La mairie - Boulogne

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La mairie - Boulogne
La mairie
Sondage
Enquête : votre
opinion sur la ville
4
Ainsi qu’elle le fait tous les deux ans depuis 1996, la
LA PERCEPTION DE L’ACTION
ville a fait réaliser une enquête* par l’institut CSA, dans
DE LA MUNICIPALITÉ
le but de faire un état des lieux sur la qualité de la vie
quotidienne des Boulonnais, afin de mieux répondre à
leurs attentes.
éditorial. Vous trouverez les résultats plus complets
sur le site Internet de la ville. Les questions posées ne
varient pas d’une année sur l’autre, et les réponses
1
Estimez-vous que l’action de la municipalité de Boulogne-Billancourt
est très positive, assez positive, assez négative ou très négative ?
Ensemble des Ensemble des Ensemble des
Boulonnais
Boulonnais
Boulonnais
Juin 1998
Janv. 2002
Fév. 2004
%
%
%
Positive
Très positive
Assez positive
Négative
Assez négative
Très négative
Ne se prononcent pas
Total
Ensemble des
Boulonnais
Nov. 2005
%
77
9
68
11
9
2
12
84
13
71
13
11
2
3
91
17
74
7
6
1
2
84
17
67
13
10
3
3
100
100
100
100
2
Estimez-vous que la municipalité de Boulogne-Billancourt
est plutôt ou plutôt pas... ?
Rappel de l’enquête 2004 entre ( )
dans son analyse aux interrogations que se posent les
habitants sur l’avenir de l’île Seguin – révèlent que la
satisfaction des habitants à vivre à Boulogne-Billancourt
reste très élevée.
* Sondage exclusif CSA/mairie de Boulogne-Billancourt,
réalisé par téléphone le 24 novembre 2005, auprès d’un
échantillon de 600 Boulonnais âgés de 18 ans et plus,
constitué d’après la méthode des quotas (sexe, âge, profession
du chef de ménage), après stratification par quartier.
Êtes-vous très satisfait, assez satisfait, peu satisfait
ou pas du tout satisfait de vivre ici, à Boulogne Billancourt ?
Assez satisfait
39 %
(Rappel de l’enquête 2004)
Assez satisfait
39 %
Pas satisfait : 6 %
Peu satisfait
4%
Très
satisfait
56 %
Pas du tout satisfait 1 %
Pas satisfait : 5 %
Boulogne~Billancourt
18
Ne se
prononcent pas
%
77 (83)
73 (78)
20 (16)
21 (18)
3 (1)
6 (4)
61
63
71
62
67
28
25
25
26
22
(75)
(74)
(72)
1
(70)
(70)
(16)
(25)
(19)
(21)
64 (66)
52 (57)
30 (32)
28 (23)
6 (2)
20 (20)
56 (59)
35 (35)
9 (6)
Estimez-vous que la municipalité
de Boulogne-Billancourt fait suffisamment d'efforts ou
pas suffisamment d'efforts pour... ? Rappel de l’enquête 2004 entre ( )
Suffisamment
d’efforts
Pas suff.
d’efforts
%
%
Ne se
prononcent pas
%
74 (79)
25 (20)
1 (1)
68 (70)
30 (29)
2 (1)
33 (28)
38 (37)
5 (4)
9 (7)
Expliquer clairement les grandes orientations,
les priorités de son action
62 (68)
Être à l'écoute de ce qui se passe dans les quartiers 53 (56)
Être à l'écoute des préoccupations
des gens comme vous
52 (53)
42 (42)
6 (5)
Tenir compte de l'avis des habitants avant
de prendre des décisions importantes
49 (45)
8 (6)
Faciliter le dialogue entre la majorité
et l'opposition
43 (49)
37 (38)
Tout à fait
satisfaisant
%
Plutôt
satisfaisant
%
Plutôt pas
satisfaisant
%
Pas du tout
satisfaisant
%
Ne se prononcent pas
%
La politique culturelle : théâtre, concerts,
expositions, animations de rue
30 (31)
56 (58)
6 (8)
4 (1)
4 (2)
Les équipements publics
21 (18)
66 (67)
8 (8)
2 (4)
3 (3)
La sécurité des biens et des personnes
21 (18)
65 (65)
10 (13)
3 (3)
1 (1)
Les aménagement urbains
et les espaces verts
24 (21)
58 (58)
14 (17)
4 (4)
0 (0)
Les équipements scolaires et la politique
en faveur de la jeunesse (1)
23 (21)
50 (52)
5 (6)
3 (2)
19 (19)
La propreté et l’entretien de la ville
22 (17)
45 (47)
22 (25)
11 (11)
0 (0)
La lutte contre les nuisances sonores
11 (11)
46 (49)
27 (26)
14 (12)
2 (2)
9 (9)
43 (46)
22 (21)
8 (7)
18 (17)
15 (10)
37 (42)
16 (17)
6 (6)
26 (25)
La circulation
8 (6)
39 (43)
36 (37)
16 (13)
1 (1)
Le stationnement
7 (3)
29 (28)
33 (37)
28 (30)
3 (2)
La participation des habitants aux débats
qui les concernent
Les équipements de la petite enfance :
crèches, haltes-garderies
Avez-vous entendu parler de maires adjoints
territoriaux à Boulogne-Billancourt ?
Rappel de l’enquête 2004 entre ( )
35 (36) 28 (26)
(56 %)
Vous savez de quoi ils
s'occupent 32 % (29 %)
Non 43 %
Vous ne savez pas de
quoi ils s'occupent 25 % (27 %)
(44 %)
LA COMMUNAUTÉ
D’AGGLOMÉRATION
SÈVRES-BOULOGNE-BILL.
Rappel de l’enquête 2004 entre ( )
1
Savez-vous si votre commune fait partie
d’une communauté d’agglomération ?
Ne se prononcent pas 5 %
(4 %)
(1) Écoles primaires, centres de loisirs et colonies de vacances.
Non 48 %
11 (7)
12 (10)
4 (3)
12 (11)
11 (9)
(18)
Attentive à s’occuper de tous
les Boulonnais sans distinction
¦ Février 2006
Information
%
Non
plutôt
pas
%
Suffisamment unie
Informer les Boulonnais sur ce qui se
passe dans les quartiers
Très satisfait
55 %
Pas du tout satisfait 2 %
Dynamique
Efficace
Porteuse d’un vrai projet pour l’avenir
de Boulogne-Billancourt
Compétente sur les dossiers de la ville
Proche des Boulonnais
Respectueuse de ses engagements
Rigoureuse
Attentive au développement harmonieux
de tous les quartiers
Informer les habitants de ses projets
et de ses réalisations
Satisfait : 94 %
Satisfait : 95 %
Peu satisfait
4%
Oui
plutôt
3
LA VIE À BOULOGNE-BILLANCOURT
Pour chacun des aspects suivants de Boulogne-Billancourt,
dites-moi s’il est tout à fait satisfaisant, plutôt satisfaisant,
plutôt pas satisfaisant ou pas du tout satisfaisant ?
Rappel de l’enquête 2004 entre ( )
apportées, même si elles connaissent une légère
inflexion par rapport à 2004 – que l’institut CSA attribue
DE PROXIMITÉ
Oui 57 %
BBI publie ce mois-ci les chiffres essentiels de cette
enquête que Jean-Pierre Fourcade commente dans son
LA DÉMOCRATIE
Oui 47 %
LE JUGEMENT SUR LES
Rappel de l’enquête
2004 entre ( )
(44 %)
2
MOYENS D’INFORMATION
Pour chacun
des moyens
d'information de la
ville de BoulogneBillancourt que
je vais vous citer,
dites-moi si vous
le connaissez ?
(52 %)
Votre commune fait partie d’une structure
intercommunale. Il s’agit de la communauté
d’agglomération Sèvres-Boulogne-Billancourt.
Estimez-vous que cette Communauté est une très
bonne chose, une assez bonne chose, une assez
mauvaise chose ou une très mauvaise chose pour
votre ville ?
Le bulletin municipal intitulé
« Boulogne-Billancourt Information »
81 %
(87 %)
Les panneaux lumineux et électroniques
88 %
(86 %)
Le Journal Officiel de Boulogne-Billancourt
69 %
(64 %)
Les affiches d'information municipale
75 %
(71 %)
Les brochures diffusées par la mairie
62 %
(61 %)
Boulogne-Billancourt Sortir, diffusé avec BBI
75 %
(79 %)
3
Les brochures culturelles de la ville
68 %
(64 %)
Bien 15 %
Le site Internet de la mairie
60 %
(50 %)
Ne se prononcent pas 15 %
Mauvaise 5 %
Bonne 80 %
(83 %)
Diriez-vous que vous connaissez très bien,
assez bien, assez mal ou très mal les
compétences de la comunauté d’aglomération ?
Mal 83 %
(12%)
(86 %)
Ne se prononcent pas 2 %
(2 %)
Boulogne~Billancourt
¦ Février 2006
Information
(12 %)
(5 %)
19
La mairie
Urbanisme
Ile Seguin. Les projets avancent
Terrains Renault
2006 sera l’année
des réalisations
également sur l’île Seguin. L’INCa, situé
en face des résidences pour artistes et
chercheurs pour la Caisse des dépôts et
consignations, occupera près de 8 000 m2.
L’Institut national du cancer jouxtera
l’hôtel quatre-étoiles : un projet mené
par le groupement Cogedim-MosaïqueIntercontinenetal de 10 500 m2,
comprenant 180 chambres, des salles
de séminaires, un restaurant et un spa
ouverts au public.
