Et plus si affinités

Transcription

DOSSIER PEDAGOGIQUE
Et plus si affinités...
du 23 septembre au 29 octobre 2011
Artothèque de Caen
Nu, aquarelle, 2010, Thomas Lévy-Lasne
Stormtrooper mourning the loss of his mother,
dessin, 2009, Simon Willems
Quand les acquisitions récentes de l’Artothèque dialoguent
avec les œuvres historiques de sa collection.
Artothèque de Caen - Hôtel d’Escoville - Place Saint-Pierre - 14000 Caen
Tel : 02 31 85 69 73 - [email protected]
http://www.artotheque-caen.net
Exposition
La collection de l’artothèque de Caen est composée de près de 2000 œuvres, signées
de 800 artistes.
En constante évolution, ce fonds est constitué de façon à permettre un ancrage
dans l’histoire récente de l’art et à ouvrir simultanément un dialogue entre cette
histoire et la création actuelle ; sont ainsi acquises des œuvres créées entre la fin des
années cinquante et aujourd’hui, par des artistes significatifs de la scène artistique
internationale ou nationale et représentatifs des principaux mouvements apparus au
cours de ces années.
Véritable clef de voûte de l’artothèque, ce fonds est l’ambassadeur d’une importante
action de diffusion. Prêts aux particuliers, aux entreprises, aux collectivités ou aux
scolaires constituent bien sûr le volet le plus emblématique de cette action. Ainsi, c’est
une population d’environ 20 000 personnes qui est concernée au quotidien sur des
lieux de vie allant de l’intimité de la sphère privée à l’espace de travail. Le nomadisme
de la collection ne s’arrête cependant pas là, puisque des expositions itinérantes,
constituées à partir du fonds, circulent dans divers lieux de la région Bas-Normande,
centres culturels, hôpitaux, galeries du réseau scolaire, etc. Construites à partir de
thématiques variées, comme la représentation de la figure humaine, l’espace urbain
et l’architecture, le paysage, l’abstraction, etc., ces expositions donnent à lire dans
toute sa cohérence un fonds qui se construit au fil du temps par échos et par rebonds,
dans une continuité toujours de mise.
Le quart de siècle de l’artothèque permet aujourd’hui à cette collection de compter un
certain nombre d’œuvres qui ont déjà acquis un caractère historique fort, bien que sa
mission première reste la transmission, elle n’en constitue pas moins un patrimoine
important au bénéfice de tous.
Pour ouvrir la saison 2011/2012, l’artothèque s’est prêtée au jeu des
associations et des rencontres : Et plus si affinités... se propose de
faire dialoguer les acquisitions réalisées en 2010 avec des œuvres plus
anciennes issues de sa collection. Qu’elles soient formelles ou thématiques,
ces résonnances tissent des relations qui ébauchent des «histoires» à
suivre....
Exposition Et plus si affinités...- 23/09 - 29/10/11
Ygal Feliks
Né en 1979, vit et travaille à Jérusalem.
Diplômé du département de photographie de
l’école de Betzalel de Jérusalem, il est maître
de conférence dans cette même école.
« Ygal Feliks est un photographe qui fixe sur
le papier le quotidien des gens, que ce soit
en ville ou à la campagne. Il le nuance, par
la suite, grâce aux techniques numériques
pour attirer le regard du spectateur sur des
détails qui étaient, a priori, anodins. Ygal
Feliks souhaite révéler le «rêve israélien» des
habitants de Jérusalem, Tel-Aviv ou Haîfa.
(...) chacune de ses photographies est un
puzzle israëlien.»
Noémi-Colombe Bromberg, extrait de «Ygal
Feliks : Utopie ?», in actualités juives, mai
2008.
www.hagalleria.com
Ygal Feliks , Kikar a Shabat, photographie, 2003.
Collection Artothèque de Caen, acquisition 2008.
Sébastien Camboulive :
Né en 1972, vit et travaille à Paris et
Clermont-Ferrand.
