La mairie - Boulogne
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La mairie Sondage Enquête : votre opinion sur la ville 4 Ainsi qu’elle le fait tous les deux ans depuis 1996, la LA PERCEPTION DE L’ACTION ville a fait réaliser une enquête* par l’institut CSA, dans DE LA MUNICIPALITÉ le but de faire un état des lieux sur la qualité de la vie quotidienne des Boulonnais, afin de mieux répondre à leurs attentes. éditorial. Vous trouverez les résultats plus complets sur le site Internet de la ville. Les questions posées ne varient pas d’une année sur l’autre, et les réponses 1 Estimez-vous que l’action de la municipalité de Boulogne-Billancourt est très positive, assez positive, assez négative ou très négative ? Ensemble des Ensemble des Ensemble des Boulonnais Boulonnais Boulonnais Juin 1998 Janv. 2002 Fév. 2004 % % % Positive Très positive Assez positive Négative Assez négative Très négative Ne se prononcent pas Total Ensemble des Boulonnais Nov. 2005 % 77 9 68 11 9 2 12 84 13 71 13 11 2 3 91 17 74 7 6 1 2 84 17 67 13 10 3 3 100 100 100 100 2 Estimez-vous que la municipalité de Boulogne-Billancourt est plutôt ou plutôt pas... ? Rappel de l’enquête 2004 entre ( ) dans son analyse aux interrogations que se posent les habitants sur l’avenir de l’île Seguin – révèlent que la satisfaction des habitants à vivre à Boulogne-Billancourt reste très élevée. * Sondage exclusif CSA/mairie de Boulogne-Billancourt, réalisé par téléphone le 24 novembre 2005, auprès d’un échantillon de 600 Boulonnais âgés de 18 ans et plus, constitué d’après la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage), après stratification par quartier. Êtes-vous très satisfait, assez satisfait, peu satisfait ou pas du tout satisfait de vivre ici, à Boulogne Billancourt ? Assez satisfait 39 % (Rappel de l’enquête 2004) Assez satisfait 39 % Pas satisfait : 6 % Peu satisfait 4% Très satisfait 56 % Pas du tout satisfait 1 % Pas satisfait : 5 % Boulogne~Billancourt 18 Ne se prononcent pas % 77 (83) 73 (78) 20 (16) 21 (18) 3 (1) 6 (4) 61 63 71 62 67 28 25 25 26 22 (75) (74) (72) 1 (70) (70) (16) (25) (19) (21) 64 (66) 52 (57) 30 (32) 28 (23) 6 (2) 20 (20) 56 (59) 35 (35) 9 (6) Estimez-vous que la municipalité de Boulogne-Billancourt fait suffisamment d'efforts ou pas suffisamment d'efforts pour... ? Rappel de l’enquête 2004 entre ( ) Suffisamment d’efforts Pas suff. d’efforts % % Ne se prononcent pas % 74 (79) 25 (20) 1 (1) 68 (70) 30 (29) 2 (1) 33 (28) 38 (37) 5 (4) 9 (7) Expliquer clairement les grandes orientations, les priorités de son action 62 (68) Être à l'écoute de ce qui se passe dans les quartiers 53 (56) Être à l'écoute des préoccupations des gens comme vous 52 (53) 42 (42) 6 (5) Tenir compte de l'avis des habitants avant de prendre des décisions importantes 49 (45) 8 (6) Faciliter le dialogue entre la majorité et l'opposition 43 (49) 37 (38) Tout à fait satisfaisant % Plutôt satisfaisant % Plutôt pas satisfaisant % Pas du tout satisfaisant % Ne se prononcent pas % La politique culturelle : théâtre, concerts, expositions, animations de rue 30 (31) 56 (58) 6 (8) 4 (1) 4 (2) Les équipements publics 21 (18) 66 (67) 8 (8) 2 (4) 3 (3) La sécurité des biens et des personnes 21 (18) 65 (65) 10 (13) 3 (3) 1 (1) Les aménagement urbains et les espaces verts 24 (21) 58 (58) 14 (17) 4 (4) 0 (0) Les équipements scolaires et la politique en faveur de la jeunesse (1) 23 (21) 50 (52) 5 (6) 3 (2) 19 (19) La propreté et l’entretien de la ville 22 (17) 45 (47) 22 (25) 11 (11) 0 (0) La lutte contre les nuisances sonores 11 (11) 46 (49) 27 (26) 14 (12) 2 (2) 9 (9) 43 (46) 22 (21) 8 (7) 18 (17) 15 (10) 37 (42) 16 (17) 6 (6) 26 (25) La circulation 8 (6) 39 (43) 36 (37) 16 (13) 1 (1) Le stationnement 7 (3) 29 (28) 33 (37) 28 (30) 3 (2) La participation des habitants aux débats qui les concernent Les équipements de la petite enfance : crèches, haltes-garderies Avez-vous entendu parler de maires adjoints territoriaux à Boulogne-Billancourt ? Rappel de l’enquête 2004 entre ( ) 35 (36) 28 (26) (56 %) Vous savez de quoi ils s'occupent 32 % (29 %) Non 43 % Vous ne savez pas de quoi ils s'occupent 25 % (27 %) (44 %) LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION SÈVRES-BOULOGNE-BILL. Rappel de l’enquête 2004 entre ( ) 1 Savez-vous si votre commune fait partie d’une communauté d’agglomération ? Ne se prononcent pas 5 % (4 %) (1) Écoles primaires, centres de loisirs et colonies de vacances. Non 48 % 11 (7) 12 (10) 4 (3) 12 (11) 11 (9) (18) Attentive à s’occuper de tous les Boulonnais sans distinction ¦ Février 2006 Information % Non plutôt pas % Suffisamment unie Informer les Boulonnais sur ce qui se passe dans les quartiers Très satisfait 55 % Pas du tout satisfait 2 % Dynamique Efficace Porteuse d’un vrai projet pour l’avenir de Boulogne-Billancourt Compétente sur les dossiers de la ville Proche des Boulonnais Respectueuse de ses engagements Rigoureuse Attentive au développement harmonieux de tous les quartiers Informer les habitants de ses projets et de ses réalisations Satisfait : 94 % Satisfait : 95 % Peu satisfait 4% Oui plutôt 3 LA VIE À BOULOGNE-BILLANCOURT Pour chacun des aspects suivants de Boulogne-Billancourt, dites-moi s’il est tout à fait satisfaisant, plutôt satisfaisant, plutôt pas satisfaisant ou pas du tout satisfaisant ? Rappel de l’enquête 2004 entre ( ) apportées, même si elles connaissent une légère inflexion par rapport à 2004 – que l’institut CSA attribue DE PROXIMITÉ Oui 57 % BBI publie ce mois-ci les chiffres essentiels de cette enquête que Jean-Pierre Fourcade commente dans son LA DÉMOCRATIE Oui 47 % LE JUGEMENT SUR LES Rappel de l’enquête 2004 entre ( ) (44 %) 2 MOYENS D’INFORMATION Pour chacun des moyens d'information de la ville de BoulogneBillancourt que je vais vous citer, dites-moi si vous le connaissez ? (52 %) Votre commune fait partie d’une structure intercommunale. Il s’agit de la communauté d’agglomération Sèvres-Boulogne-Billancourt. Estimez-vous que cette Communauté est une très bonne chose, une assez bonne chose, une assez mauvaise chose ou une très mauvaise chose pour votre ville ? Le bulletin municipal intitulé « Boulogne-Billancourt Information » 81 % (87 %) Les panneaux lumineux et électroniques 88 % (86 %) Le Journal Officiel de Boulogne-Billancourt 69 % (64 %) Les affiches d'information municipale 75 % (71 %) Les brochures diffusées par la mairie 62 % (61 %) Boulogne-Billancourt Sortir, diffusé avec BBI 75 % (79 %) 3 Les brochures culturelles de la ville 68 % (64 %) Bien 15 % Le site Internet de la mairie 60 % (50 %) Ne se prononcent pas 15 % Mauvaise 5 % Bonne 80 % (83 %) Diriez-vous que vous connaissez très bien, assez bien, assez mal ou très mal les compétences de la comunauté d’aglomération ? Mal 83 % (12%) (86 %) Ne se prononcent pas 2 % (2 %) Boulogne~Billancourt ¦ Février 2006 Information (12 %) (5 %) 19 La mairie Urbanisme Ile Seguin. Les projets avancent Terrains Renault 2006 sera l’année des réalisations également sur l’île Seguin. L’INCa, situé en face des résidences pour artistes et chercheurs pour la Caisse des dépôts et consignations, occupera près de 8 000 m2. L’Institut national du cancer jouxtera l’hôtel quatre-étoiles : un projet mené par le groupement Cogedim-MosaïqueIntercontinenetal de 10 500 m2, comprenant 180 chambres, des salles de séminaires, un restaurant et un spa ouverts au public. Billancourt : les premiers programmes vont débuter Le temps, soudain, semble s’accélérer. Pas un mois sans que tombent de nouvelles décisions : A1 - Bureaux Agence Jean-Paul Viguier (dépôt du permis de construire le 13 juillet 2005) l’implantation de l’Institut national du cancer à Boulogne-Billancourt, les premières réunions du Conseil d’experts mis en place pour étudier les propositions d’aménagement de Il s’agit d’un immeuble de bureaux d’environ 12 000 m2 situé à l’angle du futur cours de l’île Seguin et de la rue du Vieux-Pont-deSèvres. Des commerces sont prévus en rezde-chaussée. L’agence Viguier a réalisé notamment le siège de France Télévision, les tours de Cœur Défense, l’Atrium (siège des filiales techniques de la Caisse des dépôts et consignations) à Boulogne-Billancourt. Jean-Paul Viguier est titulaire de nombreux prix en France (Équerre d’argent) et à l’étranger. la pointe aval de l’île Seguin, la cession par Renault des emprises publiques du Trapèze, le choix des derniers architectes... Mise au point. « Je ne reste pas les bras croisés. Personne ne doit imaginer que le projet Renault est en panne », avait prévenu JeanPierre Fourcade en mai 2005. C’était il y a neuf mois. Presque une année, pendant laquelle des décisions fondamentales ont été prises. Celles concernant la sélection des projets d’aménagement des cinq premiers îlots sur Billancourt. Dernier en date : le lot B2, pour lequel a été retenu le 13 décembre le projet du belge Stéphane Beel. Avec ce dernier concours, les consultations architecturales de la première phase du Trapèze ouest sont maintenant achevées. Les permis de construire ont été déposés pour environ 105 000 m2 SHON, sur les îlots A1, A2, B1 et D2 (en jaune sur le schéma). Les réalisations concrètes vont démarrer dans les mois qui viennent avec la signature des premiers permis. 