Mars 2007 - Canadian Dental Association
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Mars 2007 - Canadian Dental Association
JADC JOURNAL DE L'ASSOCIATION DENTAIRE CANADIENNE Mars 2007, Vol. 73, No 2 www.cda-adc.ca/jadc Dre Marcia Boyd PM40064661 R10597 Récipiendaire du titre de membre honoraire de l’ADC et de l’ADA Une lecture indispensable aux dentistes canadiens © 3M 2007. Tous droits réservés. 3M, ESPE, Adper, L-Pop, Filtek et Prompt sont des marques de commerce de 3M ou de 3M ESPE AG, utilisées sous licence au Canada. 0701-DN-27750 F Deux matériaux de restauration d’utilisation simple garantissant de beaux résultats. Il est maintenant plus facile de créer de beaux sourires, grâce au matériau de restauration MC universel Filtek Supreme Plus et au matériau fluide de restauration Filtek Supreme Plus de 3M ESPE. 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Pour commander, veuillez communiquer avec un distributeur autorisé de 3M ESPE. 1 888 363-3685 www.3MESPE.com/CA Le matériau de restauration universel et le matériau fluide de restauration MC Filtek Supreme Plus Mars 2007, Vol. 73, N o 2 Directeur général de l’ADC George Weber Rédacteur en chef Dr John P. O’Keefe Rédacteur/réviseur Sean McNamara Énoncé de mission L’Association dentaire canadienne est le porte-parole national de la dentisterie, voué au progrès et au leadership d’une profession unifiée ainsi qu’à la promotion d’une santé buccodentaire optimale, partie intégrante de la santé en général. Réviseure adjointe Natalie Blais Coordonnatrice de la traduction française Arline Brisemur Coordonnatrice des publications Rachel Galipeau Rédactrice des médias électroniques Emilie Adams Chef de la conception et de la production Barry Sabourin Conceptrice graphique Janet Cadeau-Simpson Les collaborateurs assument l’entière responsabilité de leurs opinions et des faits dont ils font état et ceux-ci n’expriment pas nécessairement les vues de l’Association dentaire canadienne. Le rédacteur en chef se réserve le droit de corriger les textes soumis pour publication dans le JADC. La publication d’une annonce commerciale ne signifie pas nécessairement que l’Association dentaire canadienne en appuie ou en endosse le contenu. Pour obtenir d’autres renseignements, appelez l’ADC au : 1-800-267-6354 (au Canada seulement) Partout ailleurs : (613) 523-1770 Télécopieur : (613) 523-7736 RÉDACTEURS ASSOC IÉS Dr Michael Casas Dre Anne Charbonneau Dre Mary McNally Dr Sebastian Saba CONSEILLE RS DE RÉDACTION Dr James L. Armstrong Dre Catalena Birek Dr Gary A. Clark Dr Jeff Coil Dr Pierre C. Desautels Dr Terry Donovan Dr Robert Dorion Dr Robert V. Elia Dr Joel B. Epstein Dr Kenneth E. Glover Dr Daniel Haas Dre Felicity Hardwick Dr Robert J. Hawkins Dre Aleksandra Jokovic Dr Asbjørn Jokstad Dr Richard Komorowski Dr Ernest W. Lam Dr James L. Leake Dr William H. Liebenberg Dr Kevin E. Lung Dre Debora C. Matthews Dr David S. Precious Dr Richard B. Price Dr N. Dorin Ruse Dr George K.B. Sándor Dr Benoit Soucy Dr Gordon W. Thompson Dr David Tyler Dr Robert S. Turnbull Dr J. Jeff Williams C O N S E I L D ’A D M I N I S T R AT I O N D E L’A D C Président Dr Wayne Halstrom Président désigné Dr Darryl Smith Vice-présidente Dre Deborah Stymiest Dr Michael Connolly Dr Robert MacGregor Dr Peter Doig Dr Jack Scott Dr Don Friedlander Dr Robert Sexton Dr Gordon Johnson Dr Ronald G. Smith Dr Gary MacDonald Dr Robert Sutherland Site Web : www.cda-adc.ca © L’Association dentaire canadienne 2007 Photo de couverture de Lagniappe Studio, gracieuseté de ADA News. ©2006 American Dental Association. Le Journal de l’Association dentaire canadienne est publié dans les deux langues officielles à l’exception des articles scientifiques qui sont publiés dans leur langue d’origine. Les lecteurs peuvent recevoir le JADC dans la langue de leur choix. Le Journal de l’Association dentaire canadienne est publié 10 fois par année (juillet/août et décembre/janvier ensemble) par l’Association dentaire canadienne. Copyright 1982 par l’Association dentaire canadienne. Entente d’envoi de poste-publications no 40064661. PAP Enregistrement no 10597. Retour des envois non distribuables aux adresses canadiennes à : L’Association dentaire canadienne, 1815, promenade Alta Vista, Ottawa (Ontario) K1G 3Y6. Port payé à Ottawa (Ontario). Veuillez nous prévenir le 10 du mois de tout changement d’adresse pour recevoir le JADC à votre nouvelle adresse le mois suivant. Un abonnement vaut pour 10 numéros et coïncide avec l’année civile. Tout abonnement pour 2007 est payable à l’avance en devises canadiennes. Au Canada — 89 $ (83,96 $ +TPS, #R106845209), aux États-Unis — 122 $, partout ailleurs — 150 $. Membre : American Association of Dental Editors et Office canadien de vérification de la diff usion. ISSN 1481 2320 Imprimé au Canada JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 99 Laissez-vous 60 % du ciment dans les embouts ? † Si vous utilisez une seringue pour distribuer du ciment, c’est probablement le cas. La raison en est la suivante : jusqu’à 60 % du ciment demeure dans l’embout mélangeur.† Essayez notre nouveau ciment autoadhésif universel RelyX Unicem 3M ESPE dans un distributeur Clicker . En effet, de par sa conception, le distributeur Clicker élimine pratiquement tout gaspillage. MC MC MC MC MC † Les essais ont démontré que 412 mg de ciment MaxcemMC sont laissés dans l’embout mélangeur après la cimentation. Source : Données internes de 3M ESPE. Ciment autoadhésif universel RelyX Unicem dans le distributeur Clicker Notre distributeur Clicker primé élimine le besoin de mesurer. MC En distribuant des quantités uniformes de ciment, vous êtes assuré d’un dosage constant et de résultats uniformes. En outre, le distributeur Clicker élimine le besoin d’utiliser du matériel supplémentaire, notamment des mélangeurs, des activateurs, des applicateurs et des embouts mélangeurs. MC Notre ciment éprouvé permet d’obtenir des résultats supérieurs. La formule pâte-pâte du ciment RelyX Unicem dans le distributeur Clicker offre la même puissance de liaison que le ciment RelyX Unicem en capsules Aplicap avec des propriétés de manutention semblables. MC MC MC MC Pour des renseignements supplémentaires, composez le 1 888 363-3685 ou visitez notre site Web à www.3MESPE.com/CA © 3M 2007. Tous droits réservés. 3M, ESPE, Clicker, Aplicap et RelyX sont des marques de commerce de 3M ou 3M ESPE AG, utilisées sous licence au Canada. Toutes les autres appellations commerciales mentionnées dans les présentes sont les marques de service, marques de commerce ou marques déposées de leurs sociétés respectives. 0702-DN-28002 F MC MC TA B L E D E S M A T I È R E S JADC J O U R N A L D E L’A S S O C I AT I O N D E N TA I R E C A N A D I E N N E RUBRIQUES ET CHRONIQUES 112 Éditorial spécial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105 Mot du président . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107 Courrier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109 Nouvelles et actualités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111 Le Canada accueillera le prochain Congrès international de l’éthique et la législation dentaires (IDEALS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112 L’Enquête canadienne sur les mesures de la santé se met en branle . . . . . 115 Des conseillers de rédaction du JADC dans les nouvelles . . . . . . . . . . . . . . 118 The Dental Advisor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 Nouvelles du CDSPI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 Index des annonceurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 131 Images cliniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 Application d’agents de scellement au verre ionomère sur des molaires permanentes d’éruption récente Point de service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 Quelle est la référence en matière de traitement des maladies parondontales? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 Quelle est la meilleure technique de recouvrement radiculaire pour un patient qui présente une récession gingivale? . . . . . . . . . . . . . . . 139 139 Quel est le rôle de l’antibiothérapie générale dans le traitement de la maladie parodontale?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 Quels sont les effets de l’usage de la pipe à eau sur le parodonte? . . . . . . 