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Dossier: Les Français et leur logement
p. 3
Le logement est plus que jamais au centre de la vie des Français. Pour quelles raisons ? Quels
changements cela traduit-il dans leurs dépenses et leurs attentes ? Quel logement pour
demain ? Décryptage.
Janvier 2007
La newsletter de la Presse Quotidienne Régionale N° 15
STRATÉGIES & PQR
LE SCORE
71
%
Un excellent score pour
un nouvel annonceur
en PQR 66.
Herta : à fond la nutrition !
Herta accumule les positions de numéro 1 sur sa catégorie : 1er en notoriété top of mind ; 1er en PDM
charcuterie et traiteur, pâtes à tarte, snacks chauds, saucisses de Strasbourg, ingrédients…
Il ne manquait plus qu’une prise de parole forte “Herta s’engage”, la charte Herta d’engagements en matière
de sécurité, santé et nutrition. C’est fait avec le PQR 66, sur un sujet qui tient au cœur des consommateurs.
Damien Jeannot
Directeur Marketing Herta
Quelle place les aspects
de nutrition et de santé
occupent-elles dans
votre catégorie ?
■ Annonceur :
Gaumont Vidéo
■ Dispositif PQR 66 :
1 page quadri
■ Période : septembre 2006
Damien Jeannot : Dans les catégories
charcuterie et traiteur libre service, il
s’agit avant tout pour le consommateur
de se faire plaisir. C’est certes la dette
de base, mais cela ne suffit plus. Le
consommateur recherche également
de la praticité (attention ! tendance
lourde : efficacité maximale pour un
gain de temps) et surtout à être
rassuré. Et c’est là qu’intervient la
question de la nutrition.
Cette démarche vient s’ajouter et non
se substituer à la recherche du plaisir,
parce que le consommateur veut tout :
un : plaisir et goût ; deux : sécurité,
santé et nutrition.
■ Responsable Annonceur :
Nicolas Delamothe
■ Agence Conseil :
Colorado
■ Responsables Agence
Conseil :
Stéphanie Chavent et
Virginie Landolfo
■ Agence Média :
OMD
■ Responsable Agence Média :
Astrid Baron
Méthodologie des tests Impact 66 :
Réalisés par IFOP depuis 1991 sur la base de
200 interviewés minimum, représentatifs
nationalement, en face à face au domicile
Définition du score d’impact :
Score Vu ou Lu
Franck Tapiro parle
avec l’accent
p. 4
Pourquoi une telle
campagne de promesses
en matière de nutrition ?
D. J. : Nous avons jugé important de
frapper fort sur ce thème, avec un style
propre à Herta, la simplicité, pour
montrer avec impact aux consommateurs tous les efforts et initiatives de
la marque sur ces enjeux de santé nutrition. Il faut savoir qu’Herta a
toujours joué un rôle moteur, en
n’attendant pas que les choses soient
demandées par le public pour se
mettre au travail. Par exemple, cela
fait déjà 10 ans que nous travaillons à
la baisse des taux de sel et de matières
grasses sur nos produits.
“Sur ces aspects,
Herta joue un rôle
moteur pour la
catégorie”
Dans une telle
démarche de qualité,
comment s’inscrit votre
rôle de directeur
marketing ?
D.J. : Il ne s’agit pas de se donner
bonne conscience avec “Herta
s’engage”. Nos engagements
traduisent une démarche qualité
volontariste et partagée par tous
les départements au sein de
l’entreprise, ainsi que nos
partenaires et fournisseurs.
Cette campagne grand public
constitue la face visible d’un
process qualité inscrit dans
le temps et la durée,
interne mais aussi B to B,
qui bénéficie à l’ensemble
suite en page 2…
Toutes les newsletters IMPACT en ligne sur www.pqr.org
…suite de la page 1
STRATÉGIES & PQR
VERBATIM
VERBATEAM
“Le leader n’est pas là pour agiter le drapeau
nutritionnel sur une partie mineure de sa gamme…”
Manuel Jonville
Directeur Commercial
Zénithoptimédia France.
Directeur Général Ogilvy
«
… les équipes de
Herta
ont
des
objectifs clairs, cela
permet de construire
une relation constructive basée sur les
échanges et la
rigueur.
»
«
«
2006 aura été la première d’Herta
en PQR 66. On est tous très satisfaits de
cette campagne.
»
Il y a une caractéristique précieuse
pour nous : avec l’ultra frais, on profite
de mesures très rapides sur les ventes,
et donc on apprécie quasiment en
temps direct la performance de la
campagne.
