Pollution de l`air à l`intérieur de nos logements Jardiner

« L’ ECO Bonnellois »
le Développement durable,
l’Environnement,
les Economies d’énergie
n° 5 - Février-mars 2009
Il nous protège, protégeons-le
Commençons par un Quiz : l’air à l’intérieur de nos logements est-il plus pollué qu’à l’extérieur ? Oui – Non ?
Réponse : Oui, l’air est généralement plus pollué à l’intérieur, l’atmosphère est plus confinée et contient de multiples
polluants, tandis qu’à l’extérieur, il se renouvelle naturellement.
Les causes sont nombreuses : stagnation de l’air, logements de plus en plus isolés du froid, ventilations pas assez efficaces,
peintures, revêt ements de sols et muraux, produits d’entretien, canalisations, fumée de cigarettes, parfums, appareils de
chauffage et eau chaude, écrans de télévisions et d’ordinateurs (pollution électromagnétique), etc.
Heureusement, nous avons la possibilité de limiter cette pollution et obtenir une bonne qualité de l’air. Mais cela nécessite
peut-être de modifier certaines de nos habitudes, voici quelques exemples que nous avons rassemblés:
L’aération :
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Lorsque la pollution extérieure est au minimum
(circulation).
- L’été, aérons en créant un courant d’air.
- L’hiver, en grand pour rafraîchir l’air, mais pas le
logement.
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Toutes les pièces devraient avoir une fenêtre.
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Utilisons
la VMC (Ventilation Mécanique
Centralisée).
•
Tout en dépoussiérant et aspirant, l’aération élimine
une bonne part des polluants chimiques et allergènes en
suspension (poils de nos animaux, poussières, spores …).
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Veillons à maintenir un espace de 2 cm sous les
portes intérieures pour la circulation de l’air.
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Après avoir fait brûler de l’encens, des bougies …
aérons.
•
Utilisons notre hotte de cuisine, en pensant à
nettoyer et changer les filtres régulièrement.
Eviter et limiter les pollutions :
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Ne fumons pas dans la maison, même à la fenêtre,
aérons largement après une cigarette.
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Au lieu de vaporiser, aérons.
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Limitons les parfums d’ambiance, les désodorisants,
les huiles essentielles (non bio)…
•
Choisissons en priorité les matériaux naturels
(faïence, bois, terre cuite…) et évitons les matières
synthétiques (moquette, sols plastifiés, meubles
mélaminés, PVC…).
•
Pour l’entretien et le bricolage, nous utilisons
souvent des produits volatils (vernis, ammoniac, white
spirit, solvants…), effectuons si possible ces travaux en
extérieur, ou les fenêtres grandes ouvertes.
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Ne stockons pas trop de produits polluants dans le
logement (colles, peintures, solvants…).
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Respectons les consignes d’utilisation et les dosages
des produits d’entretien, et stockons-les dans un endroit
ventilé et éloigné d’une source de chaleur
•
Isolons bien la partie logement du garage et de la
cave, pour éviter les émanations diverses.
•
Naturellement, nettoyons régulièrement la literie,
et mettons une housse anti-acariens.
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Limitons l’utilisation des pesticides.
Et nos amis les bêtes, chiens et chats :
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Int er di sons-leur
l’accès des chambr es.
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B r o ss o ns -l e s
r égul i èr e ment ,
à
l’extérieur.
•
L av ons -l es
souv ent ,
ave c
un
shampoing adapt é.
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P a s s o n s
l’aspirateur au moins 2
fois par semaine, surtout lorsqu’il y a des jeunes enfants.
Les plantes d’intérieur ont une action dépolluante sur l’air :
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Les plantes chlorophylliennes (feuilles vertes)
renouvellent l’air ambiant en captant le C02 et en libérant
l’oxygène.
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Chaque plante ne supprime pas tous les polluants :
elles sont complémentaires; varions les types de végétaux,
voici quelques exemples :
- le chrysanthème détoxique le trichloréthylène
(dans les peintures, solvants, vernis).