146 Nouveaux produits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180 Petites annonces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181 DÉBAT ET COMMENTAIRE En faveur de l’enseignement de la dentisterie gériatrique dans les études de premier cycle ..................................................................149 James Morreale Veuillez jeter un coup d’oe il à notre publicité sur la page opposée à l’éditorial. JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 101 ! " # $$ % "& !%% $' # # #" " " ()*++,--.*/,01)*++/.-*)*/" 2 /++34 5" " " 4 5" TABLE DES MATI È R E S SUJETS PROFESSIONNELS La qualité de vie liée à la santé buccodentaire et son lien avec les résultats socio-démographiques et cliniques dans 3 cliniques de proximité du Nord............................................................................................153 Michael H. Walter, John I. Woronuk, Han-Kuang Tan, Ulrike Lenz, Rainer Koch, Klaus W. Boening, Yvonne J. Pinchbeck Le tabagisme et la santé buccodentaire ....................................................155 Wayne J. Millar, David Locker Révision des compétences requises pour un dentiste nouvellement diplômé au Canada ...............................................................157 Jack D. Gerrow, H. Joseph Murphy, Marcia A. Boyd PRATIQUE CLINIQUE 169 Sympathetically Maintained Pain Presenting First as Temporomandibular Disorder, then as Parotid Dysfunction ...............163 Subha Giri, Donald Nixdorf Large Erupting Complex Odontoma: A Case Report ..............................169 Manoj Vengal, Honey Arora, Sujoy Ghosh, Keerthilatha M. Pai Chondrosarcoma of the Mandible: A Case Report .................................. 175 Rajan Saini, Noor Hayati Abd Razak, Shiafulizan Ab Rahman, Abdul Rani Samsudin «Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d'aide aux publications pour nos dépenses d'envoi postal» Toute demande touchant le JADC doit être adressée au : Rédacteur en chef, Journal de l’Association dentaire canadienne, 1815, promenade Alta Vista, Ottawa (Ontario) K1G 3Y6 • Courriel : [email protected] • Sans frais : 1-800-267-6354 • Tél. : (613) 523-1770 • Télécopieur : (613) 523-7736 Toute demande touchant les petites annonces doit être adressée à : M. John Reid, a/s Keith Communications Inc., 104-1559, rue Hurontario, Mississauga (Ontario) L5G 4S1 • Sans frais : 1-800-661-5004, poste 23 • Tél. : (905) 278-6700 • Télécopieur : (905) 278-4850 Toute demande touchant la publicité doit être adressée à : M. Peter Greenhough, a/s Keith Communications Inc., 104-1559, rue Hurontario, Mississauga (Ontario) L5G 4S1 • Sans frais : 1-800-661-5004, poste 18 • Tél. : (905) 278-6700 • Télécopieur : (905) 278-4850 La publication d’une annonce commerciale ne signifie pas nécessairement que l’Association dentaire canadienne en appuie ou en endosse le contenu. En outre, l’ADC ne peut être tenue responsable ni des erreurs typographiques, orthographiques et grammaticales, ni des ambiguïtés syntaxiques. JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 103 CARIES | GINGIVITE | PLAQUE | SENSIBILITÉ | TARTRE | BLANCHIMENT | RAFRAîCHIT L’HALEINE par l’Association dentaire canadienne* & ' '' '!"! ( % Maintenant, grâce à un seul dentifrice, vos patients peuvent bénéficier d’une protection pour les dents sensibles, contre la gingivite et les caries.Voici le nouveau dentifrice Crest PRO-SANTÉ. Pour la santé bucco-dentaire de vos patients, pourquoi ne pas leur offrir un dentifrice d’une classe à part? De beaux sourires, d’apparence saine, pour la vie * Reconnu pour la carie, la gingivite et la sensibilité. !"!#!!!" $ © 2006 P&G PGC 16101 OJAD06095 Éditorial spÉcial Devrions-nous tous dormir maintenant? La Dre Sarah Hulland “ La hausse du niveau de restriction dans les lignes directrices en matière d’anesthésie est un pas dans ” la bonne direction. U n traitement dentaire a pris une tournure tragique en septembre 2006, alors qu’une fillette de 5 ans de Chicago est décédée à la suite de l’administration d’un anesthésique. Le dentiste avait pratiqué une anesthésie profonde en lui administrant des produits par voie orale, par inhalation et par voie parentérale. La fillette avait reçu une quantité excessive de médicaments par rapport à son poids. Bien que le dentiste ait utilisé cette même technique avec succès à plusieurs occasions, cet événement démontre malheureusement que les choses peuvent facilement tourner à la catastrophe1. Cette année, l’Académie américaine de dentisterie pédiatrique (AADP) a adopté de nouvelles lignes directrices sur l’observation et la prise en charge des patients pédiatriques pendant et après l’administration d’un anesthésique en prévision d’un acte diagnostic et thérapeutique2. Approuvées par l’Académie américaine de pédiatrie, les lignes directrices expliquent comment pratiquer, en toute sécurité, une intervention sous anesthésie minimale, modérée, profonde ou générale, ainsi qu’en cabinet chez des patients pédiatriques3–5. Il importe de souligner que ces lignes directrices exigent que les personnes chargées d’effectuer des anesthésies du genre possèdent un niveau accru de compétence, et que le travail soit réparti entre 3 personnes différentes – une qui pratique l’anesthésie, une autre qui prodigue les soins dentaires et une dernière qui assure un soutien. Les conséquences des nouvelles lignes directrices de l’AADP doivent être examinées dans le cadre des principaux objectifs de l’administration d’un anesthésique en dentisterie, qui sont de préserver la sécurité et le bien-être du patient; de minimiser l’inconfort physique et la douleur; de contrôler l’anxiété, minimiser les traumatismes psychologiques et maximiser les probabilités d’amnésie; de contrôler les comportements ou les mouvements afin d’exécuter l’acte en toute sécurité; et, d’abord et avant tout, de ramener le patient à un état qui permet de le libérer sans danger3. Ce sont des objectifs particulièrement importants lorsqu’il s’agit d’enfants, puisque leur organisme immature altère le métabolisme des produits pharmacologiques. Les anesthésiques locaux agissent également comme des dépresseurs cardiaques, ce qui peut entraîner une stimulation ou une dépression accrue du système nerveux central. Compte tenu du fait que les voies aériennes et les fonctions cardiorespiratoires de l’enfant sont différentes de celles de l’adulte, il est donc plus compliqué d’anesthésier des patients pédiatriques. Au Canada, l’élaboration et la mise en application de lignes directrices relatives aux interventions sous anesthésie minimale, modérée, profonde ou générale relèvent de chaque province et territoire. L’Ontario et l’Alberta ont procédé à une révision de leurs lignes directrices en 2005 et 2006 respectivement, alors que la Colombie-Britannique prévoit finaliser l’approbation des siennes en mars prochain6–9. Bien que les 3 provinces exigent toutes une formation avancée sur les techniques d’anesthésie profonde, elles n’obligent pas le recours à un anesthésiste autre que le dentiste qui prodiguera le traitement. Cependant, elles ont toutes des politiques claires et strictes qui exigent que les dentistes aient suivi une formation spécialisée supérieure à celle qu’ils ont obtenue durant leurs études. Est-ce que cela signifie que les dentistes qui pratiquent des anesthésies par inhalation ou par voie orale seront limités davantage quant à l’utilisation de ces techniques? La hausse du niveau de restriction dans les lignes directrices en matière d’anesthésie est un pas dans la bonne direction et contribuera à faire en sorte que notre profession continue de maximiser la sécurité du public. Toutefois, comme il y a plus de patients qui présentent des facteurs de co-morbidité, est-il temps que nous pensions à revoir nos lignes directrices pour qu’elles soient conformes à celles de l’AADP? C’est à nous, professionnels de la santé, de placer le bien-être général de nos patients en tête de nos priorités. Du point de vue de la sécurité, il est préférable que ce soit une personne qui prodigue les soins et une autre qui effectue l’anesthésie, comme c’est la norme en médecine. Pourquoi devrait-il en être autrement en dentisterie? Dre Sarah A. Hulland, présidente Académie canadienne de dentisterie pédiatrique Références Pour obtenir la liste complète des références, consultez la version électronique de cet article à l’adresse www.cda-adc.ca/jadc/vol73/issue-2/105.html. JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Septembre 2006, Vol. 72, N o 7 • 105 Pourquoi Colgate Total * est-il le dentifrice le plus recommandé? † Protection antibactérienne éprouvée de 12 heures et protection contre l’inflammation des gencives 1 Le seul dentifrice offrant une protection antibactérienne éprouvée en clinique de 12 heures et une protection contre l’inflammation des gencives. ** Meilleure santé orale pour une meilleure santé globale Le choix n° 1 des experts dentaires. † † Le dentifrice le plus utilisé par les experts dentaires et recommandé pour l’ensemble des soins buccodentaires. 