Les photographies de foules de Sébastien
Camboulive démontrent en quoi l’évolution de
la technique photographique, rend possible,
à l’ère du numérique, une temporalité et un
regard différents sur l’humanité des villes.
Sébastien Camboulive, Bruxelles, photographie, 2006.
Collection Artothèque de Caen, acquisition 2010
Camboulive réactualise par la photographie et
de manière inédite le motif du groupe sculpté,
dans un contexte urbain et quotidien.
Par ses montages numériques il superspose
différentes temporalités d’un même lieu
de passage (passages piétons, places,
carrefours...) créant une «harmonie» de
groupe déroutante et paradoxale.
Il explore ainsi le sentiment d’accumulation
et d’anonymat caractéristique des villes.
www.camboulive.eu
Thomas Lévy-Lasne :
Né en 1980 à Paris, vit et travaille aux
Lilas.
«Je peins des sujets banals en tentant d’en
faire exister la présence.
Thomas Lévy-Lasne, Nu, aquarelle, 2010
Il y a tant d’événements indicibles : la couleur
d’une peau, une odeur, la densité d’un mur,
l’air entre deux objets, une inquiétude, un
étonnement. La peinture permet de contempler
du figé frais, de près, de loin, de très près, ça
ne raconte pas la même chose. Elle permet
aussi de se taire, de ne pas se protéger par
des mots. La Joconde n’est qu’une fille qui
sourit. Le plaisir est là à voir ce qui est là, à ne
jamais pouvoir l’absorber, à l’accepter comme
tel. On n’est même pas obligé de regarder.
Les peintures sont présentes, si jamais.»
Simon Willems :
Né en 1971 à Shoreham-by-sea (GrandeBretagne). Il est représenté par la galerie
Polaris, Paris.
Simon Willems maîtrise le trait, joue avec les
formes et travaille la matière, pour développer
sa vision d’une réalité vue à travers le filtre de
l’histoire et des idéologies contemporaines. La
peinture de Simon Willems est au centre d’un
conflit, un nœud de paradoxes et d’ambiguïtés
qui réside entre la réalité et le monde des
idées. Ainsi, l’univers qu’il compose semble
tiraillé, partagé entre détermination et
indétermination. L’artiste va chercher du côté
de ses icônes personnelles, dont celles de
Star Wars qu’il utilise depuis quelques années
ou des références à l’histoire de l’art, pour
exprimer son ressenti.
Simon Willems , Stormtrooper mourning the loss of his
mother, dessin, 2009,
Sandy Cloupeau :
Née en 1981, vit et travaille dans la
Manche (50)
Le corps humain, l’enveloppe charnelle, les
organes et les viscères sont des éléments
omniprésents dans les œuvres de Sandy
Cloupeau. Expérimant les techniques et les
supports (céramiques, créations textiles,
dentelles, dessins muraux...), Sandy Cloupeau
questionne les relations entre le biologique
et le végétal comme dans cette œuvre qui
superpose le dessin d’une plante médicinale
à l’image sérigraphiée d’une planche extraite
d’une encyclopédie médicale. Jouant sur les
rapporchements formels et contextuels (les
veines/la sève, les muscles/les racines...)
l’œuvre fait écho à son pendant féminin où
le corps d’une écorchée est associée à la
reproduction d’un lys. Appelée Bistorte à
cause de sa racine difficilement extractable,
cette plante vivace aux nombreuses
propriétés curatives a la particularité d’être
pourvue de fleurs hermaphrodites, ce qui
nest vraissemblablement pas anodin dans le
choix de l’artiste.
Sandy Cloupeau , Bistorte,dessin, 2010
Yvan Le Bozec :
Né en 1957, vit et travaille au Mans.
L’œuvre d’Yvan Le Bozec se plaît à explorer les
liens parfois étroits qui unissent l’image et la
lettre avec une prédilection pour le Y, initiale de
son prénom dont il use de manière récurrente
et qui devient sa signature, son emblème, sa
marque de fabrique, son autoportrait. Pour
Le Bozec, l’art est une chose trop sérieuse,
pour ne pas se prendre au sérieux : l’humour
et la dérision sont souvent convoqués dans
son travail, qu’il fasse appel à la peinture, à
la photo, à l’installation ou au dessin.