«
»
Herta ne s’enferme jamais dans un
moule. Cette première initiative en
PQR 66 se complétait de déclinaisons
en presse féminine. L’affichage en
“réseau été” a été décidé ensuite pour
des raisons d’opportunité.
«
»
Le PQR 66 avait trois arguments
conjugués : le mass média grand public et
mixte de province ; la légitimité de la fibre
informative pour le sujet défendu ; les
distributeurs pour la dimension B to B.
»
■ Quand ça bouge…
2 questions à Francis Hirn, Directeur
des services commerciaux et
Marketing des Dernières Nouvelles
d’Alsace.
Le 6 décembre, les DNA
ont donné carte blanche à
Ben : quelques mots sur
cette opération
exceptionnelle ?
L’idée du “rédacteur en chef
d’un jour” n’est pas nouvelle
dans l’univers de la presse. Par contre,
confier ce rôle à un “monument” comme
Ben est à la fois original et audacieux. Il
s’agit en fait du point d’orgue d’une
campagne de communication que nous
avons voulue forte et contributive à
l’émergence d’une nouvelle image des
DNA. Notre agence, Grafiti, a eu le génie
de nous proposer de nous appuyer sur Ben,
personnalité aussi irritante qu’attachante,
dont même ceux qui ne connaissent pas
l’artiste, reconnaissent rapidement le
graphisme noir et blanc qui est sa marque.
Et avec les mots de Ben, véritable
amoureux de la presse, on peut tout dire !
Le 6 décembre, il avait carte blanche pour
réagir et dire à sa manière ce qu’il pense
de l’actualité locale, nationale et
internationale, en passant par le sport,
l’économie ou la culture. Pour cela il a
travaillé à côté de notre rédacteur en chef,
Dominique Jung et de son équipe.
Un premier retour sur les résultats ?
Bien évidemment nous avons, ce jour, fait
nettement plus de ventes au numéro, même
s’il est difficile d’en attribuer la totalité aux
effets de l’intervention de Ben, dans la
mesure où d’autres faits exceptionnels se
sont produits le même jour. Mais même si
notre campagne a été axée autour de cet
événement, l’objectif n’était pas de faire des
ventes spectaculaires, mais d’intervenir sur
notre image et de bousculer notre
perception un peu trop sérieuse. Et de ce
côté les résultats sont extraordinaires. Dire
que l’opération a plu à tous sans réserve
serait exagéré. Et pourtant ! À travers une
“très belle campagne” avec une
remarquable visibilité et qui ne pouvait
passer inaperçue dans toute l’Alsace, nous
avons pris la parole de manière inattendue
et surprenante, en commençant à installer
une nouvelle signature : “Je pense donc je
lis.” Les retombées sont extraordinaires :
jamais aucune de nos initiatives en matière
de communication n’avait provoqué autant
de témoignages positifs spontanés. Nous
entendons maintenant continuer à
capitaliser sur ce nouvel axe ; une
perspective qui mobilise l’ensemble des
équipes.
2
Benoît de
Fleurian
des produits de la gamme Herta. Le jambon Le Bon Paris
Herta d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celui d’il y a dix ans,
même chose pour Knacki ou les lardons. Là, il est question
non seulement d’image mais aussi de réalité produit, et le
consommateur l’a perçu, d’où de très bonnes performances
en rayon, avec des croissances à deux chiffres pour nos
jambons, Knacki et les lardons. L’effort de la rénovation
permanente, croyez-moi, c’est un effort payant.
«
Nestlé,
c’est
une
relation qui
dure depuis
déjà plus de
15
ans.
H e r t a ,
d e p u i s
2001…
D.J. : Cette campagne a un objectif : mettre Herta aux yeux
des consommateurs en ligne avec nos ambitions en
matière de sécurité, de santé et de nutrition : en pôle
position !
De l’ implicite à l’ explicite :
SANS, MOINS… et AVEC bien sûr !
Le consommateur de charcuterie et traiteur déclare
directement vouloir être rassuré, et derrière cette
notion de ré-assurance se cachent trois axes qui
peuvent être couverts en langage charcutier-traiteur
avec des mots simples :
• la santé : c’est le “sans” (polyphosphates par
exemple).
• la nutrition : c’est le “moins de” (matière grasse,
sel) dans le produit.
• La sécurité : c’est le “avec” : toutes les précautions
dont la marque s’entoure dans la fabrication de ses
produits (de la traçabilité jusqu’aux points de vente
par exemple).