1. Panagakos FS et autres JClin Dent. 2005;16 (suppl.) : S1-S19. Colgate-Palmolive Canada Inc. *TM Red’d/M.D. **Marque déposée de l'Association dentaire canadienne Imprimé au Canada 01/07 MOT DU PRÉSIDENT L’avenir, c’est maintenant Dr Wayne Halstrom “ De nombreuses décisions prises ces dernières années nous ” ont amenés à prendre le virage électronique. L e mois dernier, je vous ai parlé du besoin qu’ont les membres de l’ADC de prendre part aux affaires de l’Association. Je profite de l’occasion pour remercier les membres actuels et éventuels de l’ADC qui ont participé au sondage 2006 auprès des membres. Ces collègues se sont exprimés en toute honnêteté sur la santé et le mieux-être de la profession dentaire au Canada. Ils apportent des informations de première main qui, pour l’ADC, ont une valeur inestimable, car elles lui permettront de mieux planifier l’avenir. Les premiers résultats du sondage révèlent une participation dans presque toutes les provinces. Étant donné que l’Ordre des dentistes du Québec procédait à un sondage auprès de ses membres en même temps que l’ADC, nous avons accepté, en guise de politesse, de reporter à janvier 2007 la tenue de notre sondage au Québec. Le taux de réponse est très encourageant en général et les réponses fournies permettront à l’ADC de se maintenir au fait des besoins de ses membres. Comme des sondages semblables ont été réalisés en 2002 et 2004, nous sommes en mesure de comparer les changements de mentalités au sein de la profession. Les sondages précédents semblaient indiquer que les membres accordaient moins d’importance à la valeur intangible de l’adhésion et demandaient des avantages plus tangibles. Le sondage de 2006 nous révèle un certain renversement de tendance, avec un soutien grandissant à l’égard des efforts importants – parfois plus difficiles à évaluer – que déploie l’Association. Lorsque nous avons demandé aux participants d’évaluer l’importance relative de 5 secteurs de programmes et services offerts par l’ADC, ce sont les relations gouvernementales et l’éducation du public qui ont été classées en premier. Ils ont donné une note de 8,2 sur 10 à l’importance de l’existence d’une association dentaire d’ordre national, et plus de 90 % d’entre eux sont d’avis que l’ADC, à titre de porte-parole national de la den- tisterie, accomplit son mandat avec vigueur. L’information la plus révélatrice est probablement l’utilisation accrue des communications électroniques. Les réponses sont réparties de manière presque égale quant à la préférence des membres de recevoir les communications de l’ADC par courriel ou par la poste. Plus de 90 % des cabinets sont équipés d’ordinateurs à la réception, et 84 % d’entre eux possèdent l’Internet haute vitesse. Voilà des résultats bien rassurants pour l’ADC, car de nombreuses décisions prises ces dernières années nous ont amenés à prendre le virage électronique. Nous avons, par exemple, mis en place dernièrement les services Lexi-Comp Online et la Table des matières électronique (eTDM). LexiComp Online permet aux membres d’avoir accès à un vaste éventail de données pharmaceutiques essentielles au cabinet dentaire moderne. Le service eTDM offre un accès électronique instantané aux tables des matières de plus de 250 publications cliniques et de gestion du cabinet. Le service électronique ayant retenu le plus d’attention est sans aucun doute ITRANS. Malgré certains malentendus quant à son rôle par rapport à CDAnet, je suis heureux de vous annoncer que plus de 2 millions de demandes d’indemnisation seront transmises cette année par ITRANS, soit 10 % de toutes les demandes prévues pour 2007. Bien qu’ITRANS ait été critiqué parce qu’on le considérait en avant de son temps, j’aimerais attirer votre attention sur le fait que la prestation des services de santé est en constante évolution dans ce pays. Nous observons, au Canada, des efforts concertés visant à mettre en œuvre le dossier de santé électronique (DSE), dont les paramètres régiront nos efforts futurs en matière de gestion du cabinet. Dans un document sur le dossier de santé électronique au Canada, Inforoute Santé du Canada et le Conseil canadien de la santé confirment leur mandat de doter la moitié de la population canadienne d’un DSE interopérable d’ici 2009, et tous les Canadiens d’ici 2010. Pour ce qui est de l’engagement des provinces à cet égard, mentionnons que le premier ministre de l’Alberta a promis un DSE pour chaque Albertain d’ici 2008, tandis que Terre-Neuve-et-Labrador prévoit offrir un DSE à l’échelle de la province d’ici 2009. La profession dentaire canadienne est bien placée pour poursuivre le virage électronique qu’elle a déjà amorcé, parce que l’avenir, c’est maintenant! Wayne Halstrom, BA, DDS [email protected] JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 107 Sourire en santé ou dommages camouflés ? Illustration de la translucidité accrue, un signe d’usure par acide Le NOUVEAU Pro-ÉmailMC est spécialement formulé pour aider à protéger contre les effets de l’érosion par acide et la sensibilité.1 • Aide à protéger contre les effets des acides alimentaires • Effet microdurcissant • Faible abrasivité • Contient du nitrate de potassium pour aider à prévenir la douleur causée par les dents sensibles • Contient un détergent – cocamidopropylbétaïne • Sans SLS • Gamme de pH de 6,7 à 7,5 • Deux saveurs délicieuses : Essence de menthe et Vague de fraîcheur • Procure les avantages d’un dentifrice ordinaire, y compris le rafraîchissement de l’haleine, la protection contre la carie et l’enlèvement de la plaque (avec le brossage) • Reconnu par l’ADC pour prévenir la carie et l’hypersensibilité dentaire Lorsque vous reconnaissez les signes d’érosion par acide, tels qu’un léger tiraillement, complétez vos soins habituels en cabinet en recommandant Pro-ÉmailMC de Sensodyne®. Sensodyne® Pro-ÉmailMC (contenant du nitrate de potassium à 5 % p/p et du fluorure de sodium à 0,254 % p/p) est recommandé pour les dents sensibles et la prévention de la carie. Il aide à protéger les dents des adultes et des enfants de plus de 12 ans contre l’usure / érosion par acide. Un brossage deux fois par jour permet d’ériger une barrière protectrice et de la préserver, et aide à empêcher la douleur de se manifester de nouveau. « Le dentifrice Sensodyne Pro-Émail » aide à prévenir la carie dentaire et à réduire l’hypersensibilité dentaire dans le cadre d’un programme consciencieux d’hygiène buccale et de soins professionnels réguliers. Le premier dentifrice à obtenir le sceau de l’ADC pour son pouvoir de réduction de l’hypersensibilité dentaire. Référence : 1. Emballage du produit Sensodyne Pro-Émail. COURRIER Le professionnalisme et la réussite financière peuvent coexister M Les liens qui unissent les membres de notre profession J ’ai lu l’article de Dan Kingsbury sur le professionnalisme et l’éducation en gestion du cabinet1, et je ne crois pas que le professionnalisme soit compromis par le succès et la bonne gestion du cabinet. Professionnalisme et santé fi nancière du cabinet peuvent – et devraient – coexister de manière compatible. Le Dr Kingsbury met en doute, comme il se doit, une perception courante selon laquelle les dentistes qui gagnent bien leur vie manqueraient de professionnalisme. Je suis d’avis que l’éthique professionnelle et l’adoption de bonnes habitudes d’affaires ne sont pas incompatibles. Le Dr Kingsbury croit que «la philosophie de la concurrence est au cœur de la question», cette question étant la rivalité bien connue qui existe entre professionnalisme et affaires. «Les dentistes doivent se frayer un chemin dans le marché concurrentiel d’une société de consommation.» C’est seulement entre les principes éthiques qui défi nissent notre profession et le désir de rentabiliser notre cabinet que devrait se situer cette concurrence. La concurrence entre collègues va directement à l’encontre des valeurs de notre profession. Les dentistes peuvent facilement se laisser berner par les attentes d’une société de consommation qui les incite à croire qu’ils doivent avoir un avantage concurrentiel