MAINTENANCE DES SYSTÈMES MÉCANIQUES AUTOMATISÉS
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MAINTENANCE DES SYSTÈMES MÉCANIQUES AUTOMATISÉS
MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE ____________________________________________________________________________________________________________________________ Direction des lycées et collèges brevet d'études professionnelles MAINTENANCE DES SYSTÈMES MÉCANIQUES AUTOMATISÉS Réimpression 1995 (Edition précédente octobre 1994) __________________________________________________________________________ CENTRE NATIONAL DE DOCUMENTATION PÉDAGOGIQUE Sommaire Pages RÉFÉRENTIEL DES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES ....................5 RÈGLEMENT GÉNÉRAL DES B-E-P .........................................9 B-E-P MAINTENANCE DES SYSTÈMES MÉCANIQUES AUTOMATISÉS Analyse de l'activité ............................................................23 HORAIRES D'ENSEIGNEMENT ........................24 ARRÊTÉ DE CRÉATION .....,...................................................... 25 RÉFÉRENTIEL DU DOMAINE PROFESSIONNEL ...........................28 Organisation et utilisation du référentiel .............................29 Tableau de mise en relation du référentiel d'activités professionnelles et du référentiel du domaine professionnel ................30 Savoir-faire ..................................33 Savoirs technologiques associés ......................................42 RÈGLEMENT D'EXAMEN ..........................................................55 DÉFINITION DES ÉPREUVES DU DOMAINE PROFESSIONNEL .......57 DÉFINITION DES ÉPREUVES DES DOMAINES GÉNÉRAUX ............ 64 DÉFINITION DES ÉPREUVES FACULTATIVES ...............................67 RÉFÉRENTIEL DES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES Préambule Afin de définir les compétences, de dresser l'inventaire des savoirs et des savoir-faire que doit acquérir le candidat au brevet d'études professionnelles Maintenance des systèmes mécaniques automatisés, il convient de prendre en compte les activités susceptibles de lui être confiées actuellement et dans l'avenir, compte tenu de l'évolution de l'organisation des systèmes de production, des solutions technologiques mises en oeuvre, des contraintes de compétitivité des entreprises. COMPÉTENCES GLOBALES ET CHAMPS D'ACTIVITÉS PROFESSIONNELS 1. CONTEXTE PROFESSIONNEL L'organisation de la production industrielle, tant des industries manufacturières que des industries de process, connaît une mutation importante. Cette mutation peut être caractérisée par deux évolutions majeures : Une évolution structurelle, concernant la complexité et l'organisation des systèmes automatisés de production; Une évolution informationnelle, concernant l'intégration de l'automatisation des systèmes de production dans le cadre plus général de l'informatisation de l'entreprise. Ces évolutions ont des incidences importantes sur la maintenance des systèmes de production. La mise en oeuvre d'une production en flux tendu, adaptable aux fluctuations quotidiennes du marché (tant en quantité qu'en diversité) dans le cadre d'une politique de qualité totale, implique une optimisation des activités de maintenance. Les performances de la fonction maintenance, élément clef du système de production sont déterminants dans l'évolution de la productivité de l'entreprise. 1.1. Evolution structurelle des systèmes automatisés de production et activités de maintenance Trois traits majeurs caractérisent cette évolution structurelle : Structuration des systèmes en unités ou en lignes de production, dont la conduite et la maintenance de premier niveau sont assurées par des opérateurs qualifiés; Accroissement de la complexité des équipements, de plus en plus flexibles notamment dans les industries manufacturières, pluritechnologiques et interdépendants; Adaptation croissante des équipements aux besoins spécifiques de l'industrie concernée. En conséquence, les activités de maintenance se traduisent par des interventions sur des équipements pluritechnologiques complexes. Ces interventions supposent des connaissances scientifiques et techniques relatives tant aux systèmes eux-mêmes (produit fabriqué, processus, matériels et logiciels mis en œ uvre) qu'à leur fonctionnement et aux principes qui régissent leurs interactions. Le titulaire du B.E.P. Maintenance des systèmes mécaniques automatisés doit être capable de réaliser en prenant en compte les impératifs de sécurité d'intervention, de rentabilité, du respect de l'environnement, de qualité des produits, de communication avec les services, les activités suivantes : En premier lieu : La maintenance préventive. Réaliser des contrôles et des interventions programmées et rendre compte des écarts constatés. La maintenance corrective. La réparation, en particulier : Exécuter la réparation, en respectant les règles de sécurité des personnes, des matériels et des produits, à partir de la gamme opératoire ou de consignes fournies; Evaluer et rendre compte de la réparation et des contrôles effectués. Amélioration et installation. En vue de l'installation, le montage d'équipements nouveaux et l'amélioration à partir de documents et de consignes fournis : Agencer des sous-ensembles ou des composants en vue d'obtenir le système final; Réagencer des composants pour réadapter des équipements existants; Améliorer tout ou partie d'un équipement. Ces équipements font appel à des technologies mécaniques, hydrauliques, pneumatiques, électriques... En second lieu : Participer aux opérations élémentaires de diagnostic dans le cadre des activités de l'équipe de maintenance en faisant profiter cette dernière de l'expérience acquise par son vécu professionnel quotidien. Le degré d'autonomie du B.E.P. Maintenance est fonction de la complexité du travail à réaliser. Lorsque les circonstances l'exigent et que les conditions de sécurité l'autorisent, il peut être amené à apprécier lui-même l'opportunité d'une intervention en tenant compte des impératifs de durée, de nature et de coût du travail à réaliser. 1.2. Evolution informationnelle, assistance aux activités de maintenance Cette évolution concerne trois axes : Automatisation de la conduite, fortement assistée par les constituants programmables organisés en réseau; Assistance informatique au diagnostic et à la maintenance des lignes de production; Informatisation croissante de la gestion des produits et des équipements, en liaison directe avec le système de gestion de l'entreprise : édition de tableaux de bord, suivi de la production, indicateurs de qualité et de disponibilité. Cette évolution a, en premier lieu, une incidence sur la nature des tâches et des responsabilités du professionnel de maintenance : Sa participation à la réalisation des objectifs de production est déterminante, son activité joue un rôle essentiel dans le respect de ces objectifs, les conséquences économiques des arrêts ou des incidents pouvant être considérables. Il doit, en conséquence : Posséder une compréhension des modèles de fonctionnement du système; Etre capable de maîtriser l'utilisation des systèmes informatiques pour rechercher et mémoriser des informations; Etre capable de mesurer l'efficacité de sa propre activité pour l'améliorer en permanence; Etre capable d'estimer le coût de son intervention (pièce et main-d'œ uvre). Identifier dans un groupe dont la responsabilité est importante, l'agent de maintenance doit être ouvert au dialogue, être capable de s'intégrer dans une équipe, être capable enfin d'appliquer des consignes strictes de travail, de sécurité et d'hygiène. Fonctions Fonctions Activités METHODES DE MAINTENANCE ORGANISATION Transmettre les informations MAINTENANCE: - Corrective - Préventive Dépanner – Réparer Réaliser la maintenance préventive systématique Agencer et mettre en service des parties opératives à dominante mécanique AMELIORATION ET INSTALLATION QUALITE Situer son activité par rapport à la démarche qualité de l'entreprise COMMUNICATION TRAITEMENT DE L'INFORMATION Collecter les informations nécessaires liées aux actions professionnelles RÉGLEMENT GÉNÉRAL DES BREVETS D'ÉTUDES PROFESSIONNELLES TEXTES OFFICIELS RELATIFS AU RÈGLEMENT GÉNÉRAL DES B.E.P. __________________________________________________________________________ Décret n° 87-851 du 19 octobre 1987 portant règlement général des B.E.P. B.O. n° 41 du 19 novembre 1987 Décret n° 92-153 du 19 février 1992 modifiant le décret n° 87-851 du 19 octobre 1987 B.O. n° 12 du 19 mars 1992 Arrêté du 29 juillet 1992 relatif aux épreuves de contrôle en cours de formation en C.F.A. et en entreprise B.O. n° 37 du 1er octobre 1992 Arrêté du 29 juillet 1992 relatif aux conditions d'habilitation des C.F.A. pour le contrôle en cours de formation B.O. n° 37 du 1er octobre 1992 Les programmes d'enseignement général communs à tous les B.E.P. font l'objet de la brochure n° 75500446 intitulée « Lycées professionnels et établissements assimilés, disciplines d'enseignement général ». ÉPREUVES SPORTIVES L'arrêté du 23 avril 1969 précise que l'examen sanctionné par l'obtention du B.E.P. comporte obligatoirement des épreuves physiques. Ces épreuves sont organisées conformément aux dispositions de l'arrêté du 21 août 1985 relatif aux épreuves sportives des C.A.P. et B.E.P. Les points au-dessus de dix s'ajoutent au total des notes pondérées des épreuves de la première série. L'organisation de ces épreuves sportives est donnée dans la brochure n° F 6130 intitulée « Epreuves d'éducation physique et sportive - certificats d'aptitude professionnelle, brevets d'études professionnelles ». Décret n° 87-851 du 19 octobre 1987 (Education nationale : bureau DLC 4) Vu Code ens. techn. ; Code trav. ; L. n° 71-556 du 12-7-1971 ; L. n° 71-577 du 16-7-1971; L. n° 75-620 du 11-7-1975 ; L. n° 83-663 du 22-7-1983 ; L. n° 85-1371 du 23-12-1985 ; D. n° 72-279 du 12-4-1972 ; D. n° 72-607 du 4-7-1972 ; D. n° 76-1304 du 28-12-1976 ; D. n° 791228 du 31-12-1979 ; D. n° 86-254 du 25-2-1986 ; avis C.E.G.T. du 18-6-1987 ; avis C.S.E.N. du 9-7-1987. TITRE PREMIER Dispositions générales Article premier - Les brevets d'études professionnelles délivrés par le ministre de l'Education nationale sont des diplômes nationaux qui attestent d'une qualification professionnelle. Art. 2. - Chaque brevet d'études professionnelles sanctionne la reconnaissance de compétences et de connaissances professionnelles, technologiques et générales, suffisantes pour exercer une ou plusieurs activités relevant d'un secteur professionnel ou d'une fonction commune à plusieurs secteurs professionnels, ainsi que pour s'adapter à l'évolution des techniques et des méthodes de travail. Il permet également la poursuite d'études techniques ou professionnelles. Art. 3 - Les brevets d'études professionnelles régis par le présent décret sont créés par arrêté du ministre de l'Education nationale, après avis des commissions professionnelles consultatives compétentes instituées par le décret du 4 juillet 1972 susvisé. Cet arrêté établit le règlement particulier du diplôme. Art. 4. – L'arrêté prévu à l'article précédent décrit, pour chaque brevet d'études professionnelles, les compétences professionnelles, technologiques et générales requises pour son obtention. TITRE II Conditions de candidature Art. 5 - Les candidats mineurs au 31 décembre de la session de l'examen ne peuvent postuler au brevet d'études professionnelles que s'ils justifient en avoir suivi la préparation : a) Soit par la voie scolaire, dans un lycée professionnel ou dans une école privée d'enseignement technique, telle que définie au chapitre 1er du titre IV du Code de l'enseignement technique; b) Soit par la voie de l'apprentissage défini au titre 1er du livre 1er du Code du travail; c) Soit par la voie de la formation professionnelle continue définie au livre IX du Code du travail; d) Soit par la voie de l'enseignement à distance régi par la loi du 12 juillet 1971 susvisée et le décret n° 79-1228 du 31 décembre 1979 modifié. TITRE III Délivrance du diplôme Art. 6 (modifié parle décret n ° 92-153 du 19 février 1992). - Le brevet d'études professionnelles est délivré au vu des résultats obtenus à un examen sanctionnant l'évaluation des capacités des candidats. Pour les candidats sous statut scolaire ou apprentis ou relevant de la formation professionnelle continue, l'examen se déroule sous la forme d'une combinaison d'épreuves ponctuelles terminales et d'un contrôle en cours de formation dans des conditions fixées à l'article 7 ci-dessous. Pour les candidats postulant le brevet d'études professionnelles par la voie de la formation professionnelle continue, la part du contrôle en cours de formation peut être étendue selon des dispositions particulières arrêtées par le ministre de l'Education nationale. Des arrêtés du ministre de l'Education nationale précisent, pour les brevets d'études professionnelles dont le règlement particulier prévoit cette modalité, les conditions dans lesquelles les recteurs peuvent habiliter les établissements d'enseignement publics et les établissements d'enseignement privé sous contrat à mettre en oeuvre le contrôle continu qui constitue alors une modalité particulière de délivrance du brevet d'études professionnelles. Pour les candidats au brevet d'études professionnelles ayant suivi une préparation à l'examen par la voie de l'enseignement à distance définie à l'article 5 ci-dessus, ainsi que pour les candidats