balthasar burkhard reconnaissances 1969-2007
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balthasar burkhard reconnaissances 1969-2007
BALTHASAR BURKHARD RECONNAISSANCES 1969-2007 MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG 30 AVRIL 2008 / 3 AOÛT 2008 Relations avec la presse Service communication des musées Alexandre Kirstetter [email protected] Tél : 03 88 52 50 18 Fax : 03 88 52 50 42 www.musees-strasbourg.org DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 » MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008 1. INFORMATIONS PRATIQUES PAGE 2 2. LE PROJET PAGE 3 3. PRÉSENTATION DU CATALOGUE PAGE 4 4. EXTRAITS DU CATALOGUE PAGE 5 5. BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE PAGE 9 6. AUTOUR DE L’EXPOSITION PAGE 11 7. LISTE DES PRÊTEURS PAGE 12 8. LISTE DES OEUVRES EXPOSÉES PAGE 13 9. ÉLÉMENTS BIOGRAPHIQUES PAGE 16 10. VISUELS DISPONIBLES PAGE 20 1 DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 » MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008 1. Informations pratiques Lieu : Musée d’Art moderne et contemporain de la Ville de Strasbourg 1, place Hans Jean Arp F – 67076 STRASBOURG Cedex Tél. 03 88 23 31 31 Horaires : Ouvert lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 12 h à 19 h (21h le jeudi) Samedi et dimanche de 10 h à 18 h Fermé le mardi Accueil des groupes : Des horaires spécifiques sont réservés aux groupes accueillis par le service éducatif des musées ou par les guides de l’Office du Tourisme de Strasbourg. Pour toute visite de groupe de plus de 10 personnes, la réservation est obligatoire au 03 88 88 50 50 (du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30). Prix d’entrée musée et expositions : Tarif normal : 5 euros Tarif réduit : 2,50 euros Gratuité : moins de 18 ans, agents de la CUS munis de leur badge, carte Culture, carte Atout Voir, carte Museum Pass Musées, carte Édu’Pass, visiteurs handicapés, étudiants en art et en histoire de l’art, personnes en recherche d’emploi, bénéficiaires de l’aide sociale, pour tous, le 1er dimanche de chaque mois. Pass 1 jour : 6 euros, tarif réduit 3 euros, Pass 3 jours : 8 euros, tarif unique (accès à tous les musées de Strasbourg et à leurs expositions temporaires), Pass 1 an : 20 euros (accès à tous les musées de Strasbourg et à leurs expositions temporaires). Museum Pass Musées – 1 an, 180 musées : tarif individuel 69 euros, tarif familial 119 euros (accès à plus de 180 musées en Alsace, Suisse et Allemagne). 2 DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 » MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008 2. Le Projet C’est d’abord comme photographe documentaliste à la Kunsthalle de Berne, dirigée par Harald Szeemann, que Balthasar Burkhard entre en contact avec l’art contemporain. Après un long séjour à Chicago, il commence à exposer son travail personnel à la fin des années 70, travail fondé sur des partis pris très affirmés : cadrage serré et frontal. Procédant le plus souvent par séries – Pieds (1980), Le Genou (1983), Torses (1984) –, il se livre à une lecture du corps en détails démesurément agrandis. Ces images en noir et blanc, souvent fortement contrastées, s’inscrivent dans la postérité de la nouvelle objectivité tout en définissant une autre façon de conduire la photographie au tableau. Si la fragmentation du corps a une longue histoire dans la photographie, le changement d’échelle opéré par Burkhard en exagère les qualités abstraites et en souligne la plasticité. A travers recadrages et rapprochements d’images, la photographie tend à s’affirmer comme un art de l’espace. Après des années 1980 principalement dédiées au corps et la magistrale présentation de deux nus (longs de 13 m et de 8 m) à la Kunsthalle de Bâle (1983), l’artiste se tourne vers les paysages naturels et les paysages urbains. Il réalise notamment une série autour des grandes métropoles (Mexico, Los Angeles, Tokyo…). Vues d’hélicoptère, elles disent la compacité et la violence de la réalité urbaine à la fin du XXe siècle. Parallèlement à ces relevés topographiques pour lesquels le photographe doit renoncer à une part de sa maîtrise, Burkhard réalise des paysages dans différents parties du globe : de la Namibie à l’Ecosse et du Japon aux confins de l’Amazonie, procurant au spectateur un sentiment mêlé de déjà-vu et de complète découverte. Avec la série des « Animaux », inventaire ultra-objectif dans une mise en scène réduite au minimum, il continue d’expérimenter en s’inventant de nouvelles règles. Son regard se définit comme une somme de points de vue variés, même si ses tirages, plus tournés vers l’ombre que vers la lumière, créent une unité tonale trompeuse entre les mondes, les éléments, les règnes et les choses. L’œuvre de Balthasar Burkhard a fait l’objet de plusieurs rétrospectives (une première fois en France au musée des Beaux-Arts de Grenoble), dont la plus récente et la plus complète « Omnia » a été présentée en 2004 au Kunstmuseum de Berne. L’exposition de Strasbourg opère une large sélection dans une œuvre patiemment et lentement construite en séries de thèmes ou de motifs. À côté du Bras (1988), œuvre emblématique d’un art photographique « élargi », « Reconnaissances » réunit des œuvres des différentes époques, dont certaines rarement ou jamais vues, notamment un ensemble d’héliogravures réalisées par l’atelier d’impression en taille douce de Saint-Prex et qui constituent comme une exposition dans l’exposition. Cette exposition voudrait restituer l’extrême diversité d’une œuvre, plus reconnue que vraiment connue, en même temps que l’unité d’un regard qui est bien autre chose qu’une signature. « Reconnaissances », car chacune de ces images, bien que s’inscrivant en toute conscience dans une histoire de la photographie et de ses codes, s’apparente à une longue entreprise d’identification mais aussi de redécouverte des corps, objets, paysages. Pour ceux qui, en complicité avec l’artiste, ont choisi de rassembler ces pièces, il s’est aussi agi de saisir ces images par la pensée et de les relier entre elles (le sens premier de « reconnaître »). Enfin, si Burkhard a construit son œuvre dans la proximité et l’échange avec nombre d’artistes et d’architectes de sa génération, il n’a cessé de rendre hommage aux maîtres anciens de la photographie (de Le Gray à Renger-Patsch), mais également à quelques figures phares comme Duchamp ou Courbet. C’est d’ailleurs en prenant prétexte de l’invitation lancée par les Galeries nationales du Grand Palais de prendre part à la récente rétrospective Courbet, qu’il a réalisé à Séville une série de nus qui surprennent par leur croisement de classicisme et de réalité brute. Preuve une nouvelle fois que chez Burkhard les exceptions ne sont pas loin d’être aussi nombreuses que les règles. Commissaires Commissaires : Patrick Javault, conservateur au MAMCS et Julie Enckell Julliard, conservatrice au Musée Jenisch de Vevey. 3 DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 » MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008 3. Présentation du catalogue « Balthasar Burkard. Reconnaissances 1969-2007 » Éditions des Musées de la Ville de Strasbourg 144 pages, 100 illustrations. Broché Auteurs : Ouvrage collectif sous la direction de Patrick Javault et Julie Enckell Julliard ISBN : 978-2-35125-062-4 Diffusion / Distribution : Le Seuil / Volumen Prix : 35 euros Sommaire Joëlle PIJAUDIER-CABOT Introduction Dominique RADRIZZANI Leçon de choses Patrick JAVAULT Rideau Guillaume LE GALL De l’objectivité du détail au montage chez Balthasar Burkhard Julie ENCKELL JULLIARD De la photographie à l’héliogravure. Burkhard : une histoire de peaux. Balthasar Présentation des héliogravures de Balthasar Burkhard Catalogue des œuvres exposées 4 DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 » MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008 4. Extraits du catalogue Rideau Patrick Javault Concevoir une exposition rétrospective d’un artiste est une opération toujours plus ou moins empreinte de violence. Car il s’agit d’entrer dans une œuvre par effraction, d’évaluer la représentativité des pièces, d’exclure ce qui échappe à la règle, ou bien au contraire le privilégier par souci de diversité. C’est dans tous les cas un art, plus ou moins bien conduit, de passer à côté. S’agissant de l’œuvre de Balthasar Burkhard, intimidante par sa beauté grave et ses partis pris affirmés, ses séries savamment et patiemment constituées, cela pourrait même s’apparenter à une trahison. Le risque n’est pas mince de changer le travail d’un producteur d’images, pour lequel chaque étape qui suit la prise de vue – du tirage jusqu’à l’accrochage – compte au moins autant que celle-ci, en celui d’un chasseur de clichés. Selon quels critères ou quelles affinités choisit-on bras ou aile ? Poils ? Désert ou montagne ? Animal familier ou animal exotique ? D’un pied à des nuages, d’un ombilic à l’horizon carbonique de Mexico, grande est l’étendue du regard porté sur des genres traditionnels (paysages, portraits, nus, natures mortes). Y participent aussi bien l’objectivité d’une vue aérienne ou d’un portrait séquentiel d’escargot – animal qui, dans ses contorsions éroticomorbides, est le plus expressif de la ménagerie burkhardienne – que le regard subjectif porté sur les pierres d’un jardin ou sur une étrangère détaillée en œil, bouche et nuque. Cette reconnaissance de l’œuvre de Burkhard ne servirait-elle qu’à montrer la variété des registres stylistiques et la diversité des points de vue qui composent l’unité d’un regard qu’elle trouverait pleinement sa justification. Plutôt qu’à un grand recueil organisé en système, cette œuvre peut se comparer à une suite de pages arrachées à une encyclopédie, dans lesquelles le désir se mêle parfois à la curiosité. Une pièce de Burkhard est toujours la rencontre d’une prise de vue avec un format, un support et un principe de présentation ou d’accrochage. C’est pourquoi la consultation des livres et des catalogues ne peut suppléer très malaisément à la rencontre. Derrière une indéniable unité qui tire littéralement vers la monotonie, on peut distinguer les photographies transférées sur toiles des œuvres sur papier collées directement au mur – exceptionnelles mais mythiques – des œuvres sur plaque d’aluminium, ou encore des photos aux cadres de métal, et parmi ces dernières, faire une place à part aux polyptyques produits à partir d’un même cliché. Un