»
«
Quelle place cette campagne centrée
sur des réalités factuelles prend-elle
dans la gestion globale de la
marque ?
Cette démarche, institutionnelle, est menée parallèlement
à notre communication produit qui met davantage en
avant le plaisir et le goût. A noter que goût, plaisir,
nutrition et performance produit ne sont pas
incompatibles, bien au contraire : la communication Herta
en est une preuve bien vivante !
Cette campagne a eu le succès
d’estime que l’on connaît par les
post-tests. Que retenez-vous
personnellement de cette entrée de
la marque en PQR 66 ?
D.J. : Il s’est avéré qu’il était difficile de manquer cette
campagne ! Nous avons profité d’un buzz important, avec
des remontées sous l’angle “eh ! bien dites donc, la
campagne Herta, on la voit !”. C’est une première prise de
parole qui a vraiment émergé, et cela nous a surpris par la
forme très qualitative et concrète des remontées du
PQR 66 : coups de fil et témoignages en spontané ont
accompagné la période de la campagne. Cette campagne
a eu un impact considérable. Avec le PQR 66, le public a
également pu mettre des mots simples faisant vraiment
partie de son vocabulaire sur notre démarche, laquelle
correspond clairement à ses attentes : moins de sel, moins
de gras… Enfin, techniquement, nous avions une petite
réticence à proposer une mise en scène produit, et j’ai été
très agréablement surpris par la qualité du rendu quadri.
Pour une prochaine campagne, ce seront deux visuels
produit plutôt qu’un qui seront utilisés pour porter la
promesse qualité, santé et nutrition !
Propos recueillis pour IMPACT PQR
par VERBAHUIT, Emmanuel de Chevigny. [email protected]
Post test
&
62 % d’Impact, 50 % d’attribution à la marque,
67 % d’agrément et... 83 % sur les acheteurs de
produits Herta !
Image et engagement ?
“cette campagne montre l’engagement de la marque
Herta...
• à proposer des produits de qualité” : 84%
• à améliorer les qualités nutritionnelles de ses
produits” : 83%
Implication et incitation ?
“cette campagne Herta...
• apporte des informations intéressantes” : 75%
(89% pour les acheteurs Herta)
• vous concerne personnellement”: 52%
(76% pour les acheteurs Herta)
• vous donne envie d’en savoir plus sur les produits
proposés par Herta” : 47%
(67% pour les acheteurs Herta)
Un label qui rassure 3/4 des consommateurs !
91 %
Et pour
des clients Herta, le label “Charte
Qualité” rassure sur les produits proposés par la marque !
Notre engagement avec
Nestlé sur les problématiques de
nutrition est solide. Nous
travaillons au niveau mondial avec
la Corporate Wellness Unit Nestlé.
Ces sujets transversaux sont au
cœur des stratégies et de la vision
Nestlé.
«
»
Aujourd’hui, toutes les
marques alimentaires se doivent
d’avoir une position sur la
nutrition et d’en faire part aux
consommateurs. On est très vite
tombés d’accord pour une
approche délibérément puissante,
après une présence en publirédactionnels par le passé
»
«
»
«
La culture Nestlé fait qu’ils
agissent beaucoup plus qu’ils ne
parlent !
…parler de nutrition, oui,
mais à la façon Herta, c’est à dire
simplement, en s’attachant aux
fondamentaux sans accentuer le
flou dans lequel se trouve le
consommateur, qui ne sait plus
ce qu’il doit faire ou pas en
matière de nutrition… Place aux
thèmes essentiels : sel ; matières
grasses… plutôt qu’Oméga 3.
»
«
La PQR prenait tout son sens :
puissance, visibilité , grand
format pour l’émergence du
message… et puis cette légendaire proximité et ce “parler
simple et vrai” au lecteur qui
ressemble tant à la simplicité
revendiquée du plaisir Herta !
»
«
…un discours le plus
transparent et direct possible.
D’où le choix de cette création
très factuelle, pratique et à l’abri
de
toute
gesticulation
publicitaire, de spectaculaire ou
d’émotionnel. On n’est pas là
pour se “vanter” mais pour
informer, voilà tout .
»
«
Message simple, populaire,
accessible, familial, partagé… on
surfait sur cette affinité de
valeurs avec la PQR.
»
«
La nutrition ne doit en aucun
cas s’opposer à plaisir, mais le
compléter : le visuel “tarte aux
framboises” nous écartait de
toute interprétation dramatisante
de la campagne.
