Confidentiel

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Confidentiel

N° 3895 – Jeudi 6 septembre 2012
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CONFIDENTIEL
■ DIRECT 8 : directeur du flux et des
1
magazines
TV SUR CABLE,…
6
■ CHAINES PAYANTES /
ACCESSIBILITE : intervention auprès de
■ ESPAGNE : retour polémique des
corridas à la télévision
ENTREPRISES : MOUVEMENTS
10
NOMINATIONS
10
■ EFFERVESCENCE GROUPE : dga en
A LA UNE
2
■ FRANCE TELEVISIONS DISTRIBUTION : l'entreprise est « structurellement à
Trace Urban, Voyage et Melody
l'équilibre », selon Yann Chapellon
Lines, nouvelle série internationale (10x52')
charge du développement et de la
production de flux
CHAINES HISTORIQUES
3
■ CSA / FRANCE TELEVISIONS : les
DROITS SPORTIFS
■ EUROSPORT / FRANCE 4 :
PROGRAMMES
10
■ FRANCE INFO : une grille de rentrée
prime time enfin annoncés à 20h45
diffuseurs du football féminin
ENTREPRISES ET MARCHES
3
■ CHAINES THEMATIQUES : CA de
RADIO
7
■ RFI : assemblée générale des salariés
+3,3 % au 1er semestre, selon l'ACCeS
sur le déménagement
■ ALOUETTE : modification du capital
INSTITUTIONNEL
4
■ HADOPI : le gouvernement « ne peut
pas priver » l'instance « de ses moyens de
fonctionner »
■ SACD : inquiétude sur les projets du gouvernement de ponction du budget du CNC
■ DIRECT 8 / DIRECT STAR : mise en
ligne de l'intégralité de la décision de
l'Autorité de la concurrence
PRODUCTION
6
■ TF1 : mise en production de Crossing
7
VIDEO, VIDEO A LA DEMANDE
8
■ AMAZON : accord pluriannuel dans
le streaming avec Epix
INTERNET
JUSTICE
INTERNATIONAL
■ CANADA : 28h30 de télévision
8
8
9
qui se veut « plus lisible »
■ TSF JAZZ : Marcus Miller animera
une émission le dimanche
AUDIENCES
EVENEMENTS
■ CARTOON FORUM : Toulouse,
11
12
capitale européenne de l'animation
télévisée du 11 au 14 septembre
REVUE DE PRESSE
AGENDA
NOTA
12
13
14
The Spiral
consommées par semaine en 2011
Dans ce numéro de Satellifax :
Nota : The Spiral (Pays-Bas) - p. 14
____________________________________________ Confidentiel DIRECT 8 : Franck Appietto nommé directeur du flux et des magazines
Selon nos informations, Franck Appietto prendra la
direction du flux et des magazines de Direct 8, si
l'opération de rachat par Canal+ est approuvée par le
CSA. Il dirige actuellement le pôle Art de vivre au sein
des chaînes de divertissement du groupe Canal+,
composé de Cuisine+, Maison+, Jimmy et Comédie+.
Charlotte Meunier, actuelle directrice déléguée de
Cuisine+ et Maison+, devrait prendre la direction de ces
deux chaînes, tandis que Mathilde Vallat,
actuelle directrice Marketing de Canal+, prendrait en
charge Jimmy et Comédie+.
http://www.mipworld.com/mipcom?utm_source=Satellinet&utm_medium=news&utm_campaign=mipcom12_satellinet_news
Jeudi 6 septembre 2012
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A la Une FRANCE TV DISTRIBUTION : l'entreprise est « structurellement à l'équilibre », selon Yann Chapellon
La réorganisation de France Télévisions Distribution, mise en place par son pdg, Yann Chapellon, est achevée, avec
l'arrivée, la semaine dernière, d'une commerciale chargée de l'animation, et la nomination récente de « référents »
par genre pour les acquisitions. Après deux années de pertes en raison d'« événements non récurrents », la filiale
du groupe public devrait terminer l'année à l'équilibre, avec un second semestre qui devrait compenser un début
d'année à l'activité plus faible.
France Télévisions Distribution (FTD) achèvera
l'année à l'équilibre, a assuré hier son pdg, Yann
Chapellon, également directeur de la diversification et
du développement des recettes de France Télévisions, à
Satellifax. Selon lui, les pertes d'exploitation enregistrées
ces deux dernières années (-1,1 million d'euros sur un
chiffre d'affaires de 43,5 M€ en 2011 et -0,3 M€ sur un
CA de 47,4 M€ en 2010) sont « liées à des
événements non récurrents », citant des « provisions
pour dépréciation de stocks » et des « risques sur des
opérations un peu hasardeuses [engagées il y a plusieurs
années, ndlr] ». « En termes de résultat d'exploitation,
l'activité de FTD a été positive ces deux années-là »,
explique-t-il. Et le restera donc, d'autant qu'aucun
événement non récurrent ne devrait grever ses comptes
en 2012. L'entreprise est « structurellement à
l'équilibre », insiste-t-il.
Si le groupe refuse de valider les 16 M€ de CA réalisés
à fin juin sur un budget d'environ 50 M€, selon des
chiffres donnés à Satellifax par une source interne, Yann
Chapellon reconnaît que « le premier semestre n'a pas
été porté par un gros succès en DVD ». Mais il mise sur le
line-up DVD du second semestre, citant les sorties
de La part des anges de Ken Loach, du deuxième volume
du best of d'On ne demande qu'à en rire, du coffret
intégral des Secrets d'histoire, ou encore de l'intégrale
de D'art d'art, éditée pour les dix ans du magazine.
Selon les prévisions du pdg, ce programme de sorties
va « largement compenser » la faiblesse du début de
l'année, d'autant que « l'activité est très liée aux ventes
de fin d'année », ajoute-t-il. Et si le rattrapage devrait
venir de la vidéo, c'est parce que cette activité « est
beaucoup plus élastique en termes de CA ». Interrogé sur
le poids de la VOD, Yann Chapellon a indiqué qu'elle
représentait « une part significative depuis trois ans », soit
« environ 20 % de l'activité Edition ».
Une « force de frappe au service des producteurs »
Depuis sa nomination à la tête de la filiale en
novembre 2010, Yann Chapellon a réorganisé
l'entreprise, avec l'objectif de répondre au « mandat
donné par le président [Rémy Pflimlin] d'être un relais de
contribution au financement de France Télévisions ».
Cette réorganisation a été marquée par une série de
départs – « Il n'est pas forcément compliqué de constater
qu'à un moment donné, on ne partage pas la même
vision » – et, donc, de remplacements : Geraint Marsh a
ainsi pris la tête de la direction déléguée Distribution,
regroupant les activités BtoB (ventes internationales, droits
dérivés), et Denis Rostein de la direction déléguée
Edition, soit les activités grand public (DVD, VOD, édition
musicale, événementiel, magazines…). La contribution de
ces deux pôles est traditionnellement « à peu près
équilibrée » avec, toutefois, un léger inversement de
tendance : le pôle Distribution, qui pesait l'an passé « un
peu plus de 50 % de l'activité de FTD », selon le rapport
annuel 2011 du groupe public, représente actuellement
45 % de l'activité, selon Yann Chapellon.
Parallèlement à cette réorganisation, l'équipe « s'est
beaucoup réinvestie en temps, en compétence, en
infrastructure » avec la volonté, « clairement, de mettre
au
service
des
européens une force
producteurs
français
et
de frappe commerciale au
bénéfice des œuvres », souligne Yann Chapellon. Cet
objectif ne signifie pas « acquérir des droits,
mais accompagner les producteurs : moi, je suis
mandataire, il n'est pas question d'acquisition », ajoute-til, même s'il reconnaît que, dans certaines situations, FTD
« accompagne des plans de financement au travers de
minima garantis ».
Pour lui, « il y a un vrai malentendu dans le métier
entre l'acquisition de droits et proposer des équipes
ayant des compétences commerciales, une infrastructure :
c'est une orientation stratégique prise il y a trois ans ». Il
prend en exemple la VOD, qui fait l'objet d'un mandat
simple, non exclusif : « Nous accompagnons la quasitotalité de la fiction et du documentaire des
antennes dans un univers où presque aucun producteur
n'a, dans ses structures, les moyens techniques de lutter
contre le piratage et de faire circuler les œuvres. »
Acquisition : un interlocuteur unique par genre
L'entreprise, qui veut se positionner comme un « vrai
partenaire » des producteurs, a également nommé des
« référents en charge des acquisitions par genre » :
Denis Rostein pour la fiction et le cinéma, Geraint Marsh
pour l'animation et les formats et Bertrand Lossignol
pour le documentaire (nos informations du 11 juin). Ils sont
donc, chacun, l'interlocuteur unique d'un producteur, qui
« instruit le dossier et [lui] offre l'ensemble des services de
FTD », évitant « des pertes de temps pour le producteur et
d'énergie pour les équipes », explique Yann Chapellon,
qui parle de « clarification des rôles et du discours ».