2005 a été aussi l’année du choix de Studio Bednarsky-Explorations pour la construction de la passerelle reliant l’île Seguin à Sèvres. Et celle de l’annonce, le 14 octobre, de l’implantation de l’Institut national du cancer (INCa) sur l’île Seguin, dans le cadre du projet de pôle Santé. C’est enfin, le 21 décembre, la signature d’une promesse de cession par Renault à la SAEM, de l’ensemble des emprises publiques du Trapèze ouest : en tout, huit hectares qui vont per- A2 - Logements, bureaux, crèche et commerces Diener & Diener (dépôt des permis le 18 novembre 2005) Depuis début décembre ont commencé les premiers travaux du nouveau pont construit par Marc Barani et du futur parking de 600 places sous le cours de l’île Seguin. mettre la construction de rues nouvelles et du grand parc public. Ce même jour, une convention entre Renault, la SAEM et le promoteur DBS portait sur la mise en œuvre de la deuxième phase d’aménagement du Trapèze : les concours architecturaux vont être lancés pour les lots A3, B3, D3, sans oublier le lot C1 (liséré rouge) qui constitue un enjeu urbain important. Boulogne~Billancourt 20 ¦ Février 2006 Information Sur l’île Seguin elle-même, la programmation se poursuit : le choix du complexe hôtelier a été arrêté. Il s’agit d’un projet proposé par le groupement Cogedim-Mosaïque-Intercontinental d’un hôtel quatre-étoiles de 180 chambres. « L’année 2006 sera l’année des réalisations », a annoncé le sénateur maire Jean-Pierre Fourcade. Cette fois, nous y sommes. C’est l’agence suisse Diener & Diener qui a été sélectionnée à la fois pour construire un immeuble et pour coordonner la réalisation de cet ensemble de programmes de 43 000 m2, regroupés autour d’un grand jardin central. Grande médaille d’or de l’académie française d’architecture en 2002, Roger Diener a notamment construit le centre Pasqu’Art à Bienne en Suisse, l’ambassade de Suisse à Berlin, ainsi que de nombreux immeubles de bureaux et de logements à Bâle. Ce « macro-lot » comprend six opérations différentes dont les architectes sont aujourd’hui choisis. • Bureaux : Agence Dominique Perrault, Grand prix d’architecture en 1993, prix Mies van der Rohe en 1997, architecte de la Grande bibliothèque de France, du théâtre Mariinsky à Saint-Petersbourg (en cours de réalisation). • Logements : ils ont été confiés à différentes agences : - Reichen et Robert, architectes du siège de Nestlé à Noisiel. Bernard Reichen est Grand prix de l’Urbanisme 2005. - Adrien Colomer et Maria Dumont, jeunes architectes franco-espagnols, lauréats des Nouveaux Albums de la Jeune Architecture (Naja) 2003-2004. - Marcel Meili et Markus Peter, architectes suisses. - Brochet-Lajus-Pueyo (trois architectes de Bordeaux), auteur notamment des aménagements liés au tramway dans cette ville (espaces publics) et actuellement chargé du réaménagement de l’Orangerie des Tuileries. • Logements et crèche : Diener&Diener. B1 - Logements, résidences et commerces Agence Vincen Cornu (dépôt du permis fin janvier 2006) Choisie cet été, l’agence de Vincen Cornu (mentionné à l’Équerre d’argent 2004 pour des logements à Montreuil-sous-Bois) est chargée de l’aménagement de ce lot de 13 500 m2 – un des plus petits du Trapèze ouest, à la charnière de la ville déjà bâtie (l’ensemble du Pont-deSèvres) et du nouveau quartier – qui comprendra des logements, des commerces, une résidence étudiante et une résidence services. D2 - Bureaux et logements Agence Foster et Atelier 234 (dépôt des permis le 29 juillet 2005) L’agence anglaise de Norman Foster (Pritzker Prize 1999, auteur du viaduc de Millau, du nouveau parlement à Berlin...) est chargée de la réalisation d’un programme de bureaux d’environ 21 000 m2 regroupés autour d’un atrium central et comportant des commerces en rezde-chaussée. L’Atelier 234 construira un ensemble de logements libres et sociaux d’environ 14 000m2. B2 - Logements, bureaux, commerces et groupe scolaire Stéphane Beel Le projet retenu est celui de l’architecte belge Stéphane Beel qui devra veiller à la cohérence de ce vaste programme d’environ 35 000 m2, qui comprendra des bureaux (8 000 m2), des logements (pour environ 22 000 m2) et un groupe scolaire comportant à la fois une école maternelle, une école élémentaire et leurs cours de récréation. Titulaire de nombreux prix, Stéphane Beel est l’auteur de nombreuses réalisations, pour la plupart en Belgique : villas, extensions de l’université de Gand, du conservatoire d’Anvers, rénovation du centre culturel de Courtrai, construction du musée Roger Raavel, du palais de justice de Gand... ■ D. de F. Quatre questions à Dorothée Pineau maire adjoint à l’Urbanisme, aux Grands projets, aux Équipements, à l’Environnement et aux espaces verts. Conseiller régional d’Ile-de-France L’année 2006 verra-t-elle le démarrage des chantiers ? Des chantiers importants ont démarré ou vont le faire dans les prochaines semaines : la construction du pont, de Marc Barani, a commencé. Les Boulonnais ne pourront pas s’en rendre compte avant longtemps, car il va être préfabriqué en atelier et « posé sur la Seine » 6 mois avant la fin du chantier. Le démarrage des travaux du parking souterrain de 600 places sur le Trapèze est également en cours. L’île Seguin rendue accessible aux visiteurs, c’est l’enjeu des chantiers de 2006. Et pour les autres chantiers ? Nous avons beaucoup travaillé au cours de l’année 2005 pour attribuer les cinq premiers macro-lots à des architectes coordinateurs, ce qui correspond à la sélection d’une vingtaine d’architectes pour 140 000 m2 environ, soit l’équivalent du centre-ville ! Comme pour le centre-ville, nous avons à chaque fois voulu créer un quartier mixte, avec des bureaux, des logements en accession libre et sociaux, et des équipements publics, avec une diversité architecturale. C’est un quartier de ville qui va sortir de terre d’ici deux ans, puisque je devrais signer ce mois-ci les premiers permis de construire déposés par Jean-Paul Viguier et par Norman Foster, deux architectes mondialement connus. Avec 20 architectes, comment allez-vous assurer à ce quartier une certaine harmonie architecturale ? Deux principes nous ont guidés pour le choix des architectes : tout d’abord leur talent, c’est certain, et la qualité du projet qu’ils ont rendu devant le jury, puisque tous sont sélectionnés sur « projet », mais aussi sur leur capacité à s’intégrer dans le projet de l’architecte-coordinateur ; nous avons également rédigé un cahier des charges architectural qui devra être respecté par tous les permis de construire ; le rôle de coordination architecturale de la SAEM et de la ville est donc primordial. Vous présidez avec Jean-Louis Subileau la commission de concertation Seguin-Rives de Seine. Quel bilan en tirez-vous au bout d’un an ? Depuis le 5 janvier 2005, cette commission, qui réunit l’ensemble des associations de Boulogne-Billancourt et du Val de Seine s’est réunie 5 fois en formation plénière, et 21 fois en groupes de travail. Nous essayons d’y traiter l’ensemble des questions qui se posent sur ce site : l’environnement, la constructibilité, les déplacements, la mémoire, la population et l’île Seguin. Cette commission est à la fois un lieu d’échange et d’information, mais aussi de proposition et de suivi. Sur la population par exemple, nous allons analyser les résultats de l’enquête menée dans les derniers immeubles livrés par Meunier habitat rue du Point-du-Jour. Cette enquête servira de base à notre réflexion sur l’adéquation des équipements publics aux besoins de la population. Sur la mémoire, nous étudions aujourd’hui la construction sur l’île Seguin d’un lieu dédié, sur la base des propositions du groupe de travail. C’est enfin une collaboration avec les associations qui se veut transparente : toute l’activité de la commission est accessible sur le site Internet de la ville ; et l’ouverture d’un local dédié aux associations devrait ouvrir prochainement sur les terrains Renault. Boulogne~Billancourt ¦ Février 2006 Information 21 Loi Borloo Trois questions à PierreMathieu Duhamel La ville mise sur ses jeunes et s’engage dans maire adjoint chargé de l’Éducation, de la Culture et de la Jeunesse. la réussite éducative Comme une dizaine d’autres communes dans les Hauts-de-Seine et en accord avec le plan Borloo, Boulogne-Billancourt s’engage pour l’égalité des chances de ses jeunes. Depuis le 3 janvier dernier, la ville a mis en place différents dispositifs de « réussite éducative » en direction des enfants et des jeunes scolarisés dans des établissements relevant de l’éducation prioritaire. Ce projet, qui associe la lutte contre l’échec scolaire et contre l’exclusion en favorisant le lien social, s’inscrit dans la loi de cohésion sociale de janvier 2005, dite loi Borloo. Il s’agit d’aller au plus près des besoins de l’enfant scolarisé, dès deux ans et jusqu’à l’âge de seize ans. Les premières actions culturelles ou sportives, dispensées en dehors du temps scolaire