Billancourt : les premiers
programmes vont débuter
Le temps, soudain, semble s’accélérer. Pas un mois sans que tombent de nouvelles décisions :
A1 - Bureaux
Agence Jean-Paul Viguier
(dépôt du permis de construire le 13 juillet 2005)
l’implantation de l’Institut national du cancer à Boulogne-Billancourt, les premières
réunions du Conseil d’experts mis en place pour étudier les propositions d’aménagement de
Il s’agit d’un immeuble de bureaux d’environ
12 000 m2 situé à l’angle du futur cours de
l’île Seguin et de la rue du Vieux-Pont-deSèvres. Des commerces sont prévus en rezde-chaussée.
L’agence Viguier a réalisé notamment le siège
de France Télévision, les tours de Cœur
Défense, l’Atrium (siège des filiales techniques
de la Caisse des dépôts et consignations) à
Boulogne-Billancourt. Jean-Paul Viguier est
titulaire de nombreux prix en France (Équerre
d’argent) et à l’étranger.
la pointe aval de l’île Seguin, la cession par Renault des emprises publiques du Trapèze, le
choix des derniers architectes... Mise au point.
« Je ne reste pas les bras
croisés. Personne ne doit
imaginer que le projet
Renault est en panne »,
avait prévenu JeanPierre Fourcade en mai
2005. C’était il y a neuf
mois. Presque une
année, pendant laquelle
des décisions fondamentales ont été prises.
Celles concernant la
sélection des projets
d’aménagement des
cinq premiers îlots sur
Billancourt. Dernier
en date : le lot B2, pour
lequel a été retenu le
13 décembre le projet du belge Stéphane Beel.
Avec ce dernier concours, les consultations
architecturales de la première phase du Trapèze ouest sont maintenant achevées. Les
permis de construire ont été déposés pour
environ 105 000 m2 SHON, sur les îlots A1,
A2, B1 et D2 (en jaune sur le schéma). Les réalisations concrètes vont démarrer dans les
mois qui viennent avec la signature des premiers permis.
2005 a été aussi l’année du choix de Studio
Bednarsky-Explorations pour la construction de la passerelle reliant l’île Seguin à Sèvres.
Et celle de l’annonce, le 14 octobre, de l’implantation de l’Institut national du cancer
(INCa) sur l’île Seguin, dans le cadre du projet
de pôle Santé.
C’est enfin, le 21 décembre, la signature d’une
promesse de cession par Renault à la SAEM,
de l’ensemble des emprises publiques du Trapèze ouest : en tout, huit hectares qui vont per-
A2 - Logements, bureaux, crèche et commerces
Diener & Diener
(dépôt des permis le 18 novembre 2005)
Depuis début
décembre ont
commencé les
premiers travaux du
nouveau pont
construit par Marc
Barani et du futur
parking de 600
places sous le cours
de l’île Seguin.
mettre la construction de rues nouvelles et du
grand parc public. Ce même jour, une convention entre Renault, la SAEM et le promoteur
DBS portait sur la mise en œuvre de la deuxième
phase d’aménagement du Trapèze : les concours
architecturaux vont être lancés pour les lots
A3, B3, D3, sans oublier le lot C1 (liséré rouge)
qui constitue un enjeu urbain important.
Boulogne~Billancourt
20
¦ Février 2006
Information
Sur l’île Seguin elle-même, la programmation
se poursuit : le choix du complexe hôtelier a
été arrêté. Il s’agit d’un projet proposé par le groupement Cogedim-Mosaïque-Intercontinental
d’un hôtel quatre-étoiles de 180 chambres.
« L’année 2006 sera l’année des réalisations »,
a annoncé le sénateur maire Jean-Pierre Fourcade. Cette fois, nous y sommes.
C’est l’agence suisse Diener & Diener qui a
été sélectionnée à la fois pour construire un
immeuble et pour coordonner la réalisation
de cet ensemble de programmes de 43 000
m2, regroupés autour d’un grand jardin central. Grande médaille d’or de l’académie française d’architecture en 2002, Roger Diener a
notamment construit le centre Pasqu’Art à
Bienne en Suisse, l’ambassade de Suisse à
Berlin, ainsi que de nombreux immeubles de
bureaux et de logements à Bâle.
Ce « macro-lot » comprend six opérations
différentes dont les architectes sont aujourd’hui choisis.
• Bureaux : Agence Dominique Perrault,
Grand prix d’architecture en 1993, prix Mies
van der Rohe en 1997, architecte de la Grande
bibliothèque de France, du théâtre Mariinsky
à Saint-Petersbourg (en cours de réalisation).
• Logements : ils ont été confiés à différentes
agences :
- Reichen et Robert, architectes du siège de
Nestlé à Noisiel. Bernard Reichen est Grand
prix de l’Urbanisme 2005.
- Adrien Colomer et Maria Dumont, jeunes
architectes franco-espagnols, lauréats des
Nouveaux Albums de la Jeune Architecture
(Naja) 2003-2004.
- Marcel Meili et Markus Peter, architectes
suisses.
- Brochet-Lajus-Pueyo (trois architectes de
Bordeaux), auteur notamment des aménagements liés au tramway dans cette ville
(espaces publics) et actuellement chargé du
réaménagement de l’Orangerie des Tuileries.
• Logements et crèche : Diener&Diener.
B1 - Logements, résidences et commerces
Agence Vincen Cornu
(dépôt du permis fin janvier 2006)
Choisie cet été, l’agence de Vincen Cornu
(mentionné à l’Équerre d’argent 2004 pour des
logements à Montreuil-sous-Bois) est chargée
de l’aménagement de ce lot de 13 500 m2 – un
des plus petits du Trapèze ouest, à la charnière
de la ville déjà bâtie (l’ensemble du Pont-deSèvres) et du nouveau quartier – qui comprendra des logements, des commerces, une résidence étudiante et une résidence services.
D2 - Bureaux et logements
Agence Foster et Atelier 234
(dépôt des permis le 29 juillet 2005)
L’agence anglaise de Norman Foster (Pritzker
Prize 1999, auteur du viaduc de Millau, du nouveau parlement à Berlin...) est chargée de la
réalisation d’un programme de bureaux d’environ 21 000 m2 regroupés autour d’un atrium
central et comportant des commerces en rezde-chaussée. L’Atelier 234 construira un
ensemble de logements libres et sociaux d’environ 14 000m2.
B2 - Logements, bureaux, commerces
et groupe scolaire
Stéphane Beel
Le projet retenu est celui de l’architecte belge
Stéphane Beel qui devra veiller à la cohérence
de ce vaste programme d’environ 35 000 m2,
qui comprendra des bureaux (8 000 m2), des
logements (pour environ 22 000 m2) et un
groupe scolaire comportant à la fois une école
maternelle, une école élémentaire et leurs
cours de récréation.
Titulaire de nombreux prix, Stéphane Beel
est l’auteur de nombreuses réalisations, pour
la plupart en Belgique : villas, extensions de
l’université de Gand, du conservatoire d’Anvers, rénovation du centre culturel de Courtrai, construction du musée Roger Raavel, du
palais de justice de Gand...
■ D. de F.
Quatre questions à
Dorothée
Pineau
maire adjoint à l’Urbanisme,
aux Grands projets, aux
Équipements, à l’Environnement
et aux espaces verts.
Conseiller régional d’Ile-de-France
L’année 2006 verra-t-elle le démarrage des chantiers ?
Des chantiers importants ont démarré ou vont le faire
dans les prochaines semaines : la construction du pont,
de Marc Barani, a commencé. Les Boulonnais ne pourront
pas s’en rendre compte avant longtemps, car il va être
préfabriqué en atelier et « posé sur la Seine » 6 mois avant
la fin du chantier. Le démarrage des travaux du parking
souterrain de 600 places sur le Trapèze est également
en cours. L’île Seguin rendue accessible aux visiteurs,
c’est l’enjeu des chantiers de 2006.
Et pour les autres chantiers ?
Nous avons beaucoup travaillé au cours de l’année 2005
pour attribuer les cinq premiers macro-lots à des architectes
coordinateurs, ce qui correspond à la sélection d’une
vingtaine d’architectes pour 140 000 m2 environ, soit
l’équivalent du centre-ville ! Comme pour le centre-ville,
nous avons à chaque fois voulu créer un quartier mixte,
avec des bureaux, des logements en accession libre et
sociaux, et des équipements publics, avec une diversité
architecturale. C’est un quartier de ville qui va sortir de terre
d’ici deux ans, puisque je devrais signer ce mois-ci les premiers permis de construire déposés par Jean-Paul Viguier et
par Norman Foster, deux architectes mondialement connus.
Avec 20 architectes, comment allez-vous assurer
à ce quartier une certaine harmonie architecturale ?
Deux principes nous ont guidés pour le choix des
architectes : tout d’abord leur talent, c’est certain, et la
qualité du projet qu’ils ont rendu devant le jury, puisque
tous sont sélectionnés sur « projet », mais aussi sur leur
capacité à s’intégrer dans le projet de l’architecte-coordinateur ; nous avons également rédigé un cahier des charges
architectural qui devra être respecté par tous les permis
de construire ; le rôle de coordination architecturale de la
SAEM et de la ville est donc primordial.
Vous présidez avec Jean-Louis Subileau la
commission de concertation Seguin-Rives de Seine.
Quel bilan en tirez-vous au bout d’un an ?
Depuis le 5 janvier 2005, cette commission, qui réunit
l’ensemble des associations de Boulogne-Billancourt et
du Val de Seine s’est réunie 5 fois en formation plénière,
et 21 fois en groupes de travail. Nous essayons d’y traiter
l’ensemble des questions qui se posent sur ce site :
l’environnement, la constructibilité, les déplacements, la
mémoire, la population et l’île Seguin. Cette commission
est à la fois un lieu d’échange et d’information, mais aussi
de proposition et de suivi. Sur la population par exemple,
nous allons analyser les résultats de l’enquête menée
dans les derniers immeubles livrés par Meunier habitat
rue du Point-du-Jour. Cette enquête servira de base à notre
réflexion sur l’adéquation des équipements publics aux
besoins de la population. Sur la mémoire, nous étudions
aujourd’hui la construction sur l’île Seguin d’un lieu dédié,
sur la base des propositions du groupe de travail.