Côté ventes internationales, l'équipe est dorénavant
complète avec l'arrivée, la semaine dernière, de Laura
Laas, en tant que commerciale spécialement dédiée à
l'animation, une fonction créée pour répondre
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à la spécificité de ce secteur (nos informations du
31 août). Au-delà de ce cas, « la majorité de l'équipe
commerciale est organisée sur le modèle classique, par
territoires : nous avons besoin de polyvalence, car cela
répond à la demande des acheteurs, eux-mêmes
polyvalents », explique Geraint Marsh, à Satellifax. Cette
équipe, déjà en grande partie constituée au MipTV
dernier, sera donc à l'œuvre dans sa configuration
achevée au Rendez-vous de TV France International (et au
Cartoon Forum pour Laura Laas) la semaine prochaine,
puis au MipCom en octobre.
Dans le domaine des produits dérivés, FTD est « déjà
présent sur la majorité des activités classiques de droits
dérivés », juge Geraint Marsh. Le développement passe
donc par des « marchés qui n'existaient pas, comme
les partenariats numériques sous forme de licences ».
Par exemple, le lancement de l'application de Oui-Oui
avec Avanquest Software et l'ayant droit Chorion.
« C'est un enjeu économique grandissant : nous devons
être en phase avec l'évolution du marché », poursuit
Yann Chapellon. FTD avance donc avec « prudence mais
suffisamment de volontarisme pour avoir accompagné
6-7 projets et rester globalement sur ce trend pour les 18
mois à venir. On s'inscrit clairement dans la perspective
d'une transformation de ce marché en mass-market en
2016-2017 ».
___________________________Chaînes hertziennes historiques CSA / FRANCE TELEVISIONS : les prime time enfin annoncés à 20h45
Alors que Rémy Pflimlin, président de France
Télévisions, reconnaissait dès novembre 2011 que
les premières parties de soirée avaient « pris du
retard » par rapport au 20h35 prévu dans le cahier des
charges, le groupe vient à peine de mettre sa
communication sur l'horaire en adéquation avec sa
programmation : depuis la semaine 36 (1er7 septembre), les prime time sont annoncés à 20h45
pour France 2 et France 3 et, selon les soirs, entre
20h35 et 20h45 pour les autres chaînes. Entre-temps,
France Télévisions a fait l'objet d'une intervention du
CSA qui lui a demandé de « fournir une information
fiable » à ce sujet, a indiqué mardi l'autorité.
Le Conseil a pris cette décision lors de son assemblée
plénière du 3 juillet « à la suite du constat du décalage
croissant entre l'horaire de diffusion des premières
parties de soirée annoncé par les chaînes du groupe
public et l'horaire effectif de diffusion, notamment sur
France 2 où elles ont commencé à 20h40 au cours de
l'année 2011 et à 20h45 au mois de janvier 2012 »,
explique-t-il. De plus, le CSA souligne que « cette
pratique semble […] incompatible avec l'article 19 du
cahier des charges de France Télévisions, qui prévoit que
les "programmes de soirée débutent vers 20h35" ». Des
discussions sont d'ailleurs actuellement en cours sur
cette disposition entre France Télévisions et la Direction
générale des médias et des industries culturelles (DGMIC)
du ministère de la Culture et de la Communication, selon
une source proche de la direction du groupe.
Lors d'une audition par les commissions en charge des
Affaires culturelles et des Finances de l'Assemblée nationale,
Rémy Pflimlin avait justifié le démarrage plus tardif des
prime time par l'importance de la mission d'information du
JT de France 2 ; il avait aussi considéré que cette question
était « à regarder en parallèle du démarrage des autres
chaînes » (nos informations du 24 novembre 2011). En
avril, le président de France Télévisions avait souhaité, lors
de son audition par la commission pour le contrôle de
l'application des lois du Sénat, que cette disposition du
cahier des charges soit revue.
____________________________________Entreprises et marchés CHAINES THEMATIQUES : CA en hausse de 3,3 % au 1er semestre, selon l'ACCeS
Les
chaînes
thématiques affichent un
chiffre
d'affaires en légère hausse (+3,3 %) au premier
semestre 2012 par rapport au premier semestre 2011,
a indiqué hier l'ACCeS dans un communiqué, évoquant
« une croissance en demi-teinte ». Le CA total du
deuxième trimestre a, en revanche, enregistré une
progression plus forte, de 5,4 % sur un an, « du fait de
recettes publicitaires supérieures et d'une progression de
15 % des autres recettes (interactivité, vente de
programmes, prestations diverses…) », précise l'ACCeS.
publicitaires
nettes des
chaînes
Les recettes
thématiques accusent une baisse de plus de 5 % sur le
semestre par rapport à la période similaire en 2011,
dans un contexte de hausse des recettes publicitaires
brutes de l'ensemble du média Télévision (+4,6 % sur la
période – source Kantar Media/Adex Report, juin 2012),
observe l'ACCeS. Ce repli est toutefois « compensé par
la progression des autres recettes (+12 %) et des
recettes d'abonnement (+3,6 %) qui restent le principal
revenu des chaînes thématiques », souligne le
communiqué.
La structure du CA semestriel montre bien toujours la
prédominance de la distribution (76 % des revenus
des chaînes thématiques), note l'ACCeS, les recettes
publicitaires représentant 12 % de leur CA, les autres
recettes y participant désormais également pour 12 %.
Ces données, recueillies auprès des membres de
l'ACCeS, portent sur 31 chaînes, indépendantes ou
appartenant à des groupes, diffusées sur le câble, le
satellite et l'ADSL, précise le communiqué.
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Institutionnel HADOPI : le gouvernement « ne peut pas priver » l'instance « de ses moyens de fonctionner »
Le gouvernement « ne peut pas priver » l'Hadopi
« de ses moyens de fonctionner », a fait valoir
hier Mireille Imbert-Quaretta, présidente de la
Commission de protection des droits (CPD), de la Haute
autorité, au cours d'un point presse. Rappelons que,
début août, la ministre de la Culture et de la
Communication, Aurélie Filippetti, a annoncé une
réduction de son budget, actuellement de 12 millions
d'euros. Elle a par ailleurs critiqué l'action de l'autorité,
estimant qu'elle n'a pas rempli sa mission de
développement de l'offre légale (nos informations du
20 août).
« L'Hadopi, comme toute administration, va participer à
l'effort de réduction des crédits », a réagi Mireille ImbertQuaretta.
« Mais
l'Hadopi
est une
autorité
administrative indépendante, ce n'est pas un
établissement public. Un ministre n'a pas la possibilité
de supprimer une autorité administrative par décret,
mais il n'a pas non plus la possibilité de le priver de tout
moyen de fonctionnement pour l'ensemble des missions qui
lui sont confiées par le législateur », a-t-elle averti. « Si une
réduction drastique du budget de [l'instance] entraînait
l'impossibilité d'accomplir ses missions, on pourrait se
poser la question de l'atteinte à la séparation des
pouvoirs », a-t-elle souligné. Et d'ajouter : « Avant 1981,
on ne voulait pas supprimer la peine de mort, alors on a
essayé de supprimer le budget du bourreau. Une autorité
administrative indépendante, c'est indépendant de tout le
monde et en particulier du gouvernement. »
S'agissant de la mission Lescure sur la culture à
l'ère numérique, qui doit notamment décider de l'avenir
d'Hadopi, la magistrate a estimé que sa mise en place
était une bonne démarche, car elle allait « prendre son
temps pour arriver à un consensus ». Les conclusions de
la mission sont attendues en mars. « Mais pendant ce
temps-là, surtout qu'on continue à fonctionner et à avoir
de l'expérience », a-t-elle lancé. La présidente a refusé de
préciser à partir de quel niveau de réduction budgétaire
l'Hadopi ne serait plus en état de fonctionner, expliquant
que des « négociations » étaient « en cours ».
Evoquant le bilan de deux années de travail,
Mireille Imbert-Quaretta a fermement défendu l'« action
de pédagogie efficace » de la Haute autorité. Celle-ci a
envoyé plus d'un million de premiers e-mails
d'avertissement aux abonnés depuis l'entrée en vigueur
de la réponse graduée le 1er octobre 2010, tandis que
14 dossiers ont été transmis à la justice. Créée en 2009
sous la présidence de Nicolas Sarkozy, l'Hadopi est
chargée de lutter contre le téléchargement illégal sur
internet grâce à un dispositif dit de « riposte graduée ».
Elle doit aussi développer l'offre légale. L'Hadopi
publiera fin septembre son rapport d'activité annuel.