et des vacances, ont démarré le 3 janvier dernier, à l’école des Glacières et à Ferdinand-Buisson A. Au total, trois écoles maternelles, Jean-Guillon, Seine, Castéja, quatre écoles élémentaires, Ferdinand-Buisson A, Ferdinand-Buisson B, Castéja, Glacières et le collège Jean-Renoir vont bénéficier jusqu’au mois de juin de ce dispositif de soutien éducatif désormais prévu par la loi. Boxe française, danse modern’jazz, cours de théâtre, judo, jeux de société, contes et histoires seront proposés aux enfants et aux jeunes, une à deux fois par semaine en fonction de l’âge des participants et de l’activité choisie. Selon Anne Le Blévec, « Les activités sont définies en fonction des difficultés rencontrées dans chaque établissement. C’est presque du cas par cas. Pour privilégier l’échange et créer un vrai contact, ces activités s’adressent à des groupes de douze enfants au maximum. Elles sont dirigées par des intervenants de qualité, rémunérés grâce à la subvention de l’État. C’est un premier pas et une prise de conscience, car même si nous y rencontrons globalement peu de difficultés, il y a des situations individuelles à traiter dans les écoles boulonnaises. Proposer aux jeunes, qui n’ont pas toujours les moyens financiers de le faire, des activités motivantes, en dehors du cadre plus strict de l’école ou du collège, est aussi une manière de changer notre regard d’enseignant et de montrer notre intérêt ULes deux enseignants, Guillaume Le Prévost, champion du monde de boxe française 2004 et champion technique 2005, et Oubraim Blal, professeur d’éducation physique spécialiste judo, en démonstration devant les élèves du collège Jean-Renoir inscrits à l’activité, au gymnase Paul-Souriau. UL’atelier patrimoine proposé à l’école Castéjà cherche à familiariser les enfants avec les monuments parisiens les plus représentatifs que beaucoup d’entre eux ne connaissent pas. Une manière de les rendre acteur de leur culture et de leur savoir pour mieux le retransmettre. aux enfants et aux familles. Cela concerne tout autant les enfants inhibés ou trop timides que ceux qui maîtrisent mal leur agressivité ou leur débit verbal. Notre volonté est d’apporter ce supplément d’attention sociale qui fait parfois défaut. Nous devons tout mettre en œuvre pour que les jeunes ne décrochent pas de l’institution scolaire. » Une démarche bien acceptée par les enfants, Boulogne~Billancourt 22 ULa pratique de sports comme le judo ou la boxe française doit permettre aux jeunes de s’opposer pour mieux s’apprécier. Une manière d’apprendre la maîtrise de soi et d’adopter des attitudes plus contenues face aux adultes ou simplement dans les échanges entre élèves dans l’enceinte des établissements scolaires, ou ailleurs. ¦ Février 2006 Information comme en témoigne l’accueil réservé aux deux professeurs de danse et de judo ainsi qu’au champion du monde de boxe française 2004 venus présenter leur art à trois classes du collège Jean-Renoir le jeudi 5 janvier. Historique de la démarche Dans un premier temps, c’est la mission Ville de la préfecture qui a sollicité toutes les com- munes du département des Hauts-de-Seine pour recenser celles qui souhaitaient s’inscrire dans ce dispositif. Plus d’une dizaine de villes ont rempli des fiches actions permettant de déterminer les besoins locaux de chaque ville candidate et d’évaluer l’enveloppe budgétaire nécessaire. Pour 2005, BoulogneBillancourt s’est vue attribuer une subvention de 20 000 euros pour démarrer sa mission de réussite éducative. Comme le préconisent les textes officiels, c’est la Caisse des écoles, en qualité d’établissement public local, qui est habilitée à recevoir les financements et à les redistribuer. Dans ce cadre, Anne Le Blévec, ancienne directrice d’application de l’école élémentaire Billancourt, a été désignée comme coordina- teur par l’inspection académique et la ville. Elle a visité chaque établissement et établi le diagnostic local, qu’elle a présenté au conseil consultatif de réussite éducative, constitué par différents partenaires institutionnels de la ville, notamment l’Éducation nationale, la Caisse d’allocations familiales, la Direction départementale de l’action sanitaire et sociale, les fédérations des parents d’élèves et des représentants locaux des associations culturelles, sportives, sociales... Une dizaine d’actions, définies en partenariat avec la communauté éducative des établissements scolaires (enseignants, infirmières, assistantes sociales...) et les associations des quartiers concernés, ont ainsi été mises en place. La ville mène depuis des années de nombreuses actions pour lutter contre l’échec scolaire dans les zones d’éducation prioritaire. Était-il nécessaire de s’engager davantage ? Il est vrai qu’à Boulogne-Billancourt, la ville et nombre d’associations sont très engagées depuis plusieurs années pour améliorer la cohésion sociale et favoriser la réussite éducative. Outre le travail remarquable mené par les associations proposant du soutien scolaire (AFI, l’Oiseau-lyre, Ozanam...), la ville a mis en place les Centres d’animation permanents (CAP) de Castéja, Pierre-Grenier et Marcelin-Berthelot qui accueillent après l’école des enfants d’âge élémentaire pour assurer un accompagnement scolaire et des activités d’animation. La ville a aussi ouvert, en septembre 2004, au sein de la Cité de l’enfance, un lieu-passerelle pour les enfants de deux ans non francophones. Le plan Borloo nous offre l’opportunité d’aller plus loin en établissant un diagnostic de la situation locale avec l’Éducation nationale, afin de proposer des actions associant tous ceux qui sont concernés : enfants, parents, corps enseignant, associations locales. Il ne fallait pas laisser passer une telle occasion. Le budget de fonctionnement de 20 000 euros alloué par l’État, est-il suffisant ? Le budget de 20 000 euros alloué à la Caisse des écoles fin 2005 n’est qu’une première amorce. La ville va présenter un ensemble d’actions pour 2006, fondées sur le diagnostic commun établi avec les associations et qui mobilisera des moyens plus importants. Ces actions vont-elles être reconduites sur plusieurs années ? Si oui, quel est leur avenir, comment vont-elles évoluer, comment serontelles évaluées ? Le plan Borloo s’inscrit dans une perspective de trois ans, c’est une durée qui permet de construire et de mener à bien un projet de qualité, d’autant plus que les actions seront évaluées régulièrement : a minima, une fois par année scolaire. Selon l’impact constaté chez les enfants participant à ces actions, elles pourront être reconduites, modifiées, voire disparaître pour être remplacées par d’autres ateliers, d’autres projets. C’est la combinaison entre la durée, sans laquelle on ne construit pas un projet ambitieux dans le domaine exigeant de la réussite éducative, et l’évaluation, qui permet de mesurer l’efficacité des actions conduites, qui fondera le succès de cette entreprise très importante pour notre jeunesse. ■ A.V.D.P. Boulogne~Billancourt ¦ Février 2006 Information 23 Pour Marie, Fernande, Florence et Maria, c’est l’heure du café en salle commune. Debout, Odile, l’âme du Foyer Soleil embrasse Maria. Maria, Florence et les autres... Des personnes et des vies Maria, 79 ans Discrète et efficace Maria. Dans la salle commune, elle ne cesse de s’activer en silence. Elle lave les assiettes, débarrasse la table... Âgée de 79 ans, Maria est née à Porto au Portugal ; mère de deux enfants et arrière grand-mère, elle est locataire d’un studio de 32 m2 depuis juin 1999. Arrivée à Boulogne-Billancourt avec son mari en 1966, Maria est veuve depuis 1981 : « J’ai travaillé toute ma vie. Á Paris, j’ai été gouvernante pendant des années. Je savoure la tranquillité du Foyer Soleil. L’endroit est calme. Dès 9 heures du matin, je descends dans la salle et je m’y rends aussi fréquemment l’après-midi.» Tous les jours, Maria se branche sur la chaîne télévisuelle sportive. Elle confie, « avoir grand plaisir à regarder les performances physiques des athlètes. » Foyer Soleil l’art de l’habitat senior Trente appartements intégrés dans un ensemble immobilier situé en plein cœur du Pont-deSèvres. Leur particularité ? Ils sont habités par des personnes retraitées auxquelles ces locations sont réservées et qui y résident de façon indépendante. Coup de projecteur sur une façon de vivre. Vingt et une femmes, seules pour la plupart, treize hommes, six couples, tous ayant dépassé la soixantaine... Tels sont les locataires de cette résidence pas tout à fait comme les autres. Situé 1656/1678, allée du Vieux-Pontde-Sèvres, le Foyer Soleil recense 15 studios et 15 deux-pièces. Gérés par le Centre communal d’action sociale de la ville (CCAS), ces appartements sont attribués par le CCAS lors d’une commission où les candidatures sont examinées après une demande de logement social. Pour pouvoir y entrer, il faut être retraité(e), valide, autonome et âgé de plus de 60 ans. Une fois installées, les personnes versent une indemnité mensuelle d’occupation. D’emblée, l’atmosphère du lieu séduit. Par sa mixité d’abord : répartis