»
«
La part institutionnelle
inhérente à la PQR a renforcé le
statut du message et sa « vérité
vraie ». La valeur d’engagement
y est plus fortement communiquée qu’en presse magazine
par exemple.
«
»
Cerise sur le gâteau : les
distributeurs et les forces
commerciales Herta ont bien
perçu la dimension statutaire de
ces engagements.
»
■ Les quotidiens normands du Groupe Hersant Media passent
100 pages tiré à 30 000 ex. consacré au ski de compétition ■ Parution du supplément Entreprises de l’Alsace avec le classement des 100 premières en
République Dimanche propose trois séquences, actualité départementale et générale, détente et sport ■ Midi Libre publie en, collaboration avec l’O
Gens d’Ouest, métiers d’ici” ■ 500 enfants venus de toutes les régions de France sont intervenus à la tribune du Parlement Européen suite au concou
supplément annuel Sud Ouest Eco dédié aux entreprises locales qui se distinguent par leurs résultats et innovations vient de paraître ■ Nouvelle form
dernier ■ Nouvelle formule pour le supplément Sports du lundi de l’Est Républicain au format tabloïd avec une nouvelle maquette et une pagination
ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge…
IN SITU MARKETING
Les Français et leur logement
Le bonheur est dans le pré
Plus spacieux, plus confortables, les logements ont beaucoup changé au cours des dernières années. Quelle place les Français lui
accordent-ils dans leur vie quotidienne ? Comment projètent-ils leur logement de demain ? Pourquoi l’accession à la propriété
a-t-elle toujours le vent en poupe, malgré la hausse du prix de la pierre ? Quelques éléments de réponse…
Rester chez soi : une
préférence…
Le logement est le centre de la vie des Français.
Tel est le constat dressé par le sociologue Gérard
Mermet, évoquant des Français casaniers qui
passent près des trois quarts de leur temps
disponible chez eux : dix-sept heures cinquante
par jour sur l’ensemble de la semaine. Entre
l’espérance de vie qui s’est allongée, l’âge de la
retraite régulièrement avancé jusqu’à la réforme
de 2003, la montée du chômage, la baisse
régulière de la durée du travail et la diffusion de
nouveaux équipements de loisirs et
informatiques, les occasions de rester chez soi
n’ont cessé de se multiplier. “On assiste au
transfert vers le foyer d’activités autrefois
pratiquées à l’extérieur : loisirs, communication,
travail, courses, sport, etc.” L’habitat occupe une
place prioritaire : “63 % des 18 ans et plus disent
accorder beaucoup d’importance à leur maison,
contre 59 % au travail et 48 % aux loisirs. Le
logement représente à la fois un endroit privilégié
Evolutions comparées du nombre de
personnes par ménage et du nombre de
pièces par logement (1962 - 1999)
4,0
Nombre moyen de pièces par logement
3,8
3,6
3,4
3,2
3,0
2,8
2,6
2,4
Nombre moyen de personnes par ménage
on dispose en moyenne d’1,7 pièce par
personne, contre une seule pièce en 1954.
Certes, le nombre de personnes par ménage ne
cesse de baisser, mais vivre seul ne signifie pas
se contenter d’un logement exigu !
1962
1968
1975
1982
1990
1994
1999
pour une vie de famille harmonieuse et un refuge
dans un monde perçu comme complexe,
dangereux et d’avenir incertain. Il est le lieu de la
construction de soi et du partage avec les autres,
en tout cas avec ceux qui font partie de la famille
ou de la tribu”. La hiérarchie des motivations est
révélatrice : être avec sa famille (51 % de
personnes “tout à fait d’accord”), oublier le stress
professionnel (35 %), pratiquer des loisirs (22 %).
Un Français sur deux (51 %) déclare même
préférer les activités domestiques aux sorties !
