balthasar burkhard reconnaissances 1969-2007

Transcription

balthasar burkhard reconnaissances 1969-2007
BALTHASAR BURKHARD
RECONNAISSANCES 1969-2007
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN
DE LA VILLE DE STRASBOURG
30 AVRIL 2008 / 3 AOÛT 2008
Relations avec la presse
Service communication des musées
Alexandre Kirstetter
[email protected]
Tél : 03 88 52 50 18
Fax : 03 88 52 50 42
www.musees-strasbourg.org
DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 »
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008
1. INFORMATIONS PRATIQUES
PAGE 2
2. LE PROJET
PAGE 3
3. PRÉSENTATION DU CATALOGUE
PAGE 4
4. EXTRAITS DU CATALOGUE
PAGE 5
5. BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE
PAGE 9
6. AUTOUR DE L’EXPOSITION
PAGE 11
7. LISTE DES PRÊTEURS
PAGE 12
8. LISTE DES OEUVRES EXPOSÉES
PAGE 13
9. ÉLÉMENTS BIOGRAPHIQUES
PAGE 16
10. VISUELS DISPONIBLES
PAGE 20
1
DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 »
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008
1. Informations pratiques
Lieu :
Musée d’Art moderne et contemporain de la Ville de Strasbourg
1, place Hans Jean Arp
F – 67076 STRASBOURG Cedex
Tél. 03 88 23 31 31
Horaires :
Ouvert lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 12 h à 19 h (21h le jeudi)
Samedi et dimanche de 10 h à 18 h
Fermé le mardi
Accueil des groupes :
Des horaires spécifiques sont réservés aux groupes accueillis par le service éducatif des musées ou
par les guides de l’Office du Tourisme de Strasbourg.
Pour toute visite de groupe de plus de 10 personnes,
la réservation est obligatoire au 03 88 88 50 50 (du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30).
Prix d’entrée musée et expositions :
Tarif normal : 5 euros
Tarif réduit : 2,50 euros
Gratuité : moins de 18 ans, agents de la CUS munis de leur badge, carte Culture, carte Atout Voir,
carte Museum Pass Musées, carte Édu’Pass, visiteurs handicapés, étudiants en art et en histoire de
l’art, personnes en recherche d’emploi, bénéficiaires de l’aide sociale, pour tous, le 1er dimanche de
chaque mois.
Pass 1 jour : 6 euros, tarif réduit 3 euros,
Pass 3 jours : 8 euros, tarif unique (accès à tous les musées de Strasbourg et à leurs expositions
temporaires),
Pass 1 an : 20 euros (accès à tous les musées de Strasbourg et à leurs expositions temporaires).
Museum Pass Musées – 1 an, 180 musées : tarif individuel 69 euros, tarif familial 119 euros (accès
à plus de 180 musées en Alsace, Suisse et Allemagne).
2
DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 »
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008
2. Le Projet
C’est d’abord comme photographe documentaliste à la Kunsthalle de Berne, dirigée par Harald
Szeemann, que Balthasar Burkhard entre en contact avec l’art contemporain. Après un long séjour à
Chicago, il commence à exposer son travail personnel à la fin des années 70, travail fondé sur des
partis pris très affirmés : cadrage serré et frontal. Procédant le plus souvent par séries – Pieds
(1980), Le Genou (1983), Torses (1984) –, il se livre à une lecture du corps en détails démesurément
agrandis. Ces images en noir et blanc, souvent fortement contrastées, s’inscrivent dans la postérité
de la nouvelle objectivité tout en définissant une autre façon de conduire la photographie au tableau.
Si la fragmentation du corps a une longue histoire dans la photographie, le changement d’échelle
opéré par Burkhard en exagère les qualités abstraites et en souligne la plasticité. A travers
recadrages et rapprochements d’images, la photographie tend à s’affirmer comme un art de
l’espace.
Après des années 1980 principalement dédiées au corps et la magistrale présentation de deux nus
(longs de 13 m et de 8 m) à la Kunsthalle de Bâle (1983), l’artiste se tourne vers les paysages
naturels et les paysages urbains. Il réalise notamment une série autour des grandes métropoles
(Mexico, Los Angeles, Tokyo…). Vues d’hélicoptère, elles disent la compacité et la violence de la
réalité urbaine à la fin du XXe siècle. Parallèlement à ces relevés topographiques pour lesquels le
photographe doit renoncer à une part de sa maîtrise, Burkhard réalise des paysages dans différents
parties du globe : de la Namibie à l’Ecosse et du Japon aux confins de l’Amazonie, procurant au
spectateur un sentiment mêlé de déjà-vu et de complète découverte. Avec la série des « Animaux »,
inventaire ultra-objectif dans une mise en scène réduite au minimum, il continue d’expérimenter en
s’inventant de nouvelles règles. Son regard se définit comme une somme de points de vue variés,
même si ses tirages, plus tournés vers l’ombre que vers la lumière, créent une unité tonale
trompeuse entre les mondes, les éléments, les règnes et les choses.
L’œuvre de Balthasar Burkhard a fait l’objet de plusieurs rétrospectives (une première fois en France
au musée des Beaux-Arts de Grenoble), dont la plus récente et la plus complète « Omnia » a été
présentée en 2004 au Kunstmuseum de Berne.
L’exposition de Strasbourg opère une large sélection dans une œuvre patiemment et lentement
construite en séries de thèmes ou de motifs. À côté du Bras (1988), œuvre emblématique d’un art
photographique « élargi », « Reconnaissances » réunit des œuvres des différentes époques, dont
certaines rarement ou jamais vues, notamment un ensemble d’héliogravures réalisées par l’atelier
d’impression en taille douce de Saint-Prex et qui constituent comme une exposition dans
l’exposition. Cette exposition voudrait restituer l’extrême diversité d’une œuvre, plus reconnue que
vraiment connue, en même temps que l’unité d’un regard qui est bien autre chose qu’une signature.