sur leurs pairs pour réussir. Et c’est le cas de beaucoup d’entre eux. Il suffit de parcourir les pages jaunes du bottin régional pour réaliser les allégations publicitaires que certains font. Beaucoup ont compromis leur intégrité pour attirer plus de patients en invoquant leurs craintes ou en présentant des arguments qu’ils ne pourraient pas comprendre. La concurrence est en fait perçue très différemment par le public et les membres de la profession. Aux yeux des patients, en réalité, les dentistes qui font preuve d’un degré élevé d’intégrité professionnelle se démarquent plus. Les dentistes parviennent à attirer bien plus de patients par l’entremise de patients reconnaissants que par des annonces. Je ne vois pas non plus cet esprit de concurrence envahir les facultés, comme le laisse entendre le Dr Kingsbury. Je perçois chez les étudiants de premier cycle un esprit de collégialité et d’entraide. Sauf dans le cas d’étudiants qui envisagent de s’inscrire à un programme de spécialisation, il n’existe aucun avantage concurrentiel à être meilleur que ses collègues. La concurrence pour l’admission en dentisterie est féroce, mais après, elle disparaît. Le succès d’une entreprise ne repose pas uniquement sur sa santé financière. Le respect des pairs, des patients et de normes de conduite élevées qui se traduisent par le respect et la confiance des patients continueront d’être des éléments essentiels de tout cabinet dentaire. Les «forces du professionnalisme au sein de nos institutions» n’ont pas «discrédité l’acquisition d’un certain sens des affaires» comme le prétend le Dr Kingsbury. Elles y ont ajouté de la valeur. Les étudiants de médecine dentaire qui reçoivent une bonne formation dans le domaine de l’éthique, de la communication et des affaires pendant et après leurs études seront toujours mieux placés pour réussir. Dr Barry Schwartz, professeur auxiliaire École Schulich de médecine et de dentisterie Université Western Ontario, London (Ontario) Référence 1. Kingsbury D. Le professionnalisme est-il contraire à l’éducation en gestion du cabinet et au succès? J Can Dent Assoc 2006; 72(9):815–7. on expérience de travail avec diverses associations dentaires professionnelles m’amène à croire que les dentistes du Canada ont vraiment de la chance de pouvoir compter sur des personnes de qualité qui œuvrent au sein de ces organismes. C’est pourquoi je suis déçu de constater combien il est facile de développer de la méfiance et de l’amertume au sein de notre profession – sentiments qui peuvent mettre à rude épreuve les liens importants qui en unissent les membres. Il est évident que les diverses associations professionnelles ont pour rôle de représenter les intérêts de l’ensemble de leurs membres. Cependant, il peut arriver que ces intérêts soient en contradiction avec ceux de chacun des dentistes. Dans les provinces où l’association professionnelle doit à la fois réglementer la profession et défendre les intérêts de ses membres, il est encore plus probable que des problèmes surviennent. Les membres se trouvent habituellement dans des situations où les personnes qui font office de juge sont également les seules personnes compétentes sur lesquelles ils doivent compter pour les défendre! Lorsque surviennent des différends, chaque membre doit généralement se débrouiller tout seul et fait appel à des pairs plus ou moins compétents ou – comme il arrive trop souvent – à des avocats. Il serait très utile à la profession dentaire canadienne si l’on constituait, au sein de l’ADC, une équipe chargée de défendre les intérêts de ses membres. Je crois que si chacun des dentistes pouvait compter sur des personnes-ressources totalement indépendantes, il serait plus facile de résoudre les problèmes et l’on éliminerait une grande partie de l’acrimonie inutile dont nous sommes trop souvent témoins entre les bonnes personnes qui composent notre profession. Dr Cory Sul, Winnipeg (Manitoba) JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 109 0ROTÏGEZVOSPATIENTS0ROTÏGEZVOTREPRATIQUE $ÏlBRILLATEUR(EART3TART/N3ITEDE0HILIPS%NCHOISISSANTDAVOIRUNDÏlBRILLATEUR(EART3TART/N3ITEÌ VOTRECABINETVOUSAVEZLAPOSSIBILITÏDERÏAGIRIMMÏDIATEMENTENCASDARRÐTCARDIAQUESUBIT!#3,E DÏlBRILLATEUR(EART3TART/N3ITEDE0HILIPSAÏTÏCON UDEFA ONÌCEQUEPRATIQUEMENTNIMPORTEQUIPUISSE LUTILISERPOURSAUVERLAVIEDUNEPERSONNESUBISSANTUN!#3!IDEZÌPROTÏGERLAVIEDEVOSPATIENTSETDE VOTREPERSONNELCARNIMPORTEQUIPEUTSOUFFRIRDUNARRÐTCARDIAQUESUBITNIMPORTEQUANDNIMPORTEOá WWWPHILIPSCOM0OURLESVENTESAPPELEZPOSTEOUVOTREREPRÏSENTANTE3ONICARE Nouvelles ET ACTUALITÉS Le fluorure et les préparations pour nourrissons C omme l’a souligné un article du JADC1, l’Association dentaire américaine (ADA) a émis une directive provisoire recommandant d’éviter d’utiliser de l’eau fluorurée pour la préparation des laits maternisés, afin de réduire les risques de fluorose dentaire. Depuis, l’ADC a reçu un certain nombre de demandes du public visant à savoir si cette dernière entendait modifier sa position en conséquence. Après avoir examiné avec soin la directive provisoire de l’ADA, l’ADC a décidé qu’aucune modification ne serait pour l’instant apportée à sa position actuelle sur l’utilisation des fluorures, car les taux de fluorure dans l’eau potable au Canada ont tendance à être moins élevés qu’ils ne le sont aux États-Unis. Au Canada, les taux de fluoruration recommandés varient entre 0,8 et 1,0 parties par million (ppm), comparativement à une fourchette comprise entre 0,7 et 1,2 ppm aux États-Unis. De plus, dans bon nombre de collectivités canadiennes, ces taux sont mêmes moins élevés, se situant entre 0,5 et 0,8 ppm. Enfin, la concentration maximale admissible de fluorure au Canada est de 1,5 ppm, alors qu’elle peut atteindre jusqu’à 4 ppm dans certaines régions des États-Unis. L’ADC continuera d’examiner la valeur probante des données scientifiques, afin de s’assurer que ses recommandations concernant l’utilisation des fluorures continuent d’offrir des conseils optimums en matière de santé buccodentaire. Référence Ressources supplémentaires 1. Nouvelles et actualités. Directives de l’ADA touchant la préparation pour nourrissons et le fluorure. J Can Dent Assoc 2006; 72(10):878. Position de l’ADC sur l’utilisation des fluorures pour la prévention des caries http://www.cda-adc.ca/_files/position_statements/f_fluorides.pdf FAQ de l’ADC sur le fluorure http://www.cda-adc.ca/fr/oral_health/faqs_resources/faqs/fluoride_faqs.asp Santé Canada revoit les directives sur la qualité de l’eau potable L ’ADC a été invitée à une réunion d’un groupe d’experts sur le fluorure tenue à Ottawa, les 8 et 9 janvier. Cette réunion avait lieu dans le cadre d’une évaluation du Bureau de la qualité de l’eau et de la santé de Santé Canada de tous les aspects scientifiques liés aux Recommandations pour la qualité de l’eau potable au Canada. Santé Canada a réuni 6 spécialistes externes du domaine, dont le Dr Christopher Clark, président du département de dentisterie préventive et communautaire de l’Université de la Colombie-Britannique, et le Dr Michael Levy, expert-conseil auprès de l’Institut national de la santé publique du Québec, pour réviser les niveaux optimal et maximum autorisé de fluoruration de l’eau potable. Le Dr Euan Swan, chef des programmes dentaires, a représenté l’ADC lors de cette réunion au cours de laquelle 5 grands sujets ont été abordés : dose quotidienne totale de fluorure; renseignements toxicologiques sur la fluorose dentaire; autres effets sur la santé associés au fluorure; évaluation des risques et analyse des risques et des avantages associés à la fluoruration de l’eau. Dans le cadre du processus de révision normalisé, les recommandations émanant de la réunion du mois de janvier seront transmises au Comité fédéralprovincial-territorial sur l’eau potable. L’ADC travaille en étroite collaboration avec le bureau du dentiste en chef de Santé Canada sur toutes les questions de fluoruration, et les 2 organismes comptent maintenir un dialogue continu pour établir de futures directives et recommandations. JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 111 ––– Nouvelles et actualités ––– Le Canada accueillera le prochain Congrès international de l’éthique et la législation dentaires (IDEALS) L ’International Dental Ethics and Law Society (IDEALS) a été créée en 2000, à Louvain, en Belgique, par un groupe international formé de dentistes, d’éducateurs, d’avocats et d’administrateurs. L’objectif était alors de trouver un port d’attache