majeurs ne justifiant pas d'une préparation au diplôme telle que définie à l'article 5 ci-dessus ou ayant suivi la préparation dans un établissement privé hors contrat, l'examen se déroule sous forme d'épreuves ponctuelles terminales. Art. 7 (idem). – L'examen comporte au maximum huit épreuves obligatoires organisées en une seule série. Les conditions de dispense de l'épreuve obligatoire d'éducation physique et sportive sont fixées par le ministre de l'Education nationale. Les candidats peuvent, en outre, se présenter à une épreuve facultative choisie sur une liste limitée à trois dont l'une porte sur une langue vivante. Des arrêtés du ministre de l'Education nationale fixent les modalités de notation des épreuves ponctuelles terminales, de l'évaluation par contrôle en cours de formation ou par contrôle continu. L'examen par contrôle en cours de formation ou contrôle continu est exclusif de l'examen par épreuves ponctuelles terminales au titre d'une même session. Art. 8 (idem). - En application de la loi d'orientation du 10 juillet 1989 susvisée et dans des conditions fixées par le ministre de l'Education nationale, une période de formation en entreprise est introduite dans la préparation au diplôme du brevet d'études professionnelles et fait l'objet d'une évaluation à l'examen pour les candidats issus des établissements d'enseignement publics, d'enseignement privés sous contrat ou sous statut d'apprentis. Art. 9 (idem). - Le diplôme est délivré aux candidats ayant obtenu la moyenne pour l'ensemble des matières, et, en outre, pour l'ensemble des matières constitutives du domaine correspondant aux compétences professionnelles requises. Un candidat ayant fourni un livret scolaire ne peut être ajourné sans que le jury ait examiné ce livret. Art. 10 (idem). - Un candidat qui n'a pas obtenu le diplôme conserve durant cinq années le bénéfice de ses notes égales ou supérieures à la moyenne. Il se voit reconnaître l'unité capitalisable correspondante dans des conditions fixées par le ministre de l'Education nationale. Pour les domaines qu'il n'a pas obtenus et conformément à l'article 5 de la loi du 23 décembre 1985 susvisée, le jury décide de l'attribution d'attestations déterminant le niveau des connaissances et des compétences acquises dans des conditions fixées par le ministre de l'Education nationale. Art. 11. - Le règlement particulier de chaque brevet d'études professionnelles fixe : a) La liste des matières en précisant celles qui font l'objet d'un examen obligatoire ou facultatif, les modalités d'examen et les coefficients correspondants, les notes éliminatoires; b) Les matières pour lesquelles l'examen est commun à ce diplôme et à un autre brevet d'études professionnelles ou à un certificat d'aptitude professionnelle; c) Les conditions dans lesquelles les candidats au brevet d'études professionnelles peuvent postuler à l'attribution simultanée de ce brevet d'études professionnelles et d'un certificat d'aptitude professionnelle; d) Les dispenses d'épreuves qui peuvent être accordées aux titulaires de diplômes de l'enseignement technologique. TITRE IV Unités capitalisables Art. 12. - Lorsque le règlement particulier le prévoit, le brevet d'études professionnelles peut être obtenu, sauf pour les candidats ayant suivi la préparation par la voie scolaire ou par celle de l'apprentissage, par unités capitalisables destinées à contrôler le niveau des compétences acquises dans chacune des matières. Le règlement fixe la liste et la nature de ces unités, ainsi que les modalités de leur acquisition. Art. 13 (modifié parle décret n° 92-153 du 19 février 1992). - Chaque unité fait l'objet d'une évaluation distincte, soit par épreuves ponctuelles terminales, soit par contrôle en cours de formation, soit, conformément aux dispositions du quatrième alinéa de l'article 6 ci-dessus, par contrôle continu. Art. 14. – L'obtention d'une unité capitalisable donne lieu à la délivrance d'une attestation. La durée de validité de chaque unité est de cinq années. L'acquisition de la totalité des unités donne lieu à la délivrance du diplôme. Art. 15 - En vue de la préparation d'un autre diplôme, tout titulaire d'un brevet d'études professionnelles est réputé avoir acquis la totalité des unités correspondant au diplôme obtenu, quelle qu'ait été la forme de l'examen subi. TITRE V Organisation des examens Art. 16 - Les sessions d'examen sont organisées par le recteur dans le cadre de l'académie, ou peuvent l'être dans un cadre inter-académique, sous l'autorité des recteurs concernés. Art. 17 - Pour chaque session d'examen, les sujets et le calendrier des épreuves et des réunions des jurys sont fixés par le recteur ou par l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'Education, par délégation du recteur. L'inspecteur de l'enseignement technique est chargé de veiller à l'organisation des examens et à leur bon déroulement. Art. 18 (modifié par le décret n° 92-153 du 19 février 1992). - Des arrêtés du ministre de l'Education nationale précisent les conditions de mise en œ uvre du contrôle en cours de formation dans les établissements d'enseignement publics, les établissements d'enseignement privés sous contrat et les centres de formation d'apprentis habilités par le recteur de l'académie. TITRE VI Le jury Art. 19 - Le brevet d'études professionnelles est attribué par délibération du jury. Pour chaque session, les jurys sont constitués dans un cadre départemental, interdépartemental, académique ou inter-académique, par décision du ou des recteurs concernés. Art. 20 - Un jury peut être commun à plusieurs brevets d'études professionnelles ou à des brevets d'études professionnelles et des certificats d'aptitude professionnelle. La délivrance simultanée d'un brevet d'études professionnelles et d'un certificat d'aptitude professionnelle, lorsque les règlements particuliers des diplômes le permettent, est subordonnée à la constitution d'un jury commun. Art. 21. - Le jury est composé à parité : a) De professeurs des établissements d'enseignement publics et d'enseignement privés ainsi que, le cas échéant, d'enseignants des centres de formation d'apprentis; b) De personnalités qualifiées de la profession choisies en nombre égal parmi les employeurs et les salariés après consultation des organisations représentatives. Le jury est présidé par un conseiller de l'enseignement technologique. Un vice-président est désigné parmi les membres du jury enseignant dans des établissements d'enseignement publics pour suppléer le président en cas d'indisponibilité de ce dernier. Art. 22. - Les membres des jurys, leurs présidents et leurs vice-présidents sont nommés par les recteurs ou par les inspecteurs d'académie, directeurs des services départementaux de l'Education, par délégation des recteurs. Art. 23 - Au vu des procès-verbaux des jurys, l'autorité académique prononce la délivrance des diplômes. En cas d'erreur matérielle, elle apporte les rectifications nécessaires, après avis du président du jury. TITRE VII Dispositions transitoires Art. 24. - Sont abrogés : a) Le décret n° 69-l02 du 18 janvier 1969 modifié portant règlement des brevets d'études professionnelles, sous réserve des dispositions transitoires figurant à l'article 25 cidessous; b) Le décret n° 73-154 du 8 juin 1973 fixant les conditions de délivrance du brevet d'études professionnelles aux élèves des établissements publics ayant fait l'objet à titre expérimental d'un contrôle continu des connaissances. Art. 25 - Les dispositions du présent décret entrent en vigueur à compter du 1er janvier 1988. Toutefois, les brevets d'études professionnelles dont les règlements particuliers ont été établis antérieurement à la date de publication du présent décret peuvent continuer à être délivrés dans les conditions en vigueur à cette date, sous réserve des dispositions des titres II, V et VI qui leur sont immédiatement applicables. Art. 26 - Par dérogation aux dispositions de l'article 18, dernier alinéa, l'examen par contrôle continu n'est pas exclusif de l'examen par épreuves terminales jusqu'au 31 décembre 1988. Art. 27 - Le ministre de l'Education nationale, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale, chargé de l'Enseignement, et le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale, chargé de la Formation professionnelle, sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Modalités d'organisation et de prise en compte des épreuves organisées sous forme d'un contrôle en cours de formation en établissement ou en centre de formation d'apprentis et en entreprise pour la délivrance des brevets d'études professionnelles et certificats d'aptitude professionnelle Arrêté du 29 juillet 1992 Vu Code de l'ens. techn. ; Code trav. ; L. n° 59-1557 du 31-12-1959; L. n° 71-577 du 16-71971; L. n° 75-620 du 11-7-1975 ; L. n° 85-1371 du 23-12-1985 ; L. n° 89-486 du lO-7-1989 ; D. n° 87-851 du 19-lO-1987 ; D. n° 87-852 du 19-lO-1987 ; A. du 29-7-1992 ; avis comité interprofessionnel consultatif du 24-6-1992 ; avis C.S.E.N. Article premier - Le présent arrêté fixe, en application des décrets n° 87-851 et n° 87852 du 19 octobre 1987 susvisés, modifiés respectivement par les décrets n° 92-153 et n° 92-154 du 19 février 1992, les modalités selon lesquelles les établissements d'enseignement publics ou les établissements d'enseignement privés sous contrat ou les centres de formation d'apprentis habilités par le recteur doivent mettre en oeuvre le contrôle en cours de formation en vue de la délivrance du brevet d'études professionnelles et du certificat d'aptitude professionnelle pour les candidats ayant suivi la formation au diplôme postulé. Art. 2. - Le contrôle en cours de formation porte sur une partie des épreuves du domaine professionnel selon des modalités fixées par le règlement particulier du diplôme et sur une partie des domaines généraux définis par le ministre de l'Education nationale et de la Culture. Il donne lieu à plusieurs situations d'évaluation pour les épreuves ou les domaines concernés. Art. 3 - Pour les candidats autres qu'apprentis et conformément à l'article 8 du décret n° 87-851 du 19 octobre 1987 modifié susvisé et à l'article 9 du décret n° 87-852 du 19 octobre 1987 modifié susvisé, une période de formation en entreprise dont la durée est déterminée par le règlement particulier du diplôme est introduite dans la préparation au brevet d'études professionnelles et au certificat d'aptitude professionnelle. La durée ainsi fixée correspond au maximum au quart de la durée totale de la formation. Préalablement au déroulement de la période de formation en entreprise, les objectifs sont fixés par l'équipe pédagogique et les formateurs de l'entreprise d'accueil sur la base du référentiel du diplôme. La période de formation en entreprise doit faire l'objet obligatoirement d'une convention entre le chef de l'entreprise qui accueille les élèves et le chef de l'établissement scolaire où ces derniers sont scolarisés. La convention doit notamment : 1. Affirmer le statut scolaire des élèves suivant la formation en entreprise; 2. Affirmer la responsabilité pédagogique de l'établissement scolaire; 3. Indiquer les modalités de couverture en matière d'accidents du travail et de responsabilité civile; 4. Préciser les objectifs et les modalités de formation (durée, calendrier et contenus des différentes séquences, conditions d'accueil de l'élève dans l'entreprise, modalités selon lesquelles est assurée la complémentarité entre la formation reçue en établissement et en entreprise); 5. Fixer les conditions d'intervention des professeurs; 6. Fixer les modalités de la participation des professionnels à la formation des élèves; 7. Prévoir les modalités de suivi et de l'évaluation de la formation. Art. 4. - Pour les candidats apprentis, la durée de la formation en entreprise est fixée par le contrat d'apprentissage. Les modalités de la formation en centre de formation d'apprentis et en entreprise sont précisées dans le dossier de demande d'habilitation du centre de formation d'apprentis prévu à l'article 2 de l'arrêté du 29 juillet 1992 susvisé. Art. 5 - Pour les candidats visés à l'article 3 ci-dessus, si, en raison d'une impossibilité majeure dûment appréciée par le recteur, les éléments nécessaires à l'évaluation de la période de formation en entreprise ne sont pas réunis, une évaluation correspondante sous forme d'un contrôle en cours de formation peut être mise en place dans l'établissement de formation sur avis de l'inspecteur de l'Education nationale concerné selon des modalités définies par le règlement particulier du diplôme. Les candidats issus de la formation continue peuvent être dispensés de l'évaluation de la période de formation en entreprise s'ils justifient avoir exercé au moins six mois d'activité professionnelle correspondant à la finalité professionnelle du diplôme postulé. Dans ce cas, une situation d'évaluation correspondante à la période de formation en entreprise est effectuée dans l'établissement de formation sous forme d'un contrôle en cours de formation. Art. 6 - Pour la mise en oeuvre du contrôle en cours de formation portant sur certaines épreuves du domaine professionnel, les professionnels et l'équipe pédagogique sont associés aux différentes situations d'évaluation organisées en établissement de formation ou en centre de formation d'apprentis et en entreprise. Au terme de celles-ci, les enseignants et les professionnels ayant participé à