« Reconnaissances », car chacune de ces images, bien que s’inscrivant en toute conscience dans une
histoire de la photographie et de ses codes, s’apparente à une longue entreprise d’identification
mais aussi de redécouverte des corps, objets, paysages. Pour ceux qui, en complicité avec l’artiste,
ont choisi de rassembler ces pièces, il s’est aussi agi de saisir ces images par la pensée et de les
relier entre elles (le sens premier de « reconnaître »). Enfin, si Burkhard a construit son œuvre dans la
proximité et l’échange avec nombre d’artistes et d’architectes de sa génération, il n’a cessé de
rendre hommage aux maîtres anciens de la photographie (de Le Gray à Renger-Patsch), mais
également à quelques figures phares comme Duchamp ou Courbet. C’est d’ailleurs en prenant
prétexte de l’invitation lancée par les Galeries nationales du Grand Palais de prendre part à la
récente rétrospective Courbet, qu’il a réalisé à Séville une série de nus qui surprennent par leur
croisement de classicisme et de réalité brute. Preuve une nouvelle fois que chez Burkhard les
exceptions ne sont pas loin d’être aussi nombreuses que les règles.
Commissaires
Commissaires : Patrick Javault, conservateur au MAMCS et
Julie Enckell Julliard, conservatrice au Musée Jenisch de Vevey.
3
DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 »
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008
3. Présentation du catalogue
« Balthasar Burkard. Reconnaissances 1969-2007 »
Éditions des Musées de la Ville de Strasbourg
144 pages, 100 illustrations.
Broché
Auteurs : Ouvrage collectif sous la direction de Patrick Javault et Julie Enckell Julliard
ISBN : 978-2-35125-062-4
Diffusion / Distribution : Le Seuil / Volumen
Prix : 35 euros
Sommaire
Joëlle PIJAUDIER-CABOT
Introduction
Dominique RADRIZZANI
Leçon de choses
Patrick JAVAULT
Rideau
Guillaume LE GALL
De l’objectivité du détail au montage chez Balthasar
Burkhard
Julie ENCKELL JULLIARD
De la photographie à l’héliogravure.
Burkhard : une histoire de peaux.
Balthasar
Présentation des héliogravures de Balthasar Burkhard
Catalogue des œuvres exposées
4
DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 »
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008
4. Extraits du catalogue
Rideau
Patrick Javault
Concevoir une exposition rétrospective d’un artiste est une opération toujours plus ou moins
empreinte de violence. Car il s’agit d’entrer dans une œuvre par effraction, d’évaluer la
représentativité des pièces, d’exclure ce qui échappe à la règle, ou bien au contraire le privilégier par
souci de diversité. C’est dans tous les cas un art, plus ou moins bien conduit, de passer à côté.
S’agissant de l’œuvre de Balthasar Burkhard, intimidante par sa beauté grave et ses partis pris
affirmés, ses séries savamment et patiemment constituées, cela pourrait même s’apparenter à une
trahison. Le risque n’est pas mince de changer le travail d’un producteur d’images, pour lequel
chaque étape qui suit la prise de vue – du tirage jusqu’à l’accrochage – compte au moins autant que
celle-ci, en celui d’un chasseur de clichés. Selon quels critères ou quelles affinités choisit-on bras ou
aile ? Poils ? Désert ou montagne ? Animal familier ou animal exotique ? D’un pied à des nuages,
d’un ombilic à l’horizon carbonique de Mexico, grande est l’étendue du regard porté sur des genres
traditionnels (paysages, portraits, nus, natures mortes). Y participent aussi bien l’objectivité d’une
vue aérienne ou d’un portrait séquentiel d’escargot – animal qui, dans ses contorsions éroticomorbides, est le plus expressif de la ménagerie burkhardienne – que le regard subjectif porté sur les
pierres d’un jardin ou sur une étrangère détaillée en œil, bouche et nuque. Cette reconnaissance de
l’œuvre de Burkhard ne servirait-elle qu’à montrer la variété des registres stylistiques et la diversité
des points de vue qui composent l’unité d’un regard qu’elle trouverait pleinement sa justification.
Plutôt qu’à un grand recueil organisé en système, cette œuvre peut se comparer à une suite de
pages arrachées à une encyclopédie, dans lesquelles le désir se mêle parfois à la curiosité.