aux congrès qui se tenaient à l’occasion depuis 1992 sur l’éthique et la législation dentaires. Membre fondateur et actuel président d’IDEALS, le Dr Richard Speers de Toronto a consacré une bonne partie de sa carrière à l’étude des questions liées à l’éthique et à la protection des renseignements personnels au sein de la profession dentaire. Il a notamment présidé le Comité de déontologie de l’ADC et représenté l’ADC aux sommets de déontologie organisés par l’American College of Dentists en 1999 et en 2000. «Bon nombre des fondateurs de l’IDEALS croyaient que les diverses assemblées qui avaient lieu partout dans le monde étaient d’une grande utilité tant pour la profession que pour les populations que nous desservons, mais personne ne pouvait garantir qu’elles se poursuivraient dans les années à venir», rappelle le Dr Speers. L’IDEALS compte de plus en plus de membres, venant principalement d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Australie. Compte tenu de l’envergure internationale de l’organisme, le Dr Speers pense que le congrès de Toronto sera l’occasion parfaite pour promouvoir les valeurs canadiennes et proposer des solutions aux enjeux de la profession dentaire en matière d’éthique. Le prochain congrès portera sur les droits de la personne et les soins dentaires. «Nous avons dressé une liste de conférenciers de renommée mondiale et de sujets divers qui auront pour but non seulement d’informer mais d’interpeller les participants», dit le Dr Speers. «Ces conférenciers traiteront des questions les plus urgentes auxquelles la profession fait face relativement aux droits de la personne.» Le Dr Richard Ellen de Toronto, le Dr Henk ten Have de France et le Dr Charles Weijer de London (Ontario) font partie de cette liste. Ils traiteront des droits de la personne et de leur application à la recherche en médecine dentaire, à la déontologie scientifique et aux groupes de patients vulnérables. Le Dr Frank Catalanotto de Floride s’entretiendra sur les éléments des droits de la personne reliés à l’accès aux soins dentaires. Également de cette liste, le Dr Xavier Riaud de France parlera du code de déontologie médicale sous un régime totalitaire – un exposé qui va certainement susciter de vives discussions. Outre ces conférenciers, les organisateurs du congrès ont prévu la présentation de 36 articles indépendants. «Les Canadiens ont été bien représentés dans les congrès antérieurs et nous espérons en accueillir encore plus en mai», affirme le Dr Speers. L’éthique au sein de la profession L’ADC possède aussi son code de déontologie. Pour le Dr Speers, il s’agit d’un document précieux, car il sert de guide ou de référence tant au public qu’à la profession. «En tant que dentistes, nous formons d’abord et avant tout une profession axée sur l’art L’International Dental Ethics and Law Society (IDEALS) tiendra son 7e Congrès international du 24 au 26 mai 2007 à Toronto – une première au Canada. Le JADC a rencontré récemment le Dr Richard Speers, président de l’IDEALS, afin d’obtenir plus d’information sur l’organisme et son congrès. 112 de guérir et tous les codes de déontologie sur lesquels j’ai fait des recherches confirment que nous avons un devoir important envers la santé et le bien-être de nos patients», explique-t-il. «Toutes nos valeurs fondamentales et toutes nos définitions élargies de l’éthique découlent de cette simple affirmation.» Ces codes officiels nous rappellent qu’en tant que profession, la dentisterie a une responsabilité sociale bien réelle. «Je pense que la profession devrait continuer d’enseigner aux fournisseurs de soins primaires et secondaires les obligations qu’ils doivent assumer sur le plan éthique à l’égard d’eux-mêmes, de leurs patients et de leurs collègues», poursuit-il. Le Dr Speers reconnaît que les questions d’éthique peuvent parfois sembler bien au-delà des préoccupations quotidiennes des dentistes. «Cela peut-être difficile pour les dentistes étant donné qu’on nous bombarde d’information sur les dernières technologies ou techniques de blanchiment, JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • ––– Nouvelles et actualités ––– mais rarement sur nos obligations déontologiques», fait-il remarquer. «C’est malheureux, mais il faut parfois une plainte officielle pour que les dentistes prennent conscience de leurs responsabilités déontologiques.» Le Dr Speers estime que la profession dentaire canadienne fait face aux enjeux modernes liés à l’éthique et à l’exercice de la dentisterie de manière proactive. «L’ADC maintient l’éthique dentaire au premier plan de ses préoccupations en publiant divers articles sur le sujet dans le JADC», observe-t-il. «Il en est de même pour le Collège royal des chirurgiens dentistes de l’Ontario, qui a amélioré son code de déontologie et publie régulièrement des articles et des études de cas dans sa revue Dispatch.» Le Dr Speers est optimiste, car de plus en plus de dentistes souhaitent actuellement suivre une formation officielle en s’inscrivant à un programme universitaire de deuxième cycle en vue de faire de la recherche et d’enseigner dans ce domaine. «D’après les conversations personnelles que j’ai eues avec des dentistes de partout au Canada, il semble y avoir un intérêt croissant à poursuivre des études en bioéthique, ainsi qu’un engagement à enseigner l’éthique dans les diverses facultés de médecine dentaire», conclut-il. Le Dr Speers espère que les dentistes qui viendront au congrès de l’IDEALS en mai prochain seront ranimés par les vives discussions dans lesquelles ils s’engageront avec leurs collègues sur des questions d’éthique qui les interpellent. Vous trouverez plus de renseignements sur l’IDEALS et le 7e Congrès international sur : http://www.ideals.ac/ Ressources supplémentaires Cover Close- Le Dr Jos Welie est l’un des éléments moteurs de l’IDEALS et secrétaire de l’organisme depuis sa création. Il a publié une série d’articles sur la profession dentaire dans le JADC en 2004. Welie JV. La dentisterie est-elle une profession? Partie 1. Définition du professionnalisme. J Can Dent Assoc 2004; 70(8):529–32. Welie JV. La dentisterie est-elle une profession? Partie 2. Les marques du professionnalisme. J Can Dent Assoc 2004; 70(9):599–602. Welie JV. La dentisterie est-elle une profession? Partie 3. Défis à venir. J Can Dent Assoc 2004; 70(10):675–8. Dre Marcia Boyd couverture L a couverture de ce mois-ci du JADC est consacrée à la Dre Marcia Boyd de Vancouver. La Dre Boyd recevra le titre de membre honoraire de l’ADC en 2007. Ce titre, le plus prestigieux de l’Association, est décerné à une personne qui a contribué de façon exceptionnelle à l’avancement de l’art, de la science et de la profession dentaires pendant une période prolongée. «La Dre Boyd est vraiment digne de cette reconnaissance. Son histoire est une inspiration pour nous tous», déclare la Dre Deborah Stymiest, viceprésidente de l’ADC. «La profession dentaire est plus riche grâce à son engagement.» La Dre Boyd a reçu le titre de membre honoraire de l’Association dentaire américaine (ADA) en 2006. La Dre Boyd est présidente sortante du Collège américain des dentistes. Elle est la deuxième femme et la troisième canadienne dans l’histoire du Collège à avoir occupé le poste prestigieux de présidente. La Dre Boyd est professeure émérite à la Faculté de médecine dentaire de l’Université de la Colombie-Britannique, où elle a également été doyenne intérimaire. La Dre Boyd est coauteure de l’article «Révision des compétences requises pour un dentiste nouvellement diplômé au Canada», page 157 du JADC. JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 113 Nouvelles et entièrement revues Les plaquettes informatives de l’ADC pour les patients À VENIR! Parce qu’un patient informé est un patient loyal. Révisée par des pairs et réalisée au Canada, cette série de plaquettes a été agrandie et comprend 14 nouveaux thèmes sur la santé buccodentaire. Les nouveautés apportées : • • • • • • Une présentation moderne et épurée Un contenu mis à jour Des photos et des illustrations rehaussées Un style clair et facile à lire Un format adapté à l’envoi et aux présentoirs Un espace bien en vue pour promouvoir votre cabinet Tout le monde y gagne! Vos patients ont une meilleure compréhension des soins buccodentaires préventifs et des différents traitements recommandés. Vous gagnez leur loyauté et leur confiance grâce à cette stratégie de maintien de patientèle efficace. Augmentez la confiance et la loyauté de vos