la formation et à l'évaluation du candidat déterminent conjointement les notes proposées au jury. Art. 7 - A l'issue de la formation, l'ensemble des documents précisant les travaux réalisés, les appréciations et les résultats obtenus par le candidat sont consignés dans un dossier mis à la disposition du jury dont des membres peuvent avoir participé aux situations d'évaluation. Art. 8 - Le jury délibère en vue de la délivrance du diplôme, conformément aux règlements généraux des brevets d'études professionnelles et des certificats d'aptitude professionnelle, sur la base du dossier transmis par l'établissement de formation ou le centre de formation d'apprentis et sur la base des résultats obtenus aux épreuves ponctuelles terminales du domaine professionnel et des domaines généraux n'ayant pas fait l'objet d'un contrôle en cours de formation. Art. 9. - Le présent arrêté est applicable aux diplômes dont les règlements particuliers prévoient cette modalité de délivrance, conformément aux dispositions des décrets n° 92-153 et n° 92-154 du 19 février 1992 susvisés. Conditions d'habilitation des centres de formation d'apprentis à mettre en oeuvre le contrôle en cours de formation en vue de la délivrance des brevets d'études professionnelles et des certificats d'aptitude professionnelle Arrêté du 29 juillet 1992 Vu Code de l'ens. techn. ; Code trav. livre 1; L. n° 71-577 du 16-7-1971; L. n° 75-620 du 117-1975 ; L. n° 85-1371 du 23-12-1985 ; L. n° 89-486 du 10-7-1989 ; D. n° 87-852 du 19-101987 ; avis comité interprofessionnel consultatif, avis C.S.E.N. du 2-7-1992. Article premier - La décision d'habilitation d'un centre de formation d'apprentis à pratiquer le contrôle en cours de formation pour la préparation d'un brevet d'études professionnelles ou d'un certificat d'aptitude professionnelle est prise par le recteur sur examen du dossier de demande d'habilitation déposée par le directeur du centre de formation d'apprentis et après avis motivé du chef du service académique d'inspection de l'apprentissage. Art. 2. - Le dossier de demande d'habilitation comprend : Un document précisant la spécialité professionnelle, le diplôme préparé, la composition et la qualification de l'équipe pédagogique du centre de formation d'apprentis et la liste des maîtres d'apprentissage concernés; L'identification des entreprises concernées; Le procès-verbal de la délibération du conseil de perfectionnement; Les modalités de l'organisation pédagogique de la formation en centre de formation et en entreprises; Le projet d'organisation pédagogique du contrôle en cours de formation, notamment pour ce qui concerne les compétences à évaluer dans chacun des lieux de formation. Art. 3 – L'habilitation est arrêtée pour la durée du cycle de formation. Elle concerne les apprentis suivant cette formation qui ne peuvent dans ce cas postuler les domaines ou partie de domaines considérés par épreuves ponctuelles terminales sous réserve des dispositions de l'article 4 ci-dessous. Elle est tacitement reconduite après communication au recteur des modifications éventuellement intervenues dans les éléments du dossier précisés à l'article 2 ci-dessus. Toutefois, le recteur peut retirer l'habilitation ainsi délivrée pour des raisons dûment motivées, et notamment au regard du bilan précisé à l'article 5 ci-dessous, après avis du chef du service académique d'inspection de l'apprentissage. Art. 4. - Conformément aux dispositions de l'article L. l16-4 du Code du travail, le contrôle pédagogique est assuré pendant la durée de la formation par le service académique d'inspection de l'apprentissage. Il porte sur les enseignements dispensés dans les centres de formation d'apprentis et sur la formation assurée en entreprise. En cas de difficultés dûment constatées par l'inspecteur de l'Education nationale compétent, membre du service académique d'inspection de l'apprentissage, ou par le directeur du centre de formation d'apprentis sur le déroulement des situations d'évaluation, le recteur peut prendre la décision d'exiger de nouvelles évaluations et, en cas d'impossibilité majeure, d'autoriser le candidat à se présenter aux épreuves ponctuelles terminales des domaines concernés. Art. 5 - Le recteur établit au début de chaque période de formation un recensement des centres de formation d'apprentis habilités au niveau académique et effectue à la fin de chaque session d'examen, en liaison avec le jury, un bilan de fonctionnement des formations donnant lieu à un contrôle en cours de formation. Art. 6 - Les dispositions du présent arrêté entreront en application en vue de la session de 1994 pour les diplômes dont les règlements particuliers en prévoient la délivrance par contrôle en cours de formation conformément aux dispositions des décrets n° 92-153 et n° 92-154 du 19 février 1992 susvisés. Brevet d'études professionnelles Maintenance des systèmes mécaniques automatisés TEXTES OFFICIELS RELATIFS AU B.E.P. MAINTENANCE DES SYSTÈMES MÉCANIQUES AUTOMATISÉS __________________________________________________________________________ Arrêté du 11 janvier 1988 portant définition des épreuves des domaines généraux des B.E.P. B.O. spécial n° 1 du 18 février 1988 Arrêté du 5 juin 1991 portant définition de l'épreuve de langue régionale B.O. n° 29 du 25 juillet 1991 Arrêté du 17 janvier 1992 relatif aux horaires d'enseignement B.O. n° 4 du 23 janvier 1992 Arrêté du 10 juillet 1992 portant modification de l'arrêté du 17 janvier 1992 B.O. n° 31 du 30 juillet 1992 Arrêté du 26 octobre 1993 portant création du B.E.P. B.O. n° 41 du 2 décembre 1993 Arrêté du 17 juin 1994 portant modification des horaires d'enseignement des B.E.P. B.O. n ° 29 du 21 juillet 1994 Arrêté du 3 août 1994 fixant les modalités d'évaluation de l'enseignement général des B.E.P. B.O. n° 34 du 22 septembre 1994 ANALYSE DE L'ACTIVITÉ Le titulaire du B.E.P. Maintenance des systèmes mécaniques automatisés doit être capable de réaliser en prenant en compte les impératifs de sécurité d'intervention, de rentabilité, du respect de l'environnement, de qualité des produits, de communication avec les services, les activités suivantes : En premier lieu : La maintenance préventive. Réaliser des contrôles et des interventions programmées et rendre compte des écarts constatés. La maintenance corrective. La réparation, en particulier : Exécuter la réparation, en respectant les règles de sécurité des personnes, des matériels et des produits, à partir de la gamme opératoire ou de consignes fournies; Evaluer et rendre compte de la réparation et des contrôles effectués. Amélioration et installation. En vue de l'installation, le montage d'équipements nouveaux et l'amélioration à partir de documents et de consignes fournis : Agencer des sous-ensembles ou des composants en vue d'obtenir le système final; Réagencer des composants pour réadapter des équipements existants; Améliorer tout ou partie d'un équipement. Ces équipements font appel à des technologies mécaniques, hydrauliques, pneumatiques, électriques... En second lieu : Participer aux opérations élémentaires de diagnostic dans le cadre des activités de l'équipe de maintenance en faisant profiter cette dernière de l'expérience acquise par son vécu professionnel quotidien. Le degré d'autonomie du B.E.P. Maintenance est fonction de la complexité du travail à réaliser. Lorsque les circonstances l'exigent et que les conditions de sécurité l'autorisent, il peut être amené à apprécier lui-même l'opportunité d'une intervention en tenant compte des impératifs de durée, de nature et de coût du travail à réaliser. Horaires d'enseignement Arrêté du 17 janvier 1992 modifié par les arrêtés du 10 juillet 1992 et du 17 juin 1994 Seconde professionnelle Horaire Français – Histoire – Géographie………………………………….. Langue vivante étrangère…………………………………………… Mathématiques – Sciences physiques…………………………….. Vie sociale et professionnelle………………………………………. Education esthétique………………………………………………… Education physique et sportive (1)…………………………………. Enseignement technologique et professionnel……………………. Modules………………………………………………………………… 2 + (2) 1 + (1) 2 + (2) 0 + (1) 1 2 2 + (15) 3 Total enseignements…………………………………………………. 34 (1) + 2h de plein air Terminale Horaire Français – Histoire – Géographie………………………………….. Langue vivante étrangère…………………………………………… Mathématiques – Sciences physiques…………………………….. Vie sociale et professionnelle………………………………………. Education esthétique………………………………………………… Education physique et sportive (1)…………………………………. Enseignement technologique et professionnel……………………. Modules………………………………………………………………… 1 + (2) 2 2 + (2) 0 + (1) 1 2 3 + (16) 3 Total enseignements…………………………………………………. 35 (1) + 2h de plein air ARRÊTÉ DE CRÉATION Arrêté du 26 octobre 1993 Vu Code ens. techn. ; Code trav. ; L. n° 71-577 du 16-7-1971 ; L. n° 75-620 du 11-7-1975 ; L. de prog. n° 85-1371 du 23-12-1985 ; L. n° 87-572 du 23-7-1987 ; L. n° 89-486 du lO-7-1989; L. n° 92-675 du 17-7-1992; D. n° 72-607 du 4-7-1972 mod. ; D. n° 76-1304 du 28-12-1976 ; D. n° 87-851 du 19-lO-1987 ; D. n° 92-23 du 8-1-1992 ; A. Il-1-1988 ; A. 9-11-1989 ; A. 17-11992 ; A. 29-7-1992 ; A. 29-7-1992 ; avis com. profes. consul. comp. Article premier - II est créé au plan national un brevet d'études professionnelles Maintenance des systèmes mécaniques automatisés. Art. 2. - Le référentiel caractéristique des compétences professionnelles et le programme de ce brevet d'études professionnelles figurent en annexe 1 du présent arrêté. Art. 3 - Les horaires d'enseignement applicables dans les sections préparatoires au brevet d'études professionnelles Maintenance des systèmes mécaniques automatisés sont ceux fixés par l'annexe 1 de l'arrêté du 17 janvier 1992 susvisé. Art. 4. – L'évaluation des compétences des candidats est organisée par domaine. Chaque domaine est constitué d'une ou plusieurs des matières mentionnées à l'article 11 du décret n° 87-851 du 19 octobre1987 modifié susvisé. La liste de ces domaines figure en annexe Il du présent arrêté. L'évaluation de chaque domaine est sanctionnée par une note variant de O à 20 en points entiers. Art. 5 - Le brevet d'études professionnelles Maintenance des systèmes mécaniques automatisés est attribué au vu des résultats obtenus : Soit par combinaison d'épreuves se déroulant sous forme d'un contrôle en cours de formation et d'épreuves ponctuelles terminales dont la liste, le coefficient, le contenu, la durée et la définition figurent en annexe II du présent arrêté; Soit en totalité à des épreuves ponctuelles terminales dans les conditions définies en annexe II du présent arrêté; Soit par combinaison du contrôle continu et d'épreuves terminales; dans ce cas, chaque domaine est affecté du coefficient prévu en annexe II du présent arrêté; Soit en totalité par contrôle continu ; dans ce cas chaque domaine est affecté du coefficient 1. Art. 6 - Conformément aux dispositions de l'article 8 du décret du 19 octobre 1987 modifié susvisé, une période de formation en entreprise de huit semaines obligatoires est introduite dans la préparation au brevet d'études professionnelles Maintenance des systèmes mécaniques automatisés. Elle se déroule en dernière année de formation et est validée pour les candidats issus d'établissements d'enseignement publics ou privés sous contrat sous forme d'un contrôle en cours de formation dans les conditions fixées en annexe II du présent arrêté. Pour les apprentis issus de centres de formation d'apprentis habilités la formation en entreprise, dont la durée est fixée par le contrat d'apprentissage, est évaluée par contrôle en cours de formation au cours des derniers mois précédant la session d'examen. Art. 7 - Le brevet d'études professionnelles Maintenance des systèmes mécaniques automatisés est délivré aux candidats ayant obtenu, d'une part, une note égale ou supérieure à 10 sur 20 à l'ensemble des domaines et, d'autre part, une note égale ou supérieure à 10 sur 20 au domaine professionnel. L'absence à une épreuve obligatoire est éliminatoire sauf si elle est dûment justifiée. Dans ce dernier cas, elle donne lieu à l'attribution de la note zéro. Art. 8 - Les candidats titulaires d'un brevet d'études professionnelles du même secteur professionnel ou d'un diplôme classé au moins au niveau IV sont dispensés de l'évaluation prévue dans les domaines généraux. Les domaines dont ils sont dispensés ne sont pas pris en compte pour l'obtention du diplôme. Art. 9. - Pour les candidats ne pouvant subir l'épreuve d'éducation physique et sportive pour une raison médicale, sont applicables les dispositions fixées par le décret n° 92-109 du 30 janvier 1992 relatif aux conditions de dispense de l'épreuve d'éducation physique et sportive dans les examens de l'enseignement du second degré. Art. 10 - Les candidats non admis conservent pendant cinq ans le bénéfice des notes égales ou supérieures à 10 obtenues à un ou plusieurs domaines. Lorsqu'un candidat n'a pas obtenu au domaine professionnel une note égale ou supérieure à 10, il conserve pendant cinq ans le bénéfice de la note égale ou supérieure à 10 obtenue à l'une des deux épreuves constitutives de ce domaine. Les notes ainsi conservées par les candidats sont prises en compte avec celles obtenues aux autres domaines lors de sessions ultérieures pour l'attribution du diplôme. S'ils renoncent à ce bénéfice de notes et d'unités capitalisables en résultant, ils subissent l'examen dans l'ensemble des domaines. Seules les notes alors obtenues