sur plusieurs étages, les appartements de ces personnes retraitées – âgées de 61 à 91 ans – occupent un complexe immobilier où vivent également plusieurs familles. Toutes les générations s’y côtoient. Ces résidents bénéficient également d’une salle commune, mise à leur disposition au 1er étage. Un lieu de rencontre où calme et sérénité se devinent dès que l’on y entre. Une chaleureuse ambiance entretenue par Odile, animatrice permanente de ce foyer depuis 25 ans. Et qui ne cesse de s’activer psychologiquement, physiquement ou administrativement pour tous ses « compagnons » de jour. Odile fait l’unanimité. « Ici, ils se sentent en sécurité et nullement isolés puisqu’ils se connaissent tous et habitent le même immeuble, explique-t-elle. Entre 9 et 11 heures, c’est l’heure du café et chacun en profite pour venir se dire bonjour et papoter. C’est très chaleureux. Chaque vendredi matin, une pédicure vient à la salle commune. Souvent, je les aide à remplir des formulaires administratifs. En revanche, dès que des personnes ne sont plus en état de vivre seules et deviennent dépendantes ou très malades, nous devons les orienter et les accompagner vers des établissements spécialisés. » Des locataires âgés et vivant en harmonie D’un étage à l’autre, les personnes s’invitent, lient connaissance, sortent ensemble. Pas un ne se plaint. « Nous sommes toujours à leur écoute, nous organisons des goûters. Ils peuvent bénéficier de la présence d’aides ménagères, de soins et de repas à domicile, poursuit Odile. Ici, personne ne souffre de solitude ou d’isolement.» Boulogne~Billancourt 24 ¦ Février 2006 Information Chacun a sa propre histoire, les vies les plus diverses se côtoient. Laoussine, 77 ans, père de dix enfants : « J’ai travaillé pendant 18 ans chez Renault. Je suis originaire d’Agadir au Maroc et aujourd’hui, je vis dans un deuxpièces du Foyer Soleil avec mon épouse Fatma et nous y sommes bien. » Henri, 82 ans, divorcé, père de deux enfants de 50 et 60 ans, a passé sa vie à bouger : « J’ai vécu à Limoges, à Bordeaux, à Tulle. Je travaillais dans l’aéropostale et pour le ministère de la Défense. » Arrivé en 1976 à Boulogne-Billancourt, il a fini par se poser au Foyer Soleil et confie s’y plaire. Confortablement installés dans un deuxpièces qu’ils occupent depuis 12 ans, Fernande et David, 75 et 77 ans, sont parents de trois filles. Ces pieds-noirs d’Algérie ont été de longues années gardiens de la synagogue de Boulogne-Billancourt. Et Fernande relate, souriante : « Même si parfois la chaleur et la lumière de notre pays d’origine nous manquent, nous avons toujours été très bien ici. En plus, Odile est formidable avec nous. » Au gré des rencontres, un constat s’impose : ce concept d’accueil de personnes agées fait le bonheur de la majorité de ses occupants. Florence, 79 ans Installée dans ce deux-pièces depuis l’année 2000, Florence d’origine portugaise, en a fait une « maison de poupée », décorée par ses créations : des boules en crochet pour le sapin, des tableaux et des cadres crochetés de blanc eux aussi, des rideaux fleuris qu’elle a réalisés comme son dessus de canapé envahi de peluches. Aujourd’hui divorcée, Florence a longtemps travaillé comme vendeuse dans le prêt-à-porter. Mère d’un garçon et arrière grand-mère « malheureusement, je ne peux pas voir très souvent mon arrière petite-fille car elle habite au Canada. » Élégante et toujours active, Florence avoue avoir des journées très chargées. De ses créations manuelles aux jeux de société dans les clubs seniors de la ville, Florence affiche un emploi du temps de ministre ! Marie-Thérèse, 80 ans Pleine d’énergie, Marie-Thérèse est partie d’Espagne pour Salon-deProvence en 1936. Elle y a rencontré son mari, père de ses deux garçons dont « le petit dernier âgé de 47 ans ». Divorcée depuis 11 ans, MarieThérèse relate : « J’habite dans ce deux-pièces depuis 1994 et j’ai attendu près de quatre ans avant qu’on me l’attribue. J’ai eu de la chance de l’obtenir. » Très ordonnée, Marie-Thérèse, ouvre successivement deux portes donnant sur deux cagibis. Surprise : dans le premier, se suivent, fort bien rangées sur des étagères, des dizaines de paires de chaussures. Dans le second, une machine à coudre et un attirail de couture digne d’une professionnelle ! Nina et Victor, 66 ans Ils viennent d’une ville située aux alentours de Moscou. Après avoir fait des aller-retour professionnels entre la Russie et la France, Victor et Nina ont rejoint Sveltana, leur fille, installée à Boulogne-Billancourt. Depuis leur fille s’est mariée, est devenue mère, a emménagé à Paris... et Nina et Victor ont obtenu un deux-pièces au Foyer Soleil. « Nous avons emménagé en juin 2004. Tout le monde a été très gentil avec nous. L’assistante sociale nous a beaucoup soutenus et nous avons été fort bien accueillis par la mairie. Aujourd’hui, nous sommes ravis d’être là. » Quelques semaines ont suffi à Victor, très bricoleur, pour qu’il rénove intégralement ce deux-pièces : peintures, pose de lino en cuisine, etc. « Nous avons beaucoup de chance d’habiter dans cette résidence. C’est très convivial. En outre, comme nous fréquentons l’église russe de Boulogne-Billancourt, nous sommes très entourés », poursuit Nina, son épouse. Désormais grands-parents d’un petit Martin, Nina et Victor sont souvent sollicités pour des baby-sitting. Chez eux, ont pris place secrétaire et Le Centre communal d’action armoire des années 30, sociale (CCAS) fauteuils de salon et Annexe de l’hôtel de ville, 26, avenue guéridon, etc. Autant André-Morizet. Tél. : 01 55 18 47 48. de meubles ravissants, Ouvert du lundi au mercredi, de 8h45 « tous trouvés dans à 11h45 et 13h45 à 17h15, le jeudi les rues boulonnaises. en continu de 10h45 à 17h15; vendredi Même la télé ! » de 8h45 à 11h45 et 13h45 à 16h30. ■ Sabine Dusch Boulogne~Billancourt ¦ Février 2006 Information 25 Deux questions à Alain Juliard conseiller municipal et communautaire boulonnais, délégué à la Propreté et à la Collecte des déchets. URémy, l’un des dix enqêteurs explique à une gardienne d’immeuble les futures modalités à connaître quand arrivera le tri sélectif 2006 Décembre 2005, parking du CTM : arrivée de tous les nouveaux bacs (y compris ceux du tri sélectif) destinés à renouveler l’intégralité du parc boulonnais. La collecte sélective investit la ville C’est parti ! La ville profite du renouvellement de la totalité de son parc de conteneurs pour instaurer progressivement la collecte sélective. Quartier après quartier, du sud au nord, ce sont quelque 22 000 bacs qui vont être répartis afin de mettre en place le tri sélectif. Gros plan sur cet événement. Jusqu’à aujourd’hui, le ramassage sélectif des déchets ne concernait que 40 % des Boulonnais, ceux du nord de la ville, mais d’ici la fin de cette année 2006, tous les habitants vont en bénéficier. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’entre 1975 et aujourd’hui, la production de déchets ménagers a doublé. Elle affiche environ 1,5 kg par habitant et par jour. Cette augmentation résulte notamment de la multiplication des conditionnements et des mini-doses, qui nécessitent jusqu’à dix fois plus d’emballage. Or, le tri sélectif réduit le volume des ordures ménagères aujourd’hui incinérées. Mieux, il permet de percevoir des recettes sur les matériaux triés. Si la majorité des Boulonnais connais- Bac à couvercle jaune, on y jette quoi ? C’est le conteneur destiné aux emballages ménagers recyclables, hors verre : briques alimentaires, boîtes en carton, emballages et suremballages en cartons, bouteilles plastiques, flacons de produits ménagers et de toilette, Cubitainers, canettes de boisson, boîtes de conserve, aérosols, barquettes en aluminium, prospectus, journaux-magazines, etc... Boulogne~Billancourt 26 ¦ Février 2006 Information sent d’ores et déjà la collecte sélective grâce à la présence de colonnes en apport volontaire (105 pour le verre, 31 pour les journaux et les magazines), tous devront désormais prendre l’habitude de trier, à leur domicile, la totalité de leurs déchets ménagers. À l’instar d’AnneLaure, pétulante quadragénaire, qui habite rue Moreau-Vauthier, une adresse rodée au tri sélectif depuis l’an 2000 et qui nous confie à ce sujet : « C’est ma participation personnelle à la sauvegarde de l’environnement. J’avoue avoir un peu de mal avec le verre parce que ce tri nécessite d’apporter des bouteilles ou autres bocaux au conteneur qui n’est pas vraiment très proche. Cela dit, je trie les verres et je les rince même avant de les jeter. Je suis absolument favorable au tri sélectif mais je regrette seulement que certains de mes voisins de palier se trompent encore parfois de bacs... La fréquence de ramassage est très bien assuré. Les bacs ne débordent jamais ! » Première étape : une enquête de terrain Janvier a été la première phase de cette extension de la collecte sélective. Depuis le début du mois, des professionnels mènent une WL’élu Alain Juliard, agents municipaux, formateur de la société Plastic Omnium et enquêteurs : en mairie, une réunion d’information pour la mise en place de cette collecte. enquête de terrain. Dix enquêteurs de la société Plastic Omnium Systèmes Urbains, fournisseur des conteneurs, sillonnent les rues afin d’évaluer les besoins en bacs dans tous les quartiers de Boulogne-Billancourt. Ils démarchent tous les riverains – gardiens d’immeuble, particuliers en pavillons, commerçants, entreprises, sociétés de nettoyage...