C’est enfin une collaboration avec les associations qui se
veut transparente : toute l’activité de la commission est
accessible sur le site Internet de la ville ; et l’ouverture d’un
local dédié aux associations devrait ouvrir prochainement
sur les terrains Renault.
Boulogne~Billancourt
¦ Février 2006
Information
21
Loi Borloo
Trois questions à
PierreMathieu
Duhamel
La ville mise sur ses
jeunes et s’engage dans
maire adjoint chargé
de l’Éducation,
de la Culture et
de la Jeunesse.
la réussite éducative
Comme une dizaine d’autres communes dans les Hauts-de-Seine et en accord avec le plan Borloo,
Boulogne-Billancourt s’engage pour l’égalité des chances de ses jeunes. Depuis le 3 janvier
dernier, la ville a mis en place différents dispositifs de « réussite éducative » en direction des
enfants et des jeunes scolarisés dans des établissements relevant de l’éducation prioritaire.
Ce projet, qui associe la lutte contre l’échec
scolaire et contre l’exclusion en favorisant le
lien social, s’inscrit dans la loi de cohésion
sociale de janvier 2005, dite loi Borloo. Il
s’agit d’aller au plus près des besoins de l’enfant scolarisé, dès deux ans et jusqu’à l’âge
de seize ans. Les premières actions culturelles
ou sportives, dispensées en dehors du temps
scolaire et des vacances, ont démarré le 3 janvier dernier, à l’école des Glacières et à Ferdinand-Buisson A. Au total, trois écoles maternelles, Jean-Guillon, Seine, Castéja, quatre
écoles élémentaires, Ferdinand-Buisson A,
Ferdinand-Buisson B, Castéja, Glacières et le
collège Jean-Renoir vont bénéficier jusqu’au
mois de juin de ce dispositif de soutien éducatif désormais prévu par la loi.
Boxe française, danse modern’jazz, cours de
théâtre, judo, jeux de société, contes et histoires seront proposés aux enfants et aux
jeunes, une à deux fois par semaine en fonction de l’âge des participants et de l’activité choisie. Selon Anne Le Blévec, « Les activités sont
définies en fonction des difficultés rencontrées
dans chaque établissement. C’est presque du cas
par cas. Pour privilégier l’échange et créer un
vrai contact, ces activités s’adressent à des
groupes de douze enfants au maximum. Elles
sont dirigées par des intervenants de qualité,
rémunérés grâce à la subvention de l’État. C’est
un premier pas et une prise de conscience, car
même si nous y rencontrons globalement peu
de difficultés, il y a des situations individuelles
à traiter dans les écoles boulonnaises. Proposer aux jeunes, qui n’ont pas toujours les moyens
financiers de le faire, des activités motivantes,
en dehors du cadre plus strict de l’école ou du
collège, est aussi une manière de changer notre
regard d’enseignant et de montrer notre intérêt
ULes deux enseignants, Guillaume Le Prévost, champion du monde de boxe française 2004 et champion
technique 2005, et Oubraim Blal, professeur d’éducation physique spécialiste judo, en démonstration devant
les élèves du collège Jean-Renoir inscrits à l’activité, au gymnase Paul-Souriau.
UL’atelier patrimoine proposé à l’école Castéjà cherche à familiariser les enfants avec les
monuments parisiens les plus représentatifs que beaucoup d’entre eux ne connaissent pas.
Une manière de les rendre acteur de leur culture et de leur savoir pour mieux le retransmettre.
aux enfants et aux familles. Cela concerne tout
autant les enfants inhibés ou trop timides que ceux
qui maîtrisent mal leur agressivité ou leur débit
verbal. Notre volonté est d’apporter ce supplément d’attention sociale qui fait parfois défaut.
Nous devons tout mettre en œuvre pour que les
jeunes ne décrochent pas de l’institution scolaire. »
Une démarche bien acceptée par les enfants,
Boulogne~Billancourt
22
ULa pratique de sports comme le judo ou la boxe française doit permettre aux jeunes de s’opposer pour mieux
s’apprécier. Une manière d’apprendre la maîtrise de soi et d’adopter des attitudes plus contenues face aux
adultes ou simplement dans les échanges entre élèves dans l’enceinte des établissements scolaires, ou ailleurs.
¦ Février 2006
Information
comme en témoigne l’accueil réservé aux
deux professeurs de danse et de judo ainsi
qu’au champion du monde de boxe française
2004 venus présenter leur art à trois classes
du collège Jean-Renoir le jeudi 5 janvier.
Historique de la démarche
Dans un premier temps, c’est la mission Ville
de la préfecture qui a sollicité toutes les com-
munes du département des Hauts-de-Seine
pour recenser celles qui souhaitaient s’inscrire dans ce dispositif. Plus d’une dizaine de
villes ont rempli des fiches actions permettant
de déterminer les besoins locaux de chaque
ville candidate et d’évaluer l’enveloppe budgétaire nécessaire. Pour 2005, BoulogneBillancourt s’est vue attribuer une subvention de 20 000 euros pour démarrer sa mission
de réussite éducative. Comme le préconisent
les textes officiels, c’est la Caisse des écoles,
en qualité d’établissement public local, qui
est habilitée à recevoir les financements et à
les redistribuer.
Dans ce cadre, Anne Le Blévec, ancienne
directrice d’application de l’école élémentaire
Billancourt, a été désignée comme coordina-
teur par l’inspection académique et la ville. Elle
a visité chaque établissement et établi le diagnostic local, qu’elle a présenté au conseil
consultatif de réussite éducative, constitué
par différents partenaires institutionnels de la
ville, notamment l’Éducation nationale, la
Caisse d’allocations familiales, la Direction
départementale de l’action sanitaire et sociale,
les fédérations des parents d’élèves et des
représentants locaux des associations culturelles, sportives, sociales... Une dizaine d’actions, définies en partenariat avec la communauté éducative des établissements scolaires
(enseignants, infirmières, assistantes sociales...)
et les associations des quartiers concernés,
ont ainsi été mises en place.
La ville mène depuis des années de
nombreuses actions pour lutter contre l’échec
scolaire dans les zones d’éducation prioritaire.
Était-il nécessaire de s’engager davantage ?
Il est vrai qu’à Boulogne-Billancourt, la ville et nombre
d’associations sont très engagées depuis plusieurs
années pour améliorer la cohésion sociale et favoriser la réussite éducative. Outre le travail remarquable
mené par les associations proposant du soutien
scolaire (AFI, l’Oiseau-lyre, Ozanam...), la ville a mis
en place les Centres d’animation permanents (CAP)
de Castéja, Pierre-Grenier et Marcelin-Berthelot
qui accueillent après l’école des enfants d’âge
élémentaire pour assurer un accompagnement
scolaire et des activités d’animation.
La ville a aussi ouvert, en septembre 2004, au sein
de la Cité de l’enfance, un lieu-passerelle pour les
enfants de deux ans non francophones. Le plan
Borloo nous offre l’opportunité d’aller plus loin en
établissant un diagnostic de la situation locale avec
l’Éducation nationale, afin de proposer des actions
associant tous ceux qui sont concernés : enfants,
parents, corps enseignant, associations locales.
Il ne fallait pas laisser passer une telle occasion.
Le budget de fonctionnement de 20 000 euros
alloué par l’État, est-il suffisant ?
Le budget de 20 000 euros alloué à la Caisse des
écoles fin 2005 n’est qu’une première amorce.
La ville va présenter un ensemble d’actions pour
2006, fondées sur le diagnostic commun établi
avec les associations et qui mobilisera des moyens
plus importants.
Ces actions vont-elles être reconduites sur
plusieurs années ? Si oui, quel est leur avenir,
comment vont-elles évoluer, comment serontelles évaluées ?
Le plan Borloo s’inscrit dans une perspective de trois
ans, c’est une durée qui permet de construire et de
mener à bien un projet de qualité, d’autant plus que
les actions seront évaluées régulièrement : a minima,
une fois par année scolaire. Selon l’impact constaté
chez les enfants participant à ces actions, elles
pourront être reconduites, modifiées, voire disparaître
pour être remplacées par d’autres ateliers, d’autres
projets. C’est la combinaison entre la durée, sans
laquelle on ne construit pas un projet ambitieux
dans le domaine exigeant de la réussite éducative,
et l’évaluation, qui permet de mesurer l’efficacité
des actions conduites, qui fondera le succès de cette
entreprise très importante pour notre jeunesse.
■ A.V.D.P.
Boulogne~Billancourt
¦ Février 2006
Information
23
Pour Marie, Fernande, Florence et Maria, c’est l’heure
du café en salle commune.
Debout, Odile, l’âme du Foyer Soleil embrasse Maria.
Maria, Florence et les autres... Des personnes et des vies
Maria, 79 ans
Discrète et efficace Maria. Dans la salle commune, elle ne cesse de s’activer en silence. Elle lave les assiettes, débarrasse la table... Âgée de
79 ans, Maria est née à Porto au Portugal ; mère de deux enfants et
arrière grand-mère, elle est locataire d’un studio de 32 m2 depuis juin
1999. Arrivée à Boulogne-Billancourt avec son mari en 1966, Maria
est veuve depuis 1981 : « J’ai travaillé toute ma vie. Á Paris, j’ai été
gouvernante pendant des années. Je savoure la tranquillité du Foyer
Soleil. L’endroit est calme. Dès 9 heures du matin, je descends dans la salle
et je m’y rends aussi fréquemment l’après-midi.» Tous les jours, Maria
se branche sur la chaîne télévisuelle sportive. Elle confie, « avoir
grand plaisir à regarder les performances physiques des athlètes. »
Foyer Soleil
l’art de l’habitat senior
Trente appartements intégrés dans un ensemble immobilier situé en plein cœur du Pont-deSèvres. Leur particularité ? Ils sont habités par des personnes retraitées auxquelles ces locations
sont réservées et qui y résident de façon indépendante. Coup de projecteur sur une façon de vivre.