certain nombre de publications consacrées à l’artiste témoignent de la difficulté à adapter les œuvres au livre. Ainsi, dans le catalogue de la Kunsthalle de Berne, celles-ci sont-elles reproduites avec leur cadre en métal. Dans le catalogue de la rétrospective au Musée d’art et d’histoire de Genève, les dimensions des pièces sont données avec l’ajout de la mention « environ », qui ruine toute prétention scientifique. Dans ce même ouvrage, nombre de photos sont qualifiées d’« esquisses », terme qui, suppose-t-on, signifie qu’elles n’ont pas encore été exposées. On peut aussi remarquer que les trois vues qui composent Maiko sont insérées entre deux pages de couleur. Tant la publication du Musée des beaux-arts de Grenoble que l’imposant Omnia du Kunstmuseum de Berne présentent sur plusieurs pages les collages et schémas préparatoires à l’exposition des deux grands Nu(s) de la Kunsthalle de Bâle (1983). Ces détails de la présentation scientifique soulignent que la place de ces photographies est d’abord dans l’espace. L’effet-tableau tel qu’il se manifeste dans les œuvres de Burkhard résulte d’un travail sur le sur-dimensionnement des motifs, mais aussi sur le re-cadrage et l’ajustement à des formats spécifiques. Ce travail a autant d’affinités avec Courbet qu’avec l’abstraction ou l’hyperréalisme – entendu comme une forme particulière d’abstraction – qu’avec les mises en scène de la vie moderne, qui constituent la tendance la plus forte de la photographie plasticienne. Le salon de coiffure et le bar de la Havane, rare intrusion de la couleur, montrent que l’artiste s’y entend aussi à conduire la street photography au tableau, même s’il s’agit de défis à la règle.[…] 5 DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 » MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008 De la photographie à l’héliogravure. Balthasar Burkhard : une histoire de peaux Julie Enckell Julliard Des gigantesques corps nus saisis intégralement ou par fragments (Grand Nu, 1983, Le Bras, 19801982, Musée d’art moderne de Grenoble) aux étendues de sable de Namibie, en passant par les ailes du faucon, les villes vues d’avion et, plus récemment, les femmes sévillanes posant nues sur un précieux tissu (Sevilla, cat. 00), tous ces clichés traduisent chez Burkhard une même quête, celle de dire au mieux, par le biais de la lumière, l’érotisme et la sensualité de la peau. Les héliogravures que Burkhard réalise dès les années 1990 – une trentaine au total – viennent prolonger et nourrir l’obsession de la matière. La technique ancienne, découverte par Nicéphore Nièpce, avant d’être mise au point à Vienne par Karl Klič et W. H. Fox Talbot en 1878, consiste en l’impression d’une photographie par la projection du positif de l’image sur un papier au charbon, sensibilisé aux sels d’argent. L’ensemble est ensuite « insolé » par une exposition plus ou moins longue à la lumière, puis appliqué sur une plaque de cuivre. La technique, d’abord imaginée comme un simple moyen de reproduction de la photographie, permet d’adoucir et de nuancer à l’extrême les épreuves obtenues par le développement ordinaire. Les noirs velours qu’elle révèle, la gamme infinie de blancs ou de gris et les subtils passages entre ces valeurs concourent à faire ressortir d’une manière unique le moelleux du cliché. Grâce à l’action de l’acide sur les parties sombres de l’image, l’impression héliogravée confère au sujet reproduit une troisième dimension que la photographie ne dit pas. La pratique de l’héliogravure répond à l’évidence chez Burkhard à l’intérêt qu’il porte aux prémices de la photographie. Rendue célèbre par le mouvement pictorialiste dont elle porte les principes esthétiques, la technique connaît son âge d’or au moment de la publication de la revue Camera Work (1903-1917) d’Alfred Stieglitz – qui verra entre autres publiées les impressions du jeune Paul Strand. Elle tombe rapidement dans l’oubli, son prix coûteux et sa complexité technique en faisant un luxe vite marginalisé durant les deux guerres et, depuis lors, rarement pratiqué dans les ateliers d’impression en taille-douce. Pour certaines pièces, Burkhard recherche ainsi volontairement une forme nébuleuse (hélios Montagnes), par les « vibrations qui semblent émerger du brouillard ou de l’ombre ou résulter de l’éparpillement ébloui, incandescent des particules d’une lumière trop intense ». Le flou, comme le grain de l’image que la technique de l’héliogravure détaille et accentue, donnent à ces clichés un caractère à la fois atemporel et anonyme. Privée de toute référence déictique explicite – un paradoxe si l’on songe que ces images ont été prises par un Suisse, fils de pilote de surcroît –, la série des Montagnes apparaît ainsi comme la résurgence d’un ailleurs lointain et traduit une volonté de « restituer la montagne à son ancienneté ». À vol d’hélicoptère, Burkhard opte pour des points de vue rapprochés, qui ne laissent au regard aucune échappatoire. L’artiste cherche la présence archaïque et universelle de la Montagne, qu’il a imaginée avant de la rencontrer. « Je rêve beaucoup de la photo que je veux faire avant de la faire », explique l’artiste, à la manière d’un peintre dont la pensée nourrit et