Mars 2007 - Canadian Dental Association

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Mars 2007 - Canadian Dental Association
JADC
JOURNAL DE L'ASSOCIATION DENTAIRE CANADIENNE
Mars 2007, Vol. 73, No 2
www.cda-adc.ca/jadc
Dre Marcia Boyd
PM40064661
R10597
Récipiendaire du titre
de membre honoraire
de l’ADC et de l’ADA
Une lecture indispensable aux dentistes canadiens
© 3M 2007. Tous droits réservés. 3M, ESPE, Adper, L-Pop, Filtek et Prompt sont des marques de
commerce de 3M ou de 3M ESPE AG, utilisées sous licence au Canada. 0701-DN-27750 F
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Mars 2007, Vol. 73, N o 2
Directeur général de l’ADC
George Weber
Rédacteur en chef
Dr John P. O’Keefe
Rédacteur/réviseur
Sean McNamara
Énoncé de mission
L’Association dentaire canadienne est le porte-parole national de la dentisterie,
voué au progrès et au leadership d’une profession unifiée ainsi qu’à la promotion
d’une santé buccodentaire optimale, partie intégrante de la santé en général.
Réviseure adjointe
Natalie Blais
Coordonnatrice de la
traduction française
Arline Brisemur
Coordonnatrice des publications
Rachel Galipeau
Rédactrice des médias
électroniques
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Chef de la conception et
de la production
Barry Sabourin
Conceptrice graphique
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Les collaborateurs assument l’entière
responsabilité de leurs opinions et
des faits dont ils font état et ceux-ci
n’expriment pas nécessairement les
vues de l’Association dentaire
canadienne. Le rédacteur en chef se
réserve le droit de corriger les textes
soumis pour publication dans le
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commerciale ne signifie pas nécessairement que l’Association dentaire
canadienne en appuie ou en endosse
le contenu.
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appelez l’ADC au : 1-800-267-6354 (au
Canada seulement)
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Télécopieur : (613) 523-7736
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Dre Mary McNally
Dr Sebastian Saba
CONSEILLE RS DE RÉDACTION
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Dr Jeff Coil
Dr Pierre C. Desautels
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Dr Robert Dorion
Dr Robert V. Elia
Dr Joel B. Epstein
Dr Kenneth E. Glover
Dr Daniel Haas
Dre Felicity Hardwick
Dr Robert J. Hawkins
Dre Aleksandra Jokovic
Dr Asbjørn Jokstad
Dr Richard Komorowski
Dr Ernest W. Lam
Dr James L. Leake
Dr William H. Liebenberg
Dr Kevin E. Lung
Dre Debora C. Matthews
Dr David S. Precious
Dr Richard B. Price
Dr N. Dorin Ruse
Dr George K.B. Sándor
Dr Benoit Soucy
Dr Gordon W. Thompson
Dr David Tyler
Dr Robert S. Turnbull
Dr J. Jeff Williams
C O N S E I L D ’A D M I N I S T R AT I O N D E L’A D C
Président
Dr Wayne Halstrom
Président désigné
Dr Darryl Smith
Vice-présidente
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Dr Michael Connolly
Dr Robert MacGregor
Dr Peter Doig
Dr Jack Scott
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Dr Robert Sexton
Dr Gordon Johnson
Dr Ronald G. Smith
Dr Gary MacDonald
Dr Robert Sutherland
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officielles à l’exception des articles scientifiques qui sont publiés dans leur langue
d’origine. Les lecteurs peuvent recevoir le JADC dans la langue de leur choix.
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et décembre/janvier ensemble) par l’Association dentaire canadienne. Copyright
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no 40064661. PAP Enregistrement no 10597. Retour des envois non distribuables aux
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— 89 $ (83,96 $ +TPS, #R106845209), aux États-Unis — 122 $, partout ailleurs —
150 $. Membre : American Association of Dental Editors et Office canadien de
vérification de la diff usion.
ISSN 1481 2320 Imprimé au Canada
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99
Laissez-vous 60 % du ciment dans les embouts ?
†
Si vous utilisez une seringue pour distribuer du ciment, c’est probablement le cas.
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MC
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MC
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†
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© 3M 2007. Tous droits réservés. 3M, ESPE, Clicker, Aplicap et RelyX sont des marques de commerce de 3M ou 3M ESPE AG, utilisées sous licence au
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déposées de leurs sociétés respectives. 0702-DN-28002 F
MC
MC
TA B L E D E S M A T I È R E S
JADC
J O U R N A L D E L’A S S O C I AT I O N D E N TA I R E C A N A D I E N N E
RUBRIQUES ET CHRONIQUES
112
Éditorial spécial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
Mot du président . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107
Courrier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
Nouvelles et actualités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111
Le Canada accueillera le prochain Congrès international de l’éthique
et la législation dentaires (IDEALS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
L’Enquête canadienne sur les mesures de la santé se met en branle . . . . . 115
Des conseillers de rédaction du JADC dans les nouvelles . . . . . . . . . . . . . . 118
The Dental Advisor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124
Nouvelles du CDSPI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127
Index des annonceurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
131
Images cliniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131
Application d’agents de scellement au verre ionomère sur
des molaires permanentes d’éruption récente
Point de service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137
Quelle est la référence en matière de traitement
des maladies parondontales? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137
Quelle est la meilleure technique de recouvrement radiculaire
pour un patient qui présente une récession gingivale? . . . . . . . . . . . . . . . 139
139
Quel est le rôle de l’antibiothérapie générale dans le traitement
de la maladie parodontale?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142
Quels sont les effets de l’usage de la pipe à eau sur le parodonte? . . . . . . 146
Nouveaux produits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180
Petites annonces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181
DÉBAT ET COMMENTAIRE
En faveur de l’enseignement de la dentisterie gériatrique
dans les études de premier cycle ..................................................................149
James Morreale
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JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
101
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TABLE
DES
MATI È R E S
SUJETS PROFESSIONNELS
La qualité de vie liée à la santé buccodentaire et son lien avec les
résultats socio-démographiques et cliniques dans 3 cliniques de
proximité du Nord............................................................................................153
Michael H. Walter, John I. Woronuk, Han-Kuang Tan, Ulrike Lenz, Rainer Koch,
Klaus W. Boening, Yvonne J. Pinchbeck
Le tabagisme et la santé buccodentaire ....................................................155
Wayne J. Millar, David Locker
Révision des compétences requises pour un dentiste
nouvellement diplômé au Canada ...............................................................157
Jack D. Gerrow, H. Joseph Murphy, Marcia A. Boyd
PRATIQUE CLINIQUE
169
Sympathetically Maintained Pain Presenting First as
Temporomandibular Disorder, then as Parotid Dysfunction ...............163
Subha Giri, Donald Nixdorf
Large Erupting Complex Odontoma: A Case Report ..............................169
Manoj Vengal, Honey Arora, Sujoy Ghosh, Keerthilatha M. Pai
Chondrosarcoma of the Mandible: A Case Report .................................. 175
Rajan Saini, Noor Hayati Abd Razak, Shiafulizan Ab Rahman, Abdul Rani Samsudin
«Nous reconnaissons l’aide
financière du gouvernement du
Canada par l’entremise du
Programme d'aide aux publications
pour nos dépenses d'envoi postal»
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Journal de l’Association dentaire canadienne,
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104-1559, rue Hurontario,
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• Tél. : (905) 278-6700
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104-1559, rue Hurontario,
Mississauga (Ontario) L5G 4S1
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JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
103
CARIES | GINGIVITE | PLAQUE | SENSIBILITÉ | TARTRE | BLANCHIMENT | RAFRAîCHIT L’HALEINE
par
l’Association dentaire canadienne*
& ' ''
'!"!
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PGC 16101
OJAD06095
Éditorial
spÉcial
Devrions-nous
tous dormir
maintenant?
La Dre Sarah Hulland
“
La hausse
du niveau de
restriction dans
les lignes directrices
en matière
d’anesthésie est
un pas dans
”
la bonne
direction.
U
n traitement dentaire a pris une tournure
tragique en septembre 2006, alors qu’une
fillette de 5 ans de Chicago est décédée à
la suite de l’administration d’un anesthésique. Le
dentiste avait pratiqué une anesthésie profonde en
lui administrant des produits par voie orale, par
inhalation et par voie parentérale. La fillette avait
reçu une quantité excessive de médicaments par
rapport à son poids. Bien que le dentiste ait utilisé
cette même technique avec succès à plusieurs occasions, cet événement démontre malheureusement
que les choses peuvent facilement tourner à la
catastrophe1.
Cette année, l’Académie américaine de dentisterie pédiatrique (AADP) a adopté de nouvelles
lignes directrices sur l’observation et la prise en
charge des patients pédiatriques pendant et après
l’administration d’un anesthésique en prévision
d’un acte diagnostic et thérapeutique2. Approuvées
par l’Académie américaine de pédiatrie, les lignes directrices expliquent comment pratiquer,
en toute sécurité, une intervention sous anesthésie
minimale, modérée, profonde ou générale, ainsi
qu’en cabinet chez des patients pédiatriques3–5. Il
importe de souligner que ces lignes directrices
exigent que les personnes chargées d’effectuer des
anesthésies du genre possèdent un niveau accru
de compétence, et que le travail soit réparti entre
3 personnes différentes – une qui pratique l’anesthésie, une autre qui prodigue les soins dentaires et
une dernière qui assure un soutien.
Les conséquences des nouvelles lignes directrices de l’AADP doivent être examinées dans le
cadre des principaux objectifs de l’administration d’un anesthésique en dentisterie, qui sont de
préserver la sécurité et le bien-être du patient; de
minimiser l’inconfort physique et la douleur; de
contrôler l’anxiété, minimiser les traumatismes
psychologiques et maximiser les probabilités d’amnésie; de contrôler les comportements ou les mouvements afin d’exécuter l’acte en toute sécurité;
et, d’abord et avant tout, de ramener le patient à
un état qui permet de le libérer sans danger3.
Ce sont des objectifs particulièrement importants lorsqu’il s’agit d’enfants, puisque leur
organisme immature altère le métabolisme des
produits pharmacologiques. Les anesthésiques locaux agissent également comme des dépresseurs
cardiaques, ce qui peut entraîner une stimulation
ou une dépression accrue du système nerveux central. Compte tenu du fait que les voies aériennes et
les fonctions cardiorespiratoires de l’enfant sont
différentes de celles de l’adulte, il est donc plus
compliqué d’anesthésier des patients pédiatriques.
Au Canada, l’élaboration et la mise en application de lignes directrices relatives aux interventions sous anesthésie minimale, modérée, profonde
ou générale relèvent de chaque province et territoire. L’Ontario et l’Alberta ont procédé à une
révision de leurs lignes directrices en 2005 et 2006
respectivement, alors que la Colombie-Britannique
prévoit finaliser l’approbation des siennes en mars
prochain6–9. Bien que les 3 provinces exigent toutes
une formation avancée sur les techniques d’anesthésie profonde, elles n’obligent pas le recours à un
anesthésiste autre que le dentiste qui prodiguera le
traitement. Cependant, elles ont toutes des politiques claires et strictes qui exigent que les dentistes
aient suivi une formation spécialisée supérieure à
celle qu’ils ont obtenue durant leurs études.
Est-ce que cela signifie que les dentistes qui
pratiquent des anesthésies par inhalation ou par
voie orale seront limités davantage quant à l’utilisation de ces techniques? La hausse du niveau de
restriction dans les lignes directrices en matière
d’anesthésie est un pas dans la bonne direction
et contribuera à faire en sorte que notre profession continue de maximiser la sécurité du public.
Toutefois, comme il y a plus de patients qui présentent des facteurs de co-morbidité, est-il temps que
nous pensions à revoir nos lignes directrices pour
qu’elles soient conformes à celles de l’AADP?
C’est à nous, professionnels de la santé, de
placer le bien-être général de nos patients en tête de
nos priorités. Du point de vue de la sécurité, il est
préférable que ce soit une personne qui prodigue
les soins et une autre qui effectue l’anesthésie,
comme c’est la norme en médecine. Pourquoi
devrait-il en être autrement en dentisterie?
Dre Sarah A. Hulland, présidente
Académie canadienne de dentisterie pédiatrique
Références
Pour obtenir la liste complète des références, consultez la version
électronique de cet article à l’adresse www.cda-adc.ca/jadc/vol73/issue-2/105.html.
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Septembre 2006, Vol. 72, N o 7 •
105
Pourquoi Colgate Total * est-il
le dentifrice le plus recommandé?
†
Protection antibactérienne éprouvée
de 12 heures et protection contre
l’inflammation des gencives
1
Le seul dentifrice offrant une protection antibactérienne éprouvée en clinique de 12 heures
et une protection contre l’inflammation des gencives.
**
Meilleure santé orale pour une meilleure santé globale
Le choix n° 1 des experts dentaires.
†
†
Le dentifrice le plus utilisé par les experts dentaires et recommandé pour l’ensemble des soins buccodentaires.
1. Panagakos FS et autres JClin Dent. 2005;16 (suppl.) : S1-S19.
Colgate-Palmolive Canada Inc.
*TM Red’d/M.D.
**Marque déposée de l'Association dentaire canadienne
Imprimé au Canada
01/07
MOT
DU
PRÉSIDENT
L’avenir, c’est
maintenant
Dr Wayne Halstrom
“
De nombreuses
décisions prises ces
dernières années nous
”
ont amenés à prendre le
virage électronique.
L
e mois dernier, je vous ai parlé du besoin
qu’ont les membres de l’ADC de prendre part
aux affaires de l’Association. Je profite de
l’occasion pour remercier les membres actuels et
éventuels de l’ADC qui ont participé au sondage
2006 auprès des membres. Ces collègues se sont
exprimés en toute honnêteté sur la santé et le
mieux-être de la profession dentaire au Canada. Ils
apportent des informations de première main qui,
pour l’ADC, ont une valeur inestimable, car elles
lui permettront de mieux planifier l’avenir.
Les premiers résultats du sondage révèlent une
participation dans presque toutes les provinces.
Étant donné que l’Ordre des dentistes du Québec
procédait à un sondage auprès de ses membres
en même temps que l’ADC, nous avons accepté,
en guise de politesse, de reporter à janvier 2007
la tenue de notre sondage au Québec. Le taux de
réponse est très encourageant en général et les réponses fournies permettront à l’ADC de se maintenir au fait des besoins de ses membres.
Comme des sondages semblables ont été réalisés en 2002 et 2004, nous sommes en mesure de
comparer les changements de mentalités au sein de
la profession. Les sondages précédents semblaient
indiquer que les membres accordaient moins
d’importance à la valeur intangible de l’adhésion
et demandaient des avantages plus tangibles. Le
sondage de 2006 nous révèle un certain renversement de tendance, avec un soutien grandissant à
l’égard des efforts importants – parfois plus difficiles à évaluer – que déploie l’Association.
Lorsque nous avons demandé aux participants
d’évaluer l’importance relative de 5 secteurs de
programmes et services offerts par l’ADC, ce sont
les relations gouvernementales et l’éducation du
public qui ont été classées en premier. Ils ont
donné une note de 8,2 sur 10 à l’importance de
l’existence d’une association dentaire d’ordre national, et plus de 90 % d’entre eux sont d’avis que
l’ADC, à titre de porte-parole national de la den-
tisterie, accomplit son mandat avec vigueur.
L’information la plus révélatrice est probablement l’utilisation accrue des communications
électroniques. Les réponses sont réparties de manière presque égale quant à la préférence des membres de recevoir les communications de l’ADC par
courriel ou par la poste. Plus de 90 % des cabinets
sont équipés d’ordinateurs à la réception, et 84 %
d’entre eux possèdent l’Internet haute vitesse.
Voilà des résultats bien rassurants pour l’ADC,
car de nombreuses décisions prises ces dernières
années nous ont amenés à prendre le virage électronique. Nous avons, par exemple, mis en place
dernièrement les services Lexi-Comp Online et
la Table des matières électronique (eTDM). LexiComp Online permet aux membres d’avoir accès à
un vaste éventail de données pharmaceutiques essentielles au cabinet dentaire moderne. Le service
eTDM offre un accès électronique instantané aux
tables des matières de plus de 250 publications
cliniques et de gestion du cabinet.
Le service électronique ayant retenu le plus
d’attention est sans aucun doute ITRANS. Malgré
certains malentendus quant à son rôle par rapport
à CDAnet, je suis heureux de vous annoncer que
plus de 2 millions de demandes d’indemnisation
seront transmises cette année par ITRANS, soit
10 % de toutes les demandes prévues pour 2007.
Bien qu’ITRANS ait été critiqué parce qu’on le
considérait en avant de son temps, j’aimerais attirer votre attention sur le fait que la prestation
des services de santé est en constante évolution
dans ce pays.
Nous observons, au Canada, des efforts
concertés visant à mettre en œuvre le dossier de
santé électronique (DSE), dont les paramètres
régiront nos efforts futurs en matière de gestion
du cabinet. Dans un document sur le dossier de
santé électronique au Canada, Inforoute Santé du
Canada et le Conseil canadien de la santé confirment leur mandat de doter la moitié de la population canadienne d’un DSE interopérable d’ici
2009, et tous les Canadiens d’ici 2010. Pour ce
qui est de l’engagement des provinces à cet égard,
mentionnons que le premier ministre de l’Alberta
a promis un DSE pour chaque Albertain d’ici
2008, tandis que Terre-Neuve-et-Labrador prévoit
offrir un DSE à l’échelle de la province d’ici 2009.
La profession dentaire canadienne est bien
placée pour poursuivre le virage électronique
qu’elle a déjà amorcé, parce que l’avenir, c’est
maintenant!
Wayne Halstrom, BA, DDS
[email protected]
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
107
Sourire en santé ou
dommages camouflés ?
Illustration de la translucidité accrue, un signe d’usure par acide
Le NOUVEAU Pro-ÉmailMC est spécialement formulé pour aider
à protéger contre les effets de l’érosion par acide et la sensibilité.1
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alimentaires
• Effet microdurcissant
• Faible abrasivité
• Contient du nitrate de potassium pour aider à
prévenir la douleur causée par les dents sensibles
• Contient un détergent – cocamidopropylbétaïne
• Sans SLS
• Gamme de pH de 6,7 à 7,5
• Deux saveurs délicieuses : Essence de menthe
et Vague de fraîcheur
• Procure les avantages d’un dentifrice ordinaire, y
compris le rafraîchissement de l’haleine, la protection
contre la carie et l’enlèvement de la plaque (avec le
brossage)
• Reconnu par l’ADC pour prévenir la carie
et l’hypersensibilité dentaire
Lorsque vous reconnaissez les signes d’érosion par acide,
tels qu’un léger tiraillement, complétez vos soins habituels
en cabinet en recommandant Pro-ÉmailMC de Sensodyne®.
Sensodyne® Pro-ÉmailMC (contenant du nitrate de potassium à 5 % p/p et du fluorure de sodium à 0,254 % p/p) est recommandé pour
les dents sensibles et la prévention de la carie. Il aide à protéger les dents des adultes et des enfants de plus de 12 ans contre l’usure /
érosion par acide. Un brossage deux fois par jour permet d’ériger une barrière protectrice et de la préserver, et aide à empêcher la
douleur de se manifester de nouveau.
« Le dentifrice
Sensodyne
Pro-Émail »
aide à prévenir
la carie dentaire
et à réduire
l’hypersensibilité dentaire dans
le cadre d’un programme
consciencieux d’hygiène buccale
et de soins professionnels réguliers.
Le premier dentifrice à obtenir
le sceau de l’ADC pour son
pouvoir de réduction de
l’hypersensibilité dentaire.
Référence : 1. Emballage du produit Sensodyne Pro-Émail.
COURRIER
Le professionnalisme et la réussite financière peuvent coexister M
Les liens qui unissent les
membres de notre profession
J
’ai lu l’article de Dan Kingsbury sur
le professionnalisme et l’éducation
en gestion du cabinet1, et je ne crois
pas que le professionnalisme soit compromis par le succès et la bonne gestion
du cabinet. Professionnalisme et santé
fi nancière du cabinet peuvent – et devraient – coexister de manière compatible. Le Dr Kingsbury met en doute,
comme il se doit, une perception courante selon laquelle les dentistes qui
gagnent bien leur vie manqueraient de
professionnalisme. Je suis d’avis que
l’éthique professionnelle et l’adoption
de bonnes habitudes d’affaires ne sont
pas incompatibles.
Le Dr Kingsbury croit que «la
philosophie de la concurrence est au
cœur de la question», cette question
étant la rivalité bien connue qui existe
entre professionnalisme et affaires.
«Les dentistes doivent se frayer un
chemin dans le marché concurrentiel
d’une société de consommation.» C’est
seulement entre les principes éthiques
qui défi nissent notre profession et le
désir de rentabiliser notre cabinet que
devrait se situer cette concurrence.
La concurrence entre collègues va directement à l’encontre des valeurs de
notre profession. Les dentistes peuvent facilement se laisser berner par
les attentes d’une société de consommation qui les incite à croire qu’ils
doivent avoir un avantage concurrentiel sur leurs pairs pour réussir. Et
c’est le cas de beaucoup d’entre eux.
Il suffit de parcourir les pages jaunes
du bottin régional pour réaliser les
allégations publicitaires que certains
font. Beaucoup ont compromis leur
intégrité pour attirer plus de patients
en invoquant leurs craintes ou en présentant des arguments qu’ils ne pourraient pas comprendre.
La concurrence est en fait perçue
très différemment par le public et les
membres de la profession. Aux yeux
des patients, en réalité, les dentistes
qui font preuve d’un degré élevé d’intégrité professionnelle se démarquent
plus. Les dentistes parviennent à attirer bien plus de patients par l’entremise de patients reconnaissants que
par des annonces.
Je ne vois pas non plus cet esprit de concurrence envahir les facultés, comme le laisse entendre le
Dr Kingsbury. Je perçois chez les étudiants de premier cycle un esprit de
collégialité et d’entraide. Sauf dans
le cas d’étudiants qui envisagent de
s’inscrire à un programme de spécialisation, il n’existe aucun avantage
concurrentiel à être meilleur que ses
collègues. La concurrence pour l’admission en dentisterie est féroce, mais
après, elle disparaît.
Le succès d’une entreprise ne repose pas uniquement sur sa santé financière. Le respect des pairs, des
patients et de normes de conduite élevées qui se traduisent par le respect et
la confiance des patients continueront
d’être des éléments essentiels de tout
cabinet dentaire.
Les «forces du professionnalisme
au sein de nos institutions» n’ont pas
«discrédité l’acquisition d’un certain
sens des affaires» comme le prétend
le Dr Kingsbury. Elles y ont ajouté de
la valeur. Les étudiants de médecine
dentaire qui reçoivent une bonne formation dans le domaine de l’éthique,
de la communication et des affaires
pendant et après leurs études seront
toujours mieux placés pour réussir.
Dr Barry Schwartz, professeur auxiliaire
École Schulich de médecine et de dentisterie
Université Western Ontario, London (Ontario)
Référence
1. Kingsbury D. Le professionnalisme est-il
contraire à l’éducation en gestion du cabinet et
au succès? J Can Dent Assoc 2006; 72(9):815–7.
on expérience de travail avec diverses associations dentaires professionnelles m’amène à croire que les
dentistes du Canada ont vraiment de
la chance de pouvoir compter sur des
personnes de qualité qui œuvrent au
sein de ces organismes. C’est pourquoi
je suis déçu de constater combien il est
facile de développer de la méfiance et
de l’amertume au sein de notre profession – sentiments qui peuvent mettre à
rude épreuve les liens importants qui
en unissent les membres.
Il est évident que les diverses associations professionnelles ont pour
rôle de représenter les intérêts de l’ensemble de leurs membres. Cependant,
il peut arriver que ces intérêts soient
en contradiction avec ceux de chacun
des dentistes. Dans les provinces où
l’association professionnelle doit à la
fois réglementer la profession et défendre les intérêts de ses membres,
il est encore plus probable que des
problèmes surviennent. Les membres
se trouvent habituellement dans des
situations où les personnes qui font
office de juge sont également les seules
personnes compétentes sur lesquelles
ils doivent compter pour les défendre!
Lorsque surviennent des différends,
chaque membre doit généralement se
débrouiller tout seul et fait appel à
des pairs plus ou moins compétents
ou – comme il arrive trop souvent – à
des avocats.
Il serait très utile à la profession
dentaire canadienne si l’on constituait, au sein de l’ADC, une équipe
chargée de défendre les intérêts de
ses membres. Je crois que si chacun
des dentistes pouvait compter sur des
personnes-ressources totalement indépendantes, il serait plus facile de
résoudre les problèmes et l’on éliminerait une grande partie de l’acrimonie
inutile dont nous sommes trop souvent
témoins entre les bonnes personnes
qui composent notre profession.
Dr Cory Sul, Winnipeg (Manitoba)
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
109
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Nouvelles
ET
ACTUALITÉS
Le fluorure et les préparations pour nourrissons
C
omme l’a souligné un article du JADC1, l’Association dentaire américaine (ADA) a émis une directive provisoire
recommandant d’éviter d’utiliser de l’eau fluorurée pour la préparation des laits maternisés, afin de réduire les risques de fluorose dentaire. Depuis, l’ADC a reçu un certain nombre de demandes du public visant à savoir si cette
dernière entendait modifier sa position en conséquence.
Après avoir examiné avec soin la directive provisoire de l’ADA, l’ADC a décidé qu’aucune modification ne serait pour
l’instant apportée à sa position actuelle sur l’utilisation des fluorures, car les taux de fluorure dans l’eau potable au Canada
ont tendance à être moins élevés qu’ils ne le sont aux États-Unis.
Au Canada, les taux de fluoruration recommandés varient entre 0,8 et 1,0 parties par million (ppm), comparativement
à une fourchette comprise entre 0,7 et 1,2 ppm aux États-Unis. De plus, dans bon nombre de collectivités canadiennes, ces
taux sont mêmes moins élevés, se situant entre 0,5 et 0,8 ppm. Enfin, la concentration maximale admissible de fluorure au
Canada est de 1,5 ppm, alors qu’elle peut atteindre jusqu’à 4 ppm dans certaines régions des États-Unis.
