ne veux plus quitter ses bras c’est comme être enlivré dans un roman de Barbara Cartland !
Lydie LINDECKER – 49 ans
Catégorie « seniors + de 60 ans »
Invitation à la lecture
Laissez le tohu-bohu des discothèques ;
il est doux le calme des bibliothèques.
Manettes et Internet à tire-larigot
mènent aux mondes parallèles tout de go ;
mais ce sont des fariboles ; y en a ras le bol !
Pour planer, voici la poésie, et quel bol !
Hurluberlus, timbrés, drogués vont en zigzag.
Plus cool, prenez dans les BD histoires et gags.
Ne faites pas de charivari : on survit,
ouf, en lisant ces vies qui ambiancent la vie.
Contes et bons romans sont enchantements.
Enlivrez-vous, vous les grands et vous les enfants !
T’es complètement ouf dit Gaïa, notre mère la terre à son fils, cet
hurluberlu d’homme.
Que de mots, à tire-larigot, pour s’enlivrer, faribole de ton esprit
agité. Ce tohu-bohu timbré étouffe ton cœur. Dans un charivari de
boniments, ta société avance en zigzag.
Sois poète, pour avec douceur nous ambiancer !
Jeanne MORENO – 69 ans
Les soldes
Début janvier, je suis allée faire les soldes à la Part-Dieu à Lyon.
Une musique ambiançait le centre commercial et dans un grand
tohu-bohu, des articles à tire-larigot étaient soldés.
Je me dirigeais au troisième étage, deux hurluberlues, en
sens inverse de l’escalator, nous ont bousculés. J’arrivais à la
librairie Decitre où je m’enlivrais de quatre résumés d’ouvrages.
J’achetais les quatre livres.
Ensuite, en faisant des zigzags, je me rendais à H&M où je
m’apprêtais à acheter un pull qui me plaisait. Là, une timbrée m’a
arraché le vêtement des mains en me racontant une faribole :
qu’elle avait choisi le pull avant moi, qu’elle l’avait mis de côté…
Après deux heures de charivari, les bras chargés de paquets, ouf,
je me suis installée au volant de ma voiture pour rentrer à Vienne !!
Marie-Thérèse DURET - 63 ans
Philippe MORISSON - 65 ans
Du rififi sur l’Olympe !
Comme d’usage, au petit jour, Eros regagne en zigzagant le Mont Olympe sur sa
Harley-Davidson, ailes déployées, dans un tohu-bohu qui réveille les dieux. Zeus
est à bout de nerfs. Il avait donné à son petit-fils le boulot le plus peinard, celui de
rendre amoureux. Mais Eros en profite pour s’éclater dans les boîtes de nuit. Il y
écluse whisky, vodka et sniffe à tire-larigot. Il ambiance les soirées en maître
de cérémonie, rappant des fariboles scandées à la batterie, étrange charivari.
Il en oublie presque la raison de son envoi sur terre. Quand au bout de la nuit il
décoche enfin ses flèches, il ne reste plus que des hurluberlus. Pas surprenant
que les couples formés soient tous timbrés, et que le taux de divorce explose !
Ce matin-là, Zeus se décide à prendre son petit-fils entre quatre yeux : « Tu es
devenu complètement ‘ouf’, pour parler comme toi ! Asclépios, prépare une cure
de désintox pour Eros ! Moi, à l’instar des chefs d’états terriens, je vais faire un
remaniement. Tu permuteras avec Hermès, et tu deviendras le dieu des écrivains.
Fini les virées dionysiaques, tu passeras ton temps à t’enlivrer de manuscrits !
Ainsi l’ordre reviendra parmi les humains »
Gilbert ROSTAING - 65 ans
Charmante soirée
Le charivari de la fête foraine
Après une soirée tristounette (pyjama – TV) je décidai d’aller
m’ambiancer dans une boite connue pour son tohu-bohu musical.
A peine arrivée, un hurluberlu s’approcha de moi pour tenter sa chance.
Pauvre timbré. Dans le charivari, je n’entendais pas ses propos osées, grivois
ou peut être seulement une ou deux fariboles ? Heureusement la musique
couvrait tout … Ouf, il a compris, il s’éloigne allure chaloupée, tout en zigzags.