«L’homme lettre» est un triptyque constitué
de trois sérigraphies : au centre, le dessin
d’un homme emprunté à une ençyclopédie
médicale est «habillé» d’une masse noire le
masquant en partie.
En filigrane, des dessins occupent les marges.
On peut reconnaître quelques-uns des
personnages familiers à l’artiste, notamment
cet autoportrait au bonnet d’âne ou encore ce
pinocchio à l’air dépité
Yvan Le Bozec , L’Homme-lettre, sérigraphie, 2001
Collection Artothèque de Caen, acquisition2001
Simon Dronet :
Né en 1985, vit et travaille à Nantes.
Simon Dronet
incarne l’artiste blogueur
propre à sa génération, nourri par un
monde virtuel omniprésent et en perpétuelle
évolution. Pluridisciplinaire, il explore tous les
médias mis à sa disposition : du cinéma à
l’informatique, en passant par le dessin et la
photographie.
Il se joue des codes artistiques et technologiques
pour proposer un univers résolument drôle
et parodique, à l’humour absurde et décalé.
Entre Glen Baxter, les Deschiens et Pierrick
Sorin, l’œuvre réjouissante de Simon Dronet
a d’ores et déjà été repérée par les médias
: Il tient depuis plus d’un an une chronique
dans l’émission Metropolis diffusée sur Arte.
Simon Dronet, Crotte de Bic #24, dessin, 2009,
Glen Baxter :
Né en 1944 à Leeds (Belgique), vit et
travaille à Londres.
L’œuvre de Glen Baxter, jouant sur le
décalage et l’absurde, s’inscrit dans une
tradition typiquement britannique - qui va
des Monty Python à Benny Hill en passant par
Mister Bean - qui aurait retenu les leçons du
surréalisme.
Dans un style évoquant l’iconographie de
la littérature pour jeunesse des années 50,
cette sérigraphie éditée par l’atelier lillois
Epreuve d’artiste, met en scène quelques
unes des figures habituelles de l’artiste : son
homonyme, le colonel Baxter, casque colonial
et tenue d’explorateur, l’éléphant, le canoë...
Le texte qui “légende” cette scène loufoque
nous apprend que l’expédition vers Lille du
colonel Baxter aura été minutieusement
préparée. Une guitare, un parapluie, une
malle portée par un éléphant (animal dont on
connaît la capacité d’acclimatation ainsi que
la souplesse et la rapidité légendaires) pour
seuls bagages et notre nouvel Hannibal peut
lever l’ancre pour de nouvelles aventures !
Glen Baxter, On Safari to Lille, sérigraphie, 2001,
Pour préparer la visite...
Par la présentation d’une sélection d’œuvres extraites de son fonds,
l’Artothèque de Caen met à l’honneur une collection publique enrichie depuis
25 ans et donne à lire les axes qui président à sa constitution. La prise en
compte de la diversité des préoccupations artistiques contemporaines est
volontairement enregistrée par ce fonds dont la vocation première est la
transmission d’une actualité artistique en constant mouvement.
«Et plus si affinités...» constitue pour l’Artothèque l’occasion de dévoiler
les choix actuels d’acquisition pour sa collection en les associant à des
œuvres plus anciennes, afin d’en montrer la cohérence confortée au fil des
années.
> Ouverture de champs de réflexion allant de l’espace ouvert/public
(paysages urbains, rapport universel) à l’espace intime/privé (le quotidien,
la condition humaine, le statut de l’artiste, l’image...)
L’espace d’exposition de l’Artothèque est scindé en deux parties afin de marquer une
distinction entre une approche photographique du paysage et divers questionnements
artistiques sur des thèmes relatifs à l’image, la narration, le corps, la condition de
l’artiste, de la femme...
