Titre de la réunion / Cassette
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Titre de la réunion / Cassette
L’aménagement du domicile CRAMIF L’adaptation du logement de A à Z Michaël BRIQUET Ergothérapeute, Pact Arim 77 Anne NISSOLE Responsable du service d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage, Pact Arim 77 L’intervention de Michaël Briquet et d’Anne Nissole est illustrée par la projection de divers documents, notamment des plans, sur grand écran. I. Historique du Pact Arim de Seine-et-Marne Anne NISSOLE L’action du Pact Arim s’est particulièrement développée à partir de 1989, notamment avec la participation à la création de la structure Guide. Par la suite, la collaboration avec la structure Guide a permis au Pact Arim 77 de développer son activité d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO) auprès des personnes handicapées et d’élargir ses compétences. Nous avons en effet été amenés à travailler avec des médecins, des ergothérapeutes, des travailleurs sociaux, des associations comme l’APF, etc. En 1993, le Pact Arim a permis la finalisation de 46 projets d’adaptation de logement de propriétaires occupants. En 2001, ce sont 79 projets qui ont été finalisés. En 2002, le Pact Arim a développé un partenariat avec les bailleurs HLM pour l’adaptation des logements de leurs locataires. Aujourd'hui nous comptons 19 contrats avec des bailleurs locaux, régionaux et nationaux : une convention type a d’ailleurs été mise en place et est désormais proposée par tous les Pact d’Ile-de-France de façon à ce que les bailleurs qui interviennent sur le territoire de cette région puissent profiter du même type de partenariat. Suite à ces actions, en 2005, nous avons pu finaliser 139 projets. Notre activité se développe auprès des propriétaires occupants mais surtout au sein du parc locatif HLM. II. La prise en charge des bénéficiaires de A à Z Michaël BRIQUET Je vais vous présenter notre procédure de prise en charge : tous les Pact Arim ne fonctionnent pas de la même façon. Nous accompagnons les bénéficiaires du début jusqu’à la fin de leur projet, de A à Z. Tout commence par une prise contact de la personne demandeuse auprès de notre Pact Arim, et plus précisément auprès de Monique Barre. Monique Barre, en tant que conseillère habitat, est chargée de recueillir par téléphone toutes les informations d’ordre administratif et général concernant la personne (propriétaire ou locataire, etc.), et de se renseigner sur l’état de santé et sur les demandes d’adaptation de cette dernière. Paris, le 30 novembre 2006 45 L’aménagement du domicile CRAMIF Nous proposons ensuite à la personne un contrat AMO d’un montant de 330 euros pris en charge à hauteur de 166 euros par l’ANAH, le reste pouvant être pris en charge par les municipalités qui ont signé un contrat local avec le Pact Arim : ce contrat peut, dans certains cas, être totalement pris en charge. En fonction de la personne et de sa pathologie, ma collègue Marie-Annick Le Guen, technicienne du bâti, ou moi-même nous déplaçons au domicile de la personne afin d’effectuer un bilan fonctionnel, d’évaluer les besoins d’aménagement, de réaliser une analyse du bâti et d’estimer le coût des travaux, etc. Le binôme ergothérapeute et technicien du bâti fonctionne très bien puisqu’il permet, une fois la visite au domicile de la personne effectuée, d’apporter un diagnostic quasi définitif. Suite à notre visite, nous réalisons une synthèse, rédigeons une liste des travaux et contactons les différents intervenants médicaux et paramédicaux. Nous faisons ensuite parvenir cette liste de travaux et un croquis de principe à la personne. Je tiens à préciser que ce croquis n’est pas un plan et ne correspond pas à un travail d’architecte : ce croquis comprend très peu de côtes et ne représente que les choses que nous jugeons essentielles, il s’agit d’un croquis de proposition. Une fois que la personne a reçu à son domicile ce dossier comprenant la synthèse, la liste des travaux et le croquis de principe, nous lui demandons de nous confirmer son approbation. A