Une pièce de Burkhard est toujours la rencontre d’une prise de vue avec un format, un support et un
principe de présentation ou d’accrochage. C’est pourquoi la consultation des livres et des catalogues
ne peut suppléer très malaisément à la rencontre. Derrière une indéniable unité qui tire littéralement
vers la monotonie, on peut distinguer les photographies transférées sur toiles des œuvres sur papier
collées directement au mur – exceptionnelles mais mythiques – des œuvres sur plaque
d’aluminium, ou encore des photos aux cadres de métal, et parmi ces dernières, faire une place à
part aux polyptyques produits à partir d’un même cliché. Un certain nombre de publications
consacrées à l’artiste témoignent de la difficulté à adapter les œuvres au livre. Ainsi, dans le
catalogue de la Kunsthalle de Berne, celles-ci sont-elles reproduites avec leur cadre en métal. Dans
le catalogue de la rétrospective au Musée d’art et d’histoire de Genève, les dimensions des pièces
sont données avec l’ajout de la mention « environ », qui ruine toute prétention scientifique. Dans ce
même ouvrage, nombre de photos sont qualifiées d’« esquisses », terme qui, suppose-t-on, signifie
qu’elles n’ont pas encore été exposées. On peut aussi remarquer que les trois vues qui composent
Maiko sont insérées entre deux pages de couleur. Tant la publication du Musée des beaux-arts de
Grenoble que l’imposant Omnia du Kunstmuseum de Berne présentent sur plusieurs pages les
collages et schémas préparatoires à l’exposition des deux grands Nu(s) de la Kunsthalle de Bâle
(1983). Ces détails de la présentation scientifique soulignent que la place de ces photographies est
d’abord dans l’espace. L’effet-tableau tel qu’il se manifeste dans les œuvres de Burkhard résulte
d’un travail sur le sur-dimensionnement des motifs, mais aussi sur le re-cadrage et l’ajustement à
des formats spécifiques. Ce travail a autant d’affinités avec Courbet qu’avec l’abstraction ou
l’hyperréalisme – entendu comme une forme particulière d’abstraction – qu’avec les mises en scène
de la vie moderne, qui constituent la tendance la plus forte de la photographie plasticienne. Le salon
de coiffure et le bar de la Havane, rare intrusion de la couleur, montrent que l’artiste s’y entend aussi
à conduire la street photography au tableau, même s’il s’agit de défis à la règle.[…]
5
DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 »
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008
De la photographie à l’héliogravure. Balthasar Burkhard : une histoire de peaux
Julie Enckell Julliard
Des gigantesques corps nus saisis intégralement ou par fragments (Grand Nu, 1983, Le Bras, 19801982, Musée d’art moderne de Grenoble) aux étendues de sable de Namibie, en passant par les
ailes du faucon, les villes vues d’avion et, plus récemment, les femmes sévillanes posant nues sur un
précieux tissu (Sevilla, cat. 00), tous ces clichés traduisent chez Burkhard une même quête, celle de
dire au mieux, par le biais de la lumière, l’érotisme et la sensualité de la peau.
Les héliogravures que Burkhard réalise dès les années 1990 – une trentaine au total – viennent
prolonger et nourrir l’obsession de la matière. La technique ancienne, découverte par Nicéphore
Nièpce, avant d’être mise au point à Vienne par Karl Klič et W. H. Fox Talbot en 1878, consiste en
l’impression d’une photographie par la projection du positif de l’image sur un papier au charbon,
sensibilisé aux sels d’argent. L’ensemble est ensuite « insolé » par une exposition plus ou moins
longue à la lumière, puis appliqué sur une plaque de cuivre. La technique, d’abord imaginée comme
un simple moyen de reproduction de la photographie, permet d’adoucir et de nuancer à l’extrême les
épreuves obtenues par le développement ordinaire. Les noirs velours qu’elle révèle, la gamme infinie
de blancs ou de gris et les subtils passages entre ces valeurs concourent à faire ressortir d’une
manière unique le moelleux du cliché. Grâce à l’action de l’acide sur les parties sombres de l’image,
l’impression héliogravée confère au sujet reproduit une troisième dimension que la photographie ne
dit pas.
La pratique de l’héliogravure répond à l’évidence chez Burkhard à l’intérêt qu’il porte aux prémices
de la photographie. Rendue célèbre par le mouvement pictorialiste dont elle porte les principes
esthétiques, la technique connaît son âge d’or au moment de la publication de la revue Camera
Work (1903-1917) d’Alfred Stieglitz – qui verra entre autres publiées les impressions du jeune Paul
Strand. Elle tombe rapidement dans l’oubli, son prix coûteux et sa complexité technique en faisant
un luxe vite marginalisé durant les deux guerres et, depuis lors, rarement pratiqué dans les ateliers
d’impression en taille-douce. Pour certaines pièces, Burkhard recherche ainsi volontairement une
forme nébuleuse (hélios Montagnes), par les « vibrations qui semblent émerger du brouillard ou de
l’ombre ou résulter de l’éparpillement ébloui, incandescent des particules d’une lumière trop
intense ». Le flou, comme le grain de l’image que la technique de l’héliogravure détaille et accentue,
donnent à ces clichés un caractère à la fois atemporel et anonyme. Privée de toute référence
déictique explicite – un paradoxe si l’on songe que ces images ont été prises par un Suisse, fils de
pilote de surcroît –, la série des Montagnes apparaît ainsi comme la résurgence d’un ailleurs lointain
et traduit une volonté de « restituer la montagne à son ancienneté ». À vol d’hélicoptère, Burkhard
opte pour des points de vue rapprochés, qui ne laissent au regard aucune échappatoire. L’artiste
cherche la présence archaïque et universelle de la Montagne, qu’il a imaginée avant de la
rencontrer. « Je rêve beaucoup de la photo que je veux faire avant de la faire », explique l’artiste, à la
manière d’un peintre dont la pensée nourrit et précède le geste créateur. Et de rappeler ici un autre
Bernois, Ferdinand Hodler (1853-1918), également en quête d’universalité lorsqu’il traduit sur la
toile ses paysages montagneux, tout à la fois pétris de matière et simplifiés à l’extrême, et ce à
l’heure où la photographie pictorialiste connaît son apogée. […]
6
DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 »
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008
De l’objectivité du détail au montage chez Balthasar Burkhard
Guillaume Le Gall
Une simplicité déconcertante se dégage de la plupart des images photographiques de Balthasar
Burkhard. Tout au long des « thèmes » que l’artiste développe en séries, les objets photographiés
apparaissent souvent comme si nous les voyions pour la première fois. Une ville, une montagne, une
forêt de bambous, une vague, un éléphant, un corps nu, un bras, une jambe, une oreille, un escargot,
le pistil d’une fleur, qu’ils soient pris dans leur environnement ou isolés, agrandis, monumentalisés
ou présentés à hauteur de leur taille respective – mais, dans tous les cas, l’échelle est toujours
pensée précisément –, participent d’une même préoccupation visant à voir chaque chose pour ellemême. En cela, Burkhard ne cherche pas à dresser des typologies comme ont pu le faire par
exemple Bernd et Hilla Becher. Pour ne pas entrer de plain-pied dans une histoire de la
photographie, et pour établir un équivalent littéraire, l’attention aux choses chez Burkhard serait plus
proche de Robbe-Grillet, plus encore de Ponge, que de Perec.
