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“ Une virulente satire de la presse portée par la grâce comique de Carole Lombard.”
Le reporter Wallace Cook est tombé en disgrâce pour avoir fourni une fausse information. Relégué à la
rubrique nécrologique, il apprend qu’une jeune femme, Hazel Flagg, contaminée par des radiations, est
condamnée à mourir. Il persuade son patron que l’affaire peut être bonne pour le journal. Hazel Flagg suscite alors, grâce à la presse, une vague de compassion dans le pays et devient une héroïne nationale. Mais
le diagnostic de sa maladie était erroné.
FICHE TECHNIQUE
RÉALISATION
WILLIAM A.WELLMAN
SCÉNARIO
BEN HECHT
D’APRÈS LE RECIT DE
JAMES A. STREET
PHOTOGRAPHIE
W. HOWARD GREEN
MUSIQUE
OSCAR LEVANT
RAYMOND SCOTT
DECOR
LYLE WHEELER
MONTAGE
JAMES E. NEWCOM
PRODUCTION
DAVID O. SELZNICK
POUR
SELZNICK INTERNATIONAL
INTERPRÉTATION
HAZELL FLAGG
CAROLE LOMBARD
WALLY COOK
FREDRIC MARCH
DOCTEUR DOWNER
CHARLES WINNINGER
STONE
WALTER CONNOLLY
DOCTEUR EGGELHOFFER
SIG RUMAN
NOTHING SACRED
USA - 1937 - DURÉE 1H15
COULEUR
A PARTIR DU 6 MAI 2009
V.O.S.T.
Copies neuves
Presse
Nadine Méla
Tél. 01 56 69 29 30
En 1937, le film représenta une indiscutable nouveauté en raison du ton
désinvolte et cynique qu’il avait adopté pour traiter certains thèmes délicats, mais surtout parce qu’il discréditait le monde de la presse.
Cette sorte de “black comedy” déconcerta les critiques, qui se demandèrent
si l’on pouvait plaisanter avec la mort et la maladie. “Il est possible - écrivit l’un d’entre eux - qu’il ne soit pas de très bon goût de faire un film sur
des souffrances et une mort imminente en réalité simulées, construites de
toutes pièces... Mais de nombreux spectateurs s’apercevront que les éclats
de rire de ce film, bâtis sur la fiction et la tromperie, sont une chose plus
propre et plus saine que la comédie légère habituelle.”
L’idée de faire ce film semble avoir été d’une extraordinaire simplicité. Val
Lewton, qui travaillait au service des sujets de Selznick, eut par hasard
entre les mains un récit de James A.Street qu’il fit parvenir à Ben Hecht,
lequel se trouvait à New-York. On prétend que Hecht écrivit une première
ébauche du scénario durant le voyage de cinq jours qui le mena en
Californie.
Wellman était déjà un réalisateur confirmé, plein de métier, lorsqu’il mit en
scène des comédies satiriques comme Une Etoile est née (A Star Is Born,
1937) et La Joyeuse Suicidée. Il apporta à la réalisation de ce dernier film
son habileté technique et une bonne dose de créativité. L’enthousiasme qui
animait Wellman durant le tournage de chacun de ses films se retrouve
aussi dans La Joyeuse Suicidée et c’est cette passion qui donne à sa satire
une profondeur et une chaleur humaine qu’on ne retrouve pas, par
exemple, chez Billy Wilder.
La Joyeuse Suicidée est la meilleure comédie satirique de Wellman. Mais,
puisque la qualité d’un film est le résultat d’un travail d’équipe, on peut
dire que le producteur et le scénariste jouèrent un rôle aussi important que
Retrouvez La Joyeuse Suicidée sur www.acaciasfilms.com / www.tamasadiffusion.com