Rapport de fin de séjour - Région Rhône

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Rapport de fin de séjour - Région Rhône
Rapport de fin de séjour
Quentin Bottner – Erasmus Student
Sciences Po Grenoble / SOWI Universität Innsbruck
Année universitaire 2014 – 2015 (2 semestres)
Je tiens à adresser mes sincères remerciements à Sciences Po Grenoble pour
m’avoir donné la possibilité d’effectuer une année académique à l’étranger
dans le cadre de ma licence.
Je tiens à adresser mes sincères remerciements à la Région Rhône Alpes pour
avoir rendu possible cette année académique à l’étranger par un soutien
financier.
Vie pratique
Je suis arrivé à Innsbruck le 30 septembre 2014, après 8 petites heures de voitures et bien
déterminé à découvrir la ville qui va m’accueillir pour cette année académique. Innsbruck est une
ville comparable à la taille de Grenoble, soit environ 120 000 habitants. Les deux villes sont d’ailleurs
jumelées depuis de longues années et on les appelle les « jumelles des Alpes ». Elle est située à
environ 2 heures de la Suisse et 1h30 de Munich.
C’est une ville connu dans le monde entier pour avoir accueillis à deux reprises les Jeux
Olympiques d’hiver (1964 et 1976) et les Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2012.
C’est une petite ville où il fait bon vivre, avec à la fois son cœur historique typique et ses grandes
stations de ski qui permettent à tous de faire du sport en hiver.
Logement
Lorsque mon inscription à l’université d’Innsbruck a été validée, celle-ci m’a alors contacté
afin de proposer son aide au logement. En effet, les prix de l’immobilier dans cette petite ville cossus
sont très élevés et il est difficile, à distance, de prendre un appartement. J’ai donc accepté l’aide
proposée par l’université : j’ai formulé des choix et me suis retrouvé dans une résidence universitaire
datant des premiers Jeux Olympiques réservé aux personnes étrangères. 2 couloirs d’une vingtaine
de chambre constituaient la résidence, les autres étages étant réservés à l’auberge de jeunesse
voisine.
Les chambres étaient individuelles et la cuisine commune : c’est par le biais de cette grande
cuisine que j’ai pu échanger avec des personnes aux profils totalement différents. Nous avions à la
fois des Pakistanais, présent pour 4 ans en étude de médecine, des Italiens, des chinois, des Anglais,
des Français, … Ce n’est pas moins d’une quinzaine de nationalités qui cohabitées sur ces 2 couloirs.
On peut dire que cela ressemblait à une grande collocation, et tous les soirs vers 8h l’on se retrouvait
pour échanger et discuter de nos journées.
L’état général de la résidence, très vieille et mal entretenus (isolation acoustique inexistante,
pas d’internet les 3 premiers mois, laverie inutilisable, …), ajouté aux problèmes avec le personnel
(service de nettoyage des chambres et des espaces communs plus que défaillants), ont rendu les
débuts difficiles. Heureusement, une solidarité, une certaine complicité et une entraide s’est
rapidement trouvait entre les habitants des couloirs, ce qui a rendu la vie plus facile et la distance
avec la France plus supportable.
Les avantages de cette résidence, pas vraiment au centre (3 km de l’université), sont que les
transports sont faciles à prendre : en effet, l’arrêt de bus est en face de l’immeuble, un local à vélo
fermé est disponible et il y a un parking sécurisé pour les voitures. Le service de bus est très onéreux
(2,30 € par trajet) mais fonctionne toute la journée et toute la nuit sans interruption. De plus, la ville
étant plate, le vélo est utilisé par tout le monde pour se déplacé. Le centre-ville est piéton, il est
souvent difficile de se garer. Le bus et le vélo sont donc très faciles à utiliser à Innsbruck.
Argent
Pour ce qui est de l’aspect financier, la vie est plus chère à Innsbruck qu’en France sur les
biens de consommations : En effet, faire ses courses, même chez un discounter comme Lidl ou Hofer
est plus onéreux.
