Comité de rivière Dordogne Atlantique
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Comité de rivière Dordogne Atlantique
Comité de rivière Dordogne Atlantique Compte-rendu SAINT CAPRAISE DE LALINDE 29 avril 2009 ORDRE DU JOUR POINTS DECISIONNELS 1. Validation du compte-rendu du comité de rivière du 29 septembre 2. Avis du comité de rivière sur les projets de SDAGE et de Programme de Mesures POINT INFORMATIF 3. Les zones humides QUESTIONS DIVERSES 4. L’hydroélectricité 5. Natura 2 000 Dordogne Personnes présentes 50 participants Importance de la mise en cohérence des projets ROBERT PROVAIN (Président du Comité de rivière, Vice-Président du Pays du Libournais), SERGE FOURCAUD (Vice-Président du Comité de rivière, Président du Pays du Grand Bergeracois), ROLAND THIELEKE (EPIDOR), JEAN-CHARLES JOURDAN (Pays du Libournais), CHRISTOPHE ANDRES (CC Bergerac Pourpre), PASCAL DELTEIL (CC Bergerac Pourpre), ALAIN EMERIAU (AEAG – Délégation Brive), VALERIE TRONCHE (AEAG – Délégation Brive), FREDERIC GONTIER (Maire de Saint Capraise), LAURENT PEREA (Maire de Saint Capraise), FRANÇOIS DUPUY (Maire du Fleix, CCDEL), JOËLLE PARSAT (SI Plaine de la Force), SEVERINE BAGNARIOL (CDT 33), FLORENCE GUILLOIS (CC Canton de Fronsac), LAURENT RICCI (PHG, Maire St André de C.), PATRICK MASNERI (Mauzac), FLORENCE GARNIER (VNF/SNSO), JEAN-MARC ROLLAND (VNF/SNSO), MM. LIOTARD (ASA Lugon et Cadillac), MICHEL LOULIERE et PIERRE PARROT (ADAPAEF 33), BERNARD LAVIOLETTE (EDF), GEORGES PROVAIN (NAVIDOR), CHRISTOPHE DUFY (SITAF Castillon), FLORENCE YOUBI (SPIPA), JEAN-JACQUES CHASSAGNOU (Chambre d’agriculture 24), YVES LALANNE (Mairie Izon), BRUNO MONTI (SI Valorisation de la Louyre), ANNICK NEPVEU (conseil général 24), SEBASTIEN LAVIGNE (CC Castillon Pujols, SIBV Engranne), CLAUDE CLAMENT (Pôle de développement rivière et vin), SERGE MERILLOU (Conseiller Général 24), PIERRICK BIBARD (SIBV Couze), FABIEN RUET (Conseil général 24), VERONIQUE DUBEAU-VALADE (Maire de Couze et St Front), CHRISTOPHE AUDIVERT (SMETAP), MICHEL AMBLARD (FDC 24), MICHEL LASSERRE (Mairie Mouleydier), LUCILE STANICKA (Chambre d’agriculture 33), CELINE RODIER (conservatoire des rives de la Dordogne), MICHEL CLANET (Comité départemental CK 24), EMMANUEL ESPANOL (Conseil Régional), ELIANE DUPONTEIL (St Capraise de Lalinde), YVAN DUMONTEUIL (Mairie St Sulpice de Faleyrens), GEORGES CECCHI (SIBV Louyre), NICOLE et GEORGES BARBEROLLE (SEPANSO et Patrimoine environnement de Bergerac), JULIEN FALCON (EPIDOR), MARIE VERMEIL (EPIDOR). Laurent PEREA accueille l’ensemble des participants. Il rappelle tout l’intérêt qu’il porte, en tant qu’élu, au contrat de rivière. Saint-Capraise de Lalinde s’est en effet déjà engagé dans la réalisation de projets inscrits au contrat de rivière, comme la réhabilitation de la cale de radoub ou encore la réouverture du canal de Lalinde pour la circulation de la gabare Henri Gonthier. Il réaffirme l’importance de la mise en cohérence des objectifs locaux pour bâtir un projet cohérent sur l’ensemble de la vallée. Robert PROVAIN remercie Laurent PEREA pour son accueil. Il rappelle que l’année écoulée a permis de lancer, par la réalisation d’actions concrètes dans chacun des 4 volets, le contrat de rivière Dordogne Atlantique. Il informe également le comité que Marie VERMEIL, animatrice du contrat, sera prochainement hébergée à Saint-Denis-de-Pile, à l’occasion de la création d’une antenne girondine d’EPIDOR. 3 1 Validation du compte rendu du comité de rivière du 29 septembre Le compte-rendu du comité de rivière du 29 septembre est validé à l’unanimité. 2 Avis du comité de rivière sur les projets de SDAGE et de PDM 2010-2015 Robert PROVAIN rappelle que le comité de rivière Dordogne Atlantique a été sollicité par le Préfet coordonnateur de bassin pour formuler un avis sur les projets de SDAGE et de PDM dans le cadre de la consultation des partenaires institutionnels. Après avoir rappelé les différentes étapes de la révision du SDAGE ainsi que les enjeux de la consultation, Marie VERMEIL, reprend les principales propositions de modification du projet de SDAGE soumises pour avis au comité de rivière. Ces propositions visent notamment à garantir la prise en compte des problématiques spécifiques de la Dordogne Atlantique dans le futur SDAGE et à réaffirmer la nécessité de promouvoir des actions de prévention de la dégradation de la qualité des eaux et des milieux aquatiques. Des dispositions focalisant sur des territoires prioritaires La réduction des prélèvements agricoles, un enjeu prioritaire pour les affluents Alain EMERIAU rappelle que le projet de SDAGE focalise sur des territoires prioritaires afin de répondre aux objectifs de bon état, fixés par la Directive Cadre sur