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POINT DE VUE... À quels patients peut-on proposer une ablation de tachycardie ventriculaire ? Jean- François LECLERCQ Paris et Le Chesnay [email protected] Le premier réflexe est de répondre : à tous… Mais en fait c’est évidemment plus complexe, car cela dépend essentiellement de la clinique. Schématiquement, on aura en effet tendance à proposer plus facilement une ablation de tachycardie ventriculaire (TV) aux patients dont c’est le problème unique ou essentiel, et pas à ceux où ce n’est qu’un phénomène plus ou moins accessoire dans le cadre d’une cardiopathie sévère. Par ailleurs, les risques et les chances de succès varient beaucoup suivant la pathologie en cause. Il importe donc de raisonner les indications de la technique en se basant sur un minimum de données cliniques et para cliniques. Autrement dit, si une TV est souvent une urgence pour le patient, l’ablation, elle, n’est qu’exceptionnellement réalisée en situation d’urgence. Elle n’est donc proposée qu’après étude précise du dossier, en fonction de la pathologie et de sa tolérance. Dans les TVs sur cœur sain. Ces TVs idiopathiques ne mettent pas en jeu, sauf exception, le pronostic vital. Mais elles peuvent être mal tolérées, voire syncopales. Elles nécessitent donc souvent un traitement. Les deux types les plus fréquents sont les TVs fasciculaires et les TVs infundibulaires. ce réseau de conduction spécialisé et dépolarise l’ensemble des deux ventricules en 100 à 120ms, donnant donc une tachycardie à qrs « fins » ou en tout cas peu élargis. Ce qui est caractéristique est l’aspect ECG qui mime soit un aspect de BBD + HBAG, le plus fréquent (figure 1) quand la TV naît dans l’hémibranche postérieure gauche, soit un aspect de BBD + HBPG (nettement plus rare) quand elle naît dans l’hémibranche antérieure. Il n’y a habituellement pas d’extrasystolie intercritique et cliniquement cela se présente comme une tachycardie paroxystique bénigne, d’autant qu’elles sont très habituellement peu rapides et donc bien tolérées. Si elles sont très rares, il est possible de ne pas les traiter, sinon on a le choix entre un traitement médical (antiarythmiques de classe I) ou l’ablation. Celle-ci n’est pas très facile, la TV n’étant pas toujours aisément déclenchable, elle se pratique sur la face gauche du septum (donc par voie artérielle rétrograde) en repérant le potentiel spécifique le plus précoce. Au total, ses indications restent rares compte tenu de la gêne clinique modeste et de l’excellent pronostic. Les TVs fasciculaires prennent naissance au niveau ou à proximité immédiate du système de conduction spécialisé His-Purkinje. L’influx se propage de façon très rapide grâce à Les TVs infundibulaires, nettement plus fréquentes, viennent du ventricule droit dans la région de l’infundibulum pulmonaire. Elles sont souvent groupées en salves plus ou moins incessantes, mais peuvent être parfaitement soutenues. Leur caractéristique ECG est d’être à peu près monomorphes et d’avoir un aspect de retard gauche et d’axe vertical (figure 2). Elles sont souvent très rapides, plus de 200bpm, et leur tolérance clinique est très variable : souvent bonne FIGURE 1 : Tachycardie Ventriculaire Fasciculaire (forme habituelle) avec aspect de retard droit et d’axe gauche, mimant un BBD + HBAG. Noter la dissociation V-A avec captures sinusales et la fréquence peu élevée (125bpm) FIGURE 2 : Tachycardie Ventriculaire Infundibulaire en salves incessantes rapides avec aspect de retard gauche et d’axe vertical. Noter qu’en dérivations standard le premier complexe de la salve est un peu différent des suivants Figure 1. Tachycardie Ventriculaire Fasciculaire (forme habituelle) avec aspect de retard droit et d’axe gauche, mimant un BBD + HBAG. Noter la dissociation V-‐A avec captures sinusales et la fréquence peu élevée (125bpm). CORDIAM Figure 2. Tachycardie Ventriculaire Infundibulaire en salves incessantes rapides avec aspect de retard gauche et d’axe vertical. Noter qu’en dérivations standard le premier complexe de la salve est un peu différent des suivants. JANVIER 2016 33 avec seulement des palpitations, mais elles peuvent être syncopales si elles sont trop rapides, ou parfois responsables d’insuffisance cardiaque