Compte rendu de la réunion des 40 ans en mai 2006
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Compte rendu de la réunion des 40 ans en mai 2006
Les 40 ans de la promo 66 à Castries C’est à Castries, fief de Guy Levé, que la promotion s’est retrouvée pour sa première retrouvaille nationale en province. Pour la préparation de cette sortie d’un week-end plusieurs réunions ont été tenues à Paris et à Castries. Merci aux camarades qui ont aidé à préparer cette rencontre des 40 ans et à leurs conjoints. Le nombre des inscrits a culminé à 91 puis a chuté à 85 au jour dit. 46 camarades (dont Jeanine et Pierrette) de la promotion ont fait le voyage. Pour une première réunion de toute la promotion sur la France et en province c’est bien. Il nous reste à faire mieux la prochaine fois. Le programme préparé activement par Guy Levé, André Delmas, Jean-Pierre Mollet et Francis Fournier portait sur deux jours le week-end des 20 et 21 mai 2006. Yves Berrié s’était occupé de monter les photos souvenir sur un CD. Gérard Adeline a pris en charge les envois de courriers et relances. Guy avait pu réserver une salle magnifique près de chez lui dans le domaine de Fondespierre, ancien mas des environs de Castries (près de Montpellier pour ceux qui connaissent peu la géographie de la France !). Les premiers arrivants étaient à proximité dès le vendredi soir logés chez des amis, en famille, à l’hôtel ou à l’auberge. Un coup de main du comité organisateur (et des épouses) permit de préparer la salle pour les repas et la terrasse pour les apéritifs et jeux. Aussi en fin de matinée les premiers arrivants furent reçus et chacun, chacune muni d’un badge pour se reconnaître, car après 40 ans ce n’était pas évident au premier coup d’œil. Une casquette souvenir (Supélec 1966 – 2006) fut remise aux camarades, ainsi qu’un CD des photos souvenirs. Les conjoints ont eu droit à un petit vase d’Anduze garni d’un bégonia (merci à Madame Delmas pour leur préparation). Quelques camarades venant par le train ou l’avion ont été pris à la gare ou l’aéroport en belle voiture américaine ancienne (quel prestige, quelle classe, traitement VIP !) par les amis du club de Guy. Vers 12 h 30 vint le premier des trois repas au programme, pris sur place précédé d’une dégustation de vins locaux et d’un apéritif bien accompagné (merci encore à Jutta l’épouse de Guy pour ses succulents punch et sangria). Une fois dans la salle quelques petits discours de bienvenue furent prononcés par Gérard Adeline, puis Guy Levé; cela était un vrai plaisir de se retrouver parfois depuis très longtemps, souvent depuis 40 ans. Le repas prit fin vers 16 h, juste le temps de passer à la visite de Castries si aimablement initiée par Jutta, conduite par la charmante Bernadette guide de l’office de tourisme (et amie de Jutta). Nous avons eu l’occasion de découvrir le village, son château, le Versailles du Languedoc. Nous en avons appris l’histoire peu ordinaire – il est resté dans la famille de la Croix de Castries depuis 1495, jusqu’en 1985, date à laquelle le duc René en fit don à l’Académie Française dont il faisait partie. Le château a du être racheté plusieurs fois par la famille à cause de la Révolution et par le jeu des mariages. Nous avons admiré les jardins dessinés par Le Nôtre, avant même ceux de Versailles et qui nécessitaient une adduction d’eau. L’aqueduc fut construit par Pierre-Paul Riquet, qui fit aussi le Canal du Midi. Il représente le plus important travail hydraulique construit en France par un particulier et aboutit dans l’Orangeraie. Nous en avons longé plusieurs arcs majestueux et élancés, curieusement le tracé en est très sinueux dans la garrigue. Il est indiqué dans les archives que la dénivellation n’est que de 3 mètres sur 6,8 km, ce qui a déclenché une vive discussion parmi les ingénieurs que nous sommes. On dirait même, à un endroit, que la pente est inversée, illusion d’optique. Après deux heures de visite il était temps, assoiffés, de regagner Fondespierre en vue de l’apéritif et du repas du soir, le gala tant attendu. C’est alors qu’Yves Berrié nous a présenté son diaporama des photos souvenir de Malakoff et du voyage de promo au Mexique, séquence nostalgie. Plusieurs accompagnements musicaux nous avaient été préparés : un accordéoniste chanteur drolatique pour commencer dès l’apéritif puis Lisa une superbe chanteuse et un disque-jockey pour clôturer la soirée. Un banc fut lancé au cours de la soirée pour remercier les « gentils organisateurs » qui ont conduit au succès de cette réunion. Quelques camarades sont restés pour danser, et les autres, vue l’heure déjà avancée et le programme du lendemain, ont regagné leur lit. Le dimanche matin commença de bonne heure, mais dès 8h30 tous les inscrits à la sortie étaient prêts pour prendre le car qui nous véhicula à St Guilhem-le-Désert. Ce voyage donna l’occasion de poursuivre les échanges verbaux entamés la veille. Michel Beucher, Francis Fournier et Jean-Pierre Mollet servaient d’accompagnateurs pour cette sortie. Nous partîmes 48 et arrivèrent autant, par les gorges de l’Hérault, à St