SACD : inquiétude sur les projets du gouvernement de ponction du budget du CNC
« Inquiète des perspectives budgétaires dévoilées
pour la Culture et la Communication, et en particulier
du prélèvement de 150 millions d'euros qui serait
effectué sur les crédits du CNC », la SACD appelle les
pouvoirs publics et le Parlement à « faire preuve de
discernement » afin de « ne pas affaiblir définitivement une
politique culturelle pertinente, ambitieuse et indispensable
au rayonnement de notre pays », a-t-elle indiqué hier. Si la
société d'auteurs comprend qu'un « effort » soit demandé
au secteur de la création, elle demande qu'il « soit juste et
proportionné afin de ne pas remettre en cause la
pérennité des actions engagées ».
« A court terme, cela pourrait également avoir
de graves conséquences sur l'emploi dans
l'audiovisuel et le cinéma », estime-t-elle dans son
communiqué, ajoutant : « Il serait paradoxal que le
démarrage de la mission confiée à Pierre Lescure pour
dessiner l'acte II de l'exception culturelle s'accompagne
de décisions budgétaires qui hypothèquent d'emblée les
capacités d'action en faveur du cinéma et de
l'audiovisuel. »
La SACD demande donc que la ponction prévue dans
le budget du CNC soit revue à la baisse et que le
gouvernement déplafonne les taxes abondant le CNC.
Rappelons qu'au-delà de 229 M€, les recettes provenant
de la taxe sur les services de télévision (TST) iront, cette
année, dans le budget de l'Etat. Selon des informations
de presse, le projet de loi de finances pour 2013
prévoirait bien le déplafonnement de cette taxe
(Satellifax d'hier).
PRODUCTION : projet d'extension d'un avenant sur revalorisation des salaires minima (conv. coll.)
L'avis relatif à l'extension de l'avenant du 3 juillet
2012 à la convention collective de la production
audiovisuelle sur la revalorisation des salaires
minima a été publié hier au Journal officiel. Cet
avenant a été signé par le SPI, l'Uspa et l'AFPF côté
patronal, ainsi que par les organisations syndicales de
salariés rattachées à la CFDT, à la CFE-CGC et à la CFTC.
Son texte peut être consulté en direction régionale des
entreprises, de la concurrence, de la consommation, du
travail et de l'emploi. Les personnes intéressées peuvent
faire connaître leurs observations et avis sur le projet de
généralisation dans un délai de quinze jours.
www.satellimag.fr
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Institutionnel DIRECT 8 / DIRECT STAR : mise en ligne de l'intégralité de la décision de l'Autorité de la concurrence
L'Autorité de la concurrence a publié sur son site
internet l'intégralité de sa décision, rendue le 23 juillet
dernier, sur la prise de contrôle exclusif des sociétés
Direct 8, Direct Star, Direct Productions, Direct Digital et
Bolloré Intermédia par Vivendi et le groupe Canal+. Le
texte de la décision est accessible via le lien :
http://tiny.cc/AutoriteConcurrence.
Pour rappel, l'Autorité a autorisé l'opération sous
réserve de plusieurs engagements (limitation des
acquisitions de droits des films et séries US ainsi que des
films français, négociation séparée des droits payants et
gratuits des films et séries, limitation des acquisitions de
films de catalogue auprès de StudioCanal, cession des
droits de diffusion en clair des événements sportifs
d'importance majeure…). L'opération reste soumise à
l'approbation du CSA qui devrait se prononcer à la miseptembre.
Dans ce document de près de 100 pages, l'Autorité
procède notamment à l'examen des différents « effets
de levier sur les marchés d'achat de droits de
diffusion » que permet l'acquisition de deux chaînes de
la TNT gratuite par le principal acteur de la TV payante.
En l’espèce, « l’incitation du groupe Canal+ à faire
jouer l’effet de levier est l’une des motivations
centrales de l’opération », relève l'Autorité, citant l'un
des principaux dirigeants du groupe qui a « reconnu son
intention d’utiliser sa position sur le marché de la TV
payante pour alimenter la grille de ces deux chaînes
gratuites ».
Le groupe Canal+ justifie cette position en considérant
qu’« il n’y a pas une chaîne de la TNT qui ne soit pas
adossée à une chaîne historique et qui ait réussi à
survivre (même Lagardère, AB et Pathé ont jeté
l’éponge) », rapporte l'Autorité. « Seules les chaînes TNT
qui arrivent à bénéficier de l’accès aux droits d’une
chaîne mère ont pu obtenir des programmes performants
à un prix suffisamment compétitif pour une petite
chaîne », argumente Canal+, ajoutant : « Direct Star ne
marche pas aujourd’hui et NRJ et BFM perdent de
l’argent. TMC, NT1, W9, adossées à TF1 et M6, sont les
seules chaînes qui marchent. »
« Si nous n’avons pas accès aux droits qu’ont les
grandes chaînes gratuites aujourd’hui, nous ne pourrons
pas réussir. TF1 dépense 1 million d’euros l’heure sur le
prime time.[...] Si je ne peux pas faire levier de mes
acquisitions sur Canal+ pour nourrir Direct 8, l’opération
perd tout intérêt et la chaîne Direct 8 tout espoir de
développement », avance encore l'un des dirigeants du
groupe privé, cité par l'Autorité.
Budget de 120 M€ pour Direct 8
à une échéance de 3 ans
Il est par ailleurs précisé que « le groupe Canal entend
augmenter le coût de la grille de Direct 8 à 120 millions
d’euros à une échéance de trois ans pour augmenter
l’audience de la chaîne à 4 %, se fixant un objectif
comparable à celui des audiences réalisées par les
chaînes de la TNT lancées en 2005 ». Le groupe projette
donc de « tripler le coût de grille actuel de la chaîne
pour atteindre un niveau considérable par comparaison
aux autres nouvelles chaînes de la TNT », relève
l'Autorité. Elle ajoute que, « selon le CSA, avec un tel
montant, Direct 8 se retrouvera dans une position
"charnière", derrière les six chaînes gratuites historiques,
mais "loin devant" les nouvelles chaînes de la TNT. En
effet, ce montant représente près de quatre fois le coût
de grille moyen des nouvelles chaînes de la TNT ».
S'agissant de Direct Star, sa convention en faisant
« une chaîne musicale, le groupe disposera d’une
moindre marge d’action pour en faire évoluer la
programmation, même si le groupe envisage d’ores et
déjà d’en faire une chaîne pour 15–35 ans, dont la grille
sera composée de musique et de séries françaises et
US », note l'Autorité.
Le groupe Canal affirme également « souhaiter
renforcer les programmations de Direct 8 et Direct Star
avec davantage de séries US, en les diffusant d’abord
sur les chaînes payantes du groupe puis, dans un délai
d’un an, sur les chaînes gratuites ». « L’opération
permettrait au groupe Canal+ de signer des contratscadres avec les studios américains aussi bien pour
l’acquisition de séries que de films pour une
diffusion en clair, ce qu’il ne pouvait faire auparavant
faute de pouvoir exploiter de tels droits sur un volume de
grille en clair suffisant. » Il est également précisé,
qu'après l’opération, la chaîne Canal+ pourrait
partager avec Direct 8 le coût et la programmation
des contenus issus de ce contrat-cadre ».
Effet de levier pour obtenir des droits en clair et payants
L'Autorité relève également que le groupe Canal+ a
d'ores et déjà acquis les droits en clair de contenus
vendus par les ayants droit américains. A ce jour, le
groupe a les droits payants et gratuits des séries The
Event (Universal) et The Borgias (Showtime). « Au final,
souligne l'Autorité, il ressort donc de l’instruction que
l’exercice d’un effet de levier pour obtenir des droits de
diffusion en TV gratuite de films et séries par le groupe
Canal+ s’inscrirait dans une logique de rentabilité
globale des activités du groupe ». Par ailleurs, note
l'Autorité, « les majors américains ne disposant d’aucune
alternative crédible en dehors du groupe Canal+ pour
négocier des contrats-cadres portant sur les droits de
diffusion de leurs films en première fenêtre de télévision
payante, l’incitation à mettre en œuvre ce type de
comportement est établie ».
La série US constitue « l'une des rares catégories de
programmes profitables pour les chaînes gratuites »,
souligne l'Autorité, citant une étude du CSA. « En
moyenne, sur la période 2009 à 2011, les
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revenus tirés de la diffusion de séries US représentent
une partie très significative de la marge brute totale des
chaînes en prime time, voire représentent, à eux seuls, un
montant de marge brute supérieur à la marge brute totale
des chaînes » est-il précisé.
Enfin, souligne l'Autorité, le groupe, maison mère de
StudioCanal, « détenant un quasi-monopole sur le marché
des préachats de droits de diffusion de films EOF
(expression originale française) en 1re et 2e fenêtres de
TV payante, le groupe pourra, à l’issue de l’acquisition,
faire jouer un effet de levier par lequel il privera les
chaînes gratuites concurrentes des droits de diffusion en
clair des films EOF inédits attractifs ».