précède le geste créateur. Et de rappeler ici un autre Bernois, Ferdinand Hodler (1853-1918), également en quête d’universalité lorsqu’il traduit sur la toile ses paysages montagneux, tout à la fois pétris de matière et simplifiés à l’extrême, et ce à l’heure où la photographie pictorialiste connaît son apogée. […] 6 DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 » MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008 De l’objectivité du détail au montage chez Balthasar Burkhard Guillaume Le Gall Une simplicité déconcertante se dégage de la plupart des images photographiques de Balthasar Burkhard. Tout au long des « thèmes » que l’artiste développe en séries, les objets photographiés apparaissent souvent comme si nous les voyions pour la première fois. Une ville, une montagne, une forêt de bambous, une vague, un éléphant, un corps nu, un bras, une jambe, une oreille, un escargot, le pistil d’une fleur, qu’ils soient pris dans leur environnement ou isolés, agrandis, monumentalisés ou présentés à hauteur de leur taille respective – mais, dans tous les cas, l’échelle est toujours pensée précisément –, participent d’une même préoccupation visant à voir chaque chose pour ellemême. En cela, Burkhard ne cherche pas à dresser des typologies comme ont pu le faire par exemple Bernd et Hilla Becher. Pour ne pas entrer de plain-pied dans une histoire de la photographie, et pour établir un équivalent littéraire, l’attention aux choses chez Burkhard serait plus proche de Robbe-Grillet, plus encore de Ponge, que de Perec. Plus que le sujet, chez Burkhard, il semble que la photogénie soit un des concepts, mais ce n’est pas le seul, qui guide le choix des thèmes. Les photographies en noir et blanc des corps et de leurs détails offrent un jeu d’ombres et de lumières qui mettent en valeur la surface des peaux, les veines, les poils et les moindres plis, qui sont autant de vallons d’un paysage imaginaire. Les détails de nature, forêts de bambous, herbes folles et autres objets constituent aussi un répertoire de formes et de matières diverses qui n’appartiennent qu’à la qualité du médium photographique. La photogénie, chez Burkhard, pourrait ainsi laisser penser que son travail se limiterait à un système fermé qui ne dépasserait pas les seules problématiques du médium utilisé. En réalité, le choix de Burkhard doit se comprendre à l’aune d’une tradition simultanée engagée dans les années 20 autour de la Nouvelle Objectivité en Allemagne et du cinéma. La série Escargot de 1991 offre un exemple des plus concrets de ce qui pourrait relever de la photogénie chez Burkhard. Les gros plans successifs de ce gastéropode proposent des agencements et des points de vue dignes des photographies réunies dans le célèbre livre de Renger-Patzsch, Die Welt ist schön (Le monde est beau). En effet, de nombreuses caractéristiques de l’œuvre de Burkhard renvoient au « programme » de la Nouvelle Objectivité allemande, voire y répondent. Si l’on ne peut réduire son travail aux « possibilités de restituer la magie de la matière », force est de constater qu’il y a dans de nombreuses séries un plaisir du rendu objectif et une utilisation de la photographie comme « instrument de réalisme absolu » qui tend à révéler « la nature avec une intensité plus grande que la nature elle-même ». Il est en effet tentant de prêter à Burkhard cet « étonnement devant le merveilleux de la réalité terrestre ». Et ce merveilleux, le plus souvent, se manifeste à travers la représentation du monde par le détail. Le détail permet d’entrer au cœur des choses, d’en montrer des aspects originaux, d’établir des correspondances, de faire naître des métaphores. Et si le détail est objectif, il participe toujours d’un mouvement partant de ce qui l’excède vers son propre centre. Robert Bresson, dans ses Notes sur le cinématographe, s’interrogeait sur la fragmentation qui, pour lui, permettait de « voir les choses dans leurs parties séparables », et, citant Pascal, exposait l’idée que le détail devait aboutir à une vision claire et singulière : « Une ville, une campagne, de loin est une ville et une campagne ; mais à mesure qu’on s’approche, ce sont des maisons, des arbres, des tuiles, des feuilles, des herbes, des fourmis, des jambes de fourmis à l’infini ». Le détail est donc toujours affaire de révélation qui, ellemême, procède d’un mouvement objectif. À travers une désormais célèbre pensée, Fernand Léger, lui, analysait la « personnification du détail grossi » que permettait le cinéma. Parlant de la main comme élément isolé du reste du corps par le cadre, il déclarait : « Avant de l’avoir vue au cinéma, je ne savais pas ce qu’était une main ! ». Comme la photographie, le cinéma est un art du cadrage qui permet effectivement la révélation par le détail grossi. Mais c’est aussi par le mouvement de la caméra, ou des objets eux-mêmes, que les choses se révèlent. Et si Burkhard utilise le détail grossi, c’est surtout par l’intégration du cinématographique dans son travail – fragmentation, montage, mouvement, agrandissement de l’image – qu’il se distingue radicalement des recherches initiées par la Nouvelle Objectivité allemande. 