Plus que le sujet, chez Burkhard, il semble que la photogénie soit un des concepts, mais ce
n’est pas le seul, qui guide le choix des thèmes. Les photographies en noir et blanc des corps
et de leurs détails offrent un jeu d’ombres et de lumières qui mettent en valeur la surface des
peaux, les veines, les poils et les moindres plis, qui sont autant de vallons d’un paysage
imaginaire. Les détails de nature, forêts de bambous, herbes folles et autres objets
constituent aussi un répertoire de formes et de matières diverses qui n’appartiennent qu’à la
qualité du médium photographique. La photogénie, chez Burkhard, pourrait ainsi laisser
penser que son travail se limiterait à un système fermé qui ne dépasserait pas les seules
problématiques du médium utilisé. En réalité, le choix de Burkhard doit se comprendre à
l’aune d’une tradition simultanée engagée dans les années 20 autour de la Nouvelle
Objectivité en Allemagne et du cinéma.
La série Escargot de 1991 offre un exemple des plus concrets de ce qui pourrait relever de la
photogénie chez Burkhard. Les gros plans successifs de ce gastéropode proposent des agencements
et des points de vue dignes des photographies réunies dans le célèbre livre de Renger-Patzsch, Die
Welt ist schön (Le monde est beau). En effet, de nombreuses caractéristiques de l’œuvre de
Burkhard renvoient au « programme » de la Nouvelle Objectivité allemande, voire y répondent. Si l’on
ne peut réduire son travail aux « possibilités de restituer la magie de la matière », force est de
constater qu’il y a dans de nombreuses séries un plaisir du rendu objectif et une utilisation de la
photographie comme « instrument de réalisme absolu » qui tend à révéler « la nature avec une
intensité plus grande que la nature elle-même ». Il est en effet tentant de prêter à Burkhard cet
« étonnement devant le merveilleux de la réalité terrestre ». Et ce merveilleux, le plus souvent, se
manifeste à travers la représentation du monde par le détail.
Le détail permet d’entrer au cœur des choses, d’en montrer des aspects originaux, d’établir des
correspondances, de faire naître des métaphores. Et si le détail est objectif, il participe toujours d’un
mouvement partant de ce qui l’excède vers son propre centre. Robert Bresson, dans ses Notes sur le
cinématographe, s’interrogeait sur la fragmentation qui, pour lui, permettait de « voir les choses dans
leurs parties séparables », et, citant Pascal, exposait l’idée que le détail devait aboutir à une vision
claire et singulière : « Une ville, une campagne, de loin est une ville et une campagne ; mais à
mesure qu’on s’approche, ce sont des maisons, des arbres, des tuiles, des feuilles, des herbes, des
fourmis, des jambes de fourmis à l’infini ». Le détail est donc toujours affaire de révélation qui, ellemême, procède d’un mouvement objectif. À travers une désormais célèbre pensée, Fernand Léger,
lui, analysait la « personnification du détail grossi » que permettait le cinéma. Parlant de la main
comme élément isolé du reste du corps par le cadre, il déclarait : « Avant de l’avoir vue au cinéma, je
ne savais pas ce qu’était une main ! ». Comme la photographie, le cinéma est un art du cadrage qui
permet effectivement la révélation par le détail grossi. Mais c’est aussi par le mouvement de la
caméra, ou des objets eux-mêmes, que les choses se révèlent. Et si Burkhard utilise le détail grossi,
c’est surtout par l’intégration du cinématographique dans son travail – fragmentation, montage,
mouvement, agrandissement de l’image – qu’il se distingue radicalement des recherches initiées
par la Nouvelle Objectivité allemande.
7
DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 »
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008
Le détail ne constitue pas l’unique mode de représentation chez Burkhard – on pense
notamment à ses magistrales et très importantes images d’animaux isolés sur une toile de
fond. Cependant, l’analyse de son travail à travers cette question révèle au moins deux
aspects. Dans la continuité de la Nouvelle Objectivité, mais nourri des problématiques
cinématographiques, il donne au détail une nouvelle actualité. Il réactive en quelque sorte le
débat classique qui opposait le général au particulier, en passant par-dessus une esthétique
de la transfiguration du banal. Mais si, dans les théories classiques, le détail ne permet pas
une approche du sublime, Burkhard réussit néanmoins à sublimer un monde dont la prose
apparaît comme atemporelle.
8
DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 »
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008
5. Bibliographie sélective
Catalogues monographiques
Ausstellung Balthasar Burkhard, Kunsthalle, Bâle,1983.
Balthasard Burkhard-Niele Toroni,Musée Rath, Genève, 1984.
Atelier 5: 26 œuvres choisies photographiées par Balthasar Burkhard, 1986.
Balthasar Burkhard, Meguro Museum of Art, Tokyo, 1987.
Balthasar Burkhard- Kunsthalle Bern, Kunsthalle, Berne, Kunsthalle, Saint Gall et Musée municipal
de la Roche-sur-Yon, 1988.
Helix Aspersa, Éditions Imschoot, Gand, 1991.
Balthasar Burkhard – Laurent Busine, Éditions Rodolphe Janssen, Bruxelles, 1993.
Balthasar Burkhard (texte de Matthias HALDEMANN), Kunsthaus, Zoug, 1994.
À l’Arrêt (texte de Rainer Michael MASON), Galerie Blancpain Stepczynski, Genève, 1997.
Éloge de l’Ombre, Musée d’art et d’histoire de Genève et Ed. Lars Müller, Baden, 1997.
Balthasar Burkhard. Omnia, Ed. Scalo, Zürich – Berlin – New-York, 2004.