L’ADC continuera d’examiner la valeur probante des données scientifiques, afin de s’assurer que ses recommandations
concernant l’utilisation des fluorures continuent d’offrir des conseils optimums en matière de santé buccodentaire. 
Référence
Ressources supplémentaires
1. Nouvelles et actualités. Directives de l’ADA
touchant la préparation pour nourrissons et le
fluorure. J Can Dent Assoc 2006; 72(10):878.
Position de l’ADC sur l’utilisation des fluorures pour la prévention des caries
http://www.cda-adc.ca/_files/position_statements/f_fluorides.pdf
FAQ de l’ADC sur le fluorure
http://www.cda-adc.ca/fr/oral_health/faqs_resources/faqs/fluoride_faqs.asp
Santé Canada
revoit les directives
sur la qualité de
l’eau potable
L
’ADC a été invitée à une réunion d’un groupe d’experts sur le fluorure tenue à
Ottawa, les 8 et 9 janvier. Cette réunion avait lieu dans le cadre d’une évaluation du Bureau de la qualité de l’eau et de la santé de Santé Canada de tous les
aspects scientifiques liés aux Recommandations pour la qualité de l’eau potable
au Canada.
Santé Canada a réuni 6 spécialistes externes du domaine, dont le Dr Christopher
Clark, président du département de dentisterie préventive et communautaire de
l’Université de la Colombie-Britannique, et le Dr Michael Levy, expert-conseil
auprès de l’Institut national de la santé publique du Québec, pour réviser les
niveaux optimal et maximum autorisé de fluoruration de l’eau potable.
Le Dr Euan Swan, chef des programmes dentaires, a représenté l’ADC lors de
cette réunion au cours de laquelle 5 grands sujets ont été abordés : dose quotidienne totale de fluorure; renseignements toxicologiques sur la fluorose dentaire;
autres effets sur la santé associés au fluorure; évaluation des risques et analyse
des risques et des avantages associés à la fluoruration de l’eau.
Dans le cadre du processus de révision normalisé, les recommandations
émanant de la réunion du mois de janvier seront transmises au Comité fédéralprovincial-territorial sur l’eau potable.
L’ADC travaille en étroite collaboration avec le bureau du dentiste en chef
de Santé Canada sur toutes les questions de fluoruration, et les 2 organismes
comptent maintenir un dialogue continu pour établir de futures directives et
recommandations. 
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
111
––– Nouvelles et actualités –––
Le Canada accueillera le prochain Congrès international de l’éthique et la
législation dentaires (IDEALS)
L
’International Dental Ethics and Law Society (IDEALS) a été créée en 2000, à Louvain, en Belgique, par un groupe international
formé de dentistes, d’éducateurs, d’avocats et d’administrateurs. L’objectif était alors de trouver un port d’attache aux congrès
qui se tenaient à l’occasion depuis 1992 sur l’éthique et la législation dentaires.
Membre fondateur et actuel président d’IDEALS, le Dr Richard Speers de Toronto a consacré une bonne partie de sa carrière à
l’étude des questions liées à l’éthique et à la protection des renseignements personnels au sein de la profession dentaire. Il a notamment présidé le Comité de déontologie de l’ADC et représenté l’ADC aux sommets de déontologie organisés par l’American College
of Dentists en 1999 et en 2000.
«Bon nombre des fondateurs de l’IDEALS croyaient que les diverses assemblées qui avaient lieu partout dans le monde étaient
d’une grande utilité tant pour la profession que pour les populations que nous desservons, mais personne ne pouvait garantir qu’elles
se poursuivraient dans les années à venir», rappelle le Dr Speers.
L’IDEALS compte de plus en plus de membres, venant principalement d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Australie. Compte tenu
de l’envergure internationale de l’organisme, le Dr Speers pense que le congrès de Toronto sera l’occasion parfaite pour promouvoir
les valeurs canadiennes et proposer des solutions aux enjeux de la profession dentaire en matière d’éthique.
Le prochain congrès portera sur les droits de la personne et les soins dentaires. «Nous avons dressé une liste de conférenciers de
renommée mondiale et de sujets divers qui auront pour but non seulement d’informer mais d’interpeller les participants», dit le Dr
Speers. «Ces conférenciers traiteront des questions les plus urgentes auxquelles la profession fait face relativement aux droits de la
personne.»
Le Dr Richard Ellen de Toronto, le Dr Henk ten Have de France et le Dr Charles Weijer de London (Ontario) font partie de cette liste.
Ils traiteront des droits de la personne et de leur application à la recherche en médecine dentaire, à la déontologie scientifique et aux
groupes de patients vulnérables. Le Dr Frank Catalanotto de Floride s’entretiendra sur les éléments des droits de la personne reliés à
l’accès aux soins dentaires. Également de cette liste, le Dr Xavier Riaud de France parlera du code de déontologie médicale sous un
régime totalitaire – un exposé qui va certainement susciter de vives discussions.
Outre ces conférenciers, les organisateurs du congrès ont prévu la présentation de 36 articles indépendants. «Les Canadiens ont
été bien représentés dans les congrès antérieurs et nous espérons en accueillir encore plus en mai», affirme le Dr Speers.
L’éthique au sein de la profession
L’ADC possède aussi son code de déontologie. Pour le Dr Speers, il s’agit d’un document précieux, car il sert de guide ou de
référence tant au public qu’à la profession. «En tant que dentistes, nous formons d’abord et avant tout une profession axée sur l’art
L’International Dental
Ethics and Law Society
(IDEALS) tiendra son
7e Congrès international
du 24 au 26 mai 2007 à
Toronto – une première
au Canada. Le JADC
a rencontré récemment
le Dr Richard Speers,
président de l’IDEALS, afin d’obtenir plus d’information sur l’organisme et son congrès.
112
de guérir et tous les codes de déontologie sur lesquels j’ai fait des recherches confirment que nous avons un devoir important envers la santé et le
bien-être de nos patients», explique-t-il. «Toutes nos valeurs fondamentales
et toutes nos définitions élargies de l’éthique découlent de cette simple
affirmation.» Ces codes officiels nous rappellent qu’en tant que profession,
la dentisterie a une responsabilité sociale bien réelle. «Je pense que la profession devrait continuer d’enseigner aux fournisseurs de soins primaires
et secondaires les obligations qu’ils doivent assumer sur le plan éthique à
l’égard d’eux-mêmes, de leurs patients et de leurs collègues», poursuit-il.
Le Dr Speers reconnaît que les questions d’éthique peuvent parfois
sembler bien au-delà des préoccupations quotidiennes des dentistes. «Cela
peut-être difficile pour les dentistes étant donné qu’on nous bombarde
d’information sur les dernières technologies ou techniques de blanchiment,
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
––– Nouvelles et actualités –––
mais rarement sur nos obligations déontologiques», fait-il remarquer. «C’est malheureux, mais il faut parfois une plainte officielle
pour que les dentistes prennent conscience de leurs responsabilités déontologiques.»
Le Dr Speers estime que la profession dentaire canadienne fait face aux enjeux modernes liés à l’éthique et à l’exercice de la dentisterie de manière proactive. «L’ADC maintient l’éthique dentaire au premier plan de ses préoccupations en publiant divers articles
sur le sujet dans le JADC», observe-t-il. «Il en est de même pour le Collège royal des chirurgiens dentistes de l’Ontario, qui a amélioré
son code de déontologie et publie régulièrement des articles et des études de cas dans sa revue Dispatch.»
Le Dr Speers est optimiste, car de plus en plus de dentistes souhaitent actuellement suivre une formation officielle en s’inscrivant
à un programme universitaire de deuxième cycle en vue de faire de la recherche et d’enseigner dans ce domaine. «D’après les conversations personnelles que j’ai eues avec des dentistes de partout au Canada, il semble y avoir un intérêt croissant à poursuivre des
études en bioéthique, ainsi qu’un engagement à enseigner l’éthique dans les diverses facultés de médecine dentaire», conclut-il.
Le Dr Speers espère que les dentistes qui viendront au congrès de l’IDEALS en mai prochain seront ranimés par les vives discussions dans lesquelles ils s’engageront avec leurs collègues sur des questions d’éthique qui les interpellent. 
Vous trouverez plus de renseignements sur l’IDEALS et le 7e Congrès international sur :
http://www.ideals.ac/
Ressources supplémentaires
Cover
Close-
Le Dr Jos Welie est l’un des éléments moteurs de l’IDEALS et secrétaire de l’organisme
depuis sa création. Il a publié une série d’articles sur la profession dentaire dans le JADC
en 2004.
Welie JV. La dentisterie est-elle une profession? Partie 1. Définition du professionnalisme.
J Can Dent Assoc 2004; 70(8):529–32.
Welie JV. La dentisterie est-elle une profession? Partie 2. Les marques du professionnalisme. J Can Dent Assoc 2004; 70(9):599–602.
Welie JV. La dentisterie est-elle une profession? Partie 3. Défis à venir. J Can Dent Assoc
2004; 70(10):675–8.
Dre Marcia Boyd
couverture
L
a couverture de ce mois-ci du JADC est consacrée à la
Dre Marcia Boyd de Vancouver. La Dre Boyd recevra le
titre de membre honoraire de l’ADC en 2007. Ce titre,
le plus prestigieux de l’Association, est décerné à une personne qui a
contribué de façon exceptionnelle à l’avancement de l’art, de la science
et de la profession dentaires pendant une période prolongée.
«La Dre Boyd est vraiment digne de cette reconnaissance. Son histoire
est une inspiration pour nous tous», déclare la Dre Deborah Stymiest, viceprésidente de l’ADC. «La profession dentaire est plus riche grâce à son engagement.»
La Dre Boyd a reçu le titre de membre honoraire de l’Association dentaire américaine (ADA) en 2006. La Dre Boyd
est présidente sortante du Collège américain des dentistes. Elle est la deuxième femme et la troisième canadienne
dans l’histoire du Collège à avoir occupé le poste prestigieux de présidente. La Dre Boyd est professeure émérite
à la Faculté de médecine dentaire de l’Université de la Colombie-Britannique, où elle a également été doyenne
intérimaire.
La Dre Boyd est coauteure de l’article «Révision des compétences requises pour un dentiste nouvellement diplômé
au Canada», page 157 du JADC. 
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
113
Nouvelles et entièrement revues
Les plaquettes informatives de l’ADC
pour les patients
À VENIR!
Parce qu’un patient informé est un patient loyal.
Révisée par des pairs et réalisée au Canada, cette série de
plaquettes a été agrandie et comprend 14 nouveaux
thèmes sur la santé buccodentaire.
Les nouveautés apportées :
•
•
•
•
•
•
Une présentation moderne et épurée
Un contenu mis à jour
Des photos et des illustrations rehaussées
Un style clair et facile à lire
Un format adapté à l’envoi et aux présentoirs
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votre cabinet
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L’ADC est reconnaissante envers Colgate-Palmolive pour son généreux soutien à ces plaquettes informatives pour les patients.
Ces plaquettes sont rédigées et créées par l’ADC et lui appartiennent, et sont distribuées par Canadian Dental Service Plans Inc.
––– Nouvelles et actualités –––
L’Enquête canadienne sur les mesures de la santé se met en branle
L
a phase de l’Enquête canadienne sur les
mesures de la santé (ECMS) de Statistique
Canada consacrée à l’examen buccodentaire clinique commencera à Clarington,
en Ontario, en mars 2007. Axée sur des
«mesures directes», l’enquête consistera à
prendre des mesures physiques visant à évaluer la santé des Canadiens, et comprendra
un examen de santé buccodentaire. Ce sera
la première fois qu’on recueillera des données
nationales sur la santé buccodentaire depuis
Les dentistes des Forces canadiennes chargés du module clinique prévu dans le
plus de 30 ans.
cadre de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé se sont réunis
à Ottawa en vue de participer à une séance de formation et d’uniformisation.
Le ministère de la Défense nationale a
De g. à d. : le capitaine Sean McIntosh, la capitaine Barbara Brigidear, la
assigné 5 équipes de 2 dentistes pour effeccapitaine Erin Hennessy, la major Nathalie Morin, la Dre Helen Whelton, le
tuer les examens dans une clinique mobile
Dr Harry Ames, dentiste en chef adjoint, le capitaine Mehmet «Matt» Danis,
pendant les 2 années que durera la collecte
la capitaine Iwona Rusiecka, le capitaine Louis Roy et le capitaine David Lee.
de données. Ces dentistes se sont réunis à
Ottawa en janvier afi n de prendre part à une
séance de formation et d’uniformisation visant à normaliser l’interprétation des indices qui seront utilisés durant les
examens cliniques. La séance a eu lieu à la clinique privée d’hygiène dentaire de l’Institut national canadien de la santé,
sous la direction de la Dre Helen Whelton, directrice du département de recherche des services de santé buccodentaire
de l’Université nationale d’Irlande.
La Dre Whelton possède une vaste expérience de la formation d’examinateurs et de l’uniformisation de leurs méthodes pour le compte de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). «Les méthodes d’enquête de l’OMS sur la santé
buccodentaire sont soigneusement normalisées et utilisées dans le monde entier», affi rme la Dre Whelton. «En appliquant ces méthodes à l’ECMS, nous pourrons établir des comparaisons internationales et régionales des données, et
obtenir une base de référence pour l’observation de changements futurs dans la santé buccodentaire.»
«Nous sommes en présence d’une étude nationale totalement représentative, puisqu’en défi nissant nos méthodes
en fonction des normes de l’OMS, nous serons en mesure d’utiliser des normes internationales pour évaluer la santé
buccodentaire des Canadiens», ajoute le Dr Peter Cooney, dentiste en chef du Canada. «Il est remarquable d’observer la
collaboration qui s’est établie entre les ministères, les intérêts du secteur privé et les organismes internationaux, et de
voir qu’elle nous a menés ici», souligne-t-il.
Poser des diagnostics aux fins de la recherche
La capitaine Erin Hennessy, DDS, du Détachement de la 1re Unité dentaire (BFC Halifax), fait partie de l’une des
équipes de dentistes. Elle a été impressionnée par la capacité de la Dre Whelton à coordonner les équipes de dentistes
pour qu’elles arrivent à poser des diagnostics objectifs. «Pour les besoins de l’ECMS, nous devons prendre conscience
que nous recueillons des données à des fi ns de recherche et non de diagnostic et de planification de traitement»,
déclare-t-elle. «Il nous fallait procéder à un certain “recyclage” de nos compétences en matière de diagnostic, et la
Dre Whelton nous a beaucoup aidés.»
Avant de prendre part à la séance, la Dre Hennessy ne saisissait pas pleinement l’ampleur et l’étendue de l’enquête.
«Des spécialistes des mesures de la santé, des épidémiologistes, des méthodologistes, des experts en éthique et des
statisticiens nous ont parlé des années de travail qu’ils ont consacrées à l’enquête jusqu’à présent, et je me suis sentie
fière de faire partie de l’équipe qui aura pour mission de recueillir des données essentielles à notre compréhension de
la santé générale et buccodentaire des Canadiens», admet-elle.
La Dre Whelton a confié au JADC qu’elle avait eu du plaisir à former les dentistes du MDN et qu’ils travaillaient
très bien en équipe. «C’est un privilège de participer à une enquête si bien conçue. La communauté internationale des
services de santé buccodentaire et de la recherche attend les résultats avec beaucoup d’intérêt», dit-elle en terminant.
La diff usion des premières données est prévue pour la fi n de 2009.
La clinique mobile de l’ECMS sera à Clarington pendant 8 semaines, après quoi elle se rendra dans la région de
la Montérégie. Le JADC tiendra ses lecteurs informés au fur et à
Vous trouverez plus de renseignements sur l’ECMS à
mesure que la clinique se déplacera vers d’autres régions du pays. 
http://www.statcan.ca/francais/sdds/indexa_f.htm.
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
115
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* Disponibles en anglais seulement
––– Nouvelles et actualités –––
Les manuels numériques font
leur entrée dans les écoles de
médecine dentaire du Canada
E
n septembre 2006, les étudiants inscrits en
première année de médecine dentaire à l’Université du Manitoba et l’Université Dalhousie ont
pu télécharger sur leurs ordinateurs portatifs les
versions numériques de tous les manuels dont ils
auront besoin durant leur programme d’études de
4 ans, grâce au logiciel VitalSource Curriculum.
Cette possibilité de réunir sur un même support une telle abondance d’information plaît
aux étudiants. Chad Henderson de l’Université
Dalhousie observe : «Si je veux étudier un cours
et que je ne suis pas à la maison, je n’ai pas à m’inLes étudiants en première année de médecine dentaire de l’Université
quiéter d’avoir les manuels avec moi puisqu’ils
Dalhousie ont tous leurs manuels sur des ordinateurs portatifs
sont tous sur mon ordinateur portable.» Les foncidentiques.
tions de recherche et de référence du programme
sont d’autres excellents avantages qui ont été soulignés par les étudiants.
À l’Université du Manitoba, l’introduction de ce nouveau programme a été motivée, non seulement par la
volonté d’alléger le fardeau lié aux manuels scolaires, mais aussi d’enseigner aux étudiants comment développer
d’importantes compétences en recherche et en pensée critique qui leurs seront utiles durant leur carrière dentaire.
«Il est important que les étudiants apprennent, durant leurs études, à trouver l’information et à prendre des décisions cliniques éclairées et qu’ils soient ensuite en mesure d’appliquer ces connaissances durant leur carrière»,
souligne le Dr Dieter Schönwetter, spécialiste en éducation à l’Université du Manitoba.
En plus d’alléger le sac à dos des étudiants, cette technologie semble ne pas peser trop lourd sur le portefeuille.
Ainsi, selon les chiff res de l’Université du Manitoba, le programme VitalSource permet aux étudiants d’économiser environ 44 % sur le coût d’achat total de
l’ensemble des manuels en version papier.
“L’UTILISATION DE CETTE BASE DE CONNAISSANCES DÉPASSE
À la fi n de leurs études, les étudiants auront
LARGEMENT
LA SALLE DE CLASSE, ET LA POSSIBILITÉ D’Y AVOIR
des éditions à jour de tous les manuels figurant
dans leur bibliothèque VitalSource et ils pourront
ACCÈS EN CLINIQUE, POUR RÉSOUDRE UN PROBLÈME CLINIQUE,
par la suite les mettre à jour chaque année, moyenCONSTITUE UN AVANTAGE APPRÉCIABLE.»
nant un faible coût. «Les étudiants ont en main
DR SCHÖNWETTER
une ressource clinique très importante, ajoute
le Dr Schönwetter. L’utilisation de cette base de
connaissances dépasse largement la salle de classe, et la possibilité d’y avoir accès en clinique, pour résoudre un
problème clinique, constitue un avantage appréciable.»
À Dalhousie, l’introduction de cette ressource électronique a permis d’intégrer le programme d’études dans la
salle de classe, le laboratoire et la clinique. «Les étudiants peuvent apporter leur ordinateur dans la clinique pour
y consulter les dossiers des patients, les bases de données sur les médicaments et tout leur programme d’études»,
explique le Dr Blaine Cleghorn, directeur des affaires cliniques à l’Université Dalhousie.
Les professeurs de l’Université Dalhousie ont fait l’essai du programme VitalSource pendant une année complète, avant qu’il soit introduit en 2006. Ceci leur a permis de se familiariser avec le logiciel et ses fonctions, afi n
de pouvoir aider les étudiants à régler tout problème qui pourrait survenir.
Dans l’ensemble, l’intégration du nouveau logiciel s’est faite sans problème dans les 2 écoles. Il s’agit maintenant
d’intégrer pleinement la technologie au milieu d’apprentissage, ce qui se fera graduellement. Les Drs Cleghorn,
Schönwetter et Florin Salajan de l’Université de Toronto évaluent actuellement le succès de ce programme et prévoient de publier leurs conclusions d’ici la fi n de 2007. 
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
117
––– Nouvelles et actualités –––
Des conseillers de rédaction du JADC dans les nouvelles
Dr George Sándor, membre de
l’équipe de recherche récipiendaire d’un prix prestigieux
Le prix Larry J. Petersen 2006 pour
le meilleur article en chirurgie buccale et
maxillofaciale du journal Oral Surgery,
Oral Medicine, Oral Pathology, Oral
Radiology and Endodontology a été
décerné à une équipe de recherche basée
Dr George Sándor
à l’Université de Toronto.
L’équipe lauréate de chercheurs est composée des Drs Ahmed
Jan, George Sándor, Deborah Iera, Amir Mhawi, Sean Peel, A.
Wayne Evans et Cameron Clokie. L’article primé, qui a été publié
dans l’édition de février 2006 du journal, portait sur les effets de
la thérapie hyperbare sur la guérison spontanée de déficits osseux
dans un modèle de calotte crânienne de lapin.
Le Dr Sándor, qui est conseiller de rédaction pour le JADC, a
commenté en ces termes l’importance de ce prix : «C’est un véritable honneur pour mon équipe et moi que de recevoir un prix qui
porte le nom d’un aussi éminent clinicien et professeur, quelqu’un
qui fut pour moi un véritable modèle.» Larry Petersen fut chef de
la chirurgie buccale et maxillofaciale à l’Université d’État de l’Ohio
et rédacteur en chef du journal Oral Surgery, Oral Medicine, Oral
Pathology, Oral Radiology and Endodontology. 
Le doyen de l’Université
de Montréal nommé
colonel honoraire
Le Dr Claude Lamarche a été
officiellement nommé premier colonel honoraire de la 1re Unité dentaire, l’unité militaire qui regroupe
toutes les cliniques dentaires en
Dr Claude Lamarche
garnison des Forces canadiennes,
au Canada et en Europe. Le Dr
Lamarche est actuellement doyen de la Faculté de
médecine dentaire de l’Université de Montréal.
Le rôle du colonel honoraire est de faire valoir
l’identité et la philosophie de l’unité, ainsi que
d’agir comme conseiller auprès du commandant
sur la plupart des questions, à l’exception des opérations. Le colonel James C. Taylor, commandant de
la 1re Unité dentaire, a fait savoir au JADC que des
membres honoraires représentent aujourd’hui les
unités de tous les services et de toutes les composantes principales de la Défense nationale. 
118
Dr James Leake honoré
par un groupe de santé
publique
L’Association pour la santé publique de l’Ontario (OPHA) a présenté
la distinction de membre à vie au
Dr James Leake de Toronto, conseiller de rédaction pour le JADC, à
Dr James Leake
l’occasion de la Conférence annuelle
de l’OPHA qui s’est tenue à Cornwall
(Ontario), en octobre 2006.
Le Dr Leake a été élu au conseil d’administration de l’OPHA
en 1980 et il a participé à l’établissement du premier budget
et du système de rapports financiers de l’organisation. La distinction de membre à vie vise à souligner une contribution
exceptionnelle à l’OPHA. Le Dr Leake est président du Collège
royal des chirurgiens dentistes du Canada, ainsi que professeur en dentisterie communautaire et chef de cette discipline à
l’Université de Toronto.
Créée en 1949, l’OPHA est une association caritative
bénévole, vouée à l’amélioration de la santé des résidants de
l’Ontario. Pour plus de renseignements, visitez le site www.
opha.on.ca. 
Le CDSPI nomme
un nouveau président
M. Jim Preece a été nommé
président de Canadian Dental
Service Plans Inc. (CDSPI) à partir
du 1er janvier 2007. M. Preece a
joint le CDSPI en avril 2006 en
qualité de directeur général et il
fut président de l’Association caM. Jim Preece
nadienne des produits de bureau.
«Le CDSPI est une entreprise très bien gérée et
j’entends mettre à profit ce riche héritage pour
amener l’entreprise dans de nouvelles directions
qui permettront de servir encore mieux la profession dentaire», a déclaré M. Preece.
M. Kingsley Butler, président et directeur général du CDSPI depuis 1995, restera en fonction
jusqu’à sa retraite. 
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
––– Nouvelles et actualités –––
Le BNED nomme sa
présidente
La Dre Melanie Wood de
Winnipeg a été élue présidente du
Bureau national d’examen dentaire
du Canada (BNED) pour un mandat
de 2 ans.
La Dre Wood a occupé les
fonctions
d’examinateur, de présiDr. Melanie Wood
dente des comités des statuts et des
fi nances et de trésorière, au sein du BNED. Elle a
aussi siégé 6 ans à la Commission de l’agrément
dentaire du Canada, où elle exerça diverses fonctions. Diplômée de la promotion de 1977 de
l’Université du Manitoba, elle a enseigné la prosthodontie fi xe pendant 25 ans à son alma mater. 
Réunion des orthodontistes à Terre-Neuve
L
’Association canadienne des orthodontistes (ACO)
tiendra sa 57e réunion scientifique annuelle à St. John’s
(Terre-Neuve) du 27 au 29 septembre 2007. Pour connaître
les programmes scientifique et social préliminaires, ou pour
obtenir des renseignements sur les hôtels et les visites
prévues avant et après la conférence, visitez le site Web de
l’ACO à l’adresse www.cao-aco.org.
Les prochaines réunions scientifiques de l’ACO doivent
avoir lieu à Winnipeg (Manitoba) en 2008 et à Kelowna
(Colombie-Britannique) en 2009. 
Visitez le site Web de l’ACO
à l’adresse www.cao-aco.org
Brèves
La soie dentaire – Amie des dents, ennemie des toilettes
Il semble que le public ait décidé de suivre les conseils des dentistes concernant l’usage quotidien de la soie dentaire.
Malheureusement, la soie dentaire qui est jetée dans les toilettes, plutôt que dans la poubelle, cause des ravages dans les installations municipales de traitement des eaux usées. En effet, bon nombre des nouvelles marques de soie dentaire résistent au déchiquetage et forment souvent des amas, de la taille d’une balle de baseball, qui bloquent l’équipement des stations de pompage
d’eau. Des journaux nationaux ont publié des articles sur cette question en janvier et l’organisme Toronto Water y a consacré un
article dans son bulletin électronique. Même si, sur les sites Web des municipalités, la soie dentaire figure parmi les articles qui ne
devraient jamais être jetés dans les toilettes, on semble souvent faire abstraction de cette directive.
