portrait philip glass - Département de l`Eure

Transcription

portrait philip glass - Département de l`Eure
portrait philip glass
du 11 au 21 novembre 09
MuSIquE
portrait
philip Glass
MUSIQUE
Le compositeur américain Philip Glass fait
partie de ces compositeurs dont l’influence sur la musique de nos contemporains
ne cesse de s’affirmer. Aux côtés de Steve
Reich (invité d’Automne en Normandie
2007) et de Terry Riley, il fut l’un des fondateurs du mouvement minimaliste américain. Un mouvement qu’il imposera
aussi bien dans les conservatoires et à
l’opéra qu’aux côtés d’artistes comme
Ravi Shankar, Paul Simon et David Bowie
ou dans les salles de cinéma en collaborant avec des réalisateurs comme Martin
Scorsese et Woody Allen.
À la fin des années 60, la rencontre avec
Ravi Shankar, dont il transcrivait les compositions pour des musiciens français, sera
déterminante. Philip Glass appliquera ces
techniques orientales à sa propre musique
autour du portrait
en développant une technique de composition basée sur la progression additive de
figures répétitives : “La musique occidentale divise le temps comme si on prenait
une certaine durée et on la sectionnait
comme on coupe des tranches de pain.
Dans la musique indienne, on prend des
petites unités et on les assemble pour
créer des valeurs de temps plus grandes”
(Octopus n° 4, 1996).
Automne en Normandie consacre un
cycle de concerts à Philip Glass et dresse
un portrait de ce compositeur unique dont
la musique ne peut laisser indifférent,
invitant à des voyages imaginaires inoubliables. Moments forts de ce cycle, trois
occasions rares d’entendre Philip Glass interpréter sa propre musique, notamment
lors d‘un grand récital piano.
L'espace, le mouvement, le temps selon Philip Glass
Conférence de Jacqueline Caux
Rouen, Théâtre des Arts, jeudi 12 novembre — 18h
gratuit sur réservation au 02 32 10 87 05
MUSIQUE
Portrait
Philip Glass
Philip Glass
Né en 1937 et élevé à Baltimore, Philip Glass fait ses études
à l’université de Chicago, à la Juilliard School et à Aspen, avec
notamment Darius Milhaud. Insatisfait de ce qu’on appelait
à l’époque la “musique moderne”, il s’installe en Europe où
il étudie avec la grande pédagogue Nadia Boulanger (qui fut
également le professeur d’Aaron Copland, de Virgil Thomson
et de Quincey Jones) et il collabore étroitement avec le compositeur indien Ravi Shankar. Il retourne à New York en 1967,
il applique à sa propre musique certaines des techniques découvertes auprès de Ravi Shankar et fonde rapidement le
Philip Glass Ensemble, sept musiciens jouant sur claviers et
bois, amplifiés et mixés en direct.
Le nouveau style musical que Philip Glass a largement contribué à créer a été baptisé “minimalisme”. Il n’a jamais apprécié ce terme et préfère parler de lui-même de “musique aux
structures répétitives”. En effet, la plupart de ses œuvres de
jeunesse sont fondées sur la réitération étendue de courts
fragments élégants et mélodieux qui tissent ensemble une
tapisserie sonore. Pour le dire autrement, elles plongent
l’auditeur dans une sorte de climat acoustique qui se tord,
tourne, l’entoure et se développe.
à travers ses opéras, ses symphonies, ses compositions
pour son propre ensemble et ses collaborations avec des artistes d’un spectre très large allant de Lucinda Childs à Allen
Ginsberg ou de Woody Allen à David Bowie, Philip Glass
a eu un impact extraordinaire et sans précédant sur la vie
musicale et intellectuelle de son temps. Les opéras - dont
notamment Einstein on the Beach, Satyagraha, Akhnaten et
le Voyage – sont joués dans les principales maisons d’opéra
partout dans le monde, et toujours devant des salles combles. Philip Glass a écrit des musiques pour le théâtre expérimental et pour des films couronnés par des oscars tels que
The Hours de Stephen Daldry et Kundun de Martin Scorsese.
Koyaanisqatsi, son premier “paysage filmique”, réalisé avec
Godfrey Reggio et le Philip Glass Ensemble, est probablement l’alliage de sons et d’images le plus radical et le plus
influant depuis Fantasia. Ses associations personnelles et
professionnelles avec des artistes du rock, de la pop et de la
world music remontent aux années 60, tout comme le début
de sa collaboration avec Robert Wilson. Philip Glass est en
effet le premier compositeur à subjuguer en même temps
un public large et multi-générationnel d’opéras, de concert,
de cinéma et de musique populaire.