De plus, les Autrichiens, au même titre que les Allemands, on une relation différente à
l’argent et dans la manière de le dépenser. Peu de magasin accepte les cartes de crédits Visa, juste
les grands magasins à la rigueur. Dans les restaurants et bars, ils sont très retissant au fait de prendre
les cartes de crédits. Cela est très surprenant pour les personnes venant de France ou d’Angleterre,
ou nous sommes habituées à payer régulièrement avec la carte. Il est donc conseiller de retiré de
l’argent au distributeur, par grosse quantité (pour éviter les frais) et ainsi de payer tout le temps en
monnaie physique. Il existe la possibilité de créer un compte dans une banque autrichienne et ainsi
d’avoir une carte Maestro, néanmoins la solution de l’argent liquide est la plus simple.
Il est important de voir avec votre banquier pour les problèmes de plafond de retrait et les
frais lié à l’utilisation de la carte bancaire à l’étranger. C’est quelque chose que je n’avais pas du tout
prévu avant de partir et que j’ai du régler à distance avec ma banque
Santé et sport
Avant de partir, j’ai commandé sur Internet une carte d’assurance maladie européenne,
nécessaire pour l’inscription. De plus, j’ai informé la LMDE de mon départ à l’étranger en année
d’échange.
Pour ce qui est de l’assurance auto, mon lieu de résidence principal étant toujours en France,
j’ai dû simplement informer mon assureur, la MAAF, que j’allais effectuer des trajets réguliers en
voiture entre la France et l’Autriche. Cela n’a pas entrainé de couts supplémentaires sur mon
assurance.
J’ai eu l’occasion de tester les hôpitaux Autrichiens avec mon amie (Anglaise) qui s’est fait
une entorse au pied et rompu le ligament du genou, au ski. Il est important de savoir que
l’intervention sur les stations de ski est payante, au frais de la personne à soigner. L’hôpital l’hiver est
rempli de touriste tombés au ski, néanmoins l’accueil n’est pas international : les personnes ne
parlaient pas l’Anglais et après avoir simplement ausculté mon amie, ils l’ont laissé repartir chez elle,
malgré la douleur. J’ai étais obligé de l’emmener en France, voir un médecin Français, qui lui a
prescrit des mois d’immobilisation de la jambe et surtout des calmants pour la douleur.
Le service Autrichien dans les hôtels est d’une très grande qualité, j’ai appris à mes dépend
que celui dans les hôpitaux l’était moins.
Pour ce qui est du sport à Innsbruck, il existe plusieurs clubs de Football, de Handball, de
Rugby et beaucoup de piscine sont facilement accessibles.
Je suis quelqu’un qui adore le sport, au début du premier semestre j’ai cherché et trouvé des
contacts dans les différents clubs de la ville. Le HIT, Handball Innsbruck Tyrol, a bien voulu me
rencontré. Après un essai, j’ai pu entrer dans l’équipe jeune, en deuxième division Autrichienne.
C’était pour moi une très belle expérience, j’ai beaucoup appris avec des joueurs d’une classe
largement supérieurs à mes expériences en France (jeunes Internationaux, …). D’ailleurs, 4 de mes
partenaires sont montés en fin d’année en équipe première, une équipe professionnelle (le HIT
possède une équipe dans les 3 premières divisions, à savoir « professionnelle », « jeunes » et « -18
ans »). Ce fut de grands moments de partage lorsque nous avons organisé des entrainements
collectifs avec les joueurs professionnels. J’ai participé à 2 entrainements par semaine tout au long
de l’année, et j’ai assisté au match les weekends.
La saison de Handball se finit à la mi-mai. Un ami Français, présent dans l’équipe de Rugby de
Innsbruck, m’a alors proposé de venir m’entrainer 3 fois par semaine avec le club, ce que j’ai accepté.
J’ai d’ailleurs eu ma première expérience de joueur lorsque je suis rentré pour 30 min lors de l’avant
dernier match de la saison, le match RC Innsbruck – Meteor. C’est une grande joie de découvrir un
nouveau sport et de nouvelle personne, avec une super ambiance au sein de l’équipe.