ce moment là, c’est à la personne et à sa famille de contacter au moins deux entreprises pour établir les devis respectant le projet défini ensemble. Si la recherche de ces deux entreprises s’avère trop laborieuse, nous nous contentons d’une seule entreprise à la condition que la personne ou la famille nous confirme par écrit leurs difficultés à joindre des artisans. Nous sommes bien conscients qu’en théorie il faudrait contacter trois entreprises mais la réalité de terrain est telle qu’il faut parfois entre 6 et 8 mois pour contacter ne serait-ce qu’une seule entreprise. Les devis des entreprises nous sont ensuite transmis afin de nous assurer qu’ils conviennent bien au projet de départ et que nous puissions les valider. Je me permets d’apporter cette précision car il se trouve qu’environ une fois sur deux les devis ne correspondent pas au projet initial. Charge à nous, dans ce cas, de contacter les artisans concernés afin de leur demander de respecter la liste des travaux, les croquis, etc. La qualité de nos relations avec les entreprises dépend largement de leur degré de sensibilisation au problème de l’aménagement du domicile et du handicap. Une fois les devis validés, nous pouvons entamer les recherches de financement auprès de l’ANAH, de la Caisse de retraite, du Conseil général et du Conseil régional, de la mairie, etc. Je rappelle, comme nous avons pu le voir ce matin, que toutes ces démarches (recherche de devis, validation des devis, demande de financement, etc.) prennent énormément de temps. Quand nous avons réussi à obtenir les financements, la personne peut valider son projet. Dans le cas d’un monsieur de 69 ans qui avait fait appel à nous en raison de ses difficultés à se déplacer, le coût des travaux d’aménagement de son logement (salle de bain, WC et accès extérieurs) et de notre mission AMO s’élevait à 15 086, 11 euros : les subventions (non remboursables) ont couvert 94 % de la dépense totale, seuls 877, 11 euros sont restés à la charge du monsieur en question. Les délais sont certes longs, mais l’attente est parfois récompensée. Les délais sont donc encore trop longs et un travail de fond est à réaliser, notamment auprès des entreprises et des artisans : nous souhaiterions d’ailleurs mettre en place une charte de qualité avec ces derniers et organiser une campagne de sensibilisation et d’information sur l’aménagement du Paris, le 30 novembre 2006 46 L’aménagement du domicile CRAMIF domicile afin de faciliter notre collaboration. Les artisans sont un maillon essentiel du processus d’aménagement du domicile et c’est à nous de les inclure dans ce projet. III. Les actions du Pact envers les personnes handicapées et/ou âgées Le Pact Arim tente de renforcer et de formaliser ses liens avec ses différents partenaires : les CLIC, les Unités d’action social (UAS), les Centres communaux d’action sociale (CCAS), les mairies, l’APF, les associations d’aide à domicile, etc. Nous avons, entre autres, participé à l’élaboration du schéma de gérontologie en Seine-et-Marne. C’est essentiellement dans le but de favoriser la prévention, parce que nous avons encore beaucoup de progrès à faire dans le domaine de l’urgence, que nous faisons cet effort de rapprochement et de renforcement de nos partenariats. Il y a des pathologies, des situations, je pense notamment au cas des personnes âgées, où nous pouvons anticiper et faire en sorte que les travaux soient réalisés plus tôt. C’est à nous, Pact Arim, d’informer les différents organismes : les CLIC, en la matière, constituent d’excellents relais. Aujourd’hui, nous sommes trop centrés, lorsqu’il s’agit d’aide à domicile et de maintien à domicile, sur les aides ménagères, les auxiliaires de vie, etc. Il est parfois possible de rendre une personne indépendante lors de sa toilette, en aménageant sa salle de bain, et de faire ainsi en sorte que l’aide humaine se consacre à d’autres services : accompagnement aux courses, préparation des repas, etc. Nous nous efforçons également de créer de nouveaux partenariats avec les centres hospitaliers, la MDPH de