Il n’y a rien de “minimaliste” dans sa production : dans les
vingt-cinq dernières années, Philip Glass a composé plus
de vingt opéras, petits et grands, huit symphonies, deux
concerts pour piano et des concerts pour violon, piano, timbales, quartet de saxophones et orchestre, des bandes son
de films allant de nouvelles partitions pour des classiques
de Jean Cocteau au documentaire d’Errol Morris sur l’ancien
secrétaire d’État à la défense Robert McNamara, ainsi que
des quatuors à cordes et une œuvre croissante pour piano
solo et orgue. Il a collaboré entre autres avec Paul Simon,
Linda Ronstadt, Yo-Yo Ma et Doris Lessing. Il présente des
lectures, ateliers et concerts pour piano solo partout dans le
monde et continue à se produire régulièrement avec le Philip
Glass Ensemble.
Tim Page
MUSIQUE
Portrait
Philip Glass
Récital
Philip Glass
Glass, études et autres œuvres pour piano solo
piano Philip Glass
Au lendemain du concert consacré à ses quatuors à cordes (voir page suivante), Philip Glass
sera sur la scène de l’Opéra de Rouen pour un
récital solo parcourant les pièces marquantes
de son répertoire pour piano. Parfaite introduction à l’univers du compositeur devenu interprète de ses propres œuvres, l’écriture pour le
piano de Philip Glass est limpide et aérienne.
durée 1h20
tarif jaune
Rouen, Théâtre des Arts
jeudi 12 novembre — 20h30
Navettes au départ de Dieppe
et du Havre à 19h
Co-accueil Opéra de Rouen Haute-Normandie
Elle s’impose délicatement, l’air de rien, par
une présence douce mais prégnante. Dès les
premières mesures, sa richesse harmonique
fascine, invitant l’auditeur à la rêverie ou la méditation. Philip Glass nous réserve la surprise
du programme détaillé de ce concert qui sera,
n’en doutons pas, un moment exceptionnel.
MUSIQUE
Portrait
Philip Glass
The Smith Quartet
Glass Quatuors à cordes n° 2 ”Company“, n° 3 ”Mishima“, n° 4 ”Buczak” et n° 5
Nous inaugurons ce portrait de Philip Glass
dans un lieu magnifique à l’acoustique exceptionnelle, la Salle des procureurs du Palais de
justice de Rouen. En près de vingt-cinq ans,
Philip Glass a composé huit quatuors mais
seuls les cinq derniers sont désormais joués.
Ils mettent en évidence les jeux d’influences,
de Bach à Chostakovitch, qui ont marqué
durée 1h35 entracte compris
tarif jaune
Rouen, Palais de justice,
Salle des procureurs
mercredi 11 novembre — 16h
avec la participation de la Cour d‘Appel de Rouen
l’univers pourtant si personnel du compositeur
américain. Point de départ de notre voyage
immobile dans la musique de Philip Glass, en
compagnie des musiciens du Smith Quartet,
auteur d’un enregistrement discographique
de ces quatuors salué par la critique, et que le
Guardian qualifiait à cette occasion ”d‘équivalent du Kronos Quartet“.
MUSIQUE
Portrait
Philip Glass
The Smith Quartet
Reconnu pour sa polyvalence et son dynamisme, le Smith
Quartet est considéré comme l’un des meilleurs ensembles
contemporains de cordes. Il a construit un répertoire impressionnant d’œuvres de grands compositeurs et se sont fait
une réputation internationale grâce à leur style et leur approche originale de la musique contemporaine. Plus d’une
centaine d’œuvres ont été écrites spécialement pour eux.
En 2005, le quartet a sorti un album sous le label Signum,
avec Different Trains et le Triple Quartet and Duet de Steve
Reich. En 2005 également, le Smith Quartet a joué pour la
BBC lors d’un concert en mémoire de l’Holocauste dans le
cadre du 60e anniversaire de la libération d'Auschwitz. A cette occasion, ils ont interprété Different Trains de Steve Reich
et le Quatuor pour la fin du temps de Messiaen. Le film qui
a été réalisé à cette occasion a été diffusé dans le monde
entier et a remporté de nombreuses récompenses prestigieuses dont un Emmy Awards en 2006. En 2008, le Smith
Quartet a sorti l’album Complete String Quartets de Philip
Glass et un album qui reprend l’intégralité des œuvres pour
piano de Morton Feldman, enregistré avec le pianiste John
Tilbury. Les enregistrements de la musique pour quartets de
Steve Reich et Philip Glass ont connu un large succès et une
reconnaissance instantanée du public, de nombreuses critiques qualifiant ces albums d’enregistrement de référence.
Le Smith Quartet à collaboré avec de nombreux artistes
venus d’univers différents comme Django Diminue, le saxophoniste Andy Sheppard, John Harle, Gerard McChrystal, la
chanteuse malienne Rokia Traore et les compagnies de danse
Siobhan Davies, Shobana Jeyasingh et Ultima Vez. Le Smith
Quartet est constamment demandé dans les plus grandes
salles et les plus grands festivals à travers le monde.