–, selon un mode opératoire précis : ils doivent se renseigner sur le nombre de logements et d’habitants de chaque immeuble, évaluer le nombre et le type de bacs à mettre en place en adéquation avec la production de déchets estimée par habitant et la taille des locaux, apprécier les améliorations à apporter aux lieux de stockage, sensibiliser les Boulonnais au tri sélectif, etc. Deuxième étape : la distribution de bacs jaunes Après l’enquête de conteneurisation, viendra le temps de la distribution des bacs qui s’échelonnera jusqu’à la fin juin (voir encadré). À l’occasion du déploiement de ces nouveaux bacs, chaque habitant recevra un guide explicatif et un aide-mémoire, à accrocher chez lui. Tout y est dit sur la façon de jeter propre et de trier au mieux. L’été prochain, c’est donc toute la ville qui vivra au rythme de la collecte sélective. Grâce à l’arrivée de ces milliers de bacs gris à couvercles jaunes... dotés de puces électroniques. L’avantage de ce système électronique selon une responsable municipale ? : « Elles nous permettront de recevoir de multiples informations indispensables pour améliorer notre système de collecte, par exemple les taux de présentation des bacs, la durée précise d’une collecte, les erreurs de tri... » Attention : par souci de Collecte sélective en dates • Janvier-février : l’enquête de conteneurisation commencée début janvier, afin de définir les besoins en bacs sur la ville, se termine fin février. Dix enquêteurs ont démarché chaque jour quelques dizaines de riverains. • Mars : à partir de la mi-mars et jusqu’à la fin du mois, distribution de bacs (mise en place de la collecte sélective) dans le Sud (quartiers au sud de l’axe avenue Édouard-Vaillant-Général-Leclerc). • Mai-juin : pour Boulogne-Billancourt centre (quartiers situés entre les axes Nord et Sud), distribution de bacs pendant quatre semaines (mise en place de collecte sélective). • À partir de fin mars dans le nord de la ville, soit au-dessus de l’axe route de la Reine, distribution de poubelles aux usagers dont les bacs n’ont pas été mis en place en 2000-2001 et rétrofitage des bacs restant en place (pose de puce informatique). bonne gestion, les quartiers nord qui ont été dotés en 2000/2001 ne recevront pas de nouveaux bacs mais leurs conteneurs seront néanmoins pourvus de puces cette année. Du nord au sud, la collecte sélective finit de s’implanter en ville... Boulogne-Billancourt y gagnera indéniablement une meilleure qualité environnementale. ■ Sabine Dusch Un problème, une question ? Allô Proprété CAVDS. Tél. : 0800 024 038. www.boulognebillancourt.com Pourquoi mettre en place la collecte sélective ? Tout d’abord, il faut rappeler le contexte boulonnais sur cette question. Depuis de nombreuses années, les habitants ont la possibilité de trier en déposant le verre et les journaux magazines dans des colonnes en apport volontaire réparties sur tout le territoire de la commune. Depuis 2001, la ville est desservie à 40 % par une collecte sélective en porte à porte concernant les emballages et les journauxmagazines (nord de Boulogne-Billancourt). Aujourd’hui, cette couverture n’est plus suffisante pour diverses raisons. Le traitement des déchets coûte de plus en plus cher et leur progression est inquiétante : de 1965 à nos jours, leur poids a été multiplié par deux, soit plus de 400 kg par an et par habitant, notamment en raison des emballages qui représentent plus de 50 % de leur volume ; les lois sont aujourd’hui plus strictes et visent à responsabiliser les différents acteurs (entreprises, collectivités, consommateurs) et à aller vers davantage de valorisation-matière des déchets ; enfin, on assiste à une prise de conscience des habitants, de plus en plus favorables au recyclage afin de préserver l’environnement. Le renouvellement des bacs sur l’ensemble de la communauté d’agglomération du Val de Seine a été l’occasion d’étendre à moindre frais cette collecte sélective en porte à porte, car il a permis la mutualisation des coûts d’acquisition des bacs. Que se passera-t-il après la distribution des bacs ? Six animateurs municipaux du tri vont accompagner la mise en place de la collecte sélective. Ils sont les relais essentiels auprès des riverains pour les sensibiliser au tri sélectif : par des actions correctives là où sont constatées des erreurs de tri, par des animations ponctuelles, notamment en milieu scolaire. En conclusion, dorénavant trier fait « naturellement » partie des actions pour l’environnement comme éviter de prendre sa voiture lorsque cela est possible, veiller à sa consommation d’eau et d’énergie, consommer intelligemment... Boulogne~Billancourt ¦ Février 2006 Information 27 La mairie Éducation L’étude dirigée se paie désormais à l’acte Depuis le 1er janvier, la municipalité a adopté une nouvelle formule de paiement pour l’étude dirigée. Pour permettre plus de souplesse, le forfait mensuel est abandonné au profit du paiement à l’acte. L’an passé, 2 400 élèves sur les 4 100 enfants scolarisés ont bénéficié au moins une fois de cette prestation proposée dans les douze écoles élémentaires boulonnaises. Les études dirigées ont été mises en place par la ville dans les écoles élémentaires boulonnaises. Jusqu’à présent, le mode d’inscription et de paiement adopté était celui du forfait mensuel. Que l’enfant soit présent une fois par semaine ou chaque jour du mois, les parents devaient régler la totalité du forfait. Des échanges avec les associations des parents d’élèves ont mis en évidence que ce dispositif était parfois dissuasif pour les familles qui souhaitaient inscrire leurs enfants, un ou deux jours par semaine, voire moins. Le conseil municipal a adopté un nouveau mode de tarification à la journée, appliqué depuis le 1er janvier 2006 dans l’ensemble des écoles élémentaires de la ville. Pour les enfants, ce nouveau dispositif ne change rien, ils continuent de badger à l’identique à l’aide de leur carte B plus B. Bien entendu, les règles de tarification sont appliquées en fonction du quotient familial. Les parents souhaitant adhérer à cette formule unique doivent en faire la demande auprès du directeur de l’école concernée et s’inscrire à l’activité à l’espace accueil famille au rez-de-chaussée de la mairie. Cet enregistrement peut être fait à tout moment au cours de l’année scolaire. Comme le rappelle Pierre-Mathieu Duhamel, maire adjoint chargé de l’Éducation, de la Culture et de la Jeunesse, « Grâce aux études dirigées, menées par un enseignant, les enfants apprennent à travailler de façon plus autonome. Ils apprennent à mieux gérer leur temps et peuvent avancer leur travail du lendemain. En ce qui concerne UDésormais, l’étude dirigée est payée à l’acte et non plus selon un forfait mensuel. les parents, particulièrement lorsque le père et la mère travaillent, ils apprécient cet espace qui permet à leur enfant d’effectuer ses devoirs sous le contrôle pédagogique d’un enseignant, qui peut offrir aux élèves une palette de propositions favorisant un travail plus personnel. C’est aussi l’occasion pour l’enseignant d’organiser un soutien scolaire ciblé et de mieux suivre le travail d’un élève en difficulté. » Durant l’année scolaire 2004-2005, sur les 4 100 enfants scolarisés en élémentaire, 2 400 d’entre eux ont bénéficié au moins une fois des études dirigées. Si l’on tient compte de Déroulement de l’étude Les douze écoles élémentaires boulonnaises proposent une étude dirigée après les cours. Cette étude est dispensée par un professeur des écoles. Elle se déroule dans l’enceinte de l’école, le lundi, le mardi, le jeudi et le vendredi en dehors des vacances scolaires. L’étude se tient entre 16h30 et 17h30, après la demi-heure de détente surveillée accordée aux enfants pour prendre leur goûter. Entre 17h30 et 18h, des ateliers sont proposés aux enfants dont les parents sont retenus après 17h30. Tarification Un calcul précis a été fait qui tient compte des variations du nombre de jours de scolarité suivant les mois. Ainsi, l’ancien forfait mensuel appliqué à la famille a été multiplié par les dix mois de scolarité et divisé par les 152 jours d’école que compte l’année scolaire. Pour plus de précision, se renseigner auprès de l’espace accueil famille situé en mairie. Tél. : 01 55 18 53 00. ce nombre on comprend mieux l’importance de cette mesure municipale et la souplesse d’utilisation qu’elle apporte aux familles. L’avis d’un parent Gwenael Cam, papa de deux enfants, dont un fils à l’élémentaire Ferdinand-Buisson A. « Auparavant, nous ne profitions pas de cette prestation. Ce nouveau mode de facturation, plus souple, nous permet de laisser notre fils à l’étude plus facilement, pour un ou deux jours par semaine, sans