Le marais : un écosystème fragile
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Le marais : un écosystème fragile
Parc de Rouelles Le marais : un écosystème fragile Situé au cœur du parc, le marais est alimenté par des eaux souterraines, les sources d’eau des versants et le surplus des étangs. L’écosystème marécageux est l’un des plus riches du parc, mais aussi un des plus fragiles : de nombreuses espèces végétales et animales sont typiques de cet habitat, transition entre les milieux aquatiques et terrestres. D’une surface de 4 ha, il associe deux grands ensembles de végétaux : la roselière et la saulaie-aulnaie. La roselière est composée de roseaux, de joncs, de carex et de massette. Ces végétaux se retrouvent en abondance, signe d’une compétition entre espèces. La saulaie-aulnaie est marquée par une dominance des aulnes et des saules et par une strate herbacée très variée (iris, balsamine, consoude, renoncule âcre, souci du marais, etc.). Les atouts d’une telle zone humide pour la faune est une grande richesse en ressources alimentaires. Les oiseaux y trouvent aussi un abri tout désigné. Parmi les oiseaux propres à ces milieux, la mésange à longue queue, le tarin des aulnes, l’aigrette garzette s’observent régulièrement. Ce milieu est aussi un lieu de ponte et de développement pour de nombreuses larves d’insectes : perles, moustiques, sialis, phryganes, éphémères, demoiselles, libellules…