Vingt et une femmes, seules pour la plupart,
treize hommes, six couples, tous ayant dépassé
la soixantaine... Tels sont les locataires de
cette résidence pas tout à fait comme les
autres. Situé 1656/1678, allée du Vieux-Pontde-Sèvres, le Foyer Soleil recense 15 studios
et 15 deux-pièces. Gérés par le Centre communal d’action sociale de la ville (CCAS), ces
appartements sont attribués par le CCAS lors
d’une commission où les candidatures sont examinées après une demande de logement social.
Pour pouvoir y entrer, il faut être retraité(e),
valide, autonome et âgé de plus de 60 ans.
Une fois installées, les personnes versent une
indemnité mensuelle d’occupation.
D’emblée, l’atmosphère du lieu séduit. Par
sa mixité d’abord : répartis sur plusieurs
étages, les appartements de ces personnes
retraitées – âgées de 61 à 91 ans – occupent
un complexe immobilier où vivent également plusieurs familles. Toutes les générations
s’y côtoient. Ces résidents bénéficient également d’une salle commune, mise à leur disposition au 1er étage. Un lieu de rencontre
où calme et sérénité se devinent dès que l’on
y entre. Une chaleureuse ambiance entretenue par Odile, animatrice permanente de ce
foyer depuis 25 ans. Et qui ne cesse de s’activer psychologiquement, physiquement ou
administrativement pour tous ses « compagnons » de jour. Odile fait l’unanimité. « Ici,
ils se sentent en sécurité et nullement isolés
puisqu’ils se connaissent tous et habitent le
même immeuble, explique-t-elle. Entre 9 et 11
heures, c’est l’heure du café et chacun en profite pour venir se dire bonjour et papoter. C’est
très chaleureux. Chaque vendredi matin, une
pédicure vient à la salle commune. Souvent, je
les aide à remplir des formulaires administratifs. En revanche, dès que des personnes ne sont
plus en état de vivre seules et deviennent dépendantes ou très malades, nous devons les orienter et les accompagner vers des établissements
spécialisés. »
Des locataires âgés
et vivant en harmonie
D’un étage à l’autre, les personnes s’invitent,
lient connaissance, sortent ensemble. Pas un
ne se plaint. « Nous sommes toujours à leur
écoute, nous organisons des goûters. Ils peuvent
bénéficier de la présence d’aides ménagères, de
soins et de repas à domicile, poursuit Odile.
Ici, personne ne souffre de solitude ou d’isolement.»
Boulogne~Billancourt
24
¦ Février 2006
Information
Chacun a sa propre histoire, les vies les plus
diverses se côtoient. Laoussine, 77 ans, père
de dix enfants : « J’ai travaillé pendant
18 ans chez Renault. Je suis originaire d’Agadir au Maroc et aujourd’hui, je vis dans un deuxpièces du Foyer Soleil avec mon épouse Fatma
et nous y sommes bien. » Henri, 82 ans, divorcé,
père de deux enfants de 50 et 60 ans, a passé
sa vie à bouger : « J’ai vécu à Limoges, à Bordeaux, à Tulle. Je travaillais dans l’aéropostale
et pour le ministère de la Défense. » Arrivé en
1976 à Boulogne-Billancourt, il a fini par se
poser au Foyer Soleil et confie s’y plaire.
Confortablement installés dans un deuxpièces qu’ils occupent depuis 12 ans, Fernande et David, 75 et 77 ans, sont parents
de trois filles. Ces pieds-noirs d’Algérie ont
été de longues années gardiens de la synagogue de Boulogne-Billancourt.
Et Fernande relate, souriante : « Même si parfois la chaleur et la lumière de notre pays d’origine nous manquent, nous avons toujours été très
bien ici. En plus, Odile est formidable avec
nous. » Au gré des rencontres, un constat
s’impose : ce concept d’accueil de personnes
agées fait le bonheur de la majorité de ses
occupants.
Florence, 79 ans
Installée dans ce deux-pièces depuis l’année 2000, Florence d’origine
portugaise, en a fait une « maison de poupée », décorée par ses créations : des boules en crochet pour le sapin, des tableaux et des cadres
crochetés de blanc eux aussi, des rideaux fleuris qu’elle a réalisés comme
son dessus de canapé envahi de peluches. Aujourd’hui divorcée, Florence a longtemps travaillé comme vendeuse dans le prêt-à-porter.
Mère d’un garçon et arrière grand-mère « malheureusement, je ne peux
pas voir très souvent mon arrière petite-fille car elle habite au Canada. »
Élégante et toujours active, Florence avoue avoir des journées très
chargées. De ses créations manuelles aux jeux de société dans les clubs
seniors de la ville, Florence affiche un emploi du temps de ministre !
Marie-Thérèse, 80 ans
Pleine d’énergie, Marie-Thérèse est partie d’Espagne pour Salon-deProvence en 1936. Elle y a rencontré son mari, père de ses deux garçons dont « le petit dernier âgé de 47 ans ». Divorcée depuis 11 ans, MarieThérèse relate : « J’habite dans ce deux-pièces depuis 1994 et j’ai attendu
près de quatre ans avant qu’on me l’attribue. J’ai eu de la chance de
l’obtenir. » Très ordonnée, Marie-Thérèse, ouvre successivement
deux portes donnant sur deux cagibis. Surprise : dans le premier, se
suivent, fort bien rangées sur des étagères, des dizaines de paires
de chaussures. Dans le second, une machine à coudre et un attirail
de couture digne d’une professionnelle !
Nina et Victor, 66 ans
Ils viennent d’une ville située aux alentours de Moscou. Après avoir
fait des aller-retour professionnels entre la Russie et la France, Victor
et Nina ont rejoint Sveltana, leur fille, installée à Boulogne-Billancourt. Depuis leur fille s’est mariée, est devenue mère, a emménagé
à Paris... et Nina et Victor ont obtenu un deux-pièces au Foyer Soleil.
« Nous avons emménagé en juin 2004. Tout le monde a été très gentil
avec nous. L’assistante sociale nous a beaucoup soutenus et nous avons
été fort bien accueillis par la mairie. Aujourd’hui, nous sommes ravis
d’être là. » Quelques semaines ont suffi à Victor, très bricoleur, pour
qu’il rénove intégralement ce deux-pièces : peintures, pose de lino en
cuisine, etc. « Nous avons beaucoup de chance d’habiter dans cette résidence. C’est très convivial. En outre, comme nous fréquentons l’église
russe de Boulogne-Billancourt, nous sommes très entourés », poursuit
Nina, son épouse. Désormais grands-parents d’un petit Martin, Nina
et Victor sont souvent sollicités pour des baby-sitting. Chez eux, ont
pris place secrétaire et
Le Centre communal d’action
armoire des années 30,
sociale (CCAS)
fauteuils de salon et
Annexe de l’hôtel de ville, 26, avenue
guéridon, etc. Autant
André-Morizet. Tél. : 01 55 18 47 48.
de meubles ravissants,
Ouvert du lundi au mercredi, de 8h45
« tous trouvés dans
à 11h45 et 13h45 à 17h15, le jeudi
les rues boulonnaises.
en continu de 10h45 à 17h15; vendredi
Même la télé ! »
de 8h45 à 11h45 et 13h45 à 16h30.
■ Sabine Dusch
Boulogne~Billancourt
¦ Février 2006
Information
25
Deux questions à
Alain
Juliard
conseiller municipal
et communautaire
boulonnais, délégué
à la Propreté et à la
Collecte des déchets.
URémy, l’un des dix enqêteurs explique à
une gardienne d’immeuble les futures modalités
à connaître quand arrivera le tri sélectif
2006
Décembre 2005, parking du CTM : arrivée de tous
les nouveaux bacs (y compris ceux du tri sélectif)
destinés à renouveler l’intégralité du parc boulonnais.
La collecte sélective
investit la ville
C’est parti ! La ville profite du renouvellement de la totalité de son parc de
conteneurs pour instaurer progressivement la collecte sélective. Quartier
après quartier, du sud au nord, ce sont quelque 22 000 bacs qui vont être
répartis afin de mettre en place le tri sélectif. Gros plan sur cet événement.
Jusqu’à aujourd’hui, le ramassage sélectif des
déchets ne concernait que 40 % des Boulonnais, ceux du nord de la ville,
mais d’ici la fin de cette année
2006, tous les habitants vont
en bénéficier. Pourquoi ? Tout
simplement parce qu’entre 1975
et aujourd’hui, la production de
déchets ménagers a doublé. Elle
affiche environ 1,5 kg par habitant et par jour. Cette augmentation résulte notamment de la multiplication des conditionnements
et des mini-doses, qui nécessitent
jusqu’à dix fois plus d’emballage.
Or, le tri sélectif réduit le volume
des ordures ménagères aujourd’hui
incinérées. Mieux, il permet de percevoir des
recettes sur les matériaux triés.
Si la majorité des Boulonnais connais-
Bac à couvercle jaune,
on y jette quoi ?
C’est le conteneur destiné aux
emballages ménagers recyclables,
hors verre : briques alimentaires, boîtes
en carton, emballages et suremballages
en cartons, bouteilles plastiques, flacons
de produits ménagers et de toilette,
Cubitainers, canettes de boisson,
boîtes de conserve, aérosols,
barquettes en aluminium,
prospectus, journaux-magazines, etc...
