Photo 42 3 Rue Albert Ier, 1480 Tubize, Belgique

Transcription

Photo 42 3 Rue Albert Ier, 1480 Tubize, Belgique
Photo 42
3 Rue Albert Ier, 1480 Tubize, Belgique
Gsm : 0032 479 67 93 31
[email protected], www.photo-42.com
TVA: BE 0561.980.881
Chef d’entreprise: Isabel Leeson
Date de création: 1er Octobre 2014.
Secteur d’activité: Photographie au collodion humide (et autres procédés alternatifs).
Services proposés:
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Portrait au collodion (sur rdv)
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Démonstrations de collodion humide
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Séances découverte du procédé
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Stages d’apprentissage du procédé
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Fourniture de chimies destinées au collodion humide (kits débutants, commande « à la pièce »,
etc.)
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Fourniture de matériel photographique adapté au collodion (chambres en bois anciennes,
chambre en bois neuves, objectifs, accessoires divers, etc.)
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Fourniture d’articles divers touchant au collodion humide (livres d’art, de procédé, d’histoire,
portes plaques décoratifs, etc.)
-
Bourses et salons photo
Langues parlées pour les stages et introductions: Anglais et/ou Français
A propos de Photo 42 :
J’ai découvert le collodion humide suite à la vidéo online de Ian Ruhter « Silver and Light »
(http://vimeo.com/39578584). C’était un coup de foudre, il fallait absolument que j’apprenne à faire ça.
Mes situations professionnelle et familiale m’ont permises d’avoir le temps de me concentrer sur cette
technique.
J’ai trouvé un contact à Bruxelles qui m’a donné de son précieux temps pour me montrer comment cela
fonctionne dans le but de voir si cela me plaisait assez pour investir dans un stage complet. J’ai cherché
mais je n’ai rien trouvé en Belgique, j’ai trouvé un stage à Manchester. A mon retour j’ai commencé à
chercher le matériel nécessaire. Il m’a fallu 4 mois pour y parvenir et un budget conséquent. Cela fait
quelques années que je pratique.
Je co-modère le 2eme plus grand groupe Facebook sur le collodion (Collodion Bastards). Suite à mes
lectures sur ce groupe j’ai conclu que tous les débutants ont beaucoup de mal à commencer. Les
informations sont éparpillées, le matériel difficile à trouver. Nous faisons des erreurs, nous gaspillons du
temps et de l’argent à commander des centaines de choses à travers le monde. J’ai choisi de créer Photo
42 dans le but d’aider le débutant à obtenir, du premier coup, les bons produits, les bons outils dans les
bonnes quantités. Je propose aussi des chambres complètes à petit budget, parfaites pour les
collodionistes en herbe.
Assez rapidement j’ai vu que mes services attirent tout autant les photographes déjà établis grâce à mes
prix et les frais de port bon marché. Mon projet a été révisé et étendu en conséquence. Je tente de
centraliser absolument tout ce qui touche au collodion et nous avons beaucoup de projets à venir
concernant l’évolution de l’entreprise.
D’un point de vue artistique je travaille sur plusieurs projets personnels (« The Eye of the Beholder »,
« The Butterfly Project » pour n’en citer que deux.
Je participe aussi à un projet collectif centré autour d’un seul et même objet, un masque à gaz Czech 10.
Ce projet, lancé par Shane Balkowitsch, a pris une ampleur suffisante pour que nous ayons été obligés
de clôturer les inscriptions à 150 participations éparpillées dans le monde entier par des collodionistes
de tous les niveaux et pour lequel il y a une liste d’attente.
Le concept est que chaque artiste contribue une plaque à la collection dans laquelle il faut retrouver ce
masque à gaz. Le projet a débuté avec un seul masque faisant le tour de la planète, elle en compte
maintenant 15 qui voyagent d’un photographe à l’autre. Une fois la collection complète, des expositions
seront organisée dans des lieux encore indéfinis, il est prévu d’éditer un livre reprenant chaque image.