MUSIQUE
Portrait
Philip Glass
Philip Glass Ensemble
Dracula
la musique et le film
première en france
composition Philip Glass pour le film Dracula (Universal Pictures, 1931) de Tod Browning avec Bela Lugosi,
Helen Chandler, David Mannus
interprétation Philip Glass et le Philip Glass Ensemble
direction Michael Riesman
Parmi les nombreuses adaptations cinématographiques du roman de Bram Stoker, la
toute première, de 1931, est probablement
une des plus envoûtantes. Bela Lugosi y incarne à la fois le plus populaire et le plus inquiétant des comtes Dracula. Guidé par Tod
Browning, un des maîtres incontestables du
genre, il entraîne le spectateur sans détours
possibles dans l’univers sinistre et glaçant
de son château des Carpates. La musique
durée 1h10
film en anglais
tarif vert
Grand Quevilly, Théâtre Charles-Dullin
vendredi 13 novembre — 20h30
Co-accueil Théâtre Charles-Dullin, Grand Quevilly
composée par Philip Glass pour accompagner
le film lors de sa sortie en DVD en 1999 est
à l’origine pour quatuor à cordes – le Kronos
Quartet a d’ailleurs contribué à la popularité
du film en jouant cette partition partout dans
le monde. Pour ce ciné-concert, c’est la version remaniée en 2000 pour les musiciens du
Philip Glass Ensemble qui sera jouée pour la
première fois en France.
MUSIQUE
Portrait
Philip Glass
Tod Browning
Charles Albert “Tod” Browning (1880-1962) est un réalisateur, scénariste, producteur et acteur américain.
Très tôt attiré par le monde du spectacle, il quitte sa famille
pour suivre une troupe de théâtre à l’âge de 18 ans.
En 1915, il réalise son premier film, The Lucky Transfer et
la meme année The Slave Girl, An Image of the Past, The
Living Death et The Burned Hand. Ces deux derniers mélodrames abordent déjà les thèmes récurrents dans l'œuvre
du réalisateur que sont les relations tendues entre père et
fille, et les mutilations physiques.
En 1917, Browning fait deux rencontres essentielles pour sa
carrière à Universal : Irving Thalberg, le directeur d'Universal, et l’acteur Lon Chaney, né de parents sourds et muets.
Le premier film de Tod Browning et de Lon Chaney est The
Wicked Darling sorti en 1919.
En 1925, Browning réalise The Unholy Three avec Lon
Chaney comme acteur principal. Le film est un succès phénoménal. Chaney joue par la suite dans plusieurs films de
Browning.
Bien que ce soit un film muet, West of Zanzibar intègre certains éléments sonores afin d’amadouer un public déjà familiarisé avec le cinéma parlant. Where East is East est la dernière
collaboration entre Browning et Chaney, mort en 1930.
Apparaissent ensuite dans ses films Bela Lugosi (Dracula,
1931, Mark of the Vampire, 1935), Edward G. Robinson
(Outside the Law, 1930) ou encore Lionel Barrymore (Mark
of the Vampire, Les Poupées du diable, 1936).
Le Dracula de Browning est la première adaptation cinématographique du roman de Bram Stoker paru en 1897,
Nosferatu le vampire de Murnau, sorti en 1922, en étant
plutôt une transposition. Dracula bénéficie de l’interprétation
restée légendaire de Bela Lugosi dans le rôle-titre, ainsi que
du talent de son réalisateur, capable d’apporter une magie
exceptionnelle aux images. Comme dans toute son œuvre,
Tod Browning s’intéresse ici à des êtres résolument hors
normes et invente un cinéma de la cruauté où la beauté
et l’effroi sont indissociables. L’immense succès du film a
lancé la mode du film fantastique dans le monde entier. Le
Cauchemar de Dracula du Britannique Terence Fisher (1958)
et le Dracula de Francis Ford Coppola (1992) sont des remakes de la version de Tod Browning.
Freaks, sorti en 1932, est un film très remarqué qui met
en scène des personnes dotées de malformations physiques. Ces personnages considérés comme des monstres
font preuve de plus d'humanité que les êtres dits normaux.
Freaks révulse le public et la critique; c'est un échec cuisant
pour le cinéaste. Il ne réalise par la suite que quatre films
dont Miracles for Sale (1939) est le dernier.
Le Philip Glass Ensemble
Le Philip Glass Ensemble a été fondé par Philipp Glass à la
fin des années 60 à New York avec ses anciens camarades,
dont Steve Reich et Jon Gibson, ce qui lui permettait de développer ses créations de musique minimalistes. Le Philip
Glass Ensemble se produisait notamment dans les galeries
d'art et les musées de la ville.