Il a du avaler quelques whiskies à tire-larigot.
Je songeai à rentrer chez moi, mais qu’allais-je faire ? m’enlivrer ou
m’enivrer ?
Pour passer dans la fête foraine, en zig-zag entre les manèges et dans ce tohubohu avec tous les hurluberlus qui déambulent et jouent aux jeux à tire-larigot
pour essayer de gagner un lot qui ne vaut pas une faribole, les forains qui
crient pour ambiancer la fête, je me sens un peu timbrée et voir tout ce monde
s’enlivrer dans cette cohue bruyante je fuis très vite et je fais OUF
Michelle TOINARD – 75 ans
Monique MARCHAND - 66 ans
Quand la musique est bonne !
Fiançailles
Marie n’imaginait pas que les fiançailles de sa cousine Delphine avec Philippe se
transformeraient en cauchemar. Tout avait été préparé dans les moindres détails
pour ambiancer ce jour de fête.
Mais un groupe d’hurluberlus, non conviés à la cérémonie, prit d’assaut le buffet
où s’amoncelaient champagne, vins millésimés, petits fours salés et mignardises.
Ils burent et s’empiffrèrent à Tire-Larigot.
Dans un charivari invraisemblable, ils s’installèrent à la table des fiancés.
Le tohu-bohu était indescriptible. Les invités, bon chic bon genre, déjeunèrent
dans une ambiance de ouf.
Philippe prit sa guitare espérant calmer les esprits. Les trublions avinés adressèrent
des fariboles à la gent féminine. Amis et maris s’interposèrent. L’hôtelier appela
la gendarmerie. A la vue des uniformes, les trouble-fêtes sautèrent dans leur
voiture et démarrèrent en trombe sur le chemin tout en zigzags. Après le départ
des perturbateurs timbrés, l’ambiance était morose. Chaque famille s’invectivait
rejetant sur l’autre la responsabilité de l’incident.
Marie quitta la fête pour aller s’enlivrer avec « Belle du Seigneur ». L’amour, c’est
mieux dans les livres !
Anne-Marie CROUZET – 72 ans
Paulette et Marie sont prêtes. Tenue choisie, pomponnées, soignées pour répondre
à l’invitation de Jérôme : une nuit de pop musique.
Jérôme est le parfait ambiancé, sortir avec lui, c’est gagné d’avance pour passer
une bonne soirée.
On arrive. La porte s’ouvre. Et là, c’est le choc !
C’est dans un charivari de ouf que rient, dansent et chantent, le verre à la main,
les joyeux occupants.
Des lumières clignotent, éblouissantes parfois…Une chaleur festive.
« - Sûr, on va s’amuser. Ici, les liens sont faciles… ».
Sur un coin du bar, le distributeur de bière remplit à tire-larigot des verres qui se
tendent.
De quoi parle-t-on ? Ce ne sont que bribes de phrases sans importance, des
fariboles quoi.
Dans cette ambiance, il y a toujours un hurluberlu complétement timbré qui se
fait remarquer par ses extravagances.
Paulette et Marie sont au comble du relâchement dans ce tohu-bohu.
Ouf ! Quelle détente, après le surmenage de la semaine. Plus question de
s’enlivrer et tant mieux si au petit matin, la démarche est zigzagante. Ce soir, la
vie est belle.
Maguy MALLEIN – 80 ans
Le village est en fête, partout drapeaux et guirlandes sont installés tout le
monde s’entraide et s’envoie des fariboles.
Enfin la fanfare est là pour ambiancer la journée.
Un hurluberlu tente des prouesses de danse acrobatique, un timbré qui a
déjà bu à tire larigot essaie de passer en zig zag à travers les tables du
buffet. Quel charivari ouf pas de casse.
Je quitte ce tohu-bohu retrouver le calme. Qu’il est bon de s’enlivrer
jusqu’au bout de la nuit.
Jean-Paul FONTANEL – 71 ans
Le cirque s’installe sur la place du village.
Le chapiteau est dressé que la fête commence !
Le spectacle est ouvert par les acrobates qui exécutent leur numéro dans un charivari
incroyable.