Guilhem-le-Désert… Anselmine, notre belle guide, nous prit bien en main en expliquant l’origine de ce petit village de 200 habitants recevant chaque année plus de 800 000 visiteurs. C’est en 804 que Guillaume, ou Guilhem, Comte de Toulouse, arrêta de guerroyer en Septimanie pour devenir moine dans la « Celle de Gellone ». Depuis sa mort en 812, ce saint fut vénéré durant tout le Moyen-âge et par la promo Supélec 66 durant deux heures …Ce magnifique village médiéval qui se fortifia dès le XI ème siècle autour de sa belle abbaye romane a été classé par l’U.N.E.S.C.O au patrimoine mondial comme l’un des plus beaux villages du monde. Ses habitants se jouent des eaux de la Verdus pour arroser leurs florissantes plantations et faire perdurer les légendes de la « pie excommuniée » ou du « Géant qui … ». Bref Francis et Michel durent prendre la guide à bras le corps pour couper court aux légendes afin de ramener les camarades à Castries ! Nous fîmes nos adieux à la belle Anselmine puis jetâmes dans l’Hérault quelques cailloux pour tuer le diable dupé qui avait construit ce pont au XIème siècle. Le retour en car fût très calme, bon nombre de fêtards de la veille somnolaient et rêvaient à Anselmine, à St Guilhem, à Lisa notre chanteuse de la nuit, à leur prochain retour sur la route de St Jacques de Compostelle, aux superbes orgues de Cavallié du XVIII ème, à l’apéritif avec les vielles américaines de Guy (des automobiles, bien sûr)… Ah que ces images étaient belles ! Le dimanche midi troisième apéritif et repas. Un ban fut fait au traiteur et à son équipe pour nous avoir tant gâtés. Quelques camarades nous avaient quittés depuis la veille au soir ayant des engagements. Avant le dernier déjeuner, Michel Beucher, président du groupe de Lyon et nouvellement élu au comité directeur, a rappelé combien la promo 66 contribuait au rayonnement de l’Amicale en France en présidant deux régions, celle du Languedoc-Roussillon et celle de Lyon. Il a repris quelques conclusions du comité des présidents du 27 avril comme la volonté de se faire plus connaître en communiquant plus, en rendant l’image de l’Amicale plus « sexy », lançant une grande campagne d’adhésion et soignant particulièrement nos jeunes promotions. Ces jeunes promotions ont nettement plus d’adhérents que les anciennes et pensent sérieusement au réseau Supélec pour leur avenir. Usage de ce Réseau que nous souhaitons promouvoir dans les relations de travail. Dès la rentrée, un nouvel outil informatique nous permettra de faire passer des messages réguliers de notre association à tous les internautes Supélec. Beaucoup sont connectés alors laissez-vous brancher sur l’Amicale en oubliant la mise « en corbeille». Nous ne sommes pas là pour vous faire adhérer mais quand même tous les « Gentils Organisateurs » de cette fête sont de l’Amicale. N’hésitez pas à parler avec Gérard, Guy, Francis et Michel ou pour les timides … écrivez « Supelec » dans Google, l’Amicale se trouve souvent en troisième ligne!...Après l’école, bien sûr. Un bref débat sur la prochaine réunion eut lieu et Michel Beucher emporta la proposition du lieu (près de Lyon) et son organisation locale. Le délai a été fixé à 3 ans, et nous nous retrouverons donc en 2009. Les photos prises pendant les deux jours seront regroupés par Yves Berrié, notre grand maître ès photos. L’après-midi était libre et pour certains sonnait déjà le retour. D’autres profitèrent de la piscine chez Guy, d’autres encore admirèrent les évolutions des attelages à un, deux ou quatre chevaux en compétition nationale sur le site de Fondespierre. André Delmas avait indiqué une cave près de La Grande-Motte pour les amateurs de bons vins. Pile à 20 heures, les ascenseurs à bulle montaient les 44 qui voulaient prolonger la fête en haut du Phare de la Méditerranée à Palavas-les-Flots. Village côtier si cher à Albert Dubout dont les dessins ont enchanté nos parents, avec son petit train tout rafistolé. Le château d’eau a été « habillé » pour l’an 2000 et accueille à son sommet les gourmets dans son restaurant tournant. En voyant de haut : le Lez, la redoute de Ballestras, les arènes, le canal Riquet, les plages, les contreforts des Cévennes avec le Pic Saint Loup et au loin le soleil se maquiller dans les eaux des étangs du Prévost ou du Grec avant de se coucher tout rouge dans Montpellier et les nuages. « Rouges », comme le Phare qui tout illuminé change sa couleur de vert en mauve puis c’est le jaune, le bleu. Mais la haut, tous les Supélec de la dernière heure (enfin de 1966…) se réjouissaient à 90 cm par minute en goûtant leur dorade Sébaste au beurre blanc et dégustant leur tarte Amandine aux poires!...hum. Mais « d’entre ciel et mer » nous dûmes redescendre nuitamment sur terre et nous faire des adieux pleins de nostalgie avec un seul souhait : se revoir tous en mai 2009, à Lyon…« Ville Lumière ». Seuls ceux hébergés dans les hôtels se sont retrouvés le lundi matin pour les derniers adieux, jusqu’à la prochaine fois. Tous les participants ont tenu à remercier le comité d’organisation (local et de Paris) et leurs conjoints. Gérard ADELINE (1966)