Boulogne~Billancourt
26
¦ Février 2006
Information
sent d’ores et déjà la collecte sélective grâce à
la présence de colonnes en apport volontaire
(105 pour le verre, 31 pour les journaux et les
magazines), tous devront désormais prendre
l’habitude de trier, à leur domicile, la totalité
de leurs déchets ménagers. À l’instar d’AnneLaure, pétulante quadragénaire, qui habite rue
Moreau-Vauthier, une adresse rodée au tri
sélectif depuis l’an 2000 et qui nous confie à
ce sujet : « C’est ma participation personnelle à
la sauvegarde de l’environnement. J’avoue avoir
un peu de mal avec le verre parce que ce tri nécessite d’apporter des bouteilles ou autres bocaux
au conteneur qui n’est pas vraiment très proche.
Cela dit, je trie les verres et je les rince même
avant de les jeter. Je suis absolument favorable
au tri sélectif mais je regrette seulement que certains de mes voisins de palier se trompent encore
parfois de bacs... La fréquence de ramassage est très
bien assuré. Les bacs ne débordent jamais ! »
Première étape :
une enquête de terrain
Janvier a été la première phase de cette extension de la collecte sélective. Depuis le début
du mois, des professionnels mènent une
WL’élu Alain Juliard, agents municipaux,
formateur de la société Plastic Omnium et
enquêteurs : en mairie, une réunion d’information
pour la mise en place de cette collecte.
enquête de terrain. Dix enquêteurs de la
société Plastic Omnium Systèmes Urbains,
fournisseur des conteneurs, sillonnent les
rues afin d’évaluer les besoins en bacs dans
tous les quartiers de Boulogne-Billancourt.
Ils démarchent tous les riverains – gardiens
d’immeuble, particuliers en pavillons, commerçants, entreprises, sociétés de nettoyage...–,
selon un mode opératoire précis : ils doivent
se renseigner sur le nombre de logements et
d’habitants de chaque immeuble, évaluer le
nombre et le type de bacs à mettre en place
en adéquation avec la production de déchets
estimée par habitant et la taille des locaux,
apprécier les améliorations à apporter aux
lieux de stockage, sensibiliser les Boulonnais
au tri sélectif, etc.
Deuxième étape :
la distribution de bacs jaunes
Après l’enquête de conteneurisation, viendra
le temps de la distribution des bacs qui s’échelonnera jusqu’à la fin juin (voir encadré). À
l’occasion du déploiement de ces nouveaux
bacs, chaque habitant recevra un guide explicatif et un aide-mémoire, à accrocher chez
lui. Tout y est dit sur la façon de jeter propre
et de trier au mieux.
L’été prochain, c’est donc toute la ville qui
vivra au rythme de la collecte sélective. Grâce
à l’arrivée de ces milliers de bacs gris à couvercles jaunes... dotés de puces électroniques.
L’avantage de ce système électronique selon
une responsable municipale ? : « Elles nous
permettront de recevoir de multiples informations indispensables pour améliorer notre système de collecte, par exemple les taux de présentation des bacs, la durée précise d’une collecte,
les erreurs de tri... » Attention : par souci de
Collecte sélective en dates
• Janvier-février : l’enquête de conteneurisation
commencée début janvier, afin de définir les
besoins en bacs sur la ville, se termine fin février.
Dix enquêteurs ont démarché chaque jour
quelques dizaines de riverains.
• Mars : à partir de la mi-mars et jusqu’à la fin
du mois, distribution de bacs (mise en place de la
collecte sélective) dans le Sud (quartiers au sud
de l’axe avenue Édouard-Vaillant-Général-Leclerc).
• Mai-juin : pour Boulogne-Billancourt centre
(quartiers situés entre les axes Nord et Sud),
distribution de bacs pendant quatre semaines
(mise en place de collecte sélective).
• À partir de fin mars dans le nord de la ville, soit
au-dessus de l’axe route de la Reine, distribution
de poubelles aux usagers dont les bacs n’ont pas
été mis en place en 2000-2001 et rétrofitage
des bacs restant en place (pose de puce
informatique).
bonne gestion, les quartiers nord qui ont été
dotés en 2000/2001 ne recevront pas de nouveaux bacs mais leurs conteneurs seront néanmoins pourvus de puces cette année.
Du nord au sud, la collecte sélective finit de
s’implanter en ville... Boulogne-Billancourt
y gagnera indéniablement une meilleure qualité environnementale.
■ Sabine Dusch
Un problème, une question ?
Allô Proprété CAVDS.
Tél. : 0800 024 038.
www.boulognebillancourt.com
Pourquoi mettre en place
la collecte sélective ?
Tout d’abord, il faut rappeler le contexte
boulonnais sur cette question. Depuis de
nombreuses années, les habitants ont la
possibilité de trier en déposant le verre et
les journaux magazines dans des colonnes
en apport volontaire réparties sur tout le
territoire de la commune.
Depuis 2001, la ville est desservie à 40 %
par une collecte sélective en porte à porte
concernant les emballages et les journauxmagazines (nord de Boulogne-Billancourt).
Aujourd’hui, cette couverture n’est plus
suffisante pour diverses raisons.
Le traitement des déchets coûte de plus en
plus cher et leur progression est inquiétante :
de 1965 à nos jours, leur poids a été multiplié
par deux, soit plus de 400 kg par an et
par habitant, notamment en raison des
emballages qui représentent plus de 50 %
de leur volume ; les lois sont aujourd’hui
plus strictes et visent à responsabiliser les
différents acteurs (entreprises, collectivités,
consommateurs) et à aller vers davantage
de valorisation-matière des déchets ; enfin,
on assiste à une prise de conscience des
habitants, de plus en plus favorables au
recyclage afin de préserver l’environnement.
Le renouvellement des bacs sur l’ensemble
de la communauté d’agglomération du
Val de Seine a été l’occasion d’étendre
à moindre frais cette collecte sélective en
porte à porte, car il a permis la mutualisation
des coûts d’acquisition des bacs.
Que se passera-t-il après la distribution
des bacs ?
Six animateurs municipaux du tri vont
accompagner la mise en place de la collecte
sélective. Ils sont les relais essentiels auprès
des riverains pour les sensibiliser au tri
sélectif : par des actions correctives là où
sont constatées des erreurs de tri, par des
animations ponctuelles, notamment en milieu
scolaire. En conclusion, dorénavant trier
fait « naturellement » partie des actions pour
l’environnement comme éviter de prendre
sa voiture lorsque cela est possible, veiller
à sa consommation d’eau et d’énergie,
consommer intelligemment...
Boulogne~Billancourt
¦ Février 2006
Information
27
La mairie
Éducation
L’étude dirigée
se paie désormais à l’acte
Depuis le 1er janvier, la municipalité a adopté une nouvelle formule de paiement pour l’étude
dirigée. Pour permettre plus de souplesse, le forfait mensuel est abandonné au profit du
paiement à l’acte. L’an passé, 2 400 élèves sur les 4 100 enfants scolarisés ont bénéficié au
moins une fois de cette prestation proposée dans les douze écoles élémentaires boulonnaises.
Les études dirigées ont été mises en place
par la ville dans les écoles élémentaires boulonnaises. Jusqu’à présent, le mode d’inscription et de paiement adopté était celui du
forfait mensuel. Que l’enfant soit présent une
fois par semaine ou chaque jour du mois, les
parents devaient régler la totalité du forfait.
Des échanges avec les associations des parents
d’élèves ont mis en évidence que ce dispositif était parfois dissuasif pour les familles qui
souhaitaient inscrire leurs enfants, un ou
deux jours par semaine, voire moins.
Le conseil municipal a adopté un nouveau
mode de tarification à la journée, appliqué
depuis le 1er janvier 2006 dans l’ensemble des
écoles élémentaires de la ville. Pour les enfants,
ce nouveau dispositif ne change rien, ils continuent de badger à l’identique à l’aide de leur
carte B plus B. Bien entendu, les règles de
tarification sont appliquées en fonction du
quotient familial. Les parents souhaitant adhérer à cette formule unique doivent en faire la
demande auprès du directeur de l’école concernée et s’inscrire à l’activité à l’espace accueil
famille au rez-de-chaussée de la mairie. Cet
enregistrement peut être fait à tout moment
au cours de l’année scolaire. Comme le rappelle Pierre-Mathieu Duhamel, maire adjoint
chargé de l’Éducation, de la Culture et de la
Jeunesse, « Grâce aux études dirigées, menées
par un enseignant, les enfants apprennent à travailler de façon plus autonome. Ils apprennent
à mieux gérer leur temps et peuvent avancer
leur travail du lendemain. En ce qui concerne
UDésormais, l’étude dirigée est payée à l’acte et non plus selon un forfait mensuel.
les parents, particulièrement lorsque le père et
la mère travaillent, ils apprécient cet espace qui
permet à leur enfant d’effectuer ses devoirs sous
le contrôle pédagogique d’un enseignant, qui
peut offrir aux élèves une palette de propositions favorisant un travail plus personnel. C’est
aussi l’occasion pour l’enseignant d’organiser
un soutien scolaire ciblé et de mieux suivre le
travail d’un élève en difficulté. »
Durant l’année scolaire 2004-2005, sur les
4 100 enfants scolarisés en élémentaire, 2 400
d’entre eux ont bénéficié au moins une fois
des études dirigées. Si l’on tient compte de
Déroulement de l’étude
Les douze écoles élémentaires boulonnaises proposent une étude dirigée après les cours. Cette
étude est dispensée par un professeur des écoles. Elle se déroule dans l’enceinte de l’école, le lundi,
le mardi, le jeudi et le vendredi en dehors des vacances scolaires. L’étude se tient entre 16h30 et
17h30, après la demi-heure de détente surveillée accordée aux enfants pour prendre leur goûter.
Entre 17h30 et 18h, des ateliers sont proposés aux enfants dont les parents sont retenus après 17h30.