La piste est ambiancée par une musique de circonstance
Puis les clowns arrivent dans un tohu-bohu de cris poussés par les enfants.
Ils miment des insultes à tour de rôles, se traitent de timbré et d’hurluberlu, s’avancent
en zigzag devant le public amusé en déclamant des fariboles à tire-larigot.
Tous les numéros sont enchanteurs ! Un magicien succède aux clowns en faisant
apparaitre des oiseaux de toutes les couleurs qu’il dirige vers une foule émerveillée.
Je suis enlivré par ce tableau tiré d’un conte d’Andersen !
Hélas la féerie s’achève, les artistes envahissent la piste en saluant le public, c’était une
vraie soirée de ouf !
Denise BOSSY – 65 ans
Pélussin en fête
Quel merveilleux charivari, bonheur de tout un village pour la fête des
jeux « au Parc Gaston Baty » de Pélussin.
Les jeux s’installent.
Les enfants trépignent, s’activent.
Jeux anciens, les pièces de bois défilent en zig-zag : elles ne
doivent pas tomber.
La musique au son de l’accordéon joue des airs d’autrefois à tire-larigot.
Elle donne l’envie de danser, de chanter pour ambiancer tout ce petit
monde...
Arrive, imprévu, un hurluberlu sur ses échasses.
Il gesticule en tous sens,
un peu timbré celui-là !
Drôlement fagoté, qui est-il ?
Les enfants sont ravis
Poussent de grands cris
«Attention, il s’écroule»
Ouf, plus de peur que de mal !
Un véritable tohu-bohu s’installe.
La bonne humeur de tous a donné à cette fête ; plein de joie et de rires...
quelques fariboles et même pas besoin de s’enlivrer pour s’amuser !
Colette CHARRIER – 64 ans
Au club de rencontre amicale (ESTRABLIN) notre devise « MIEUX VIVRE ENSEMBLE
». C’est ainsi qu’en permanence nous recherchons des idées originales pour
ambiancer nos retrouvailles. A une des ces occasions nous avions choisi le thème :
faribole
Apéro festif
et contacté à cet effet un fantaisiste. Le jour « J » nous recevions cet artiste qui nous
semblait sorti des ténèbres et ressemblant à hurluberlu au poil hirsute. Constatant
Soirée très ambiancer, boissons, buffets à tire-larigot,
ses hésitations pour sa mise en scène nous pensions qu’il était de surcroit timbré.
Quel charivari ! chacun faribole avec son voisin, un hurluberlu danse, je sors,
La suite nous donna vite raison car dès le début, le spectacle partait en zig-zag.
ouf ! je devenais timbrée dans ce tohu-bohu, je zig-zag, heureux ceux qui
Avec force décibels, la sonorisation générait un tohu-bohu insoutenable pour nos
s’enlivre !
oreilles. Au bout de trente minutes ce garçon fut sommé de stopper un tel chari-vari
Denise FRATI-MARTIN – 77 ans et remercié sur le champ. La sérénité retrouvée les uns participaient à tire larigot à
leurs jeux habituels et les autres s’isolaient au calme pour s’enlivrer
ouf !
que la vieillesse est bonne.
Alain MAIGNAND – 77 ans
J’avais 10 ans et c’était la guerre.
Les bombardements s’intensifiant, nous partons avec maman à la campagne, chez Mémée.
J’ai caché un livre de la bibliothèque de l’école, où l’on pouvait s’enlivrer de romans. Dans ce livre, des
petits lutins nous aident, si on devient leur ami, et j’en ai bien besoin pour dominer ma peur.
La journée se passe dans le train, puis le car, tous pris d’assaut, dans un tohu-bohu sonore.
Arrivés au village, maman nous serre contre elle, ave un ouf de soulagement, et mon frère poste le pli
timbré préparé pour papa.
Mémée nous accueille avec joie, ous disant que ce soir, il y a un charivari ; maman nous explique que c’est
une coutume, une façon d’exprimer son mécontentement avec beaucoup de bruit.