Donc, même s’il est encourageant de constater que de plus en plus de gens reconnaissent l’importance de la soie dentaire
dans l’hygiène buccodentaire, il y aurait peut-être lieu de rappeler aux patients qu’ils doivent jeter la soie dentaire dans la
poubelle, et non dans les toilettes. 
L’ASPC lance un portail sur les pratiques exemplaires
En novembre 2006, l’Agence de santé publique du Canada (ASPC) a lancé le Portail canadien des pratiques exemplaires
visant la promotion de la santé et la prévention des maladies chroniques. Destinée aux décideurs en pratique, en élaboration de
politiques et en recherche, cette ressource en ligne est qualifiée de «porte d’entrée virtuelle» à des pratiques et des interventions
exemplaires fondées sur des données probantes, à des revues systématiques et à des ressources axées sur la promotion de la
santé et la prévention des maladies chroniques. Son but est de réunir les nombreuses sources d’information disponibles sur les
pratiques exemplaires, afin qu’il soit plus facile et plus rapide de trouver l’information pertinente. Vous pouvez visiter ce portail à
l’adresse http://cbpp-pcpe.phac-aspc.gc.ca/index_f.cfm. 
Le Manitoba est à la recherche de travailleurs de la santé autochtones pour une étude
L’Université du Manitoba est à la recherche de travailleurs de la santé métis ou des Premières nations pour participer à une
brève entrevue qui s’inscrit dans une étude internationale sur les expériences de vie professionnelle. Ce partenariat de collaboration entre des travailleurs de la santé autochtones du Canada et de la Nouvelle-Zélande vise à obtenir une meilleure compréhension de l’expérience des travailleurs de la santé métis, maori et des Premières nations, au sein de la main-d’œuvre du secteur de la
santé. Les chercheurs espèrent utiliser les résultats de l’étude pour créer un cadre qui permettrait aux réseaux ou aux organismes
autochtones de la santé de mieux soutenir leurs travailleurs. Les personnes intéressées à participer à ce projet de recherche sont
priées de communiquer avec Julianne Sanguins, directrice du programme de recherche, au 204-586-8474, poste 378 ou, par courriel, à [email protected]. La date limite pour participer est le 15 juin 2007. 
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
119
––– Nouvelles et actualités –––
UNE ÉTUDE EX AMINE
COMM E NT LE S DE NTI STE S
CUEILLENT DES
I N F O R M AT I O N S
Un article publié dans l’édition de décembre 2006
du Journal of the American Society for Information and
Technology (JASIST)1 révèle que les dentistes choisissent souvent leur source d’information en fonction du
type d’information qu’ils recherchent.
L’auteure de l’étude, Mme Carole Fay Landry, de
l’Université de Washington, a découvert qu’en général,
les dentistes préfèrent consulter des manuels pour les
tâches liées à la gestion des patients, des organismes
professionnels pour les cours de formation continue et
les tâches reliées à l’éducation des patients, des vendeurs et des représentants de commerce pour les
tâches liées à la gestion du cabinet, et des collègues et
des périodiques pour les travaux de recherche.
Un nombre croissant de dentistes exerçant en privé
utilisent l’Internet pour trouver de nouvelles informations ou mettre à jour du matériel existant. L’auteure
déclare : «Étant donné le caractère dynamique de
la dentisterie et le besoin continuel de se maintenir
au courant sur toute une gamme de sujets, l’Internet
s’avère un outil précieux dans l’arsenal des sources
d’information dont disposent les dentistes.»
Bien que l’Internet constitue une importante source
d’information, l’étude indique qu’il complète plutôt
qu’il ne remplace les sources d’information traditionnelles qu’utilisent les dentistes. Pour bon nombre,
le maintien de liens personnels avec des personnes
demeure important.
Pour cette étude, l’auteure a recueilli des données à
l’aide d’entrevues comprenant de brefs scénarios et des
entrevues suivies, menées auprès d’un petit nombre de
dentistes privés de 3 villes de Washington. 
DÉCÈS
Adams, Dr Ralph W. : Diplômé de l’Université de Toronto en
1964, le Dr Adams de Cambridge (Ontario) est décédé le 6 novembre 2006.
Aho, Dr Lance R. : Le Dr Aho de Waterloo (Ontario) est décédé
le 16 décembre 2006. Il a obtenu son diplôme à l’Université de
Toronto en 1978.
Copp, Dr Robert A. : Diplômé de l’Université de Toronto en
1943, le Dr Copp d’Ottawa est décédé le 12 décembre 2006.
Côté, Dr André : Le Dr Côté de Montréal est décédé le 16 décembre 2006. Il a obtenu son diplôme à l’Université Dalhousie
en 1967.
Ferguson, Dr Donald S. : Le Dr Ferguson de Brockville (Ontario)
est récemment décédé. Il a obtenu son diplôme à l’Université de
Toronto en 1945.
Gallagher, Dr Spencer J. : Diplômé de l’Université de l’Alberta en
1954, le Dr Gallagher de Vancouver (C.B.) est décédé le 24 juillet
2006.
Kuling, Dr Petrus : Le Dr Kuling de Canora (Saskatchewan), est
décédé le 3 janvier 2007.
Lapeer Dr Gerald L. : Diplômé en 1977 de l’Université de
Toronto, le Dr Lapeer de Kingston (Ontario) est décédé le
25 octobre 2006.
MacCormack, Dr Harold P. : Diplômé de l’Université Dalhousie
en 1945, le Dr MacCormack de Truro (Nouvelle-Écosse) est décédé le 22 janvier 2007, à l’âge de 87 ans. Le Dr MacCormack était
major (retraité) du Corps dentaire de l’Armée canadienne.
Nabata, Dr Tad S. : Diplômé en 1990 de l’Université de la
Colombie-Britannique, le Dr Nabata de Kamloops (ColombieBritannique) est décédé le 20 décembre 2006.
Peterson, Dr Frank L. : Le Dr Peterson de Stirling (Alberta) est
décédé le 25 décembre 2006. Il a obtenu son diplôme de l’Université de l’Alberta en 1963.
Rice, Dr Douglas R. : Le Dr Rice de Waterloo (Ontario) est décédé le 21 octobre 2006. Il a reçu son diplôme de l’Université de
Toronto en 1962.
Sparrow, Dr Albert D. : Diplômé en 1945 de l’Université
de Toronto, le Dr Sparrow de Calgary (Alberta) est décédé le
11 janvier 2007.
Wolch, Dr Isadore “Izzy” : Le Dr Wolch de Winnipeg (Manitoba)
est décédé le 29 août 2006 à l’âge de 98 ans. Il a obtenu son diplôme de l’Université de l’Alberta en 1932.
Référence
1. Landry CF. Work roles, tasks, and the information behavior of
dentists. JASIST 2006; 57(14):1896–908.
Pour accéder aux sites Web cités
dans les actualités, rendez-vous aux signets
du JADC de mars 2007 à www.cda-adc.ca/jadc/
vol-73/issue-2/index.html.
120
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
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G·LQVWUXPHQWDWLRQV
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6\VWqPH
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10
Dix grandes raisons pour lesquelles la profession
doit accorder son appui à la campagne La santé
buccodentaire – Pour vivre en santéMC
Notre objectif consiste à créer un fonds de dotation d’au moins 10 millions de dollars qui
permettra de verser des subventions annuelles d’environ 500 000 $ (à perpétuité). À
titre d’organisme de bienfaisance de la dentisterie au Canada, nous vous demandons de songer à quel point votre don sera essentiel et significatif pour nous rapprocher de l’objectif de
notre campagne et des résultats qu’elle vise, à
savoir :
recherche – il y a un besoin criant de recherche
sur les facteurs influençant la santé buccodentaire et les pratiques de santé de la bouche au
cours d’une vie.
éducation – une formation de haute qualité a
toujours constitué un outil essentiel pour la
transposition des résultats de recherche en
action au profit des cliniciens et du public. Si
l’on trouve une solution au problème « Pas
d’enseignants, pas de profession » dans nos
établissements de formation aujourd’hui, nous
pourrons assurer un afflux continu de cliniciens
et de chercheurs dévoués pour demain.
sensibilisation du public – nombre d’aînés sont
confrontés à des défis quand ils souhaitent obtenir des services de santé buccodentaire. Ainsi,
il faut élaborer et mettre en œuvre des mécanismes novateurs de prestation de services pour
ces groupes.
La campagne La santé buccodentaire – Pour
1
vivre en santé transformera l’art dentaire au
Canada puisqu’elle servira d’agent de mobilisation et de multiplication des ressources pour
répondre aux besoins de recherche, de formation et de sensibilisation décrits ci-dessus.
que les dentistes jouent à titre de chefs de file
de la promotion de soins buccodentaires optimaux pour la population canadienne.
La campagne La santé buccodentaire – Pour
2
vivre en santé souligne l’importance des
L’investissement que vous faites dans la cam8
soins de la bouche comme partie essentielle et
pagne du FDC permettra de verser des
intégrale de l’ensemble des soins de santé.
contributions annuelles continues aux cher-
3
Le succès de cette campagne signifie un
accès accru aux soins dentaires pour les
personnes défavorisées au Canada qui ont des
troubles douloureux de la santé buccodentaire.
Pour la première fois au Canada, nous dis4
poserons d’un important fonds continu créé
pour rehausser le secteur de la santé buccoden-
taire à un niveau correspondant à ceux des
autres secteurs de la santé humaine.
Un soutien proactif de la part des profes5
sionnels de l’art dentaire livre un puissant
message et signale aux fonctionnaires que la
santé buccodentaire joue un rôle crucial dans le
programme de santé du Canada.
Les aînés forment un groupe de la popula6
tion de plus en plus grand, surtout si l’on
tient compte de la génération du baby-boom
qui approche maintenant de l’âge de la retraite.
En conséquence, l’accès de ce groupe à des
soins de santé buccodentaire constitue une
source de préoccupation qui a une incidence
importante sur les cabinets dentaires aujourd’hui et qui continuera à en avoir une dans un
avenir rapproché.
La santé buccodentaire – Pour
7 Lavivrecampagne
en santé renforcera le rôle important
cheurs de pointe en santé buccodentaire au
Canada, ce qui aura pour effet de cultiver et de
motiver un milieu dynamique de recherche
scientifique de base et de recherche clinique.
Vos investissements serviront à palier le problème des ressources dans les écoles d’art dentaire au Canada et aideront à améliorer la viabilité des établissements de formation professionnelle en dentisterie et en santé buccodentaire.
Cette campagne fait appel au sens du lea9
dership dans le secteur de la dentisterie, qui
comprend le FDC, les associations dentaires,
l’industrie dentaire ET les professionnels de
l’art dentaire.
Vous éprouverez un sentiment de satis10
faction à l’idée de redonner à votre profession. Si les professionnels de l’art dentaire ne
traitent pas eux-mêmes des problèmes au sein
de la profession, qui le fera?
Vous pouvez manifester votre engagement envers le leadership dont fait preuve cette campagne en effectuant un don aujourd’hui. Pour de
plus amples informations, communiquez avec
Richard Munro au bureau du FDC ou consultez
le site www.dcf-fdc.ca pour remplir le formulaire de don en ligne.
Pour de plus amples renseignements sur cette campagne de collecte de fonds, veuillez communiquer avec Richard Munro au 1.877.363.0326.
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2007
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de l’Alberta conjointement avec l’Association dentaire
canadienne, le Collège des assistantes dentaires de l’Alberta
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tout entier pour 4 journées de perfectionnement professionnel
et d’activités sociales lors d’une magnifique escapade dans les
Rocheuses canadiennes.
Programme scientifique
Dre Linda Niessen
•
•
•
La santé buccodentaire des femmes –
les femmes, les sorcières et la sagesse
Le vieillissement et la santé buccodentaire
Conditions médicales/médicaments
et santé buccodentaire
Dr Steven Aung
•
•
Approche de la médecine traditionnelle
chinoise à la médecine dentaire
Conférence Murray MacDonald 2007
Le recours clinique à l’acupuncture dans un
cabinet dentaire
Dr George Sándor
•
•
L’évolution incessante des infections dentaires
Développements en chirurgie implantaire
pouvant intéresser le dentiste généraliste
Dr Daniel Fortin Séance restreinte
•
Restauration esthétique directe des dents
antérieures
Dr Gerald Pearson
•
•
La chirurgie parodontale pour le
dentiste généraliste
Concepts actuels en thérapie
parodontale
Mme Rita Bauer
•
•
Photographie clinique : choix des appareils
photos et techniques
Portrait et photographie clinique
Mme Dora Newcombe
•
Mme Susan Isaac
•
•
Dr Nels Ewoldsen
•
•
Des empreintes fonctionnelles aux
prothèses finales
Conception des prothèses :
conseils pratiques sur les
matériaux et la conservation des dents
Dr Jeffrey Ceyhan
Dr Lorne Kamelchuk
Dr Bruce Yaholnitsky
•
Planification des traitements de restauration
pour les problèmes esthétiques à l’aide d’une
méthode interdisciplinaire
Du conflit à la coopération –
au travail et chez soi
Motivez vos patients : stratégies nouvelles
visant à changer pour de bon les
comportements en santé buccodentaire
Le bien-être des femmes : perspective de
la santé buccodentaire et de la santé en
général sur les préoccupations sanitaires
des jeunes femmes
Mme Jessica Leech
M. Josh McLeod
•
Vaincre les obstacles : le VIH/sida,
l’orientation sexuelle et les soins
buccodentaires
Mme Raynie Wood
Programme de formation en dentisterie
préventive
Programme étudiant de démonstrations
cliniques ADC/Dentsply 2007
•
Une montagne d’activités
Activités sociales
•
Foire de la technologie
•
Cours de golf
•
Danse salsa!
•
Tournoi de golf Aurum Ceramic
•
Décorez avec des étampes
•
Courses de canoë
•
Réception d’accueil
•
Descente en eau vive
•
Camp de jour pour les enfants
•
Soirée en noir et blanc
•
Course et marche à pied
Réception des exposants
Excursion en bateau au
lac Maligne
•
•
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Randonnées sur les sentiers
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comparés afin de déterminer lequel est le meilleur. Le tableau 1 présente les cotes qui ont
été attribuées à chaque produit, au moment de leur évaluation initiale.
L’article de ce mois-ci du
DENTAL ADVISOR est
extrait du numéro de
juillet/août 2006,
vol. 23, no 6
Le DENTAL ADVISOR évalue
et classe les produits et les
équipements dentair
dentaires
entaires selon
des protocoles cliniques et
de laboratoire
laboratoir objectifs. La
publication consiste en des
évaluations cliniques, des
évaluations globales à long
l
ter
terme,
des comparaisons de
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Fabricant
Cote
3M ESPE Protemp 3 Garant
T
Temporization
Material
3M ESPE
4,5 +/93 %
InstaT
InstaTemp
Integrity
Luxatem
Luxatemp
Systemp.C&B
Sterngold Restorative Systems
5 +/96 %
DENTSPL Caulk
DENTSPLY
4,5 +/93 %
Zenith Dental/DMG
4,5 +/94 %
Ivoclar Vivadent
4,5 +/92 %
T
Tableau
1
Protemp 3
Garant
InstaTemp
Integrity
Luxatemp
Systemp.C&B
Chargement/mélange/distribution
4,96
4,92
4,95
5,00
4,95
Viscosité/écoulement
4,85
4,28
4,64
4,94
4,58
Absence de porosités/de bulles
4,58
4,41
4,45
4,64
4,32
Temps de prise
4,40
4,78
4,45
4,91
3,84
Facilité de retrait après la prise
4,69
4,85
4,68
5,00
4,68
Absence d’excédent sur la dent
4,10
4,50
4,11
4,70
4,05
Absence de couche inhibée par l’oxygène
4,08
4,46
3,86
4,68
4,05
Facilité de réparation
4,67
5,00
4,50
5,00
4,50
Facilité de finition/polissage
4,56
4,68
4,85
5,00
4,58
Qualité du poli
4,60
4,54
4,78
4,97
4,44
Teinte finale/esthétique
4,72
4,58
4,59
4,97
4,42
Ajustement de la restauration temporaire
4,74
4,69
4,73
4,94
4,89
Caractéristique
Rétention de la restauration temporaire
4,67
4,26
4,71
4,77
4,38
MOYENNE GLOBALE
4,59
4,61
4,56
4,88
4,44
T
Tableau
2
Protocole clinique
Des dentistes-conseils cliniciens ont préparé de 19 à 33 restaurations
provisoires en utilisant chacun des matériaux énumérés au tableau 1. Les
caractéristiques de chaque matériau ont été évaluées selon une échelle de
1 à 5 (1 = faible; 5 = excellent).
Résultats
Le tableau 2 présente les résultats obtenus pour chacune des 13
caractéristiques évaluées, ainsi que la moyenne globale attribuée à chaque
composite provisoire.
Matériaux composites provisoires
pr
1er
Luxatemp
2ème (ex æquo) InstaTemp
InstaT
2ème (ex æquo) 3M ESPE Protemp 3 Garant Temporization
m
mporization
M
Material
2ème (ex æquo) Integrity
3ème
Systemp.C&B
Sommaire
Bien que tous soient considérés d’excellents matériaux, la présente
évaluation avait pour but de déterminer le «nec plus ultra». Or la palme
revient à Luxatemp
Luxatem qui a été déclaré le meilleur sur la base de ses
remarquables caractéristiques cliniques, ce matériau ayant obtenu la cote la
plus élevée pour ce qui est de la viscosité, du temps de prise, de l’absence
de résidus sur les dents, de l’absence de couche inhibée par l’oxygène, ainsi
que de la qualité du poli, de l’esthétique et de l’ajustement.
NDLR : Les cotes des trois matériaux ex æquo au deuxième rang ne sont pas
statistiquement différentes.
Luxatemp
Zenith Dental/DMG
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Nouvelles
DU
––– Chondrosarcoma –––
CDSPI
Commodité, rentabilité et gestion des risques =
fonds intégrés
Par Michael Holmes, CFP
I
Portefeuilles de gestion des risques ADC
maginez que vous déterminez facilement votre niveau
de risque en matière de placement et qu’immédiatement,
vous investissez dans un portefeuille de fonds qui a été soigneusement assemblé et qui tient compte de vos besoins. En
outre, imaginez que vous payez un seul barème de frais de
gestion modiques; ces frais sont inférieurs à ceux exigés par
un grand nombre de fonds communs de placement individuels. Cela vous semble-t-il trop beau pour être vrai? Faites
donc un essai avec les nouveaux Portefeuilles de gestion des
risques ADC.
Dans le domaine des placements, les Portefeuilles de
gestion des risques ADC sont parfois connus comme étant
des «fonds intégrés». Un fonds intégré est composé de placements dans une série d’autres fonds pour correspondre
à un profi l risque/récompense particulier. Par exemple, un
fonds intégré de croissance audacieuse, c’est-à-dire un fonds
présentant des risques élevés qui a été conçu en vue de rendements potentiels plus élevés, pourrait inclure principalement des fonds d’actions, y compris quelques titres à petite
capitalisation.
Ces «fonds de fonds» off rent des avantages majeurs aux
investisseurs qui veulent allier étroitement leurs placements
à l’atteinte des objectifs et réduire les risques au moyen de
la diversification — sans toutefois avoir à activement sélectionner une gamme de fonds de placement, à les maintenir
ou à payer des frais élevés.
Si vous avez recruté un conseiller en placements pour
assembler votre portefeuille de fonds, il faudra lui verser
un montant considérable (peut-être de façon indirecte et
sous forme de frais d’acquisition ou de rachat qui servent à
payer les commissions) en sus des frais de gestion de fonds.
Ce n’est pas tout. Les transactions effectuées dans votre
portefeuille risquent de donner lieu à des commissions accrues pour votre conseiller. Même si vos besoins demeurent
inchangés, le conseiller doit effectuer régulièrement des
transactions en vue de rééquilibrer votre portefeuille pour
que ce dernier soit fidèle à la répartition de l’actif que vous
favorisez ou pour tenir compte de l’évolution des conditions
touchant les placements.
Cependant, un fonds intégré, comme tout fonds commun
de placement, exige un seul barème de frais de gestion déterminés lors du calcul de votre rendement. Le gestionnaire
effectue le rééquilibrage du fonds au besoin, et ajuste la
répartition de l’actif selon la fourchette spécifiée pour tenir
Portefeuilles de fonds indiciels
(par ordre croissant de contenu dans les fonds
indiciels d’actions)
Portefeuille indiciel prudent ADC (BGI)
Portefeuille indiciel modéré ADC (BGI)
Portefeuille indiciel audacieux ADC (BGI)
Portefeuilles de fonds de revenu
et d’actions
(par ordre croissant de contenu dans les fonds
d’actions)
Portefeuille
Portefeuille
Portefeuille
Portefeuille
Portefeuille
Portefeuille
de revenu ADC (CI)
de revenu plus ADC (CI)
équilibré ADC (CI)
croissance prudente ADC (CI)
croissance modérée ADC (CI)
croissance audacieuse ADC (CI)
compte des conditions de placement, et ce sans frais supplémentaires pour vous.
Les fonds intégrés sont rentables et très commodes. En
choisissant un fonds qui correspond à votre profi l de placement, vous bénéficiez instantanément d’un portefeuille bien
diversifié et géré par des professionnels. Pour cette raison,
un fonds intégré est généralement «le fonds principal» d’un
investisseur, c’est-à-dire un fonds dans lequel il place la
plus grande partie de son argent. Les investisseurs peuvent
ajouter d’autres fonds «non intégrés» dans leurs plans de
placement en vue de favoriser une diversification par gestionnaire de fonds, ou inclure un secteur particulier non
représenté dans le fonds intégré (bien que l’utilisation d’un
fonds intégré avec de nombreux autres fonds puisse donner
lieu à une diversification excessive).
Il est aussi plus facile à suivre la performance de votre
fonds intégré au lieu de surveiller divers rendements affichés
par une série de fonds. C’est une des raisons pour lesquelles
les investisseurs nantis sont attirés par les fonds intégrés car
ils recherchent à la fois gestion professionnelle et simplicité.
Les Portefeuilles de gestion des risques ADC sont composés de 3 fonds indiciels intégrés gérés par Barclays Global
Investors (BGI), une des plus grandes sociétés de placement et de 6 fonds intégrés de revenu et d’actions gérés par
Placements CI, un des plus importants gestionnaires de
fonds intégrés au Canada. (Voir l’encadré.)
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
127
N––––
O U VIIImages
E L L E Scliniques
D U C D––––
SPI
En plus des avantages proposés par les fonds intégrés,
les Portefeuilles ADC offrent des privilèges considérables.
Contrairement aux nombreux fonds intégrés, les Portefeuilles
ADC ne comportent aucune exigence afférente aux cotisations
minimum. De plus, ils ne comportent aucuns frais d’acquisition ou de rachat; les frais de gestion sont modiques et se
chiffrent à 0,85 % pour les Portefeuilles indiciels et à 1,65 %
pour les Portefeuilles de fonds de revenu et de fonds d’actions.
Ces 2 chiffres sont très bas par rapport aux frais exigés pour les
mêmes portefeuilles disponibles au grand public.
Les portefeuilles peuvent être utilisés de la même façon
que les fonds de placement de l’ADC, par exemple, dans un
RER de l’ADC. Les conseillers en planification des placements aux Conseils professionnels en direct Inc. vous
aideront à déterminer, sans frais, votre niveau de risque et
à choisir le portefeuille qui vous convient. Ils effectueront
un suivi pour maintenir vos avoirs dans un portefeuille
optimal, advenant un changement dans vos circonstances.
Les Portefeuilles de gestion des risques ADC proposent
des portefeuilles indiciels et des portefeuilles de fonds de
revenu et de fonds d’actions. En général, les investisseurs
trouvent qu’il est plus facile à comprendre les fonds indiciels étant donné que ces derniers visent de manière passive à égaler les indices boursiers. De plus, lors de marchés
haussiers, ils affichent fréquemment un meilleur rendement
par rapport aux fonds à gestion active. Par contre, ceux-ci
obtiennent souvent un meilleur rendement lors de marchés
baissiers ou quand ils visent des secteurs particuliers.
Les 3 Portefeuilles indiciels d’actions off rent des combinaisons d’environ 5 fonds sous-jacents. Par exemple, le
Portefeuille indiciel modéré ADC (BGI) vise une composition
de 60 % de fonds indiciels d’actions (ou fonds cotés en bourse
en vue de composantes étrangères) et de 40 % de catégories à
revenu fi xe (écart de 2 %).
Les Portefeuilles de fonds de revenu et de fonds d’actions
gérés par CI comprennent 7 à 15 fonds sous-jacents CI. Ils
vont du Portefeuille de revenu ADC (CI) qui présente des
risques plus bas et vise la répartition suivante : 70 % de titres
à revenu (comme les fonds d’obligations) et 30 % d’actions
(notamment 20 % d’actions canadiennes, 5 % d’actions américaines et 5 % d’actions internationales), au Portefeuille de
croissance audacieuse ADC dont la répartition s’établit ainsi :
40 % d’actions canadiennes, 35 % d’actions américaines et
25 % d’actions internationales (écart de 5 % pour tous les
portefeuilles). 
I n de x de s a n n o nce u r s
3M ESPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98, 100
Academy of General Dentistry . . . . . . . . . . . . . . 189
ACTS Medical. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167
A-dec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121
American Dental Association . . . . . . . . . . . . . . . .116
AstraTech. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .151
CDSPI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129, 168
Citagenix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
Clinical Research . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135, 192
Colgate-Palmolive Canada Inc. . . . . . . . . . . 106, 161
Congrès dentaire de Jasper. . . . . . . . . . . . . . . . . . 123
Crest Oral-B . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101, 104, 154
DioGuardi and Company, LL . . . . . . . . . . . . . . . .178
Fonds de l’ADC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190
GE Money CareCredit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148
GlaxoSmithKline . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
Health Studies Institute . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167
Ivoclar Vivadent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
Ondine Biopharma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126
Philips Oral Healthcare. . . . . . . . . . . . . . . . . 110, 152
Plaquettes de l’ADC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .114
Quantum Health . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172
SciCan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130
Straumann. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .141
Sunstar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144-5, 173
L’AUTEUR
Michael Holmes est le vice-président du Service des placements aux
Conseils professionnels en direct Inc. — une filiale de CDSPI. (CDSPI est
l’administrateur du Programme de placement des dentistes du Canada
offert par l’ADC.)