sont prises en compte pour l'attribution du diplôme Art. 11. - Les dispositions du présent arrêté sont applicables à la session d'examen de 1995. Art. 12. – L'arrêté du 27 août 1985 portant création du brevet d'études professionnelles Maintenance des systèmes mécaniques de production est abrogé à compter de la dernière session d'examen qui aura lieu en 1995. Les candidats ayant obtenu à une session organisée de 1991 à 1995 le bénéfice du domaine professionnel ou d'épreuves constitutives du domaine professionnel ou d'un ou plusieurs domaines généraux en conservent le bénéfice pendant cinq ans. Ils sont dispensés dans ce cas de l'évaluation dans les domaines ou épreuves correspondants définis en annexe Il. RÉFÉRENTIEL DU DOMAINE PROFESSIONNEL Annexe I de l'arrêté du 26 octobre 1993 Le contenu professionnel de ce diplôme est défini sous la forme d'un référentiel selon une méthode désormais utilisée pour tous les diplômes professionnels créés ou rénovés par le ministère de l'Education nationale. Qu'est-ce qu'un référentiel du domaine professionnel ? C'est un document qui définit les compétences attendues des candidats à ce diplôme. Il précise les connaissances et savoir-faire à acquérir à cette fin et le niveau d'exigence requis. Annexé à l'arrêté créant ou modifiant le diplôme, le référentiel a un caractère réglementaire. Comment est-il élaboré ? Il est élaboré en concertation avec les représentants de la profession concernée au sein de groupes de travail de l'une des dix-neuf commissions professionnelles consultatives (C.P.C.), rattachées à la direction des Lycées et Collèges. La rédaction de ce document est précédée de la mise au point au sein de la même C.P.C. d'un référentiel des activités professionnelles qui analyse les tâches attribuées au titulaire du diplôme et leur contenu dans le cadre de l'évolution du secteur professionnel concerné. Sur cette base, les membres de la C.P.C. établissent le référentiel des compétences attendues pour exercer une activité dans le secteur professionnel concerné et les conditions dans lesquelles elles doivent être évaluées. A quoi sert-il ? Il donne aux formateurs et aux jeunes et adultes en formation, les objectifs de formation à poursuivre et les moyens de la réaliser. Il est le support principal de l'évaluation des acquis en vue de la délivrance du diplôme en formation initiale comme en formation continue. Il est conçu de manière à jouer ce rôle quel que soit le mode d'évaluation de ses acquis (épreuves terminales ou contrôle en cours de formation). L'évaluation des acquis ne porte pas sur la totalité du contenu du référentiel : elle est organisée de façon à évaluer les compétences les plus significatives du diplôme postulé, dans les conditions prévues par le règlement du diplôme. Organisation et utilisation du référentiel Le référentiel du domaine professionnel du diplôme est construit à partir du référentiel des activités professionnelles établi pour ce diplôme. Il définit les compétences caractéristiques du diplôme regroupées autour de capacités générales. Chaque compétence et le niveau devant être atteints sont caractérisés par des savoirfaire et savoirs technologiques associés. Les savoir-faire sont définis par : Ce que le candidat doit être capable de réaliser; Les conditions de réalisation, les ressources; Les indicateurs de compétence et les critères de réussite. Les savoirs technologiques associés sont définis au regard des savoir-faire par : Les connaissances (notions, concepts); Les limites exigées des connaissances exprimées en être capable de… Tableau de mise en relation du référentiel d'activités professionnelles et du référentiel du domaine professionnel Fonctions Capacités Méthodes de maintenance Organisation C11. Rendre compte de l'intervention C12. Exploiter des documents C13. Exécuter, modifier un dessin, un croquis, un schéma COMMUNIQUER C21. Organiser son poste de travail et son intervention C22. Identifier la fonction des systèmes, des soussystèmes, des composants C23. Identifier les composants défectueux C24. Préparer les outillages et les pièces de rechange C31. Maintenir et remettre en état son poste de travail C32. Appliquer les consignes de sécurité et les procédures C33. Monter, démonter, changer des sousensembles, des composants C34. Fabriquer, modifier, adapter C35 Régler des sous-ensembles et des composants C41. Evaluer son travail C42. Contrôler, mesurer l'état d'un composant, d'une pièce TRAITER DÉCIDER RÉALISER CONTRÔLER Maintenance corrective et préventive Installation Amélioration Qualité C14. Travailler en équipe sur les problèmes de qualité totale Communication Traitement de l'information C15. Acquérir, traiter, transmettre l'information C16. Demander une information complémentaire Mise en relation des savoir-faire et savoirs technologiques associés Analyse fonctionnelle d'un système Mécanique Génie Méthodes de Technologie automatique maintenance Activités d'atelier COMMUNIQUER C11……………………. × C12……………………. × C13……………………. × × × × × × × × × × × × × C14……………………. × × C15……………………. × C16……………………. × × × × × × × × × × × × × × × × × × × × × × × C31……………………. × × × C32…………………..... × × × × × TRAITER – DÉCIDER C21……………………. × C22……………………. × C23……………………. × × × C24……………………. RÉALISER C33……………………. × × × × C34……………………. × × × × C35……………………. × × × × CONTRÔLER C41……………………. C42……………………. × × × × × × SAVOIR-FAIRE C1 - COMMUNIQUER C11. Rendre compte de l'intervention Conditions, ressources Etre capable de Indicateurs d'évaluation C111. Rédiger sans l'altérer le Le compte rendu est rédigé compte rendu de l'intervention correctement. Le dossier technique du sous- sur le rapport mis à sa disposition. ensemble lié à l'intervention. Etre ou avoir été l'intervenant; C112. Informer oralement ou Le compte rendu permet par écrit du déroulement de d'évaluer: l'intervention. La chronologie de C113. Informer oralement ou l'intervention et l'utilisation du par écrit des améliorations temps passé. possibles concernant : Une documentation Les propositions sont synthétisée du plan qualité de Les procédures d'intervention; explicites et judicieuses. Les modifications des l'entreprise. matériels; Une information sur les objectifs qualités du service Les anomalies relevées sur les maintenance liés au suivi des documents. interventions sur le site C114. Compléter le fichier Le fichier historique est concerné. historique des pannes en correctement rempli. des remarques Une fiche préimprimée ou une fonction formulées sur le rapport page écran. d'intervention. Le dossier de maintenance: Méthodes préconisées d'intervention; Liste des pièces détachées; Temps préconisé d'intervention. Conditions, ressources C12. Exploiter des documents Etre capable de Indicateurs d'évaluation supports C121. Utiliser les techniques Les techniques de recherche de recherche documentaire: documentaire sont maîtrisées. Terminal informatique; Un dossier technique. Références de classement. L'ensemble des d'information. Historique des pannes (s'il existe). Nomenclatures. Grafcet de production normale. Dessin d'ensemble et sous-ensemble. Schémas. Plans de masse et situation. Instructions générales, consignes, règlements. Gammes opératoires. Catalogues de pièces. Fiches techniques spécifiques. Gemma. C122. Réunir les documents Le choix des documents est nécessaires à l'intervention. adapté à l'intervention en nombre et en qualité. C123. Lire et traduire des La lecture et la traduction des documents ressources. différents documents sont sans erreur. Maintenir en l'état. La documentation est respectée et correctement Ranger la documentation. rangée. C124. Décrire les évolutions du système du point de vue Les modes de marche et des modes de marche et arrêt. d'arrêt en production normale sont correctement décrits. C125. Décrire les évolutions L'évolution du système est du système dans son état de correctement décrite. production normale. Les outils de description sont maîtrisés. C13. Exécuter - Modifier un dessin, un croquis, un schéma Conditions, ressources Etre capable de Indicateurs d'évaluation Pièces simples à réaliser ou à retoucher pour réparer ou modifier un système, un soussystème. Schéma à modifier. C131. Exécuter un dessin (ou croquis) de définition de pièces simples avec spécifications des tolérances leur permettant d'être montées et de remplir les conditions fonctionnelles et Dossier technique relatif au économiques. système ou sous-système. Documentation technique (aide mémoire, normes, etc.). Le dessin ou croquis est sans erreur. La cotation dimensionnelle et les tolérances sont sans excès et permettent d'atteindre le but recherché. La solution proposée est économiquement acceptable et réalisable avec les moyens mis à disposition. Matériel de dessin informatisé C132. Transcrire sur un schéma la modification ou non. réalisée ou à réaliser en fonction des consignes Liste du parc machine. données. La transcription est techniquement conforme et lisible, elle se situe dans le cadre des consignes données. C14. Travailler en groupe sur les problèmes de qualité totale Conditions, ressources Etre capable de Indicateurs d'évaluation Une situation non satisfaisante C141. Constater un problème Le problème est effectif. par rapport au concept de élémentaire de non-qualité. qualité totale concernant: C142. Informer le collectif du Les informations Le service; problème constaté. pertinentes. Les conditions de travail; L'environnement; La sécurité; C143. Ecouter et prendre en Respect de l'intervention du compte les interventions de membre du groupe. chaque membre du groupe. C144. Proposer des solutions Les solutions sont adaptées. pour résoudre le problème. Les coûts. C145. Participer à la La participation est active. Le plan qualité de l'entreprise concrétisation des solutions et les concepts de qualité. élaborées par le groupe. Le groupe action qualité auquel il sera associé. sont C15. Acquérir - Traiter - Transmettre l'information Conditions, ressources Etre capable de Indicateurs d'évaluation C151. Chiffrer globalement le Le coût énoncé est conforme à coût de son intervention après l'intervention. L'équipement, sous-ensemble, exécution (M.O. + pièces). organe, sur site ou à l'atelier C152. Décoder et s'approprier Les informations sont de maintenance. les informations nécessaires à maîtrisées dans le domaine documentaire, L'ensemble des supports la réalisation de l'intervention technique, d'information mis à la dans les domaines techniques, administratif et de la sécurité. administratifs et de sécurité. disposition de l'intervenant. L'ordre d'intervention. La documentation technique, C153. Utiliser sur un système dossier technique, dossier de informatique, les logiciels de gestion, les banques de maintenance... données. Historique des pannes. C154. Conduire une Une bibliothèque des conversation téléphonique en symboles utilisés (électrique, qualité d'appelant ou d'appelé. hydraulique...). Le matériel accompagné documentation utilisés. L'exploitation des logiciels et des banques de données est maîtrisée. Les informations transmises sont exactes. Les informations recueillies sont notées et interprétées. informatique de la des logiciels Une installation téléphonique interne. Les informations reçues des services d'exploitation (données économiques...). Coût de (M.O. + pièces). C16. Demander une information complémentaire Conditions, ressources Etre capable de Indicateurs d'évaluation C161. Savoir exprimer constat d'interruption Les moyens et outils de l'intervention. traitement de l'information C162. Dresser l'inventaire disponibles à l'atelier. Une activité professionnelle en informations nécessaires cours de réalisation ne peut travail à réaliser. être poursuivie. La documentation technique. La participation du personnel compétent pourra être sollicitée. L'ordre d'intervention. un La demande de l'information de est justifiée. des Les besoins sont clairement au exprimés, sans équivoque. Les informations demandées sont suffisantes. C2. TRAITER - DÉCIDER C21. Organiser son poste de travail et son intervention Conditions, ressources Etre capable de Indicateurs d'évaluation S'approprier Le site de production ou atelier C211. consignes de travail. de maintenance. les Les consignes de travail préconisées sont maîtrisées. La documentation technique, C212. Elaborer éventuellement la documentation du service la gamme de démontage. maintenance et la C213. Rassembler les documentation des stocks. matériels nécessaires à L'équipement système, sous- l'intervention. système. La gamme de démontage est correctement établie. Disposer matériels C214. rationnellement les outillages et matériels sur le site d'intervention en réservant les Les énergies disponibles. aires d'évolution permettant la Le règlement intérieur codifiant dépose, le démontage des en particulier le comportement sous-ensembles et l'accueil de l'individu sur son lieu de des pièces démontées. travail (règles de sécurité). L'implantation des outillages et des aires de dépose respecte les règles d'ergonomie, de sécurité et d'hygiène. L'outillage d'atelier. et les Les matériels sont conformes aux exigences de l'intervention en quantité et en qualité. L'ordre d'intervention et les autorisations de travail (consignation, permis...). C22. Identifier la fonction des systèmes, des sous-systèmes et des composants Conditions, ressources Etre capable de Indicateurs d'évaluation Le site d'intervention. C221. Définir la frontière entre Le