On voit alors arriver un hurluberlu peinturluré et débraillé qui annonce un groupe, répétant en criant une
faribole paillarde pour ambiancer la soirée. Le défilé de ces très jeunes gens fait un grand zigzag, marchant
d’un côté à l’autre de la rue, en tapant à tire-larigot sur des objets de ferraille usagés, hurlant et réclamant à
boire.
C’est, pour cette jeunesse, l’occasion de s’amuser, avec l’indulgence des adultes.
Denise PALMIER – 81 ans
Age très mûr, Vieillesse
Fête au village
Chaque année à cette époque, le village est en fête. La fanfare déguisée se charge
d’ambiancer les rues.
Le défilé de chars arrive sur la place dans un joyeux charivari. Le plus beau est
réservé à la Miss locale et à ses deux dauphines élues la veille.
Quel tohu-bohu ! Grands et petits participent aux animations.
Soudain, un jeune homme arrive un peu vite au volant de sa voiture. « Tu es
complètement timbré » lui crie un vieux.
Papy goûte depuis le matin les vins de Pays. Les bouteilles s’étalent à tire-larigot
sur les tables et pour lui, c’est très tentant...
Mamie préfère s’enlivrer sur la terrasse à l’ombre. La fête, elle dit que ce n’est
plus de son âge. Sous sa fenêtre, des jeunes gens disent des fariboles, un petit
sourire apparaît sur son visage tout ridé : elle aussi a été jeune !
Soudain, un hurluberlu excité par la fête, s’agite sur la place. Personne ne
s’inquiète, il est connu au village.
Papy, un peu « fatigué » préfère rentrer mais il part en zig zag. L’âge et le vin l’ont
bien entamé....
La nuit a plongé dans la folle atmosphère du bal populaire. Visages hilares et
satisfaits.
La fête se termine peu avant l’aube, ouf ! Mamie va enfin assouvir ses rêves de
lecture au calme.
Jean-Claude GUILLOT – 66 ans
Cette deuxième jeunesse, ce nouvel age
Cet Hurluberlu ! qui nous fait ambiancer dans un tohu-bohu
Notre allure change et notre marche en zig zag se produit parfois
Nous n’avons plus besoin de s’enlivrer pour conter faribole
Maintenant il y a souvant à tire larigot et sans charivari des
hauts et des bas dans notre vie quotidienne. Mais tant que tu n’es
pas « timbré » dis le gamin de la rue, nous tenons la barre. Ouf !!!
Marie-Thérèse BERRUYER – 80 ans
La soirée organisée par de joyeux fétards, dont certains un peu
timbrés, de bons copains, une bande d’hurluberlu, bien décidés à
ambiancer la fête avec boissons à tire-larigot dans un charivari
et un tohubohu infernal, pour certains ce n’est qu’une faribole,
pour d’autres la fête s’étiole, ouf ! il était temps la fiesta s’achève,
quelques-uns partent épris d’alcool en zig-zag, d’autres moins
grisés, rentrent tranquillement pour s’enlivrer avant de sombrer
dans un profond sommeil.
Gilbert FILLIAT – 75 ans
Catégorie « Groupes »
Charivari chez la cigale et la
fourmi
La cigale ayant ambiancé avec ses copines
tout l’été,
Se trouva fort embêtée,
Quand l’hiver pointa le bout de son nez :
Pas un seul petit morceau,
De mouche ou de vermisseau.
« Mais c’est un truc de ouf, dit-elle,
Je n’ai pas pensé à faire mes provisions !
Je vais aller voir cette timbrée de fourmi :
Pendant tout l’été, je l’ai vue faire des zigzags
dans les champs de blé ! »
Elle alla donc crier famine,
En face, chez sa timbrée de voisine,
La priant de lui prêter,
Quelques grains pour subsister,
Jusqu’à la saison prochaine.
« Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l’août, foi d’animal,
Intérêt et principal… »
La fourmi n’est pas prêteuse, c’est connu,
C’est même là son pire défaut.
« Que faisiez-vous au temps chaud ? »
Dit-elle à cette hurluberlue.
« Nuit et jour, ma chère, à tire-larigot,
J’ambiançais, ne vous déplaise ! »,
Dit la cigale, en montant sur ses grands
chevaux.