Du confort à l’espace
Le logement est d’autant plus un refuge qu’il a
beaucoup évolué au cours des dernières
décennies : “En 1954, lorsque l’abbé Pierre a
lancé son appel en faveur du logement, plus de
quatre habitations sur dix n’avaient toujours pas
l’eau courante, 10 % seulement disposaient d’une
douche ou d’une baignoire” indique Alain
Jacquot, qui a conduit, pour l’INSEE une étude sur
“cinquante ans d’évolutions des conditions de
logement des ménages”. Aujourd’hui, presque
tous les logements (91 % en 2002, contre 44 %
en 1973) sont dotés d’un confort sanitaire
minimum (wc, salle de bains ou douche et
chauffage central) et offrent davantage d’espace :
0
10
9
S’adapter à la modularité
des familles
Les bouleversements démographiques obligent
à repenser la façon de considérer l’habitat. Les
chiffres sont éloquents : l’INSEE prévoit que
17 % de la population française vivra seule en
2030, contre 12,6 % en 1999 ; en sus du
vieillissement de la population, le nombre de
divorces n’a cessé d’augmenter. Autant
d’éléments qui exercent une pression
formidable sur les marchés immobiliers : besoin
d’un plus grand nombre de logements, plus
spacieux, modulables, adaptés aux contours des
familles recomposées. Comme le souligne
Gérard Mermet, “la famille traditionnelle (un
couple de parents, un ou plusieurs enfants et un
ou deux ascendants) laissera de plus en plus
place à une diversité de modèles familiaux :
célibataires et monoménages (veufs ou
divorcés) ; familles décomposées, recomposées,
mosaïques
monoparentales
ou
multigénérationnelles ; groupes tribaux, claniques ou
communautaires, couples homosexuels…”. Ce
qu’ont d’ailleurs bien compris certains
constructeurs de maisons individuelles. La
population vieillit ? Là aussi, l’impact est
flagrant. “Tout concourt à ce que les personnes
âgées occupent des "logements ordinaires”,
selon Jean-Claude Driant, professeur à l’Institut
d’urbanisme de Paris : leur condition physique,
l’augmentation de leurs ressources, la politique
dite de maintien à domicile, une forte
proportion de propriétaires occupant réellement
leurs logements, l’amélioration des conditions
de logement aussi bien en terme de confort
qu’en terme de superficie”.
Des acheteurs de plus en
plus jeunes
Pourquoi, alors que l’économie n’est pas au
beau fixe et que les prix flambent depuis la fin
des années 90, l’amour des Français pour
l’immobilier ne se dément-il pas ? Bernard de
Crémiers et Patrick-Michel Khider, fondateurs du
réseau immobilier Laforêt, avancent plusieurs
éléments de réponse : “Il y a tout d’abord le coût
avantageux du crédit, et le gonflement de la
classe d’âge 30-45 ans, qui a les moyens
d’acheter”. Le problème - bien français - de la
retraite a aussi agi comme un aiguillon
psychologique : “Les gens ont réalisé ce qu’ils
allaient gagner… ou plutôt ne pas gagner ! On
voit des jeunes arriver très tôt dans nos
agences, démarrer par l’acquisition d’une petite
surface, parfois aidés par le prêt à taux zéro”.
Les gens achètent de plus en plus jeunes. Ils
savent que ce n’est plus pour la vie et pensent
davantage à la revente. Ainsi, en Ile-de-France,
la part des moins de 30 ans représentait 27 %
des acquéreurs en 2005, contre 22 % en 2000.
On n’hésite plus aujourd’hui à s’endetter sur des
durées supérieures à 20 ans. L’immobilier tient
une place de plus en plus importante dans le
budget des ménages : les dépenses de
logement (charges non comprises) représentent
respectivement 17,6 % et 16,4 % du revenu des
accédants et des locataires, contre moins de
Source : Crédoc - UNCMI 2004
20
30
40
50
60
Aspect extérieur
Aspect intérieur
2,2
2,0
La présence d’un jardin est la première priorité
% de réponses à la question : pour vous, quels sont les éléments les plus importants dans un logement ?
28
Disposition des pièces
32
Etre une maison
35
39
Sa superficie
42
Environnement immédiat
Localisation géographique
45
Présence d'un jardin
58
10 % au cours des années 60. Et Bernard de
Crémiers de conclure : “Les Français étaient peu
propriétaires, mais c’est en train de s’inverser”.
Avec à peine plus d’un ménage sur deux
propriétaire (56 % en 2002), la France est
encore loin derrière certains autres pays
européens comme le Portugal (65 %), l’Espagne
(85 %) ou la Grande-Bretagne (70 %).
Home sweet home…
and garden
Être propriétaire d’une maison est un rêve
partagé par une majorité de Français. La maison
représente le logement idéal aux yeux de 82 %
des Français. “Plus que la maison en ellemême, c’est son implantation qui participe à
l’image d’un logement idéal” (Credoc). Les
acheteurs sont davantage attentifs à
l’environnement (jardin, quartier, région) qu’à
l’intérieur de la maison, sa superficie ou son
aspect. Pour 58 % des gens, le fait qu’il y ait un
jardin est l’élément le plus important dans le
logement. Ce rapprochement avec la nature,
dont la conséquence est l’engouement pour le
jardinage et le développement des jardineries,
est une des manifestations d’un cocooning qui
est aussi une recherche de sécurité. Outre la
présence d’un jardin, la notion de maison
individuelle à géométrie variable tient aussi une
place importante dans l’imaginaire de
l’acquéreur français : celle-ci devient alors un
lieu de vie flexible (via des pièces modulables)
qui s’adapte à la structure de la famille et à ses
besoins (départ tardif des enfants, accueil des
petits-enfants…). “Personnalisation”, “sur
mesure”, “convivialité” sont les maîtres mots de
la recherche immobilière des familles
d’aujourd’hui.