La scénographie et le parcours de cette exposition s’attachent à explorer des
approches artistiques allant de points de vues ouverts et extérieurs à des visions
plus proches de l’être et à contenus existentiels.
L’accrochage permet d’appréhender un aperçu des grands axes et les multiples
possibilités thématiques qu’offre cette collection d’art contemporain dont la vocation
est de s’immiscer dans les espaces de vie les plus variés : intimes (habitats privés)
et publics (écoles, bureaux, associations culturelles...).
Cette collection est ainsi également constituée et exposée en tenant compte du
spectateur ou de l’emprunteur : dans sa possibilité de mobilité et la diversité des
contextes dans lesquels les œuvres seront montrées.
> Le paysage où l’artiste projette/transpose une pensée, questionne la
condition humaine et le statut d’artiste.
- L’espace urbain, vu comme le théâtre des mouvements humains et culturels
(Ygal Feliks et Sébastien Camboulive)
- La dualité entre la nature et l’ancrage humain, le développement des villes
(contrastes forts que l’on retrouve dans les photographies d’André Mérian,
Christophe Bouder)
- Photographie et réalité virtuelle, construction de paysages «mentaux» (Mathieu
Bernard-Raymond)
- Le paysage comme terrain expérimental ou comment l’artiste s’empare des
élèments naturels pour réaliser une œuvre de plasticien. (Thomas Lanfranchi)
> La diversité thématique et la présence d’œuvres multiples dans les
collections d’Artothèques
- La narration
- Le portrait et la transposition de sentiments et d’attitudes humaines sur des
personnages ou des animaux. (Simon Willems, William Wegman)
- L’image de la femme (Valie Export)
- Le corps et son rapport formel à l’image organique et végétale (Sandy Cloupeau,
Olivier Goulet, Christine Maigne)
- Photographie et littérature : l’image, le temps et la mort (Magdi Senadji)
- L’art et la citation / images d’archive et collage (Miquel Mont)
- Le registre de l’humour (Simon Dronet et Glen Baxter)
Pistes pédagogiques
Au collège : cycle central et 3ème
Au Lycée : tous niveaux
Thèmes en jeu :
Arts plastiques :
- Réalité et représentation
- Réalisme / réalité virtuelle
- Espace urbain et espace intime
- Paysage / portrait
- Le corps
- La condition de l’artiste
- La notion de collection
- La diversité des techniques présentes dans l’art contemporain : aquarelle / photographie/ photomontage / sérigraphie/ dessin / collage /création numérique/ estampe
Français / Littérature : - Le paysage
- Le portrait
- Le point de vue, regard de l’artiste
- Le corps
- L’image de la femme
- L’humour
- Le réalisme : objectivité ou subjectivité ?
Histoire-géographie :
- L’espace urbain
Histoire des arts visuels : - La diversité des techniques de l’art contemporain
- Le multiple
Outils mobilisés...
les notions de cadrage / le plan / le point de vue / les références historiques
Comprendre les références artistiques en jeu
Hippolyte Hentgen, Gisant II
Acrylique et encre, 2009 - Collection Artothèque de Caen
On pourra demander aux élèves quelques recherches personnelles qui leur permettront de
mieux comprendre les références contenues dans certaines des pièces de l’exposition :
1. Qu’appelle-t-on un gisant ?
2. Qui était Pablo Picasso ? Cherchez des portraits de cet artiste et en particulier ceux faits par
son ami le photographe Robert Doisneau.
3. Qui était Georges Braque ? Pourquoi a-t-il marqué avec Pablo Picasso l’histoire des arts ? De
quel mouvement artistique ont-ils été les initiateurs ? Quelle technique ont-ils été les premiers à
introduire en art ?