Proximité concurrentielle avec NRJ 12
L'Autorité note par ailleurs que le positionnement
concurrentiel de Direct 8 est très proche de celui des
autres nouvelles chaînes généralistes de la TNT, et
notamment de NRJ 12, non-adossée à un groupe
historique. Ces chaînes ont un statut de chaînes
généralistes et ont actuellement un coût de grille
comparable. NRJ 12 reconnaît cette proximité
concurrentielle, soulignant se trouver actuellement en
concurrence avec Direct 8 pour des achats de droits
portant sur des contenus comparables, souligne l'Autorité,
ajoutant qu'« à l'issue de l’opération, NRJ 12
demeurera la seule chaîne généraliste de la TNT
non-adossée à un des principaux groupes
audiovisuels français, alors que la chaîne n’est que
récemment parvenue à un équilibre économique et
considère se situer « dans une économie très fragile »,
particulièrement « vulnérable à tout effet de
verrouillage ». Enfin, certaines chaînes, prévues pour
décembre sur la TNT, notamment Chérie HD et TVous,
seront « dans une position particulièrement défavorable
vis-à-vis d’un fournisseur majeur récemment intégré en
aval et souhaitant y conquérir des parts de marché ».
_____________________ TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles CHAINES PAYANTES / ACCESSIBILITE : intervention auprès de Trace Urban,Voyage et Melody
Après examen du respect des obligations en matière
d'accessibilité, au titre de l'exercice 2011, des chaînes
payantes (hors chaînes cinéma), le CSA a décidé, lors de
son assemblée plénière du 10 juillet, d'intervenir auprès
des chaînes Trace Urban (groupe Trace) et Voyage (Fox
International Channels France), qui n'ont pas respecté
leurs obligations de sous-titrage : 5 % d'émissions
sous-titrées au lieu de 10 % pour Trace Urban et 16 % au
lieu de 20 % pour Voyage. Le CSA a par ailleurs adressé
une mise en garde à la chaîne Melody (groupe Melody),
qui n'a pas respecté son obligation de sous-titrage
(1,3 % d'émissions sous-titrées au lieu de 2,5 %).
Cette décision a été mise en ligne mardi sur le site de
l'instance.
______________________________________________ Production TF1 : mise en production de Crossing Lines, nouvelle série internationale de 10 x 52'
TF1 annonce la mise en production d'une nouvelle
série internationale de 10 x 52', baptisée Crossing
Lines. Cette fiction sera produite par Tandem
Communications (StudioCanal), en association avec TF1
Production, Sony Pictures Television Networks
et Bernero Productions. Créée et produite par Edward
Allen Bernero, ancien producteur exécutif d'Esprits
criminels, Crossing Lines raconte le quotidien d'une unité
d'élite européenne, formée pour traquer les criminels les
plus dangereux. Le tournage aura lieu en anglais, en
France et à Prague, à partir du 26 septembre.
La production en France sera assurée par les équipes
de TF1 Production. Le casting réunira William Fichtner
(Prison Break, Entourage, The Lone Ranger), Marc
Lavoine (Le cœur des hommes) et Donald Sutherland
(Dirty Sexy Money, The Hunger Games).
Il s'agit de la seconde coproduction internationale
lancée par TF1. Rappelons en effet qu'au printemps
dernier, la chaîne a mis en chantier la série policière Jo
(8 x 44', ex-Le grand), produite par Atlantique
Productions (Lagardère Entertainment) et portée par Jean
Reno. Le tournage se déroule actuellement à Paris.
TF1 / DISNEY / MARATHON MEDIA : mise en production de la saison 6 de la série Totally Spies!
Marathon Media (Zodiak Kids) lance la production
de la saison 6 de la série d'animation Totally Spies!
(26 x 26') pour TF1 et Disney France. Cette nouvelle
saison sera lancée au MipJunior, puis diffusée sur TF1
courant 2013. Une gamme d'actions événementielles et
d'initiatives cross média (édition, jeux, réseaux sociaux)
accompagnera ce lancement, indique Marathon Media.
Nickelodeon a également acquis cette saison 6 pour
ses chaînes en Allemagne et dans les pays
germanophones, au Benelux, en Europe centrale, en
Russie et dans les pays de la CEI, en Scandinavie, en
Asie du Sud-Est et en Afrique.
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7/15
Droits sportifs BEIN SPORT : acquisition des droits du Pro12 de rugby
beIN Sport a acquis les droits du championnat de
rugby RaboDirect Pro12, couramment appelé Pro12, et
anciennement nommé Ligue celte, pour la saison 2012-
2013, indique la filiale du groupe Al-Jazira. C'est la
première fois que cette compétition de clubs de rugby
à XV est diffusée en France. Le RaboDirect12 oppose
une douzaine d'équipes de quatre pays européens : pays
de Galles (Cardiff, Scarlets, Dragons, Ospreys), Irlande
(Munster, Leinster, Connacht, Ulster), Ecosse (Glasgow,
Edimbourg) et, depuis 2010, Italie (Trévise, Zèbre).
Rodolphe Pirès commentera les 13 journées de matches,
diffusées entre le 31 août et le 25 mai.
EUROSPORT / FRANCE 4 : diffuseurs du football féminin
Un total de seize matches du championnat de France
de D1 féminine sera diffusé cette saison à la
télévision, en plus de matches de Coupe de France et
des
champions,
a indiqué
mardi
de Ligue
la Fédération française de football (FFF), lors d'un
point presse. « Seize matches seront diffusés sur une
antenne nationale [France 4, ndlr] et Eurosport, c'est une
première, a souligné le président de la FFF, Noël Le
Graët. Il y a un frémissement dans l'intérêt du foot
féminin. »
France 4 diffusera quatre matches de championnat
(le premier dès dimanche à 16h, Guingamp-Paris SG),
ainsi que la finale de la Coupe de France, en
exclusivité, le 9 juin 2013. Les commentaires seront
assurés par Fabien Lévêque et Marinette Pichon,
ancienne joueuse.
« Il n'y a plus de condescendance de la part des
téléspectateurs et amateurs, qui pouvaient regarder le
football féminin d'un œil… je ne dirais pas comment »,
a indiqué le directeur des sports de France Télévisions,
Daniel Bilalian. Et d'ajouter : « Aujourd'hui, c'est du vrai
foot, avec de la technique, de l'agilité, avec peut-être la
violence en moins et le sourire en plus. »
100 matches de foot féminin sur Eurosport
Eurosport, qui a conclu un accord de deux ans avec la
FFF, retransmettra douze matches de championnat (le
premier dès dimanche à 14h20, Lyon/Rodez) en direct et
en exclusivité, quatre de Coupe de France, également en
direct et en exclusivité, ainsi que des rencontres d'autres
compétitions (Coupe du monde des moins de 17 ans, Ligue
des champions, l'Euro 2013), pour un total d'une
centaine de matches sur la saison.
« Notre engagement est total parce qu'on veut couvrir
l'ensemble des compétitions du football féminin, a souligné
Arnaud Simon, directeur d'Eurosport France. Il nous
a paru important de franchir un cap, avec une régularité,
avec l'idée de raconter l'histoire du championnat. » Aux
commentaires, la chaîne bénéficie d'une équipe dédiée : les
journalistes Thomas Bihel et Romain Balland, au côté de
Gaëtane Thiney, Candice Prévost et Cécile Locatelli.
___________________________________________________Radio RFI : assemblée générale des salariés sur le déménagement
Une assemblée générale des salariés de RFI se
déroulera aujourd'hui à 13h au sujet du déménagement
de la radio à Issy-les-Moulineaux, près du siège de
France 24, a indiqué hier l'intersyndicale FO, SNJ-CGT,
SNRT-CGT, SNJ et Sud de RFI, opposée au projet. Selon les
syndicats, la direction veut « imposer le déménagement
d'environ 700 personnes entre le 14 septembre et le
14 octobre », sans avoir fourni de garanties de sécurité
pour les salariés. Mardi, la CFDT de RFI a indiqué avoir
déposé un préavis de grève illimitée à partir du
13 septembre pour protester contre les incertitudes liées au
déménagement (nos informations d'hier).
ALOUETTE : modification du capital
Le CSA a agréé, lors de son assemblée plénière du
17 juillet, la modification de capital de la
société Alouette Développement, éditrice de la radio
Alouette, sous réserve du maintien de son format. Son
capital est désormais détenu par Bertrand de Villiers à
hauteur de 60 %, les cadres d'Alouette à 2,6 %, la
société EDRIP à 19,3 %, le groupe CM-CIC Investissement
à 10,6 % et la société Océans Participations à 7,5 %.
Créée en 1981, Alouette se revendique première radio
généraliste du Grand Ouest.
Cette décision a été mise en ligne mardi sur le site de
l'instance.