patients. L’ADC est reconnaissante envers Colgate-Palmolive pour son généreux soutien à ces plaquettes informatives pour les patients. Ces plaquettes sont rédigées et créées par l’ADC et lui appartiennent, et sont distribuées par Canadian Dental Service Plans Inc. ––– Nouvelles et actualités ––– L’Enquête canadienne sur les mesures de la santé se met en branle L a phase de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) de Statistique Canada consacrée à l’examen buccodentaire clinique commencera à Clarington, en Ontario, en mars 2007. Axée sur des «mesures directes», l’enquête consistera à prendre des mesures physiques visant à évaluer la santé des Canadiens, et comprendra un examen de santé buccodentaire. Ce sera la première fois qu’on recueillera des données nationales sur la santé buccodentaire depuis Les dentistes des Forces canadiennes chargés du module clinique prévu dans le plus de 30 ans. cadre de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé se sont réunis à Ottawa en vue de participer à une séance de formation et d’uniformisation. Le ministère de la Défense nationale a De g. à d. : le capitaine Sean McIntosh, la capitaine Barbara Brigidear, la assigné 5 équipes de 2 dentistes pour effeccapitaine Erin Hennessy, la major Nathalie Morin, la Dre Helen Whelton, le tuer les examens dans une clinique mobile Dr Harry Ames, dentiste en chef adjoint, le capitaine Mehmet «Matt» Danis, pendant les 2 années que durera la collecte la capitaine Iwona Rusiecka, le capitaine Louis Roy et le capitaine David Lee. de données. Ces dentistes se sont réunis à Ottawa en janvier afi n de prendre part à une séance de formation et d’uniformisation visant à normaliser l’interprétation des indices qui seront utilisés durant les examens cliniques. La séance a eu lieu à la clinique privée d’hygiène dentaire de l’Institut national canadien de la santé, sous la direction de la Dre Helen Whelton, directrice du département de recherche des services de santé buccodentaire de l’Université nationale d’Irlande. La Dre Whelton possède une vaste expérience de la formation d’examinateurs et de l’uniformisation de leurs méthodes pour le compte de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). «Les méthodes d’enquête de l’OMS sur la santé buccodentaire sont soigneusement normalisées et utilisées dans le monde entier», affi rme la Dre Whelton. «En appliquant ces méthodes à l’ECMS, nous pourrons établir des comparaisons internationales et régionales des données, et obtenir une base de référence pour l’observation de changements futurs dans la santé buccodentaire.» «Nous sommes en présence d’une étude nationale totalement représentative, puisqu’en défi nissant nos méthodes en fonction des normes de l’OMS, nous serons en mesure d’utiliser des normes internationales pour évaluer la santé buccodentaire des Canadiens», ajoute le Dr Peter Cooney, dentiste en chef du Canada. «Il est remarquable d’observer la collaboration qui s’est établie entre les ministères, les intérêts du secteur privé et les organismes internationaux, et de voir qu’elle nous a menés ici», souligne-t-il. Poser des diagnostics aux fins de la recherche La capitaine Erin Hennessy, DDS, du Détachement de la 1re Unité dentaire (BFC Halifax), fait partie de l’une des équipes de dentistes. Elle a été impressionnée par la capacité de la Dre Whelton à coordonner les équipes de dentistes pour qu’elles arrivent à poser des diagnostics objectifs. «Pour les besoins de l’ECMS, nous devons prendre conscience que nous recueillons des données à des fi ns de recherche et non de diagnostic et de planification de traitement», déclare-t-elle. «Il nous fallait procéder à un certain “recyclage” de nos compétences en matière de diagnostic, et la Dre Whelton nous a beaucoup aidés.» Avant de prendre part à la séance, la Dre Hennessy ne saisissait pas pleinement l’ampleur et l’étendue de l’enquête. «Des spécialistes des mesures de la santé, des épidémiologistes, des méthodologistes, des experts en éthique et des statisticiens nous ont parlé des années de travail qu’ils ont consacrées à l’enquête jusqu’à présent, et je me suis sentie fière de faire partie de l’équipe qui aura pour mission de recueillir des données essentielles à notre compréhension de la santé générale et buccodentaire des Canadiens», admet-elle. La Dre Whelton a confié au JADC qu’elle avait eu du plaisir à former les dentistes du MDN et qu’ils travaillaient très bien en équipe. «C’est un privilège de participer à une enquête si bien conçue. La communauté internationale des services de santé buccodentaire et de la recherche attend les résultats avec beaucoup d’intérêt», dit-elle en terminant. La diff usion des premières données est prévue pour la fi n de 2009. La clinique mobile de l’ECMS sera à Clarington pendant 8 semaines, après quoi elle se rendra dans la région de la Montérégie. Le JADC tiendra ses lecteurs informés au fur et à Vous trouverez plus de renseignements sur l’ECMS à mesure que la clinique se déplacera vers d’autres régions du pays. http://www.statcan.ca/francais/sdds/indexa_f.htm. JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 115 Nouveauté pour les membres de l’ADC Une remise spéciale de 10 % sur les livres électroniques pour la dentistry* DU CATALOGUE DE L’ Les livres électroniques sont des livres téléchargeables avec le même contenu que les livres traditionnels. Les différents titres couvrent un large éventail de sujets. • Des ressources actuelles sur la gestion du cabinet • Des manuels de formation pour le personnel nouveau ou expérimenté • Des conseils sur la pratique, des listes de contrôle et plus encore Pas d’attente • Pas de frais d’expédition • Facile et pratique! Il vous suffit d’ouvrir une session sur le volet réservé aux membres du site Web de l’ADC pour obtenir votre code d’offre spéciale. Suivez le lien vers le catalogue de l’ADA pour parcourir la collection et passer votre commande en ligne. Ces livres électroniques sur la gestion du cabinet seront directement téléchargés sur votre ordinateur en quelques minutes. www.cda-adc.ca Agissez maintenant pour profiter de cet accord spécial avec l’Association dentaire américaine. Cette offre expire le 31 décembre 2007. Remarque : les livres électroniques sont conseillés aux utilisateurs de DSL et de modem câble. * Disponibles en anglais seulement ––– Nouvelles et actualités ––– Les manuels numériques font leur entrée dans les écoles de médecine dentaire du Canada E n septembre 2006, les étudiants inscrits en première année de médecine dentaire à l’Université du Manitoba et l’Université Dalhousie ont pu télécharger sur leurs ordinateurs portatifs les versions numériques de tous les manuels dont ils auront besoin durant leur programme d’études de 4 ans, grâce au logiciel VitalSource Curriculum. Cette possibilité de réunir sur un même support une telle abondance d’information plaît aux étudiants. Chad Henderson de l’Université Dalhousie observe : «Si je veux étudier un cours et que je ne suis pas à la maison, je n’ai pas à m’inLes étudiants en première année de médecine dentaire de l’Université quiéter d’avoir les manuels avec moi puisqu’ils Dalhousie ont tous leurs manuels sur des ordinateurs portatifs sont tous sur mon ordinateur portable.» Les foncidentiques. tions de recherche et de référence du programme sont d’autres excellents avantages qui ont été soulignés par les étudiants. À l’Université du Manitoba, l’introduction de ce nouveau programme a été motivée, non seulement par la volonté d’alléger le fardeau lié aux manuels scolaires, mais aussi d’enseigner aux étudiants comment développer d’importantes compétences en recherche et en pensée critique qui leurs seront utiles durant leur carrière dentaire. «Il est important que les étudiants apprennent, durant leurs études, à trouver l’information et à prendre des décisions cliniques éclairées et qu’ils soient ensuite en mesure d’appliquer ces connaissances durant leur carrière», souligne le Dr Dieter Schönwetter, spécialiste en éducation à l’Université du Manitoba. En plus d’alléger le sac à dos des étudiants, cette technologie semble ne pas peser trop lourd sur le portefeuille. Ainsi, selon les chiff res de l’Université du Manitoba, le programme VitalSource permet aux étudiants d’économiser environ 44 % sur le coût d’achat total de l’ensemble des manuels en version papier. “L’UTILISATION DE CETTE BASE DE CONNAISSANCES DÉPASSE À la fi n de leurs études, les étudiants auront LARGEMENT LA SALLE DE CLASSE, ET