- le ficus neutralise le formol.
- l’azalée élimine les résidus de produits d’entretien
et l’ammoniac.
- le lierre neutralise le benzène (détergents,
peintures, matières plastiques).
- le philodendron absor be les composants des
produits de traitement du bois.
Certains disent que le cactus neutralise les effets des
ondes électromagnétiques, est-ce prouvé ?… mettons un
cactus près de la télévision et de l’ordinateur ?
Et pour en savoir plus, visitons les sites Internet :
www.air-interieur.org, www.plantairpur.fr
A.V
JARDINER SANS TRAITER
La méthode du paillage : une alternative naturelle aux engrais et aux désherbants chimiques
L’hiver touche à sa fin. Des envies de jardiner commencent à se faire sentir. Ce mois-ci, nous vous proposons
de découvrir ou de réviser la méthode du paillage, pr océdé qui consiste à appliquer un paillis, couche pr otectrice
posée sur le sol constituée de matériaux d'origine végétale ou minérale, afin de limiter l'évaporation et la
pousse des « mauvaises herbes » et par conséquent, l’utilisation souvent mal contrôlée des désherbants et des
engrais chimiques qui polluent l’eau.
En observant la nature, vous verrez qu’il n'y a que dans nos jardins que la terre est apparent e et toujours nette. A
force, elle s’appauvrit. A l'état naturel (la nature fait bien les choses), le sol est recouvert de quantité de débris
(écorces, feuilles, résidus séchés...).
Pourquoi pailler ?
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Pour protéger la terre de l'érosion due à la pluie et du dessèchement du soleil et du vent.
Pour limiter les variations de température et d’humi dité. Le paillage du sol réduit la température de surface en
cas de forte chaleur. Pour une température extérieure de 30°C, il fera 22°C sous un paillis de 8 à 10 cm
d'épaisseur.
Pour apporter des éléments nutritifs au sol et non des engrais chi miques.
Pour freiner la prolifération des mauvaises her bes et par voie de conséquences réduire l’utilisation des
désher bants chi miques
Quand faut-il pailler ?
La période idéale pour réaliser un paillage d’été est fin avril, début mai. Il faut attendre que le sol soit réchauffé.
Désherbez et recouvrez quand il est humi de. Si votre jardin est vraiment envahi par les « mauvaises her bes », vous
pourrez intervenir dès le mois de février quand elles sont encor e insignifiantes. Si vous plantez des ar bustes en
containers ou réalisez un massif en début d'été, paillez quand même ! Cela vous per mettra de réduire la fréquence des
arrosages. Paillez également l’hiver les vivaces qui craignent le gel, les arbustes et les arbr es. La croissance de vos
nouveaux plants sera également améliorée (la hauteur est environ 1,5 plus grande sur paillis que sur un sol nu).
Avec quoi pa iller ?
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Déchets de jardin : résidu de tonte de gazon, déchets de culture divers, compost.
Déchets des arbres : tapis de feuilles, écorces de bois, bois raméal fragmenté (production du broyeur ).
Matériel végétal à acheter dans le commerce : paille de lin, cabosse de cacao...
Matériel minéral : galets, gravier, sable...
Matières artificielles : plastique horticole noir, feutres en fibres végétales tissées.
Le plastique n’est pas biodégradable. Il doit être retiré et recyclé (obligation imposée par la loi). Il reste
toujours efficace la troisième année mais la faune du sol est beaucoup moins importante sous un plastique ou
des dalles que sous les copeaux. C’est néanmoins toujours mieux que l’utilisation des désher bants chi miques
danger eux pour l’homme et la nature. Le paillis végétal reste au final le plus intéressant et le plus économique
si les déchets proviennent de votre jar din, puisqu'il apporte des nutriments au sol, et favorise le
développement des micro-organismes.
VJ