Tarification
Un calcul précis a été fait qui tient compte des variations du nombre de jours de scolarité suivant
les mois. Ainsi, l’ancien forfait mensuel appliqué à la famille a été multiplié par les dix mois de
scolarité et divisé par les 152 jours d’école que compte l’année scolaire. Pour plus de précision,
se renseigner auprès de l’espace accueil famille situé en mairie. Tél. : 01 55 18 53 00.
ce nombre on comprend mieux l’importance
de cette mesure municipale et la souplesse
d’utilisation qu’elle apporte aux familles.
L’avis d’un parent
Gwenael Cam, papa de deux enfants, dont
un fils à l’élémentaire Ferdinand-Buisson A.
« Auparavant, nous ne profitions pas de cette
prestation. Ce nouveau mode de facturation,
plus souple, nous permet de laisser notre fils à
l’étude plus facilement, pour un ou deux jours
par semaine, sans avoir à régler un forfait calculé sur une fréquentation mensuelle. Ma femme
est en passe de devenir professeur, elle aura des
horaires de cours variables d’un jour à l’autre,
nous sommes directement concernés par cette
mesure. L’étude dirigée est une bonne chose,
elle ne se substitue pas à notre rôle de parents,
mais elle le simplifie. Au moment des devoirs,
cela devient davantage une vérification des
acquis. Pouvoir en bénéficier de manière ponctuelle est un plus, qui désormais nous sera facturé au juste nécessaire, d’autant que cette tarification ramenée au mois revient sensiblement
au même.»
■ Amelia Vilar del Peso
Boulogne~Billancourt
¦ Février 2006
Information
29
La mairie
Actualités en bref
Horodateurs Moneo
Le Garde des Sceaux valide
le paiement par carte
Martine Aurillac, député UMP de Paris, a
appelé l’attention du Garde des Sceaux, ministre
de la Justice, sur la polémique des horodateurs à carte, née d’une jurisprudence initiée
par un juge de proximité de Boulogne-Billancourt. Ce jugement, fondé sur l’article R. 6423 du code pénal, condamne le refus « de recevoir des pièces de monnaie ou des billets de
banque ayant cours légal » comme moyen de
paiement. Cette décision pourrait avoir de
lourdes conséquences pour les finances des
villes qui ont fait le choix des horodateurs à
cartes. En effet, cette jurisprudence risque
de faire boule de neige et voir se multiplier
les recours contre le paiement des amendes
de stationnement. Certains opposent également que le paiement de stationnement par
carte prépayée pourrait être considéré comme
de la vente forcée et pourrait en conséquence
conduire à d’autres décisions de relaxe.
Martine Aurillac demande au Garde des Sceaux
de bien vouloir lui préciser s’il entend évoquer
ce problème dans ses fondements juridiques
et ses conséquences financières.
Réponse de Pascal Clément,
ministre de la Justice
La décision par laquelle un juge de proximité
a relaxé le 10 mars 2005 une contrevenante
au motif que « la condition tenant à la liberté
d’utiliser un autre moyen de paiement que la
carte Moneo n’était pas remplie », si elle a acquis
un caractère définitif faute de pourvoi en cassation, n’apparaît pas, à elle seule, suscep-
Les Projets jeunes
expliqués dans Lemag
Le numéro 7 de ce petit magazine d’infos pratiques destiné aux jeunes de 15-25 ans est
paru. Au sommaire, les Projets jeunes des
Boulonnais de moins de 26 ans : bourses de
l’initiative, bourses aux études ou stages à
l’étranger, projets citoyens... Sans oublier les
bons plans musiques actuelles de BBMix.
Lemag est disponible sur le site de la ville
www.boulognebillancourt.com
ou au Bureau information jeunesse (BIJ) :
• 207, rue Gallieni. Tél. : 01 46 04 31 05.
Ouvert les mardi et jeudi de 10h à 19h,
les mercredi et vendredi de 10h à 17h45
en période scolaire ; du lundi au vendredi
de 10h à 12h30 et de 14h à 17h45 pendant
les vacances.
tible de provoquer un revirement de la jurisprudence, constante depuis 1993. En effet,
selon cette jurisprudence affirmée, la chambre
criminelle de la Cour de cassation juge que
« le paiement ne s’impose qu’aux usagers désireux de stationner dans la zone réglementée et
qui doivent donc se plier aux modalités régulièrement fixées et publiées par l’autorité publique.
Les impératifs techniques peuvent commander
l’emploi de certains moyens de paiement parmi
ceux ayant cours légal sans pour autant que
l’impossibilité d’utiliser certaines pièces ou billets
puisse être considérée comme constituant le
refus sanctionné par l’article 30-11° du code
pénal, devenu R. 642-3 du nouveau code pénal ».
Cass.crim. 27 octobre 1993. (Cass.crim.
19 janvier 1994. Cass.crim. 1er février 2000).
Ce raisonnement s’applique par analogie au
paiement par cartes prépayées utilisées dans
les horodateurs, puisque la Cour de cassation fonde son argumentation sur le fait que
rien n’impose à l’usager de stationner sur une
zone réglementée, et qu’en choisissant de le
faire, il se soumet volontairement aux prescriptions arrêtées par l’autorité publique.
En conséquence, la décision rendue le 10
mars 2005 par la juridiction de proximité de
Boulogne-Billancourt n’est pas conforme à la
position adoptée par la chambre criminelle
de la Cour de cassation. De ce fait, elle ne
saurait remettre en cause à elle seule les investissements effectués par les municipalités
dans l’équipement de leur parc de stationnement par des horodateurs acceptant exclusivement des cartes prépayées.
Mémoire
vive
Sortie du
numéro 4
La nouvelle
édition de ce
bulletin rédigé
par le service
des Archives
municipales
vient de
sortir. Ce
quatrième
numéro traite du
parcours industriel de la ville depuis
le 18e siècle. Il est disponible aux
Archives, en rez-de-jardin de l’hôtel
de ville et dans les bibliothèques.
Boulogne~Billancourt
30
¦ Février 2006
Information
Encombrants
nouveau prestataire,
modalités inchangées
Depuis janvier 2006, suite à un appel d’offres
de marchés publics, la collecte des encombrants est désormais assurée par une entreprise privée, la société Sepur. Pour autant
les règles à observer en matière de dépôt
ne changent pas. Les encombrants sont
toujours collectés deux jours par semaine.
Une fréquence exceptionnelle en région
parisienne, qui ne doit pas pour autant
inciter à déposer tout, n’importe quoi, et
n’importe quand sur les trottoirs !
• Les jours et les horaires de collecte
restent les lundi et jeudi (secteur nord),
mardi et vendredi (secteur centre),
mercredi et samedi (secteur sud).
• Les déchets doivent être triés, car tout
n’est pas jetable dans la rue. Seuls sont
acceptés les encombrants volumineux
d’origine ménagère (matelas, sommier,
cuisinière, réfrigérateur, mobilier...)
ne rentrant pas dans les bacs à ordures
ménagères, et d’un volume inférieur
à 1 m3. Pour le reste, cartons, sacs,
petits objets, etc. il faut utiliser le bac
approprié.
Pour garder la ville propre,
ayez les bons réflexes.
En cas de doute, appelez le 0800 024 038
pour vous faire préciser la nature des encombrants. Tout dépôt sauvage (dépôt non
conforme aux règles évoquées) peut faire
l’objet d’une verbalisation ! Enfin, n’oubliez pas : lors de grands débarras ou de
dépôts urgents en dehors des jours de collecte, les Boulonnais bénéficient de la gratuité et de la proximité de la déchetterie
d’Issy-les-Moulineaux. Cette dernière,
située quai d’Issy, sous l’échangeur du périphérique (Paris 15e) est ouverte du lundi
au dimanche (9h30-19h).
Exceptés les déchets végétaux et les pneus,
vous pouvez y déposer métaux, batteries,
piles, objets encombrants, verres, radiographies, gravats, déchets toxiques, etc.
Vacances de printemps
La programmation des séjours des vacances de
Pâques devrait répondre à tous les goûts et à toutes
les attentes des jeunes Boulonnais. Pour les plus
grands, voyageurs et un peu explorateurs, il leur
est proposé d’aller à New York et au retour de faire
un saut en Islande pour admirer cette terre sauvage et s’étonner devant des phénomènes naturels
comme les geysers ou les sources chaudes bleu
lagon... Les amateurs de sensations fortes opteront
pour un séjour actif dans le Vercors ou un séjour
« glisse » aux Deux-Alpes. Pour ceux qui préfèrent le football, il y a « Footatlantic » à Royan dans
le centre dirigé par Dominique Rocheteau.
D’autres nouveautés, comme par exemple un circuit itinérant en Irlande, qui se veut une initiation
au voyage, car les jeunes participent au déroulement du séjour, ou encore des vacances sur le thème
de l’univers fantastique de la BD et des arts graphiques, pour les fans d’Harry Potter... Et puis les
grands classiques, comme à chaque période de
vacances : séjours linguistiques, équitation, château de Benais.
Tous les renseignements sont dans la brochure éditée par la ville et disponible
en mairie. Attention ! Pour s’inscrire, il faut envoyer, par La Poste exclusivement, le bulletin d’inscription qui figure dans cette brochure ou sur le site
Internet de la ville : www.boulognebillancourt.com à partir du 13 février (le
cachet de la poste faisant foi). La date limite pour l’envoi du bulletin d’inscription est fixée au 20 février inclus.
Pour cet été, rencontre avec les organismes sélectionnés par la ville le 25 février
de 8h30 à 12h en mairie.