Vident. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .162
VOCO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .174
Pour de plus amples renseignements sur les Portefeuilles de gestion des
risques ADC, veuillez composer le 1-877-293-9455 (sans frais) ou le
(416) 296-9455, poste 5021. Des restrictions s’appliquent aux services
consultatifs dans certaines juridictions.
128
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Images
CLINIQUES
Application d’agents de scellement au verre ionomère
sur des molaires permanentes d’éruption récente
Rochelle G. Lindemeyer, DMD
L
La rubrique «Images
cliniques» est une série
d’essais en images qui
traite de l’art technique
de la dentisterie clinique.
Cette rubrique présente
étape par étape des cas
cliniques tels qu’on
les retrouve au cabinet
dentaire. Pour soumettre un
cas ou recommander
un clinicien qui pourrait
contribuer à cette rubrique,
communiquez avec
le rédacteur en chef,
le Dr John O’Keefe,
à [email protected].
es praticiens cherchent depuis des
années des moyens conservateurs de
traiter les puits et les fissures. En 1955,
Buonocore a prédit qu’il serait possible de
prévenir les caries en scellant les puits et les
fissures avec une résine collée, et lui et un
co-auteur ont publié un article sur le scellement des puits et fissures en 19671. Depuis,
des centaines de rapports ont documenté
l’efficacité des agents de scellement des puits
et fissures.
Les agents de scellement à base de résine fonctionnent exceptionnellement bien
et ils demeurent efficaces pendant bien des
années s’ils sont appliqués correctement 2 .
Les résines de scellement sont toutefois difficiles à manipuler dans un milieu humide,
et ceci en limite l’application clinique. De
fait, à moins que la dent ne soit parfaitement
isolée, la contamination par la salive entraînera l’échec du scellement. Bien que de
nombreuses études aient confi rmé la supériorité de rétention des résines de scellement
sur le verre ionomère, ces études ont toutes
été réalisées dans des conditions caractérisées par un bon isolement et un bon contrôle
de l’humidité. En fait, le verre ionomère peut
être utilisé en remplacement de la résine, en
particulier là où les résines de scellement sont
contre-indiquées. Parmi les cas cliniques où
le verre ionomère pourrait être un bon agent
de scellement, mentionnons le traitement
d’enfants dont les molaires primaires présentent des puits et fissures profonds et dont
l’isolement pourrait s’avérer difficile; le traitement de premières ou deuxièmes molaires
permanentes dont l’éruption n’est pas complète et les cas où l’application d’un agent de
scellement «de transition» est envisagé avant
la mise en place d’une résine de scellement
«permanente»3.
Le verre ionomère off re de nombreux
avantages dont l’un, très important, tient
à ses propriétés hydrophiles qui le rend
compatible avec le milieu buccal difficile.
Le verre ionomère a également un temps de
prise rapide, ce qui peut réduire la sensibilité à l’humidité. Autre avantage, le verre
ionomère libère du fluorure et favorise ainsi
la reminéralisation de l’émail, procurant un
effet antimicrobien. Les ions fluorure sont
captés par l’émail et rendent la structure
de la dent moins sensible à la provocation
acide, en perturbant l’activité bactérienne4.
La capacité du verre ionomère de libérer
d’autres ions – notamment du calcium et de
l’aluminium – a également été étudiée, et des
données montrent que ces ions favorisent
eux aussi la reminéralisation des dents5.
Hicks et Flaitz ont comparé la formation
de lésions d’allure carieuse dans l’émail
occlusal adjacent à des agents de scellement
au verre ionomère modifié à la résine et des
agents de scellement classiques libérant du
fluorure, qui tous 2 avaient été photopolymérisés. Bien que les 2 matériaux aient
protégé l’émail des puits et fissures contre la
formation de caries, l’atteinte carieuse dans
le plan occlusal incliné non scellé adjacent a
été moindre avec le verre ionomère modifié
à la résine, qu’avec la résine de scellement
classique 6. Selon Donly et coll., le verre ionomère modifié à la résine, qui est en contact
constant avec un début de lésion carieuse,
peut agir comme réservoir de fluorure et a
la même capacité de reminéralisation que le
brossage des dents pratiqué 2 fois par jour
avec un dentifrice au fluorure7. De l’avis
d’autres auteurs, les fissures scellées avec du
verre ionomère résistent mieux à la déminéralisation que les fissures témoins, même
après la perte macroscopique de scellant8.
Des études montrent ainsi que, bien que
le taux de rétention des scellants au verre
ionomère appliqués dans des conditions
idéales soit inférieur à celui des résines de
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
131
––––
IIImages cliniques
––––
Ill. 1 : Première molaire permanente en voie
d’éruption, avant le traitement.
Ill. 2 : Trousse GC Fuji Triage.
Ill. 3 : La prophylaxie est pratiquée de
la manière habituelle, avec une pierre
ponce.
Ill. 4 : Le conditionneur de cavité est transféré dans un godet.
Ill. 5 : Le conditionneur de cavité est
appliqué pendant 10 secondes avec une
microbrosse.
Ill. 6 : La capsule de verre ionomère
est tapotée 2 ou 3 fois contre une
surface dure.
scellement (en raison de leur liaison chimique à la
dent), de faibles quantités de scellant demeurent
à l’intérieur des fi ssures et continuent de libérer
du fluorure, même après que l’agent de scellement
semble s’être détaché9. Ceci exerce un effet préventif,
important et cliniquement avantageux, en particulier dans les cas cliniques où il aurait été impossible
d’appliquer une résine de scellement.
Les agents de scellement devraient être appliqués
sur les faces occlusales des dents, durant la période
la plus sensible (première année après l’éruption),
lorsque la dent fait éruption et que l’hygiène buccodentaire est difficile à maintenir. Après cette période, le risque de caries diminue et les effets de la
perte de scellement deviennent moins importants10.
132
Le verre ionomère permet d’appliquer des agents
de scellement sur des dents d’éruption nouvelle, à
des endroits où les résines de scellement pourraient
être contre-indiquées. GC Fuji Triage (GC America,
Alsip, Ill.) est un verre ionomère chémopolymérisable utilisé comme scellant et agent de protection
des surfaces, grâce auquel le dentiste peut sceller une
molaire permanente qui commence à sortir et qui est
difficile à isoler.
Dans le traitement décrit ici, le matériau GC Fuji
Triage a été utilisé pour sceller une première molaire
permanente en voie d’éruption (ill. 1).
Technique
La trousse GC Fuji Triage contient des capsules
de verre ionomère (offert en blanc ou rose), un ap-
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
––––
Images cliniques
––––
Ill. 7 : Capsule non activée
(haut). Capsule activée (bas).
Ill. 8 : La capsule est chargée dans
l’applicateur, sur lequel on clique une fois,
et triturée (haut). Elle est ensuite rechargée
dans l’applicateur (bas), sur lequel on clique
2 fois.
Ill. 9 : Le verre ionomère est appliqué sur la
dent, à l’aide de l’applicateur.
Ill. 10 : Le matériau peut être
photopolymérisé.
Ill. 11 : Le matériau GC Fuji Coat LC est
transféré dans un godet.
Ill. 12 : Le produit de revêtement est
étalé à l’aide d’une microbrosse et
photopolymérisé.
plicateur, un conditionneur de cavité GC Fuji et le
revêtement GC Fuji Coat LC (ill. 2). Une prophylaxie
avec une pierre ponce est pratiquée de la manière
habituelle, puis la dent est rincée à fond à l’eau.
Durant cette procédure, il faut tenter d’éviter de
traumatiser l’opercule (ill. 3).
Une goutte de conditionneur de cavité est transférée dans un godet (ill. 4). Des rouleaux de coton et
des écrans salivaires triangulaires d’isolement sont
mis en place pour écarter la langue et les joues et
contrôler l’humidité, puis le conditionneur de cavité
est appliqué avec une microbrosse pendant 10 secondes (ill. 5). La dent est séchée doucement avec
une seringue à air, en évitant toutefois de la dessé-
cher – la surface de la dent doit avoir un aspect
humide et luisant.
La capsule qui renferme le verre ionomère est
tapotée 2 ou 3 fois contre une surface dure, pour
décompacter la poudre (ill. 6). La capsule est ensuite
activée comme suit (ill. 7) : enfoncer le piston jusqu’à qu’il soit au même niveau que la capsule. Placer
aussitôt la capsule dans son applicateur et cliquer
une fois sur le levier. Retirer ensuite la capsule de
l’applicateur et la placer dans un amalgamateur; malaxer pendant 10 secondes à haute vitesse (environ
4000 tr/min). Remettre la capsule dans l’applicateur
et cliquer 2 fois pour amorcer la capsule (ill. 8)
– le verre ionomère est immédiatement injecté sur
la dent (ill. 9).
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
133
––––
IIImages cliniques
––––
L’AUTEURE
Remerciements : L’auteure tient à remercier GC America pour
avoir fourni les produits utilisés dans le manuscrit.
La Dre Lindemeyer est professeure adjointe en dentisterie pédiatrique à la Faculté de médecine dentaire
de Pennsylvanie à Philadelphie (Pennsylvanie).
Ill. 13 : Aspect de la restauration terminée.
Écrire à la : Dre Rochelle Lindemeyer, Children’s Hospital
of Philadelphia, Dental Division, 2nd floor Main Building,
34th St. and Civic Center Blvd., Philadelphia, PA 19104, USA.
Courriel : [email protected].
L’auteure n’a aucun intérêt financier déclaré dans la ou les
sociétés qui fabriquent les produits mentionnés dans cet article.
À l’aide d’une microbrosse, étaler le verre ionomère sur tous les puits et fissures et sous l’opercule.
À une température de 23 °C, le temps de travail est
de 1 minute et 40 secondes à partir du début du mélange; des températures plus élevées raccourciront le
temps de travail. Bien que le matériau soit autopolymérisable, un appareil à photopolymériser peut être
utilisé pendant 20 à 40 secondes pour accélérer la
prise (ill. 10).
Lorsque le matériau commence à perdre son
lustre, transférer une goutte de GC Fuji Coat LC dans
un godet (ill. 11). Étaler le produit de revêtement avec
une microbrosse sur la surface traitée et les zones
adjacentes, puis photopolymériser (ill. 12). La restauration terminée est présentée à l’ill. 13.
Conclusions
Le présent article illustre la technique utilisée
pour l’application du verre ionomère GC Fuji Triage
comme agent de scellement et de protection. Ce
matériau permet au dentiste de sceller une molaire
permanente d’éruption récente, qui est difficile à
isoler. 
Références
1. Cueto EI, Buonocore MG. Sealing of pits and fissures with an
adhesive resin: its use in caries prevention. J Am Dent Assoc 1967;
75(1):121–8.
2. Feigal RJ. Sealants and preventive restorations: review of effectiveness and clinical changes for improvement. Pediatr Dent 1998;
20(2):85–92.
3. Berg JH. Glass ionomer cements. Pediatr Dent 2002;
24(5):430–8.
4. Croll TP, Nicholson JW. Glass ionomer cements in pediatric dentistry: review of the literature. Pediatr Dent 2002; 24(5):423–9.
5. Ngo H, Mount GJ, Peters MC. A study of glass-ionomer cement
and its interface with enamel and dentin using a low-temperature, high-resolution scanning electron microscopic technique.
Quintessence Int 1997; 28(1):63–9.
6. Hicks MJ, Flaitz CM. Occlusal caries formation in vitro: comparison of resin-modified glass ionomer with fluoride-releasing
sealant. J Clin Pediatr Dent 2000; 24(4):309–14.
7. Donly KJ, Segura A, Wefel JS, Hogan MM. Evaluating the effects
of fluoride-releasing dental materials on adjacent interproximal
caries. J Am Dent Assoc 1999; 130(6):817–25.
8. Seppa L, Forss H. Resistance of occlusal fissures to demineralization after loss of glass ionomer sealants in vitro. Pediatr Dent 1991;
13(1):39–42.
9. Pardi V, Pereira AC, Mialhe FL, Meneghim Mde C, Ambrosano GM.
A 5-year evaluation of two glass-ionomer cements used as fissure
sealants. Community Dent Oral Epidemiol 2003; 31(5):386–91.
10. Forss H, Halme E. Retention of a glass ionomer cement and a
resin-based fissure sealant and effect on carious outcome after 7
years. Community Dent Oral Epidemiol 1998; 26(1):21–5.
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JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
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et présentent maintenant des débuts discrets mais généralisés de maladies parodontales. Les traitements simplistes
répétés ou les solutions de «nouvelle technologie» ne peuvent protéger ni vous ni vos patients. Les traitements adéquats nécessitent une approche prudente et fondée sur les faits afi n de redonner à ces patients une santé dentaire
optimale tout en améliorant l’esthétique et le fonctionnement. La consultation et la collaboration avec un spécialiste
dentaire de formation peut vous permettre d’améliorer vos connaissances et de conforter votre succès. En tant que
porte-parole national des parodontistes, l’Académie canadienne de parodontologie s’attache à vous soutenir dans cet
effort de la manière suivante :
 En agissant en tant que conseillers sur les directives de pratique clinique, sur la pénurie de personnel d’hygiène
dentaire, et sur les questions de couverture dentaire liées à la parodontologie.
 En agissant en tant que conseillers auprès organismes de réglementation dentaires, des bureaux dentaires, du
Collège royal des chirurgiens dentistes du Canada.
 En agissant en tant que liaison entre les organismes internationaux spécialisés en parodontologie, le Comité des
affaires reliées aux spécialistes de l’ADC et les associations liées à la dentisterie.
 En apportant des contributions au JADC.
 En soutenant le développement et le recrutement universitaires.
 En participant à des campagnes de communication et d’éducation à l’échelle nationale.
 En compilant un annuaire national des membres des parodontistes.
 En organisant des réunions scientifiques sous forme de formation continue en parodontologie.
 En maintenant un site Web doté d’outils éducatifs pour les patients et
des liens uniques en parodontie.
Nous sommes là pour vous aider.
Rejoignez-nous!
La 52e assemblée générale annuelle de l’Académie canadienne de parodontologie se
tiendra du 21 au 23 juin 2007, à l’ hôtel
Marriott Harbourfront à Halifax (NouvelleÉcosse). Des activités scientifiques et sociales
palpitantes sont prévues pour cette réunion.
Tous les dentistes sont invités à s’y rendre!
Rendez-vous sur notre
site à www.cap-acp.ca
Programme scientifique
Jeudi (21 juin)
Cours pratique préliminaire de l’ACP sur la greffe osseuse
avancée et les techniques d’élévation du sinus sur des spécimens
congelés frais présenté par le Dr H. Moghadam (Nobel BioCare)
Vendredi matin
(22 juin)
Dr Alan Meltzer : Chirurgie
implantaire (3i)
Vendredi après-midi
(22 juin)
Samedi (23 juin)
Dr John Lovas :
Pathologie buccodentaire/
médecine buccodentaire
Dre Sara Gordan :
Pathologie buccodentaire/
médecine buccodentaire
Dr Moghadam : Chirurgie
implantaire (Nobel BioCare)
Dr V. Benhamou : Thérapie régénérative (Straumann)
Programme social
Parmi les activités sociales, une réception d’accueil aura lieu le jeudi soir (ouverte
à tous) et un fantastique dîner de gala du président se tiendra le vendredi. Entre
autres activités, il y aura, le jeudi, un golf à Glen Arbour, lequel a accueilli
l’Omnium Canadien Féminin BMO 2005, ou une excursion remplie d’aventures
marines à bord du Peggy’s Cove Express, de Halifax jusqu’à l’anse de renommée
mondiale Peggy’s Cove.
Inscrivez-vous en ligne à : www.cap-acp.ca
Point de service
La rubrique «Point de service» répond aux questions cliniques de tous les jours en donnant de l’information pratique
sur les traitements en salle opératoire. Les réponses présentées reflètent les opinions des collaborateurs et ne visent
pas à établir des normes de soins ou des recommandations pour la pratique
clinique. Le lecteur est invité à pousser plus loin son étude des sujets traités.
Les réponses de ce mois-ci ont été fournies par des membres de l’Académie
canadienne de parodontologie.
QUESTION
1
Quelle est la référence en matière de traitement des maladies parondontales?
Contexte
es maladies parodontales induites par la plaque
sont des infections mixtes associées à des
groupes relativement spécifiques de bactéries
buccales indigènes. Les réactions de l’hôte à ces
pathogènes parodontaux varient considérablement
et elles déterminent la sensibilité de la personne aux
parodontopathies. Malgré les progrès réalisés dans
la compréhension des causes et de la pathogenèse des
infections parodontales, le diagnostic et la classification de ces maladies s’appuient toujours sur l’évaluation clinique. Différents facteurs, dont la présence
d’inflammation, la profondeur au sondage, la perte
d’attache et les antécédents médicaux et dentaires
du patient, ainsi que d’autres signes comme la douleur, l’ulcération et la quantité de plaque et de tartre,
aident le dentiste à poser le bon diagnostic1.
Les maladies parodontales induites par la plaque
sont généralement divisées en 2 catégories générales, selon l’absence (gingivite) ou la présence
(parodontite) de perte d’attache. La gingivite est
une inflammation des gencives sans perte d’attache
du tissu conjonctif, tandis que la parodontite est
une inflammation gingivale qui s’accompagne d’un
décollement pathologique des fibres de collagène du
cément et d’une migration apicale de l’épithélium de
jonction (c.-à-d. perte d’attache).
L
Ill. 1a : Vue linguale des molaires dans le
quadrant 2, avant le surfaçage radiculaire.
Prise en charge
Le but ultime du traitement parodontal est de
préserver la dentition le plus longtemps possible,
tout en maintenant la santé, les fonctions et le
confort du patient. Un large éventail de traitements
parondontaux est disponible, mais il n’existe aucun
traitement qui puisse s’appliquer à tous les cas. Il est
cependant indispensable de suivre une progression
méthodique et logique, qui va d’un traitement parodontal actif (non chirurgical et chirurgical) à un
traitement d’entretien.
Le traitement parodontal initial vise à réduire
ou à éliminer les principaux facteurs étiologiques
(c.-à-d. la plaque et le tartre) et d’autres facteurs
contributifs comme les éléments iatrogènes (p. ex.,
surplus d’amalgame au gingival), le mauvais positionnement des dents et les habitudes potentiellement destructrices (p. ex., le bruxisme). Le détartrage non chirurgical et le surfaçage radiculaire sont
les volets les plus importants du traitement initial,
car ces procédures peuvent réduire ou éliminer le
saignement au sondage, l’œdème, l’érythème et la
mobilité (ill. 1 et 2). Des études menées dans des
centres de recherche et des cabinets privés ont prouvé
l’efficacité du détartrage et du surfaçage radiculaire
sur les molaires et autres dents, ainsi que dans les
zones peu profondes ou modérément profondes2. Le
principal inconvénient lié au traitement
non chirurgical est qu’il n’est pas efficace
chez tous les patients ou dans tous les
sites. Cette limite se manifestera durant
la réévaluation, auquel moment un autre
traitement approprié – peut-être de type
chirurgical – pourra être envisagé.
Selon des données assez concluantes,
le détartrage sous-gingival et le surfaçage
radiculaire sont d’une efficacité limitée
lorsque la profondeur au sondage est supérieure à 5 à 7 mm3–5. En pareils cas, et
Ill. 1b : Vue linguale des molaires dans
surtout s’il y a une activité au niveau de la
le quadrant 2, environ 6 semaines après
le surfaçage radiculaire.
poche parodontale (p. ex., saignement au
sondage, suppuration, œdème marginal
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
137
––––
Ill. 2a : Vue buccale des dents antérieures
inférieures, avant le surfaçage radiculaire.
Point de service
Ill. 2b : Vue buccale des dents antérieures inférieures, environ 6 semaines
après le surfaçage radiculaire.
et érythème), une intervention avec lambeau devrait
être envisagée. Ce traitement parodontal par voie
chirurgicale vise principalement à créer un meilleur
accès visuel à la surface radiculaire et à la lésion
parodontale, en vue du débridement mécanique. Il
peut aussi être pratiqué dans le but de promouvoir
et de faciliter la guérison, de restaurer les contours
physiologiques gingivaux et osseux et de créer un milieu propice à un traitement parodontal d’entretien
régulier. Enfi n, après toute chirurgie avec lambeau,
une prophylaxie est souvent indiquée pour aider à
prévenir l’inflammation et limiter la progression de
la profondeur au sondage.
Une fois le traitement actif terminé, il est important de prévoir des traitements parodontaux
d’entretien, pour la prise en charge à long terme des
patients. Cependant, chaque patient est différent et il
n’existe pas de norme concernant les soins d’entretien; toutefois, le renforcement répété des procédures
d’hygiène buccodentaire, combiné au débridement,
donne des résultats plus favorables à long terme 6.
La fréquence optimale des traitements d’entretien
devrait être déterminée en tenant compte du degré
d’inflammation, de l’accumulation de plaque et de
tartre et des variations dans la profondeur au sondage, mais des visites à intervalles de 3 à 4 mois sont
habituellement indiquées. 
138
––––
L’AUTEUR
Le Dr Sayed Mirbod est parodontiste en pratique
privée et professeur adjoint en parodontologie à
la Faculté de médecine dentaire de l’Université
Dalhousie, Halifax (Nouvelle-Écosse). Courriel :
[email protected].
Références
1. Armitage GC; Research, Science and Therapy Committee of the
American Academy of Periodontology. Diagnosis of periodontal
diseases. J Periodontol 2003; 74(8):1237–47.
2. Non-surgical periodontal therapy. In: Periodontal literature
review: a summary of current knowledge. American Academy of
Periodontology: Chicago; 1996. p. 136–44.
3. Knowles JW, Burgett FG, Nissle RR, Schick RA, Ramfjord SP.
Results of periodontal treatment related to pocket depth and attachment level. Eight years. J Periodontol 1979; 50(5):225–33.
4. Becker W, Becker BE, Ochsenbein C, Kerry G, Caffesse R,
Morrison EC, and other. A longitudinal study comparing scaling,
osseous surgery and modified Widman procedures. Results after
one year. J Periodontol 1988; 59(6):351–65.
5. Olsen CT, Ammons WF, van Belle G. A longitudinal study comparing apically repositioned flaps, with and without osseous surgery.
Int J Periodontics Restorative Dent 1985; 5(4):10–33.
6. Schick RA. Maintenance phase of periodontal therapy.
J Periodontol 1981; 52(9):576–83.
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––––
QUESTION
Point de service
––––
2
Quelle est la meilleure technique de recouvrement radiculaire pour un patient qui
présente une récession gingivale?
Contexte
assure un excellent recouvrement radiculaire, elle nécessite 2 sites chirurgicaux – le site donneur (souvent
a récession gingivale se définit comme la migrale palais) et le site receveur (ill. 1). On présume que
tion du tissu marginal, apicalement par rapport
le niveau d’inconfort pour le patient sera donc plus
à la jonction amélo-cémentaire, ce qui a pour
grand. Avec la RTG, il n’y a qu’un site chirurgical si
effet d’exposer la surface radiculaire au milieu buccal1.
des membranes biorésorbables sont utilisées, mais
Ce processus peut être causé par l’inflammation,
une deuxième intervention doit être pratiquée pour
un traumatisme consécutif au brossage des dents
retirer la membrane si l’on emploie des membranes
ou un mouvement orthodontique. Quelle qu’en soit
non résorbables. Dans ce dernier cas, la RTG n’off re
la cause, il peut poser des problèmes chez certains
aucun avantage par rapport à la GTC. La présence
patients. Chez les patients dont la ligne de la lèvre
d’un seul site chirurgical devrait diminué la morbisupérieure est haute, la récession altère l’esthétique.
dité postopératoire, bien qu’il existe peu de données
Chez d’autres, la récession peut causer une hypersensur les effets de la RTG sur la qualité de vie2. Le coût
sibilité dentinaire qui risque d’altérer sensiblement la
qualité de vie du patient, en limitant le type d’aliments
est le principal inconvénient lié à l’utilisation de la
consommés. Autre problème, si la racine est recouRTG, qui est beaucoup plus chère que la GTC.
verte principalement de muqueuse – laquelle est un
Une récente méta-analyse par Roccuzzo et coll.3
tissu mince – l’hygiène buccodentaire peut devenir
a examiné les données de 20 essais cliniques. La
une source d’inconfort ce qui, en
retour, provoquera une accumua
b
lation de plaque et augmentera le
risque d’aggravation de la récession. Enfin, la récession gingivale
peut accroître le risque de caries radiculaires pour les patients chez qui
le contrôle de la plaque est altéré, p.
ex. les personnes âgées ou les personnes prenant des médicaments
pour traiter la xérostomie.
c
La greffe de tissu conjonctif
(GTC) constitue actuellement la
technique de référence en matière de recouvrement radiculaire.
d
Cependant, d’autres techniques
peuvent aussi être efficaces, notamment la création de lambeaux
positionnés coronairement et l’utilisation d’une membrane barrière
(désignée régénération tissulaire
guidée [RTG]). Les greffes gingivales libres – bien qu’efficaces pour
augmenter la quantité de tissu kératinisé – n’assurent pas un recouIll. 1 : (a) La greffe de tissu conjonctif sur la dent 14 commence par la préparation du site receveur. Un lambeau de demi-épaisseur est pratiqué dans la
vrement radiculaire prévisible.
L
Prise en charge
Comme toute autre intervention, chacune de ces options
présente des avantages et des inconvénients. Bien que la GTC
muqueuse mobile de telle sorte que le lambeau puisse être replacé en position
coronaire. (b) Le lambeau de demi-épaisseur permet de prélever du tissu
conjonctif sous-épithélial dans le palais, en avant des gros vaisseaux palatins.
(c) Le greffon du tissu conjonctif sous-épithélial prélevé dans le palais. (d) Le
greffon est suturé sur la zone de récession, puis le lambeau est placé sur le
greffon et est suturé. Le succès de cette intervention tient au double apport
sanguin provenant du lit récepteur et du lambeau.