Songlines Balthasard Burkhard, Musée Franz Gertsch,Berthoud, 2007.
Catalogues d’expositions de groupe
Two Mountains, Naoya Hatakeyama and Balthasard Burkhard, Tokyo Art Museum,Tokyo, 2006.
Mémoire du visible. Cuivre et estampes de la chalcographie du Louvre, Catalogue d’Exposition du
Louvre, éditions de la réunion des musées nationaux, Paris, 2003.
Post Ex Sub Dis Urban Fragmentation and Construction.Ghent Urban Studies Team, Rotterdam,
2002.
Vues D’architectures. Photographies des XIXe et XXe siècles, Catalogue d’Exposition du musée de
Grenoble, 2002.
Wallflowers, Catalogue d’Exposition, Kunsthaus Zurich, 2002.
El desert, Catalogue d’Exposition de la fontation « La Caixa », Barcelone, 2001.
Collection 1989/1999, Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur, Arles, Actes sud, 2000.
Biennale de Venise 48, exposition internationale d’art, Venedig : Marsilio, 1999.
9
DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 »
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008
Comme un oiseau, Catalogue d’Exposition de la Fondation Cartier pour l’art contemporain,
Gallimard/Electa, Paris, 1996.
Autrement dit : Les artistes utilisent la photographie, Catalogue d’Exposition de l’ancienne caserne
de la Planche, Fribourg, 1991.
Artistes suisses au Japon, Catalogue d’Exposition du Meguro museum of art, Tokyo, 1987.
Centre d’art contemporain. Genève 1974-1984, Genève, 1984.
La suisse à la septième biennale de Paris, 1971.
Périodiques
Lieven VAN DEN ABEELE, Balthasard Burkhard, “Forum international”, N°10, Novembre 1991, p5257.
Héléna BASTAIS, Balthasard Burkhard: Un bestiaire d’avant-scène, “Etude“, Avril, 1997.
Laurence CHAUVY, Sobre et audacieux : le travail d’un artiste en quête de vérité, “Journal de Genève“,
Décembre, 1989.
Sonia CRITON, Une conscience de l’agrandissement, “Pratique“, revue de réflexion sur l’art, n°1,
1996, p.46-63.
Mireille DESCOMBES, Burkhard et Toroni au musée Rath un dialogue qui se joue des perspectives,
“Tribune de Genève“, Février, 2001.
Xavier DOUROUX, Un travail de titan, “Plus“, Mai, 1988, p72-80.
Harald SZEEMANN, Unerwartete Sweier/Innen : Suizos sorprendentes, “Kunst bulletin“, Juin, 1992
p.22-27.
Harald SZEEMANN, B.B. était photographe, “Éloge de l’ombre“, catalogue monographique du Musée
d’art et d’histoire de Genève et Ed. Lars Müller, Baden, 1997, p.200.
10
DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 »
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008
6. Autour de l’exposition
VISITES COMMENTÉ
COMMENTÉES
À partir du 4 mai les jeudis à 19h (sauf le 1er et 15 mai) Et les dimanches à 11h en mai et juin.
Du mercredi au samedi à 17h en juillet et en août
VISITES
ISITES EN ALLEMAND
Tous les samedis à 14h30
LE TEMPS D’UNE RENCONTRE
Le jeudi 15 mai à 19h, en compagnie de Patrick Javault,
commissaire de l’exposition
UNE HEURE/ UNE ŒUVRE
Le vendredi 16 mai à 12h30
MINI-ATELIERS EN FAMILLE
Le samedi 17 mai pendant « La nuit des musées »
LES ATELIERS-GOUTER (4/6 ANS) ET LES ATELIERS DU REGARD (7/11 ANS) du mois de mai se feront autour du
thème « gros plan » en relation avec l’exposition, ainsi que l’atelier adultes du 22 mai « ceci est mon
corps »
11
DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 »
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008
7. Liste des prêteurs
- Fonds Régional d’Art Contemporain, Alsace
- Musée de Grenoble
- MAC's Grand Hornu, Communauté française de Belgique, Hornu
- Jean-Pierre Jungo, Genève
- Galerie Tschudi, Glarus & Zuoz
- Kunstmuseum Bern, Berne
- Balthasar Burkhard
- Musée Jenisch Vevey
Cabinet cantonal des estampes
Fondation William Cuendet et Atelier de Saint-Prex
- Prêteur pour l’exposition au Musée Jenisch de Vevey :
Fonds d’Art Contemporain de la Ville de Genève
12
DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 »
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008
8. Liste des œuvres exposées
Aile de faucon, 1988
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
114x177 cm
Collection du Fonds Régional d'Art Contemporain,
Alsace
Alpes II, 1995
Héliogravure sur velin d’Arches, 47,1x35 cm ;
65,8x50,1 cm
Alpes III, 1995
Héliogravure sur velin d’Arches, 34,7x48 cm ;
50x66 cm
Le Bras, 1980-1982
Photographie noir et blanc sur papier baryté
Polyptyque, dimension totale 78x370 cm
Musée de Grenoble
Alpes IV, 1995
Héliogravure sur velin d’Arches, 30,4x46,6 cm
50x66 cm
Mexico City, 1999
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
135x280 cm
Collection MAC's, propriété de la Communauté
française de Belgique, Hornu
Alpes V, 1995
Héliogravure sur velin d’Arches, 42x35,7 cm ;
65,7x50 cm
Alpes VI, 1995
Héliogravure sur velin d’Arches, 42,1x35,6 cm ;
65,8x50,2 cm
Maiko, 1987
Trois photographies noir et blanc sur papier baryté
et un monochrome sur verre, 97,5x65 cm et 97,5
x40 cm
Collection Jean-Paul Jungo, Genève
Alpes, 1995
Héliogravure sur velin d’Arches, 47,5x35,1 cm ;
66x49,8 cm
Rio Negro, 2002
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
125x250 cm
Collection Galerie Tschudi
Mexico City, 1999
Héliogravure sur velin de Lana, 58,9x46,3 cm;
75,6x56,4 cm
Rio Negro, 2002
Photographie noir et blanc sur papier baryté, 158 x
125 cm
Collection Galerie Tschudi
Torse, 2000
Héliogravure sur velin d’Arches, 35,6x34 cm ;
57,4x44,9 cm
Edition Catherine Putman, Paris
Chlönthal, 2001