Location de salles municipales
Savez-vous que la maison Waleska et son jardin, la salle
polyvalente du Pont-de-Sèvres, la salle d’art lyrique du
Conservatoire, l’amphithéâtre de l’espace Landowski et bien
d’autres lieux encore peuvent se louer pour des manifestations
privées ? Vous organisez une réunion, une conférence, un
spectacle ou une fête de famille : la ville dispose de plusieurs
sites susceptibles de vous accueillir. Une brochure d’information vient d’être rééditée, recensant tous ces sites
ainsi que leurs tarifs, qui varient suivant la salle, les heures
et les jours d’occupation, et qui
sont fixés chaque année par Cristo Redentor
le conseil municipal. Elle est Précision
disponible auprès des hôtesses La société des Auteurs
d’accueil de l’hôtel de ville.
dans les arts graphiques
Réhabilitation
du club Rose-Besnard
Le club senior Rose-Besnard – du nom d’un
ancien maire adjoint de Boulogne-Billancourt
à l’origine de la création des clubs du 3e âge –,
situé 87 bis, avenue Jean-Baptiste Clément,
a fermé temporairement ses portes le 19
décembre pour d’importants travaux de réhabilitation. Ce club, le premier construit par la
ville, sera entièrement restructuré et modernisé, avec création d’un espace cyber et développement des arts plastiques. En attendant
sa réouverture prévue en avril, ses adhérents
sont accueillis dans les autres clubs de la ville
et principalement à Auguste-Perret.
Service État civil, élections
et formalités administratives
New York, Irlande et Vercors
• Renseignements au
01 55 18 53 00.
Le Point info
s’installe à BB tourisme
Le Point info sur l’aménagement des terrains Renault
qui se trouvait au 202, boulevard Jean-Jaurès a été
transféré dans les locaux de Boulogne-Billancourt tourisme situé 28, avenue Le-Corbusier, à proximité de
la Grand-Place. Des permanence sont organisées sur
rendez-vous, le mardi et le jeudi, de 14h à 18h, en
téléphonant au 01 55 18 54 97 (Anne-Claire Catineau) et le samedi, sans rendez-vous, de 10h à 18h.
• 28, avenue Le-Corbusier.
et plastiques nous prie
de préciser que le
Cristo Redentor de Paul
Landowski est protégé
jusqu’en 2031, en vertu
du code de la Propriété
intellectuelle qui protège
les œuvres du vivant de
leur auteur et jusqu’à
70 ans après la mort
de celui-ci.
C’est donc seulement
à cette date que cette
œuvre tombera dans
le domaine public.
Les chiffres de 2005
Listes électorales
4 807 inscriptions
Ils ont été 4 139 Boulonnais à s’inscrire sur les listes électorales
en 2005 plus 668 à la suite d’un changement d’adresse à
l’intérieur même de la commune (à titre de comparaison,
ils étaient 4 670 en 2004). Cependant, la majorité – 2 446 –
sont des nouveaux habitants. Pour 1 041 électeurs, il s’agit là
d’une première inscription. Les inscriptions se sont effectuées
tout au long de l’année (47 %), avec néanmoins le rush
habituel de décembre que les services municipaux connaissent
bien, notamment la dernière semaine (25 %).
On comptabilise 278 inscriptions le vendredi 30 décembre
et 186 le samedi 31, dernier jour avant la clôture des
inscriptions.
Ce sont les 21-30 ans (28 %) suivis des 31-40 ans (27 %)
qui ont été les plus nombreux à effectuer cette démarche.
Soulignons l’esprit civique de nos anciens, toujours très vif :
66 personnes âgées de 71 à 80 ans, 28 personnes de 81 à
90 ans et 3 personnes entre 91 et 100 ans se sont inscrites
sur les listes cette année.
Enfin, ce sont les femmes (53 %) qui ont été les plus
nombreuses à s’inscrire.
21 678 pièces d’identité
délivrées
12 316 passeports ont été délivrés par la mairie en 2005
(12 617 en 2004), dont une pointe record de 1 438 au mois
d’avril, et 9 362 cartes nationales d’identité (9 463 en 2004),
avec notamment un peu plus de 1 000 cartes en septembre,
en octobre et en décembre.
La mairie de Boulogne-Billancourt intervient dans la délivrance
des passeports et des cartes nationales d’identité (CNI),
au titre de lieu de dépôt par les Boulonnais des dossiers
correspondants et de restitution des pièces concernées.
Les dossiers sont transmis chaque jour à la sous-préfecture,
qui se charge de leur contrôle.
Les CNI sont établies dans un centre de production situé
à Lognes (77) ; les passeports sont actuellement édités
directement en sous-préfecture, mais les nouveaux passeports
biométriques, attendus dans le courant du premier semestre
2006, seront également fabriqués par un centre de production
externe. Attention aux délais !
État-civil
le temps des bébés
• 1 540 bébés dont les parents sont domiciliés dans la
commune sont nés en 2005. 81 d’entre eux portaient, le jour
de la déclaration de naissance, le nom du père et celui de la
mère, ainsi que la loi le permet désormais. 435 enfants ont
été reconnus.
Au palmarès des prénoms les plus souvent choisis :
Raphaël (23), Maxime (16), Paul (15), Chloé (15),
Mathilde (15), Camille (14).
• 432 mariages ont été célébrés à Boulogne-Billancourt.
• 1 218 décès y sont survenus, dont 742 de personnes
domiciliées sur la ville.
Boulogne~Billancourt
¦ Février 2006
Information
31
La mairie
La tribune de l’opposition municipale
La tribune de la majorité municipale
groupe @lternance Gauche.Verts
Début 2004, a été
créée entre BoulogneBillancourt et Sèvres
une communauté
d’agglomération intitulée Val de Seine.
Cette structure se
surajoute aux nombreuses autres que
Rémi Lescœur
sont communes, canConseiller municipal
tons, département et
(Les Verts)
région, sans oublier
les quartiers et les
multiples syndicats intercommunaux.
En développant l’intercommunalité, l’intention
du législateur était de mutualiser les équipements et les moyens des communes participantes autour d’un noyau constitué par la
commune la plus peuplée, si possible située
en position centrale dans la communauté.
Dans cet esprit, une agglomération regroupant par exemple Issy-les-Moulineaux, Boulogne-Billancourt, Meudon, Sèvres et SaintCloud aurait eu un sens, mais les ego des
maires concernés n’ont pu se concilier et
Boulogne-Billancourt en a été exclue.
Pour ne pas perdre la face, les maires de
droite de Boulogne-Billancourt et de Sèvres
ont créé, entre eux, cette intercommunalité
improbable, démographiquement déséquilibrée et géographiquement aberrante.
Soyons justes, nous ne sommes pas les seuls!
La Cour des Comptes a dénoncé en novembre
2005 les intercommunalités artificielles
comme la nôtre, issues de découpages dictés
par des accointances partisanes ou des
égoïsmes communaux.
Au-delà du discours convenu sur la mutualisation des moyens, il s’agissait surtout d’éviter à Boulogne-Billancourt (une des villes
les plus riches de France) de payer une partie
de la contribution due au Fonds de Solidarité de la région Ile-de-France en raison de
son manque de logements sociaux (environ
11 % au lieu des 20 % minimum fixés par
la Loi). La ville de Sèvres avec ses 25 % de
logements sociaux améliore artificiellement
la situation de l’intercommunalité sans avoir
à construire un logement de plus !
En échange (?), Sèvres voit le taux de ses taxes
et notamment celui de sa taxe professionnelle
baisser légèrement (de 9,98 % à 8,73 %) pendant que Boulogne-Billancourt voit le sien
légèrement monter (de 8,67 % à 8,73 %) !
80 % de l’énergie dépensée au conseil d’agglomération et une part importante des
séances des deux conseils municipaux sont
consacrées à la répartition des recettes, des
charges et des ressources humaines et matérielles entre les structures et ceci en augmentant les dépenses, puisqu’il a bien fallu
affecter des personnels à l’agglomération et
verser des indemnités aux représentants des
communes.
Où sont donc les économies d’échelle attendues ? Même si nous avons échappé à l’érection d’un hôtel intercommunal comme celui,
pharaonique, construit par André Santini à
Issy-les-Moulineaux pour la communauté
d’agglomération voisine Arc de Seine.
Sur le plan de la démocratie, cela n’est guère
mieux : élection indirecte des représentants
par les conseils municipaux, refus par la
majorité de l’expression publique de l’opposition dans le supplément intercommunal
aux journaux municipaux, non association
étroite des habitants
Le point de vue de
aux grandes orienBref, cette intercomFrédéric Puzin
tations concernant
munalité se révèle
Conseiller municipal vert de Sèvres,
les aménagements.
aussi inutile et vraireprésentant à l’intercommunalité
Sans parler du fait
semblablement aussi
que Boulogne-Billancoûteuse que nous
« En plein accord avec Rémi Lescoeur, les
court et ses 107 000
le craignions à l’oriverts de Sèvres ont dénoncé cette structure,
habitants ont 15 regine.
occasion manquée d’une vraie communauté
présentants (12 de la
Est-il encore temps
du Val de Seine. Nous avons choisi d’y parmajorité, 3 de l’oppode constater l’inanité
ticiper sans illusion sur sa réelle fonctionsition) et que Sèvres
de cette structure
nalité. Du point de vue Sévrien, un faux choix
et ses 24 000 habitants
intercommunale
nous était laissé en rejoignant ou Arc de Seine,
ont aussi 15 repréquoi qu’en disent les
présidé par l’UDF, ou Val de Seine, fief UMP.
sentants. Cette bizardiscours faussement
L’intérêt des communes et de leurs habitants,
rerie est due au fait
triomphalistes des
l’union des communes du Val de Seine, Bouqu’aucune commune
deux maires lors des
logne-Billancourt, Sèvres, Issy-les-Mouline doit occuper plus
vœux de janvier ?
neaux, Meudon etc. ont été considérés comme
de 50 % des sièges !