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
139
––––
Point de service
––––
Les facteurs qui ont une
incidence sur le succès du
recouvrement radiculaire
Facteurs locaux
• hauteur de l’os interdentaire
et de la gencive
• type de récession (ill. 2 à 5)
Facteurs liés au patient
• tabagisme
• contrôle de la plaque dentaire
Type d’intervention
Ill. 2 : Récession de classe I selon la
définition de Miller4. La récession est peu
profonde et il n’y a aucune perte d’os interproximal. On peut s’attendre à un recouvrement radiculaire complet (100 %).
Ill. 3 : Récession de classe II. Large
zone de récession, sans perte d’os
interproximal. On peut s’attendre à
un recouvrement radiculaire complet
(100 %).
• greffe de tissu conjonctif,
supérieure à la régénération
tissulaire guidée avec lambeau
positionné coronairement
Expérience du clinicien
Ill. 5 : Récession de classe IV. Ce type
de défaut se compare aux récessions
de classes I ou II, mais la perte de
hauteur de l’os interproximal est telle
que les tissus mous interproximaux
sont situés apicalement par rapport à
la jonction amélo-cémentaire ou par
rapport au rebord gingival buccal. On
peut s’attendre à un recouvrement
radiculaire faible, voire nul.
Ill. 4 : Récession de classe III. Ce type de
défaut se compare aux récessions de
classes I ou II, mais il y a perte d’os interproximal. Il est probable que le recouvrement radiculaire n’atteigne que le niveau
de l’os.
GTC s’est révélée la technique la plus efficace en
termes de gain du niveau de l’attache et de pourcentage de recouvrement radiculaire. De plus, ces auteurs
n’ont observé aucune différence entre les lambeaux en
position coronaire et la RTG ou entre l’utilisation de
membranes résorbables ou non résorbables pour la
RTG.
Cependant, la technique utilisée n’est pas le seul
facteur qui contribue au succès du recouvrement radiculaire. En effet, la hauteur des tissus interproximaux
adjacents est un facteur déterminant du pourcentage de recouvrement de la racine, lequel ne devrait
atteindre qu’une ligne parallèle à la hauteur de l’os
interproximal. Le tabagisme est un autre facteur
à considérer : les fumeurs sont de mauvais candidats pour le recouvrement radiculaire, en raison de
la diminution de la vascularité et l’effet du tabagisme sur d’autres facteurs de guérison. Enfin, comme
pour toute intervention clinique, les compétences et
140
l’expérience du clinicien jouent également un rôle
important (quoiqu’il soit rarement mesuré). 
Références
1. Consensus Report. Mucogingival therapy. Ann Periodontol 1996;
1(1):702–6.
2. Tatakis D, Trombelli L. Adverse effects associated with a bioabsorbable guided tissue regeneration device in the treatment of
human gingival recession defects. A clinicopathologic case report.
J Periodontol 1999; 70(5):542–7.
3. Roccuzzo M, Bunino M, Needleman I, Sanz M. Periodontal plastic surgery for treatment of localized gingival recessions: a systematic review.
J Clin Periodontol 2002; 29(Suppl. 3):178–94.
4. Miller PD Jr. A classification of marginal tissue recession. Int J
Periodontics Restorative Dent 1985; 5(2):8–13.
L’AUTEURE
La Dre Debora C. Matthews est directrice du département de parondontologie à la Faculté de médecine dentaire de l’Université Dalhousie, Halifax
(Nouvelle-Écosse). Courriel : [email protected].
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QUESTION
Point de service
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3
Quel est le rôle de l’antibiothérapie générale dans le traitement de la maladie
parodontale?
Contexte
a maladie parodontale attaque les tissus de soutien de la dent, cause un saignement au sondage,
la formation de poches, la déperdition osseuse
et, à terme, la perte de dents. L’accumulation d’un
biofi lm de plaque bactérienne est un préalable au
processus pathologique. Le retrait régulier du biofi lm
au moyen de bons soins par le patient à domicile et de
l’entretien régulier par un professionnel de la santé
dentaire constitue le principal moyen de prévenir la
maladie parodontale1,2.
Malgré ces mesures, la dégradation du parodonte
peut se poursuivre (ill. 1). Les poches continuent de
s’approfondir, les saignements persistent, le soutien
diminue, ce qui entraîne la perte des dents. À cette
étape, il est nécessaire de réévaluer le cas et de déterminer la ou les causes de la dégradation parodontale.
Une parodontite réfractaire peut être diagnostiquée
si le traitement classique a échoué, tandis qu’une
parodontite récurrente est diagnostiquée si le traitement classique connaît d’abord le succès, mais
que le patient n’a pas suivi les soins qui lui sont
recommandés aux intervalles proposés ou a négligé
son hygiène buccodentaire. Il se peut aussi que la
santé générale du patient soit en cause. Le diabète,
le sida, l’infection au VIH, la neutropénie cyclique
et d’autres affections immunitaires peuvent rendre
le patient vulnérable à la dégradation du parodonte3.
Une prédisposition génétique peut être présente.
L’usage de la cigarette et d’autres produits du tabac
peut entraver l’effet du traitement classique4.
En tenant compte des facteurs en question, le
professionnel peut considérer que l’antibiothérapie
générale constitue un adjuvant utile au traitement
classique. Avant de prescrire les antibiotiques, le
L
Ill. 1 : Altération de l’occlusion antérieure
due à la dégradation parodontale.
142
professionnel doit réexaminer le patient, établir des
objectifs précis et réévaluer la zone touchée à intervalles appropriés afi n de veiller à ce que l’antibiotique
prescrit ait atteint ses objectifs5. Beaucoup d’études
ont examiné l’efficacité de divers antibiotiques (la
pénicilline, l’amoxicilline, la clindamycine, le métronidazole et les tétracyclines). Dans presque toutes les
études, on a examiné le traitement classique (débridement mécanique) avec ou sans antibiotique.
Avantages et risques de l’antibiothérapie
Les tétracyclines (en particulier la minocycline et
la doxycycline), la clindamycine et l’érythromycine
sont des agents bactériostatiques à large spectre. En
plus de leurs effets antibactériens, les tétracyclines
sont capables d’inhiber la collagénase, ce qui prévient la dégradation des tissus. Un autre avantage des
tétracyclines réside dans leur capacité à se lier aux
surfaces dentaires, sans compter qu’elles sont libérées
avec le temps. Leur utilisation dans la parodontite
récurrente ou réfractaire a fait l’objet de nombreuses
recherches 6. Quant à la clindamycine, son principal
inconvénient est son lien avec les troubles intestinaux
graves, y compris la colonisation par Clostridium difficile, susceptible de causer une infection potentiellement fatale5. Pour cette raison, il faut être prudent
dans la prescription de la clindamycine, en particulier auprès des personnes âgées. Enfi n, l’érythromycine peut interagir avec d’autres médicaments
couramment utilisés, comme les benzodiazépines, la
ranitidine, les anticoagulants oraux, la digoxine et la
méthylprednisone7.
Le métronidazole améliore les résultats du traitement lorsqu’on l’utilise avec le curetage et le surfaçage radiculaire. Toutefois, il n’a aucun effet positif
lorsqu’il est combiné à une intervention chirurgicale
parodontale. L’emploi du métronidazole est contreindiqué chez les patients sous warfarine8. Il faut en
outre informer les patients d’éviter de consommer
de l’alcool, car le métronidazole peut entraîner un
dérangement gastro-intestinal grave, semblable aux
effets du disulfi rame (Antabuse). Des études ont
montré que l’emploi du médicament Augmentin
(amoxicilline plus acide clavulanique) peut améliorer
les résultats cliniques lorsqu’il est utilisé en association avec le curetage et le surfaçage radiculaire et,
dans les cas à évolution rapide, avec l’intervention
chirurgicale.
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
––––
Point de service
Mon expérience de 21 ans à traiter la maladie
parodontale m’a conduit à recourir à l’antibiothérapie seulement si le traitement classique a échoué à
juguler la maladie. Il existe cependant une exception
possible avec les diabétiques, en particulier pour
ceux dont le contrôle glycémique est modéré ou
faible. L’équilibre du diabète dépend de l’élimination d’infections chroniques. L’addition systématique
d’antibiotiques a amélioré les résultats atteints avec
le curetage et le surfaçage radiculaire ou avec la
chirurgie parodontale.
Les fumeurs peuvent aussi profiter de l’addition
de l’antibiothérapie au traitement classique, étant
donné qu’ils présentent un taux accru d’agents pathogènes parodontaux dans des poches moins profondes. Il peut être difficile d’évaluer l’évolution de
la maladie parodontale chez ce type de patients au
cours des visites d’entretien en raison du fait que
les effets micro-vasculaires des produits du tabac
conduisent à une absence de saignement au sondage, même lorsqu’une maladie parodontale est active. Pour surveiller ce type de patients, des radiographies en série et des enregistrements en série de la
profondeur des poches sont nécessaires.
––––
En conclusion, l’antibiothérapie peut constituer
un adjuvant utile au traitement de la maladie parodontale. Toutefois, elle ne peut remplacer le curetage
et le surfaçage radiculaire, avec ou sans intervention
chirurgicale, ni une bonne hygiène buccodentaire de
la part du patient. L’entretien approprié des patients
atteints d’une maladie parodontale est critique pour
veiller à ce que les résultats atteints avec le traitement
actif se maintiennent. L’antibiothérapie, lorsqu’elle
est appliquée à la parodontite récurrente ou réfractaire, ou lorsqu’elle est administrée à des patients
immunodéficients, peut vous aider à obtenir de bons
résultats durables. 
L’AUTEURE
La Dre Lynn Ellis exerce dans un cabinet privé à
Sydney (Nouvelle-Écosse). Courriel : lynn.ellis@ns.
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Références
Pour obtenir la liste complète des références, consultez la version
électronique de cet article à l’adresse www.cda-adc.ca/jcda/
vol-73/issue-2/142.html.
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2. C.D. Bently, J.A. Disney : Une comparaison de l’indice de plaque et de gingivite de la
bouche entière et partielle, en études de l’hygiène orale. J Clin Periodontal 1995 ; 22 ;131-135
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QUESTION
Point de service
––––
4
Quels sont les effets de l’usage de la pipe à eau sur le parodonte?
Contexte
es efforts actuels en matière de recherche, de
traitement et de politiques dans le domaine du
tabagisme concernent principalement la cigarette, alors que beaucoup de gens dans les régions
en développement fument du tabac à l’aide de pipes
à eau. L’usage de la pipe à eau, aussi connue sous le
nom de narguilé, se pratique abondamment depuis
environ 400 ans. Son usage augmente à l’échelle
mondiale, en particulier chez les jeunes des régions
de l’Est méditerranéen où les perceptions au sujet des
effets sur la santé et les valeurs traditionnelles peuvent faciliter l’usage des pipes à eau par les femmes et
les enfants. Même si la cigarette est connue pour augmenter la quantité de radicaux libres dans les tissus
parodontaux, hausse qui peut être à son tour la cause
de la destruction associée aux maladies parodontales,
les recherches au sujet de l’épidémiologie et des effets
sur la santé de l’utilisation de la pipe à eau sont limitées. Aucune étude traitant des efforts thérapeutiques
à cet égard n’a encore été publiée. Néanmoins, il est
connu que la fumée des pipes à eau comporte des
constituants nocifs et des preuves préliminaires établissent un lien entre cette pratique et des affections
potentiellement fatales1,2.
L
infectieuses qui peuvent résulter du partage des pipes
et des effets néfastes causés par l’addition fréquente
d’alcool ou de drogues psycho-actives au tabac utilisé
dans les pipes à eau. Au nombre des idées fausses
liée à l’usage de la pipe à eau figurent les mythes suivants : la teneur en nicotine des pipes à eau est moins
élevée que celle des cigarettes; l’eau fi ltre toutes les
toxines; l’usage de la pipe à eau est moins dommageable pour la gorge et les voies respiratoires que la
cigarette et le tabac du narguilé contient des fruits et
est par conséquent sain. Parmi les stratégies de santé
publique visant à juguler l’épidémie émergente de
l’usage de la pipe à eau, on compte les recherches épidémiologiques et toxicologiques, la promulgation de
lois visant à limiter l’acquisition et l’usage du tabac
de narguilé et l’éducation à la santé, en particulier
auprès des adolescents3.
Une étude récente 4 effectuée dans la ville de
Jeddah (Arabie saoudite) a permis d’étudier si le lien
entre l’usage de la pipe à eau et la santé parodontale
est semblable à celui de la cigarette. Les participants
ont été classés comme fumeurs de pipe à eau (33 %)
fumeurs de cigarettes (20 %), fumeurs de pipes à
eau et de cigarettes (fumeurs mixtes; 19 %) ou nonfumeurs (28 %). Tant la consommation de cigarettes
que l’usage de la pipe à eau ont été associés à la
présence de plus de 10 sites ayant une profondeur
au sondage d’au moins 5 mm. Le risque relatif de
maladie parodontale était 5,1 fois plus grand chez
les fumeurs de pipe à eau et 3,8 fois plus grand chez
Effets nocifs de l’usage de la pipe à eau
La plupart des professionnels de la santé occidentaux méconnaissent la pratique et les conséquences
sur la santé de l’utilisation de la pipe à eau (ill. 1).
L’augmentation de l’utilisation des
pipes à eau constitue ainsi un nouveau défi pour les prestataires de soins
de santé. Dans des études effectuées
sur des fumeurs de narguilé et sur la
fumée du narguilé, on a signalé des
concentrations de monoxyde de carbone, de nicotine, de «goudron» et de
métaux lourds aussi élevées ou encore
plus élevées que chez les fumeurs de
cigarettes ou dans la fumée de cigarette. Les rares données scientifiques
qui existent au sujet des conséquences
néfastes pour la santé de l’usage de
la pipe à eau indiquent des dangers
Ill. 1 : Pipe à eau
semblables à ceux qui sont associés à
traditionnelle.
la cigarette. Parmi les dangers supplémentaires qu’on ne rencontre pas avec
la cigarette, on compte des maladies
146
Ill. 2 : Bouche d’un fumeur. En plus des
taches de nicotine, le tissu fibreux épais et
la récession gingivale généralisée sont
typiques des fumeurs.
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Point de service
les fumeurs de cigarettes que chez les non-fumeurs
(p < 0,01). Le risque relatif associé à une consommation de tabac élevée était d’environ 8 fois plus élevé
chez les fumeurs de pipe à eau et 5 fois plus élevé chez
les fumeurs de cigarettes que chez les non-fumeurs,
ce qui permet de supposer l’existence d’un effet
exposition-réponse. Le tabagisme a été associé à une
réduction de la hauteur de l’os parodontal. Toutefois,
les fumeurs de cigarettes, les fumeurs de pipe à eau
et les non-fumeurs ont tous présenté une microflore
parodontale similaire (ill. 2).
Prise en charge
Le tabagisme constitue non seulement un facteur de risque majeur pour la maladie parodontale,
mais il nuit également à la réponse au traitement
parodontal. Les habitudes tabagiques doivent être
considérées dans la planification du traitement, étant
donné que des résultats moins favorables que chez les
non-fumeurs (quant à la réduction de la profondeur
au sondage, au gain d’attache clinique et à la réduction du saignement gingival) ont été observés chez
les fumeurs après un traitement parodontal, autant
chirurgical que non chirurgical5–10. En outre, la susceptibilité à la récurrence de l’infection parodontale
et la nécessité d’une reprise du traitement sont aussi
plus élevées chez les fumeurs11–13. Les conseils en
matière de tabagisme et l’assistance à l’arrêt du tabagisme doivent être incorporés dans toute pratique
dentaire.
Conclusions
Les répercussions de l’usage de la pipe à eau sur
le parodonte semblent être à peu près de la même
ampleur que celles de la cigarette. Toutefois, il faut
davantage de documentation scientifique et d’analyses prudentes avant qu’on puisse comprendre l’expansion de l’emploi des pipes à eau et ses effets sur la
santé et qu’on puisse mettre en œuvre un traitement
empirique et des stratégies de politique publique.
L’examen parodontal complet doit en outre comporter des questions au sujet de l’usage de la pipe à
eau. 
L’AUTEUR
Le Dr Ignacio Christian Marquez est professeur
adjoint au département de parodontie de la Faculté
de médecine dentaire de l’Université Dalhousie,
Halifax (Nouvelle-Écosse). Courriel : cmarquez@dal.
ca.
––––
Références
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smoking using a waterpipe: a re-emerging strain in a global epidemic. Tob Control 2004; 13(4):327–33.
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on periodontal healing following GTR in infrabony defects. A preliminary retrospective study. J Clin Periodontol 1995; 22(3):229–34.
11. Kinane DF, Radvar M. The effect of smoking on mechanical and antimicrobial periodontal therapy. J Periodontol 1997;
68(5):467–72.
12. Kaldahl WB, Johnson GK, Patil KD, Kalkwarf KL. Levels of
cigarette consumption and response to periodontal therapy.
J Periodontol 1996; 67(7):675–81.
13. Kaldahl WB, Kalkwarf KL, Patil KD, Molvar MP, Dyer JK. Longterm evaluation of periodontal therapy: II. Incidence of sites breaking down. J Periodontol 1996; 67(2):103–8.
JADC
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Débat
E T C O M M E N TA I R E
En faveur de l’enseignement de la dentisterie
gériatrique dans les études de premier cycle
Auteur-ressource
James Morreale, DDS, FASGD, FICD
Dr Morreale
Courriel : jmorreale2@
cogeco.ca
Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique : www.cda-adc.ca/jcda/vol-73/issue-2/149.html
E
n octobre 2005, j’ai participé à un atelier de dentisterie gériatrique commandité
par l’Association dentaire de la ColombieBritannique (ADCB). Le sujet de mon intervention était la prestation de soins dentaires aux
patients en clinique mobile. Je crois que la raison
pour laquelle cet atelier a connu le succès tient
au fait que la Faculté de médecine dentaire de
l’Université de la Colombie-Britannique, avec
l’appui de l’ADCB, a entrepris un programme
de premier cycle en dentisterie gériatrique et
lancé une clinique dentaire mobile qui dessert
des établissements de soins de longue durée
dans la grande agglomération de Vancouver. Ce
programme a été lancé par les Drs Chris Wyatt
et Michael MacEntee, qui ont fait de la recherche
et rédigé abondamment au sujet de la prestation
de soins dentaires à la population gériatrique,
segment croissant dans notre société.
Deux autres programmes de premier cycle
en dentisterie gériatrique sont enseignés au pays,
l’un à l’Université du Manitoba et l’autre à Laval.
Beaucoup de programmes de bonne qualité sont
par ailleurs offerts aux États-Unis, dont l’excellent programme à l’Université de l’Iowa, sous la
supervision des Drs Ronald Ettinger et Howard
Cowen. Ce programme traite de l’importante
relation entre la médecine et la dentisterie dans
le contexte gériatrique.
Il faut qu’un nombre accru d’écoles de dentisterie au Canada initient les étudiants du premier
cycle aux problèmes des soins buccodentaires
dans la population gériatrique. Les étudiants
doivent avoir de meilleures connaissances sur
la relation entre la médecine et la dentisterie, le
plus tôt possible au cours de leur formation. Pour
la plus grande part, les patients gériatriques sont
atteints d’une affection sous-jacente. Ils sont
plus susceptibles d’avoir à prendre plusieurs
médicaments ou d’être atteints de problèmes
cognitifs qui compliquent le traitement dentaire
et dont il faut s’occuper.
Les patients âgés ayant reçu des soins professionnels de haute qualité, comme les couronnes,
les ponts, les prothèses amovibles, les soins à
visée esthétique ou restaurative et les implants,
ne devraient pas souff rir simplement parce qu’ils
entrent dans une maison de soins infi rmiers ou
dans un établissement de soins de longue durée,
ou qu’ils sont confi nés chez eux. Contrairement
à la médecine, qui est obligée par la loi d’assigner un ou plusieurs professionnels à chaque
établissement comme directeurs médicaux, la
dentisterie a échoué à tous les niveaux à fournir
des soins similaires aux patients âgés.
La profession dentaire ne s’est pas préparée
à ce problème sérieux, qui se manifeste avec
évidence seulement lorsque les patients sont examinés dans les maisons de soins infi rmiers. Ces
examens révèlent des ponts fi xes défectueux, une
abondance de lésions carieuses, des prothèses
mal ajustées et qui causent des infections, des
tissus hypertrophiés, des extrémités radiculaires
infectées et dissimulées sous d’autres tissus, des
cancers non décelés et bien d’autres affections
qui ne sont pas diagnostiquées. En raison du
fait que la profession dentaire n’a pas jugé important d’éduquer les professions apparentées,
les infi rmières et les médecins ne mesurent pas
l’ampleur de la destruction que peut causer la
négligence à l’égard des soins buccodentaires.
Le manque d’hygiène buccale, d’examens et de
traitements annuels peuvent détruire les tissus
buccaux et causer la perte de dents, ce qui peut
avoir des conséquences graves sur la qualité de
vie des patients. Qui plus est, la médiocrité de
la santé buccodentaire peut affecter grandement
les patients immunodéprimés qui luttent pour
rester en santé. Les professionnels apparentés
doivent être éduqués au sujet de l’élaboration de
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
149
––– Morreale –––
programmes dentaires gériatriques dans les établissements
de soins de longue durée.
En 2003, l’Association dentaire de l’Ontario (ADO) a réalisé un sondage1 sur les soins buccodentaires administrés aux
patients ayant des besoins particuliers en matière de soins de
santé. Seulement 1784 des 6280 questionnaires ont été remplis, ce qui représente 26 % des dentistes dans la province.
Parmi les répondants, seulement 531 dentistes traitaient des
patients institutionnalisés et 7 fournissaient des soins à temps
plein aux patients institutionnalisés en Ontario.
Les données relatives aux soins prodigués aux patients
institutionnalisés sur une période de 12 mois sont résumées
ici :
• «Même si plus d’un tiers (35 %) des dentistes (185) prodiguent des soins aux patients institutionnalisés de façon irrégulière, environ 24 % (127) le font tous les mois.» Le temps
moyen consacré à traiter les patients n’était que de 24 heures
par année dans les établissements.
• «Généralement, les dentistes qui prodiguent des soins
buccodentaires aux patients institutionnalisés voient en
moyenne 43 patients par année et signalent que ce nombre
constitue une proportion de 6 % de leurs heures totales de
pratique par an. Il apparaît que les résultats de la distribution sont assez larges, variant dans une plage de 1 à 1000
patients. Seulement 7 des 531 dentistes qui prodiguaient
des soins aux patients institutionnalisés ont indiqué qu’ils
le faisaient à temps plein (100 % de la pratique). La réponse la plus courante était 6 % du temps de pratique par
37 % des dentistes qui fournissent des soins aux patients
institutionnalisés.»
• Les jeunes dentistes (ceux qui exercent depuis moins de
10 ans) traitent un peu plus de patients gériatriques que ceux
qui pratiquent depuis plus de 10 ans.
• Dans les cabinets et les établissements de soins, un total
annuel de 22 heures a été consacré à la prestation de soins
préventifs, de 26 heures en soins ordinaires et de 13 heures
en soins d’urgence.
D’après le recensement de 2001 Statistique Canada,
plus de 109 000 patients vivent dans des établissements de
soins de longue durée en Ontario. Or, selon les données du
sondage de 2003, les services de soins dentaires actuels sont
loin de prodiguer les soins dentaires élémentaires pour ce
segment croissant de la population.
Tout le monde parle de l’accès aux soins. Nous tenons des
colloques et des congrès, nous avons des discussions avec les
gouvernements et nous rédigeons des articles à ce sujet. En
fi n de compte, nous détenons la clé de l’accès aux soins. Que
cela nous plaise ou non, les personnes âgées, qui forment
un segment croissant de la population, auront besoin de
soins dentaires. Nous avons les options suivantes : soit nous
devenons chefs de fi le dans la prestation de soins dentaires
aux patients âgés, à notre manière; soit nous attendons que
les gouvernements nous forcent à prodiguer ces soins. Il est
clair que la santé buccodentaire n’est pas prioritaire dans
notre système de soins de santé. Les gouvernements s’efforcent de composer avec la montée inexorable des coûts liés à
150
la santé et avec la demande croissante en soins, et la santé
buccodentaire ne figure pas à l’ordre du jour.
Qui va payer les soins dentaires des patients en question?
L’ADO a publié un guide des honoraires pour les patients
des maisons de soins infi rmiers. Selon mon expérience, ceux
qui veulent des traitements et qui en ont besoin vont payer,
que ce soit par l’assurance ou par l’assistance familiale. Si
le traitement est nécessaire et s’il améliore le bien-être du
patient, le paiement n’est pas un problème. La plupart des
familles seront prêtes à payer pour les services dont leurs
proches ont besoin.
Le Collège des chirurgiens dentistes de la ColombieBritannique (CCDCB) envisage actuellement l’établissement d’un programme d’assurance pour les personnes âgées
dans les établissements de soins de santé. Cette assurance
pourrait s’acheter d’une manière privée. En Ontario, une
entreprise de l’ADO appelée Accetera administre les régimes de prestation établis par un réseau de courtiers pour
leurs clients. C’est peut-être par l’intermédiaire de cette
entreprise que l’ADO pourrait administrer un programme
d’assurance semblable à celui du CCDCB. Si nous attendons
que le gouvernement agisse, il sera peut-être trop tard.
Selon Statistique Canada, d’ici à 2010, la population canadienne âgée de 65 ans et plus sera supérieure en nombre
à la population des enfants de moins de 12 ans. Si nous tardons à agir, en tant que dentistes, nous manquerons à nos
engagements envers le groupe des patients qui nous ont soutenus pendant la dernière génération. Il nous faut changer
notre approche de la dentisterie gériatrique et nous devons
y procéder dès le premier cycle d’enseignement universitaire. La dentisterie gériatrique ne peut devenir le parent
pauvre de la profession et vivre de la générosité de quelques
praticiens bienveillants. Nous avons besoin de défenseurs
autres que les dentistes pour nous aider à faire pression sur
les gouvernements pour qu’ils fi nancent les soins dentaires
gériatriques. Nous devons agir dès maintenant et espérer
que les gouvernements vont suivre. Les compétences cliniques et de recherche en dentisterie gériatrique doivent
faire partie intégrante de l’éducation des professionnels de
la santé buccodentaire, aujourd’hui et demain, de sorte que
nous puissions élaborer de bons soins buccodentaires pour
les patients gériatriques. Il faut former des enseignants qui
peuvent faire preuve de leadership et ce, dès maintenant. 