l’Eau. Pour que le SDAGE soit une réussite, il faut une solidarité de l’ensemble des acteurs de l’eau. Jean-Jacques CHASSAGNOU précise que plusieurs points de l’avis proposé au comité de rivière sont préjudiciables pour la profession agricole. Il craint notamment que la préservation des zones humides n’entraîne une sanctuarisation de ces milieux au détriment des pratiques agricoles qui y sont pratiquées. Il souhaite donc que les actions menées en faveur de ces milieux se concentrent sur les zones patrimoniales uniquement. Pour ce qui est des dispositions relatives à la création de réserves de substitution, il souligne que la profession agricole a déjà fait de nombreux efforts pour réduire sa consommation en eau et que la création de réserves de substitution doit donc être envisagée, comme la mise en place de mesures d’économies d’eau. Les prélèvements agricoles font l’objet d’une démarche de transparence depuis 1997 et les évolutions réglementaires vont prochainement amener les agriculteurs à ne plus raisonner par autorisations individuelles mais par autorisations collectives par bassin. Des efforts sont encore à faire pour améliorer la précision des données sur l’eau. Marie VERMEIL souligne que la préservation des zones humides banales mérite de figurer dans le SDAGE. Ce sont l’ensemble de ces zones qui assurent les fonctions hydrauliques ou encore écologiques souvent évoquées. Il faut pouvoir donner la possibilité aux propriétaires fonciers qui le souhaitent d’être aidés dans des démarches de protection de ces milieux. Elle indique également que les dispositions du SDAGE relatives à la gestion quantitative de la ressource en eau ne devraient pas seulement se limiter à la création de réserves de substitution, en allant par exemple plus loin en matière d’économies d’eau et de changement de pratiques culturales. 4 Georges BARBEROLLE précise que deux enjeux du territoire mériteraient d’être mieux pris en compte dans le projet de SDAGE : les pollutions diffuses agricoles et le maintien des zones humides en secteurs urbains. Nécessité de réaffirmer la préservation des zones humides banales Bruno MONTI précise que la préservation des zones humides nécessite de cibler des sites précis à restaurer afin d’éviter le dispersement des financements. Roland THIELEKE indique que la restauration des milieux, de la qualité de l’eau … coûte toujours plus chère que leur préservation. Il insiste ainsi sur la nécessité de ne pas mener uniquement des actions curatives mais également préventives pour maintenir le bon état ; ces deux axes sont économiquement compatibles et écologiquement prioritaires. A l’issue des débats et du recueil des remarques des participants, Robert PROVAIN soumet le projet d’avis au vote du comité de rivière. Celui-ci est adopté à la majorité des participants avec : Projet d’avis adopté à la majorité des participants - 48 voix « Pour » - 2 voix « Contre » : Jean-Jacques CHASSAGNOU (Chambre d’agriculture de la Dordogne et Association des irrigants de la Dordogne) et Gérald LIOTARD (ASA Lugon et Cadillac) Le courrier adressé au Président du comité de bassin Adour Garonne sur la base des éléments débattus et validés en réunion est annexé au présent compte-rendu. 3 Les Zones Humides Robert PROVAIN rappelle que la préservation des zones humides figure parmi les priorités du contrat de rivière. Plusieurs actions ont déjà été engagées sur ce thème. Les rencontres « comment préserver les zones humides à travers les documents d’urbanisme ? », organisées le 30 janvier dernier à Sainte Foy la Grande, ont connu un grand succès avec près de 90 participants. Si cette forte mobilisation paraît encourageante, il est nécessaire de continuer à avancer sur ce sujet pour aboutir à une réelle préservation de ces milieux. De nouvelles attentes en matière d’accompagnement Marie VERMEIL précise que les actions de communication et de sensibilisation engagées au cours de la première année du contrat ont conduit à une prise de conscience de l’importance des zones humides par un grand nombre d’acteurs du territoire (Commune de Prignac et Marcamps, Vayres, Izon, …). De nouvelles attentes ont émergé, notamment en faveur d’un accompagnement dans la mise en œuvre de projets de préservation. Si les zones humides patrimoniales bénéficient pour la plupart d’une gestion conservatoire, en revanche les zones humides banales, qui sont les plus nombreuses et les plus intéressantes, du fait du maillage qu’elles représentent, ont souvent été délaissées ce qui a, notamment, conduit à leur disparition. Pourtant certains dispositifs d’accompagnement existent pour aider les propriétaires et gestionnaires dans la préservation de ces espaces. Un réseau de gestionnaires apportant des conseils techniques 5 Valérie TRONCHE présente un outil mis en place au niveau de l’agence de l’eau Adour Garonne : la Cellule d’Assistance Technique Zones Humides (CAT ZH). Il s’agit d’un réseau auquel les gestionnaires adhèrent gratuitement pour bénéficier de conseils techniques. 