7 DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 » MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008 Le détail ne constitue pas l’unique mode de représentation chez Burkhard – on pense notamment à ses magistrales et très importantes images d’animaux isolés sur une toile de fond. Cependant, l’analyse de son travail à travers cette question révèle au moins deux aspects. Dans la continuité de la Nouvelle Objectivité, mais nourri des problématiques cinématographiques, il donne au détail une nouvelle actualité. Il réactive en quelque sorte le débat classique qui opposait le général au particulier, en passant par-dessus une esthétique de la transfiguration du banal. Mais si, dans les théories classiques, le détail ne permet pas une approche du sublime, Burkhard réussit néanmoins à sublimer un monde dont la prose apparaît comme atemporelle. 8 DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 » MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008 5. Bibliographie sélective Catalogues monographiques Ausstellung Balthasar Burkhard, Kunsthalle, Bâle,1983. Balthasard Burkhard-Niele Toroni,Musée Rath, Genève, 1984. Atelier 5: 26 œuvres choisies photographiées par Balthasar Burkhard, 1986. Balthasar Burkhard, Meguro Museum of Art, Tokyo, 1987. Balthasar Burkhard- Kunsthalle Bern, Kunsthalle, Berne, Kunsthalle, Saint Gall et Musée municipal de la Roche-sur-Yon, 1988. Helix Aspersa, Éditions Imschoot, Gand, 1991. Balthasar Burkhard – Laurent Busine, Éditions Rodolphe Janssen, Bruxelles, 1993. Balthasar Burkhard (texte de Matthias HALDEMANN), Kunsthaus, Zoug, 1994. À l’Arrêt (texte de Rainer Michael MASON), Galerie Blancpain Stepczynski, Genève, 1997. Éloge de l’Ombre, Musée d’art et d’histoire de Genève et Ed. Lars Müller, Baden, 1997. Balthasar Burkhard. Omnia, Ed. Scalo, Zürich – Berlin – New-York, 2004. Songlines Balthasard Burkhard, Musée Franz Gertsch,Berthoud, 2007. Catalogues d’expositions de groupe Two Mountains, Naoya Hatakeyama and Balthasard Burkhard, Tokyo Art Museum,Tokyo, 2006. Mémoire du visible. Cuivre et estampes de la chalcographie du Louvre, Catalogue d’Exposition du Louvre, éditions de la réunion des musées nationaux, Paris, 2003. Post Ex Sub Dis Urban Fragmentation and Construction.Ghent Urban Studies Team, Rotterdam, 2002. Vues D’architectures. Photographies des XIXe et XXe siècles, Catalogue d’Exposition du musée de Grenoble, 2002. Wallflowers, Catalogue d’Exposition, Kunsthaus Zurich, 2002. El desert, Catalogue d’Exposition de la fontation « La Caixa », Barcelone, 2001. Collection 1989/1999, Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur, Arles, Actes sud, 2000. Biennale de Venise 48, exposition internationale d’art, Venedig : Marsilio, 1999. 9 DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 » MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008 Comme un oiseau, Catalogue d’Exposition de la Fondation Cartier pour l’art contemporain, Gallimard/Electa, Paris, 1996. Autrement dit : Les artistes utilisent la photographie, Catalogue d’Exposition de l’ancienne caserne de la Planche, Fribourg, 1991. Artistes suisses au Japon, Catalogue d’Exposition du Meguro museum of art, Tokyo, 1987. Centre d’art contemporain. Genève 1974-1984, Genève, 1984. La suisse à la septième biennale de Paris, 1971. Périodiques Lieven VAN DEN ABEELE, Balthasard Burkhard, “Forum international”, N°10, Novembre 1991, p5257. Héléna BASTAIS, Balthasard Burkhard: Un bestiaire d’avant-scène, “Etude“, Avril, 1997. Laurence CHAUVY, Sobre et audacieux : le travail d’un artiste en quête de vérité, “Journal de Genève“, Décembre, 1989. Sonia CRITON, Une conscience de l’agrandissement, “Pratique“, revue de réflexion sur l’art, n°1, 1996, p.46-63. Mireille DESCOMBES, Burkhard et Toroni au musée Rath un dialogue qui se joue des perspectives, “Tribune de Genève“, Février, 2001. Xavier DOUROUX, Un travail de titan, “Plus“, Mai, 1988, p72-80. Harald SZEEMANN, Unerwartete Sweier/Innen : Suizos sorprendentes, “Kunst bulletin“, Juin, 1992 p.22-27. Harald SZEEMANN, B.B. était photographe, “Éloge de l’ombre“, catalogue monographique du Musée d’art et d’histoire de Genève et Ed. Lars Müller, Baden, 1997, p.200. 10 DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 » MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008 6. Autour de l’exposition VISITES COMMENTÉ COMMENTÉES À partir du 4 mai les jeudis à 19h (sauf le 1er et 15 mai) Et les dimanches à 11h en mai et juin. Du mercredi au samedi à 17h en juillet et en août VISITES ISITES EN ALLEMAND Tous les samedis à 14h30 LE TEMPS D’UNE RENCONTRE Le jeudi 15 mai à 19h, en compagnie de Patrick Javault, commissaire de l’exposition UNE HEURE/ UNE ŒUVRE Le vendredi 16 mai à 12h30 MINI-ATELIERS EN FAMILLE Le samedi 17 mai pendant « La nuit des musées » LES ATELIERS-GOUTER (4/6 ANS) ET LES ATELIERS DU REGARD (7/11 ANS) du mois de mai se feront autour du thème « gros plan » en relation avec l’exposition, ainsi que l’atelier adultes du 22 mai « ceci est mon corps » 11 DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 » MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008 7. Liste des prêteurs - Fonds Régional d’Art Contemporain, Alsace - Musée de Grenoble - MAC's Grand Hornu, Communauté française de Belgique, Hornu - Jean-Pierre Jungo, Genève - Galerie Tschudi, Glarus & Zuoz - Kunstmuseum Bern, Berne - Balthasar Burkhard - Musée Jenisch Vevey Cabinet cantonal des estampes Fondation William Cuendet et Atelier de Saint-Prex - Prêteur pour l’exposition au Musée Jenisch de Vevey : Fonds d’Art Contemporain de la Ville de Genève 12 DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 » MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008 8. Liste des œuvres exposées Aile de faucon, 1988 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 114x177 cm Collection du Fonds Régional d'Art Contemporain, Alsace Alpes II, 1995 Héliogravure sur velin d’Arches, 47,1x35 cm ; 65,8x50,1 cm Alpes III, 1995 Héliogravure sur velin d’Arches, 34,7x48 cm ; 50x66 cm Le Bras, 1980-1982 Photographie noir et blanc sur papier baryté Polyptyque, dimension totale 78x370 cm Musée de Grenoble Alpes IV, 1995 Héliogravure sur velin d’Arches, 30,4x46,6 cm 50x66 cm Mexico City, 1999 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 135x280 cm Collection MAC's, propriété de la Communauté française de Belgique, Hornu Alpes V, 1995 Héliogravure sur velin d’Arches, 42x35,7 cm ; 65,7x50 cm Alpes VI, 1995 Héliogravure sur velin d’Arches, 42,1x35,6 cm ; 65,8x50,2 cm Maiko, 1987 Trois photographies noir et blanc sur papier baryté et un monochrome sur verre, 97,5x65 cm et 97,5 x40 cm Collection Jean-Paul Jungo, Genève Alpes, 1995 Héliogravure sur velin d’Arches, 47,5x35,1 cm ; 66x49,8 cm Rio Negro, 2002 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 125x250 cm Collection Galerie Tschudi Mexico City, 1999 Héliogravure sur velin de Lana, 58,9x46,3 cm; 75,6x56,4 cm Rio Negro, 2002 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 158 x 125 cm Collection Galerie Tschudi Torse, 2000 Héliogravure sur velin d’Arches, 35,6x34 cm ; 57,4x44,9 cm Edition Catherine Putman, Paris Chlönthal, 2001 Photographie noir et blanc sur papier baryté Triptyque, dimension totale 240x300 cm Musée des beaux-arts de Berne / Association des amis du musée Namibie I, 2000 Héliogravure sur velin d’Arches, 21,2x32,5 cm ; 38,2x51,2 cm Edition Catherine Putman, Paris Namibie II, 2000 Héliogravure sur velin d’Arches, 21,3x32,6 cm ; 380x51,2 cm Edition Catherine Putman, Paris Musée Jenisch Jenisch Vevey, Cabinet cantonal des estampes Fondation William Cuendet et Atelier de SaintSaint-Prex Namibie III, 2000 Héliogravure sur velin d’Arches, 21,3x32,3 cm ; 38,2x51,6 cm Edition Catherine Putman, Paris Sans titre [La main], 1991 Héliogravure sur velin d’Arches, 13,6x12,5 cm ; 45,5x31,4 cm Edition Schweizerische Graphische Gesellschaft, Zurich Maiko, 2000 Héliogravure sur velin d’Arches, 31,9x21,7 cm ; 57,3x 38 cm Edition Catherine Putman, Paris Sans titre [L’escargot], 1991-1992 Héliogravure sur velin d’Arches, 13,6x12,5 cm ; 45,7x31,5 cm Edition Schweizerische Graphische Gesellschaft, Zurich Brautkleid [La robe de la fiancée], 2002 Héliogravure sur velin d’Arches, 48,6x34,1 cm ; 63,3x45,8 cm Edition Chalcographie du Louvre, Paris Alpes I, 1995 Héliogravure sur velin d’Arches, 34,7x45,6 cm ; 49,9x65,8 cm 13 DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 » MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008 Sans titre [Champ de fleurs], 2003 Héliogravure sur velin d’Arches, 35,9x29,1 cm ; 57x45 cm Pieds, 1980 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 80,5x70 cm Kumano I, 2005 Héliogravure sur velin d’Arches, 23,2x23,1 cm ; 44x33,2 cm Edition Verein für Originalgraphik, Zurich Portofolio Chicago, 1977 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 89x89 cm Portofolio Chicago, 1977 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 89x89 cm Kumano II, 2005 Héliogravure sur velin d’Arches, 23,1x23,1 cm ; 44,2x33,2 cm Edition Verein für Originalgraphik, Zurich L'Ours, 1996 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 125x152 cm Kumano III, 2005 Héliogravure sur velin d’Arches, 23,1x23,2 cm; 44,2x33,3 cm Edition Verein für Originalgraphik, Zurich L’Eléphant, 1996 Photographie noir et blanc sur papier baryté, Triptyque, dimension totale 263x319,5 cm Kumano IV, 2005 Héliogravure sur velin d’Arches, 23,1x23,1 cm ; 44,4x33,2 cm Edition Verein für Originalgraphik, Zurich Lawrence Weiner, 1989 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 95x95 cm Pommes, 2007 Héliogravure en couleurs sur velin de Lana, 10,6x 17,6 cm ; 32,6x26 cm Cuba, 2005 C-print, 180x180 cm Cuba, 2005 C-print, 180x180 cm Collection Balthasar Burkhard : Chicago, 2004 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 138x202 cm Paris, 1998 Photographie noir et blanc sur papier baryté Diptyque, dimension totale 239x236 cm Chicago, 2004 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 202x138 cm Helsinki, 1999 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 110x110 cm Paysages, 1969 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 40x60 cm Chlönthal, 2001 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 260x125 cm Paysages, 1969 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 40x60 cm Rio Negro, 2002 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 158x125 cm Paysages, 1969 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 60x40 cm Los