Seine-et-Marne, les ateliers « Equilibre » de Coubert, etc. Ce réseau doit nous permettre, entre autres, d’intervenir très tôt chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer : il est en effet inutile de débuter une procédure d’aménagement du domicile à six mois de l’institutionnalisation des malades. IV. Les actions du Pact en terme d’accessibilité 1. Les diagnostics accessibilité Anne NISSOLE Suite à la demande d’un bailleur HLM concernant un problème d’accessibilité pour l’un de ses gardiens, notamment pour le transfert des poubelles, le Pact a été amené à travailler sur l’accessibilité. Cette demande de ce bailleur, a été pour nous l’occasion de travailler avec lui sur un projet de réhabilitation globale d’une résidence. Le bailleur nous a en effet demander de réaliser un diagnostic accessibilité global sur toute la résidence : de l’espace public à l’entrée des logements. Cela nous a permis de mettre en place un diagnostic-type intégrant les principes de la loi handicap de février 2005 et prenant en compte toutes les catégories de handicap. Depuis l’an dernier, nous avons réalisé des diagnostics sur 31 résidences sur tout le département de la Seine-et-Marne, dont 1 sur un foyer-logement pour personnes âgées. A titre d’exemple et d’après le visuel qui vous est présenté sur grand écran, notre diagnostic doit identifier tout ce qui peut poser des problèmes sur les espaces extérieurs : ressauts, pentes, etc. Paris, le 30 novembre 2006 47 L’aménagement du domicile CRAMIF Michaël BRIQUET Pour dresser cette liste d’éventuels problèmes d’accessibilité, nous effectuons un arpentage des lieux en fauteuil roulant qui nous permet d’observer rapidement quelles sont les difficultés que peuvent rencontrer des personnes à mobilité réduite, des personnes handicapées, mais aussi des personnes avec des poussettes. Tous les éventuels obstacles sont détectés et nous nous occupons ensuite des accès (aux paliers, aux logements, etc.), des halls, etc. Cette étude nous permet de dresser un état des lieux de l’existant. Suite à ce travail, nous réalisons un projeté qui peut inclure des places de stationnement pour personnes handicapées, des panneaux d’informations, de nouveaux cheminements roulants, des bateaux, des rampes d’accès aux normes, etc. Nous effectuons également ce travail pour les appartements, le plus souvent sur plan lorsque ces derniers sont occupés. Nous tâchons alors de trouver des solutions pour que ces logements deviennent accessibles, tant sur le plan technique que sur le plan financier. Il est certain que, à l’échelle de l’ensemble du parc d’un office HLM, il est inutile et illogique de vouloir à tout prix rendre accessible un bâtiment lorsque son propriétaire dispose d’un autre bâtiment accessible à moindre frais. Ces diagnostics permettent aux bailleurs HLM de programmer leurs travaux. Anne NISSOLE Ces diagnostics sur le parc HLM nous offre désormais la possibilité de proposer aux communes un diagnostic accessibilité des espaces et des bâtiments publics. Ce travail réalisé sur les diagnostics accessibilité est en cours d’approfondissement au sein de la Fédération Nationale des Pact (FNPACT) et devrait aboutir à la création d’un nouveau produit appelé « Vill-et-âge pour tous ». Ce dernier permettra à tous les Pact de France de proposer le même type de canevas d’études diagnostic aux communes. 2. Assistance à la définition de projets d’aménagement Suite à la réalisation en 2005 de ces diagnostics, nous avons été sollicités en 2006 par les bailleurs passés à la phase opérationnelle : en effet, ces bailleurs se sont trouvés quelque peu démunis lors de la phase de mise en œuvre des travaux. Par conséquent, notre mission s’est étoffée. Un bailleur nous a notamment demandés d’intervenir sur les aménagements de locaux associatifs d’accueil de personnes handicapées mentales. Nous avons également été sollicités par un bailleur privé qui réalise actuellement un projet d’hébergement de personnes handicapées, dans le cadre du label « Tourisme et Handicap ». 