LA POSSIBILITÉ D’Y AVOIR des éditions à jour de tous les manuels figurant dans leur bibliothèque VitalSource et ils pourront ACCÈS EN CLINIQUE, POUR RÉSOUDRE UN PROBLÈME CLINIQUE, par la suite les mettre à jour chaque année, moyenCONSTITUE UN AVANTAGE APPRÉCIABLE.» nant un faible coût. «Les étudiants ont en main DR SCHÖNWETTER une ressource clinique très importante, ajoute le Dr Schönwetter. L’utilisation de cette base de connaissances dépasse largement la salle de classe, et la possibilité d’y avoir accès en clinique, pour résoudre un problème clinique, constitue un avantage appréciable.» À Dalhousie, l’introduction de cette ressource électronique a permis d’intégrer le programme d’études dans la salle de classe, le laboratoire et la clinique. «Les étudiants peuvent apporter leur ordinateur dans la clinique pour y consulter les dossiers des patients, les bases de données sur les médicaments et tout leur programme d’études», explique le Dr Blaine Cleghorn, directeur des affaires cliniques à l’Université Dalhousie. Les professeurs de l’Université Dalhousie ont fait l’essai du programme VitalSource pendant une année complète, avant qu’il soit introduit en 2006. Ceci leur a permis de se familiariser avec le logiciel et ses fonctions, afi n de pouvoir aider les étudiants à régler tout problème qui pourrait survenir. Dans l’ensemble, l’intégration du nouveau logiciel s’est faite sans problème dans les 2 écoles. Il s’agit maintenant d’intégrer pleinement la technologie au milieu d’apprentissage, ce qui se fera graduellement. Les Drs Cleghorn, Schönwetter et Florin Salajan de l’Université de Toronto évaluent actuellement le succès de ce programme et prévoient de publier leurs conclusions d’ici la fi n de 2007. JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 117 ––– Nouvelles et actualités ––– Des conseillers de rédaction du JADC dans les nouvelles Dr George Sándor, membre de l’équipe de recherche récipiendaire d’un prix prestigieux Le prix Larry J. Petersen 2006 pour le meilleur article en chirurgie buccale et maxillofaciale du journal Oral Surgery, Oral Medicine, Oral Pathology, Oral Radiology and Endodontology a été décerné à une équipe de recherche basée Dr George Sándor à l’Université de Toronto. L’équipe lauréate de chercheurs est composée des Drs Ahmed Jan, George Sándor, Deborah Iera, Amir Mhawi, Sean Peel, A. Wayne Evans et Cameron Clokie. L’article primé, qui a été publié dans l’édition de février 2006 du journal, portait sur les effets de la thérapie hyperbare sur la guérison spontanée de déficits osseux dans un modèle de calotte crânienne de lapin. Le Dr Sándor, qui est conseiller de rédaction pour le JADC, a commenté en ces termes l’importance de ce prix : «C’est un véritable honneur pour mon équipe et moi que de recevoir un prix qui porte le nom d’un aussi éminent clinicien et professeur, quelqu’un qui fut pour moi un véritable modèle.» Larry Petersen fut chef de la chirurgie buccale et maxillofaciale à l’Université d’État de l’Ohio et rédacteur en chef du journal Oral Surgery, Oral Medicine, Oral Pathology, Oral Radiology and Endodontology. Le doyen de l’Université de Montréal nommé colonel honoraire Le Dr Claude Lamarche a été officiellement nommé premier colonel honoraire de la 1re Unité dentaire, l’unité militaire qui regroupe toutes les cliniques dentaires en Dr Claude Lamarche garnison des Forces canadiennes, au Canada et en Europe. Le Dr Lamarche est actuellement doyen de la Faculté de médecine dentaire de l’Université de Montréal. Le rôle du colonel honoraire est de faire valoir l’identité et la philosophie de l’unité, ainsi que d’agir comme conseiller auprès du commandant sur la plupart des questions, à l’exception des opérations. Le colonel James C. Taylor, commandant de la 1re Unité dentaire, a fait savoir au JADC que des membres honoraires représentent aujourd’hui les unités de tous les services et de toutes les composantes principales de la Défense nationale. 118 Dr James Leake honoré par un groupe de santé publique L’Association pour la santé publique de l’Ontario (OPHA) a présenté la distinction de membre à vie au Dr James Leake de Toronto, conseiller de rédaction pour le JADC, à Dr James Leake l’occasion de la Conférence annuelle de l’OPHA qui s’est tenue à Cornwall (Ontario), en octobre 2006. Le Dr Leake a été élu au conseil d’administration de l’OPHA en 1980 et il a participé à l’établissement du premier budget et du système de rapports financiers de l’organisation. La distinction de membre à vie vise à souligner une contribution exceptionnelle à l’OPHA. Le Dr Leake est président du Collège royal des chirurgiens dentistes du Canada, ainsi que professeur en dentisterie communautaire et chef de cette discipline à l’Université de Toronto. Créée en 1949, l’OPHA est une association caritative bénévole, vouée à l’amélioration de la santé des résidants de l’Ontario. Pour plus de renseignements, visitez le site www. opha.on.ca. Le CDSPI nomme un nouveau président M. Jim Preece a été nommé président de Canadian Dental Service Plans Inc. (CDSPI) à partir du 1er janvier 2007. M. Preece a joint le CDSPI en avril 2006 en qualité de directeur général et il fut président de l’Association caM. Jim Preece nadienne des produits de bureau. «Le CDSPI est une entreprise très bien gérée et j’entends mettre à profit ce riche héritage pour amener l’entreprise dans de nouvelles directions qui permettront de servir encore mieux la profession dentaire», a déclaré M. Preece. M. Kingsley Butler, président et directeur général du CDSPI depuis 1995, restera en fonction jusqu’à sa retraite. JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • ––– Nouvelles et actualités ––– Le BNED nomme sa présidente La Dre Melanie Wood de Winnipeg a été élue présidente du Bureau national d’examen dentaire du Canada (BNED) pour un mandat de 2 ans. La Dre Wood a occupé les fonctions d’examinateur, de présiDr. Melanie Wood dente des comités des statuts et des fi nances et de trésorière, au sein du BNED. Elle a aussi siégé 6 ans à la Commission de l’agrément dentaire du Canada, où elle exerça diverses fonctions. Diplômée de la promotion de 1977 de l’Université du Manitoba, elle a enseigné la prosthodontie fi xe pendant 25 ans à son alma mater. Réunion des orthodontistes à Terre-Neuve L ’Association canadienne des orthodontistes (ACO) tiendra sa 57e réunion scientifique annuelle à St. John’s (Terre-Neuve) du 27 au 29 septembre 2007. Pour connaître les programmes scientifique et social préliminaires, ou pour obtenir des renseignements sur les hôtels et les visites prévues avant et après la conférence, visitez le site Web de l’ACO à l’adresse www.cao-aco.org. Les prochaines réunions scientifiques de l’ACO doivent avoir lieu à Winnipeg (Manitoba) en 2008 et à Kelowna (Colombie-Britannique) en 2009. Visitez le site Web de l’ACO à l’adresse www.cao-aco.org Brèves La soie dentaire – Amie des dents, ennemie des toilettes Il semble que le public ait décidé de suivre les conseils des dentistes concernant l’usage quotidien de la soie dentaire. Malheureusement, la soie dentaire qui est jetée dans les toilettes, plutôt que dans la poubelle, cause des ravages dans les installations municipales de traitement des eaux usées. En effet, bon nombre des nouvelles marques de soie dentaire résistent au déchiquetage et forment souvent des amas, de la taille d’une balle de baseball, qui bloquent l’équipement des stations de pompage d’eau. Des journaux nationaux ont publié des articles sur cette question en janvier et l’organisme Toronto Water y a consacré un article dans son bulletin électronique. Même si, sur les sites Web des municipalités, la soie dentaire figure parmi les articles qui ne devraient jamais être jetés dans les toilettes, on semble souvent faire abstraction de cette directive. Donc, même s’il est encourageant de constater que de plus en plus de gens reconnaissent l’importance de la soie dentaire dans l’hygiène buccodentaire, il y aurait peut-être lieu de rappeler aux patients qu’ils doivent jeter la soie dentaire dans la poubelle, et non dans les toilettes. L’ASPC lance un portail sur les pratiques exemplaires En novembre 2006, l’Agence de santé publique du Canada (ASPC) a lancé le Portail canadien des pratiques exemplaires visant la promotion de la santé et la prévention des maladies chroniques. Destinée aux décideurs en pratique, en élaboration de politiques et en recherche, cette ressource en ligne est qualifiée de «porte d’entrée virtuelle» à des