Pour plus d’information sur le projet : http://wetplatemaskseries.com/
Pour voir ma participation : http://wetplatemaskseries.com/nowhere-to-hide-by-isabel-leeson/
Le procédé :
Le collodion humide est une technique très ancienne qui remonte à 1851 et est la méthode qui a suivi le
daguerréotype. Il est généralement reconnu que son inventeur est l’Anglais Frederick Scott Archer mais
Gustave Le Gray serait arrivé à la même étape dans l’évolution de la photographie simultanément.
La photo a évolué rapidement pour passer à des procédés plus pratiques comme le collodion sec.
Un petit groupe de personnes ont continués, ou du moins ressuscités, le collodion. L’intérêt pour celui-ci
est grandissant, peut-être est-ce un retour vers l’artisanat ou une attirance vers l’esthétique particulière
qui en résulte, peut-être est-ce simplement une envie de retrouver quelque chose qui demande du
temps et de l’attention ou l’image est plus réfléchie mais plus difficile à contrôler car aucune retouche
n’est possible. Quoi qu’il en soit il faut un amour du challenge et beaucoup de persistance.
Les étapes du procédé :
1) Préparation du support : généralement une feuille de verre, clair ou noir (ambrotype), ou une
plaque de métal noir (aluminotype ou ferrotype).
2) La plaque est coulée : on y verse le collodion. C’est un liquide jaune transparent et visqueux.
C’est sur cette couche que tient l’image.
3) La plaque est plongée 3 minutes dans un bain de nitrate d’argent pour la rendre photosensible.
Le nitrate permet à l’image de « s’imprimer » sur le collodion.
4)
La plaque est mise dans le châssis et exposée dans la chambre.
5) On sort la plaque du châssis et on y verse le révélateur. La durée est de +- 15 secondes. On
obtient une image négative laiteuse.
6) Le rinçage à l’eau permet d’arrêter le développement.
7) Elle est ensuite plongée dans le fixateur. L’aspect laiteux disparait et l’image s’inverse pour
devenir un positif. Cette étape est l’étape magique qui accroche tant les gens.
8) La plaque est séchée.
9) Un vernis ou une cire sont appliqués pour protéger l’image de l’oxydation, de l’humidité, du
toucher.
Une plaque faite et conservée correctement devrait tenir au moins 150 ans sans être altérée.
Ce processus est lent et laborieux, chaque étape doit se faire tant que l’émulsion est humide (d’où le
nom), à partir du moment où elle sèche ça ne fonctionne plus.
De par la nature de la technique chaque image est unique et impossible à reproduire. Il n’y a aucun grain
ou bruit comme on les trouve dans les photos sur film ou digitales, un détail impressionnant dans les
zones de netteté. On obtient un objet, on a fabriqué une photo plutôt que de simplement la prendre. Un
scan ne rendra pas du tout le même effet qu’une plaque réelle. Le côté mystérieux vient aussi du fait
que l’équilibre entre les produits est très fragile. Il en faut très peu pour qu’elle bascule dans un sens ou
dans l’autre, pour créer des défauts, des bords, un collodion plus ou moins rapide, etc. C’est cette part
d’incertitude permanente qui renforce l’attrait du la technique car elle ne nous laisse pas le temps de
nous ennuyer et demande un apprentissage très long, certains jours tout fonctionne à merveille, le
lendemain rien ne va plus sans qu’on en comprenne forcément la raison.
Les temps de pose sont plus ou moins longs ce qui rends beaucoup plus difficile à un modèle de
maintenir son expression « spéciale photo » et fait donc ressortir quelque chose de plus profond qu’on
ne retrouve pas autrement. Ceci explique aussi pourquoi on ne souriait pas dans les portraits de
l’époque. Au bout de quelques secondes un sourire se fige et se transforme en grimace.
L’émulsion est peu sensible et nécessite beaucoup de lumière et réagis à la partie bleue du spectre et les
UV. Il faut apprendre à « traduire » la couleur. De ce fait le public est souvent surpris du résultat car ils
se voient différemment. Les taches de rousseurs seront renforcées, un maquillage bleu sera invisible, les
yeux bleus peuvent devenir blanc, les couleurs jaunes, rouges, bruns, certains roses ressortent noires.
Des tatouages peuvent complètement disparaitre.