Photographie noir et blanc sur papier baryté
Triptyque, dimension totale 240x300 cm
Musée des beaux-arts de Berne / Association des
amis du musée
Namibie I, 2000
Héliogravure sur velin d’Arches, 21,2x32,5 cm ;
38,2x51,2 cm
Edition Catherine Putman, Paris
Namibie II, 2000
Héliogravure sur velin d’Arches, 21,3x32,6 cm ;
380x51,2 cm
Edition Catherine Putman, Paris
Musée Jenisch
Jenisch Vevey, Cabinet cantonal des
estampes
Fondation William Cuendet et Atelier de SaintSaint-Prex
Namibie III, 2000
Héliogravure sur velin d’Arches, 21,3x32,3 cm ;
38,2x51,6 cm
Edition Catherine Putman, Paris
Sans titre [La main], 1991
Héliogravure sur velin d’Arches, 13,6x12,5 cm ;
45,5x31,4 cm
Edition Schweizerische Graphische Gesellschaft,
Zurich
Maiko, 2000
Héliogravure sur velin d’Arches, 31,9x21,7 cm ;
57,3x 38 cm
Edition Catherine Putman, Paris
Sans titre [L’escargot], 1991-1992
Héliogravure sur velin d’Arches, 13,6x12,5 cm ;
45,7x31,5 cm
Edition Schweizerische Graphische Gesellschaft,
Zurich
Brautkleid [La robe de la fiancée], 2002
Héliogravure sur velin d’Arches, 48,6x34,1 cm ;
63,3x45,8 cm
Edition Chalcographie du Louvre, Paris
Alpes I, 1995
Héliogravure sur velin d’Arches, 34,7x45,6 cm ;
49,9x65,8 cm
13
DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 »
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008
Sans titre [Champ de fleurs], 2003
Héliogravure sur velin d’Arches, 35,9x29,1 cm ;
57x45 cm
Pieds, 1980
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
80,5x70 cm
Kumano I, 2005
Héliogravure sur velin d’Arches, 23,2x23,1 cm ;
44x33,2 cm
Edition Verein für Originalgraphik, Zurich
Portofolio Chicago, 1977
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
89x89 cm
Portofolio Chicago, 1977
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
89x89 cm
Kumano II, 2005
Héliogravure sur velin d’Arches, 23,1x23,1 cm ;
44,2x33,2 cm
Edition Verein für Originalgraphik, Zurich
L'Ours, 1996
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
125x152 cm
Kumano III, 2005
Héliogravure sur velin d’Arches, 23,1x23,2 cm;
44,2x33,3 cm
Edition Verein für Originalgraphik, Zurich
L’Eléphant, 1996
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
Triptyque, dimension totale 263x319,5 cm
Kumano IV, 2005
Héliogravure sur velin d’Arches, 23,1x23,1 cm ;
44,4x33,2 cm
Edition Verein für Originalgraphik, Zurich
Lawrence Weiner, 1989
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
95x95 cm
Pommes, 2007
Héliogravure en couleurs sur velin de Lana, 10,6x
17,6 cm ; 32,6x26 cm
Cuba, 2005
C-print, 180x180 cm
Cuba, 2005
C-print, 180x180 cm
Collection Balthasar Burkhard :
Chicago, 2004
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
138x202 cm
Paris, 1998
Photographie noir et blanc sur papier baryté
Diptyque, dimension totale 239x236 cm
Chicago, 2004
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
202x138 cm
Helsinki, 1999
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
110x110 cm
Paysages, 1969
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
40x60 cm
Chlönthal, 2001
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
260x125 cm
Paysages, 1969
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
40x60 cm
Rio Negro, 2002
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
158x125 cm
Paysages, 1969
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
60x40 cm
Los Angeles, 1999
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
125x158 cm
Paysages, 1969
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
60x40 cm
Namibie, 2000
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
125x250 cm
Paysages, 1969
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
60x40 cm
Namibie, 2000
Trois photographies noir et blanc sur papier baryté,
63x165 cm
Tournesols, 2007
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
34x30 cm
Alpes, 1993
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
102x115 cm
Boîte en serpent, 1976
Boîte en bois recouverte de peau de serpent
contenant 14 polaroïd, 11 diapositives, 1
visionneur, 1 photographie en couleurs
19,5x23, 5x13 cm
Pieds, 1980
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
80,5x70 cm
14
DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 »
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008
Normandie, 1995
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
Diptyque, dimension totale 246x123 cm
Amsterdam, 1970
Polaroïd en couleurs, 9,3x7,1 cm
Séville, 2007
C-print, 185x180 cm
---------Œuvres présentées uniquement au Musée Jenisch
de Vevey :
Amsterdam, 1970
Polaroïd en couleurs, 7,1x9,3 cm
Le Cochon laineux, 1997
Photographie noir et blanc sur papier baryté,
118,5x192 cm
Collection du Fonds d'Art Contemporain de la Ville
de Genève
Amsterdam, 1970
Polaroïd en couleurs, 7,1x9,3 cm
Amsterdam, 1970
Polaroïd en couleurs, 7,1x9,3 cm
Veines, 1988-1989
Photographie noir et blanc sur papier baryté
Polyptyque, dimension totale 180,5 x 266 cm
Collection du Fonds d'Art Contemporain de la Ville
de Genève
Nu couché, 1972
Polaroïd noir et blanc, 7,1x9,3 cm
Amsterdam, 1970
Polaroïd en couleurs, 9,3x7,1 cm
15
DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 »
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008
9. Éléments biographiques
On your mark!, Galerie Blancpain
Stepczynski, Genève
1944
Balhasar Burkhard est né à Berne où il vit et
travaille.
