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Côte d'Alerte
Il arrive parfois de ressentir des douleurs au niveau du thorax ou des membres supérieurs, dont la
médecine courante ne donne pas d'explication satisfaisante.
Le traitement anti-inflammatoire soulage, mais perturbe souvent le système digestif.
Au cours des études médicales ou de kiné, on apprend que les côtes ne se bloquent pas …mais c'est
faux ! Une côte peut se bloquer en inspiration ou en expiration, avec des douleurs, à
n'importe quel endroit de la longueur de la côte ou à distance !
Lorsque ces douleurs se situent sous le sein gauche (au niveau du cœur, ou chez les femmes, à
l'emplacement du sein), il y a inquiétude. Et les électrocardiogrammes et mammographies ne
révèlent rien.
Lorsque les perturbations arrivent au niveau du bras, des fourmillements au niveau de la main
(surtout au repos) apparaissent : on appelle cela « syndrome du canal carpien » …mais la cause
n'est pas au poignet !!
L'extrémité postérieure d'une côte s'enfile dans un trou composé de 2 demi trous creusés dans 2
vertèbres. Si ces deux vertèbres sont mal positionnées, le trou est réduit, et la côte désarticulée.
Même sans décalage vertébral, une côte peut se bloquer en position haute ou basse, perturbant les
3 épaisseurs des muscles intercostaux qui vont d'une côte à sa voisine, et l'on parle de douleurs
intercostales.
La première côte est la plus souvent perturbée, parce qu’il n'y a pas d'autre côte au-dessus
d'elle, et qu'elle est rattachée par la clavicule au bras.
Souvent, c'est un mouvement du bras qui va mettre la première côte en lésion. Dans ce cas, le bras
se retrouve en décalage par rapport au thorax, ce qui perturbera le muscle trapèze (dont la partie
supérieure va de l'épine de l'omoplate au crâne).
Le décrochage de la première côte met ce muscle en tension importante, ce qui entraîne des
douleurs au niveau du trapèze, avec une gêne de la nuque (la tête tournera moins bien de ce
côté-là).
L'épaule fonctionnera de travers, à cause de la tension anormale au niveau de l'omoplate, et de la
clavicule mal positionnée.
Le long biceps (dont le tendon prend son virage sous la capsule de cette articulation) se retrouve
coincé. Il y aura en conséquence, quelques temps après, une tendinite au niveau de l'épaule ou
du coude, car le biceps se termine sur le radius !
Si les premières côtes ou les cervicales sont en lésion, les muscles scalènes seront sous
tension. Or, entre ces muscles passent les veines, artères et nerfs qui vont au bras ! Les veines sont
les éléments les plus fragiles, la compression va donc gêner le retour du sang du membre au
cœur.
Les mouvements du bras par le travail musculaire provoquent un massage des veines facilitant le
retour. Mais au repos ou la nuit, ce massage n'existe pas, et les douleurs apparaissent. Elles
apparaissent surtout au niveau de la main (douleurs, fourmillements), parce qu'au niveau du
poignet, l'espace est fermé : des os derrière et sur les côtés, un ligament devant. C'est donc là que
ça va « bouchonner », cet endroit représentant un véritable tunnel.
Lorsque les côtes plus basses sont bloquées, les douleurs pourront être au niveau d'un sein
ou du cœur. Les côtes en sont fréquemment la cause. Lorsque ces lésions costales se produisent
chez une jeune fille, elles peuvent gêner le développement d’un sein, ou plus tard l'allaitement d'un
côté.
Le repositionnement normal des côtes et des vertèbres associées supprime ces
problèmes.
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