globale si elles sont incessantes. Elles nécessitent pratiquement toujours un traitement. Si les médicaments (habituellement antiarythmiques de classe I + béta-bloqueur) ne donnent pas satisfaction, ces patients sont d’excellents candidats à l’ablation. Celle-ci sera d’autant plus indiquée qu’il y aura des syncopes ou de l’insuffisance cardiaque. Elle se déroule par abord veineux et est grandement facilitée par les techniques de cartographie tridimensionnelle. Si les TVs sont soutenues, très rapides et mal tolérées, elles deviennent tout à fait indispensables (figure 3). Les résultats sont habituellement excellents au plan rythmique. Mais ces patients doivent être surveillés à long terme, car la TV peut n’être que la première manifestation d’une dysplasie ventriculaire droite, maladie évoluant lentement sur des années ou des décennies. FIGURE 3 : En haut : déclenchement par stimulation d’une TV monomorphe très rapide, inarrêtable par stimulation, choquée sur table. En bas à gauche: cartographie tridimensionnelle de l’infundibulum pulmonaire permettant de repérer l’endroit d’émergence de la TV (premier complexe) Figure 3 et son décours (complexes suivants) matérialisé par la Figure 3 noire. A droite, les points d’ablation réalisés en rouge. ligne Dans les TVs sur cardiopathies droites. Dans les dysplasies du VD, les techniques d’ablation sont souvent indiquées. Mais il faut comprendre que les TVs ne représentent qu’un aspect du problème et que l’ablation ne va pas « guérir » le malade, simplement résoudre le problème de la TV considérée. En effet si elles sont souvent correctement tolérées, le traitement médical est médiocrement efficace, mais les TVs restent monomorphes : leur ablation permettra habituellement de passer ce cap parfois difficile. La technique employée est analogue au cas précédent. Mais ce qui risque de survenir par la suite est l’apparition d’une autre localisation de TV, de syncopes ou d’un arrêt circulatoire, et à terme une insuffisance cardiaque globale. L’ablation de TV n’est ici qu’un outil thérapeutique parmi les autres et ne saurait représenter la solution finale. Il sera souvent nécessaire de recourir à l’implantation d’un défibrillateur (avant ou après l’ablation selon les cas), voire à la transplantation. Enfin, malheureusement, dans cette maladie, la première TV est souvent la seule car elle dégénère en FV et entraîne une mort subite. Si celle-ci a pu être récupérée, on implante un défibrillateur d’abord et on attend la suite des évènements. Dans les cardiopathies congénitales, surtout celles qui ont été « réparées » chirurgicalement, il y a fréquemment des TVs droites qui sont des réentrées autour d’un obstacle à la propagation de l’influx, comme un patch de fermeture de CIV (Fallot, transposition). Elles sont une bonne indication d’ablation dans les centres spécialisés. En haut : déclenchement par stimulation d’une TV monomorphe très rapide, inarrêtable par stimulation, choquée sur table. En bas à gauche: cartographie tridimensionnelle de l’infundibulum pulmonaire permettant de repérer l’endroit d’émergence de la TV (premier complexe) et son En haut : déclenchement par stimulation d’une TV monomorphe très rapide, inarrêtable par décours (complexes suivants) matérialisé par la ligne noire. A droite, les points d’ablation réalisés en stimulation, choquée sur table. En bas à gauche: cartographie tridimensionnelle de l’infundibulum rouge. Dans les TVs des coronariens. pulmonaire permettant de repérer l’endroit d’émergence de la TV (premier complexe) et son décours (complexes suivants) matérialisé par la ligne noire. A droite, les points d’ablation réalisés en rouge. Il s’agit des TVs monomorphes soutenues survenant sur un infarctus transmural cicatrisé (en pratique après le 1er mois, le plus souvent des années plus tard). Les troubles du rythme ventriculaires à la phase aiguë de l’infarctus, ou à la phase primo-secondaire sont polymorphes et ne relèvent pas des techniques d’ablation. En revanche, les TVs monomorphes survenant à distance sont une bonne indication si elles sont fréquentes et/ou mal tolérées. Leur aspect morphologique ne prête guère à confusion (figure 4) avec un qrs franchement élargi n’ayant pas l’aspect d’un bloc de branche classique, avec