Eloge de l’Ombre, Musée Rath,
Genève
1998
Expositions personnelles
Galerie Rigassi, Berne
Ville, Galerie Liliane et Michel
Durand-Dessert, Paris
1977
Photocanvases, Zolla Liebermann
Gallery, Chicago
1979
A Portofolio, Swiss Center Gallery,
New York
1980
Portraits, Centre d’art contemporain,
Genève
1982
Der Arm, Galerie Toni Gerber, Berne
1983
Fotowerke, Kunsthalle, Bâle
1984
Balthasar Burkhard – Niele Toroni,
Musée Rath, Genève
A L’arrêt, Schweizerische Mobiliar,
Berne
Patrick de Brock Gallery, Knokke,
Belgique
Espace d’art contemporain,
Porrentruy
Kunsträume, Zermatt
1999
1. Triennale der Photographie
Hamburg, Galerie Sfeir-Semler by
USM, Hambourg
Le Coin du Miroir, Dijon
1985
Städte, Fabian Walter Galerie, Bâle
(avec Annelies Strba)
Volksbad, Verein Kunsthalle, SaintGall
Galerie E. & O. Friedrich, Berne
Palais des Beaux-Arts, Charleroi,
Belgique
Espaces FRAC, Dijon
Ciudad, MAMCO, Genève
1988
Kunsthalle, Berne
Musée de Grenoble, Grenoble
1989
Kunsthalle, Saint-Gall
Ciudad, Kino im Kunstmuseum,
Berne
1987
Musée municipal de La Roche-surYon
2001
Helmhaus Zurich, Zurich
Balthasard Burkhard-Voyage,
Kunstmuseum Thun, Thun
Galerie Elisabeth Kaufmann, Bâle
Musée Rath, Genève (Prix BCG);
1990
Hôtel Rivet, Nîmes
Galerie Liliane et Michel DurandDessert, Paris
1991
Galerie Rodolphe Janssen, Bruxelles
Galerie Sfeir-Semler, Hambourg
1993
Galerie Catherine Maurer, Berne
Galerie Rodolphe Janssen, Bruxelles
Galerie Peter Kilchmann, Zurich
Galerie Blancpain Stepczynski,
Genève
Galerie Rodolphe Janssen, Bruxelles
(avec Franz West)
1994
Kunsthaus Zoug, Zoug
1995
Le Grand-Hornu, Hornu, Belgique
1996
Héliogravures, Kunstraum Kabinett,
Berne
Ciudad, présenté par USM, Centro
Culturale Svizzero, Milan
2002
Galerie Tschudi, Glarus
Galleria Salvatore & Caroline, Milan
La Box, Bourges
2003
Museum Baviera, Zurich (avec
Thomas Kovachevich)
1997
Kunstraum Medici, Soleure
Rio Negro, House of Art, CZ-Ceské
Budejovice
Rio Negro, Galerie Sfeir-Semler,
Hambourg
Galerie Liliane et Michel DurandDessert, Paris
16
DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 »
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008
«GreetingLine (InsertChampFusion)».
Standpunkt 1, Kirchner Museum,
Davos
1989
Miroir 89, Musée de Carouge et
Centre d’art contemporain, Genève
1990
Fotografie in der Schweiz, Museum
für Gestaltung, Zurich
The Fruitmarket Gallery, Edinburgh
Schweizer Kunst, 1900-1990,
Kunsthaus Zoug, Zoug
Galerie Tschudi, Zuoz (avec Not Vital)
2004
Balthasar Burkhard. Héliogravures
1991-2003 et travaux
photographiques, MAMCO, Genève
1991
Balthasar Burkhard. Omnia,
Kunstmuseum Berne
2005
2006
Sphinx, Galerie Pierre Bernard, Nice
Balthasar Burkhard, Kunstraum
Medici, Soleure
Le Consortium collectionne, Château
d’Oiron, Oiron
«GreetingLine (InsertChampFusion)»,
Galerie Tschudi, Zuoz
5ème Biennale d’architecture,
Pavillon Suisse, Venice
1992
«GreetingLine (InsertChampFusion)»,
Fabian & Claude Walter Galerie,
Zurich
Pavillon Suisse, Exposition
Universelle, Séville
Faux Mouvement, FRAC Lorraine,
Metz
«GreetingLine (InsertChampFusion)»,
Kunstraum Medici, Soleure
2007
Autrement dit, les artistes utilisent la
photographie, Ancienne Caserne de
la Planche, Fribourg
L’Architecture de Herzog & de
Meuron, Fribourg; Museum
Wiesbaden, 1993
Songlines, Museum Franz Gertsch,
Burgdorf (Suisse)
Tribute to..., Kunsthalle, Saint-Gall
Pour un Musée d’Art moderne et
contemporain, Musée Rath, Genève
Expositions collectives / de groupe
1970
Creative Photography, Galerie
Impact, Lausanne
Photographie, Galerie Rodolphe
Janssen, Bruxelles
Visualisierte Denkprozesse,
Kunstmuseum Luzern, Lucerne
1971
1993
7ème Biennale de Paris
Les 7 Jours de l’Art à l’Université,
Dijon
Parc floral, Bois de Vincennes, Paris
Galerie Rodolphe Janssen, Bruxelles
(avec Franz West)
1974
Photographie in der Schweiz von
1840 bis heute, Kunsthaus Zurich,
Zurich
GAS, CAPC Musée d’art
contemporain, Bordeaux
1980
Hyde Park Center, Chicago
1982
Mise en Scène, Kunsthalle, Berne
1984
Internationale Bauaustellung, Berlin
1985
La Ricostruzione della Città,
Triennale di Milano, Milan
1986
Mois de la Photographie, Chapelle
de la Salpêtrière, Paris
1987
Blow-up Zeitgeschichte,
Württembergischer Kunstverein,