avoir à régler un forfait calculé sur une fréquentation mensuelle. Ma femme est en passe de devenir professeur, elle aura des horaires de cours variables d’un jour à l’autre, nous sommes directement concernés par cette mesure. L’étude dirigée est une bonne chose, elle ne se substitue pas à notre rôle de parents, mais elle le simplifie. Au moment des devoirs, cela devient davantage une vérification des acquis. Pouvoir en bénéficier de manière ponctuelle est un plus, qui désormais nous sera facturé au juste nécessaire, d’autant que cette tarification ramenée au mois revient sensiblement au même.» ■ Amelia Vilar del Peso Boulogne~Billancourt ¦ Février 2006 Information 29 La mairie Actualités en bref Horodateurs Moneo Le Garde des Sceaux valide le paiement par carte Martine Aurillac, député UMP de Paris, a appelé l’attention du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, sur la polémique des horodateurs à carte, née d’une jurisprudence initiée par un juge de proximité de Boulogne-Billancourt. Ce jugement, fondé sur l’article R. 6423 du code pénal, condamne le refus « de recevoir des pièces de monnaie ou des billets de banque ayant cours légal » comme moyen de paiement. Cette décision pourrait avoir de lourdes conséquences pour les finances des villes qui ont fait le choix des horodateurs à cartes. En effet, cette jurisprudence risque de faire boule de neige et voir se multiplier les recours contre le paiement des amendes de stationnement. Certains opposent également que le paiement de stationnement par carte prépayée pourrait être considéré comme de la vente forcée et pourrait en conséquence conduire à d’autres décisions de relaxe. Martine Aurillac demande au Garde des Sceaux de bien vouloir lui préciser s’il entend évoquer ce problème dans ses fondements juridiques et ses conséquences financières. Réponse de Pascal Clément, ministre de la Justice La décision par laquelle un juge de proximité a relaxé le 10 mars 2005 une contrevenante au motif que « la condition tenant à la liberté d’utiliser un autre moyen de paiement que la carte Moneo n’était pas remplie », si elle a acquis un caractère définitif faute de pourvoi en cassation, n’apparaît pas, à elle seule, suscep- Les Projets jeunes expliqués dans Lemag Le numéro 7 de ce petit magazine d’infos pratiques destiné aux jeunes de 15-25 ans est paru. Au sommaire, les Projets jeunes des Boulonnais de moins de 26 ans : bourses de l’initiative, bourses aux études ou stages à l’étranger, projets citoyens... Sans oublier les bons plans musiques actuelles de BBMix. Lemag est disponible sur le site de la ville www.boulognebillancourt.com ou au Bureau information jeunesse (BIJ) : • 207, rue Gallieni. Tél. : 01 46 04 31 05. Ouvert les mardi et jeudi de 10h à 19h, les mercredi et vendredi de 10h à 17h45 en période scolaire ; du lundi au vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 17h45 pendant les vacances. tible de provoquer un revirement de la jurisprudence, constante depuis 1993. En effet, selon cette jurisprudence affirmée, la chambre criminelle de la Cour de cassation juge que « le paiement ne s’impose qu’aux usagers désireux de stationner dans la zone réglementée et qui doivent donc se plier aux modalités régulièrement fixées et publiées par l’autorité publique. Les impératifs techniques peuvent commander l’emploi de certains moyens de paiement parmi ceux ayant cours légal sans pour autant que l’impossibilité d’utiliser certaines pièces ou billets puisse être considérée comme constituant le refus sanctionné par l’article 30-11° du code pénal, devenu R. 642-3 du nouveau code pénal ». Cass.crim. 27 octobre 1993. (Cass.crim. 19 janvier 1994. Cass.crim. 1er février 2000). Ce raisonnement s’applique par analogie au paiement par cartes prépayées utilisées dans les horodateurs, puisque la Cour de cassation fonde son argumentation sur le fait que rien n’impose à l’usager de stationner sur une zone réglementée, et qu’en choisissant de le faire, il se soumet volontairement aux prescriptions arrêtées par l’autorité publique. En conséquence, la décision rendue le 10 mars 2005 par la juridiction de proximité de Boulogne-Billancourt n’est pas conforme à la position adoptée par la chambre criminelle de la Cour de cassation. De ce fait, elle ne saurait remettre en cause à elle seule les investissements effectués par les municipalités dans l’équipement de leur parc de stationnement par des horodateurs acceptant exclusivement des cartes prépayées. Mémoire vive Sortie du numéro 4 La nouvelle édition de ce bulletin rédigé par le service des Archives municipales vient de sortir. Ce quatrième numéro traite du parcours industriel de la ville depuis le 18e siècle. Il est disponible aux Archives, en rez-de-jardin de l’hôtel de ville et dans les bibliothèques. Boulogne~Billancourt 30 ¦ Février 2006 Information Encombrants nouveau prestataire, modalités inchangées Depuis janvier 2006, suite à un appel d’offres de marchés publics, la collecte des encombrants est désormais assurée par une entreprise privée, la société Sepur. Pour autant les règles à observer en matière de dépôt ne changent pas. Les encombrants sont toujours collectés deux jours par semaine. Une fréquence exceptionnelle en région parisienne, qui ne doit pas pour autant inciter à déposer tout, n’importe quoi, et n’importe quand sur les trottoirs ! • Les jours et les horaires de collecte restent les lundi et jeudi (secteur nord), mardi et vendredi (secteur centre), mercredi et samedi (secteur sud). • Les déchets doivent être triés, car tout n’est pas jetable dans la rue. Seuls sont acceptés les encombrants volumineux d’origine ménagère (matelas, sommier, cuisinière, réfrigérateur, mobilier...) ne rentrant pas dans les bacs à ordures ménagères, et d’un volume inférieur à 1 m3. Pour le reste, cartons, sacs, petits objets, etc. il faut utiliser le bac approprié. Pour garder la ville propre, ayez les bons réflexes. En cas de doute, appelez le 0800 024 038 pour vous faire préciser la nature des encombrants. Tout dépôt sauvage (dépôt non conforme aux règles évoquées) peut faire l’objet d’une verbalisation ! Enfin, n’oubliez pas : lors de grands débarras ou de dépôts urgents en dehors des jours de collecte, les Boulonnais bénéficient de la gratuité et de la proximité de la déchetterie d’Issy-les-Moulineaux. Cette dernière, située quai d’Issy, sous l’échangeur du périphérique (Paris 15e) est ouverte du lundi au dimanche (9h30-19h). Exceptés les déchets végétaux et les pneus, vous pouvez y déposer métaux, batteries, piles, objets encombrants, verres, radiographies, gravats, déchets toxiques, etc. Vacances de printemps La programmation des séjours des vacances de Pâques devrait répondre à tous les goûts et à toutes les attentes des jeunes Boulonnais. Pour les plus grands, voyageurs et un peu explorateurs, il leur est proposé d’aller à New York et au retour de faire un saut en Islande pour admirer cette terre sauvage et s’étonner devant des phénomènes naturels comme les geysers ou les sources chaudes bleu lagon... Les amateurs de sensations fortes opteront pour un séjour actif dans le Vercors ou un séjour « glisse » aux Deux-Alpes. Pour ceux qui préfèrent le football, il y a « Footatlantic » à Royan dans le centre dirigé par Dominique Rocheteau. D’autres nouveautés, comme par exemple un circuit itinérant en Irlande, qui se veut une initiation au voyage, car les jeunes participent au déroulement du séjour, ou encore des vacances sur le thème de l’univers fantastique de la BD et des arts graphiques, pour les fans d’Harry Potter... Et puis les grands classiques, comme à chaque période de vacances : séjours linguistiques, équitation, château de Benais. Tous les renseignements sont dans la brochure éditée par la ville et disponible en mairie. Attention ! Pour s’inscrire, il faut envoyer, par La Poste exclusivement, le bulletin d’inscription qui figure dans cette brochure ou sur le site Internet de la ville : www.boulognebillancourt.com à partir du 13 février (le cachet de la poste faisant foi). La date limite pour l’envoi du bulletin d’inscription est fixée au 20 février inclus. Pour cet été, rencontre avec les organismes sélectionnés par la ville le 25 février de 8h30 à 12h en mairie. Location de salles municipales Savez-vous que la maison Waleska et son jardin, la salle polyvalente du Pont-de-Sèvres, la salle d’art lyrique du Conservatoire, l’amphithéâtre de l’espace Landowski et bien d’autres lieux encore peuvent se louer pour des manifestations privées ? Vous organisez une réunion, une conférence, un spectacle ou une fête de famille : la ville dispose de plusieurs sites susceptibles de vous accueillir. Une brochure d’information vient d’être rééditée, recensant tous ces sites ainsi que leurs tarifs, qui varient suivant la salle, les heures et les jours d’occupation, et qui sont fixés chaque année par Cristo Redentor le conseil municipal. Elle est Précision disponible auprès des hôtesses La société des Auteurs d’accueil de l’hôtel de ville. dans les arts graphiques Réhabilitation du club Rose-Besnard Le club