Nul besoin de certificats médicaux en ce qui me concerne pour faire du sport en Autriche, néanmoins
il est important de voir un médecin avant le départ.
Tout l’hiver le sport phare en Autriche est le ski : il est possible d’acheter une carte « freizeit
ticket », valable pour 1 an et qui donne accès en illimité à toutes les stations et les infrastructures de
la ville d’Innsbruck. Le prix est élevé, 400€, mais rentabilisé car la carte est très avantageuse au
quotidien. Les stations de ski sont très variées et de très grandes qualités, il est d’ailleurs possible de
faire des sessions nocturnes, ce qui est une expérience super.
Pour finir sur le sport, de nombreux espaces verts, chemin de randonnés, pistes cyclables et
terrain de sport sont accessibles librement. En face de ma résidence, il y a une piste cyclable, avec un
terrain de volley Ball, un terrain de basket, des tables de tennis de table, un mur d’escalades et un
terrain de football. J’ai beaucoup apprécié aller faire un football sur ce terrain car beaucoup de
jeunes et moins jeunes se retrouvent pour échanger autour du ballon rond. Beaucoup de
communautés différentes vivent dans ce quartier et on se retrouve tous pour faire un match de foot,
petits et grands, dans la paix, ce qui est vraiment génial et appréciable.
Télécommunications
J’ai choisie pour communiquer en Autriche d’avoir deux téléphones, avec 2 cartes
différentes. D’un côté mon téléphone français, avec un forfait bloqué à 15€ qui me permettait
d’envoyer des sms en France sans surcoût et de l’autre un téléphone avec une carte prépayé
autrichienne rechargeable tous les mois au prix de 20 € (Drei mobile). Je pouvais ainsi communiquer
en Autriche et avoir accès à Internet, et envoyer des messages en France. Lorsque la connexion
internet était satisfaisante, l’application Skype est la plus simple pour communiquer avec les
personnes en France ou en échanges académiques en Europe.
Vie universitaire
Le système universitaire à l’université d’Innsbruck est totalement différent avec celui d’un IEP
comme Grenoble. C’est un système « fac » comme en France, avec beaucoup d’élèves et une
administration très compliquée. Cela m’a permis de constater que étant quelqu’un de contact, je ne
me serai pas sentie à l’aise dans une université classique.
Concernant les PS (cours en classe), il est demandé de lire des textes (en Allemand ou en
Anglais) à chaque cours, de faire une présentation sur un sujet donné et d’écrire un rapport d’une
quinzaine de pages sur celui-ci. Cela dépend des professeurs évidement mais la plupart sont
accessibles et à l’écoute. Il y a une grande diversité de cours, ce qui est agréable car l’on peut essayer
des sujets jusque-là inconnus pour moi. J’ai ainsi suivie des cours de marketing, de statiques, de
relations internationales, de politiques et sport … c’était vraiment intéressant de pouvoir choisir
différents types de cours. J’ai écrit 4 rapports dans l’année concernant des sujets qui sont : l’espace
Méditerranée, enjeux et perspectives ; les partis politiques Autrichiens ; les relations entre la Russie
et la Chine ou encore les relations entre le sport et la politique appliquées au coupe du monde de
football. Pour ce qui est des rapports, les professeurs sont généralement conciliants avec la langue et
l’orthographe, même si ce n’est pas le cas de tous.
Les cours en Autriche sont beaucoup structuré sur l’aspect débat et sur les cours 1h30, il
n’est pas rare d’assister à 45 min de débats autour d’un sujet présenté. Les cours en amphi (VO) sont
difficile car il y a la barrière de la langue, néanmoins certains professeurs acceptent volontiers de
nous aider.
Nous étions trois étudiants de Sciences Po Grenoble dans l’université de sciences politiques
et c’est tout, il n’y avait pas d’autres étudiants en mobilité académique dans cette université, ce qui
nous a fait nous sentir relativement seul parfois. Au sein de l’école de commerce il existe des
structures d’accueil, au sein de l’université de sciences politiques, cela se résume à une personne que
l’on peut contacter en cas de problème vraiment important. Il est assez important de communiquer
avec les autres étudiants car ils peuvent nous aider dans nos cours et pour les examens, ce qui est
important.