Stuttgart; Haus am Waldsee, Berlin;
Kunstmuseum, Lucerne; Louisiana
Museum of Modern Art, Humblebaek
1994
La Collezione di Fotografia svizzere
della Banca del Gottardo, Galerie
Gottardo, Lugano; Galerie Matasci,
Tenero; Centro d’Arte
contemporanea, Bellinzona
1995
Musée d’art moderne et d’art
contemporain, Genève
Le Consortium, Dijon (avec Sophie
Ristelhueber)
Photographies, Galerie Rodolphe
Janssen, Bruxelles
1996
Drapeaux d’Artistes, Musée d’art et
d’histoire, Genève
Comme un Oiseau, Fondation Cartier
pour l’art contemporain, Paris
Im Kunstlicht, Kunsthaus Zurich
Swiss Artists in Residence in Japan,
Meguro Museum of Art, Tokyo
1988
Zeitgenossen, Kunstmuseum, Berne
Gemäldegalerie der Akademie der
bildenden Künste, Vienne
Zeitlos, Hamburger Bahnhof, Berlin
Condamnés à la Liberté, Espace de
l’Art concret, Mouans-Sartoux
17
DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 »
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008
1997
1998
Animaux et animaux, Museum zu
Allerheiligen, Schaffhausen
Black and White is Beautiful, Studio
la Città, Verona
Galerie Blancpain Stepczynski,
Genève
Le siècle du corps, Photographies
1900-2000, Musée de l’Elysée,
Lausanne
Dijon / Le Consortium collectionne,
tout contre l’art contemporain, Centre
national d’art et de culture Georges
Pompidou, Paris
1999
Norderlicht, Sense of Space,
Groningen
Trade. Waren, Wege und Werte im
Welthandel heute, Fotomuseum,
Winterthur
New Natural History, National
Museum of Photography, Film &
Television, Bradford
Frontside, Littman Kulturprojekte,
Bâle
USM, Chicago
Missing link, Kunstmuseum, Berne
InnenAussen 1, Kunsthaus Zoug,
Zoug
Fotografien aus der Privatsammlung
Paul Schärer, by USM teo jakob,
Berne
Luftbilder Landbilder, Kunsthaus,
Langenthal
Take away, Kunsträume Zermatt
El desert, Centre Cultural de la
Fundació „La Caixa“, Barcelone
48. Biennale Vendig.
Missing link, Kunstmuseum Bern,
Berne
2002
Wallflowers, Kunsthaus, Zurich
2003
L’immagine ritrovata, Museo
Cantonale d’Arte, Lugano
Invitation, Musée d’art moderne et
contemporain, Genève
2000
Galerie Rodolphe Janssen, Bruxelles
La Arquitectura sin Sombra,
Monasterio de la Cartuja de Santa
María de las Cuevas, Seville, Centre
de Cultura Contemporánia de
Barcelone
Mémoires du visible, Musée du
Louvre, Paris
Bäume, Wälder, Wurzeln, Die
Mobiliar, Berne
Comment rester zen, Centre Culturel
Suisse, Paris
Catherine Putman, éditions, Paris
XL Photography, Art Collection Neue
Börse, Deutsche Börse, Francfort-surle-Main
2004
Wolkenbilder, Aargauer Kunsthaus,
Aarau
Desert & Transit, Kunsthalle, Kiel
Le Désert, Fondation Cartier pour l’art
contemporain, Paris
2005
Galerie Art Attitude Hervé Bize, Nancy
Nützlich-süss-museal. Das
fotografierte Tier, Museum
Folkwang, Essen.
Domiciles, de la maison à la ville, de
la construction à la ruine, Centre
d’art, Tanlay
Höhenluft. Der Berg in der Schweizer
Kunst, Bunkamura Museum of Art,
Tokio
Galerie Liliane et Michel DurantDessert, Paris
2006
Villa Jelmini – the complex of
respect, Kunsthalle, Berne
Dedales, polyphonie du labyrinthe,
Maison de la Culture, Amiens
Six Feet Under, Kunstmuseum,
Berne
L’invitation à la ville, Centre, Bruxelles
Trafic d'influence, Galerie Blancpain
Art Contemporain, Genève
Animaux d’art et d’histoire, Musée
d’art et d’histoire, Genève
2007
Collection 2, FRAC, Alsace
Galerie Fabian & Claude Walter, Bâle
2001
Vagues 2. Hommages et digressions,
Musée de Malraux, Le Havre
Galerie Liliane et Michel DurantDessert, Paris
Unter den Sternen. Aus der
Sammlung Willy Michel. Fotografie.
Franz Gertsch. Schottische
Aquarelle, Museum Franz Gertsch,
Burgdorf
Präzision und Wahnsinn. Swiss Made
1, Kunstmuseum Wolfsburg
Balthasar Burkhard. Japan 2005.
Franz West. Obsorge, Kunsthaus
Zoug, Zoug
18
DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 »
MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008
Niele Toroni. Impronte di pennello nº
50 a intervalli di 30 cm, Galerie
Tschudi, Glarus
animal! animal! Carte Blanche,
l’Abbaye du Ronceray (Angers)
Tierisch. Wenn der Mensch auf „den
Hund“ kommt, Haus für Kunst Uri;
Balthasar Burkhard. Niele Toroni,
Galerie Pietro Spartà, Chagny
Gustave Courbet, Galeries nationales
du Grand Palais, Paris
19