© Robert Doisneau, Les pains de Picasso.
photographie, 1952
Lucien Pelen, Lucien de PréBouzié...
photographie, 2009 - Collection Artothèque de Caen
G. Braque, Bottle, Newspaper, Pipe and Wine glass,
huile sur toile, 1913
G. Braque, Pipe, compotier et poires sur un
guéridon, huile sur toile, 1936
G. Braque, Pipe, compotier, huile sur toile, 1910
4. Observez ces trois natures mortes de Georges Braque. Quel objet quotidien revient sur
chaque œuvre ? En quoi sont-elles surprenantes ?
5. Recherchez une œuvre célèbre de l’art moderne qui ne représente que cet objet. Quel
artiste en est l’auteur ? Comment comprennez-vous cette œuvre ?
6. Quel artiste de la fin du XIXème siècle a peint Les tournesols ? Lisez sa biographie et
cherchez son autoportrait intititulé L’homme à l’oreille coupée. Comment expliquez-vous le
titre de ce tableau ?
7. Pourquoi le numérique bouleverse-t-il l’art de la photographie ? Aidez-vous des sites
suivants pour répondre :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Photographie
www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS.../ENS-dada.htm
Comprendre les liens qui existent entre certaines œuvres de l’exposition...
Ygal Feliks , Kikar a Shabat, photographie,
2003. Collection Artothèque de Caen
Sébastien Camboulive, Marseille, photographie, 2006.
Collection Artothèque de Caen
- Quels sont les points communs entre ces deux œuvres? (technique, sujet, thèmes..)
- Pour chacune des œuvres précisez le cadrage choisi et l’angle de vue.
- Que mettent en valeur ces choix ? Quel artiste donne le plus de l’espace urbain le
sentiment d’un lieu immense et anonyme ?
Kikar A Shabat :
- Quels sont les lignes de force de cette photographie ? Par quels éléments représentés
sont-elles données ?
- Comment l’artiste fait-il ressortir l’idée d’une dynamique de l’espace urbain ?
- Observez les passages piétons : quel rôle ont-ils ?
- L’artiste vous semble-t-il entretenir avec la ville un lien positif ou négatif ? Justifiez votre
réponse.
Marseille :
- Observez le jeu des regards dans les groupes de passants, se croisent-ils ? Ces piétons
semblent-ils avoir conscience qu’ils en croisent d’autres ? Quels sentiments suscitent cette
scène de foule ?
- L’artiste vous semble-t-il entretenir avec la ville un lien positif ou négatif ? Justifiez votre
réponse.
- Quel artiste donne de l’espace urbain l’image la plus positive ? Pourquoi ?
Le corps, l’organique et la féminité
Valie Export, Frau mit Schlange,
sérigraphie, 1989/1990.
Sandy Cloupeau, Iris, sérigraphie,
dessin et sérigraphie, 2010.
Olivier Goulet, La naissance de
Vénus, impression pigmentaire,
2010.
> Frau mit Schlange
- À quel épisode biblique ce tableau peut-il faire référence ?
- Quelle image de la femme le serpent participe-t-il à donner ?
- En quoi le portrait est-il opposé à l’animal représenté ? Quel sens prêter à cette opposition ?
- Comment Valie Export suggère-t-elle l’idée que la femme est une créature secrète et
mystérieuse ?
> Iris
- Que représente la sérigraphie en arrière plan ?
- Que représente le dessin au premier plan ?
- Que nous permet d’imaginer cette superposition ? à Quel type d’organe pense-t-on ?
La naissance de Vénus
- À quoi vous fait penser par sa forme d’ensemble la représentation ? Comment expliquezvous le choix du bleu en haut du tableau ?
- Quels éléments évoquent des parties anatomiques ? (pensez aux formes représentées, aux
couleurs..)
- Comment comprenez-vous le titre ?
Conclusion
- Comment chacun de ces artistes s’interrogent-ils sur l’intériorité ?
- En quoi Valle Export diffère-t-elle des deux autres artistes ?
- Quels sujets et motifs reprennent O. Goulet et S. Cloupeau ? Quels parallèles établissent-ils
entre le corps humain et d’autres formes de vie ? Pourquoi selon vous ?