3. Assistance à la mise en œuvre des travaux d’accessibilité Notre objectif, lors de la phase de mise en œuvre des travaux d’accessibilité, c’est justement d’éviter tout dérapage au cours de cette phase. Un exemple courant est celui des bacs à douches extra-plats posés à 15 centimètres du sol…Pour éviter les erreurs et les reprises de travaux, il est nécessaire de suivre de très près la réalisation des travaux. En raison de la trop grande fréquence des erreurs de mise en œuvre, les bailleurs nous demandent de les accompagner. Pour eux et en fonction de leur demande, nous prenons en charge l’élaboration Paris, le 30 novembre 2006 48 L’aménagement du domicile CRAMIF des solutions techniques, la rédaction des descriptifs de travaux en collaboration avec leurs architectes, le suivi de chantier en accompagnement de leurs maîtres d’œuvre et la réception des travaux. 4. Assistance à la définition de politique stratégique de développement du patrimoine sur le volet accessibilité de bailleurs HLM Très récemment, nous avons été sollicités pour intervenir l’année prochaine auprès de bailleurs HLM en tant qu’assistants à la définition de leur stratégie de mise aux normes d’accessibilité de leur patrimoine immobilier, par type de handicap. Questions de la salle Christine BETHOUX, ergothérapeute libérale à Boulogne-Billancourt Existe-t-il une liste des artisans particulièrement sensibilisés à la cause du handicap et au problème de l’aménagement du domicile afin de travailler prioritairement avec eux ? Michaël BRIQUET Il n’existe pas de liste de la sorte : nous ne pouvons nous baser que sur notre propre expérience mais je peux vous confirmer néanmoins qu’il existe des artisans sensibilisés. Anne NISSOLE Cette liste n’existe pas, d’autant plus qu’il est impératif de rester vigilant : il suffit qu’un membre de l’entreprise change pour que celle-ci devienne compétente ou, au contraire, ne soit plus coopérative. Annie BAGLIO, service social de la CRAMIF 91 Une intervention du Pact Arim est-elle possible dans un foyer Sonacotra ? Anne NISSOLE En termes de diagnostic et de conseil, le statut du maître d’ouvrage n’intervient pas. En revanche, il est nécessaire que vous vous adressiez au Pact Arim de votre département : tous les Pact ne sont pas engagés de la même façon dans tous les types d’actions. Paris, le 30 novembre 2006 49 L’aménagement du domicile CRAMIF De la salle Ma question s’adresse à Madame Bazerolles : les modes de financement que vous nous avez décrits, avec l’intervention de différentes institutions, ne recréent-ils pas, finalement, les commissions des financeurs des sites pour la vie autonome qui aujourd’hui n’existent plus ? Marie-Christine BAZEROLLES Je suis tout à fait d’accord avec vous : nous nous trouvons, CLIC, dans un segment qui est celui des personnes de 60 ans et plus, mais nous pouvons avoir des réflexions similaires à celles des MDPH. Pour l’instant les CLIC et les personnes âgées, à l’exception du handicap vieillissant, ne relèvent pas des MDPH alors que nous constatons effectivement que nous menons souvent le même type de réflexion : nous avons donc un effort de « mutualisation » à produire même si les financeurs et les tutelles segmentent nos activités. De la salle Quelle est la part de responsabilité des Pact Arim lorsqu’il survient des dérapages à l’occasion de la mise en œuvre des travaux d’adaptation ? Anne NISSOLE Les Pact Arim ne font pas de maîtrise d’œuvre : en effet la loi nous interdit d’être à la fois AMO et maîtrise d’œuvre. Seul le maître d’ouvrage, donc le propriétaire, est responsable sauf s’il a fait appel aux services d’un maître d’œuvre ce qui, pour des raisons financières, est rarement le cas. De la salle Dans quelle mesure l’évolution de la législation et de la réglementation, en matière notamment d’accessibilité du cadre bâti, vous aide dans vos démarches ou, au contraire, vous semble-t-elle insuffisante ? Anne NISSOLE Tout d’abord cette évolution va dans le bon sens. Aujourd’hui, nous sommes satisfaits dans la mesure où la réglementation conforte un discours que nous tenions depuis longtemps et comble