« Ah, c’était donc vous qui faisiez tout ce
tohu-bohu ?
Répondit la fourmi à cette emprunteuse,
Vous ne pensiez qu’à vos fariboles, pendant
que je travaillais !
Maintenant, je peux m’enlivrer,
Au chaud, près de ma cheminée,
Car je l’ai bien mérité…
Quant à vous, madame… allez bosser ! »
Classe de CM1 de Brigitte REUS - 33 ans
Ecole Raymond BARADEL, Moidieu-Détourbe
Victorine BAIN, Gaël BENEDETTO, Serena CASCHERA, Khadija DIAGNE, Maud
DUPUIS, Marina FRAU, Manolo GUEDES, Clara GUILLARD, Candice HENNINO,
Louis HIRTZIG, Adrien JACQUOT, Lilou KELLER, Lou LARANJEIRA, Eloïse
LECLERE, Mathilde NICOD, Léane RAINIS, Mathys RENE, Louison SEUX, Kaïs
SIMONELLI-LIEGEON, Romane THOLANCE, Candice THOMAS, Lise THOMAS,
Anaïs VALLIN – 10 ans
Il se souvient de sa rockeuse hurluberlue, qui ambiançait
les salles dans un tohu-bohu inoubliable.
Le voilà replongé dans la boîte contenant toutes ses lettres
timbrées et tamponnées des villes de ses tournées.
Nostalgique, il s’enlivre de ses textes tous plus beaux
les uns que les autres dans lesquels les mots doux posés
à tire-larigot les uns à côté des autres s’enchainent
musicalement.
Il se souvient de ce jour de concert. Il était là, tout au fond
de la salle, timide, discret, ébloui par sa beauté, absorbé par
les paroles de cette nouvelle chanson plus slow que rock,
sans percevoir qu’elle lui était dédiée. Soudain, en zigzag
et comme un éclair, elle traversa la foule en transe pour se
jeter dans ses bras avant qu’il n’ait le temps de dire ouf. Au
milieu du charivari, sans pudeur, elle lui déclara son amour
en public.
Ce n’était pas une faribole mais bien le début d’une vie
rêvée qui vient de s’achever maintenant qu’elle l’a quitté.
Karine LEBORGN’ - 39 ans & Gwénaëlle
MANDRAN-LEBORGN’ - 13 ans
Hors concours
Ce texte a été écrit par les élèves du groupe de danse +13 .Chacun a écrit son propre texte et ensuite nous avons pris une phrase de
chacun pour en faire ce qui suit.
Dis-moi dix mots
Cette nuit, j’ai fait un drôle de rêve ;
A tire larigot, je descendais de tout là haut et plongeais dans l’eau ensuite, je marchais de travers sur la route rectiligne et tombais en
arrière, je me relevais et avançai en zig zag encore et encore, pendant qu’un hurluberlu courrait tout nu dans la rue.
Je me réveillai en sursaut, tout en me souvenant le charivari que je faisais le matin en réveillant mes voisins. Je vis mon chat sauter
par la fenêtre et vit des oiseaux, tels des danseuses voltigeant au dessus de l’étang gracieusement. C’est alors que j’entendis au loin un
grand tohu bohu.Je m’approchai petit à petit, attiré par celui-ci ; Je découvris enfin d’où il provenait …c’était ma Mamie dans le cabanon
de jardin qui avait fait tomber le râteau sur la pelle .Je me souvins alors de ce que disait souvent ma Mamie : »Lady Gaga est fantaisiste,
extravagante, en un mot un hurluberlu » ; c’est aussi ce que disait ma cousine en parlant de mon frère.
Ma meilleure amie arriva. Nous nous habillons et préparons pour partir à la soirée. Là bas, nous nous sommes ambiancés, le reste on
s’en foutait ! Tous frappaient dans les mains en riant. De nouveaux tous ensembles comme des oufs nous avons fait des zig zag à tire
larigot dans le plus grand des tohu bohu,on s’amuse comme des fous …Heureusement, qu’il y a des oufs dans la vie sinon la vie ne
serait pas marrante.
Le groupe de DANSE + 13ans de l’association « Graines de Gym »

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