DANIEL HOURDÉ

Transcription

DANIEL HOURDÉ
19 . 05 — 30 . 07 . 2016
DANIEL
HOURDÉ
GRÂCE
À DIEU
VERNISSAGE
JEUDI 2 JUIN
18 — 21 H
EN PARALLÈLE
AU PONT DES ARTS
PARIS
LA PASSERELLE
ENCHANTÉE
25 . 05 — 26 . 06 . 2016
« Le XXIe siècle sera religieux ou ne le sera pas » prophétisait Malraux.
Le XXe siècle audacieux pensait faire un sort à la notion de Dieu. Elle est
paradoxalement devenue omniprésente en ce début du XXIe siècle. En son nom
que de miracles, que de malheurs aussi. Dieu salvateur, Dieu de miséricorde,
Dieu vengeur.
L’expression « grâce à Dieu » évoque le remerciement.
L’expression « à la grâce de Dieu » davantage l’abandon et le renoncement.
L’expression « Dieu merci » à la fois celle de la gratitude et une formulation de
non recevoir.
« Nom de Dieu » est un blasphème.
C’est dire si le concept possède les vertus d’un précipité fragile.
Des visuels en haute-définition sont
disponibles sur demande. Ainsi que les
catalogues publiés sur l’artiste.
CONTACT PRESSE
Maxime Porto
[email protected]
GALERIE AGNÈS MONPLAISIR
8 bis rue Jacques Callot
75 006 Paris
T +33 1 56 81 83 51
F +33 1 46 34 03 08
www.agnesmonplaisir.com
HORAIRES
Lundi 14H30 — 19H00
Mardi—Samedi 10H30 — 19H00
PHOTOGRAPHIE
Daniel Hourdé, 2016 | Renonciation
© David Atlan
L’artiste est un démiurge de pacotille. Il interroge. Il n’a pas « Dieu soit loué »
la vocation de répondre. Ces sculptures exorcisent pêle-mêle ces interrogations
et ces amalgames.
Des mains des mains toujours redessinées. Les mains sont les prothèses de
l’âme. Mains créatrices, mains jointes de la prière, mains prédatrices, mains sur
le cœur, mains amoureuses, mains égarées, mains baladeuses, mains dans la
culotte, mains crucifiées, mains attachées des martyrs.
Si c’est grâce à l’Homme que Dieu existe, c’est à sa malice que l’on doit le
divertissement de ses petits diablotins jubilatoires fondus sur le vif à la cire perdue.
Cet entrelacs de kalachnikovs épouse la forme de la couronne d’épines,
instrument de torture, parodie du pouvoir devenue l’icône de la pensée dont
la persistance et la modernité approche l’éternité annoncée. Cette couronne
d’épines constituée d’armes actuelles recouvertes d’or est un ex-voto conjurant
la violence, alliée fatale du pouvoir et de l’incompréhension.
Les voilà les thèmes de cette exposition.
Daniel Hourdé.
19 . 05 — 30 . 07 . 2016
DANIEL
HOURDÉ
GRÂCE
À DIEU
OPENING
THURSDAY JUNE 2ND
6 — 9 PM
AT THE SAME TIME
AT PONT DES ARTS
PARIS
LA PASSERELLE
ENCHANTÉE
As Malraux prophesied, “The 21st century will be religious or it will not be at all.”
The 20th century audaciously believed it would do away with the concept of
God. Yet at the dawn of this 21st century, this concept has instead, paradoxically,
become pervasive. What miracles and misfortunes have come about in the
name of God. God the Savior, God the Merciful, God the Avenger.
The expression “by the grace of God” evokes gratitude.
The expression “to the grace of God” is more reminiscent of renunciation and
surrender.
The expression “… thanks God” evokes both gratitude and a form of negation.
“For God’s sake” is blasphemous.
25 . 05 — 26 . 06 . 2016
High-definition visuals are available upon
request, as well as the catalogues on the artist
that have been published.
PRESS CONTACT
Maxime Porto
[email protected]
GALERIE AGNÈS MONPLAISIR
8 bis rue Jacques Callot
75 006 Paris
T +33 1 56 81 83 51
F +33 1 46 34 03 08
www.agnesmonplaisir.com
OPENING HOURS
Monday 2.30 — 7 PM
Tuesday—Saturday 10.30 AM — 7 PM
PHOTOGRAPHY
Daniel Hourdé, 2016 | Pire sont les épines
© David Atlan
This all goes to show the extent to which this concept has all of the virtues of
a fragile precipitate.
As a demiurge, an artist is a shoddy creator. Artists ask questions, but do not,
“praise be to God”, answer them. Helter-skelter, these sculptures exorcise these
interrogations and amalgamations.
Hands and more hands that are continually being redrawn. Hands are the
prosthesis of the soul. Creative hands, hands joined in prayer, predatory hands,
hands held over hearts, loving hands, straying hands, wandering hands, hands
in panties, crucified hands, the bound hands of martyrs.
If God exists by the grace of Man, we owe the entertainment of his gleeful
imps, cast on the spot using the lost wax technique, to his mischievousness.
This interlacing of Kalashnikovs takes the shape of a crown of thorns, an
instrument of torture and parody of power that has become the icon of the
intellect whose persistence and modernity draws up closer to the announced
eternity. This crown of thorns made of modern-day weapons plated in gold is
an ex-voto conjuring up violence, a fatal ally of power and incomprehension.
These are the themes of this exhibition.
Daniel Hourdé.