CSA / RADIO : mention du coût des appels téléphoniques et SMS surtaxés
Le CSA a adopté, début juillet, une nouvelle
rédaction de l'article des conventions des stations des
groupes NextRadioTV (RMC et BFM) et RTL (RTL, Fun
Radio et RTL2) concernant la mention du coût des
appels et SMS surtaxés, selon une décision publiée hier
sur son site. Cette nouvelle rédaction sera retenue « pour
les prochains renouvellements de conventions des autres
opérateurs radiophoniques » et « constituera la doctrine
du Conseil pour l'appréciation d'éventuels manquements
aux règles concernant la mention du coût des appels et
SMS surtaxés », souligne l'instance.
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8/15
Vidéo, vidéo à la demande AMAZON : accord pluriannuel dans le streaming avec Epix
Amazon vient de signer un accord pluriannuel avec
Epix, chaîne TV payante et joint-venture des trois studios
de cinéma Lionsgate, Metro-Goldwyn-Mayer et
Paramount, indique le distributeur en ligne. Cette
opération lui permet d'ajouter quelque 3 000 titres à son
service de streaming Prime Instant Video, pour lequel il
revendique désormais plus de 25 000 films et épisodes
TV. Le groupe américain pourra ainsi proposer des films
des studios partenaires d'Epix, comme The Avengers, Iron
Man 2 ou Hunger Games. Prime Instant Video est
proposé aux abonnés Amazon Prime pour 79 dollars par
an (63,10 €). Cet accord pluriannuel intervient alors
qu'Amazon a conclu, fin août, un partenariat dans le
domaine du streaming avec NBCUniversal (nos
informations du 27 août). Le distributeur en ligne est déjà
partenaire de Viacom, des studios Fox (groupe News
Corp.), de CBS, Sony et Warner Bros (Time Warner). Il
intervient également alors que celui noué en 2010
entre Epix et Netflix – qui verse 200 millions de dollars
(160 M€) par an à la chaîne payante pour le droit de
diffuser les films qu'elle propose – expire ce mois-ci. Ce
partenariat « n'incite guère les abonnés d'Amazon Prime
à s'abonner aussi à Netflix », selon R.J. Hottovy, analyste
chez Morningstar, cité par Reuters.
_________________________________________________ Internet RADIONOMY : ouverture d'un bureau à San Francisco
La
plate-forme
de
radios
thématiques
en
ligne Radionomy, qui envisage de se lancer miseptembre aux Etats-Unis, ouvre un bureau à San
Francisco, a-t-elle indiqué hier. Celui-ci sera chargé
des ventes, du marketing, du développement de la
plate-forme et de l'élaboration de nouveaux
partenariats. Il sera composé, au lancement, d'une
équipe européenne et projette d'embaucher des salariés
américains dans les prochains mois. Outre la France et
les Etats-Unis, Radionomy a déjà ouvert des bureaux en
Allemagne, en Espagne et en Belgique.
Radionomy doit lancer sa nouvelle version le
18 septembre, lors du salon NAB Radio-Rain Summit à
Dallas.
ARTE : lancement de la websérie Hôtel le 3 octobre
La websérie Hôtel (10 x 7', Lardux Films, Les Films du
Nord, Le CCRAV, Le Fresnoy), réalisée par Benjamin Huel
pour Arte, sera lancée le 3 octobre. Chaque mercredi,
un épisode sera ainsi mis en ligne sur hotel.arte.tv.
Le projet Hôtel est une expérience multisupport,
composée d'une fiction, d'un monde virtuel à explorer
et d'une installation. La série suit le quotidien de
terroristes et de policiers échappés d'un jeu vidéo. Mises
à l'écart dans un étrange hôtel au milieu d'un parc
paisible, ces figures archétypales du jeu vidéo de guerre,
pour la première fois inutiles, se battent désormais contre
l'ennui. Et si cette étrange situation leur donnait
l'occasion de devenir autre chose que des clones ?
Parallèlement à la diffusion de la série, l'internaute
pourra explorer le lieu de l'action, l'Hôtel, accéder à
des indices et rencontrer les personnages. Au gré de
l'histoire, ce lieu évoluera et se désagrégera
progressivement. Une fois détruit, l'Hôtel deviendra un
lieu d'archives. L'internaute pourra se déplacer dans ce
nouvel espace : un nuage d'objets 3D et d'éléments
numériques flottant comme un champ d'astéroïdes. Il
pourra également l'enrichir avec des contenus (textes,
images, sons, vidéos). Une installation sera issue de
cette expérience participative. Elle sera exposée en
novembre et décembre, par le théâtre Granit de
Belfort.
__________________________________________________ Justice FRANCE TV : le pdg mis en examen après une caricature anti-FN montrée dans On n'est pas couché
Rémy Pflimlin, président de France Télévisions, et le
dessinateur Charb, directeur de Charlie Hebdo, ont été
mis en examen pour « complicité d'injure publique
envers un particulier », à la suite d'une plainte du
Front national, a-t-on appris auprès des intéressés. Cette
plainte déposée auprès du tribunal de grande instance
de Paris fait suite à la diffusion de l'émission On n'est pas
couché du 7 janvier sur France 2. Durant celle-ci, le
présentateur Laurent Ruquier avait montré une affiche
électorale parodique, signée Charb, parue dans
Charlie Hebdo, représentant une déjection sur fond de
drapeau français avec le commentaire « Le Pen, la
candidate qui vous ressemble ». Le directeur de la
communication du Front national, Bruno Bilde, s'était
plaint de l'émission dans un courrier envoyé à Rémy
Pflimlin, qui avait pris la défense de Laurent Ruquier (nos
informations du 13 janvier). Ce dernier devrait être lui
aussi mis en examen, mais n'avait pas encore été
entendu par le juge hier en fin d'après-midi, selon une
source interne à France Télévisions.
« Aucun des autres candidats n'a porté plaine ou
manifesté une quelconque colère ou énervement. Tous les
autres ont dû comprendre que c'était de l'humour,
sauf Marine Le Pen », a réagi Charb.
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Justice TECHNICOLOR : Fleur Pellerin en appelle à la responsabilité du groupe
Fleur Pellerin, ministre déléguée à l’Economie numérique,
en a appelé hier soir à la responsabilité du groupe
Technicolor, placé en liquidation judiciaire et dont le
tribunal de commerce de Nanterre examine la situation
aujourd’hui, pour rendre possible la reconversion du site
d'Angers. Fleur Pellerin a eu mardi un échange avec
Frédéric Rose, dg du groupe Technicolor, à propos de
l'usine d'Angers et de l'audience au tribunal de commerce :
« La ministre a appelé le groupe Technicolor à faire preuve
de responsabilité et d'exemplarité en mettant en place
l'accompagnement nécessaire aux projets de reprise afin
de permettre, à court terme, le maintien de la période
d'observation par le tribunal, et à moyen terme, la montée
en charge de ces projets », indique le communiqué.
____________________________________________ International CANADA : 28h30 de télévision consommées par semaine en 2011
Les Canadiens ont regardé la télévision en moyenne
28h30 par semaine en 2011, soit plus de quatre
heures par jour, tout en consommant davantage de
télévision sur internet, a indiqué mardi le Conseil de la
radiodiffusion et des télécommunications canadiennes
(CRTC). Le temps passé devant la télévision classique a
ainsi augmenté d'une demi-heure par rapport à
l'année précédente, tout comme celui passé à regarder
du contenu télévisuel en ligne, de 2h50 par semaine
contre 2h20 en 2010, selon le rapport annuel de
l'autorité. Le temps consacré au total à ce type de
contenu a donc augmenté d'une heure par semaine. 4 %
des Canadiens ont regardé la télévision uniquement sur
internet, poursuit le document. Enfin, en dépit de la
concurrence du web, le nombre de foyers canadiens
équipés d'une télévision classique a crû de 2,2 %, pour
s'établir à 11,8 millions, soit 89,6 % de la population. En
tout, 78 % des ménages étaient abonnés à un FAI,
contre 77 % en 2010, et plus d'un sur deux (54 %)
possédait une vitesse de téléchargement d'au moins 5
mégabits par seconde.
Pour ce qui est de la radio, le temps d'écoute est resté
stable, à 17h40 par semaine, contre 17h35 en
2010.
ESPAGNE : retour polémique des corridas à la télévision
Les corridas ont fait hier leur retour à la télévision
espagnole, cinq ans après leur disparition à l'écran,
provoquant la colère des associations de défense des
animaux. La télévision publique (RTVE) a diffusé en
direct, à partir de 18h, les festivités taurines de
Valladolid avec, notamment à l'affiche, le célèbre
toréador Julian Lopez, dit « El Juli ». « La télévision
espagnole estime qu'une fête de cette importance doit
être accessible à tous les amateurs espagnols [de
tauromachie] », avait affirmé en août RTVE, dont la
présidence a changé en juin. Elle avait souligné qu'elle
ne paierait pas de droits de diffusion.