système ou les sousle système ou le sous-système systèmes sont correctement et son environnement. isolés. L'atelier de maintenance. C222. Reconnaître la fonction La fonction du système, du du système, du sous-système, sous-système, du composant du composant. est reconnue. Le dossier machine. C223. Identifier les entrées et Les entrées et les sorties sont les sorties. correctement identifiées. C224. Identifier les liaisons Les liaisons mécaniques sont mécaniques et les solutions identifiées, la solution Les informations recueillies technologiques associées. technologique associée est auprès de l'exploitant. décodée correctement. La documentation technique. Les consignes d'exploitation. C225. Justifier et évaluer les Les lois de la mécanique sont dispositions structurelles maîtrisées. adoptées. La demande et le résultat attendus sont corrects. C226. Identifier les risques dus Les risques sont identifiés, les élémentaires aux phénomènes physiques, lois assimilées et leurs chimiques, confirmés. thermodynamiques, mécaniques, etc. sont effets C23. Identifier les composants défectueux Conditions, ressources Etre capable de Indicateurs d'évaluation Constater Les systèmes, sous-systèmes, C231. dysfonctionnement à composants défaillants. d'informations données. Le diagnostic pré-établi (mode C232. Vérifier opératoire donné). fonctionnement composants. L'ordre d'intervention. le Le mode opératoire est partir respecté lors de la vérification. le Les vérifications techniques des (entrées et sorties) des composants sont sans erreur. Localiser les L'élément défectueux est Les conditions du bon C233. localisé et fonctionnement du composant composants défectueux et les correctement identifié, dans un temps identifier. en situation. compatible avec les contraintes économiques. C24. Préparer les outillages et les pièces de rechange Conditions, ressources Etre capable de Indicateurs d'évaluation Le magasin outillage. L'outillage individuel. Les moyens de manutention. Le magasin détachées. La liste rechange. des des C241. Déterminer les moyens Les moyens de manutention de manutention des pièces et sont suffisants et adaptés. des outillages uniquement dans les cas simples dont le risque est limité. pièces C242. Vérifier le bon état de l'outillage et des moyens de manutention choisis ou mis à disposition. pièces Le contrôle est effectif: l'outillage choisi ou mis à disposition est apte à remplir sa fonction. de C243. Vérifier le bon état des Le contrôle est effectif: les pièces détachées. pièces de rechange ne présentent aucune anomalie. C244. Réaliser la sortie des Les bons de sortie sont pièces et des outillages en correctement libellés (papier respectant les procédures. ou informatique). C3. RÉALISER C31. Maintenir et remettre en état le poste de travail Conditions, ressources Etre capable de Indicateurs d'évaluation La documentation technique comprenant: la documentation spécifique aux outillages et équipements utilisés sur le poste de travail et leurs modalités de maintenance. C311. Sélectionner les Les choix sont cohérents et outillages et les équipements justifiés compte tenu de l'état nécessitant une opération de des matériels. maintenance ou être mis hors service. Un poste de travail qui après utilisation comporte des outillages ou certains matériels nécessitant une opération de maintenance. C312. Assurer ou faire assurer L'entretien est effectif : les l'entretien courant de l'outillage outillages et équipements sont aptes à être réutilisés. et des équipements utilisés. C313. Remettre le poste de travail et/ou le site en situation Les matériels de nettoyage, d'intervention les outillages d'entretien opérationnelle. courant, les pièces détachées C314. Gérer le stockage et le et ingrédients nécessaires. retraitement des produits. Les matériels de rangement. Le poste et/ou le site sont opérationnels. Les consignes de stockage, d'étiquetage, de mode de récupération des produits usagés sont respectés. Le magasin d'outillage pour tous les matériels communs. Le site d'intervention. C32. Appliquer les consignes de sécurité et les procédures Conditions, ressources Etre capable de Indicateurs d'évaluation 1. Le règlement intérieur de C321. Connaître ou s'informer l'établissement. de l'ensemble des consignes relatives à la sécurité des 2. Les normes officielles sur la personnes et des biens. réglementation, par exemple C15-100 pour le domaine C322. Mettre en oeuvre les électrique. procédures et consignes de sécurité établies. Les préconisations des C323. Stocker des produits constructeurs. dangereux en toute sécurité. 3. Les consignes ou notes internes diffusées par le service maintenance ou le service sécurité. 4. Les fiches descriptives et matériels de consignation. 5. Les sécurité. équipements de Toutes les consignes sécurité sont connues. de Les procédures respectent les consignes de sécurité des biens et des personnes. Les produits dangereux sont correctement stockés. C33. Monter - Démonter - Changer des sous-ensembles, des composants sur des systèmes à dominante mécanique Conditions, ressources Etre capable de Indicateurs d'évaluation L'ordre d'intervention précisant C331. Interrompre et rétablir le constat de défaillance. les liaisons mécaniques, électriques, fluidiques d'un L'équipement en l'état. sous-ensemble avec son environnement. Le dossier machine. C332. Vidanger, rétablir les niveaux en effectuant les La documentation technique. purges et réglages nécessaires. Les liaisons sont interrompues et rétablies dans le respect de la sécurité des biens et des personnes. Les purges et les niveaux sont assurés en respectant les caractéristiques des fluides utilisés. La procédure de montage- C333. Inspecter les zones Les anomalies existantes sont et consignées découvertes au cours de repérées démontage. l'intervention, signaler les correctement. anomalies constatées. C334. déposer les sous- La dépose ou le démontage ensembles et démonter les sont justifiés et conformes. composants concernés et incriminés. Le montage des composants C335. Monter les composants, et des sous-ensembles est les sous-ensembles, en conforme aux procédures. Les pièces et les composants respectant des procédures de montage. à changer. Les règles de manutention, en C336. Manutentionner les toute sécurité sont respectées. sous-ensembles à déposer ou La propreté des éléments et à poser. de leur environnement est C337. Nettoyer les éléments. correcte. Les moyens d'intervention: Outillage; Appareils de mesure; Appareils de contrôle; Moyens de nettoyage; Moyens de manutention. Conditions, ressources C34. Fabriquer - Modifier - Adapter Etre capable de Indicateurs d'évaluation L'ordre de travail définissant la Les interventions sur les tâche à réaliser. réservoirs à pression sont à exclure des compétences du Une zone d'activité fabrication B.E.P. qui comprend: Outillage standard tournage, de perçage, taraudage ISO-gaz; Toute pièce à fabriquer, à modifier, à adapter, demandant une grande précision ne sera pas pris en charge par l'élève de B.E.P. de C341. Définir le processus La méthode choisie est de opératoire. techniquement et économiquement acceptable, Outillage à main de l'ajusteur; Outillage électro-portatif; Cintreuse à main et hydraulique; Presse hydraulique; Poste O.A. électrique; C342. Conformer, L'élément fabriqué remplit sa reconditionner une pièce en fonction dans des conditions d'utilisation ne demandant pas tôle. une grande précision. Tracer, cisailler, oxycouper, meuler, plier, cambrer, cintrer. Soudeuse par points; Riveteuse; Sertisseuse; Plieuse ou presse plieuse; Cisaille. C343. Ajuster. Les conditions géométriques sont respectées. Retoucher à la main des éléments à monter, tracer, Les tolérances géométriques dimensionnelles sont limer, scier, percer, tarauder, et respectées. fileter, ébavurer. Un tour //. Une scie mécanique. Une perceuse. Outillage à main. C344. Souder des profilés, des L'assemblage respecte les tôles. La soudure à réaliser ne conditions de position et de doit avoir aucune influence, en résistance sans déformation cas de rupture, sur la sécurité des pièces. des personnes (sinon, il s'agit d'un travail à confier à un soudeur confirmé). Documentation technique. C345. Assembler par vissage, Les conditions d'assemblage rivetage, collage des éléments. sont respectées. C346. Façonner canalisation flexible pression, rigide pressions. L'adhésif est adapté aux matériaux et aux contraintes du milieu. une La canalisation résiste aux basse fluides et aux pressions toutes d'utilisation, son montage est possible. C347. Assurer des étanchéités L'élément d'étanchéité est adapté et monté correctement. planes ou cylindriques. L'étanchéité est assurée. C348. Usiner. L'élément fabriqué remplit sa fonction dans des conditions Tourner une pièce en trois ne demandant pas une grande mors ou entre-pointes: précision. dresser, charioter, percer, chanfreiner. La sécurité est respectée. Percer, lamer, fraisurer, tarauder sur une perceuse. C35. Régler des sous-ensembles, des composants Conditions, ressources Etre capable de Indicateurs d'évaluation Le sous-ensemble ou le C351. Identifier les points de Les points de réglage sont composant à régler avec la réglage et les valeurs correctement identifiés et les notice de réglage. conditions. valeurs repérées. L'ensemble ou le sousensemble sur lequel doit être C352. A partir des relevés et implanté le composant. des données constructeurs, réaliser les réglages pour L'ordre d'intervention. remettre le système en conformité. L'outillage de contrôle ou de Les réglages satisfont aux conditions fonctionnelles. Le suivi est consigné. rigoureux et C353. Etablir le suivi du ou des réglage. Les notices d'utilisation des réglages pour en assurer sa outillage et matériels de stabilité. réglage ou contrôle. C4 - CONTROLER C41. Evaluer son travail Etre capable de Conditions, ressources Un sous-ensemble en cours C411. Evaluer son action dans un contexte explicite la qualité de maintenance. totale. La documentation d'atelier: C412. Proposer des remédiations sur les causes de Temps accordé; non-qualité. L'ordre d'intervention; Le plan qualité de l'entreprise. C413. Gérer le temps imparti à une intervention. Les caractéristiques et paramètres de fonctionnement Mesurer les caractéristiques de l'équipement, du système, de fonctionnement obtenues après l'intervention et les du sous-système. comparer aux données. aux écarts Les procédures et les Remédier constatés. appareils de contrôle. Rendre compte des résultats. Indicateurs d'évaluation L'auto-évaluation de l'action est argumentée. Les propositions de remédiations sont pertinentes. Le temps d'intervention est économiquement acceptable. La fiche de réception de l'équipement système est correctement établie. C42. Contrôler – Mesurer l'état d'un sous-ensemble, d'un composant Conditions, ressources Etre capable de Indicateurs d'évaluation Un équipement, un système, C421. Contrôler, mesurer des un sous-système en paramètres, les interpréter, les fonctionnement. comparer aux données de base et noter les écarts La documentation technique constatés liée aux conditions d'utilisation d'intervention. L'ordre d'intervention. Les procédures et appareils de contrôle. Le plan qualité. les Les mesures effectuées sont exactes. Les fiches de relevé sont correctement renseignées. SAVOIRS TECHNOLOGIQUES ASSOCIÉS - Analyse fonctionnelle et structurelle - A - CONTENUS 1 - Analyse fonctionnelle d'un système. Description de la fonction globale: Enoncé du besoin; Matière d'oeuvre, valeur ajoutée; Frontière de l'étude, relation avec l'environnement. Modélisation de la fonction globale d'un système ou sous-système ou composant, bloc fonctionnel: Données d'entrée, de sortie; Données de contrôle, contrainte; Identification des grandeurs que caractérisent ces données. Analyse descendante: Décomposition en modules fonctionnels; Interrelations entre chacun d'eux; Identification des relations techniques associées. 2 - Les outils de représentation technique. Le dessin technique: Conventions et représentation; Règles et normes du dessin. La schématisation: Utilisation d'une bibliothèque de symboles. Remarque: On peut faire appel à l'utilisation d'un logiciel de D.A.O. avec bibliothèque informatique pour représenter ou modifier une pièce simple, un schéma. 3 - Analyse structurelle des parties mécaniques des systèmes. Les liaisons mécaniques élémentaires: Notion de mobilité; Degrés de mobilité des liaisons élémentaires; Schéma cinématique minimal. Les fonctions techniques élémentaires: Immobilisation relative à deux pièces; Liaisons complètes permanentes-démontables; Solutions constructives usuelles. Guidage en translation; Solutions constructives usuelles par glissement, par roulement. Guidage en rotation; Solutions constructives usuelles par glissement, par roulement. Lubrification; Etanchéité statique, dynamique. Les organes de transmission de l'énergie mécanique: Accouplements; Embrayages; Freins; Engrenages, réducteurs; Transmission par courroies, par chaînes. Les organes de transformation de mouvement: Cames; Système vis-écrou; Système bielle-manivelle. Les grandes familles de motorisation des systèmes: En liaison avec les activités d'automatique (hydraulique, pneumatique, électrique). 4 - Définition des éléments (pièces mécaniques constituant les parties opératives). Les matériaux: Métaux, alliages, matières plastiques; Caractéristiques mécaniques; Domaines d'utilisation. - Mécanique.A - CONTENUS 1 - Les actions mécaniques. 