L’AUTEUR
Le Dr Morreale est directeur des services dentaires à l’Hôpital St. Peter’s
à Hamilton (Ontario).
Écrire au : Dr James P. Morreale, 128 St. Clair Avenue, Hamilton, ON
L8M 2N7.
Les vues exprimées sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement
les opinions des politiques officielles de l’Association dentaire canadienne.
Référence
1. Ontario Dental Association. An assessment of the oral health care provided to special needs patients by Ontario dentists. Presented to the ODA/
Royal College of Dental Surgeons of Ontario Joint Working Group on Access
to Care, July 2003.
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
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Sujets
PROFESSIONNELS
La qualité de vie liée à la santé buccodentaire et
son lien avec les résultats socio-démographiques
et cliniques dans 3 cliniques de proximité du Nord
Michael H. Walter, DrMedDent; John I. Woronuk, DMD, MSc;
Han-Kuang Tan, DDS, MSc; Ulrike Lenz, DrMedDent; Rainer Koch, DrRerNat;
Klaus W. Boening, DrMedDent; Yvonne J. Pinchbeck, BSc
Version abrégée
L’article anglais au complet est publié dans la version
électronique du JADC à www.cda-adc.ca/jcda/
vol-73/issue-2/153.html
Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique.
L
e concept de la qualité de vie liée à la santé buccodentaire (QVLSD) suscite de plus en plus l’intérêt
de la dentisterie. Cependant, les connaissances
dans ce domaine demeurent limitées, en particulier
en ce qui a trait aux indicateurs et aux prédicteurs
importants d’une diminution de la QVLSD. Cette
étude transversale avait pour but d’examiner les effets de diverses variables socio-démographiques et
cliniques sur la QVLSD dans des cliniques de proximité situées dans le nord de l’Alberta, au Canada.
Méthodologie : L’étude a été réalisée dans les 3 cliniques dentaires de proximité administrées par l’Université de l’Alberta. Tous les patients de plus de
18 ans qui fréquentaient les cliniques étaient admissibles à l’étude. L’un des critères d’exclusion était
un intervalle de moins de 3 mois depuis la dernière
visite chez le dentiste, cette exclusion visant à éliminer les biais résultant de l’expérience récente d’un
traitement en cours. La QVLSD a été mesurée à l’aide
du questionnaire OHIP (Oral Health Impact Profile),
qui a été administré avant tout traitement ou conseil
dentaire. Cet outil d’évaluation comporte 49 questions réparties entre 7 volets : limitation fonctionnelle, douleur physique, inconfort psychologique,
incapacité physique, incapacité psychologique, incapacité sociale et handicap. Les questions faisaient référence à l’expérience des sujets au cours des 12 mois
précédents. Des données socio-démographiques et
cliniques de base ont aussi été recueillies.
Résultats : Les données de 140 sujets ont été analysées. L’échantillon était composé principalement de
jeunes, de femmes et de sujets de faible niveau de scolarité. Plus des deux tiers avaient au moins 25 dents.
Malgré le nombre élevé de sujets chez qui au moins
une dent était manquante (66 % des sujets, en excluant les troisièmes molaires), seulement 20 % avait
au moins une prothèse partielle, et au moins 46 % des
sujets avaient des dents postérieures manquantes qui
n’avaient pas été remplacées. Dans l’ensemble, les besoins en traitement étaient élevés, surtout en matière
de dentisterie opératoire et de prothèse. Après une
analyse de régression logistique multivariable progressive, seules les variables sexe, dents antérieures
manquantes et besoins en traitement endodontique
sont demeurées significatives dans le modèle fi nal
utilisé pour juger de la détérioration de la QVLSD,
les dents antérieures manquantes (quel que soit leur
remplacement) étant la variable ayant l’effet le plus
marqué. Le risque de détérioration de la QVLSD a
été environ 21 fois plus élevé chez les sujets ayant des
dents antérieures manquantes. Bien que faible, l’effet
du sexe a été statistiquement significatif, le risque de
détérioration de la QVLSD étant moins élevé chez les
sujets mâles.
Dans l’ensemble, le score cumulatif au questionnaire OHIP a été faible pour un échantillon
de patients. L’effet remarquablement élevé de dents
antérieures manquantes, comme indicateur de la détérioration de la QVLSD, témoigne de l’importance
esthétique de ces dents pour les patients.
Conclusions : Dans l’ensemble, la clientèle de ces
cliniques de proximité est jeune, mais ses besoins en
traitement sont élevés. Malgré cela, l’incidence des
problèmes dentaires sur la QVLSD est relativement
faible. Bien que les résultats du questionnaire sur la
QVLSD puissent être utiles pour évaluer les stratégies de traitement dans des milieux ruraux comparables, la complexité de cet indicateur requiert la prise
de décisions cliniques centrée sur chaque patient. 
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
153
Ensemble nous pouvons aider plus de canadiens
à garder leurs dents pour la vie!
MC
Les dents pour la vie.
La plupart des gens sont surpris d’apprendre que 40 % des Canadiens ne reçoivent pas de soins
dentaires adéquats. En l’honneur du mois d’avril qui est le mois de la santé bucco-dentaire, Procter & Gamble
Professional Oral Health lancera le programme « Les dents pour la vie » de CrestMD Oral-BMD pour éduquer
les consommateurs quant à l’importance de leur hygiène bucco-dentaire ET leur permettre d’aider les Canadiens
moins bien nantis à bénéficier de soins dentaires.
Crest Oral-B mènera une campagne au cours du mois d’avril dans le but de sensibiliser 25 millions de personnes
par l’entremise des médias grâce à un porte-parole, de revues nationales, de présentoirs en magasin, du site spécial
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l’Association canadienne des hygiénistes dentaires pour financer les programmes aidant les Canadiens dans le besoin à
bénéficier de soins dentaires.
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fourni une multitude d’outils que vous pouvez utiliser pour encourager vos patients
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De plus, à compter du mois d’avril, visitez le site lesdentspourlavie.ca
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conseiller du programme « Les dents pour la vie »
MD
MD
Sujets
PROFESSIONNELS
Le tabagisme et la santé buccodentaire
Wayne J. Millar, MA, MSc; David Locker
Locker, BDS, PhD
Version abrégée
L’article anglais au complet est publié dans la version
électronique du JADC à www.cda-adc.ca/jcda/
vol-73/issue-2/155.html
Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique.
L
es études cliniques suggèrent que les fumeurs
sont plus susceptibles d’être touchés par les
maladies parodontales ou un mauvais état de
santé buccodentaire. Toutefois, on dispose de peu
de données sur le lien entre le tabagisme et la santé
buccodentaire à l’échelle nationale. Seules quelques enquêtes nationales ont posé des questions, en
outre limitées, sur la santé dentaire, et aucune enquête n’a par le passé posé des questions relatives au
concept élargi de santé buccodentaire.
En 2003, l’Enquête sur la santé dans
les collectivités canadiennes (ESCC),
LES FUMEURS ET LES
une enquête nationale à plusieurs
ANCIENS FUMEURS
degrés sur les ménages, a inclu une
AVAIENT PLUS DE CHANCES
série de questions sur la santé buccodentaire des Canadiens. Ce rapport
DE SE PLAINDRE DE
se fonde sur une population âgée de
DOULEUR BUCCO -FACIALE
18 ans et plus qui a répondu au module
QUE LES PERSONNES
optionnel sur la santé buccodentaire.
N’AYANT JAMAIS FUMÉ.
Un total de 33 777 répondants, représentant une population pondérée de
23,9 millions de personnes, ont rempli
le module. Le taux de réponse général à l’enquête
était de 80,6 %.
d’anciens fumeurs et 33 % n’avaient jamais fumé. La
prévalence du tabagisme diminuait avec l’âge et était
liée au revenu du foyer et au niveau d’éducation. Le
taux de fumeurs dans les ménages à bas revenus était
de 35 % alors qu’il était de 19 % dans les ménages à
revenus élevés. La prévalence du tabagisme parmi les
personnes sans diplôme d’études secondaires était de
38 % alors qu’il était de 19 % pour celles ayant un diplôme d’études collégiales ou un grade universitaire.
La prévalence de l’édentulisme était de 15 %
parmi les fumeurs et de 7 % parmi les personnes
n’ayant jamais fumé. Parmi la population dentée, il
était moins probable que les fumeurs aient consulté
un dentiste dans les 3 dernières années et ceux-ci
étaient plus enclins à se plaindre d’une sensibilité
dentaire, de maux de dents durant le mois précédent,
de douleur dans la bouche ou le visage et de limitations sociales liées à leurs dents. L’analyse de l’âge,
du sexe, des revenus du ménage et de la couverture
dentaire selon un modèle logistique de régression
multidimensionnel, fait ressortir que les fumeurs et
les anciens fumeurs avaient plus de chances de se
plaindre de douleur bucco-faciale que les personnes
n’ayant jamais fumé.
Méthodologie : Cette analyse compare un éventail
de mesures préventives et d’indicateurs de santé buccodentaire spécifiques en fonction du tabagisme. La
mise au point d’un indicateur sommaire de douleur
faciale et une analyse de régression logistique multiple ont permis de comparer la probabilité de douleur bucco-faciale chez les fumeurs, tout en vérifiant
certaines variables démographiques et socioéconomiques. La sélection de variables du modèle logistique a
été effectuée à partir de l’étude de la documentation
et la disponibilité d’indicateurs de l’ESCC.
Conclusion : Les résultats de cette enquête renforcent l’ensemble croissant de connaissances selon
lesquelles le tabagisme est un facteur important de la
maladie buccodentaire. L’arrêt du tabagisme ou le fait
de ne pas commencer à fumer serait bénéfique à la
santé buccodentaire. Ces résultats suggèrent que les
dentistes peuvent jouer un rôle important au sein des
programmes communautaires de santé publique de
prévention et d’arrêt du tabagisme. Ces programmes
incluent une composante éducative sur les eff ets
néfastes du tabagisme sur la santé buccodentaire et
indiquent différentes options adaptées aux patients
pour cesser de fumer. 
Résultats : Parmi les personnes âgée de 18 ans et
plus, 24 % fumaient des cigarettes, 43 % étaient
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
155
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Colgate 2en1 Kids dentifrice et rince-bouche saveur gomme balloune
Colgate 2en1 Kids dentifrice et rince-bouche saveur melon d’eau
Dentifrice au fluorure Colgate pour enfants
Dentifrice Colgate Blanc Éclatant bicarbonate de soude et peroxyde
Dentifrice Colgate Blanc Éclatant cannelle piquante
Dentifrice Colgate Blanc Éclatant menthe fringante
Dentifrice Colgate Blanc Éclatant menthe vanillée
Dentifrice Colgate dents sensibles blanchissant menthe fraîche
Dentifrice Colgate dents sensibles blanchissant rayures fraîcheur
Dentifrice Colgate Luminous fraîcheur paradisiaque
Dentifrice Colgate Luminous menthe cristalline
Dentifrice Colgate MaxFrais blanchissant menthe fraîche
Dentifrice Colgate MaxFrais gel liquide blanchissant menthe fraîche
Dentifrice Colgate Protection contre la carie
Dentifrice Colgate Total
Dentifrice Colgate Total Blanchissant
Dentifrice Colgate Total Fraîcheur active
Dentifrice Colgate Total Rayures fraîcheur
Dentifrice Colgate Total Santé active
Dentifrice Colgate Total Santé active gel
Dentifrice Crest au bicarbonate de soude
Dentifrice Crest extra-blanchissant avec protection antitartre
menthe vive
Dentifrice Crest Multisoins blanchissant menthe fraîche
Dentifrice Crest pour dents sensibles pâte menthe fraîche
Dentifrice Crest ProSanté cannelle fraîche
Dentifrice Crest ProSanté menthe fraîche
Dentifrice Crest protection anticarie pâte ordinaire
Dentifrice Crest protection anticarie pour les enfants gel étincelant
Dentifrice Crest protection antitartre pâte menthe fraîche
Dentifrice tout-en-un Crest Complete gel menthe vive
Fixodent Contrôle crème adhésive pour dentiers
Fixodent Fraîcheur crème adhésive pour dentiers
Fixodent Nature crème adhésive pour dentiers
Fixodent Original crème adhésive pour dentiers
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Brosse à dents Oral-B Cross Action Vitalizer
Brosse à dents Oral-B Indicator
Brosse à dents Oral-B Pulsar
Brosse à dents électrique Oral-B ProfessionalCare 7500
Brosse à dents électrique Oral-B ProfessionalCare 8850DLX
Brosse à dents électrique Oral-B Sonic Complete
Brosse à dents électrique Oral-B Vitality Dual Clean
Brosse à dents électrique Oral-B Vitality Precision Clean
Brosse à dents électrique Oral-B Vitality Sensitive
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Téléc. : (613) 523-7736
Sujets
PROFESSIONNELS
Révision des compétences requises pour un
dentiste nouvellement diplômé au Canada
Auteur-ressource
Jack D. Gerrow, DDS, MS, MEd; H. Joseph Murphy, EdD;
Marcia A. Boyd, DDS, MA, LHD (Hon)
Dr Gerrow
Courriel : Jack.Gerrow@
Dal.ca
SOMMAIRE
En 1994, le premier document de compétences dentaires développé à l’échelle nationale
a été adopté au Canada par les groupes d’intervenants. Suivant une recommandation de
l’atelier de concertation impliqué dans le processus d’origine, une révision des compétences pour un dentiste nouvellement diplômé au Canada a été entreprise et finalisée
10 ans plus tard. À partir de novembre 2005, les compétences revues ont été adoptées
par tous les groupes d’intervenants et sont utilisées comme référence pour la gestion des
programmes, leur agrément et la mise en œuvre d’examens d’accréditation.
Mots clés MeSH : clinical competence; general practice, dental/education; licensure, dental
Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique : www.cda-adc.ca/jcda/vol-73/issue-2/157.html
E
n 1994, une initiative lancée par le Bureau
national d’examen dentaire du Canada
(BNED) a mené, à la suite d’une concertation nationale, à l’adoption d’un document
établissant les compétences requises pour un
dentiste nouvellement diplômé au Canada 1.
L’initiative canadienne a ainsi permis d’élaborer
et d’adopter à l’échelle nationale le premier document de compétences dentaires au Canada.
Le processus d’élaboration et d’acceptation
des 46 compétences est d’une importance particulière pour les groupes d’intervenants. Le
Conseil de l’éducation de l’Association dentaire
canadienne, qui a représenté les dentistes durant le processus initial d’élaboration, continue
d’assurer la liaison entre les dentistes et d’autres
groupes. Le BNED, qui permet aux diplômés
de programmes agréés au Canada et aux ÉtatsUnis de passer l’examen d’accréditation en vue
de déterminer leur admissibilité à l’obtention
d’une autorisation d’exercer au Canada, a utilisé
ces compétences à titre de référence pour ses
examens. Il a ainsi pu établir un plan d’examen
qui tient compte de l’étendue des compétences
pouvant être évaluées.
La Commission de l’agrément dentaire du
Canada (CADC) a inclus ce document dans sa
documentation relative aux exigences d’agrément des programmes de DDS et de DMD. Dans
le cadre d’une visite sur place, les programmes
d’enseignement dentaire doivent démontrer que
leur programme d’études est axé sur les compétences. Ils doivent également indiquer où, quand
et comment les compétences sont enseignées et
évaluées.
La plupart des programmes canadiens d’enseignement dentaire ont adopté les compétences
établies en 1994. Ils les ont utilisées pour élaborer le contenu de leur programme d’études
et en démontrer les résultats. Certains les ont
également adaptées à leur programme d’études.
Des institutions et des organismes internationaux s’en sont inspirés pour élaborer leur propres compétences.
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
157
––– Gerrow –––
En 2003, un comité organisateur composé d’un représentant de chacun des 4 groupes d’intervenants (le BNED,
l’Association des facultés dentaires du Canada, la CADC
et l’Association dentaire canadienne) a été constitué en vue
de réviser le document des compétences. La constitution
de ce comité fait suite à la recommandation d’une révision
régulière des compétences par les parties ayant pris part à
l’atelier initial de concertation. Le comité organisateur a mis
en place un atelier de concertation destiné à effectuer la révision des compétences et travaillé en collaboration avec les
groupes d’intervenants afi n de désigner des personnes aptes
à y participer. Les participants ont été habilités à agir pour
le compte de leur groupe.
Le comité organisateur a engagé 2 animateurs et élaboré
une documentation qu’il a transmis aux participants en
prévision de l’atelier. Ces ressources comprenaient le document actuel des compétences, un document d’information
sur les compétences, des exemples d’autres documents de
compétences en dentisterie et les résultats d’un sondage sur
la validité2 des 46 compétences actuelles.
Ce sondage2 , mené auprès de 731 dentistes, avait pour
but de recueillir des données démographiques et d’évaluer
les 46 compétences sur une échelle de 1 à 5. Les participants faisaient partie d’un vaste échantillon représentatif
de la communauté dentaire du Canada (le taux de réponse
au sondage a été de 43,1 %). Bien que les participants aient
estimé que toutes les compétences variaient d’«importantes»
à «très importantes», ils ont jugé que certaines compétences
étaient moins importantes dans l’exercice de la médecine
dentaire générale au Canada.
Au cours de l’atelier, les participants sont parvenus à
un consensus sur un projet de document et ont convenu
d’une procédure visant à fi naliser et approuver le nouveau document des compétences. Le document qui en a
résulté (voir l’annexe 1 à la p. 159) reprend les 47 compétences actuellement jugées essentielles à l’exercice de la
158
médecine dentaire générale au Canada. En novembre 2005, les
groupes d’intervenants ont tous officiellement adopté le
document et l’utilisent comme référence pour la gestion de
leur programme d’études, l’agrément de programmes et
l’élaboration d’examens d’accréditation au Canada.
Ce processus démontre l’importance d’une révision
continue des compétences à l’échelle nationale.
LES AUTEURS
Le Dr Gerrow est professeur et directeur du département
des sciences cliniques à la Faculté de médecine dentaire de
l’Université Dalhousie, Halifax (Nouvelle-Écosse) et directeur
général et registraire du Bureau national d’examen dentaire
du Canada, Ottawa (Ontario).
Le Dr Murphy est professeur agrégé à la Faculté de
médecine dentaire de l’Université Dalhousie, Halifax
(Nouvelle-Écosse).
La Dre Boyd est professeure émérite à la Faculté de médecine dentaire de l’Université de la Colombie-Britannique,
Vancouver (Colombie-Britannique) et ancienne examinatrice
en chef des examens écrits du Bureau national d’examen
dentaire du Canada, Ottawa (Ontario).
Écrire au : Dr Jack D. Gerrow, Bureau national d’examen dentaire du
Canada, 100 Bronson Ave., Ottawa ON K1R 6G8.
Les vues exprimées sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement les opinions et les politiques officielles de l’Association dentaire
canadienne.
Cet article a été révisé par des pairs.
Références
1. Gerrow JD, Chambers DW, Henderson BJ. Boyd MA. Compétences exigées
d’un nouveau praticien en médecine dentaire au Canada. J Can Dent Assoc
1998; 64(2):94–7.
2. Gerrow JD, Murphy HJ, Boyd MA. Competencies for the beginning dental
practitioner in Canada: a validity survey. J Dent Educ 2006; 70(10):1076–80.
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
––– Compétences dentaires –––
Annexe 1 Compétences pour un dentiste nouvellement diplômé au Canada
Un dentiste nouvellement diplômé au Canada doit être capable de fournir des soins de santé buccale pour le
bénéfice des individus et des communautés en respectant leur culture.
La compétence repose sur le postulat que tous les comportements sont tributaires de connaissances fondamentales et d’habiletés en sciences biomédicales, en sciences du comportement et en sciences dentaires et par un
comportement professionnel.
Les dentistes nouvellement diplômés au Canada doivent être capables d’appliquer les connaissances fondamentales et d’exercer leurs habiletés, de justifier leurs décisions et leurs actions et d’en évaluer les résultats. Par conséquent, les connaissances fondamentales, les habiletés et le comportement professionnel sont parties intégrantes de
chaque compétence.
La compétence repose également sur le postulat que tous les comportements doivent atteindre un niveau
acceptable et que le praticien peut évaluer la qualité et l’efficacité de tous ses comportements. La compétence ne
peut être atteinte sans la capacité de s’auto-évaluer. De plus il n’y a pas de degré de compétence : un dentiste est soit
compétent, soit incompétent. Les compétences ci-dessous réfèrent à la pratique de la dentisterie générale et incluent
la prise en charge de patients de tout âge incluant ceux avec des besoins particuliers. Il est assumé que tous les
soins de santé buccale sont prodigués de façon déontologique, en respectant les exigences légales édictées au niveau
national et provincial.
Un dentiste nouvellement diplômé au Canada doit être capable de :
1. reconnaître les déterminants en santé buccale chez les individus et les populations ainsi que le rôle du dentiste
dans la promotion de la santé buccale, y compris chez les démunis.
2. reconnaître les relations entre la santé générale et la santé buccale.
3. évaluer la littérature scientifique et mettre en pratique les recommandations qui en découlent après avoir mesuré
le niveau de preuve pouvant supporter leur bien-fondé.
4. communiquer efficacement avec les patients, parents ou gardiens, le personnel, ses pairs, d’autres professionnels
de la santé et le public.
5. identifier la plainte/inquiétude principale du patient et obtenir l’histoire associée à la plainte.
6. obtenir et interpréter une histoire médicale, dentaire et psychosociale, incluant une revue des systèmes si
nécessaire, et faire une évaluation des conditions physiques et psychosociales pouvant affecter la prise en charge
du patient.
7. maintenir de façon précise et complète le dossier-patient d’une manière confidentielle.
8. prévenir la transmission des maladies infectieuses en suivant les protocoles de contrôle d’infection en vigueur.
9. faire un examen clinique.
10. différencier les tissus durs et mous normaux des tissus anormaux du complexe maxillofacial.
11. prescrire et obtenir les tests diagnostiques requis en tenant compte de leurs risques et bienfaits.
12. faire un examen radiologique.
13. interpréter les éléments recueillis par l’histoire du patient, l’examen clinique, l’examen radiologique et par les
autres tests ou procédures diagnostiques.
14. reconnaître et prendre en charge le patient anxieux ou appréhensif.
15. interpréter les éléments recueillis par l’histoire du patient, l’examen clinique, l’examen radiologique et par les
autres tests ou procédures diagnostiques.
16. reconnaître et prendre en charge le patient anxieux ou appréhensif.
17. reconnaître les signes d’abus ou de négligence et faire les rapports appropriés.
18. évaluer les risques du patient (incluant, mais non limité à, la diète et l’usage du tabac) relativement aux maladies
buccales ou aux blessures.
19. développer une liste des problèmes et établir les diagnostics.
20. déterminer le niveau d’expertise requis pour un traitement et formuler une demande écrite pour une consultation et/ou le transfert d’un patient vers un autre professionnel de la santé, lorsqu’approprié.
21. développer différentes options de plans de traitement basées sur l’évaluation de toutes les données pertinentes.
22. discuter des éléments recueillis, des diagnostics, d’étiologie, des risques, des bénéfices et des pronostics des
options de plans de traitement en gardant à l’esprit la participation du patient dans la prise en charge de sa
santé buccale.
23. développer un plan de traitement compréhensif et séquentiel, en tenant compte des éléments prioritaires.
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
159
––– Gerrow –––
24. présenter et discuter de la séquence du traitement, de l’estimé des frais, des modalités de paiement, du temps
requis à son exécution et des responsabilités du patient à cet égard.
25. obtenir un consentement éclairé et une acceptation écrite de la part du patient, pour le plan de traitement
proposé et pour toute modification subséquente.
26. modifier au besoin le plan de traitement durant le déroulement du traitement.
27. éduquer les patients sur les risques et la prévention des maladies et des blessures buccales dans le but
d’encourager l’instauration de sains comportements.
28. fournir des thérapies préventives contre les maladies ou blessures buccales.
29. reconnaître et établir des procédures pour minimiser les accidents de travail reliés à la pratique dentaire.
30. réaliser une anesthésie locale aux fi ns d’interventions dentaires et prendre en charge les complications reliées.
31. déterminer les indications et contre-indications de l’utilisation de médicaments utilisés en pratique dentaire,
leurs posologies, leurs modes d’administration et rédiger une ordonnance pour les médicaments utilisés en
dentisterie.
32. prendre en charge les urgences dentaires.
33. reconnaître et prendre en charge les urgences médicales pouvant survenir dans une pratique dentaire.
34. prendre en charge l’état parodontal et ses maladies, rendre le traitement parodontal approprié et assurer le suivi
des résultats anticipés.
35. évaluer le risque, l’étendue et l’activité de la carie et recommander l’approche thérapeutique appropriée, préventive ou restauratrice.
36. prendre en charge les caries dentaires, les défauts dentaires, les problèmes esthétiques et, lorsqu’une restauration est justifiée, utiliser les techniques pour restaurer la forme et la fonction de la dent en conservant le plus de
structure dentaire possible et en préservant la vitalité de la dent.
37. prendre en charge les patients présentant des douleurs et/ou dysfonctions bucco-faciales.
38. prendre en charge les procédures chirurgicales reliées aux tissus buccaux mous et durs et leurs complications.
39. prendre en charge les traumatismes du complexe orofacial.
40. prendre en charge les conditions et les pathologies pulpaires et faire le traitement endodontique lorsqu’indiqué.
41. prendre en charge les anomalies de croissance et du développement orofaciales et traiter les problèmes
orthodontiques mineurs.
42. reconnaître et prendre en charge les occlusions fonctionnelles et non-fonctionnelles.
43. choisir et prescrire, lorsqu’ indiqué, les biomatériaux appropriés pour le traitement d’un patient.
44. prendre en charge les besoins prosthodontiques des patients partiellement ou complètement édentés incluant la
fabrication de prothèses fi xes, amovibles et implanto-portées.