« Clair pas en arrière »
La télévision publique avait décidé, en 2004, d'arrêter
de diffuser des corridas (nos informations du 20 août
2004). La décision a été appliquée à partir de 2007. La
RTVE arguait alors du prix élevé des droits et de
l'audience limitée.
« C'est un clair pas en arrière de la politique menée
par la télévision espagnole », a affirmé Silvia Barquero,
porte-parole de l'association de défense des animaux
Pacma. Elle a ajouté que l'association allait enregistrer la
diffusion, puis déposer un recours administratif dès
aujourd'hui, notamment devant la secrétaire d'Etat aux
télécommunications, pour non-respect du code de
conduite de la télévision censé protéger les enfants.
Début 2011, le livre blanc de la télévision prévoyait
qu'il n'y aurait pas de nouvelles retransmissions de
corridas. Il mettait en avant, pour la première fois, les
éventuels effets néfastes pour les plus jeunes (nos
informations du 10 janvier 2011).
Selon le dernier sondage publié en 2010 par le
quotidien El País, 60 % des personnes interrogées y sont
opposées. La Catalogne, après les îles Canaries, a
interdit depuis début 2012 la tenue de corridas, et la
mairie de San Sebastián (Pays basque) a annoncé qu'elle
ne renouvellerait pas en 2013 ses contrats avec leurs
organisateurs.
NILESAT : arrêt de la diffusion des chaînes satellitaires syriennes
L'administration de Nilesat a décidé hier d'arrêter la
diffusion des chaînes officielles syriennes à la suite
d'une requête de la Ligue arabe, a annoncé un
responsable de l'opérateur satellitaire égyptien. Le
ministère syrien de l'Information a aussitôt dénoncé cette
mesure « partiale » de l'opérateur égyptien, estimant
qu'elle s'inscrivait dans le cadre d'une « campagne visant
à porter atteinte à la Syrie ».
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10/15
Entreprises, mouvements FRANCE 2 : Delphine Jeammet quitte la direction de la communication externe
Delphine Jeammet, directrice de la communication
externe de France 2 depuis 2011, va prendre la direction
de la communication et des publics de l'Etablissement
public du Parc et de la Grande halle de La Villette,
selon La Correspondance de la Presse. Elle prendra ses
fonctions le 1er octobre. Delphine Jeammet a travaillé,
notamment, comme directrice du marketing du groupe
MCM (1997-2000), adjointe au directeur de la
communication de RFI (2000-2005) et directrice adjointe de
la communication de Radio France (2005-2009).
____________________________________________ Nominations EFFERVESCENCE GROUPE : dga en charge du développement et de la production de flux
Laurent
Robert
Thibierge,
ex-ALP,
rejoint
Effervescence Groupe (Simone Halberstadt Harari) au
poste de directeur général adjoint en charge du
développement et de la production de flux, a
annoncé le groupe hier dans un communiqué. Il s'agit
d'une création de poste, précise le groupe à Satellifax.
A ce titre, il aura pour mission de « valoriser les formats
d'Effervescence et de développer de nouveaux
programmes de flux pour les chaînes de télévision ainsi
que pour les nouveaux modes de diffusion des images »,
précise le communiqué. Il « va contribuer à consolider notre
croissance et conforter notre dimension créative, avec un
objectif clair : proposer des programmes de flux innovants,
pour fédérer un large public, à l‘image de Slam [France 3]
et de Tout le monde veut prendre sa place [France 2], mais
dans des genres aussi variés que le magazine, le
divertissement, la téléréalité, le jeu, le docuréalité, des
spéciales événementielles… », a indiqué Simone
Halberstadt Harari, présidente et fondatrice du groupe.
Agé de 39 ans, Laurent Robert Thibierge a créé, en
1999, La Générale de Production, société spécialisée
dans le documentaire de création. En 2005, il a intégré
ALP (Adventure Line Productions), filiale de Zodiak
Media, où il a occupé divers postes de producteur et de
directeur de production, avant de prendre la direction
des productions en 2008 (Koh-Lanta, Popstars, Belle toute
nue, Happy Hour, Kids20, You Can Dance, 16 ans… et
bientôt maman).
FRANCE Ô : conseiller de programme « nouveaux contenus »
Olivier Daube, précédemment responsable de la
veille, de l'innovation et des partenariats numériques au
sein de la direction des nouveaux médias de Radio
France, rejoint France Ô comme conseiller de
programme « nouveaux contenus », indique la
chaîne. Il s'agit d'une création de poste, a-t-elle précisé
à Satellifax. A ce titre, Olivier Daube sera en charge du
développement et de l'exposition des programmes de
France Ô sur les nouveaux supports, ainsi que de « la
coordination permettant la cohérence de la ligne
éditoriale et artistique de la chaîne sur l'ensemble des
nouveaux médias », selon France Ô. Olivier Daube a
débuté sa carrière comme journaliste à Nice-Matin. Il a
ensuite travaillé, notamment, comme chef de projets
Vidéo et livre chez France Télévisions Distribution (20012006), puis au service culturel de l'ambassade de France
en tant que chargé de mission TV, radio et nouveaux
médias (2006-2009), avant de rejoindre Radio France.
GROUPE LES ECHOS : directrice du développement
Claire Lénart Turpin, directrice du pôle Arts &
classique (Radio Classique, Connaissance des arts et La
fugue), a également été nommée directrice du
développement du groupe Les Echos, a annoncé hier
ce dernier. A ce poste, « nouvellement créé et rattaché au
président Francis Morel », elle aura la « responsabilité
des projets de croissance externe et d'alliances du
groupe, en collaboration étroite avec la direction
marketing », indique le communiqué.
_____________________________________________Programmes FRANCE INFO : une grille de rentrée qui se veut « plus lisible »
France Info aborde cette rentrée avec la volonté de
rendre sa grille « plus lisible », a indiqué mardi, lors de
la conférence de presse de rentrée de Radio France, son
directeur Pierre-Marie Christin, qui a remplacé Philippe
Chaffanjon à ce poste cet été. La principale innovation
pour atteindre cet objectif intervient sur la matinale.
Désormais, trois journalistes différents se relaient, à
raison d'une heure chacun, entre 7h et 9h : Olivier
Emond (7h-8h), Raphaëlle Duchemin (8h-9h) et Jean
Leymarie (9h-10h). La radio va tenter de « faire en sorte
qu'il n'y ait pas de redite » et de se « rapprocher des
généralistes », a affirmé Raphaëlle Duchemin.
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11/15
Parmi les nouveautés, le rendez-vous de factchecking (vérification des faits) Le vrai du faux, présenté
par Gérald Roux et Gilles Halais, passe du rythme
hebdomadaire au quotidien. Lancée durant la
campagne présidentielle, cette émission sera désormais
proposée du lundi au vendredi à 5h55, 7h20 et 12h25.
Programmes Interrogé sur la proximité du concept de l'émission
avec Le vrai-faux de l'info lancée par Europe 1 (nos
informations de mardi), où travaillait Pierre-Marie Christin
avant de rejoindre France Info, ce dernier a fait valoir
que le rendez-vous n'existait pas auparavant dans la
grille de la radio du groupe Lagardère.
TSF JAZZ : Marcus Miller animera une émission le dimanche
Le compositeur de jazz Marcus Miller, qui fut
notamment le bassiste de Miles Davis, animera cette
saison une émission sur TSF Jazz (Nova Press), a
indiqué hier Bruno Delport, dg de la radio, interrogé
par Satellifax. Le Miller
Time sera
ainsi
diffusé
le dimanche de 19h à 20h à partir du 21 octobre. Ce
rendez-vous a été créé spécifiquement pour TSF Jazz,
a souligné Bruno Delport. Une autre émission animée par
une star du jazz, Jamie Cullum, est diffusée depuis la
saison dernière, le dimanche de 11h à midi, mais elle est
produite pour BBC Radio 2. Pour le reste, « on consolide
la grille » après les changements intervenus la saison
dernière, a affirmé le dg. Pierre Bouteiller reste à
l'antenne pour animer Si bémol et fadaises, de 9h à 10h.
La station, qui a obtenu plusieurs fréquences ces derniers
mois (Chambéry, Nevers, Bourg-en-Bresse, Valence),
revendique en moyenne une audience cumulée de 275 000
auditeurs quotidiens entre septembre 2011 et juin 2012, en
progression de 70 000 sur un an. Les trois quarts des
auditeurs se situent en région parisienne. La radio enregistre
un chiffre d'affaires de 2,2 millions d'euros, pour un
bénéfice de quelques dizaines de milliers d'euros.