Sinon, il se pourrait
secondaires par la droite quasi-hégémonique
bien que le préfet en
dans notre secteur. »
Tout ceci serait tolétire les conséquences,
rable si l’agglomération Val de Seine appor- comme l’y incitent la Cour des Comptes et
tait une amélioration aux services rendus à le ministre délégué aux Collectivités terrinos concitoyens. Or ce n’est pas le cas et il toriales, afin de corriger l’inadéquation du
y a simplement empilement des programmes périmètre actuel de notre communauté aux
communaux, multiplication des doubles ambitions que devrait avoir une véritable
emplois et dilution des responsabilités.
intercommunalité.
■ Rémi Lescœur
Si l’on excepte le seul projet commun déclaré,
la construction d’une passerelle reliant Sèvres
à l’île Seguin... pour rejoindre la Fondation
Pinault mort-née, le pire est l’absence de
réels projets. Le groupe d’opposition Val de
Seine gauche et verts avait proposé notamment le renforcement des communications
et des transports entre les deux villes, avec
Boulogne~Billancourt
32
un soin particulier au traitement du Pontde-Sèvres, la création d’un office intercommunal d’HLM, le lancement de programmes
intercommunaux de rénovation de l’habitat ancien, la création d’un espace culturel
intercommunal, le lancement d’un festival
de musiques et la mise en commun de la
lutte contre les nuisances sonores et la pollution de l’air et visuelle dans le cadre d’un
programme d’agglomération sur la protection de l’environnement. De cela, la majorité n’a même pas voulu discuter, ce qui nous
a conduits à refuser de participer au conseil
d’agglomération du 23 juin 2005.
Cela démontre qu’il s’agit bien d’une intercommunalité à seule visée fiscale et qui ne
se préoccupe pas des quelques dossiers
concrets qui nous sont ou qui pourraient
nous être communs, comme la traversée du
sinistre pont de Sèvres, notamment pour les
piétons et les circulations douces.
¦ Février 2006
Information
Permanences
Les permanences du groupe @lternance
gauche.verts ont lieu au 63, rue de Billancourt du
lundi au jeudi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 19h,
et le samedi de 10h à 12h. Fermé le lundi matin.
Tél. : 01 48 25 63 61.
Fax : 01 48 25 73 97.
Courriel: [email protected]
Boulogne-Billancourt, une ville pour vivre ensemble
94 % des Boulonnais
se déclarent satisfaits
de vivre à BoulogneBillancourt.
Dorothée Pineau
Maire adjoint chargée
de l’Urbanisme,
des Grands projets,
des grands
Équipements,
de l’Environnement
et des Espaces verts.
Conseillère régionale.
Ces 94 % sont une
réponse réconfortante mais également
enthousiasmante
pour la majorité municipale conduite par
Jean-Pierre Fourcade, dont l’action est
guidée depuis dix
ans par le souci de
conduire des projets
vers l’ensemble de la
population, et dans
tous les quartiers.
Une ville pour vivre ensemble, c’est d’abord
une ville de projets pour toutes les générations et dans tous les quartiers.
• Pour les enfants (et leurs parents !), nous
venons de démarrer les travaux d’une halte
garderie rue Heinrich et d’une crèche de
60 berceaux rue Gallieni. Un projet de
crèche sera engagé en fin d’année rue de la
Ferme et nous lançons l’étude de la crèche
des Toits de Boulogne.
• C’est également la rénovation et la création de nouveaux squares et espaces verts
dont la ville manquait : après la restructuration complète du square Henri-Barbusse,
(quartier 6), l’année 2006 sera, enfin ! celle de la création du jardin Guilbaud (quartier 7), suivie en 2007 du nouveau square
du Parchamp.
• Pour les enfants scolarisés, nous avons mis
en service rue de Sèvres en 2005 un ensemble
de restauration scolaire permettant la production de 3 000 repas/jour avec deux restaurants de 400 places chacun. Nous achevons actuellement la restructuration complète
de l’école Thiers et allons engager rue MaîtreJacques la construction de 10 classes, d’un
gymnase et d’un square de quartier.
• Pour les amateurs de culture, la transformation complète du LEC rue de la BelleFeuille, en une maison des associations et
une salle de spectacles, va être engagée mi2006, ainsi que la création du musée Belmondo dans le château Buchillot. L’implantation d’une Salle de musiques actuelles
sur l’île Seguin va nous permettre d’accueillir
un public de jeunes qui ne disposaient pas
jusqu’ici de lieu réellement spécifique.
• Pour les sportifs, après les efforts portés
sur le tennis, le centre équestre et la piscine-patinoire, nous conduisons une réflexion
sur les équipements sportifs manquants, notamment pour les terrains de plein air sur
les sites Le-Gallo, Thiers-Vaillant et de la
CAT, sans oublier l’aménagement de la ba-
se nautique de l’île de Monsieur.
• C’est enfin une tentative de réconciliation
entre automobilistes et cyclistes, avec la
construction d’un parking de 320 places
sous le square du Parchamp, d’un parking
de 100 places à l’angle des rues Heyrault et
du Vieux-Pont-de-Sèvres, et les études d’une
extension du parking du Point-du-Jour, mais
aussi la poursuite de la mise en œuvre de la
Charte des circulations douces.
Vous êtes 87 % à juger les équipements publics satisfaisants, et 82 % les aménagements
urbains et les espaces verts. J’y vois là un encouragement à poursuivre encore nos efforts
au service de tous et de l’intérêt général.
Une ville pour vivre ensemble,
c’est aussi une ville solidaire.
• Solidarité avec nos anciens, par le soutien
constant que nous apportons aux club seniors et aux associations en charge de recréer le lien social dans notre ville.
• Solidarité pour le logement : sans attendre
les obligations légales, la municipalité s’est
lancée depuis quatre ans dans un effort
constant d’accroissement de son parc social,
avec rue de Clamart et rue Heinrich 81 logements sociaux achevés en 2005 ou début
2006 ; avec en 2006, la rénovation/réhabilitation de l’îlot De-Lattre (45 logements sociaux) ; la création de 117 logements sociaux entre les rues Heyrault, du VieuxPont-de-Sèvres, de la Ferme et l’avenue du
Général-Leclerc ; enfin, en liaison avec
l’OPHLM de Boulogne-Billancourt la restructuration du patrimoine existant sur le
site Gallieni/Bellevue avec la création d’environ 150 logements sociaux et d’une trentaine de logements en accession .
• Solidarité avec les personnes handicapées :
en 2005, nous avons posé avec son fondateur Natan Darty, la 1ère pierre de la Fondation Darty, destinée à accueillir des adultes
handicapés. Et en 2006 commencera la
construction d’un centre de long séjour par
ORPEA, rue de Silly.
• Solidarité avec les personnes que la vie a
laissées sur le bord du chemin : les 27 places
des locaux d’hébergement que nous avons
installés sur Thiers-Vaillant sont à peine suffisantes pour accueillir en ces temps de
grand froid ceux qui n’ont plus d’autre soutien. En 2005, nous avons inauguré le nouveau centre de La Colombe, qui dispose de
40 places, et depuis cette année, d’espaces
dédiés aux femmes qui sont de plus en plus
nombreuses à se trouver à la rue.
Une ville pour vivre ensemble, c’est une ville
pour toutes les communautés.
Face aux émeutes urbaines, la tentation des
analystes a été grande d’opposer entre elles
les communautés et de contester le modè-
le d’intégration à la française. Au sein du
groupe que je préside, et de la majorité municipale, nous n’adhérons pas à cette opposition factice entre principe de laïcité et notion de communauté. Et c’est parce que nous
croyons à leur coexistence, à une intégration des communautés dans la République,
que nous avons lancé la réflexion sur de nouveaux lieux de culte, catholique, juif et musulman, dans notre ville.
Une ville pour vivre ensemble, c’est enfin une
ville vivante, avec une municipalité à l’écoute de ses habitants.
Boulogne-Billancourt n’a jamais été aussi
vivante et animée, grâce aux expositions du
musée des Années 30, aux activités culturelles proposées à l’espace Landowski et au
centre Georges-Gorse, à la nouvelle saison
du TOP dirigée aujourd’hui par Olivier
Meyer. Les spectacles pour jeune public affichent complet les mercredi et samedi, et
les sept salles de cinéma, pour lesquelles on
nous prédisait un sombre avenir, ont accueilli en 2005, 800 000 spectateurs, près
du double de ceux prévus au départ ! Le
centre commercial a dépassé lui-aussi toutes
les hypothèses de fréquentation les plus optimistes.
Il nous reste cependant à faire de BoulogneBillancourt une ville attirante en portant une
attention accrue à ce qui pourra l’embellir au
quotidien : fleurissement, mobilier urbain.
C’est pour toutes ces familles, résidentes ou
de passage, qui font de Boulogne-Billancourt
la ville qu’elle est devenue, fidèle aux promesses de son histoire et de sa richesse patrimoniale, que la municipalité conçoit, élabore et achève tous ces projets. Mais ces
projets ne pourront se faire sans vous.
Puisque vous n’êtes que 52 % à être satisfaits de la participation des habitants, et 43 %
à considérer que la municipalité fait suffisamment d’efforts pour tenir compte de
l’avis des habitants avant de prendre des décisions importantes, nous avons une marge de progression importante !
C’est donc avec une écoute approfondie des
Boulonnais et dans un esprit de dialogue
constructif avec les associations que nous
nous engageons à aborder 2006.
majorité municipale
La communauté d’agglomération du Val de Seine
entre Boulogne-Billancourt et Sèvres :
un montage administratif inutile et coûteux
■ Dorothée Pineau
Groupe UDF
Présidente
Pour joindre vos élus UDF
Courriel :
[email protected]
Permanence du Groupe des élus UMP
52 ter, rue de Billancourt
Tél. : 01 41 31 20 62. Fax : 01 41 31 20 82.
Courriel : [email protected]
Boulogne~Billancourt
¦ Février 2006
Information
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