souvent une déviation extrême dans le 4e quadrant (onde R exclusive en aVR). Cet aspect est déterminé par l’émergence épicardique de la TV, alors que son origine est dans l’endocarde, siège du circuit de réentrée autour de la cicatrice. Le site d’origine peut être assez distant de l’émergence épicardique, et comme le septum est le plus souvent impliqué, il n’est pas rare d’avoir un aspect de retard gauche alors que le site endocardique est bien dans l’endocarde ventriculaire gauche et non pas à droite, comme Josephson l’a décrit il y a presque 40 ans. Ici l’ablation ne se conçoit qu’après l ‘implantation d’un défibrillateur (indication de classe I, niveau de preuve A). JANVIER 2016 34 CORDIAM Figure 4 : ECG de tachycardie ventriculaire monomorphe soutenue plusieurs années après un infarctus transmural. L’aspect de retard droit avec QS en V6 et en II, III, F signe l’émergence épicardique proche de la pointe du VG. Il ne préjuge pas de la localisation endoFigure 4. cardique du site d’origine de la TV. ECG de tachycardie ventriculaire monomorphe soutenue plusieurs années après un infarctus transmural. L’aspect de retard droit avec QS en V6 et en II, III, F signe l’émergence épicardique proche de la pointe du VG. Il ne préjuge pas de la localisation endocardique du site d’origine de la TV. Autrement dit, c’est le suivi après implantation qui va guider la thérapeutique. Souvent, malgré des TVs fréquentes, il n’y a pas d’indication à l’ablation car elles sont stoppées à la première rafale de stimulations délivrée par l’appareil, sans même que le patient ait ressenti quoi que ce soit. En revanche il faut l’envisager si elles s’accompagnent de lipothymie ou de syncope, si elles sont inarrêtables par stimulation et nécessitent des chocs ou si elles se transforment rapidement en FV. L’ablation d’une TV dans ce cadre ne se conçoit qu’en centre spécialisé. Elle se pratique par voie artérielle ou transseptale dans l’endocarde du VG et combine les techniques d’électrophysiologie endocavitaire classique et de cartographie tridimensionnelle. La figure 5 montre les critères d’électrophysiologie classique : recherche des potentiels diastoliques les plus précoces possibles, éventuellement mesure du cycle de retour post stimulation, et surtout preuve de l’efficacité en délivrant la radiofréquence au site considéré. Mais il faut comprendre que la zone critique est large : c’est toute la zone à conduction lente péri-nécrotique qui constitue la région de bloc uni-directionnel fonctionnel nécessaire à la constitution du circuit de réentrée. Donc un seul tir, même efficace pour stopper la TV, ne suffira pas. Il importe de « nettoyer » autant que faire se peut la zone critique qui de toute façon n’a pas d’activité contractile. C’est le rôle de la cartographie tridimensionnelle réalisée en cours de TV (figure 6) qui retrouve l’aspect en « bretzel » décrit expérimentalement par El Shérif, correspondant à une zone de conduction lente enserrée entre deux zones de bloc fonctionnel. Cela est bel et beau, mais nécessite de pouvoir étudier les potentiels en cours de TV… Or chez ces patients, même sous perfusion d’amines pressives et surveillance de la pression artérielle sanglante, on n’a habituellement pas le loisir de faire cela pendant plus de quelques minutes avant que ne survienne syncope, FV, et/ou collapsus, au choix. Plusieurs équipes ont proposé pour ces TVs impossibles à cartographier sereinement de se baser sur la cartographie en rythme sinusal qui permet d’identifier la zone bordante péri-infarctus, et de tirer des lignes d’ablation pour la relier à des zones muettes. Mais cela risque de supprimer du myocarde sain dont ces patients ont besoin, et c’est une technique aveugle. Plus astucieux est ce qu’a proposé récemment De Chillou qui par simple extrastimulation recrée la zone de bloc fonctionnel, ce qui permet de mieux guider l’ablation chez ces patients très fragiles (voir biblio). Dans les TVs sur cardiomyopathie. Ici les difficultés sont maximales : TVs difficilement déclenchables et point d’origine incertain. En effet si dans les TVs post-infarctus le mécanisme est clair : réentrée dans la zone bordante endocardique, ce n’est absolument pas le cas pour les CMDs. Figure 5 : Ablation de Tachycardie