De 1968 à 1972, les membres du groupe étaient flexibles.
Mais dès 1972, le Philip Glass Ensemble comprenait entre
autres trois vents, une chanteuse et deux claviéristes. Après
avoir écrit son premier opéra Einstein on the Beach pour
l’ensemble en 1976, il a composé plus fréquemment pour
d’autres formations orchestrales.
Par ailleurs, Philip Glass a réussi à maintenir tous les membres fondateurs du groupe au long de toutes ces années.
Les membres actuels sont Michael Riesman, Lisa Bielawa,
Phillip Bush, Dan Dryden, Stephen Erb, Jon Gibson, Alexandra
Montano, Richard Peck, Mick Rossi, Andrew Sterman, Peter
Steward et Phil Glass lui-même. La direction musicale est
assurée par le pianiste Michael Riesman.
MUSIQUE
Portrait
Philip Glass
Hommage à Daniel Caux
Les Couleurs du prisme,
la mécanique du temps
(de John Cage à la musique techno)
un film écrit par Daniel Caux réalisation Jacqueline Caux
Ce film est inspiré par l’itinéraire d’un passeur :
Daniel Caux, tout à la fois musicologue, essayiste et homme de radio, qui aura pratiqué
une activité constante de découvreur dans
le champ des musiques expérimentales, minimales, répétitives, postmodernes et de la
techno. Sa récente disparition vient d’inverser
les rôles, puisque ce sont ces mêmes musiciens, qu’il aura ardemment accompagnés, qui
ont souhaité être présents dans ce film, soit
en jouant une de leurs œuvres, soit en autorisant la captation de leur dernière création :
La Monte Young, Terry Riley, Steve Reich,
Philip Glass, Meredith Monk, Pauline Oliveros,
Gavin Bryars, Richie Hawtin, et – grâce à des
archives –, John Cage. Ce film embrasse ainsi
une part importante et sensible de la création
musicale du xxe siècle
à l’issue de la projection, un hommage de Philip Glass au piano
suivi d’une rencontre avec Philip Glass animée par Jacqueline Caux
gratuit sur réservation au 02 32 10 87 05
Grand Quevilly, Théâtre Charles-Dullin
samedi 14 novembre — 16h
avec la participation du Théâtre Charles-Dullin, Grand Quevilly
MUSIQUE
Portrait
Philip Glass
Daniel Caux
Après avoir fait des études d’arts plastiques à l’École des
Arts appliqués à Paris, Daniel Caux se fait connaître à la toute
fin des années 60 comme spécialiste des nouvelles tendances du jazz, des avant-gardes musicales américaines et des
musiques du monde.
Au début des années 70, il révèle le caractère spécifique du
courant minimaliste américain avec La Monte Young, Terry
Riley et fera venir en France Steve Reich, Phil Glass, Robert
Ashley et le Sonic Arts Union... Homme de radio, Daniel Caux
réalisera, de 1970 à 1999, de nombreuses émissions musicales sur France Culture et France Musique et sera chargé
de cours à l'université Paris-VIII.
Au début des années 80, il organise pour France Culture,
sous l’appellation Un nouveau courant, deux séries de
concerts qui jettent un éclairage sur une démarche musicale
déviée du minimalisme que l’on qualifiera de “postmoderne”. Les efforts de Daniel Caux en faveur de cette tendance
musicale se poursuivront à Paris, au Théâtre de la Ville, avec
le cycle D’autres musiques qui permettra de faire découvrir
en 1986 le compositeur estonien Arvo Pärt et d’accueillir,
jusqu’en 1989, nombre de musiciens hors norme tels que les
Américains Jon Hassell, Michael Galasso et Glenn Branca. Il
organise un concert du compositeur américain Harry Partch
en 1995 au Festival America de Lille.
Dans le sillage de son intérêt pour la recherche électronique,
la répétitivité de la musique minimaliste et le caractère obsessionnel des musiques traditionnelles de transe, il se fait,
au milieu des années 90, le défenseur de la musique techno
et écrit sur ce phénomène musical dans différentes publications. Daniel Caux est en 1994 commissaire musical de
l’exposition du Centre Georges Pompidou Hors limite. Pour
la célébration de l'an 2000 en France, il est commissaire musical de la grande exposition La Beauté à Avignon. De 1999
à 2002, il a assuré la fonction de conseiller pour la musique à
la direction de France Culture.
Daniel Caux est décédé le 12 juillet 2008 à Paris et a été
nommé officier des Arts et des Lettres au titre de la promotion du 14 juillet 2008.