45. prendre les mesures requises pour la fabrication, en laboratoire, de prothèses et appareils dentaires.
46. faire le dessin d’une prothèse ou appareil dentaire, écrire une prescription de laboratoire et évaluer le travail du
laboratoire.
47. appliquer les principes reconnus d’éthique et de jurisprudence pour maintenir les normes et permettre
l’amélioration des connaissances et des habiletés.
48. appliquer les principes de base en administration, en fi nance et en gestion du personnel, requis en cabinet
dentaire.
49. afficher un comportement professionnel basé sur l’éthique et qui se place au-dessus de l’intérêt personnel,
qui vise l’excellence, qui est engagé à maintenir un développement professionnel soutenu et qui agit de façon
responsable face aux patients, à la société et la profession.
Définition
La prise en charge des besoins de santé buccale du patient suppose l’inclusion de toutes les actions prodiguées par
le professionnel de la santé qui ont pour but de modifier la condition du patient. Ces actions peuvent inclure d’éduquer, de conseiller, d’être soigné par le dentiste, d’être soigné par le dentiste après consultation avec un autre professionnel de la santé, d’assurer le suivi du traitement rendu, mais peuvent aussi inclure de ne pas soigner ou simplement
d’observer. La prise en charge assume l’utilisation de la thérapie la moins invasive nécessaire pour obtenir un résultat
probant en accord avec les désirs du patient.
160
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
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Pratique
CLINIQUE
Sympathetically Maintained Pain Presenting
First as Temporomandibular Disorder, then as
Parotid Dysfunction
Auteur-ressource
Subha Giri, BDS, MS; Donald Nixdorf, DDS, MS
Dr Nixdorf
Courriel : nixdorf@
umn.edu
SOMMAIRE
Le syndrome douloureux régional complexe (SDRC) est un état chronique qui se caractérise par une douleur intense, de l’œdème, des rougeurs, une hypersensibilité et des
effets sudomoteurs accrus. Dans les 13 cas de SDRC siégeant dans la région de la tête et
du cou qui ont été recensés dans la littérature, il a été établi que l’étiologie de la douleur
était une lésion nerveuse. Dans cet article, nous présentons le cas d’une femme de 30 ans
souffrant de douleur maintenue par le système sympathique, sans lésion nerveuse apparente. Ses principaux symptômes – douleur préauriculaire gauche et incapacité d’ouvrir
grand la bouche – simulaient une arthralgie temporomandibulaire et une douleur myofaciale des muscles masticateurs. Puis sont apparus une douleur préauriculaire intermittente et de l’œdème accompagnés d’hyposalivation – des signes cette fois-ci évocateurs
d’une parotidite. Après une évaluation diagnostique exhaustive, aucune pathologie
sous-jacente précise n’a pu être déterminée et un diagnostic de douleur névropathique
à forte composante sympathique a été posé. Deux ans après l’apparition des symptômes
et le début des soins, un traitement combinant des blocs répétés du ganglion cervicothoracique et une pharmacothérapie (clonidine en perfusion entérale) a procuré un soulagement adéquat de la douleur.
Mots clés MeSH : complex regional pain syndrome; pain, intractable; parotitis; temporomandibular
joint disorders
Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique : www.cda-adc.ca/jcda/vol-73/issue-2/163.html
C
omplex regional pain syndrome (CRPS)
is a chronic condition that usually affects
extremities, such as the arms or legs. It
is characterized by intense pain, swelling, redness, hypersensitivity in a region not defi ned
by a single peripheral nerve and additional
sudomotor effects, such as excessive sweating.1
The clinical criteria for the diagnosis of sympathetically maintained pain as outlined by the
International Association for the Study of Pain
include:
•
•
•
•
onset following an initiating noxious
event (CRPS-type I) or nerve injury (CRPStype II)
spontaneous allodynia that is not limited to
peripheral nerve distribution and is not proportionate to the inciting event
abnormal sudomotor activity, skin blood
flow abnormality, edema, other autonomic
symptoms
exclusion of other conditions that may
otherwise contribute to the extent of the
symptoms.2
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
163
––– Nixdorf –––
Figure 1: Panoramic radiograph showing no overt odontogenic or
osseous pathology.
Figure 2a: Tomography of the right side of the temporomandibular joint indicating mild regressive bony remodelling.
Figure 2b: Tomography of the left side of the temporomandibular joint appearing within normal limits.
Only 13 cases of CRPS involving sympathetically maintained pain in the head and neck region have
been described, and all reported trauma as the identifiable etiologic factor. 3 The case presented here is another
occurrence of sympathetically maintained pain in the head
and neck region, but without nerve injury as a clear initiating factor.
Case Report
A 30-year-old woman initially presented with left-side
jaw pain and inability to open her mouth wide. She was not
aware of any initiating factors and reported that she had
experienced this type of pain intermittently since she was
19 years old. The pain had presenting symptoms typical
of a left-side temporomandibular disorder (TMD): dull
intermittent preauricular pain of moderate intensity that
caused sleep disruption, was aggravated by jaw activity and
was alleviated by analgesic use. She reported an episode of
pain in the left side of her face one year before the onset of
164
the current complaint; that pain had been diagnosed as an
ear infection and was treated with antibiotics and surgical
drainage. In the past, she had been prescribed gabapentin
and opioid analgesics for her pain. Clinical fi ndings, also
typical of TMD, included mandibular range of motion
less than 40 mm, absence of joint noises and excursions,
and tenderness of the left temporomandibular joint (TMJ)
and masseter muscle to palpation. Panoramic and tomographic imaging revealed slight sclerosis of the anterior aspect
of the right condyle with mild flattening (Figs. 1 and 2).
No sensory abnormalities of the face or jaws were detected
from the history or physical examination using sharp–dull
discrimination and sensation of touch with a wisp of cotton.
Based on this information, a diagnosis of left-side TMJ
arthralgia and myofascial pain of the left masseter muscle
was made.
Conservative treatment was initiated — self-care, a
maxillary f lat-plane occlusal splint and pharmacotherapy with nonsteroidal anti-infl ammatory drugs (diclo-
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
––– Complex Regional Pain Syndrome –––
Figure 3: Sialogram of the left parotid gland
with no evidence of sialolithiasis.
fenac and nabumetone) and low-dose nortriptyline — but
only minimal beneficial effects were achieved. Lidocaine
trigger-point injections on the left masseter resulted in
reduction of pain to a minimal level; thus, injections were
continued monthly for the following 4 months.
After 9 months of stable pain control, the pain
progressively increased in intensity. The patient described
it as a pressure sensation in her ear, which she perceived
as an ear infection. Swelling and redness was noted in the
left preauricular, facial and posterior mandibular areas.
Clinical examination revealed that the maximal mandibular opening was less than 30 mm; left-side preauricular areas were tender to palpation although the
patient’s left ear tympanic membrane appeared normal.
A diagnosis of acute capsulitis with eff usion was made and
an intra-articular joint injection of corticosteroids was
provided. At this time, chronic pain pharmacotherapy was
initiated; nortriptyline, titrated to 30 mg before bedtime,
resulted in excellent pain relief. Pain, swelling and redness
continued to recur intermittently for about one month.
Six months following the TMJ injection, the patient
was referred for an oral medicine consultation to assess
for parotitis, despite the normal clear appearance of her
saliva. A parotid sialogram revealed no calcification or
fibrous tissue within the left parotid gland. She was referred to an ear, nose and throat surgeon for biopsy to
confirm a tentative diagnosis of Sjögren’s syndrome.
Minor salivary gland biopsies of the lower lip, at 2 different times, revealed normal salivary gland histology.
Another flare-up of symptoms occurred with the additional
new symptom of reduced amounts of saliva. A diagnosis
of medication-induced xerostomia with probable secondary infectious sialadenitis was made. A second sialogram
was obtained and, again, no abnormalities were detected
(Fig. 3). Regional magnetic resonance imaging (MRI), from
above the TMJs to below the clavicles, was also normal.
A diagnosis of probable sympathetically maintained
pain was made based on the presence of f luctuating
autonomic symptoms and the absence of any other organic
causes of this patient’s pain complaint. A left-side diagnostic
stellate ganglion block was performed using 0.5% bupiva-
caine. Pre-injection pain intensity was 6/10 on a numeric
rating scale. Immediate exacerbation of her left-side jaw and
neck pain with fi nal needle placement (which was rated as
10/10) occurred with the pain level reduced to 2/10 15 minutes post-injection. An ipsilateral Horner’s syndrome was
present confi rming adequate blockade.
Because of the patient’s desire not to receive further
injections, pharmacotherapy treatment was initiated,
with enteral clonidine starting at 0.1 mg/day at bedtime and increased when sedation was unacceptable to
0.9 mg/day. Topical clonidine was used in a 50% dimethyl-sulfoxide cream, along with gabapentin at
400 mg 4 times a day and Senokot-S (Purdue Pharam,
Pickering, Ont.) to counteract the anticholinergic effects of
the medication. The pain decreased to an intensity level of
4/10, but over the following 5 months the patient’s symptoms slowly progressed with increasing pain and further
spread into her left neck, shoulder and forearm.
During this time, the patient displayed symptoms of depression and in a desperate attempt to alleviate her pain she
self-administered cannabinoids. When discussing this, she
reluctantly revealed that no appreciable pain reduction was
experienced, but smoking did provide a “vacation from her
situation.” Consultation with a psychologist was insisted on
(previous attempts to refer her to a psychologist had failed).
The idea of a series of stellate ganglion blocks was reinitiated and executed, resulting in excellent pain relief; a pain
level of 0/10 was achieved with occasional exacerbations to
2/10. Pain control was so successful that the dose of enteral
clonidine was reduced to 0.1 mg every morning and 0.3 mg
at bedtime, and the topical cream was discontinued. After
4 months of good pain control with weekly to biweekly
stellate ganglion blocks, the patient was lost to follow-up due
to relocation of the care provider.
Discussion
Very few cases of CRPS in the head and neck region
have been reported in the literature. All can be traced back
to identifiable etiologic factors involving trauma 3 — CRPS
due to penetrating trauma,4 surgical procedures in the face
and jaw, 5–7 vascular surgery of the neck, 8 motor vehicle
accident leading to head and neck injury 9,10 and dental
extractions.6,11,12 Our case report is a rare occurrence of
sympathetically maintained pain in the head and neck region without identifiable nerve injury as a causative factor.
Therefore, the most appropriate diagnosis would be CRPStype I.
The pathophysiology underlying CRPS is not well understood, but small-fibre degeneration has been shown
in patients diagnosed with CRPS-type I despite a lack of
clinical fi ndings indicating nerve injury.13 Obtaining a skin
biopsy to assess for peripheral nerve degeneration, along
with detailed neurosensory testing (QST), may help determine the most appropriate diagnosis. (As a full review of
the pathophysiology is not within the scope of this article,
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165
––– Nixdorf –––
see Harden and others14 and Melis and others 3). Under
normal physiological conditions, the sympathetic nervous
system does not have a modulatory effect on the nociceptive
pathway and does not arise from trigeminal nerve injury.15,16
Therefore, from a clinical perspective, 2 different factors
can be identified as sympathetically maintained pain: sympathetic dysfunction resulting in altered blood flow, temperature and sweating; and alleviation of pain with an
anesthetic block of the sympathetic efferent nerves.14
The uniqueness of the current case lies in its symptomatic presentation as TMD pain, otherwise known as
TMJ arthralgia and myofascial pain of the masticatory
muscles, with no apparent trauma to the tissue. In the present case, the initiating noxious event could be viewed as the
persistent left-side TMD pain associated with an inner-ear
infection. The inability to identify a direct trauma or nerve
injury excludes the possibility of causalgia or CRPS-type II.
At the same time, it supports the diagnosis of TMD, which
oft en presents with unidentifi able etiology. The clinical
fi ndings of spontaneous excruciating pain not proportionate to the extent of the pathology of the region and the
sympathetic features of swelling, redness and parotid
dysfunction also fulfi ll the criteria for CRPS. Further support may be drawn from the negative sialograms, which
ruled out parotid gland pathology, MRI for the head and
neck region, which excluded vascular pathologies, and the
effectiveness of the stellate ganglion blocks that reinforced
evidence for the involvement of the sympathetic nervous
system.
It could be speculated that the involvement of the sympathetic nervous system in the current case resulted from
the neuropathic effects of longstanding TMD pain that
transformed over time into sympathetically mediated pain.
In an animal study of TMJ inflammation and pain, changes
within the nerves innervating the disc were shown to be
induced.17 Changes similar to these may result in the expression of adrenergic receptors in the peripheral sensory fibres
resulting in sympathetic dysfunction. Th is is evidenced
by the effectiveness of initial TMD care. Also, autonomic
features were minimal in the initial presenting symptoms,
but they became more prominent as time passed, with intermittent swelling and pain exacerbation spreading into
the neck.
It is also possible that the sympathetic involvement
pre-existed the labelling of the condition as TMD pain,
as evidenced by the patient’s admissions to hospital with
complaints of preauricular pain and pharmacotherapy with
gabapentin before her initial TMD consultation. Also, preexisting sympathetically maintained pain may have been
precipitated by factors, such as minor peripheral inflammation and nerve injury secondary to the treatment provided,
TMD pain itself or the prior inner ear infection. Th is preexisting sympathetic component could have been merely
masquerading as a TMD pain complaint, then parotid dysfunction, requiring time and adequate stressors to cause an
166
exacerbation of this centrally mediated pain phenomenon.
The initial interpretation of periauricular hyperalgesia
with intermittent swelling as being TMD or parotid gland
dysfunction would then be best explained as practitioner
bias.
Conclusion
Th is case report is an example of CRPS-type I with
sympathetically maintained pain presenting in the head and
neck region that required expertise in both orofacial pain
and oral medicine to arrive at an accurate diagnosis. We
can extrapolate 2 possible clinical scenarios, which are not
mutually exclusive, for how this pain presented: persistent
TMD arthralgia and myalgia resulting in central changes
that ultimately led to sympathetically maintained pain; and
sympathetically maintained pain, masquerading as TMD
pain and parotid dysfunction before becoming readily
identifiable.
The absence of any identifiable etiologic factors makes
this case unique among reported cases of CRPS in the head
and neck. It is important for us, as clinicians, to be alert and
closely observe patients with long-standing TMD symptoms, so that if neuropathic components of pain arise, they
can be identified and treated. 
THE AUTHORS
Acknowledgements: The valuable input of Dr. Mariona Mulet at the
University of Minnesota and Dr. Seema Ganatra at the University of
Alberta is gratefully acknowledged.
Dr. Giri is a TMJ specialist with the Minnesota Head and
Neck Pain Clinic in Minnesota, Minneapolis.
Dr. Nixdorf is an assistant professor in the department of
diagnostic and biological sciences, University of Minnesota,
Minneapolis, Minnesota.
Correspondence to: Dr. Donald Nixdorf, Division of TMJ and Orofacial
Pain, School of Dentistry, University of Minnesota, 6-320 Moos Tower,
515 Delaware St, Minneapolis, MN 55455, USA.
The authors have no declared financial interests in any company manufacturing the types of products mentioned in this article.
This article has been peer reviewed.
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Pratique
CLINIQUE
Large Erupting Complex Odontoma:
A Case Report
Auteur-ressource
Manoj Vengal, MDS; Honey Arora, BDS; Sujoy Ghosh, BDS;
Keerthilatha M. Pai, MDS
Dr Vengal
Courriel : omr@
manipal.edu
SOMMAIRE
L’odontome est le type de tumeur odontogène le plus répandu. Il est habituellement
asymptomatique et est souvent découvert durant les radiographies de routine. La présente étude de cas traite d’un odontome vaste et complexe causant de la douleur, de
l’infection et une asymétrie faciale. Il s’agit d’un cas important, car peu de rapports
portent sur des odontomes complexes dans la cavité buccale.
Mots clés MeSH : mandibular neoplasms/diagnosis; odontoma/pathology; odontoma/radiography
Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique : www.cda-adc.ca/jcda/vol-73/issue-2/169.html
O
dontomas are hamartomas composed of
various dental tissues, i.e., enamel, dentin,
cementum and sometimes pulp. They are
slow-growing, benign tumours showing nonaggressive behaviour.1 They are classified as complex, when the calcified tissues present simply as
an irregular mass composed mainly of mature
tubular dentin, or compound, if there is superficial anatomic similarity to even rudimentary
teeth. 2 Complex odontomas are less common
than the compound variety in the ratio 1:2. 3
Eruption of an odontoma in the oral cavity is
rare. We present a case of complex odontoma,
in which apparent eruption has occurred in the
area of the right mandibular third molar.
Case Report
A 23-year-old, apparently healthy man reported to the department of oral medicine and
radiology, Manipal College of Dental Sciences,
with painful swelling on the right side of the
lower jaw of 2 weeks duration. His medical
history was unremarkable. Clinically, there was
gross facial asymmetry with diffuse smooth
swelling in the right mandibular angle region.
Mouth opening was adequate. Intraoral examination of the region revealed the apparent
absence of the right mandibular third molar
and a breach in the corresponding alveolar mucosa through which pus extruded. The buccal
and lingual cortices were expanded and hard.
There was no evidence of any abnormality in
other teeth in the right mandibular region. The
differential diagnosis included pericoronal abscess and infected odontogenic cyst (dentigerous
cyst) associated with impacted third molar. The
patient was asked to return for an intraoral periapical radiograph and a panoramic radiograph;
however, he did not return for imaging.
Aft er 8 months, the patient revisited the
department complaining of pain in the same
region. The swelling had not increased in
size (Fig. 1). Intraoral examination showed a
whitish-yellow hard mass resembling dentin;
it measured about 3 cm in its mesio-distal
dimension and 2 cm buccolingually (Fig. 2).
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169
––– Vengal –––
Figure 1: Clinical photograph showing
gross facial asymmetry in the patient.
Figure 2: Clinical photograph showing the
odontoma erupting in the oral cavity and
impaction of the third molar.
A panoramic radiograph showed a uniformly dense
rounded radiopacity (about 3.5 × 3.3 cm), distal to the
mandibular right second molar and overlying the coronal
portion of the mandibular right third molar, which was
displaced disto-inferiorly (Fig. 3). A uniform, well-defi ned
radiolucent halo surrounded the radiopacity except in the
superior area where it erupted into the oral cavity. The right
mandibular canal was displaced inferiorly. There was no
evidence of any root resorption in the right mandibular
second molar. Considering the clinical and radiologic
presentations, a diagnosis of infected erupting complex
odontoma was determined. Under general anesthesia,
access to the mass was achieved via an intraoral approach and
it was excised along with the impacted tooth, i.e., the mandibular right third molar (Figs. 4a and 4b). Histopathologic
examination (Fig. 5) of the excised mass confi rmed the diagnosis of complex odontoma.
Discussion
Odontoma is the most common type of odontogenic
tumour, although some authors prefer to refer to it as hamartoma, not a true tumour. 3 Complex odontomas tend
to occur in the posterior region of the jaw and compound
odontomas are more common in the anterior maxilla.1,3
They may be discovered at any age, although less than 10%
are found in patients over 40 years of age. Although they are
commonly asymptomatic, clinical indicators of odontoma
may include retention of deciduous teeth, noneruption of
permanent teeth, pain, expansion of the cortical bone and
tooth displacement. Other symptoms include anesthesia in
the lower lip and swelling in the affected area. In the present
case, pain was the fi rst symptom, probably due to secondary
infection,4 which can occur because of replacement of bone
by a large amount of avascular hard tissue. Eruption of an
170
Figure 3: Panoramic radiograph
showing the erupting odontoma and
the impacted third molar, which was
displaced to the disto-inferior region
of the angle of the mandible.
odontoma through the mucosa could also allow invasion
of oral microorganisms into the bone due to lack of adequate adhesion between bone and odontoma because of the
absence of periodontal ligament. Odontomas can measure
anywhere from a few millimetres to many centimetres in
their greatest dimension. The largest found in a human weighed 0.3 kg. 2,5
Clinically, odontomas 6 are either complex or compound,
and are classified as:
•
•
Intraosseous — these odontomas occur inside the bone
and may erupt (erupted odontoma) into the oral cavity.
To date, 12 cases of the erupted variety have been described in the literature.6
Extraosseous or peripheral — odontomas occurring in
the soft tissue covering the tooth-bearing portions of the
jaws.
The odontoma presents as a well-defi ned radiopacity
situated in bone, but with a density that is greater than
bone and equal to or greater than that of a tooth. It contains
foci of variable density. A radiolucent halo, typically surrounded by a thin sclerotic line, surrounds the radiopacity.
The radiolucent zone is the connective tissue capsule of a
normal tooth follicle. The thin sclerotic line resembles the
corticated border seen in a normal tooth crypt. The developmental stages can be identified based on radiologic features
and the degree of calcification of the lesion at the time of
diagnosis.6,7 The fi rst stage is characterized by radiolucency
due to the absence of dental tissue calcification, the second
or intermediate stage shows partial calcification and the
third or classically radiopaque stage exhibits predominant
tissue calcification with the surrounding radiolucent halo
described above. 5,8
In our case study, we present a mature complex odontoma, which should be differentiated from cementoblas-
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
––– Complex Odontoma –––
Figure 4a: The excised
odontoma.
Figure 4b: The impacted third molar.
toma, osteoid osteoma and fibro-osseous lesions, such as
cemento-ossifying fibroma. A cementoblastoma presents as
a well-defi ned radiopaque mass attached to the tooth root
and surrounded by a radiolucent rim. 2,5,9 Osteoid osteomas
are characterized by a small ovoid or round radiolucent
area surrounded by a rim of sclerotic bone; the central
radiolucency exhibits some calcification. Cemento-ossifying fibroma presents as a well-defi ned radiolucency with
increasing flecks of calcification as it matures; it is not surrounded by a radiolucent rim and it is diff use with normal
bone.2,5,9 Also, none of these is associated with an impacted
tooth.
The mechanism of odontoma eruption appears to be different from tooth eruption because of the lack of periodontal
ligament in odontoma. Therefore, the force required to move
the odontoma is not linked to the contractility of fibroblasts,
as is the case for teeth. Although there is no root formation
in odontoma, its increasing size may lead to the sequestration of the overlying bone and, hence, occlusal movement or
eruption. The increase in the size of the odontoma over time
produces a force sufficient to cause bone resorption.
Another reason for odontoma eruption could be the
bony remodelling of the jaws. However, for this to occur
dental follicle is required, although indirectly, as it provides
both the conductance and chemoattraction for the osteoclasts necessary for tooth eruption. Immunocytochemical
investigations have indicated that a pattern of cellular
activity involving both reduced dental epithelium and the
follicles is associated with tooth eruption. The reduced
dental epithelium initiates a cascade of intercellular signals
by expressing epidermal growth factor β and transforming
growth factor. These factors, in turn, stimulate the follicular
cells to produce colony-stimulating factor, which recruits
osteoclasts to the follicle. The reduced dental epithelium
Figure 5: Photomicrograph (× 4) showing
decalcified dentin and empty spaces of
decalcified enamel intermixed with haphazardly arranged areas containing remnants
of immature enamel matrix.
also secretes proteases, which assist in the breakdown of the
follicle to produce a path of least resistance.10
Th is epithelial signalling could explain the remarkable
consistency of eruption times, as it is likely that the dental
epithelium is programmed as part of its functional life
cycle.10 However, in the case of odontomas erupting into
the oral cavity, the mechanism behind the eruption times
remains uncertain as some odontomas erupt at a young age
and others at an older age.
Erupted odontomas are most often seen in older people.
Thus, it is likely that resorption of the edentulous part of
the alveolar process plays a role, but it is also possible that
reactive growth of the capsule contributes to this phenomenon.11 Eruption at a young age is possible through bone
remodelling that might have resulted from the presence of
dental follicles.
Odontomas have been associated with trauma during
primary dentition, as well as with inflammatory and infectious processes, hereditary anomalies (Gardner syndrome,
Hermann’s syndrome), odontoblastic hyperactivity and alterations in the genetic components responsible for controlling dental development.11
Hitchin12 suggested that odontomas are inherited
through a mutant gene or interference, possibly postnatal,
with genetic control of tooth development. In humans, there
is a tendency for the lamina between the tooth germs to disintegrate into clumps of cells. The persistence of a portion
of lamina may be an important factor in the etiology of
complex or compound odontomas and either of these may
occur instead of a tooth. In either case, a mutation in the
epithelial cells of the persistent lamina or of the tooth germ
itself may change the inherent capacity of the odontogenic
epithelium to go through the cap and bell stages necessary
for tooth formation and still retain its ability to stimulate
mesenchymal differentiation necessary for dentin formation
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171
––– Vengal –––
and to form functional ameloblasts and odontoblasts leading to a composite odontoma. Comparative investigations
of odontogenic cells in normally forming teeth and tumours
showed that differentiation of both normal and abnormal
odontogenic cells is accompanied by the expression of
some common molecules. Furthermore, the gene products
present in normal mesenchymal cells were also found in
odontogenic tumour epithelium. A plausible explanation
for this is that the odontogenic tumour epithelial cells are
recapitulating genetic programs expressed during normal
odontogenesis, but the tumour cells demonstrate abnormal
expression of these genes.13
Surgical removal of odontomas is indicated in the
absence of any contraindications. Clinical and radiographic
follow-up is prudent where surgical treatment is deferred.
Conclusion
An infected erupting complex odontoma in the mandibular third molar region is reported. Such cases may confuse
diagnosis during clinical examination. Radiographically,
such odontomas may be mistaken for various other lesions.
Th is case is also unusual in that eruption took place over a
relatively short time. A possible explanation for such a phenomenon could be bone remodelling and increased force
from the expanding odontoma. 
THE AUTHORS
Acknowledgement: We would like to acknowledge Dr. Nirmala Rao,
professor and head of the department of oral pathology, Manipal College
of Dental Sciences, for her help in providing us with the histopathology
slides.
Dr. Vengal is Reader in the department of oral medicine
and radiology, Manipal College of Dental Sciences, Manipal,
Karnataka, India.
Dr. Arora is a postgraduate student in the department of oral
medicine and radiology, Manipal College of Dental Sciences,
Manipal, Karnataka, India.