Lexique
> Une collection publique d’art contemporain :
Une collection d’art contemporain se doit de prendre en compte la diversité des
productions et des pratiques artistiques et culturelles actuelles ; elle contribue à
renforcer les liens entre le pluralisme des formes et des générations.
La collection tend à préserver, enrichir, étudier et valoriser un patrimoine
artistique
> Le multiple
Œuvre réalisée par un artiste, au tirage limité ou illimité, souvent numérotée et
signée.
Les formes que revêt aujourd’hui ce médium sont nombreuses et témoignent de
la richesse et de la diversité de la création contemporaine. De la traditionnelle
gravure à l’estampe sur papier, le multiple s’est enrichi et se manifeste désormais
sur différents supports : livre d’artiste, gravure, sérigraphie, photographie, vidéo,
DVD, sticker, sculpture, vaisselle, mobilier…
Le multiple développe ainsi, notamment à la suite du Bauhaus, un concept
d’art global qui, intégré aux réalités quotidiennes, se veut accessible à tous.
Chronologiquement, ce médium prend son véritable essor à la fin des années
cinquante avec les premières éditions MAT (Multiplication d’Art Transformable) de
Daniel Spoerri en 1959 et les multiples produits par les éditions de la galerie
Denise René (même si Marcel Duchamp ou Laszlo Moholy-Nagy, précurseurs dans
ce domaine, avaient déjà intégré ce principe à la réalisation de leurs oeuvres)
(source : www.espacedelartconcret.fr, exposition «Art multiple», exposition janv.juin 2006, commissariat : Line Herbert-Arnaud)
> L’estampe :
Une estampe est une œuvre imprimée impliquant la présence d’une matrice grâce
à laquelle on obtient une empreinte, c’est-à-dire un report encré sur une feuille de
papier, cette opération pouvant être répétée autant de fois qu’on le désire.
L’estampe originale est celle dont l’élément d’impression a été préparé par l’artiste
lui-même qui est l’auteur de la composition.
La justification indiquant le nombre d’exemplaires ainsi que la signature de l’artiste
apposée au bas de l’estampe garantissent son authenticité.
Lexique (suite)
Des épreuves dites d’état peuvent être effectuées au cours de la réalisation de
l’estampe : elles correspondent aux différents stades d’élaboration de l’œuvre.
La qualification d’épreuve d’état ne peut être appliquée à une estampe que si la
matrice a subi des modifications.Cette distinction importante permet de ne pas
confondre les états avec des variantes d’encrage ou des essais de couleur, pour
lesquels seule l’impression change.
L’estampe est divisée en trois familles principales :
- gravure en relief : linogravure, xylographie
- impressions à plat : sérigraphie, lithographie, monotype
- gravure en creux : eau forte, burin
> La photographie
Le terme photographie a un sens triple : c’est la technique qui permet de créer des
images par l’action de la lumière, c’est une image obtenue par cette technique.
Et plus généralement, c’est la branche des arts graphiques qui utilise cette
technique.
Renseignements Pratiques
Dates
et horaires
> du 23 septembre au 29 octobre 2011 à l’Artothèque de Caen
Ouverture du mardi au samedi de 14 h à 18 h 30.
Fermeture les lundis, dimanches et jours fériés.
Entrée libre.
> Vernissage le vendredi 23 septembre à partir de 18h30 à l’Artothèque de Caen
> Les samedis de l’art
Visite commentée de l’exposition le samedi 29 octobre à 14h30.
Entrée libre
Contacts
Artothèque de Caen
Claire Tangy, directrice
Patrick Roussel, assistant
Marie Leloup, chargée de communication
Alexandra Spahn, documentaliste
Artothèque de Caen Hôtel d’Escoville Place Saint-Pierre 14000 Caen
Tel : 02 31 85 69 73 [email protected] http://www.artotheque-caen.net
L’Artothèque de Caen est financée par la Ville de Caen, avec la participation du Ministère
de la Culture et de la Communication, Drac de Basse-Normandie, du Conseil général du
Calvados et de la Région Basse-Normandie.

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