1.1 - Actions mécaniques de contact: Action d'un fluide sur la surface d'un solide; Actions d'un solide sur un autre solide (actions mécaniques transmissibles au niveau d'une liaison élémentaire parfaite). On restera dans le cadre de problèmes plans contact: ponctuel, articulation. 1.2 - Actions mécaniques à distance. 1.3 - Modélisation des actions mécaniques (représentation vectorielle par glisseur seulement). 2 - Equilibre d'un système isolé. 2.1 - Notion de système mécanique: Isolement d'un système mécanique; Identification des actions mécaniques extérieures; Principe des actions mutuelles. 2.2 - Principe fondamental de la statique: Enoncé du principe; Applications à un système en équilibre. 2.3 - Phénomène de frottement et d'adhérence: Mise en évidence; Modélisation d'une action mécanique de contact; Applications à un système en équilibre. 3 - Résistance des matériaux. 3.1 - Indications sur les essais de résistance et les caractéristiques mécaniques des matériaux. 3.2 – L'essai de traction. Loi de Hooke. Mise en oeuvre de l'essai (réalisation de l'essai en T.P. de technologie). 3.3 - Etude des sollicitations simples: Notion de contrainte normale, de contrainte tangentielle; Calcul de la contrainte et des déformations dans le cas de la traction et compression simple; Calculs simples de rupture au cisaillement (limites de l'étude). 4 - Cinématique. 4.1 - Définitions: Système de référence (référentiel), repère d'espace, repère de temps; Position du point d'un solide par rapport à un référentiel, trajectoire; Vitesse du point d'un solide par rapport à un référentiel (représentation vectorielle); Accélération du point d'un solide par rapport à un référentiel (notion élémentaire à traiter en vue de l'étude de la dynamique). 4.2 - Applications: Solide animé d'un mouvement de translation rectiligne uniforme par rapport à un référentiel; Solide animé d'un mouvement de rotation uniforme autour d'un axe fixe. 5 - Dynamique. Expression du principe fondamental de la dynamique appliqué à un solide animé d'un mouvement de translation rectiligne (le concept d'accélération d'un point du solide sera abordé à cette occasion). Il s'agira de faire acquérir le concept d'inertie d'une masse. Cette partie du programme ne fera pas l'objet d'une évaluation terminale. L'étude d'un actionneur linéaire pourra être abordée dans les trois phases, accélération constante, vitesse constante, décélération constante, avec expérimentation pour mettre en évidence les problèmes posés par les phases transitoires. 6 - Energétique. Travail, puissance : définitions. Calcul du travail et de la puissance dans des cas particuliers: Cas d'une force toujours équipollente à elle-même et déplaçant son point d'application sur une trajectoire rectiligne; Cas d'une force d'intensité constante et constamment tangente à la circonférence sur laquelle son point d'application se déplace. - Génie automatique A - DESCRIPTION DES SYSTÈMES AUTOMATISÉS. 1 - Analyse d'un système automatisé. 1.1 - Description fonctionnelle du système: Frontière d'isolement; Spécifications fonctionnelles du cahier des charges; Fonction globale; Relations entre les fonctions du système, avec l'environnement, avec l'homme. 1.2 - Description structurelle du système : Découpage en sous-systèmes cohérents par rapport à la décomposition fonctionnelle; Chaîne fonctionnelle: identification des constituants et/ou composants; Constituants de la partie opérative: actionneur, transmission de mouvement, effectuer (en liaison avec l'étude de la PO réalisée en analyse fonctionnelle et structurelle); Constituants d'interface PO/PC : capteurs, pré-actionneurs; Chaînes d'acquisition et de traitement de l'information; Constituants de dialogue et de communication (abordés sous l'aspect conduite et maintenance du système). 2 - Représentation et traitement des données. 2.1 - L'information: Définition (matière d'oeuvre informationnelle, supports d'informations); Variables binaires et valeurs de niveaux logiques. 2.2 - Représentation binaire des informations: Notions d'algèbre booléenne; Les fonctions logiques ET, OU, NON (expressions algébriques, table de vérité); Application aux réceptivités du GRAFCET. 2.3 - traitement en logique combinatoire: Définition des fonctions combinatoires; Opérateurs logiques usuels, symboles normalisés; Représentation graphique des fonctions: Logigrammes, Chronogrammes, Diagrammes en échelle (schémas à contact), Symbole technologique de constructeurs. 2.4 - Traitement en logique séquentielle: Fonction mémoire, notion d'état; Mémorisation par auto-maintien; Fonction temporisation; Fonction comptage. 2.5 - Représentation et mise en oeuvre à l'aide de différentes technologies, de circuits concrétisant ces fonctions de base (technique câblée et technique programmée : A.P.I.). 3 - Etude temporelle des systèmes séquentiels. 3.1 - Outils de spécification et d'analyse: Notion de points de vue; Spécifications fonctionnelles et technologiques; Le GRAFCET: Les trois premières règles d'évolution, Structure linéaire, Divergence en OU (saut, reprise de séquence), Divergence en ET. (On intégrera la lecture et l'utilisation du grafcet dans la recherche de dysfonctionnement; seule la structure linéaire sera évaluée à l'examen.) 3.2 - Les modes de marche et d'arrêt: Les principaux modes de marche et d'arrêt; Lecture de GEMMA. (Se limiter aux marches normales, aux arrêts normaux et par arrêt d'urgence d'un point de vue conduite et maintenance.) B - TECHNOLOGIE DES SYSTÈMES AUTOMATISÉS. 1 - Technologie des capteurs TOR. (L'étude des capteurs sera abordée sous l'aspect maintenance, à savoir les problèmes de mise en oeuvre, réglages, entretien, échange; ce qui suppose une connaissance des caractéristiques et des performances de ces capteurs.) Etude de capteurs couramment utilisés sur les systèmes qui pourront être classés par : La grandeur physique à mesurer : position, débit, vitesse, température; La technologie utilisée : électrique, pneumatique, électronique; Le contact ou non avec l'élément à détecter. 2 - Technologie des pré-actionneurs. Relais électromagnétiques. Contacteur de puissance. Distributeurs et électrovannes pneumatique et hydraulique les plus courants (mêmes remarques que pour l'étude des capteurs). 3 - Représentations conventionnelles des structures. Règles de représentation schématique: Symboles normalisés des composants de circuit, Schémas développés; Etudes de schémas courants (identification des fonctions sécurité et alimentation): Electrotechnique (branchement des moteurs) : moteurs à courant continu là excitation séparée, à aimant permanent); moteurs à courant alternatif (asynchrone avec démarrage direct, étoile-triangle et inversion du sens de marche), Pneumatique et hydraulique : étude de schémas présentant des actionneurs avec réglage de vitesse. (L'analyse structurelle et fonctionnelle des systèmes devrait permettre une approche méthodologique dans la lecture des schémas et ceci indépendamment du domaine technologique concerné.) 4 - Notions sur l'automate programmable industriel (A.P.I.). Architecture générale d'un A.P.I. : Unité centrale, modules d'entrée et de sortie (visualisation de l'état des variables), clavier de programmation, Notion de mémoire (mémoire vive, mémoire morte); Notion de programme (suite d'instructions): Notion de langage, Mémoire de données, mémoire programme, Notion d'adresses (entrées, sorties, consignes) [se limiter aux définitions]. (L'étude globale d'un A.P.l. a pour but essentiellement de consolider l'acquisition des règles d'évolution du grafcet, par l'observation des informations entrées-sorties, permettant une démarche plus rigoureuse dans la recherche de dysfonctionnement.) - Méthodes de maintenance La mise en oeuvre des méthodes de maintenance s'articulera autour de cinq chapitres principaux: 1 - La maintenance et la compétitivité des entreprises. 1.1 - Les composantes de la compétitivité: Coût, délai, innovation, qualité. 1.2 - Les objectifs de l'entreprise: Les cinq zéros (0 défaut, 0 panne, 0 stock, 0 délai, 0 papier) ; Le concept de qualité (définition, norme 50109). 1.3 - Techniques de communication. Savoir-faire un compte rendu oral du travail en cours: suivi d'intervention. 2 - Gestion de production. 2.1 - Notion de coût: Décomposition du coût de production en coût de fabrication: Coût des matières premières, Coût de maintenance, Coût d'indisponibilité (coût des arrêts de fabrication et des défaillances); Coût d'une intervention (main-d'oeuvre et pièces). 3 - Choix d'une forme de maintenance. Cette partie du programme sera limitée aux définitions. 3.1 - Les différentes formes de maintenance: Maintenance corrective. Maintenance préventive systématique, conditionnelle. Normes : X 60000-X 60010 3.2 - Les opérations de maintenance: Dépannage, réparation, inspection, visites, contrôles ; Les cinq niveaux de maintenance. 4 - Comportement du matériel. 4.1 - L'étude des défaillances: Définition, norme X 60010. 4.2 - La dégradation: L'usure La maintenance associée La corrosion 4.3 - Le suivi des matériels: La documentation technique; Dossier historique: saisie de comptes rendus d'intervention, des fiches de suivi; Dossier technique: fiche signalétique, consignes d'installation, spécifications techniques, plans (dessins, schémas, nomenclatures, pluritechnologiques), notices, catalogue des pièces de rechange. 5 - Gestion du travail. 5.1 - L'organisation du magasin: Codification des pièces détachées en stock: famille de pièces, référence, désignation normalisée; Le rangement des pièces et les documents de gestion (bon de commande, bordereau de livraison, fiche de stock, etc.); Standardisation. 5.2 - Gestion des stocks: La tenue à jour du fichier de stocks. - Technologie – A) CONTENU. Les matériaux, traitements, essais. Métaux et alliage: Désignations et caractéristiques des aciers d'usage courant, des aciers pour T.T., des alliages d'aluminium, de cuivre; Information sur les aciers inoxydables et les fontes. Matières plastiques: Caractéristiques et utilisations principales. Traitements thermiques: Information sur la trempe, le recuit, le revenu. Traitements de surface: Information sur la phosphatation, le chromate, les peintures. Essais: De traction; De dureté. Obtention des pièces. Moyens d'obtention, information sur: Le moulage; Le forgeage; Estampage; Découpage; Poinçonnage. Usinage: Généralités sur les machines classiques (tour, fraiseuse, perceuse), informations sur les liaisons, pièce-machine, outil-machine; Informations sur vitesse de coupe (Vc), vitesse d'avance (Vf), fréquence de rotation (n). Règles de montage, démontage. Etude des gammes de démontage, remontage: Ordonnancement des opérations (contraintes, chronologie); Outillage, matériels utilisés; Sécurité dans les opérations. La manutention. Règles d'utilisation des moyens de manutention courants : Levier, cales, étais, palan, transpalette, pont roulant < 2 tonnes; Règles ergonomiques élémentaires; Sécurités. Contrôle et mesure. Règles d'utilisation des appareils de contrôle et mesure: Electrique (contrôleur universel, pince ampéremétrique); Fluidique (manomètre, thermostat, débitmètre); Mécanique (pied à coulisse, micromètre, jauge de profondeur, rapporteur d'angle, niveaux, comparateur à cadran, jauges d'épaisseurs, cales étalons, notion sur les états de surface). Les énergies « Production, transport, utilisation ». Technologie des matériels concernant les différentes énergies (notions essentielles): Electrique (moteurs « tri... », canalisation, connectique, appareil de protection, appareils de manoeuvre « contacteur... », etc.; Pneumatique (vérin, distributeur, cellules, connectique, etc.); Hydraulique (vérin, distributeur, soupape de séquence, clapet, limiteur de pression, pompes, connectiques, etc.). Hygiène et sécurité. Cet enseignement vise à intégrer aux actes professionnels, les dispositions relatives aux règles d'hygiène, de sécurité et à la protection de l'environnement, en relation avec l'ergonomie et les abords immédiats du poste de travail: Règles générales de sécurité et d'hygiène liées aux activités en électricité, hydraulique, pneumatique, chimie, manutention, etc.; Le C.H.S.; La connaissance des organismes d'information, de prévention et de contrôle (C.R.A.M., I.N.R.S., APAVE, inspection du travail) et leurs documents ou fiches; Le règlement intérieur; La législation en vigueur; Les premiers soins; Le geste qui sauve; Les relations humaines; La signalisation dans les ateliers et sur les chantiers; L'environnement; L'écosystème; L'écologie. - Activités d'atelier A) ACTIVITÉS A DÉVELOPPER. Rechercher et fournir des informations. A partir d'une fiche d'intervention: Rechercher la documentation technique correspondante; Renseigner une fiche préalablement établie sur papier ou écran; Utiliser les matériels: Informatique, Logiciel de maintenance, Fiche de suivi; Gérer les documents (trouver, ranger, etc.). Exploiter des données techniques. Identifier les sous-ensembles, les composants, les liaisons. Exploiter tous documents généraux et techniques. Lire et traduire les: Plans; Schémas (hydraulique, électrique, etc.); Abaques; Organigrammes; Grafcet, gemma. Identifier un réseau de distribution d'un fluide, ses niveaux, ses points de protection, etc. Préparer l'intervention. Organiser son poste de travail: Sélectionner les outillages et appareillage (utilisation rationnelle); Identifier et