Nova : nouvelle matinale et nouveau site web
Nova, l'autre radio du groupe Nova Press, propose,
quant à elle, une nouvelle matinale (6h-9h). L'émission
est coanimée par Linda Lorin, précédemment meneuse
de jeu sur Europe 1 le week-end, et Thierry Paret, déjà
aux commandes de la matinale l'an dernier au côté
d'Armel Hemme. Ce dernier anime désormais Deux
heures un quart avant la fin du monde, nouveau rendezvous au ton léger et humoristique, diffusé chaque jour
entre 17h30 et 20h.
La radio se dotera par ailleurs d'un nouveau site
web le mois prochain.
______________________________________________ Audiences TF1 / AUBES / ANGO : Nos chers voisins bat son record avec 8,2 millions de téléspectateurs
Lancée le 4 juin, la fiction courte quotidienne Nos
chers voisins, produite par Ango et Aubes Productions
(filiales de Lagardère Entertainment) pour TF1, a battu
mardi, à 20h45, son « record en nombre de
téléspectateurs » avec 8,2 millions de personnes, a
indiqué hier la chaîne. L'épisode a réalisé 32 % de pda
et 35 % sur les femmes de moins de 50 ans responsables
des achats, précise le communiqué.
Mise à l'antenne à la suite de l'arrêt d'Après le
20 heures, c'est Canteloup !, Nos chers voisins fait
l'objet d'une double programmation depuis le 13 août
dernier, avec un épisode diffusé cette fois à 19h45, en
amont du journal, juste avant la météo. Cette
programmation complémentaire a, de son côté, atteint
lundi soir 5,1 millions de téléspectateurs, soit 24 % de
pda. La série devrait toutefois perdre prochainement son
créneau post-JT : Nicolas Canteloup va récupérer sa case
à compter du 8 octobre, selon tvmag.com.
ARTE / CAPA TV : record d'audience pour le documentaire sur Goldman Sachs
Le documentaire Goldman Sachs, la banque qui
dirige le monde (Capa TV) de Jérôme Fritel et Marc
Roche a rassemblé, mardi soir en prime time sur Arte,
717 000 téléspectateurs, pour 2,7 % de pda. Il s'agit,
selon la chaîne, de « la meilleure audience en nombre de
téléspectateurs de l'année pour une Thema du mardi ».
Le programme réalise également de bonnes
performances sur le web. Mis en ligne sur Arte+7 dès
22h, il a déjà été vu 16 000 fois en français et 11 000
fois en version allemande. De plus, les hashtags
#goldmansachs et #arte ont été les sujets de conversation
les plus populaires sur Twitter pendant la diffusion du film.
Ce documentaire « signe une rentrée marquée par un
renforcement de l'investigation et de l'ancrage dans
l'actualité », rappelle Arte. Suivront une enquête sur
Nestlé et le business de l'eau en bouteille (Doklab, Eikon
Südwest, SF), le 11 septembre, et le dernier volet de la
trilogie sur l'agroécologie de Marie-Monique Robin, Les
moissons du futur (M2R Films, CFRT, SOS Faim Belgique),
le 16 octobre.
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Edité par Fréquences, membre du Spiil - Sarl au capital de 10 000 € - Comm. paritaire : 1214 W 90061 - Satellifax, 9, rue Charlot 75003 Paris
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Secrétariat de rédaction : Muriel Teissier du Cros, Maxime Bomier. REPRODUCTION INTERDITE - 17e année de publication - © 2012 Fréquences
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Evénements CARTOON FORUM : Toulouse, capitale européenne de l'animation télévisée du 11 au 14 septembre
En accueillant pour la première fois – et pour 3 ans – le
Cartoon Forum (11-14 septembre), Toulouse double le
traditionnel rendez-vous professionnel de la coproduction
européenne de séries d'animation d'un festival grand
public, appelé, lui, Cartoon Festival : la ville va ainsi
vivre durant trois jours à l'heure de l'animation, tout en
accueillant plus de 750 professionnels de trente pays
(nos informations de lundi). Plusieurs lieux de la ville
– dont la place du Capitole, dotée d'un écran géant –
accueilleront des projections de courts métrages ou de
films d'animation. Une programmation (accompagnée
d'un tarif spécial) est mise en place dans vingt-deux
autres villes de la région. Parmi les événements
annoncés, la manifestation proposera une avant-première
du film Kirikou et les hommes et les femmes, en présence
du réalisateur Michel Ocelot.
Parallèlement au forum de coproduction se tiendra, le
mercredi 12, une conférence de presse sur « La situation
actuelle de l'animation en France ». Elle réunira Marc
du Pontavice, producteur (Xilam Animation) et président
du SPFA, Philippe Alessandri, producteur (Télé Image
Productions) et vice-président du SPFA, Ludovic Berthelot,
directeur adjoint à l'audiovisuel du CNC, Pierre Siracusa,
directeur délégué à l'animation de France Télévisions, et
Emmanuelle Baril, directrice des coproductions et du
développement animation et fictions des chaînes de
télévision de Lagardère Active.
Rappelons que 69 projets (dont 25 séries françaises ou
coproduites avec la France) provenant de 19 pays seront
pitchés devant des investisseurs potentiels ; ils totalisent
422 heures de programmes pour un budget total de
231,8 millions d'euros. Cartoon Forum, qui se déroulait
chaque année dans un pays différent, s'installe pour ses
trois prochaines éditions à Toulouse, une ville dans
laquelle se sont établies plusieurs sociétés œuvrant dans
l'animation, comme TAT Productions (Les as de la jungle),
XBO Films (La théorie du chat), Le-Lokal Production ou
encore le collectif La Ménagerie.
_________________________________________ Revue de presse Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne,
télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les
opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction.
M6 / B.GODFROID : « Nicolas de Tavernost a dit que les programmes seraient préservés »
(Bibiane Godfroid, directrice générale des programmes de M6, invitée du Buzz Média Orange-Le Figaro,
lefigaro.fr, mercredi 5 septembre)
[…] Q : Le marché publicitaire reste déprimé. M6 doitelle réduire la voilure de son coût de grille ?
Bibiane Godfroid : Mon président, Nicolas de
Tavernost, a dit que les programmes seraient préservés.
La grille que nous lançons avec quinze nouveaux
programmes n'est pas du tout une grille au rabais, bien
au contraire ! C'est certainement l'une des plus riches que
j'ai faites ces dernières années. Le marché est certes
tendu mais avec les bonnes audiences de M6 et de W9,
nous sommes équivalents au leader sur la cible
commerciale. Nous avons donc un certain nombre
d'armes pour réussir. […]
BEIN SPORT / CHARLES BIETRY : « Nous sommes encore au-dessous des 400 M€ »
(Charles Biétry, vice-président de beIN Sport, interrogé par Emmanuel Berretta, lepoint.fr, mercredi 5 septembre)
Selon nos informations, beIN Sport aborde cette riche
rentrée footballistique forte de 600 000 abonnés. […]
Q : Vous avez réussi votre lancement avec une
couverture impeccable de l'Euro Foot. Quel est votre
objectif pour cette rentrée ?
Charles Biétry : […] L'important était, dans un
premier temps, de ne pas commettre de faute. Ne pas
faire de faute vaut 10/20, beIN Sport doit à l'avenir
briguer le 18/20. Désormais, il nous faut améliorer la
qualité des émissions, et nous ne devons pas perdre
d'abonnés. Personne ne doit nous quitter et pour cela il
faut donner satisfaction. […]
Q : A propos des embauches de certains journalistes
de Canal+ tels Christophe Josse ou Darren Tulett, est-il
vrai que votre concurrent vous a envoyé des policiers ?
CB : Oui, enfin, Canal+ m'a envoyé un huissier qui
était accompagné de policiers, comme c'est toujours le
cas. […] Canal+ nous reprochait d'avoir notamment
recruté Christophe Josse en lui opposant une clause de
son contrat signé… avec TPS remontant à 2004 ! Selon
cette clause, Josse n'avait pas le droit de travailler ailleurs
pendant un an… Autant vous dire que ça ne tenait pas
devant la justice. Canal+ a été débouté et l'affaire a été
pliée en notre faveur. […]
Q : Vous avez acheté un portefeuille de droits colossal
dans le football. Avez-vous dépensé 400 millions d'euros ?
CB : Non, nous sommes encore au-dessous des 400 M€.
Mais il ne faut pas s'imaginer que nous avons accès au
coffre-fort du Qatar. Ici, chaque euro est compté. […]
Q : Avez-vous d'autres objectifs ?