senior Rose-Besnard – du nom d’un ancien maire adjoint de Boulogne-Billancourt à l’origine de la création des clubs du 3e âge –, situé 87 bis, avenue Jean-Baptiste Clément, a fermé temporairement ses portes le 19 décembre pour d’importants travaux de réhabilitation. Ce club, le premier construit par la ville, sera entièrement restructuré et modernisé, avec création d’un espace cyber et développement des arts plastiques. En attendant sa réouverture prévue en avril, ses adhérents sont accueillis dans les autres clubs de la ville et principalement à Auguste-Perret. Service État civil, élections et formalités administratives New York, Irlande et Vercors • Renseignements au 01 55 18 53 00. Le Point info s’installe à BB tourisme Le Point info sur l’aménagement des terrains Renault qui se trouvait au 202, boulevard Jean-Jaurès a été transféré dans les locaux de Boulogne-Billancourt tourisme situé 28, avenue Le-Corbusier, à proximité de la Grand-Place. Des permanence sont organisées sur rendez-vous, le mardi et le jeudi, de 14h à 18h, en téléphonant au 01 55 18 54 97 (Anne-Claire Catineau) et le samedi, sans rendez-vous, de 10h à 18h. • 28, avenue Le-Corbusier. et plastiques nous prie de préciser que le Cristo Redentor de Paul Landowski est protégé jusqu’en 2031, en vertu du code de la Propriété intellectuelle qui protège les œuvres du vivant de leur auteur et jusqu’à 70 ans après la mort de celui-ci. C’est donc seulement à cette date que cette œuvre tombera dans le domaine public. Les chiffres de 2005 Listes électorales 4 807 inscriptions Ils ont été 4 139 Boulonnais à s’inscrire sur les listes électorales en 2005 plus 668 à la suite d’un changement d’adresse à l’intérieur même de la commune (à titre de comparaison, ils étaient 4 670 en 2004). Cependant, la majorité – 2 446 – sont des nouveaux habitants. Pour 1 041 électeurs, il s’agit là d’une première inscription. Les inscriptions se sont effectuées tout au long de l’année (47 %), avec néanmoins le rush habituel de décembre que les services municipaux connaissent bien, notamment la dernière semaine (25 %). On comptabilise 278 inscriptions le vendredi 30 décembre et 186 le samedi 31, dernier jour avant la clôture des inscriptions. Ce sont les 21-30 ans (28 %) suivis des 31-40 ans (27 %) qui ont été les plus nombreux à effectuer cette démarche. Soulignons l’esprit civique de nos anciens, toujours très vif : 66 personnes âgées de 71 à 80 ans, 28 personnes de 81 à 90 ans et 3 personnes entre 91 et 100 ans se sont inscrites sur les listes cette année. Enfin, ce sont les femmes (53 %) qui ont été les plus nombreuses à s’inscrire. 21 678 pièces d’identité délivrées 12 316 passeports ont été délivrés par la mairie en 2005 (12 617 en 2004), dont une pointe record de 1 438 au mois d’avril, et 9 362 cartes nationales d’identité (9 463 en 2004), avec notamment un peu plus de 1 000 cartes en septembre, en octobre et en décembre. La mairie de Boulogne-Billancourt intervient dans la délivrance des passeports et des cartes nationales d’identité (CNI), au titre de lieu de dépôt par les Boulonnais des dossiers correspondants et de restitution des pièces concernées. Les dossiers sont transmis chaque jour à la sous-préfecture, qui se charge de leur contrôle. Les CNI sont établies dans un centre de production situé à Lognes (77) ; les passeports sont actuellement édités directement en sous-préfecture, mais les nouveaux passeports biométriques, attendus dans le courant du premier semestre 2006, seront également fabriqués par un centre de production externe. Attention aux délais ! État-civil le temps des bébés • 1 540 bébés dont les parents sont domiciliés dans la commune sont nés en 2005. 81 d’entre eux portaient, le jour de la déclaration de naissance, le nom du père et celui de la mère, ainsi que la loi le permet désormais. 435 enfants ont été reconnus. Au palmarès des prénoms les plus souvent choisis : Raphaël (23), Maxime (16), Paul (15), Chloé (15), Mathilde (15), Camille (14). • 432 mariages ont été célébrés à Boulogne-Billancourt. • 1 218 décès y sont survenus, dont 742 de personnes domiciliées sur la ville. Boulogne~Billancourt ¦ Février 2006 Information 31 La mairie La tribune de l’opposition municipale La tribune de la majorité municipale groupe @lternance Gauche.Verts Début 2004, a été créée entre BoulogneBillancourt et Sèvres une communauté d’agglomération intitulée Val de Seine. Cette structure se surajoute aux nombreuses autres que Rémi Lescœur sont communes, canConseiller municipal tons, département et (Les Verts) région, sans oublier les quartiers et les multiples syndicats intercommunaux. En développant l’intercommunalité, l’intention du législateur était de mutualiser les équipements et les moyens des communes participantes autour d’un noyau constitué par la commune la plus peuplée, si possible située en position centrale dans la communauté. Dans cet esprit, une agglomération regroupant par exemple Issy-les-Moulineaux, Boulogne-Billancourt, Meudon, Sèvres et SaintCloud aurait eu un sens, mais les ego des maires concernés n’ont pu se concilier et Boulogne-Billancourt en a été exclue. Pour ne pas perdre la face, les maires de droite de Boulogne-Billancourt et de Sèvres ont créé, entre eux, cette intercommunalité improbable, démographiquement déséquilibrée et géographiquement aberrante. Soyons justes, nous ne sommes pas les seuls! La Cour des Comptes a dénoncé en novembre 2005 les intercommunalités artificielles comme la nôtre, issues de découpages dictés par des accointances partisanes ou des égoïsmes communaux. Au-delà du discours convenu sur la mutualisation des moyens, il s’agissait surtout d’éviter à Boulogne-Billancourt (une des villes les plus riches de France) de payer une partie de la contribution due au Fonds de Solidarité de la région Ile-de-France en raison de son manque de logements sociaux (environ 11 % au lieu des 20 % minimum fixés par la Loi). La ville de Sèvres avec ses 25 % de logements sociaux améliore artificiellement la situation de l’intercommunalité sans avoir à construire un logement de plus ! En échange (?), Sèvres voit le taux de ses taxes et notamment celui de sa taxe professionnelle baisser légèrement (de 9,98 % à 8,73 %) pendant que Boulogne-Billancourt voit le sien légèrement monter (de 8,67 % à 8,73 %) ! 80 % de l’énergie dépensée au conseil d’agglomération et une part importante des séances des deux conseils municipaux sont consacrées à la répartition des recettes, des charges et des ressources humaines et matérielles entre les structures et ceci en augmentant les dépenses, puisqu’il a bien fallu affecter des personnels à l’agglomération et verser des indemnités aux représentants des communes. Où sont donc les économies d’échelle attendues ? Même si nous avons échappé à l’érection d’un hôtel intercommunal comme celui, pharaonique, construit par André Santini à Issy-les-Moulineaux pour la communauté d’agglomération voisine Arc de Seine. Sur le plan de la démocratie, cela n’est guère mieux : élection indirecte des représentants par les conseils municipaux, refus par la majorité de l’expression publique de l’opposition dans le supplément intercommunal aux journaux municipaux, non association étroite des habitants Le point de vue de aux grandes orienBref, cette intercomFrédéric Puzin tations concernant munalité se révèle Conseiller municipal vert de Sèvres, les aménagements. aussi inutile et vraireprésentant à l’intercommunalité Sans parler du fait semblablement aussi que Boulogne-Billancoûteuse que nous « En plein accord avec Rémi Lescoeur, les court et ses 107 000 le craignions à l’oriverts de Sèvres ont dénoncé cette structure, habitants ont 15 regine. occasion manquée d’une vraie communauté présentants (12 de la Est-il encore temps du Val de Seine. Nous avons choisi d’y parmajorité, 3 de l’oppode constater l’inanité ticiper sans illusion sur sa réelle fonctionsition) et que Sèvres de cette structure nalité. Du point de vue Sévrien, un faux choix et ses 24 000 habitants intercommunale nous était laissé en rejoignant ou Arc de Seine, ont aussi 15 repréquoi qu’en disent les présidé par l’UDF, ou Val de Seine, fief UMP. sentants. Cette bizardiscours faussement L’intérêt des communes et de leurs habitants, rerie est due au fait triomphalistes des l’union des communes du Val de Seine, Bouqu’aucune commune deux maires lors des logne-Billancourt, Sèvres, Issy-les-Mouline doit occuper plus vœux de janvier ? neaux, Meudon etc. ont été considérés comme de 50 % des sièges ! Sinon, il se pourrait secondaires par la droite quasi-hégémonique bien que le préfet en dans notre secteur. » Tout ceci serait tolétire les conséquences, rable si l’agglomération Val de Seine appor- comme l’y incitent la Cour des Comptes et tait une amélioration aux services rendus à le ministre délégué aux Collectivités terrinos concitoyens. Or ce n’est pas le cas et il toriales, afin de corriger l’inadéquation du y a simplement empilement des programmes périmètre actuel de notre communauté aux communaux, multiplication des doubles ambitions que devrait avoir