La maison “translucide”
En conclusion de son analyse, Gérard Mermet
s’interroge sur l’évolution du logement au cours
des décennies à venir. Rares sont les Français
fantasmant sur un logement high-tech, aseptisé
et “domotisé”. La technologie suscite davantage
de craintes que d’attirance. Plus prosaïquement,
les Français demandent toujours plus de confort
(plaçant la lutte contre le bruit en priorité) et de
sécurité (pas seulement matérielle mais
également virtuelle : virus informatiques,
intrusion commerciale ou publicitaire dans la vie
privée…). La maison des Français sera de moins
en moins opaque, c’est-à-dire fermée sur ellemême, hors du monde extérieur. Elle ne sera
pas pour autant transparente, ouverte à tous à
tout moment. Elle sera translucide , c’est-à-dire
connectée au monde extérieur par le biais des
équipements
multimédias…
seulement
lorsqu’elle le désire, et par ailleurs isolée des
risques et des dangers liés à la société. Elle sera
en outre polysensorielle, c’est-à-dire chargée
d’ambiance visuelle/tactile (objets de
décoration), sonore (musiques d’ambiance),
olfactive (parfums d’ambiance) et gustative
(produits de gourmandise).
Pour en savoir plus : [email protected]
Repères utiles
14 538 000 résidences principales Individuelles
48%
11 375 000 résidences principales collectives
48%
2 960 000 résidences secondaires
1 912 000 logements vacants
9%
5%
Sources :
“Les Français et le logement : bouleversements de la démographie et de la famille. Quels choix pour
demain ?”, J.C. Driant, F. Drosso, C. Vignal, 2005.
“Les Français et le logement : tendances, modes, idées reçues”, Gérard Mermet, 2004.
“Cinquante ans d’évolutions des conditions de logement des ménages”, Alain Jacquot, INSEE.
“Être propriétaire de sa maison, un rêve largement partagé, quelques risques ressentis”, CREDOC, 2004.
t au format tabloïd le dimanche. Par ailleurs, le groupe s’associe à Lagardère Active Media pour lancer une chaîne francilienne sur la TNT ■ Le Dauphiné Libéré lance Ski Chrono, un mensuel de
ntreprises du Haut Rhin et du Bas Rhin ■ La Nouvelle République du Centre Ouest vient de lancer son édition dominicale (48 pages) au format tabloïd et tiré à 70 000 exemplaires. La Nouvelle
Onisep, un guide de 90 pages sur les 50 métiers qui recrutent en Languedoc-Roussillon ■ Ouest France publie un hors série haut de gamme consacré aux métiers de la mer : “La mer passion.
urs national organisé par le Journal des Enfants (L’Alsace) et les pages Enfants des titres de presse quotidienne régionale et départementale sur le thème “Quels Journaux pour demain ?” ■ Le
mule pour La Marseillaise avec davantage de couleurs, un logo et un graphisme plus contemporain ■ Parution du supplément La Parisienne “Spéciales Fêtes” pour Le Parisien du 9 décembre
n étoffée ■ La Dépêche du Midi lance Madepeche.com qui permet au lecteur de devenir émetteur d’informations : les articles sont publiés dans le quotidien ou sur le site.
3
MA PQR À MOI
En direct
sur
STABILODATES
Pour moi La Dépêche…
www.pqr.org
qu’il doit y être fidèle : par exemple, La
Dépêche a un héritage radical socialiste.
C’est comme ça et c’est très bien, et peu
importe que l’on s’inscrive ou non dans cette
pensée si elle est assumée. On attend d’un
journal qu’il reste fidèle à ses racines et ses
croyances. C’est ça aussi un repère, et la PQR
en est un.
Mesures d’audience
et média marchés
• EPIQ
2005/2006.
Audiences
détaillées de la PQR, mais aussi de la
PQN, de la PQG et de la PHR en ligne
sur le site.