_____________________________________________________________________________________________________________
13/15
CB : J'aurais aimé qu'on ait du cyclisme, mais il n'y a
rien de libre avant trois ans sauf quelques courses
éparses. On retransmet certes le grand prix de Fourmies,
Revue de presse mais ça ne fait pas un feuilleton. J'aimerais qu'on ait du
tennis. Les droits seront libres dans une saison. Pour
autant, il n'est pas question de tout avoir. […]
AUDIOVISUEL PUBLIC : réduction de son train de vie de 150 M€ par an d'ici à 2015
(Grégoire Poussielgue, Les Echos, mercredi 5 septembre – article disponible en ligne sur www.lesechos.fr)
[…] Les cinq sociétés audiovisuelles financées par
l'argent public – France Télévisions, Radio France,
l'Audiovisuel extérieur de la France, Arte et l'INA – vont
être mises à la diète à partir de 2013, et ce pour au
moins trois ans. Selon nos informations, le gouvernement
prévoit une baisse à terme de 4 % de la ressource
publique affectée pour les financer (3,7 milliards d'euros
en 2012), ce qui revient à pousser l'audiovisuel public à
réduire d'ici à 2015 son train de vie d'environ
150 millions d'euros par an. Si l'enveloppe globale est
acquise, plusieurs arbitrages restent en suspens. D'une
part, le rythme de cette baisse de 4 %. […] La baisse
[serait] finalement moins forte la première année. D'autre
part, la répartition des économies entre les différentes
sociétés concernées. France Télévisions est naturellement
appelée à supporter l'essentiel de l'effort. […]
ARCHOS : la stratégie du low cost
(Benoît Georges, Les Echos, mercredi 5 septembre – article disponible en ligne sur www.lesechos.fr)
[…] Jusqu'à ces derniers mois, le marché des tablettes a
été essentiellement celui de l'iPad : selon des documents
présentés cet été lors du procès Apple-Samsung, le coréen
a vendu 1,4 million de ses tablettes Galaxy aux Etats-Unis
entre 2010 et la mi-2012. Dans le même temps, Apple en
a écoulé 29,7 millions ! Dans ces conditions, une petite
société française a réalisé une performance plus
qu'honorable : Archos revendique plus de 4 millions de
tablettes commercialisées dans le monde depuis 2009, et
une place dans le Top 5 mondial des fabricants (en
volume). Pas mal pour une PME de 200 salariés, dirigée
par un ingénieur passionné, Henri Crohas.
La clef de cette performance, c'est d'être arrivé très tôt
sur le marché des tablettes Android : dès l'automne
2009, c'est-à-dire plusieurs mois avant la présentation du
premier iPad par Steve Jobs. Sortir des produits innovants
avant Apple, c'est une constante de l'histoire d'Archos. A
la fois une chance, car le petit français a su défricher des
marchés et se faire apprécier des « geeks » du monde
entier sans avoir à dépenser des fortunes en marketing.
Mais aussi une malédiction, car une fois que le rouleau
compresseur californien arrive dans un domaine, pas
question de lui résister : il faut s'empresser de jouer le
coup d'après. En un quart de siècle, la société a frôlé au
moins deux fois la faillite. […]
Archos a été l'un des premiers à comprendre que pour
avoir une chance d'exister face à Apple, il fallait
proposer des produits bien plus abordables. Le problème,
c'est qu'il ne restera pas longtemps seul sur ce créneau…
A partir de la fin 2011, la niche des tablettes bon
marché devient un terrain de jeu pour mastodontes.
Amazon avec la Kindle Fire, puis Google avec la
Nexus 7 lancent, coup sur coup, leurs tablettes à
199 dollars [161 €]. L'un comme l'autre n'ont pas besoin
de ces produits pour gagner de l'argent. Ils peuvent donc
se permettre de casser les prix, en sachant qu'ils se
rattraperont à terme – le premier en vendant des
contenus, le second en monnayant les données récoltées
sur ses utilisateurs via sa régie publicitaire. […]
Dans ces conditions, les temps sont durs pour Archos,
acteur trop petit au milieu des géants. Contraint de baisser
la valeur de ses produits pour espérer les écouler, le groupe
a dû passer une provision pour dépréciation de stocks qui
l'a fait replonger dans le rouge au premier semestre.
Pour réagir, Archos a choisi une fois de plus d'aller à
contre-courant. Aujourd'hui, il joue la montée en gamme
et le design pour augmenter la valeur de ses produits :
ultrafine, sa nouvelle tablette s'accompagne d'un clavier
innovant qui lui sert aussi de protection. Elle sera vendue
379 €. Mais Archos ne quitte pas complètement l'entrée
de gamme : il a annoncé lors de l'IFA une tabletteconsole de jeux, avec joystick, pour 149 €. […]
_________________________________________________ Agenda AGENDA DES EVENEMENTS MEDIAS
Aujourd’hui
09:15
11:30
Demain
08:30
2es rencontres de l'Udecam. Contact : [email protected]
KTO, petit déjeuner de presse de rentrée. Contact : 01 73 02 22 30
RTL, conférence de presse de rentrée. Contact : 01 40 70 42 23
Canal+, soirée
Groupe M6, conférence annonceurs sur la rentrée de M6, W9, Paris Première, Téva et 6ter.
Contact : 01 41 92 60 30
_____________________________________________________________________________________________________________
14/15
Deux fois par mois, retrouvez les formats qui font les succès des chaînes étrangères, et créent les tendances internationales. THE SPIRAL Titre original Titre local Pays de diffusion Genre The Spiral Pays‐Bas Fiction / Mini‐série Belgique / Suède / Pays‐Bas / Norvège / Finlande / Danemark / France / Allemagne Thriller – Arts – Interactivité ‐ Play Along Jean‐Christophe Massart, Bert Hamelinck, Peter de Maegd Hans Herbots Belgique / Suède / Pays‐Bas / Norvège / Finlande / Danemark / France / Allemagne Caviar Films / VRT / SVT / VARA / NRK / YLE / TV3 / Arte Trust Nordisk / Coproduction Office Johan Leysen, Tuva Novotny, Thomas Rykewaert, Viktoria Winge, Elmer Back, Paw Henriksen, Tim Murck, Donald Högberg, Thure Lindhardt, Tommi Korpela, Lien Van de Kelder, Johan Van Assche, Teun Luijkx Pays d’origine Mots clés Producteurs Réalisateur Pays de production Production Distribution Casting Chaîne Nederland 3 Résumé Description Environnement Durée 45 minutes Diffusion Hebdomadaire (Dimanche) Horaire 21:25 « The Spiral » est une mini‐série de 5 épisodes, ainsi qu’un jeu en ligne. Arturo est un « street artist » mystérieux et énigmatique, connu dans le milieu artistique pour ses actions remarquées visant à dénoncer le capitalisme et le marché de l’art. Il dirige la « Warehouse », une communauté artistique de Copenhague. Avec six jeunes artistes de la « Warehouse », il se lance dans un nouveau projet: le vol de six œuvres d’art majeures dans six musées européens, le même jour à la même heure. Les œuvres seront expédiées aux quatre coins de l’Europe et les téléspectateurs et internautes pourront participer à cette « chasse » aux œuvres, en jouant à des jeux et en participant à des défis créatifs. L’histoire commence lorsque six œuvres d’art majeures sont volées au cours d’un des plus grands hold‐up de l’histoire. Les téléspectateurs sont invités à participer à la chasse aux œuvres disparues sur le site internet www.thespiral.eu, afin de relever des défis et de découvrir des indices qui les mèneront aux chefs‐d’œuvre cachés. Leur collaboration se traduira par la création de l’œuvre d’art la plus prisée au monde – un projet intitulé « The Spiral ». Cette œuvre collaborative monumentale sera révélée le 28 septembre prochain sur le parvis du Parlement Européen à Bruxelles. La série a été lancée simultanément dans 8 pays Européens durant la première semaine de septembre 2012. Le programme est précédé par la série « Spooks » et suivi par le reality soap « Gewoon Jan ». Il est en compétition avec le dating show « Boer zoekt vrouw » sur Ned1, le reality soap « Het Belgie van » sur Ned2, la série « Unit luchtvaatpolitie » sur RTL4, le talent show « So you think you can dance » sur RTL5, le reality show « Wegmisbruikers » sur SBS6, la série « Vermist » sur RTL8, la série « Hawaii Five‐0 » sur Veronica, et des films sur Net5 et RTL7. Première diffusion du programme Jour Dimanche Date 02/09/2012 Horaire 21:25 Durée 46 minutes 6+ 13+ 20‐34 TM% PdA% TM% PdA% TM% PdA% Performance du programme 1.9 4.2 2.1 4.2 1.4 3.2 Performance moyenne de la chaîne (Prime Time) 7.6 7.6 8.7 Le programme a enregistré une pda moyenne de 4,2 % auprès de l’ensemble des téléspectateurs, alors que la chaîne performe à 7,6 % auprès de cette cible en prime time. Source: Médiamétrie / IMCA / Eurodata TV / SKO Retrouvez les nouveaux programmes à l’origine des tendances TV internationales sur http://new.e‐nota.com et suivez leurs performances dans plus de 80 territoires. Pour plus d’informations, contactez : Alexandre Callay ‐ Directeur Eurodata TV Worldwide / [email protected] / Tel: +33 (0) 1 47 58 36 24
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