Vie quotidienne
La première chose qui m’a marqué après mon arrivé à Innsbruck est le fait que les gens
respectent le code de la route, que ce soit piéton ou automobiliste. Il peut être 3h du matin, la ville
peut être déserte, que les gens vont attendre au feu rouge pour traverser. Il en est de même en
vélo : il est strictement interdit de rouler sur les trottoirs sont peines d’une forte amende (50€ si l’on
passe au feu rouge, 30€ si l’on n’a pas de lumières, etc). En règle générale, les habitants sont très
disciplinés : dans les transports, il n’y a aucune barrière et les contrôles sont rares. Il y a une réelle
confiance envers la population. Gare ensuite au stationnement en ville avec une voiture : c’est une
société privés qui se charge des amende, et à partir d’une minute de dépassement, on peut faire
l’objet d’une amende de 25€. La police est très présente la journée du fait du grand nombre de
touriste.
Pour ce qui est des biens de consommations, ma résidence est situé à 500 m d’un Lidl et d’un
Hofer, 250 m d’un Billa et d’un M preis. Les boulangeries « baguette » sont de très bonne qualité et
font à manger toute la journée, ce qui est très pratique lorsqu’on n’a pas le temps entre 2 cours.
Les spécialités locales sont d’une grande qualité, que ce soit les plats ou les boissons : les
brasseries traditionnelles vous permettent de manger pour un prix raisonnables des spécialités
culinaires très bonnes comme les Wienerschnitzel (escalope viennoise) ou les Käsespätzle, et de
boire des bières locales, comme la Radler (bière blonde au citron), très agréable par beau temps. Le
sucré fait aussi partie intégrante de la gastronomie autrichienne avec notamment le Kaiserschmarrn
(grosse crêpe coupée en petits morceaux et accompagné de confiture ou de compote) ou les
Sachertorte (Tarte Sacher). Aller au restaurant est traditionnel en Autriche, et généralement assez
populaire, ce qui explique la bonne ambiance et les prix peu élevés. D’ailleurs, les Autrichiens et
particulièrement les tyroliens sont très attachés à leur culture et leur identité, c’est ainsi que tous les
samedis soirs, les hommes et les femmes sont en tenues traditionnelles pour sortir. C’est une réelle
fierté pour les habitants.
Pour conclure avec le quotidien, l’accent dans le Tyrol est très prononcé, ils disent eux même
que c’est une langue différente de l’Allemand. Après quelques mois, l’on commence à s’adapter mais
il ne faut pas hésiter à redemander une information par exemple.
Bilans et suggestions
Ce séjour à l’étranger est je pense une grande chance, et je suis très heureux d’y avoir
participé, autant sur un plan universitaire que personnel. Pour ce qui est du premier aspect, je pense
que ce fut une expérience intéressante et constructive d’étudier dans un pays étranger, dans une
ville inconnue, dans un cadre différent avec en point d’orgue une langue différente du Français. J’ai
pu ainsi observer des façons de travail et de raisonnement totalement différentes de celle appliquées
en France, ainsi qu’une façon de penser l’université différemment : en effet, en Autriche, lorsque les
étudiants sortent du lycée, ils doivent d’abord effectuer un service militaire ou un service civique.
Ensuite, beaucoup commence à travailler pour gagner de l’argent avant d’entrer à l’université ou
alors travail en même temps que l’université. Ils ne pensent pas l’université de la même manière car
ils sont libre de l’adapter à leurs besoins : par exemple, en France, un bachelor c’est généralement 3
ans d’études (30 crédits ECTS par mois). En Autriche, pas du tout, cela ne dépend que d’eux : ils
valident un bachelor lorsqu’ils atteignent 180 crédits ECTS, qu’ils peuvent faire sur 4 ou 5 ans. Ainsi,
j’ai remarqué qu’il y avait beaucoup moins de stress dans les universités à Innsbruck que par rapport
à Grenoble.