Projection du film
le 9 novembre 2009, Centre Pompidou, Paris (Festival Automne à Paris)
MUSIQUE
Portrait
Philip Glass
Philip Glass Ensemble
Music in Twelve Parts
composition Philip Glass
interprétation Philip Glass et le Philip Glass Ensemble
direction Michael Riesman
Œuvre emblématique des années 70, Music
in Twelve Parts est un marathon musical que
les auditeurs, comme les musiciens, doivent
aborder comme une expérience proche de la
transe. La structure répétitive de l’œuvre et
son développement infiniment lent, en douze
parties d’une quinzaine de minutes, sont fascinants de beauté et d’inventivité, plongeant
l’auditeur dans un univers sensoriel totalement
durée 5h entractes compris
tarif rouge Théâtre des Arts
Rouen, Théâtre des Arts
dimanche 15 novembre — 16h
Navettes au départ d'Évreux, de Dieppe et du Havre à 14h30
Co-accueil Opéra de Rouen Haute-Normandie
inédit. Pour Philip Glass, Music in Twelve Parts
clôt la période “minimaliste” dont elle est probablement le chef-d’œuvre et annonce les
principes structuraux et harmoniques de ses
œuvres postérieures. C’est à la fois “une expérience intellectuelle et un voyage spirituel”
que nous propose Philip Glass qui dirigera sur
scène les “musiciens-athlètes” de son Philip
Glass Ensemble.
MUSIQUE
Portrait
Philip Glass
Le Philip Glass Ensemble
Le Philip Glass Ensemble a été fondé par Philipp Glass à la
fin des années 60 à New York avec ses anciens camarades,
dont Steve Reich et Jon Gibson, ce qui lui permettait de développer ses créations de musique minimalistes. Le Philip
Glass Ensemble se produisait notamment dans les galeries
d'art et les musées de la ville.
De 1968 à 1972, les membres du groupe étaient flexibles.
Mais dès 1972, le Philip Glass Ensemble comprenait entre
autres trois vents, une chanteuse et deux claviéristes. Après
avoir écrit son premier opéra Einstein on the Beach pour
l’ensemble en 1976, il a composé plus fréquemment pour
d’autres formations orchestrales.
Par ailleurs, Philip Glass a réussi à maintenir tous les membres fondateurs du groupe au long de toutes ces années.
Les membres actuels sont Michael Riesman, Lisa Bielawa,
Phillip Bush, Dan Dryden, Stephen Erb, Jon Gibson, Alexandra
Montano, Richard Peck, Mick Rossi, Andrew Sterman, Peter
Steward et Phil Glass lui-même. La direction musicale est
assurée par le pianiste Michael Riesman.
MUSIQUE
Portrait
Philip Glass
Opéra national de Lyon
Richard Brunel
In the Penal Colony
Dans la colonie pénitentiaire
opéra de chambre de Philip Glass livret Rudolph Wurlitzer d’après Dans la colonie pénitentiaire de Franz Kafka
mise en scène Richard Brunel
baryton Stephen Owen ténor Michael Smallwood jeu Gérald Robert-Tissot, Mathieu Morin, Nicolas Hénault
Quintette à cordes de l’Opéra de Lyon
dramaturge musical Philippe Forget dramaturgie Catherine Ailloud-Nicolas assistante mise en scène Caroline
Guiéla scénographie Anouk Dell’Aiera costumes Bruno De Lavenère lumière David Debrinay son Benjamin Hacot
Depuis son premier opéra, le mythique
Einstein on the Beach créé en 1976, Philip
Glass a régulièrement composé pour des voix.
Si les années 80 sont marquées par de grandes fresques historiques comme Satyagraha
et Akhnaten, il se tourne progressivement
vers des œuvres théâtrales plus intimes.
Le tryptique Orphée, la Belle et la Bête, les
Enfants terribles en est l’exemple et semble
durée 1h25 — spectacle en anglais surtitré
tarif rouge Théâtre des Arts
Rouen, Théâtre des Arts
mercredi 18 novembre — 20h30
Co-accueil Opéra de Rouen Haute-Normandie
préfigurer Dans la colonie pénitentiaire composée en 2000. Tirée du récit hallucinatoire de
Franz Kafka, l’œuvre met en scène les dernières heures d'un condamné à mort soumis à
des méthodes de punition terrifiantes. Dans la
mise en scène sans complaisance de Richard
Brunel, elle s'impose comme un coup de
poing dans l'estomac dénonçant l’absurdité
des systèmes totalitaires.