Angeles, 1999 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 125x158 cm Paysages, 1969 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 60x40 cm Namibie, 2000 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 125x250 cm Paysages, 1969 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 60x40 cm Namibie, 2000 Trois photographies noir et blanc sur papier baryté, 63x165 cm Tournesols, 2007 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 34x30 cm Alpes, 1993 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 102x115 cm Boîte en serpent, 1976 Boîte en bois recouverte de peau de serpent contenant 14 polaroïd, 11 diapositives, 1 visionneur, 1 photographie en couleurs 19,5x23, 5x13 cm Pieds, 1980 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 80,5x70 cm 14 DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 » MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008 Normandie, 1995 Photographie noir et blanc sur papier baryté, Diptyque, dimension totale 246x123 cm Amsterdam, 1970 Polaroïd en couleurs, 9,3x7,1 cm Séville, 2007 C-print, 185x180 cm ---------Œuvres présentées uniquement au Musée Jenisch de Vevey : Amsterdam, 1970 Polaroïd en couleurs, 7,1x9,3 cm Le Cochon laineux, 1997 Photographie noir et blanc sur papier baryté, 118,5x192 cm Collection du Fonds d'Art Contemporain de la Ville de Genève Amsterdam, 1970 Polaroïd en couleurs, 7,1x9,3 cm Amsterdam, 1970 Polaroïd en couleurs, 7,1x9,3 cm Veines, 1988-1989 Photographie noir et blanc sur papier baryté Polyptyque, dimension totale 180,5 x 266 cm Collection du Fonds d'Art Contemporain de la Ville de Genève Nu couché, 1972 Polaroïd noir et blanc, 7,1x9,3 cm Amsterdam, 1970 Polaroïd en couleurs, 9,3x7,1 cm 15 DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 » MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008 9. Éléments biographiques On your mark!, Galerie Blancpain Stepczynski, Genève 1944 Balhasar Burkhard est né à Berne où il vit et travaille. Eloge de l’Ombre, Musée Rath, Genève 1998 Expositions personnelles Galerie Rigassi, Berne Ville, Galerie Liliane et Michel Durand-Dessert, Paris 1977 Photocanvases, Zolla Liebermann Gallery, Chicago 1979 A Portofolio, Swiss Center Gallery, New York 1980 Portraits, Centre d’art contemporain, Genève 1982 Der Arm, Galerie Toni Gerber, Berne 1983 Fotowerke, Kunsthalle, Bâle 1984 Balthasar Burkhard – Niele Toroni, Musée Rath, Genève A L’arrêt, Schweizerische Mobiliar, Berne Patrick de Brock Gallery, Knokke, Belgique Espace d’art contemporain, Porrentruy Kunsträume, Zermatt 1999 1. Triennale der Photographie Hamburg, Galerie Sfeir-Semler by USM, Hambourg Le Coin du Miroir, Dijon 1985 Städte, Fabian Walter Galerie, Bâle (avec Annelies Strba) Volksbad, Verein Kunsthalle, SaintGall Galerie E. & O. Friedrich, Berne Palais des Beaux-Arts, Charleroi, Belgique Espaces FRAC, Dijon Ciudad, MAMCO, Genève 1988 Kunsthalle, Berne Musée de Grenoble, Grenoble 1989 Kunsthalle, Saint-Gall Ciudad, Kino im Kunstmuseum, Berne 1987 Musée municipal de La Roche-surYon 2001 Helmhaus Zurich, Zurich Balthasard Burkhard-Voyage, Kunstmuseum Thun, Thun Galerie Elisabeth Kaufmann, Bâle Musée Rath, Genève (Prix BCG); 1990 Hôtel Rivet, Nîmes Galerie Liliane et Michel DurandDessert, Paris 1991 Galerie Rodolphe Janssen, Bruxelles Galerie Sfeir-Semler, Hambourg 1993 Galerie Catherine Maurer, Berne Galerie Rodolphe Janssen, Bruxelles Galerie Peter Kilchmann, Zurich Galerie Blancpain Stepczynski, Genève Galerie Rodolphe Janssen, Bruxelles (avec Franz West) 1994 Kunsthaus Zoug, Zoug 1995 Le Grand-Hornu, Hornu, Belgique 1996 Héliogravures, Kunstraum Kabinett, Berne Ciudad, présenté par USM, Centro Culturale Svizzero, Milan 2002 Galerie Tschudi, Glarus Galleria Salvatore & Caroline, Milan La Box, Bourges 2003 Museum Baviera, Zurich (avec Thomas Kovachevich) 1997 Kunstraum Medici, Soleure Rio Negro, House of Art, CZ-Ceské Budejovice Rio Negro, Galerie Sfeir-Semler, Hambourg Galerie Liliane et Michel DurandDessert, Paris 16 DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 » MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008 «GreetingLine (InsertChampFusion)». Standpunkt 1, Kirchner Museum, Davos 1989 Miroir 89, Musée de Carouge et Centre d’art contemporain, Genève 1990 Fotografie in der Schweiz, Museum für Gestaltung, Zurich The Fruitmarket Gallery, Edinburgh Schweizer Kunst, 1900-1990, Kunsthaus Zoug, Zoug Galerie Tschudi, Zuoz (avec Not Vital) 2004 Balthasar Burkhard. Héliogravures 1991-2003 et travaux photographiques, MAMCO, Genève 1991 Balthasar Burkhard. Omnia, Kunstmuseum Berne 2005 2006 Sphinx, Galerie Pierre Bernard, Nice Balthasar Burkhard, Kunstraum Medici, Soleure Le Consortium collectionne, Château d’Oiron, Oiron «GreetingLine (InsertChampFusion)», Galerie Tschudi, Zuoz 5ème Biennale d’architecture, Pavillon Suisse, Venice 1992 «GreetingLine (InsertChampFusion)», Fabian & Claude Walter Galerie, Zurich Pavillon Suisse, Exposition Universelle, Séville Faux Mouvement, FRAC Lorraine, Metz «GreetingLine (InsertChampFusion)», Kunstraum Medici, Soleure 2007 Autrement dit, les artistes utilisent la photographie, Ancienne Caserne de la Planche, Fribourg L’Architecture de Herzog & de Meuron, Fribourg; Museum