9 territoires bénéficient actuellement de ce dispositif en Adour Garonne. L’animation de ces cellules fait l’objet d’un fincancement mais ne génère aucune aide directe à la modification de pratiques. Le fonctionnement du réseau se fait par conventionnement entre la CATZH et le gestionnaire. Le développement de ces réseaux figure parmi les objectifs du 9ème programme de l’agence de l’eau. Jean-Jacques CHASSAGNOU précise que ces démarches de préservation des zones humides menées dans la concertation avec les agriculteurs lui paraissent très positives. A noter : dans le cadre du contrat de rivière Dordogne Atlantique et du Programme d’actions de prévention des Inondations du bassin de la dordogne, EPIDOR organise le 3 octobre prochain un séminaire sur les palus à la Maison du Pays Fronsadais (Saint Germain la Rivière, 33). 4 L’hydroélectricité Robert PROVAIN informe le comité de rivière qu’une convention, relative à la problématique des éclusées, vient d’être signée le 16 mars dernier entre EDF, l’agence de l’eau Adour Garonne et EPIDOR. Si cette convention est un premier pas vers une meilleure intégration des barrages et de leur gestion dans le bassin de la Dordogne, elle ne résoudra pas tous les problèmes. Le comité de rivière devra notamment rester attentif à la transparence des 3 barrages du bergeacois. Haut niveau d’exigence environnementale sur le franchissement des barrages Marie VERMEIL présente un point sur l’efficacité des systèmes de franchissement des barrages de Bergerac, Tuilières et Mauzac. Elle rappelle que la proximité de ces 3 barrages amène à les considérer comme un seul et même obstacle. Ainsi pour avoir une efficacité de franchissement globale de 80%, il faudrait que chacun des barrages soit équipé avec des dispositifs présentant une efficacité supérieure à 90%. Bernard LAVIOLETTE précise que de nombreux efforts ont été faits ces dernières années pour améliorer la libre circulation des poissons migrateurs, notamment avec l’équipement du barrage de Tuilières pour la dévalaison (masque + arrêts de turbinage). Il informe également le comité de rivière qu’EDF étudie actuellement la possibilité de suréquiper le barrage de Bergerac. Laurent PEREA, maire de Saint-Capraise-de-Lalinde, et Serge MERILLOU, conseiller général, ont réaffirmé leur intérêt pour la valorisation du canal de Lalinde, du barrage de Tuilières et de leurs abords. Ils ont notamment demandé le maintien de la passerelle pietonnière pour traverser la Dordogne au niveau du barrage. Alain EMERIAU a alors rappelé que la prochaine révision de la concession de Bort-les-Orgues (en 2012) était une occasion de pouvoir travailler avec EDF sur les problématiques de bassin. 6 5 Le 15 décembre dernier, les collectivités locales et leurs représentants ont été réunis sous l’autorité de l’Etat pour lancer la démarche Natura 2000 sur la Dordogne. Germinal PEIRO, Député et Conseiller Général de la Dordogne, et Jean-Pierre NAUDON, Maire de Saint avit Saint Nazaire, ont respectivement été élus Président et Vice-Président du comité de pilotage. L’établissement EPIDOR a quant à lui été retenu en tant qu’opérateur technique du projet. Robert PROVAIN précise que les partenaires du contrat de rivière seront attentifs à l’articulation entre les 2 démarches : contrat de rivière et Natura 2000 vallée Dordogne. Mise en place du comité de pilotage Natura 2000 Dordogne 6 EPIDOR accompagne les communes soumises aux inondations de la Dordogne 7 Natura 2000 Prévention des Inondations Dans le cadre du Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) du bassin de la Dordogne, l’établissement EPIDOR propose d’accompagner les communes sensibles aux inondations dans la pose de repères de crues. EPIDOR met également gratuitement à disposition des acteurs du territoire une bande dessinée géante qui permet de communiquer auprès du grand public sur la vulnérabilité du territoire aux inondations et sur la conduite à tenir. Pour accueillir le grand livre, vous pouvez contacter Elise WEBER à EPIDOR. Comité de rivière Dordogne Atlantique Président : Robert Provain, Vice-Président du Pays du Libournais. Vice-Président : Serge Fourcaud, Président du Pays du Grand Bergeracois. Animation : Marie Vermeil, EPIDOR, 05 53 59 72 83, [email protected] Le contrat de rivière, une action soutenue par l’agence de l’eau Adour Garonne, le Conseil Régional d’Aquitaine, le Conseil Général de la Dordogne et le Conseil Général de la Gironde.