MUSIQUE
Portrait
Philip Glass
L’île des supplices de Franz Kafka à Philip Glass
Ecrite en 1914, Dans la colonie pénitentiaire, est une des
nouvelles les plus terrifiantes de Franz Kafka. Dans une îleprison, aux confins du monde civilisé, un officier s’obstine,
contre l’opinion générale, à entretenir et à utiliser une effrayante machine de torture, à lui fournir des victimes hébétées. L’officier sait que les temps ont changé, que le système
punitif qu’il perpétue est menacé par l’arrivée au pouvoir d’un
nouveau gouverneur. Son seul espoir réside dans ce Visiteur,
envoyé par la métropole, qu’il s’agit de convaincre. Mais le
Visiteur, tour à tour révolté, tétanisé, fasciné, refuse d’apporter son aide et provoque de ce fait le suicide de l’officier
grâce à cette machine même qu’il aime d’amour. La machine
explose dans cette ultime union monstrueuse d’Eros et de
Thanatos, transformant le supplice raffiné en une grotesque
et sauvage mise à mort.
Curieuse nouvelle qui fait le lien entre le Jardin des supplices
de Mirbeau et le Procès de Kafka, entre la fascination de
l’horreur et l’insoutenable absurdité. En l’adaptant pour l’opéra, Philip Glass en gomme la dimension fantastique pour en
accentuer la lecture politique. Il met en valeur un système
judiciaire qui, déconnecté de sa légitimité institutionnelle,
est réduit à l’arbitraire d’un seul homme. Il montre comment
sous le masque de la civilisation se cache parfois la barbarie.
Ayant choisi, contrairement à Kafka, de confier intégralement
le point de vue du narrateur au Visiteur, il fait de lui notre
représentant, notre substitut scénique, l’image idéalisée du
spectateur. Il montre ainsi l’horreur d’une peine de mort qui
se donne en spectacle, qui devient objet de spectacle.
Richard Brunel
d’après un entretien réalisé par Catherine Ailloud-Nicolas, novembre 2008
Richard Brunel
Richard Brunel a étudié à l’École du Centre dramatique national de Saint-Étienne sous la direction notamment de Pierre
Debauche, Mario Gonzalès, Sophie Loucachevsky, Pierre
Pradinas, Guy Rétoré, Stuart Seide...
Comédien, il crée la Compagnie Anonyme avec un collectif
en 1993, et en devient le metteur en scène en 1995. Basée
en Rhône-Alpes, la compagnie a été en résidence au théâtre
de la Renaissance d’Oullins de 1999 à 2002.
Puis, en 2003, il poursuit sa formation à l’Unité nomade,
auprès de Robert Wilson, de Kristian Lupa à Cracovie,
d’Alain Françon. Il effectue des stages au Théâtre national
de Strasbourg et au Festival International d’Art lyrique d’Aixen-Provence en 2005. En outre, sur le plan lyrique, il a suivi
un atelier auprès de Peter Stein à l’Opéra national de Lyon.
Depuis 1995, il a monté des textes de Valle-Inclan, Witkiewicz,
Kafka, Simovitch, Gombrowicz, Labiche, Boulgakov, von
Horvath, Tourneur…
Parmi ses mises en scène les plus récentes figurent l’Infusion de Pauline Sales au théâtre du Rond-Point, Gaspard
de Peter Handke au théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis,
Hedda Gabler d’Ibsen au Théâtre national de la Colline,
spectacle nommé aux Molières dans la catégorie Théâtre
en Région. Durant la saison 2007-2008, il monte le Théâtre
ambulant Chopalovitch de Simovitch à l’école du Théâtre national de Strasbourg avec le groupe XXXVII.
Il dirige également des stages de formation professionnelle
en Italie, au Maroc, en Roumanie et en France, notamment
au Théâtre de la Manufacture de Nancy dont il a été l’artiste
associé de 2004 à 2007.
Pour le théâtre lyrique, il a mis en scène Au bord (Histoires
extraordinaires) avec le Quatuor Debussy et en 2004, Se
relire contre le piano-jouet d’Evan Johnson à l’Abbaye de
Royaumont et à l’Opéra de Lille, puis en 2006, à l’Opéra national de Lyon, Der Jasager de Bertolt Brecht et Kurt Weill,
direction musicale Jérémie Rhorer. En 2008, il met en scène
l’Infedelta delusa de Haydn au Festival International d’Aixen-Provence et retrouve Jérémie Rhorer à la direction musicale.
En 2009, il a créé la mise en scène d’Albert Herring de Britten
dirigé par Laurence Equilbey, présenté à l’Opéra de Rouen et
à l’Opéra Comique.