• SPQR - Cumul 3 ans. 2002/
2003/2004. Tous les chiffres
d’audience et les cartographies
associées de 52 titres et 24
groupes de PQR.
Mesures d’audience sur
cibles Décideurs
• La France des Cadres Actifs 2006
(Ipsos).
• Les Décideurs de la Grande
Distribution (Ipsos).
• Les Décideurs des Collectivités
Territoriales (Ipsos).
© Marc Chaumeil
쎲 Pour parler aux publicitaires ?
Franck Tapiro
Co-Président Hémisphère Droit
Votre PQR, c’est où ?
Ma province à moi c’est
Toulouse ! Je suis à moitié
Toulousain par ma mère (arrivée du Maroc après les “événements”) et parisien par mon
père. Je suis né et vis à Neuilly
(… j’y ai gardé un jeune ami de 20
ans !) mais les navettes Paris – Toulouse
ont bercé mon enfance. J’ai toujours eu un pied en
Province, question d’oxygène, d’équilibre. Pour la presse,
c’est pareil, j’adore acheter un “régional” et un “national”, et comparer.
Mesures de l’efficacité
• Suivi Impact 66 : base de
données compilant plus de
250 000 interviews et 2 500
post-tests d’impact sur les treize
dernières années (IFOP). Base
enrichie chaque année d’une
centaine de tests d’impact (IREP
2003 : la Persistance Mémorielle).
• PQR-PRO : post-tests SOFRES sur
la cible des décideurs, via la
méthode du CAWI. Plus de 40
tests réalisés depuis 2003.
Réservé aux annonceurs B2B
(IREP 2004).
• PQR-SCAN : post-tests et prétests d’efficacité sur les ventes
réalisés sur les marchés tests
d’Angers et Le Mans - Marketing
Scan (GFK). Réservé aux
annonceurs Grande Conso.
Autres infos sur www.pqr.org
Les Unes du jour chaque matin,
tout sur les Titres, les études, les
standards d’impact, les tarifs, les
diffusions, les événements, les
contacts
commerciaux,
les
créations... Accès libre et accès
réservés aux médiaplanners.
Contactez directement
votre régie :
• Com>Quotidiens
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C’était quand la dernière fois ?
Octobre 2006, pour mon anniversaire.
Et la prochaine ?
Je lutterais pied à pied contre l’a priori - cher
aux publicitaires - que la PQR est un média
archaïque : je considère
que c’est faux et archi
faux. Je leur dirais
qu’en France on
n’aime pas la PQR
pour rien, et qu’il y a plein de
belles choses à y dire, y faire,
y lire au coin de la rue… c’est à
dire au bout du monde ! En
France, on ne se rend pas compte du
privilège que l’on a d’avoir su garder ce profond rapport
à l’écrit : on le doit à des Jaurès, Clémenceau et tant
d’autres… la presse quot a abrité et abrite les plus grandes plumes, il ne faut pas l’oublier.
D’une certaine façon, on pourrait dire que les politiques
ont parfaitement compris la PQR : ils en font un média
de communication central, tactiquement comme stratégiquement…
Si vous étiez commercial régie
pour la PQR, que “vendriezvous” en quelques mots ?
쎲 Pour une campagne corporate ou institutionnelle ?
PQR = à la marge de tout diktat
parisien = l’institution en dehors
de l’Institution.
Je ne sais pas mais ce qui est sûr c'est qu'à l’aéroport,
mon premier geste sera de prendre le pouls avec La
Dépêche. Quand vous arrivez dans une chambre d’hôtel
à New York, vous allumez CNN pour prendre le rythme
de la ville en quelques minutes. C’est pareil quand vous
vous posez en province, sauf que CNN s’y appelle La
Dépêche, Nice Matin ou la Voix du Nord… ! C’est la
même démarche, indissociable d’un vrai plaisir.
쎲 Pour soutenir les ventes d’une marque, d’un produit ?
Infos générales, régionales,
locales : quel est le tiercé
gagnant de votre lecture ?
La PQR est plus proche de la réalité quotidienne des
Français.
Les infos régionales avant tout :
“qu’est-ce qui se passe aujourd’hui ?” Le sport très vite
après… Pour les infos internationales et nationales, je m’intéresse
à ce supplément d’âme qu’apporte la
presse régionale et qui délivre bien souvent de simples
et non moins brillants éclairages… C’est tout le journal
qui me passionne.
Une anecdote qui vous renvoie à votre Dépêche ?
Votre sport PQR,
c’est quoi ?