une véritable emplois et dilution des responsabilités. intercommunalité. ■ Rémi Lescœur Si l’on excepte le seul projet commun déclaré, la construction d’une passerelle reliant Sèvres à l’île Seguin... pour rejoindre la Fondation Pinault mort-née, le pire est l’absence de réels projets. Le groupe d’opposition Val de Seine gauche et verts avait proposé notamment le renforcement des communications et des transports entre les deux villes, avec Boulogne~Billancourt 32 un soin particulier au traitement du Pontde-Sèvres, la création d’un office intercommunal d’HLM, le lancement de programmes intercommunaux de rénovation de l’habitat ancien, la création d’un espace culturel intercommunal, le lancement d’un festival de musiques et la mise en commun de la lutte contre les nuisances sonores et la pollution de l’air et visuelle dans le cadre d’un programme d’agglomération sur la protection de l’environnement. De cela, la majorité n’a même pas voulu discuter, ce qui nous a conduits à refuser de participer au conseil d’agglomération du 23 juin 2005. Cela démontre qu’il s’agit bien d’une intercommunalité à seule visée fiscale et qui ne se préoccupe pas des quelques dossiers concrets qui nous sont ou qui pourraient nous être communs, comme la traversée du sinistre pont de Sèvres, notamment pour les piétons et les circulations douces. ¦ Février 2006 Information Permanences Les permanences du groupe @lternance gauche.verts ont lieu au 63, rue de Billancourt du lundi au jeudi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 19h, et le samedi de 10h à 12h. Fermé le lundi matin. Tél. : 01 48 25 63 61. Fax : 01 48 25 73 97. Courriel: [email protected] Boulogne-Billancourt, une ville pour vivre ensemble 94 % des Boulonnais se déclarent satisfaits de vivre à BoulogneBillancourt. Dorothée Pineau Maire adjoint chargée de l’Urbanisme, des Grands projets, des grands Équipements, de l’Environnement et des Espaces verts. Conseillère régionale. Ces 94 % sont une réponse réconfortante mais également enthousiasmante pour la majorité municipale conduite par Jean-Pierre Fourcade, dont l’action est guidée depuis dix ans par le souci de conduire des projets vers l’ensemble de la population, et dans tous les quartiers. Une ville pour vivre ensemble, c’est d’abord une ville de projets pour toutes les générations et dans tous les quartiers. • Pour les enfants (et leurs parents !), nous venons de démarrer les travaux d’une halte garderie rue Heinrich et d’une crèche de 60 berceaux rue Gallieni. Un projet de crèche sera engagé en fin d’année rue de la Ferme et nous lançons l’étude de la crèche des Toits de Boulogne. • C’est également la rénovation et la création de nouveaux squares et espaces verts dont la ville manquait : après la restructuration complète du square Henri-Barbusse, (quartier 6), l’année 2006 sera, enfin ! celle de la création du jardin Guilbaud (quartier 7), suivie en 2007 du nouveau square du Parchamp. • Pour les enfants scolarisés, nous avons mis en service rue de Sèvres en 2005 un ensemble de restauration scolaire permettant la production de 3 000 repas/jour avec deux restaurants de 400 places chacun. Nous achevons actuellement la restructuration complète de l’école Thiers et allons engager rue MaîtreJacques la construction de 10 classes, d’un gymnase et d’un square de quartier. • Pour les amateurs de culture, la transformation complète du LEC rue de la BelleFeuille, en une maison des associations et une salle de spectacles, va être engagée mi2006, ainsi que la création du musée Belmondo dans le château Buchillot. L’implantation d’une Salle de musiques actuelles sur l’île Seguin va nous permettre d’accueillir un public de jeunes qui ne disposaient pas jusqu’ici de lieu réellement spécifique. • Pour les sportifs, après les efforts portés sur le tennis, le centre équestre et la piscine-patinoire, nous conduisons une réflexion sur les équipements sportifs manquants, notamment pour les terrains de plein air sur les sites Le-Gallo, Thiers-Vaillant et de la CAT, sans oublier l’aménagement de la ba- se nautique de l’île de Monsieur. • C’est enfin une tentative de réconciliation entre automobilistes et cyclistes, avec la construction d’un parking de 320 places sous le square du Parchamp, d’un parking de 100 places à l’angle des rues Heyrault et du Vieux-Pont-de-Sèvres, et les études d’une extension du parking du Point-du-Jour, mais aussi la poursuite de la mise en œuvre de la Charte des circulations douces. Vous êtes 87 % à juger les équipements publics satisfaisants, et 82 % les aménagements urbains et les espaces verts. J’y vois là un encouragement à poursuivre encore nos efforts au service de tous et de l’intérêt général. Une ville pour vivre ensemble, c’est aussi une ville solidaire. • Solidarité avec nos anciens, par le soutien constant que nous apportons aux club seniors et aux associations en charge de recréer le lien social dans notre ville. • Solidarité pour le logement : sans attendre les obligations légales, la municipalité s’est lancée depuis quatre ans dans un effort constant d’accroissement de son parc social, avec rue de Clamart et rue Heinrich 81 logements sociaux achevés en 2005 ou début 2006 ; avec en 2006, la rénovation/réhabilitation de l’îlot De-Lattre (45 logements sociaux) ; la création de 117 logements sociaux entre les rues Heyrault, du VieuxPont-de-Sèvres, de la Ferme et l’avenue du Général-Leclerc ; enfin, en liaison avec l’OPHLM de Boulogne-Billancourt la restructuration du patrimoine existant sur le site Gallieni/Bellevue avec la création d’environ 150 logements sociaux et d’une trentaine de logements en accession . • Solidarité avec les personnes handicapées : en 2005, nous avons posé avec son fondateur Natan Darty, la 1ère pierre de la Fondation Darty, destinée à accueillir des adultes handicapés. Et en 2006 commencera la construction d’un centre de long séjour par ORPEA, rue de Silly. • Solidarité avec les personnes que la vie a laissées sur le bord du chemin : les 27 places des locaux d’hébergement que nous avons installés sur Thiers-Vaillant sont à peine suffisantes pour accueillir en ces temps de grand froid ceux qui n’ont plus d’autre soutien. En 2005, nous avons inauguré le nouveau centre de La Colombe, qui dispose de 40 places, et depuis cette année, d’espaces dédiés aux femmes qui sont de plus en plus nombreuses à se trouver à la rue. Une ville pour vivre ensemble, c’est une ville pour toutes les communautés. Face aux émeutes urbaines, la tentation des analystes a été grande d’opposer entre elles les communautés et de contester le modè- le d’intégration à la française. Au sein du groupe que je préside, et de la majorité municipale, nous n’adhérons pas à cette opposition factice entre principe de laïcité et notion de communauté. Et c’est parce que nous croyons à leur coexistence, à une intégration des communautés dans la République, que nous avons lancé la réflexion sur de nouveaux lieux de culte, catholique, juif et musulman, dans notre ville. Une ville pour vivre ensemble, c’est enfin une ville vivante, avec une municipalité à l’écoute de ses habitants. Boulogne-Billancourt n’a jamais été aussi vivante et animée, grâce aux expositions du musée des Années 30, aux activités culturelles proposées à l’espace Landowski et au centre Georges-Gorse, à la nouvelle saison du TOP dirigée aujourd’hui par Olivier Meyer. Les spectacles pour jeune public affichent complet les mercredi et samedi, et les sept salles de cinéma, pour lesquelles on nous prédisait un sombre avenir, ont accueilli en 2005, 800 000 spectateurs, près du double de ceux prévus au départ ! Le centre commercial a dépassé lui-aussi toutes les hypothèses de fréquentation les plus optimistes. Il nous reste cependant à faire de BoulogneBillancourt une ville attirante en portant une attention accrue à ce qui pourra l’embellir au quotidien : fleurissement, mobilier urbain. C’est pour toutes ces familles, résidentes ou de passage, qui font de Boulogne-Billancourt la ville qu’elle est devenue, fidèle aux promesses de son histoire et de sa richesse patrimoniale, que la municipalité conçoit, élabore et achève tous ces projets. Mais ces projets ne pourront se faire sans vous. Puisque vous n’êtes que 52 % à être satisfaits de la participation des habitants, et 43 % à considérer que la municipalité fait suffisamment d’efforts pour tenir compte de l’avis des habitants avant de prendre des décisions importantes, nous avons une marge de progression importante ! C’est donc avec une écoute approfondie des Boulonnais et dans un esprit de dialogue constructif avec les associations que nous nous engageons à aborder 2006. majorité municipale La communauté d’agglomération du Val de Seine entre Boulogne-Billancourt et Sèvres : un montage administratif inutile et coûteux ■ Dorothée Pineau Groupe UDF Présidente Pour joindre vos élus UDF Courriel : [email protected] Permanence du Groupe des élus UMP 52 ter, rue de Billancourt Tél. : 01 41 31 20 62. Fax : 01 41 31 20 82. Courriel : [email protected] Boulogne~Billancourt ¦ Février 2006 Information 33