La tournée In the Penal Colony
le 9 décembre 2009, Théâtre de Villefranche, Villefranche-sur-Saône
du 7 au 17 Avril 2010, Théâtre de l'Athénée, Paris
le 4 juin 2010, Comédie de Valence - Centre dramatique national Drôme - Ardèche, Valence
en janvier 2011, Grand Théâtre de Luxembourg
MUSIQUE
Portrait
Philip Glass
Quatuor Habanera
Orchestre de l’Opéra
de Rouen Haute-Normandie
Satie Mercure, poses plastiques
Glass Symphonie n° 3 première en france
Satie Entracte symphonique du ballet Relâche
Glass Concerto pour quatuor de saxophones et orchestre
Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie
Quatuor Habanera
direction Johannes Debus
Pour clore notre parcours Philip Glass, un
aperçu de son écriture symphonique en
compagnie de l’Orchestre de l’Opéra de
Rouen Haute-Normandie sous la direction de
Johannes Debus. Au programme, sa Troisième
Symphonie, qui fait exclusivement appel
aux cordes de l’orchestre, et son inattendu
Concerto pour quatuor de saxophones, dont
chaque mouvement met en avant les qualités
d’un des membres de la famille saxophone
(soprano, alto, ténor et basse). En écho, Éric
Satie viendra rappeler la fascination pour la
culture française de Philip Glass, qui fut l’élève
de Darius Milhaud et de Nadia Boulanger.
durée 1h50 entracte compris
tarif rouge Théâtre des Arts
durée 1h20
tarif jaune (programme sans l’Entracte symphonique de Satie)
Rouen, Théâtre des Arts
jeudi 19 novembre — 20h30
Vernon, Espace Philippe-Auguste
samedi 21 novembre — 20h30
Navette au départ du Havre à 19h
Navette au départ d’évreux à 19h30
Co-accueil Opéra de Rouen Haute-Normandie, Espace Philippe-Auguste Vernon
MUSIQUE
Portrait
Philip Glass
Le Quatuor Habanera
Amateurs de territoires musicaux peu fréquentés, les musiciens du Quatuor Habanera cheminent depuis 1993 au gré
des rencontres artistiques. Sans à priori, ils naviguent sur
différentes scènes, de la création contemporaine aux répertoires et transcriptions insolites, de la musique du monde
jusqu’aux musiques improvisées.
Après leurs études au Conservatoire national supérieur de
Musique de Paris récompensées par un premier prix de musique de chambre, le Quatuor Habanera se constitue un palmarès de huit premiers prix internationaux de musique de
chambre (Bordeaux, Sanguinetto, Düsseldorf, Osaka).
Le Quatuor Habanera enregistre pour Alpha-productions depuis la création de ce label, de Mysterious morning, panorama de la création contemporaine (œuvres de Ligeti, Xenakis,
Donatoni…) à leur disque consacré à Glazounov, Grieg et
Dvorak, en passant par leur rencontre discographique avec
Louis Sclavis. La presse musicale spécialisée se fait l’écho
de leur éclectisme en leur décernant de nombreuses récompenses (Diapason d’or, recommandation par Classica et
Répertoire).
D’années en années, la voix du Quatuor Habanera se fait
de plus en plus entendre en France (Théâtre de la Ville-
Paris, Folles journées de Nantes, Opéra Comique, Festival
de l’Epau, IRCAM, Radio France, Académie Bach…) et dans
le monde entier (Japon, Chine, Etats-Unis, Canada, Europe).
Musiciens classiques, ils souhaitent désacraliser le concert
classique en convoquant lors d’une même soirée Bach et
Steve Reich, Dvorak et Ligeti… Louis Sclavis et Michel Portal
ou encore David Krakauer ne s’y sont pas trompés, mêlant
leurs improvisations aux solides charpentes du quatuor.
L’année 2008 a été marquée notamment par la création avec
Benjamin Lazar du spectacle Comment Wang-Fô fut sauvé
de Marguerite Yourcenar mis en musique par Alain Berlaud
et présenté au festival Automne en Nomandie 2008. Le
Quatuor Habanera continuera pendant la saison 2009-2010
d’explorer de nouveaux territoires musicaux en compagnie
de Richard Galliano ou de Laurent Dehors. Par ailleurs, le
quatuor prépare pour juin prochain sa 5e tournée au Japon,
et son nouveau disque pour Alpha consacré à la musique
française.
Lointain héritier d’Adolphe Sax, le Quatuor Habanera joue les
saxophones et becs Selmer et contribue à leurs perfectionnements.
L'Orchestre de l'Opéra de Rouen Haute-Normandie
L'Orchestre de l'Opéra de Rouen Haute-Normandie a été
placé dès sa fondation en 1998 sous l'autorité artistique
de son directeur musical, le chef d'orchestre autrichien
Oswald Sallaberger. Formation de type Mozart, l'Orchestre,
aujourd’hui constitué de 39 musiciens permanents, est souvent renforcé par des supplémentaires, qui enrichissent par
leur investissement fréquent et régulier l'esprit d'ouverture
et de curiosité qui le caractérise. Il explore ainsi un spectre
très large du répertoire lyrique et symphonique, du baroque
aux créations contemporaines. Fidèle aux spécificités de son
effectif, il s'est posé comme précurseur des orchestres permanents de France pour l'interprétation du répertoire classique sur instruments à cordes en boyaux et archet classique,
souvent complété par des parties de trompettes et timbales sur instruments adaptés. Sa programmation prolonge et
donne un sens nouveau au développement individuel de ses
musiciens, qui ont l'occasion de s'y produire en solistes et
en chambristes.