En rugby, j’ai créé le Rugby
Club de Neuilly en 87, les
Babar’s en 89, et en foot, j’ai
créé le Tequila Rapido en 84 et
encore France Pub Espoirs en
89… je dois donc me rendre à la
réalité : je suis en grand malade de sport ! En PQR, mon
cœur balance entre mon pied gauche et mon pied droit,
entre Toulouse et Paris, entre foot et rugby. Tout est bon
dans ces pages là et c’est selon l’actualité : tour à tour
le “téfécé” (TFC), le Stade, la corrida…!
Si vous étiez patron d’un journal régional, quelle
pierre apporteriez-vous…
쎲 Pour rallier le lecteur à vos idées ?
Je pense que chaque journal a son code génétique et
PQR, c’est fort en proximité, et la proximité c’est ce qu’il
y a de plus fort.
쎲 Pour compléter un plan télé ?
Les vertus de l’équilibre national : la TV pour tout le
monde, la PQR pour chacun.
쎲 Pour faire voter le citoyen - consommateur ?
Oui, à la fois sportive et familiale : j’étais tout gamin et
le Tour de France devait passer en bas de chez mon
grand père. Avec lui, nous étions descendus à 7 heures
du matin, et il nous a fallu attendre 15 heures… pour
finalement ne rien voir passer tellement ils allaient
vite ! Mon grand père ne lisait que La Dépêche, et ce
jour là elle portait vraiment bien son nom : pour moi, La
Dépêche (un des plus beaux titres de journal), ce sont
donc ces gars à vélo qui se dépêchent comme des fous.
Un petit slogan pour finir ? ! Allez, juste un…
Là, comme ça ? ! Vous me
demandez un exercice difficile… il faut capitaliser
sur ce titre exceptionnel…oui, ce serait ça
mon slogan, et en plus
c’est une réponse à la
concurrence Internet :
“La Dépêche du Midi.
Dépêchez-vous de prendre le temps de vous informer”.
Copyright s’il vous plait.
Propos recueillis par Verbahuit. Emmanuel de Chevigny.
[email protected]
Avec sa nouvelle
offre ACCESS
EVENEMENT, PQR 66
propose à tous les
annonceurs un tarif
exceptionnel de
198 k€ nets*, s’ils
communiquent en
pleine page quadri
sur une des dates
ci-dessous.
Choisissez la vôtre !
➩ Interdiction de fumer dans
les lieux publics
1er février 2007
➩ Chandeleur
2 février 2007
➩ Championnat du monde de
ski alpin
Du 3 au 18 février 2007
➩ Journée mondiale contre le
cancer
4 février 2007
➩ Journée nationale pour la
Prévention du suicide
5 février 2007
➩ Fête des célibataires
13 février 2007
➩ Saint Valentin
14 février 2007
➩ Salon des énergies
renouvelables
Du 14 au 17 février 2007
➩ Mardi gras
20 février 2007
➩ Salon de l’Agriculture
Du 3 au 11 mars 2007
➩ Printemps des Poètes
Du 5 au 18 mars 2007
➩ Fête des Grands-Mères
4 mars 2007
➩ Journée Mondiale de la
Femme
8 mars 2007
➩ Journée Nationale de
l’Audition
9 mars 2007
➩ Printemps du Cinéma
Du 12 au 19 mars 2007
➩ Semaine nationale des
personnes handicapées
physiques
Du 13 au 19 mars 2007
➩ Journée internationale des
droits des consommateurs
15 mars 2007
➩ Vivre les villes
Du 16 au 19 mars 2007
➩ Semaine Nationale de
l’Artisanat
Du 16 au 23 mars 2007
➩ Saint Patrick
17 mars 2007
➩ Journée Nationale du
sommeil
17 mars 2007
➩ Semaine de la presse à
l’école
Du 19 au 24 mars 2007
➩ Semaine d’information sur la
Santé Mentale
Du 19 au 25 mars 2007
➩ Fête de l’Internet
Du 19 au 26 mars 2007
➩ Journée Internationale de la
Francophonie
20 mars 2007
➩ Printemps
21 mars 2007
➩ Journée Mondiale de la
Poésie
21 mars 2007
➩ Journée Internationale des
Forêts
21 mars 2007
➩ Journée Mondiale de l’eau
22 mars 2007
../..
CGV et calendrier annuel
complet sont disponibles sur
demande auprès des régies du
PQR 66 (voir rubrique Services &
Études PQR pour les contacts).
NDC Editing en collaboration avec VERBAHUIT, crédit photos : Gettyimages.
MÉMO SERVICES
* Tarif 2007.
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