sélectionner les points de consignation; Prévoir le nettoyage et le stockage des pièces à démonter; Prévoir le calage et la manutention des éléments à démonter (manutention limitée à de faibles poids). Consigner l'installation: Verrouiller les dispositifs de sécurité (cadenasser un sectionneur, etc.). Maintenir en état de fonctionnement un équipement. Dépanner, réparer, régler et remettre en état de fonctionnement un équipement. Effectuer: Un remplacement d'une protection (fusible, relais de protection, soupape, etc.); Un réglage de paramètre (pression, vitesse, débit, etc.); Un réglage des protections thermiques et hydrauliques; Le réglage des transmissions (alignement, etc.); Un serrage; Le réglage des jeux fonctionnels; Les connexions fluidiques et électriques; Les étanchéités (statique, dynamique); Le démontage, montage des roulements; L'extraction de goujons, goupilles, etc.; Le nettoyage, le repérage, l'étiquetage des éléments démontés; Une vidange, des graissages, des niveaux. Remplacer un composant (électrique, mécanique, pneumatique, hydraulique): Remettre en place des protections et sécurités; Réaliser l'intervention sur les systèmes (pneumatique, hydraulique, électrique). Contrôler mesurer Mesurer et relever: Une tension, une intensité, une pression, une vitesse, une température, une valeur d'isolement. Contrôler: L'état des protections hydrauliques et électriques; Un paramètre physique lieux, cotes, etc.); Plus généralement de façon visuelle, auditive, tactile, olfactive; Les parties rendues visibles lors d'un démontage. Fabriquer, retoucher en atelier de maintenance ou sur site: Travaux simples d'ajustage (filetage, taraudage, goupillage, ébavurage, collage, etc.); Meulage, ébarbage; Travaux simples de tournage (dressage, chariotage extérieur, perçage, chanfreinage), prise de pièces en trois mors ou entre pointes; Travaux de perçage (perçage, chanfreinage, etc.); Rectification plane (surfaçage d'une face ayant subi une déformation ou une usure); Travaux simples de chaudronnerie (pliage, découpage, poinçonnage « à main », rivetage aveugle, soudage par points, à l'arc « à plat » sans incidence sur la sécurité et brasage); Travaux simples sur tuyauterie (débiter, cintrer, fileter, pose de raccords et accessoires sur tubes acier, cuivre, plastique ; d = ou 25 mm inter.); Travaux simples de câblage : à partir de schémas électriques ou à partir de câblages existants défaillants; Travaux simples sur réseaux pneumatique ou hydraulique: à partir de schémas ou de réseaux existants défaillants. RÉGLEMENT D'EXAMEN Annexe II de l'arrêté du 26 octobre 1993 modifié par l'arrêté du 3 août 1994 A – LISTE DES DOMAINES 1 – Professionnel 2 – Généraux Français Mathématiques – Sciences physiques Histoire – Géographie Langue vivante étrangère (1) Education physique et sportive (1) Ne sont autorisées à l'examen que les langues vivantes étrangères enseignées dans les lycées professionnels de l'académie, sauf dérogation accordée par le recteur. B – LISTE DES ÉPREUVES TERMINALES Annexe de l'arrêté du 26 octobre 1993 modifié par l'arrêté du 3 août 1994 Forme Epreuves Coef. Scolaires ou apprentis ou adultes formation continue Autres candidats C.C.F. (1) pratique et orale 11h max. Durée épreuve ponctuelle Domaine professionnel: EP 1. Intervention sur système… 9 EP 1.1. Intervention sur système… 8 EP 1.2. Vie sociale et professionnelle…………… 1 EP 2. Communication technique. 4 ponctuelle écrite ponctuelle écrite 4h EP 3. Analyse de système……... 4 ponctuelle écrite ponctuelle écrite 4h Domaines généraux: EG 1. Français…………………… 4 ponctuelle écrite ponctuelle écrite 2h EG 2. Mathématiques Sciences physiques……… 4 ponctuelle écrite ponctuelle écrite 2h EG 3. Histoire-Géographie……... 1 ponctuelle écrite ponctuelle écrite 1h EG 4. Langue vivante étrangère (3)………………………….. 1 ponctuelle écrite ponctuelle écrite 1h Education physique et sportive……………………. 1 Langue vivante étrangère.. orale orale 20 min. Education esthétique…….. C.C.F. (1) écrite 1h 30 EG 5. Epreuves facultatives (4): (1) Contrôle en cours de formation pour les candidats issus d'établissements publics, privés sous contrat ou de C.F.A. habilités par le recteur, y compris la formation en entreprise. (2) L'épreuve se déroule par décision du recteur, soit sous forme orale (durée 20 min.), soit sous forme écrite (durée 30min.) (3) Ne sont autorisées à l'examen que les langues vivantes étrangères enseignées dans les lycées professionnels de l'académie, sauf dérogation accordée par le recteur. (4) L'une des deux épreuves au choix du candidat. DÉFINITION DES ÉPREUVES DU DOMAINE PROFESSIONNEL EP 1. Intervention sur système A - Evaluation par C.C.F. (candidats issus d'établissements publics, privés sous contrat et de C.F.A. habilités). L'évaluation des acquis des candidats s'effectue sur la base d'un contrôle en cours de formation, à l'occasion de trois situations d'évaluation organisées au cours de la dernière année de formation. Deux des situations d'évaluation ont lieu dans le centre de formation. L'autre situation d'évaluation a lieu dans l'entreprise au cours de la formation en entreprise. Chaque situation permet, de manière réelle ou simulée, l'évaluation tant de savoir-faire que de savoirs technologiques associés. Elle porte sur des compétences caractéristiques du diplôme. Elle donne lieu à la proposition d'une note. 1. Première situation d'évaluation en centre de formation. Elle est organisée au cours du dernier trimestre de l'année civile précédant l'année de l'examen ou au début du premier trimestre de l'année civile de l'examen, dans l'établissement (établissement public ou privé sous contrat ou C.F.A. habilité) et dans le cadre des activités habituelles de formation professionnelle. L'évaluation porte : D'une part, sur la maintenance préventive sur un système mécanique automatisé ou non. Le travail demandé, les conditions de réalisation et le degré d'exigence correspondent aux compétences Cll et C35 repérées dans le référentiel; D'autre part,'sur la réalisation d'une fabrication. Le travail demandé, les conditions de réalisation et le degré d'exigence correspondent aux compétences C34 et C42 repérées dans le référentiel. 2. Deuxième situation d'évaluation en centre de formation. Elle est organisée à la fin du premier trimestre ou au cours du deuxième trimestre de l'année civile de l'examen dans les mêmes conditions que la première situation d'évaluation. L'évaluation porte sur la mise en oeuvre d'une démarche de maintenance corrective. Le système pluritechnologique comporte au moins deux pannes dont une d'origine mécanique. Le travail demandé, les conditions de réalisation et le degré d'exigence correspondent à des compétences repérées dans le référentiel parmi les suivantes : C15, C21, C23, C24, C31, C33, C35. Pour l'évaluation des situations 1 et 2, un professionnel au moins est obligatoirement associé. Les propositions de notes pour les situations 1 et 2 sont établies conjointement par l'équipe pédagogique et les professionnels associés. L'inspecteur de l'Education nationale de la spécialité veille au bon déroulement de l'évaluation sous la responsabilité du chef de l'établissement ou du directeur du centre de formation d'apprentis. 3. Situation d'évaluation au cours de la formation en entreprise La formation en entreprise permet d'acquérir et de mettre en oeuvre des compétences en terme de savoir-faire et savoir-être et fait l'objet d'une évaluation. Pour les candidats issus d'établissements d'enseignement publics ou privés sous contrat, l'évaluation porte sur huit semaines se déroulant en dernière année de formation. Elles se répartissent en périodes de quatre à huit semaines. Le choix des dates de ces périodes de formation en entreprise est laissé à l'initiative des établissements en concertation avec les milieux professionnels et les conseillers de l'enseignement technologique, pour tenir compte des conditions locales. Pour les apprentis, la durée de formation en entreprise est fixée par le contrat d'apprentissage. L'évaluation de la formation en entreprise s'appuie sur des situations professionnelles et sur des critères établis sur la base du référentiel et explicités dans un document remis à l'entreprise par le centre de formation et validé au plan académique. Cette partie d'épreuve a pour but de valider tout ou partie des compétences C14, C16, C32, C41, ces deux dernières étant principalement acquises pendant les périodes de formation en entreprise. La synthèse est faite par le tuteur de l'entreprise d'accueil et un membre de l'équipe pédagogique au sein de l'entreprise, en présence, le cas échéant, du candidat. Ils proposent conjointement au jury une note en fin ou à la suite de la formation en entreprise. NOTA : En cas d'impossibilité d'effectuer la période de formation en entreprise, une évaluation correspondante sous forme d'un contrôle en cours de formation est mise en place dans l'établissement. La compétence C32 sera alors évaluée à l'occasion de la deuxième situation d'évaluation, la compétence C41, à l'occasion de la seconde partie de la première situation d"évaluation. Dans ce cas, les coefficients concernant la formation en entreprise sont répartis à part égale entre les deux situations 1 et 2. Notation. La répartition des coefficients est la suivante : Première situation : coefficient 3 soit un coefficient total 6 pour les Deuxième situation : coefficient 3 évaluations en centre de formation Formation en entreprise : coefficient 2. La note finale proposée au jury est donnée en points entiers de 0 à 20 affectée du coefficient global correspondant à l'épreuve. B - Evaluation par épreuve ponctuelle (autres candidats). L'évaluation des acquis des candidats s'effectue sur la base d'une épreuve ponctuelle terminale. Elle porte sur des compétences caractéristiques du diplôme. L'évaluation des acquis des candidats s'effectue sur la base de deux phases. PREMIÈRE PHASE (durée 6 h max.) 1 - Maintenance préventive sur un système mécanique automatisé ou non (durée 3 h, coefficient 1). On donne: Un système en état de marche; Une documentation technique; Une fiche de maintenance préventive; Les outillages spécifiques; Un carnet de commande; L'histoire du système et les fiches. On demande: D'isoler le système et d'appliquer les consignes de sécurité; De préparer le poste de travail; D'utiliser les dossiers et plannings; D'organiser son intervention; De contrôler, mesurer; D'établir le bon de sortie magasin (pièces, ingrédients, petites fournitures, etc.); De régler; De rédiger la fiche d'intervention; De remettre en état les lieux d'intervention. On exige la remise en bon état de fonctionnement du système permettant de vérifier plusieurs compétences parmi les suivantes : C11. Rendre compte de l'intervention; C12. Exploiter des documents; C35. Régler des sous-ensembles et des composants; C42. Contrôler, mesurer l'état d'un composant, d'une pièce. 2 - Réalisation d'une fabrication (durée 3 h, coefficient 2). On donne: Un dessin de définition d'une pièce à fabriquer; Un ordre de travail; Le magasin outillage; Le parc machines outils. On demande: De préparer le poste de travail; De préparer les outillages; De réaliser une fabrication d'une pièce simple; De remettre en état le poste de travail. On exige la fabrication de la pièce conforme au cahier des charges permettant de vérifier les compétences suivantes : C34. Fabriquer, modifier, adapter; C42. Contrôler, mesurer l'état d'un composant, d'une pièce. DEUXIÈME PHASE (durée 5 h max., coefficient 5) Mise en oeuvre d'une démarche de maintenance corrective. Le système pluritechnologique comporte au moins deux pannes dont une d'origine mécanique. On donne: Un système mécanique automatisé en dysfonctionnement; Un diagnostic pré-établi avec dossier technique du système; Un ordre de travail; Une gamme opératoire de démontage et montage succincte (facultative); Une documentation technique; Les outillages spécifiques; Le magasin outillage. On demande: D'isoler le système et d'appliquer les consignes de sécurité; De préparer le poste de travail; De réaliser une intervention de maintenance corrective: Identifier les composants défectueux ou à remplacer et rédiger un bon de sortie magasin, Préparer les composants de rechange ainsi que les outillages nécessaires, Procéder à l'échange, régler, contrôler, Eventuellement proposer des composants équivalents et prévoir leur adaptation; De remettre en état le poste de travail; De rendre compte et d'informer une fiche. On exige la remise en bon état de fonctionnement du système permettant de vérifier plusieurs compétences parmi les suivantes : C11. Rendre compte de l'intervention; C15. Acquérir, traiter, transmettre l'information; C16. Demander une information complémentaire; C21. Organiser son poste de travail et son intervention; C23. Identifier les composants défectueux; C24. Préparer les outillages et les pièces de rechange; C31. Maintenir et remettre en état son poste de travail; C32. Appliquer les consignes de sécurité et les procédures; C33. Monter, démonter, changer des sous-ensembles, des composants; C35. Régler des sous-ensembles, des composants; C41. Evaluer son travail. La note finale proposée au jury est donnée en points entiers de 0 à 20 affectée du coefficient de l'épreuve. EP 1.2. Vie sociale et professionnelle A - Evaluation par contrôle en cours de formation (candidats issus d'établissements d'enseignement publics, privés sous contrat et