Dr. Ghosh is a postgraduate student in the department of oral
medicine and radiology, Manipal College of Dental Sciences,
Manipal, Karnataka, India.
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Dr. Pai is professor and head, department of oral medicine
and radiology, Manipal College of Dental Sciences, Manipal,
Karnataka, India.
Correspondence to: Dr. Manoj Vengal, Department of Oral Medicine
and Radiology, Manipal College of Dental Sciences, Manipal, Karnataka
– 576104, India.
The authors have no declared financial interests.
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La recherche scientifique créative
Pratique
CLINIQUE
Chondrosarcoma of the Mandible: A Case Report
Rajan Saini, BDS, MDS; Noor Hayati Abd Razak, BDS, M Clin Dent;
Shiafulizan Ab Rahman, BDS, M Clin Dent; Abdul Rani Samsudin, BDS, FDSRCS, AM
Auteur-ressource
Dr Saini
Courriel : rajan@
kb.usm.my
SOMMAIRE
Les chondrosarcomes sont des tumeurs malignes d’origine cartilagineuse, qui varient de
tumeurs bien différenciées ressemblant à une tumeur bénigne du cartilage à des tumeurs
de haut grade de malignité affichant un comportement local agressif et un potentiel
métastatique. De 5 % à 10 % seulement des chondrosarcomes se manifestent dans la
région de la tête et du cou. Nous présentons le cas d’un chondrosarcome siégeant dans la
partie antérieure de la mandibule, et passons en revue la littérature pertinente.
Mots clés MeSH : chondrosarcoma/pathology; female; mandibular neoplasms/pathology
Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique : www.cda-adc.ca/jcda/vol-73/issue-2/175.html
C
hondrosarcomas are malignant mesenchymal tumours with cartilaginous differentiation that only rarely affect the
maxillofacial region.1 Most chondrosarcomas of
the head and neck region arise from the maxilla,
with relatively few arising from the mandible. 2
Although chondrosarcoma occurs in patients
of all ages, most of those affected are over 50
years of age. 3 In most cases, the tumour presents
as a painless mass or swelling associated with
loosening of the associated teeth. Th is article
describes a patient with chondrosarcoma of the
anterior mandibular region. The clinical, radiographic, surgical and pathological aspects of this
lesion are presented, and the relevant literature
is reviewed.
Case Report
A 43-year-old woman was referred to a university-based dental clinic with swelling over
the lingual aspect of the anterior mandible. The
swelling had been present for 2 years and had
increased gradually in size over that period. The
patient denied any trauma or pain but reported
difficulty with swallowing solid foods. She had
asthma but was not taking any medication for
this condition.
Extraoral examination did not reveal any
obvious facial swelling or asymmetry. There was
no cervical lymphadenopathy, and all of the cranial nerves were intact. Intraoral examination
revealed an indurated, painless, discoid swelling
about 2.5 cm × 2 cm in the midline of the anterior mandible between the lower incisors and the
opening of the sublingual ducts. The overlying
mucosa was pink and appeared normal. The anterior margin of the swelling was confluent with
the lower alveolus.
Intraoral, occlusal (Fig. 1) and panoramic
radiographs revealed a radiolucent lesion with
diff use margins, which had displaced the roots
of the central incisors. Computed tomography
showed an expansile lytic lesion involving the
symphysis menti and the body of the mandible
(Fig. 2). Th inning of the cortex was observed,
and there was evidence of a cortical break.
Th ree-dimensional imaging showed destruction
of bone at the mid-mandibular region (Fig. 3).
Histopathological examination revealed
chondrocytes in lacunae that were arranged
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
175
––– Saini –––
Figure 1: Occlusal radiograph showing
radiolucent area in the mid-mandibular
region, which has caused displacement of
the roots of the central incisors.
Figure 4: Photomicrograph showing chondrocytes in lacunae arranged in lobular
patterns (hematoxylin and eosin; original
magnification 5×).
Figure 2: Computed tomography scan
showing an expansile lytic lesion involving
the symphysis menti and the body of the
mandible.
Figure 3: Three-dimensional image
showing bone resorption at the midmandibular region.
Figure 5: Higher-magnification photomicrograph showing mitosis in a few cells
(hematoxylin and eosin; original magnification 40×).
Figure 6: Photograph showing
tumour resected by segmental mandibulectomy from the right first premolar to the left first premolar.
in lobular patterns (Fig. 4). Infi ltration into the overlying
mesenchymal tissue was visible in a few areas. Mitosis was
visible in a few cells (Fig. 5). The tumour was diagnosed as
low-grade chondrosarcoma.
The patient was advised to undergo surgery, and the
tumour was resected by segmental mandibulectomy from
the right fi rst premolar to the left fi rst premolar (Fig. 6). The
breach in the continuity of the anterior mandible was reconstructed with a free vascularized fibula flap. The patient’s
postoperative period was uneventful.
Postoperative histopathological examination confi rmed
the diagnosis of chondrosarcoma, and further examination
revealed that the left mandibular margin was positive for
tumour. The patient underwent a course of radiotherapy
(56 Gy over 6 weeks). There was no evidence of recurrence
of the tumour 12 months after the surgery, and the patient
was continuing to receive routine follow-up at the time of
writing.
Discussion
Chondrosarcomas are slow-growing, malignant mesenchymal tumours characterized by the formation of car176
tilage by the tumour cells. Primary chondrosarcomas arise
de novo, whereas secondary chondrosarcomas arise from
pre-existing enchondroma or osteochondroma. Benign
cartilage-producing tumours within the jaws are extremely
uncommon, but most ultimately prove to represent lowgrade chondrosarcomas. Therefore, even apparently benign
chondrogenic tumours of the jaws should be considered malignant until proven otherwise. In one study, 32% of patients
with an initial diagnosis of benign chordoma, chondroma
or osteochondroma had a fi nal diagnosis of chondrosarcoma; the median interval before correct diagnosis was
12 months.2
Only 5% to 10% of chondrosarcomas occur in
the head and neck, with the larynx and the nasal cavity being the most common sites.1,4 Chondrosarcoma of
the jaw occurs primarily in the anterior maxilla, where
pre-existing nasal cartilage is present. Chondrosarcoma of the mandible is rare and occurs mostly in the
mandibular symphyseal region. 5,6 Clinically, the tumour
presents as a swelling, which may be painful and cause
loosening of the involved teeth, with widening of the periodontal ligament space. 3 Chondrosarcomas of the jaw
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––– Chondrosarcoma –––
may mimic periodontal lesions, with associated bone loss.6
Clinical features, including loss of nerve sensation and
dysesthesia, are used to distinguish a malignant neoplasm
from osteomyelitis.
There are no radiographic fi ndings that are pathognomonic for chondrosarcoma, although single or multiple
radiolucent areas with poorly defi ned borders can be seen
on plain fi lms. Evidence of bone destruction is often present,
and mottled densities caused by calcification are occasionally
seen.7 In the case described here, the differential diagnosis
for radiolucency with displacement of teeth might include
lateral periodontal cyst, the early stages of cemento-osseous
dysplasia, central giant-cell granuloma, cemento-ossifying
fibroma, odontogenic cysts (e.g., radicular or odontogenic
keratocyst), odontogenic tumours and other nonodontogenic tumours (e.g., fibrosarcoma). Painful lesions with similar radiological fi ndings include osteomyelitis, periapical
lesions, osteosarcoma and Langerhans’ cell disease.
Dentists play an important role not only in the recognition of symptoms and avoidance of misdiagnosis, but also
in the multidisciplinary management of complicated jaw
lesions.
Histopathologically, chondrosarcomas have a wide range
of presentations, from well-differentiated growths resembling benign cartilage tumours to high-grade malignant
lesions with aggressive local behaviour and metastatic potential.8 Histological grading is an important determinant
of prognosis, and Evans and others9 were the fi rst to propose
a histological grading system for chondrosarcoma. Grade
I lesions resemble benign cartilage, having a relatively
uniform, lobular histologic appearance and no metastasis.
Grade II lesions, which recur more often than grade I lesions,
exhibit occasional mitotic figures. The rate of metastasis
is approximately 10%. Grade III lesions are more cellular
and pleomorphic in appearance, with a marked increase
in the number of mitotic figures. The rate of metastasis in
grade III lesions is more than 70%. The 5-year survival for
chondrosarcomas is approximately 90% for grade I lesions,
81% for grade II lesions and 43% for grade III lesions.9
Because of similar histological features, chondrosarcoma
may be misdiagnosed as chondroblastic osteosarcoma or
even Ewing’s sarcoma.10
The treatment of choice for these lesions is wide surgical
excision of all the involved structures with negative margins and preservation of function if possible. 2 These lesions
may be invasive but they typically grow slowly; lymph node
metastasis of jaw chondrosarcomas is therefore rare, and
elective neck dissection is not necessarily required.7,11,12
Distant metastasis is also rare and usually occurs in more
advanced or recurrent disease. Distant metastasis to the
lungs, sternum and vertebrae has been reported.2,12
For more advanced and higher-grade lesions, radical
surgery may be required. Achievement of tumour-free margins is essential because the lesion is easily implanted in soft
tissue, which can lead to rapid growth and further invasion.1
There is some controversy about the radiosensitivity of these
tumours. Chondrosarcoma was traditionally regarded as
a radioresistant tumour, and radiotherapy was therefore
generally reserved for high-grade lesions (as a postoperative
adjuvant therapy) and for surgically unresectable lesions.13
However, Harwood and others reported that chondrosarcoma was radiosensitive and potentially radiocurable.14
Krochak and others reported survival at 5 years for 38
patients who underwent radical radiotherapy.15 Th irteen of
25 patients with favourable features were progression-free
at 4-year follow-up, which led the authors to conclude that
chondrosarcoma might not be radioresistant. In situations
where surgery cannot be performed, such as chondrosarcoma arising in the base of the skull, precision radiotherapy
using protons has resulted in rates of local control of 78% to
100%,16,17 which supports the concept that chondrosarcoma
can be radioresponsive.
Tumour grade and resectability are the most important
prognostic factors for head and neck chondrosarcomas.
Tumour site is another important prognostic determinant.1
Factors indicating poorer prognosis include histologically
positive margins and high-grade tumour differentiation
(Grades II and III). 2
Given that chondrosarcoma occurs only rarely in the
jaws and given that this lesion has similar histological features to other tumours, diagnosis is always a challenge for
pathologists. The lesions most commonly appear as a hard
mass that may be associated with pain and displacement
of teeth. Since chondrosarcoma is locally aggressive, better
prognosis is achieved with early recognition and diagnosis
and wide surgical resection performed as soon as possible.
A long-term study of combined treatment with surgery
and adjuvant radiation therapy or chemotherapy is needed
to confi rm the best approach in the management of these
lesions. 
THE AUTHORS
Dr. Saini is a lecturer in oral pathology and medicine,
School of Dental Sciences, Health Campus, Universiti Sains
Malaysia, Kelantan, Malaysia.
Dr. Razak is a lecturer in oral maxillofacial surgery, School of
Dental Sciences, Health Campus, Universiti Sains Malaysia,
Kelantan, Malaysia.
Dr. Rahman is a lecturer in oral maxillofacial surgery,
School of Dental Sciences, Health Campus, Universiti Sains
Malaysia, Kelantan, Malaysia.
Dr. Samsudin is dean and professor of oral maxillofacial surgery, School of Dental Sciences, Health Campus, Universiti
Sains Malaysia, Kelantan, Malaysia.
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177
––– Saini –––
The authors have no declared financial interests.
UNDECLARED INCOME, FAILURE
TO FILE, LATE FILING?
This article has been peer reviewed.
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Strahlenther Onkol 2003; 179(4):241–8.
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experience and service. An annual retention bonus in the range of $6,750 to $27,000
is payable, dependent on location and years of service. Interested candidates are
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(709) 454-0163.
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education/conference leave in a twelve month term. Assistance with relocation costs is
available and accommodations are available at a reasonable rate.
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Dental Board. Experience in general dentistry is essential.
Labrador-Grenfell Regional Health Authority is also currently prepared to consider
applicants who are available for short-term locum appointments. Interested individuals
are encouraged to contact the organization for further details and discussions.
The successful applicant will be required to submit a Certificate of Conduct.
Interested individuals are requested to submit resumes, along with names and
addresses of references, stating competition number, 06.03, to:
Human Resources Department
Labrador-Grenfell Regional Health Authority
St. Anthony, NL A0K 4S0 Canada
Telephone: (709) 454-0347 Fax: (709) 454-3301
ONTARIO
- Orillia: Associate
required to join a progressive general
and referral practice. Prime location,
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facility, fully computerized. Call Dr. J.
Collins: (705) 329-1600 or email:
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d’Ottawa, clinique dentaire achalandée
à la recherche d’un(e) dentiste à
temps plein. Pratique multidisciplinaire
bilingue. Dentistes propriétaires prêt à
partager leur expérience avec jeune
gradué(e) S.V.P. Faxer votre CV au :
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(613) 446-5006.
Tenure Track Faculty Position
In Fixed, Removable and/or
Implant Prosthodontics
College of Dentistry
The College of Dentistry invites applications from qualified
individuals for a faculty position in Fixed, Removable and/or
Implant
Prosthodontics. The College of Dentistry is
implementing an active program of curriculum renewal, faculty
renewal, and research intensification. The successful candidate
will be an integral part of this process. Applicants will have
postgraduate training in Fixed, Removable and/or Implant
Prosthodontics at the Masters or PhD level with relevant clinical
qualifications. Responsibilities will include didactic and clinical
instruction of undergraduate students, research programs and
administration, and participation in the development of an
undergraduate implant didactic and clinical component. On site
and off site private practice privileges are available. Rank and
salary are commensurate with experience and qualifications.
The University is committed to Employment Equity. Members of
designated groups (women, Aboriginal people, people with
disabilities and visible minorities) are encouraged to selfidentify on their applications. All qualified candidates are
encouraged to apply; however, Canadians and permanent
residents will be given priority. Further information about our
College
and
its
programs
are
available
at
www.usask.ca/dentistry.
A letter of application, accompanied by a curriculum vitae,
professional credentials, a statement of teaching and research
interests, and letters from three references should be sent to:
Dr. Gerry Uswak
College of Dentistry, University of Saskatchewan
105 Wiggins Road, Saskatoon, Saskatchewan S7N 5E4
Telephone: (306) 966-5122 - Fax: (306) 966-5132
e-mail: [email protected]
Applications with complete documentation will be accepted until
April 30, 2007 or until a suitable candidate is found.
email:[email protected]
D2050
186
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
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ONT
ONTARIO
- Sudbury: Replacement
needed for associate who is relocating.
Take over fully booked practice. High
grossing situation. Busy group practice.
Option to buy-in. Contact Beryl or
Debbie: (705) 673-5126 or fax resume
to: (705) 673-8103.
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ONTARIO
- Toronto: Part-time associate required for downtown practice in
Toronto, Ontario. Contact fax: (416)
960-3298 or email: kacinik@inter
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dynamique et professionelle avec expérience pour un poste à plein temps.
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Applications are invited for a full-time tenure track appointment at Assistant
Professor level in the Division of Oral and Maxillofacial Surgery, Department of
Dental Diagnostic and Surgical Sciences, Faculty of Dentistry, University of
Manitoba. The appointment will commence on July 1, 2007 or as soon thereafter
as possible. The candidate must have recognized specialty training in Oral and
Maxillofacial Surgery. Possession or acquisition of Fellowship in The Royal College
of Dentists of Canada (FRCDC) in Oral and Maxillofacial Surgery will be a condition
of any appointment. A Masters degree, PhD or M.D. will be additional assets.
The candidate must be eligible to register as a Specialist and license in Oral and
Maxillofacial Surgery with the Manitoba Dental Association (MDA) under the existing
By-Laws of the MDA. Salary will be commensurate with qualifications and experience.
Responsibilities will include Graduate, Post-Graduate and Undergraduate teaching,
clinical instruction and supervision, both in the Faculty of Dentistry Clinics and at
approved sites within the Winnipeg Regional Health Authority (WRHA). The successful
candidate, with support from the Faculty of Dentistry, will be expected to apply for
and obtain a “Medical Staff Appointment” from the WRHA. Extra/Intramural practice
privilege is available two half days per week.
The Mission of the University and Faculty includes a commitment to Scholarship and
Research. Clinical faculty members are expected to fulfill this commitment within their
area of specialization.
The Division of Oral and Maxillofacial Surgery teaches and co-ordinates Undergraduate
Courses in Oral and Maxillofacial Surgery, Pain and Anxiety Control, Medicine, and
Hospital Dentistry. The Division also directs the one-year Dental Internship Program
and the Oral and Maxillofacial Surgical Residency/Graduate Program. The full scope
of Oral and Maxillofacial Surgery is practiced and the Graduate Program’s faculty and
residents are involved in the treatment of high patient volumes in maxillofacial trauma
and orthognathic surgery. Excellent relationships exist with other Departments and
disciplines within the Faculties of Dentistry and Medicine which provide opportunities
for collaboration in Clinical Research and patient care teams, including craniofacial and
cleft palate care, head and neck surgical oncology, oral implantology and combined
orthognathic treatment with Graduate Orthodontics.
Winnipeg is the largest city in Manitoba with a population of 700,000. It has a rich and
diverse living environment which includes a symphony orchestra, a vibrant performing
arts community, ethnic festivals, many multicultural restaurants, very affordable housing,
many public libraries, a low unemployment rate, an international airport within city limits,
10,000 acres of city parks, ample opportunities for all season outdoor recreational
activities, and is a desired tourist destination. Excellent private and public schools are
available that teach in English and/or French and includes four universities. It has been
said that Winnipeg has the most restaurants per capita of any city in North America.
Learn more about Winnipeg at http://www.winnipeg.ca.
The University of Manitoba encourages applications from qualified women and men,
including members of visible minorities, Aboriginal peoples, and persons with disabilities.
All qualified candidates are encouraged to apply, however Canadians and permanent
residents will be given priority.
Applicants should forward, to Dr. Curran, their letter of application, curriculum
vitae, statement of career goals, and the names and contact information of three
referees. One of the referees should come from the Graduate Program where their
training was completed.
Dr. John Curran, Head Department of Dental Diagnostic and Surgical Sciences,
Faculty of Dentistry, University of Manitoba, D343A-790 Bannatyne Avenue,
Winnipeg, Manitoba R3E 0W2. Phone: (204) 789-3753, Fax: (204) 789-3913,
E-mail: [email protected]
Applications will be considered until April 15, 2007. Please refer to
Position # BH229/04799 in all correspondence. Application materials, including letters
of reference, will be handled in accordance with the Freedom of Information and
D2975
Protection of Privacy Act (Manitoba).
www.umanitoba.ca/employment
ONE UNIVERSITY. MANY FUTURES.
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
187
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(867) 667-4944 or Berni at work: (867)
668-3152.
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DIRECTOR OF GRADUATE
PERIODONTICS PROGRAM
PERIODONTICS FACULTY POSITION
Applications are invited for a full-time, tenure-track appointment at the rank of
Assistant/Associate Professor in the Division of Periodontics, Department of
Dental Diagnostic and Surgical Sciences, Faculty of Dentistry, University of
Manitoba. The appointment will commence on July 1, 2007, or as soon thereafter
as possible. The appointee must have university- or hospital-based specialty
training in periodontics (Certificate/Diploma/Masters or equivalent), which
will enable him/her to register as a periodontics specialist with the Manitoba
Dental Association. He/she must possess, or be eligible for, the Fellowship in
Periodontics from the Royal College of Dentists of Canada or be Board Certified
in Periodontics in the United States. A PhD in a related area is preferred. The
successful candidate must have demonstrated expertise in teaching and research.
Salary and rank will be commensurate with qualifications and experience. Extra/
intramural practice privilege is available two half days per week.
Responsibilities will include Directorship of the Graduate Program in Periodontics
and leadership in teaching, research and administration in the Division of
Periodontics. Other responsibilities include didactic and pre-clinical teaching
as well as clinical supervision in the undergraduate and graduate programs,
administration, outreach and community service programs in periodontics and
supervision of research projects at the Masters level. The successful applicant
is expected to develop a strong research program in periodontics.
Graduating its first class of dentists in 1962, the Faculty of Dentistry offers
a four-year dental degree, a two-year dental hygiene diploma, five graduate
programs, a significant research profile and numerous community oral health
services through its Centre for Community Oral Health. The Department of
Dental Diagnostic and Surgical Sciences is responsible for graduate training
in both Periodontics and Oral and Maxillofacial Surgery, and for undergraduate
training and research in Periodontics, Oral Diagnosis, Radiology, Oral Pathology,
Hospital Dentistry, Medicine, Pain and Anxiety Control, Psychiatry and Oral and
Maxillofacial Surgery.
Winnipeg is the largest city in the Province of Manitoba. The city has a rich
culture environment, including symphony, opera, dance, theatre, and ethnic
festivals. The region provides ample opportunities for outdoor recreation in all
seasons. Learn more about Winnipeg at http://www.city.winnipeg.mb.ca.
The University of Manitoba encourages applications from qualified women and
men, including members of visible minorities, Aboriginal peoples, and persons
with disabilities. All qualified candidates are encouraged to apply, however
Canadians and permanent residents will be given priority.
Applicants should forward their letter of application, curriculum vitae, statement
of career goals, five-year research plan and arrange for three letters of reference
to be forwarded confidentially to: Dr. John Curran, Head, Department
of Dental Diagnostic and Surgical Sciences, Faculty of Dentistry,
University of Manitoba, D343A-790 Bannatyne Avenue, Winnipeg, Manitoba
R3E 0W2, E-mail: [email protected], Phone: (204) 789-3753,
Fax: (204) 789-3913.
The deadline for receipt of applications and letters of reference is
April 15, 2007, however, applications will be considered until the position is
filled. Please refer to Position #MA832 in all correspondence. Application
materials, including letters of reference, will be handled in accordance with the
Freedom of Information and Protection of Privacy Act (Manitoba).
For further information please visit our website:
www.umanitoba.ca/dentistry
ONE UNIVERSITY. MANY FUTURES.
188
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
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Fonds de l’ADC
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Performance des fonds de l’ADC (pour la période se terminant le 31 janvier 2007)
Ratios des frais
de gestion
1 an
3 ans
5 ans
10 ans
jusqu’à 1,00 %
jusqu’à 0,99 %
jusqu’à 1,50 %
jusqu’à 1,20 %
jusqu’à 1,45 %
jusqu’à 1,45 %
jusqu’à 0,67 %
9,2 %
12,2 %
18,8 %
17,3 %
4,6 %
-2,2 %
11,1 %
9,8 %
15,0 %
12,6 %
14,4 %
16,3 %
11,1 %
16,8 %
13,6 %
10,4 %
9,4 %
12,7 %
17,7 %
8,1 %
12,8 %
8,4 %
8,6 %
7,9 %
16,0 %
s/o
9,3 %
9,1 %
jusqu’à 1,77 %
jusqu’à 1,45 %
jusqu’à 1,30 %
jusqu’à 1,77 %
jusqu’à 1,46 %
jusqu’à 1,25 %
jusqu’à 1,50 %
jusqu’à 1,77 %
jusqu’à 0,67 %
23,8 %
37,7 %
17,9 %
13,6 %
10,7 %
19,9 %
29,4 %
16,1 %
17,0 %
16,9 %
12,0 %
5,4 %
8,0 %
2,7 %
15,4 %
11,6 %
11,9 %
4,9 %
15,9 %
1,6 %
1,3 %
5,6 %
-0,7 %
s/o
8,2 %
s/o
-1,0 %
6,2 %
5,0 %
3,5 %
1,5 %
s/o
s/o
10,0 %
s/o
5,8 %
jusqu’à 0,99 %
jusqu’à 0,97 %
2,0 %
3,9 %
2,5 %
4,4 %
4,1 %
5,3 %
4,8 %
6,2 %
jusqu’à 0,67 %
3,3 %
2,3 %
2,3 %
3,2 %
jusqu’à 1,20 %
jusqu’à 0,95 %
11,1 %
10,8 %
8,4 %
9,3 %
5,7 %
7,4 %
6,3 %
8,1 %
Fonds de croissance canadiens de l’ADC
Fonds d’actions de croissance (Altamira)
Fonds d’actions ordinaires (Altamira)
Fonds d’actions canadiennes (Trimark)
Fonds des dividendes (PH&N)†
Fonds de titres à revenu (Sceptre)†
Fonds d’actions spéciales (KBSH)
Fonds à indice composite TSX (BGI)††
Fonds de croissance internationaux de l’ADC
Fonds marchés émergents (Brandes)
Fonds de titres européens (Trimark)†
Fonds d’actions internationales (CC&L)
Fonds Bassin Pacifique (CI)
Fonds Grande capitalisation États-Unis (Capital Intl)
Fonds Petite capitalisation États-Unis (Trimark)
Fonds mondial (Trimark)
Fonds mondial de croissance (Capital Intl)†
Fonds indiciel S&P 500 (BGI)††
Fonds à revenu de l’ADC
Fonds d’obligations et d’hypothèques (Fiera)
Fonds à revenu fixe (McLean Budden)†
Fonds liquide et quasi-liquide de l’ADC
Fonds d’effets financiers (Fiera)
Fonds de croissance et à revenu de l’ADC
Fonds mixte (PH&N)
Fonds valeur mixte (McLean Budden)†
Les chiffres indiquent un taux de rendement composé annuel, tous frais déduits, ce qui fait que les résultats peuvent différer de ceux publiés par
les gestionnaires des fonds. Ces chiffres sont des taux historiques basés sur la performance passée et ils ne sont pas forcément indicatifs des
résultats futurs. Les ratios des frais de gestion par an reposent sur la valeur de l’actif dans les fonds donnés. Il s’agit des ratios maximums.
†
Les rendements affichés s’appliquent aux fonds sous-jacents dans lesquels les fonds de l’ADC investissent.
††
Les résultats affichés sont les rendements totaux se rapportant aux indices négociés par ces fonds.
Pour les taux des fonds de placement de l’ADC et les taux des fonds garantis de l’ADC en cours, appelez le CDSPI
sans frais au 1-800-561-9401, poste 5021, ou visitez le site Web du CDSPI au www.cdspi.com/valeurs-taux.
190
JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 •
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* 7 9 9!
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