des lacunes législatives. Cependant, les arrêtés sont récents et il faut leur laisser le temps d’être intégrés par tous. Les architectes notamment, n’étaient jusqu’alors pas du tout sensibilisés aux questions d’accessibilité au cours de leur formation. Les artisans ne sont pas non plus sensibilisés, pour l’instant, à cette question : il s’agit d’être patients. Dominique BRIQUET, école du service social de la CRAMIF J’ai beaucoup entendu dire que les artisans n’étaient pas sensibles ou sensibilisés à la question de l’adaptation du domicile. Pour avoir conduit l’année dernière une campagne de sensibilisation Paris, le 30 novembre 2006 50 L’aménagement du domicile CRAMIF auprès des artisans du bâtiment, je peux vous assurer que ces derniers sont très demandeurs d’informations techniques. Au cours de cette campagne, les artisans nous ont fait comprendre que ces travaux d’adaptation représentaient un investissement important, en matière de temps, pour des travaux finalement assez peu rémunérateurs. Les petites entreprises notamment ne peuvent pas se permettre d’investir du temps dans la formation de leurs ouvriers sachant que ces chantiers ne sont pas, financièrement, très intéressants. Anne NISSOLE Il est évident que les artisans ont leurs propres contraintes et nous en sommes tout à fait conscients. D’une façon générale, c’est toute la population française qui n’est pas sensibilisée aux questions de l’adaptation du logement et du handicap. Nous parlons particulièrement des artisans car ils sont acteurs de nos projets et qu’actuellement, de manière générale, il est très difficile de trouver un artisan disponible. Les artisans français ont énormément de travail, leurs délais sont très longs, et ils n’ont pas de temps à consacrer à leur formation. Jean-Loup BOUVIER, Directeur de la mission Handicap à l’OPAC de Paris / PACT L’adaptation des logements aux personnes âgées concerne essentiellement le parc ancien et son financement, en raison des dégrèvements de la taxe foncière, ne pose visiblement pas de problème. Il me semble cependant nécessaire que nous, bailleurs, nous discutions avec les locataires et les professionnels qui l’accompagnent au sujet de la nature des équipements. Je souhaiterais soulever un certain nombre de questions qui n’appellent pas forcément de réponses immédiates. Toutes les demandes d’adaptation nécessitent-elles la mise en place d’un montage complexe, comprenant de multiples intervenants, qui augmenteront leur coût, leurs délais, etc. ? Le coût moyen d’équipement d’un logement est de 6 000 euros et de 12 000 à 15 000 euros pour un logement non occupé. Or les financements publics, pour l’essentiel, visent à augmenter le parc de logements adaptés. De plus, ces logements devront être présentés en priorité à une personne handicapée, à une personne âgée ou à une famille accueillant une personne handicapée. Doit-on adapter le logement au handicap en général, avec un équipement standard permettant un réemploi lors de la relocation, ou doit-on procéder à une adaptation correspondant scrupuleusement au handicap du locataire en sachant que ce logement sera alors entièrement à refaire à sa sortie ? Anne NISSOLE C’est entre autres pour répondre à cette question que des bailleurs nous demandent de les aider à travailler. Néanmoins, il me semble important de bien distinguer l’adaptation et l’accessibilité. Marie-Christine BAZEROLLES Il s’agit de garder à l’esprit l’idée de faire des propositions raisonnables. Si dans le privé nous pouvons nous permettre de monter des projets onéreux mais innovants, dans le parc public il s’agit de respecter, raisonnablement, les intérêts de chacun : locataire, bailleurs, etc. A notre échelle, nous menons en permanence cette réflexion d’éventuelle reconversion du logement adaptée. Paris, le 30 novembre 2006 51 L’aménagement du domicile CRAMIF Anne NISSOLE Notre intervention sur le parc HLM n’aboutit pas systématiquement sur la réalisation de travaux : nous envisageons également, en fonction des situations, des déménagements, etc. Paris, le 30 novembre 2006 52