de C.F.A., habilités par le recteur), L'évaluation s'effectue sur la base d'un contrôle en cours de formation à l'occasion d'une situation d'évaluation en centre de formation qui se déroule au cours de la dernière année de formation. Elle peut donner lieu à plusieurs séquences d'évaluation et prendre appui sur la formation en entreprise. Elle doit permettre de mettre en oeuvre les compétences définies par le programme de vie sociale-et professionnelle dont obligatoirement celles relevant du domaine « entreprise et vie professionnelle ». Elle permet notamment de vérifier l'aptitude du candidat à : - mobiliser des connaissances scientifiques technologiques et juridiques... - analyser une situation de la vie professionnelle ou de la vie quotidienne en vue d'effectuer des choix et de mettre en oeuvre des actions pertinentes; - exercer son esprit critique et à faire preuve de capacités d'adaptation. B - Epreuve ponctuelle - Autres candidats L'épreuve est intégrée à l'épreuve pratique ayant le coefficient le plus élevé. Elle se déroule, par décision du recteur soit sous forme orale (durée 20 min.) soit sous forme écrite par questionnaire (durée 30 min). La durée s'ajoute à celle de l'épreuve pratique considérée. Des questions sont posées au candidat portant sur plusieurs aspects du programme de vie sociale et professionnelle dont une partie concerne obligatoirement le domaine « entreprise et vie professionnelle ». L'évaluation permet d'apprécier les compétences acquises et l'aptitude du candidat à : - mobiliser des connaissances scientifiques technologiques et juridiques; - analyser une situation de la vie professionnelle ou de la vie quotidienne en vue d'effectuer des choix et de mettre en oeuvre des actions pertinentes; - exercer son esprit critique et à faire preuve de capacités d'adaptation. EP 2. Communication technique Cette épreuve a pour but de valider les connaissances relatives aux outils de description des systèmes : fonctionnels, structurels, temporels. A partir d'un dossier unique d'un système pluritechnologique (dessin d'ensemble, nomenclature, documentation diverse), cette épreuve comporte trois parties sensiblement égales se déroulant en continuité. Le candidat peut être amené à : Première partie : Dessiner tout ou partie d'une pièce avec les spécifications fonctionnelles. Deuxième partie : Lire un schéma et/ou le compléter; Décoder des éléments d'une nomenclature; Identifier les liaisons mécaniques et les solutions technologiques. Troisième partie : Lire et/ou compléter un schéma de puissance électrique, hydraulique, pneumatique; Lire, interpréter et compléter éventuellement un grafcet, chronogramme, logigramme...; Identifier des composants d'automatisme. L'évaluation du travail fourni porte sur les compétences suivantes : C13. Exécuter, modifier un dessin, un croquis, un schéma ; C22. Identifier la fonction des systèmes, des sous-systèmes, des composants. EP 3. Analyse de système Elle a pour but de vérifier l'aptitude du candidat à : Comprendre et analyser le fonctionnement d'un système pluritechnologique; Déterminer des grandeurs caractéristiques du système; Justifier ou vérifier l'aptitude à l'emploi des solutions technologiques retenues; Définir un processus opératoire simple lié à son activité professionnelle. Le sujet comporte nécessairement une partie mécanique appliquée. A - Analyse A partir : D'un dossier ressource (dossier constructeur, logigramme, grafcet, extrait de catalogue fournisseur); D'une analyse fonctionnelle et structurelle de tout ou partie de système, le candidat peut avoir à : Traduire un fonctionnement à l'aide d'une table de vérité (trois variables d'entrée max.), Utiliser une gamme de démontage ou de montage d'un système ou d'un sous-système, en vue du remplacement d'un composant, Repérer le flux de matière d'œ uvre, d'énergie et d'information, Identifier et/ou décrire la fonction d'un sous-ensemble ou d'un composant, Identifier les dispositifs qui réalisent les fonctions. En tout état de cause, le dossier devra comporter un nombre raisonnable de pages. B - Mécanique appliquée A partir d'un mécanisme plan extrait du système précédent, le candidat peut avoir à justifier et évaluer par calcul, par construction, par abaques, les dispositions structurelles adoptées : Définir la frontière et justifier la modélisation; Déterminer une action mécanique (dans le cas d'un système soumis à 2 ou 3 actions mécaniques); Déterminer une position, une trajectoire, une vitesse; Repérer sur un diagramme des vitesses une phase transitoire; Vérifier l'aptitude à l'emploi d'une pièce soumise à une sollicitation à la traction ou à la compression. L'évaluation du travail fourni porte sur les compétences suivantes : C12. Exploiter des documents ; C22. Identifier la fonction des systèmes, des sous-systèmes, des composants. DÉFINITION DES ÉPREUVES TERMINALES DES DOMAINES GÉNÉRAUX Annexe de l'arrêté du 11 janvier 1988 modifiée par l'annexe de l'arrêté du 3 août 1994 Français Epreuve écrite, durée : 2 heures, coefficient: 4 L'épreuve comporte deux parties : Une première partie, notée sur 10, évalue les compétences de lecture; Une deuxième partie, notée sur 10, évalue les compétences d'écriture. L'épreuve s'appuie sur un ou plusieurs supports d'évaluation : textes littéraires ou non, images... Dans la première partie, deux ou trois questions visent à vérifier la capacité du candidat à construire le sens global du ou des textes. La seconde partie vise à évaluer la capacité du candidat à écrire un texte qui s'inscrit dans une situation de communication clairement précisée par l'énoncé. Le texte attendu dont la longueur est indiquée, peut relever de différents types d'écrits. Mathématiques - Sciences physiques Epreuve écrite, coefficient: 4 Suivant la spécialité des diplômes, l'épreuve comporte deux parties d'égale importance concernant l'une les mathématiques (1 heure) et l'autre les sciences physiques (1 heure), ou ne concerne que les mathématiques (1 heure). Mathématiques L'épreuve a pour but de mettre en oeuvre : Des connaissances spécifiques aux mathématiques; Des capacités méthodologiques. A travers deux ou trois exercices, le sujet doit mettre en valeur les acquis spécifiques du cycle de détermination. Il doit prendre appui sur trois types de situations : 1° L'application des savoirs et savoir-faire de base; 2 ° La mise en oeuvre de capacités méthodologiques, l'énoncé étant rédigé de manière à privilégier l'une d'entre elles, autre que « réaliser »; 3° L'étude d'une situation permettant d'évaluer le candidat par rapport à son aptitude à mobiliser ses connaissances et à mettre au point un raisonnement. L'usage du formulaire officiel de mathématiques est autorisé : l'utilisation des calculatrices pendant l'épreuve est définie par la réglementation en vigueur spécifique aux examens et concours relevant du ministère de l'Education nationale. Sciences physiques L'épreuve a pour but de mettre en oeuvre : Des connaissances spécifiques aux sciences physiques; Des capacités méthodologiques. Le sujet doit permettre d'identifier deux types de situation : 1° Un ou des exercices de physique ou chimie restituant, à l'aide d'un texte (en une dizaine de lignes au maximum) ou d'un schéma, une expérience ou un protocole opératoire pris parmi les activités supports proposées dans le programme. Au sujet de cette expérience décrite, il est posé quelques questions conduisant le candidat, par exemple : A montrer ses connaissances spécifiques en la matière; A recenser les observations pertinentes; A organiser les informations fournies pour en déduire une interprétation. 2° Un ou des exercices de physique ou chimie mettant en oeuvre une ou plusieurs grandeurs et les relations entre elles. Il convient d'éviter de transformer tous les exercices en une épreuve purement calculatoire. Les questions posées doivent permettre de vérifier que le candidat est capable de : Montrer qu'il connaît le vocabulaire, les symboles, les unités mises en oeuvre. Donner un ordre de grandeur cohérent compte tenu des mesures fournies. Mettre en valeur sa connaissance des définitions, des lois et des modèles utilisés. Organiser les étapes de la résolution du problème scientifique posé. Porter un jugement critique. Histoire - Géographie Epreuve écrite, durée: 1 heure, coefficient: 1. Histoire ou géographie (selon le choix fait par la Commission de choix de sujet). Définition de l'épreuve : A partir d'un thème précis se rapportant au programme de Terminale de BEP le sujet sera composé de deux à trois documents, adaptés au niveau des élèves et de nature variée (textes, cartes, données statistiques, courbes, diagrammes, images, photographies...). On évaluera les compétences des élèves à : Relever et analyser des informations contenues dans les documents. Mettre en relation ces documents en intégrant les connaissances acquises au cours de l'année scolaire. Langue vivante étrangère Epreuve écrite, durée: 1 heure L'épreuve comporte : Soit une traduction en français d'un texte simple et concret ; Soit une rédaction en langue étrangère (réponses à des questions qui peuvent porter sur un texte, ou développement d'un sujet simple et concret) ; Soit des exercices (questionnaire à choix multiple, exercices lacunaires...) portant sur les éléments linguistiques des programmes et pouvant se rapporter à un texte. Education physique et sportive Coefficient 1 L'épreuve se déroule dans les conditions définies par l'arrêté du 24 mars 1993 (BO n° 24 du 8 juillet 1993) relatif aux épreuves d'éducation physique et sportive aux baccalauréats, brevets de technicien, brevets d'études professionnelles et certificats d'aptitude professionnelle. DÉFINITION DES ÉPREUVES FACULTATIVES Langue vivante étrangère L'épreuve comportera : Soit un entretien se rapportant à un document étudié en classe (texte, image,...); Soit un entretien sur un sujet se rapportant à la profession et qui prend appui sur un document (qui peut être un bref enregistrement sur bande magnétique). Langues régionales (Arrêté du 5 juin 1991) Article premier - Les candidats au brevet d'études professionnelles ou au certificat d'aptitude professionnelle peuvent se présenter à une épreuve facultative de langues régionales lorsque le règlement particulier du diplôme prévoit une épreuve facultative. Ils peuvent choisir entre les langues régionales suivantes : basque, breton, catalan, corse, langue d'oc, tahitien, gallo, langues régionales d'Alsace, langues régionales des pays mosellans. Cette interrogation n'est autorisée que dans les académies où il est possible d'adjoindre au jury un examinateur compétent. Art. 2. - Le présent arrêté entrera en vigueur à compter de la session de 1992. Toutefois, à titre exceptionnel, le recteur de l'académie de la Corse pourra organiser une épreuve facultative de langues régionales dès la session de 1991. Education esthétique A - Evaluation par contrôle en cours de formation (candidats issus d'établissements d'enseignement publics, privés sous contrat et de C.F.A. habilités par le recteur). L'évaluation s'effectue sur la base d'un contrôle en cours de formation à l'occasion de deux situations d'évaluation se déroulant en dernière année de formation et pouvant donner lieu à plusieurs séquences d'évaluation. Pour les candidats relevant du cycle de détermination, la première situation a lieu en fin de Seconde professionnelle, la seconde au cours du dernier trimestre de l'année terminale. Toutefois pour la session de 1995, les deux situations d'évaluation auront lieu au cours de la dernière année de formation. Pour les candidats autres que susmentionnés, les deux situations d'évaluation se déroulent en dernière année. A partir de différents travaux réalisés : exploitation de documents fournis; réalisation de croquis commentés succinctement par écrit; mise en forme d'un dossier comprenant des références iconographiques choisies dans un ensemble fourni par le professeur, des relevés, des croquis, des commentaires..., le professeur vérifie les compétences du candidat à : Analyser un ou plusieurs éléments réels ou figurés, traduire ses constats; Identifier les caractéristiques essentielles d'un mouvement artistique; Exploiter les constituants plastiques et leurs relations; Comparer des productions relevant des arts plastiques ou des arts appliqués, les situer dans le champ artistique. B - Evaluation par épreuve ponctuelle - Autres candidats (durée 1h 30) A partir d'une documentation fournie (4 pages maximum, format A4) historique et contemporaine, il est demandé au candidat de réaliser des analyses et des propositions graphiques et colorées et de les commenter succinctement par écrit (relevés, notations et études analytiques, croquis...). Il s'agit de vérifier que le candidat est capable de : Analyser un ou plusieurs éléments réels ou figurés; Transférer des éléments, des types d'organisation; Identifier les caractéristiques essentielles d'un mouvement artistique; Comparer des productions issues des Arts plastiques ou des Arts appliqués, les situer dans le champ artistique; Utiliser un moyen d'expression adapté au problème traité. Pour la notation, il est tenu compte de : La rigueur de l'analyse, la validité des comparaisons, la pertinence des notions relevant de la culture artistique; La richesse des propositions et l'adéquation des réponses au problème posé; La qualité et la pertinence du moyen d'expression choisi, la maîtrise de la technique utilisée.