Sur le plan personnel, cette expérience m’a permis « de grandir ». Mes parents habitant à
Lyon, m’a première année à Grenoble fut déjà un cap, la seconde année en mobilité en est un autre.
J’ai toujours pensé que plus tard je partirai travailler à l’étranger et c’est en soit une sorte de
concrétisation de cela, à savoir vivre dans un pays étranger sur une longue période. Lorsqu’on vit à
l’étranger, les règles changent, et il faut s’y adapter. On ne peut pas de focaliser et se centrer que sur
soit même, il est important de s’ouvrir sinon l’expérience perd de sa valeur mais aussi de son intérêt
et de sa portée. Il faut s’ouvrir pour comprendre les modalités d’un monde où dans chaque pays la
pensée et les visions de ce même monde sont différentes. On se trouve de nouveaux repères, de
nouveaux espaces qui complètent notre vie, un peu tel des Lego : c’est une petite brique qu’on
ajoute à notre vie et qui forme un ensemble. Je pense que j’ai remarqué cela lorsque l’on s’est
retrouvé tous les amis de deuxième année à Grenoble pour un rassemblement sportif annuel : tout le
monde avait changé, en bien naturellement, mais il nous a fallu un temps pour comprendre que
chacun avait bougé sans l’aide particulière des autres, bougé dans une autre voie que celle qui nous
unissait l’année dernière.
Le début de l’expérience à l’internationale est difficile, un peu comme la fin d’ailleurs : au
début, personne se connait, il faut se faire de nouvelles connaissances. J’ai eu la chance de vivre dans
une résidence étudiante où beaucoup de nationalité se sont croisées et ainsi où j’ai pu communiquer
directement avec des personnes du monde entier. Au début de l’année scolaire, mon niveau
d’anglais était plus que limité alors qu’aujourd’hui je peux tenir une discussion normalement,
communiquer et travailler en Anglais sans problème. C’est une grande chance de pouvoir parler des
langues différentes et ainsi de s’ouvrir sur des personnes différentes. Là est la principale portée
d’une année de mobilité à l’étranger de mon point de vue.
De plus, cette année m’a permis de voyager et de connaitre ainsi de nouveaux pays.
Innsbruck étant plus à l’est que Grenoble, je me suis rendu avec ma voiture en Allemagne, en
République Tchèque, en Suisse, en Italie… Par ces voyages, par ces weekends, j’ai pu découvrir de
nouvelles villes avec de nouveaux aspects et problématique de l’Europe, et ainsi augmenter ma
culture générale sur celle-ci. C’est d’ailleurs quelque chose de primordial dans l’optique de la
construction européenne : permettre aux étudiants de voyager, de rencontrer de nouvelles
personnes et d’interagir avec de nouvelles nationalités permet à terme de construire une Europe
solide, soudé car tout le monde sera à même de comprendre « l’autre ».
Je souhaite à tous de pouvoir effectuer la même expérience que moi car je pense qu’il est
important d’aller vers les gens : c’est une année de mobilité et c’est à nous de rencontrer les gens,
c’est à nous de nous intégrer, c’est à nous de nous mélanger avec la population locale. Par le sport,
c’est ainsi que j’ai pu rencontrer et échanger avec la majorité des Autrichiens, qu’ils soient
adolescents ou adultes. C’est un formidable levier culturel et relationnel que de pratiqué du sport et
de partager une passion commune. Malgré des langues différentes et des vies pour le moins
différentes, le sport permet de réunir des personnes d’horizons différents sur un même terrain et
d’apporter à chacun une part nouveauté.
Je conclurais en disant qu’il est important pour la Région Rhône Alpes et pour Sciences Po
Grenoble d’encourager cette mobilité afin de faire grandir les étudiants. L’aspect académique est
une chose mais construire le futur avec des étudiants connectés au monde est un autre aspect tout
aussi important.

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