Wiesbaden, 1993 Songlines, Museum Franz Gertsch, Burgdorf (Suisse) Tribute to..., Kunsthalle, Saint-Gall Pour un Musée d’Art moderne et contemporain, Musée Rath, Genève Expositions collectives / de groupe 1970 Creative Photography, Galerie Impact, Lausanne Photographie, Galerie Rodolphe Janssen, Bruxelles Visualisierte Denkprozesse, Kunstmuseum Luzern, Lucerne 1971 1993 7ème Biennale de Paris Les 7 Jours de l’Art à l’Université, Dijon Parc floral, Bois de Vincennes, Paris Galerie Rodolphe Janssen, Bruxelles (avec Franz West) 1974 Photographie in der Schweiz von 1840 bis heute, Kunsthaus Zurich, Zurich GAS, CAPC Musée d’art contemporain, Bordeaux 1980 Hyde Park Center, Chicago 1982 Mise en Scène, Kunsthalle, Berne 1984 Internationale Bauaustellung, Berlin 1985 La Ricostruzione della Città, Triennale di Milano, Milan 1986 Mois de la Photographie, Chapelle de la Salpêtrière, Paris 1987 Blow-up Zeitgeschichte, Württembergischer Kunstverein, Stuttgart; Haus am Waldsee, Berlin; Kunstmuseum, Lucerne; Louisiana Museum of Modern Art, Humblebaek 1994 La Collezione di Fotografia svizzere della Banca del Gottardo, Galerie Gottardo, Lugano; Galerie Matasci, Tenero; Centro d’Arte contemporanea, Bellinzona 1995 Musée d’art moderne et d’art contemporain, Genève Le Consortium, Dijon (avec Sophie Ristelhueber) Photographies, Galerie Rodolphe Janssen, Bruxelles 1996 Drapeaux d’Artistes, Musée d’art et d’histoire, Genève Comme un Oiseau, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris Im Kunstlicht, Kunsthaus Zurich Swiss Artists in Residence in Japan, Meguro Museum of Art, Tokyo 1988 Zeitgenossen, Kunstmuseum, Berne Gemäldegalerie der Akademie der bildenden Künste, Vienne Zeitlos, Hamburger Bahnhof, Berlin Condamnés à la Liberté, Espace de l’Art concret, Mouans-Sartoux 17 DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 » MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008 1997 1998 Animaux et animaux, Museum zu Allerheiligen, Schaffhausen Black and White is Beautiful, Studio la Città, Verona Galerie Blancpain Stepczynski, Genève Le siècle du corps, Photographies 1900-2000, Musée de l’Elysée, Lausanne Dijon / Le Consortium collectionne, tout contre l’art contemporain, Centre national d’art et de culture Georges Pompidou, Paris 1999 Norderlicht, Sense of Space, Groningen Trade. Waren, Wege und Werte im Welthandel heute, Fotomuseum, Winterthur New Natural History, National Museum of Photography, Film & Television, Bradford Frontside, Littman Kulturprojekte, Bâle USM, Chicago Missing link, Kunstmuseum, Berne InnenAussen 1, Kunsthaus Zoug, Zoug Fotografien aus der Privatsammlung Paul Schärer, by USM teo jakob, Berne Luftbilder Landbilder, Kunsthaus, Langenthal Take away, Kunsträume Zermatt El desert, Centre Cultural de la Fundació „La Caixa“, Barcelone 48. Biennale Vendig. Missing link, Kunstmuseum Bern, Berne 2002 Wallflowers, Kunsthaus, Zurich 2003 L’immagine ritrovata, Museo Cantonale d’Arte, Lugano Invitation, Musée d’art moderne et contemporain, Genève 2000 Galerie Rodolphe Janssen, Bruxelles La Arquitectura sin Sombra, Monasterio de la Cartuja de Santa María de las Cuevas, Seville, Centre de Cultura Contemporánia de Barcelone Mémoires du visible, Musée du Louvre, Paris Bäume, Wälder, Wurzeln, Die Mobiliar, Berne Comment rester zen, Centre Culturel Suisse, Paris Catherine Putman, éditions, Paris XL Photography, Art Collection Neue Börse, Deutsche Börse, Francfort-surle-Main 2004 Wolkenbilder, Aargauer Kunsthaus, Aarau Desert & Transit, Kunsthalle, Kiel Le Désert, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris 2005 Galerie Art Attitude Hervé Bize, Nancy Nützlich-süss-museal. Das fotografierte Tier, Museum Folkwang, Essen. Domiciles, de la maison à la ville, de la construction à la ruine, Centre d’art, Tanlay Höhenluft. Der Berg in der Schweizer Kunst, Bunkamura Museum of Art, Tokio Galerie Liliane et Michel DurantDessert, Paris 2006 Villa Jelmini – the complex of respect, Kunsthalle, Berne Dedales, polyphonie du labyrinthe, Maison de la Culture, Amiens Six Feet Under, Kunstmuseum, Berne L’invitation à la ville, Centre, Bruxelles Trafic d'influence, Galerie Blancpain Art Contemporain, Genève Animaux d’art et d’histoire, Musée d’art et d’histoire, Genève 2007 Collection 2, FRAC, Alsace Galerie Fabian & Claude Walter, Bâle 2001 Vagues 2. Hommages et digressions, Musée de Malraux, Le Havre Galerie Liliane et Michel DurantDessert, Paris Unter den Sternen. Aus der Sammlung Willy Michel. Fotografie. Franz Gertsch. Schottische Aquarelle, Museum Franz Gertsch, Burgdorf Präzision und Wahnsinn. Swiss Made 1, Kunstmuseum Wolfsburg Balthasar Burkhard. Japan 2005. Franz West. Obsorge, Kunsthaus Zoug, Zoug 18 DOSSIER DE PRESSE «BALTHASAR BURKHARD. RECONNAISSANCES 1969-2007 » MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE LA VILLE DE STRASBOURG, 30 AVRIL – 3 AOÛT 2008 Niele Toroni. Impronte di pennello nº 50 a intervalli di 30 cm, Galerie Tschudi, Glarus animal! animal! Carte Blanche, l’Abbaye du Ronceray (Angers) Tierisch. Wenn der Mensch auf „den Hund“ kommt, Haus für Kunst Uri; Balthasar Burkhard. Niele Toroni, Galerie Pietro Spartà, Chagny Gustave Courbet, Galeries nationales du Grand Palais, Paris 19