Ventriculaire monomorphe soutenue post-infarctus. A gauche, Figure 5. enregistrement pendant la TV d’un potentiel diastolique survenant très longtemps (208ms) avant le qrs, avec deux composantes. A droite, le tir de radiofréquence à cet endroit arrête la TV en 2 secondes. JANVIER 2016 CORDIAM de Tachycardie Ventriculaire monomorphe soutenue post-‐infarctus. A gauche, Ablation enregistrement pendant la TV d’un potentiel diastolique survenant très longtemps (208ms) avant le 35 enregistrement pendant la TV d’un potentiel diastolique survenant très longtemps (208ms) avant le qrs, avec deux composantes. A droite, le tir de radiofréquence à cet endroit arrête la TV en 2 secondes. 6 : Cartographie endocardique pendant une TV Figure Figure 7 : Abord épicardique (sous ETO): après ponction au post-infarctus. On voit le schéma du « bretzel » avec creux épigastrique avec une aiguille à pointe mousse et une une zone de conduction lente entre deux lignes de bloc seringue emplie de produit de contraste, on injecte celui-ci fonctionnel, l’émergence en haut en rouge et le retour de façon à dessiner le diaphragme, puis on traverse ce derFigure 6 tardif en bas en bleu. Les tirs de radiofréquence (points nier et7le Figure péricarde pariétal en repoussant le VD et on intro marrons) sont délivrés dans la zone à conduction lente. duit un guide qui évolue librement dans le sac péricardique. Figure 7 Abord épicardique (sous ETO): après ponction au creux épigastrique avec une aiguille à pointe à bout duemplie typedde u de utilisées pour une Si l’on met de côté les TVs parpendant réentréeune de Tbranche Cartographie endocardique V post-‐infarctus. On vmousse, schéma « celles bretzel » aovec une mousse et oit une lse eringue produit de contraste, n injecte celui-‐ ci dpérie façon à dessiner diaphragme, p uis o n t raverse c e d ernier e t l e p éricarde p ariétal e n r epoussant le VD et on intro à branche, qui sont rares aisément suspectées zone de conduction lente eetntre deux lignes de bloc fonctionnel, l’émergence n hperforer aut en rsuccessivement ouge et le durale, qui permettra ede le diaun guide qui évolue librement dans le sac péricardique. avec leur taspect trouble conductif systématisé, retour ardif en de bas en bleu. Les tirs de radiofréquence (points marrons) sont délivrés ans la zone leà VD sans y phragme et le péricarde, tout endrepoussant Figure 8 le conduction mécanismelente. électrophysiologique est le plus pénétrer (figure 7). On peut alors introduire un guide dans souvent obscur. Depuis quelques années, il apparaît le péricarde, puis un désilet et un cathéter d’ablation. On de plus en plus nettement que la zone critique est pourra alors cartographier l’épicarde du VG et s’apercevoir bien souvent épicardique et non endocardique. que c’est là seulement qu’on enregistre des potentiels préComme la radiofréquence n’a un champ d’action coces en cours de TV et que l’ablation est efficace (figures 8 que de quelques millimètres en profondeur, on et 9). Cela ne s’applique en pratique qu’après avoir implancomprend qu’elle soit souvent inefficace lorsqu’elle té un défibrillateur et en cas de récidive de TVs mal tolérées est appliquée sur l’endocarde du VG. fréquentes. Ce n’est pas en effet une technique de première Un collègue brésilien, Sosa, a donc développé une intention : le risque létal de cet abord est réel, non pas par technique d’ablation par radiofréquence sur l’épiAbord épicardique (sous ETO): aponction près ponction u creux pigastrique avec une aiguille pointe duaVD, ce équi n’est pas grave, maisàen cas de rupcarde après avoir constaté que chezmousse ses patients atet une seringue emplie de produit de contraste, on injecte celui-‐ci de façon à dessiner le ture de bride péricardique qui risque de déchirer le VG. Elle teints de maladie de Chagas l’ablation endocardique diaphragme, puis on traverse ce dernier et le péricarde pariétal en repoussant le VD et on introduit un guide qui évolue librement dest ans le sac pimpossible éricardique. donc chez les patients opérés cœur, et au cours Cartographie tridimensionnelle de l’endocarde VG à gauche et de du l’épicarde à droite, était inefficace. TV sur cardiomyopathie dilatée. Sur l’endocarde, on n’a aucune zone précoce et le cycle de la T La technique est