Sa richesse, sa flexibilité et sa polyvalence sont soulignées
et fertilisées par les nombreux chefs invités qui viennent
nourrir cette formation de leurs expériences enrichissantes.
L’Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie assure
aujourd’hui plus de la moitié des 140 levers de rideau annuels. Il touche un public de plus en plus large et s’implique
dans de nombreuses actions pédagogiques et sociales.
Son identité forte et affirmée rayonne aussi bien dans sa région d'origine où l'Orchestre est régulièrement invité à se
produire en tournée, qu'au-delà des frontières normandes.
Ses productions sur des grandes scènes internationales et
prestigieuses telles que la Cité de la Musique, la Salle Pleyel,
l’Opéra Royal de Versailles, l'Opéra Comique et le Théâtre de
la Ville de Paris, ou encore à Luxembourg, Hanovre, Bruges,
Bruxelles et New-York mettent en évidence son souci
d'échange, de diversité et sa singularité d'approche des différents styles musicaux.
MUSIQUE
Portrait
Philip Glass
Johannes Debus
Né en 1974 en Allemagne, Johannes Debus fait ses débuts
en 1996 en dirigeant l’Enlèvement au Sérail de Mozart au
Théâtre de Minden. Puis suivirent deux années de travail
avec les chœurs de la radio de Hambourg et le Festival de
Musique du Schleswig Holstein.
En 1998, il devient chef de chant à l’Opéra de Francfort et
participe à de nombreuses productions en qualité d’assistant
de chefs tels que Paolo Carignani et Markus Stenz. Pianiste
très recherché, il a également accompagné plusieurs chanteurs lors de récitals de lieder.
En 1999, Johannes Debus dirige à Francfort la production de
Hans Werner Henze, Boulevard Solitude, et lors de la saison
1999/2000, il devient assistant artistique du directeur musical de l’Opéra de Francfort, Paolo Carignani. Au cours de
cette saison, il dirige Hänsel und Gretel de Humperdinck et la
reprise de Boulevard Solitude. Lors de la saison 2000/2001,
il dirige Falstaff et La Traviata de Verdi ainsi que la Flûte enchantée de Mozart, tout en assistant Markus Stenz sur la
production de Wolfgang Rihm, Die Eroberung von Mexico.
Il dirige également des concerts de l’Ensemble Modern
à Bruxelles et Francfort et fait ses débuts à l’Ensemble
Intercontemporain au festival de Bergen. En 2003, il fait des
débuts particulièrement remarqués à l’Opéra de Cologne, où
il retourna depuis pour diriger Idomeneo et Fidelio.
Sur les scènes européennes, Johannes Debus a dirigé le
Night Banquet de Wenjing au Festival d’Automne de Paris,
Hänsel und Gretel au Volksoper de Vienne, Un re in ascolto
de Luciano Berio à l’Opéra de Francfort ainsi que la première
mondiale du Macbeth de Salvatore Sciarrino au Festival de
Schwetzingen. D’autres engagements récents l’ont conduit
à l’Ensemble Intercontemporain, à la Musikfabrik, à l’Orchestra dell’Arena di Verona à la Biennale de Venise, à l’Orchestre
national de Lyon, ainsi qu’à diriger Faust au Deutsche Oper
am Rhein, de même qu’une nouvelle production très acclamée de Mozart Fragments au Deutsche Oper Berlin. Il donne
un concert avec l’orchestre du Bayerische Staatsoper, célébrant le 80e anniversaire de Hans Werner Henze ainsi qu’une
création lyrique, Mondschatten avec l’Opéra de Stuttgart. En
2007, il fait ses débuts à l’English National Opera, à la tête
d’une nouvelle production de Satyagraha de Philipp Glass.
Lors de la saison 2007-2008, il fait ses débuts au Bayerische
Staatsoper avec Elektra, dirige Hanjo de Toshio Hosokawa à
l’Opéra National de Lyon et Hänsel and Gretel au Deutsche
Oper Berlin.
Johannes Debus est actuellement directeur musical de
l’Opéra de Francfort, où Orfeo, Die Frau ohne Schatten, l’Enlèvement au Sérail, Il Barbiere di Siviglia, Lulu, Cosi fan Tutte,
Werther, La Cenerentola, Tannhäuser et le Faust de Gounod
figurent à son répertoire. Il quitte ce poste en 2008 et y dirige comme chef invité des productions de The Tempest de
Thomas Adès, La Vida Breve de De Falla et l’Heure espagnole de Ravel.
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Théâtre
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