simple à condition d’utiliser une aiguille contre-indiquée en cas d’antécédent de péricardite. Figure 8 n’est pas couvert en totalité. Sur l’épicarde on a une zone précoce en rouge, et des signaux Figure 8 : Cartographie tridimensionnelle de l’endocarde VG à gauche et de l’épicarde à droite, au cours d’une TV sur cardiomyopathie dilatée. Sur l’endocarde, on n’a aucune zone précoce et le cycle de la TV n’est pas couvert en totalité. Sur l’épicarde on a une zone précoce en rouge, et des signaux électrophysiologiques satisfaisants (figure suivante). JANVIER 2016 36 électrophysiologiques satisfaisants (figure suivante). Cartographie tridimensionnelle de l’endocarde VG à gauche et de l’épicarde à droite, au cours d’une TV sur cardiomyopathie dilatée. Sur l’endocarde, on n’a aucune zone précoce et le cycle de la TV n’est pas couvert en totalité. Sur l’épicarde on a une zone précoce en rouge, et des signaux CORDIAM électrophysiologiques satisfaisants (figure suivante). Figure 9 : Même patient que figures 7 & 8. Dans la zone de dépolarisation précoce visualisée, on a un préFigure 9diastolique potentiel en cours de TV (flèche blanche) et le tir de radiofréquence stoppe la TV après 2 battements Même patient que figures 7 & 8. Dans la zone de dépolarisation précoce visualisée, on a un pré-‐ potentiel diastolique en cours de TV (flèche blanche) et le tir de radiofréquence stoppe la TV après 2 Tout ce qui précède est, vous l’avez compris, mon avis personnel à l’instant où j’écris. L’évolution des techniques et l’habileté battements. rythmologues interventionnels étant ce qu’elles sont, il est vraisemblable que ce ne sera plus valable dans quelque temps… des peut expliquer quelques discordances avec les recommandations de la Société Européenne de Cardiologie publiées Cela récemment que je vous indique pour terminer : • TVs fasciculaires : classe I niveau B en traitement de première intention chez les patients symptomatiques si l’opérateur est expérimenté… BIBLIOGRAPHIE SUCCINTE • TVs infundibulaires : classe I niveau B pour les patients symptomatiques et/ou après échec des médicaments ou avec Priori SG ede t ala l. fonction 2015 ESC Guidelines for the management of patients with ventricular arrhythmias and diminution VG. the prevention of sudden cardiac death. Eur Heart J 2015; 36: 2793-‐2867 (ce qui ne fait jamais que • TVs sur dysplasie du VD : classe IIa niveau B après échec du traitement médical, dans des centres expérimentés… 74 pages). • TVs sur cardiopathie congénitale : classe I niveau C comme alternative ou comme complément au défibrillateur El-‐Sherif N et en al. Re-‐entrant ventricular arrhythmias n the late myocardial infarction period. 1. implantable cas d’échec des antiarythmiques. Après iimplantation, classe IIa niveau B comme alternative aux Conduction c haracteristics i n t he i nfarction z one. 2 . P atterns o f i nitiation a nd t ermination o f r e-‐entry. médicaments antiarythmiques. Circulation. 1977; 55: 686-‐702 and 702-‐19. • TVs post-infarctus : classe IIa niveau C en cas de TVs récidivantes après implantation malgré revascularisation complète etM traitement médical optimal, dansventricular des centrestspécialisés… Josephson E et al. Recurrent sustained achycardia. 2. Endocardial mapping. Circulation. 7: 440-‐7. • 1978; TVs sur5cardiomyopathie dilatée : classe I niveau B en cas de réentrée de branche à branche malgré le traitement médical. Classe IIb niveau C pour les autres TVs. de Chillou C et al. Localizing the critical isthmus of postinfarct ventricular tachycardia: the value of pace-‐mapping during sinus rhythm. Heart Rhythm. 2014; 11:175-‐81. BIBLIOGRAPHIE SUCCINTE Sosa t al. Radiofrequency catheter ablation of arrhythmias ventricular achycardia guided by n onsurgical Priori SG etEal. e 2015 ESC Guidelines for the management of patients with ventricular and thetprevention of sudden cardiac death. Eur Heart J 2015; 36: 2793-2867 (ceepicardial qui ne fait jamaism que 74 pages).in chronic Chagasic heart disease. Pacing Clin Electrophysiol. 1999; 22: 128-‐30. apping El-Sherif N et al. Re-entrant ventricular arrhythmias in the late myocardial infarction period. 1. Conduction characteristics in the infarction zone. 2. 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