pratiques et des interventions exemplaires fondées sur des données probantes, à des revues systématiques et à des ressources axées sur la promotion de la santé et la prévention des maladies chroniques. Son but est de réunir les nombreuses sources d’information disponibles sur les pratiques exemplaires, afin qu’il soit plus facile et plus rapide de trouver l’information pertinente. Vous pouvez visiter ce portail à l’adresse http://cbpp-pcpe.phac-aspc.gc.ca/index_f.cfm. Le Manitoba est à la recherche de travailleurs de la santé autochtones pour une étude L’Université du Manitoba est à la recherche de travailleurs de la santé métis ou des Premières nations pour participer à une brève entrevue qui s’inscrit dans une étude internationale sur les expériences de vie professionnelle. Ce partenariat de collaboration entre des travailleurs de la santé autochtones du Canada et de la Nouvelle-Zélande vise à obtenir une meilleure compréhension de l’expérience des travailleurs de la santé métis, maori et des Premières nations, au sein de la main-d’œuvre du secteur de la santé. Les chercheurs espèrent utiliser les résultats de l’étude pour créer un cadre qui permettrait aux réseaux ou aux organismes autochtones de la santé de mieux soutenir leurs travailleurs. Les personnes intéressées à participer à ce projet de recherche sont priées de communiquer avec Julianne Sanguins, directrice du programme de recherche, au 204-586-8474, poste 378 ou, par courriel, à [email protected]. La date limite pour participer est le 15 juin 2007. JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 119 ––– Nouvelles et actualités ––– UNE ÉTUDE EX AMINE COMM E NT LE S DE NTI STE S CUEILLENT DES I N F O R M AT I O N S Un article publié dans l’édition de décembre 2006 du Journal of the American Society for Information and Technology (JASIST)1 révèle que les dentistes choisissent souvent leur source d’information en fonction du type d’information qu’ils recherchent. L’auteure de l’étude, Mme Carole Fay Landry, de l’Université de Washington, a découvert qu’en général, les dentistes préfèrent consulter des manuels pour les tâches liées à la gestion des patients, des organismes professionnels pour les cours de formation continue et les tâches reliées à l’éducation des patients, des vendeurs et des représentants de commerce pour les tâches liées à la gestion du cabinet, et des collègues et des périodiques pour les travaux de recherche. Un nombre croissant de dentistes exerçant en privé utilisent l’Internet pour trouver de nouvelles informations ou mettre à jour du matériel existant. L’auteure déclare : «Étant donné le caractère dynamique de la dentisterie et le besoin continuel de se maintenir au courant sur toute une gamme de sujets, l’Internet s’avère un outil précieux dans l’arsenal des sources d’information dont disposent les dentistes.» Bien que l’Internet constitue une importante source d’information, l’étude indique qu’il complète plutôt qu’il ne remplace les sources d’information traditionnelles qu’utilisent les dentistes. Pour bon nombre, le maintien de liens personnels avec des personnes demeure important. Pour cette étude, l’auteure a recueilli des données à l’aide d’entrevues comprenant de brefs scénarios et des entrevues suivies, menées auprès d’un petit nombre de dentistes privés de 3 villes de Washington. DÉCÈS Adams, Dr Ralph W. : Diplômé de l’Université de Toronto en 1964, le Dr Adams de Cambridge (Ontario) est décédé le 6 novembre 2006. Aho, Dr Lance R. : Le Dr Aho de Waterloo (Ontario) est décédé le 16 décembre 2006. Il a obtenu son diplôme à l’Université de Toronto en 1978. Copp, Dr Robert A. : Diplômé de l’Université de Toronto en 1943, le Dr Copp d’Ottawa est décédé le 12 décembre 2006. Côté, Dr André : Le Dr Côté de Montréal est décédé le 16 décembre 2006. Il a obtenu son diplôme à l’Université Dalhousie en 1967. Ferguson, Dr Donald S. : Le Dr Ferguson de Brockville (Ontario) est récemment décédé. Il a obtenu son diplôme à l’Université de Toronto en 1945. Gallagher, Dr Spencer J. : Diplômé de l’Université de l’Alberta en 1954, le Dr Gallagher de Vancouver (C.B.) est décédé le 24 juillet 2006. Kuling, Dr Petrus : Le Dr Kuling de Canora (Saskatchewan), est décédé le 3 janvier 2007. Lapeer Dr Gerald L. : Diplômé en 1977 de l’Université de Toronto, le Dr Lapeer de Kingston (Ontario) est décédé le 25 octobre 2006. MacCormack, Dr Harold P. : Diplômé de l’Université Dalhousie en 1945, le Dr MacCormack de Truro (Nouvelle-Écosse) est décédé le 22 janvier 2007, à l’âge de 87 ans. Le Dr MacCormack était major (retraité) du Corps dentaire de l’Armée canadienne. Nabata, Dr Tad S. : Diplômé en 1990 de l’Université de la Colombie-Britannique, le Dr Nabata de Kamloops (ColombieBritannique) est décédé le 20 décembre 2006. Peterson, Dr Frank L. : Le Dr Peterson de Stirling (Alberta) est décédé le 25 décembre 2006. Il a obtenu son diplôme de l’Université de l’Alberta en 1963. Rice, Dr Douglas R. : Le Dr Rice de Waterloo (Ontario) est décédé le 21 octobre 2006. Il a reçu son diplôme de l’Université de Toronto en 1962. Sparrow, Dr Albert D. : Diplômé en 1945 de l’Université de Toronto, le Dr Sparrow de Calgary (Alberta) est décédé le 11 janvier 2007. Wolch, Dr Isadore “Izzy” : Le Dr Wolch de Winnipeg (Manitoba) est décédé le 29 août 2006 à l’âge de 98 ans. Il a obtenu son diplôme de l’Université de l’Alberta en 1932. Référence 1. Landry CF. Work roles, tasks, and the information behavior of dentists. JASIST 2006; 57(14):1896–908. Pour accéder aux sites Web cités dans les actualités, rendez-vous aux signets du JADC de mars 2007 à www.cda-adc.ca/jadc/ vol-73/issue-2/index.html. 120 JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • &KH]$GHFFKDTXHGpFLVLRQ HVWSULVHHQIRQFWLRQGHYRVEHVRLQV 6\VWqPH G·LQVWUXPHQWDWLRQV 5DGLXVVXUIDXWHXLO 1RXYHDX 6\VWqPH G·LQVWUXPHQWDWLRQV 5DGLXVVXUIDXWHXLO$GHF 6\VWqPH G·LQVWUXPHQWDWLRQV $GHFVXU IDXWHXLO$GHF IDXWHXLO$GHF &KDTXHGHQWLVWHDGHVEHVRLQVGLI HQWV9RLOjSRXU &KDTXHGHQWLVWHDGHVEHVRLQVGLIIpU HQWV9 TXRL$GHF GpYHORSSHGDYDQWDJHGHVpOHFWLRQVGHTXDOLWpTXH WRXWDXWUHIDEULFDQWGHPDWpULHOGHQWDLUHjO·KHXUHDFWXHOOHGXQHFSOXVXOWUDHQPDWLqUHGHIDXWHXLOVGHQWDLUHVHW V\VWqPHVHUJRQRPLTXHVMXVTX·DX[SLqFHVjPDLQGHQWDLUHVOHVSOXVSUpFLVHVTXLVRLHQW$MRXWH]jFHODOHVHUYLFH HWODÀDELOLWpLQpJDOpV$GHFHWYRXVDYH]HQWUHOHVPDLQVXQVXFFqVDVVXUp²SRXUODORQJpYLWpGHYRWUHFDELQHW GHQWDLUH3RXUYRLUOHVSOXVUpFHQWHVLQQRYDWLRQV$GHFFRQWDFWH]YRWUHGLVWULEXWHXUDJUpp$GHFFRQVXOWH]QRWUH VLWH:HEjZZZDGHFFRPRXFRPSRVH]GqVPDLQWHQDQWOH VLWH:HEjZZZ HEjZZZDGHFFRPRXFRPSRVH]GqVPDLQWHQDQWOH 3RXUODTXDOLWpHWORQJHYLWHGDQVYRWUHFDELQHWGHQWDLUH ZZZDGHFFRP $GHF ,QF 7 7RXV GURLWVUpVHUYpV 10 Dix grandes raisons pour lesquelles la profession doit accorder son appui à la campagne La santé buccodentaire Pour vivre en santéMC Notre objectif consiste à créer un fonds de dotation dau moins 10 millions de dollars qui permettra de verser des subventions annuelles denviron 500 000 $ (à perpétuité). À titre dorganisme de bienfaisance de la dentisterie au Canada, nous vous demandons de songer à quel point votre don sera essentiel et significatif pour nous rapprocher de lobjectif de notre campagne et des résultats quelle vise, à savoir : recherche il y a un besoin criant de recherche sur les facteurs influençant la santé buccodentaire et les pratiques de santé de la bouche au cours dune vie. éducation une formation de haute qualité a toujours constitué un outil essentiel pour la transposition des résultats de recherche en action au profit des cliniciens et du public. Si lon trouve une solution au problème « Pas denseignants, pas de profession » dans nos établissements de formation aujourdhui, nous pourrons assurer un afflux continu de cliniciens et de chercheurs dévoués pour demain. sensibilisation du public nombre daînés sont confrontés à des défis quand ils souhaitent obtenir des services de santé buccodentaire. Ainsi, il faut élaborer et mettre en uvre des mécanismes novateurs de prestation de services pour ces groupes. La campagne La santé buccodentaire Pour 1 vivre en santé transformera lart dentaire au Canada puisquelle servira dagent de mobilisation et de multiplication des ressources pour répondre aux besoins de recherche, de formation et de sensibilisation décrits ci-dessus. que les dentistes jouent à titre de chefs de file de la promotion de soins buccodentaires optimaux pour la population canadienne. La campagne La santé buccodentaire Pour 2 vivre en santé souligne limportance des Linvestissement que vous faites dans la cam8 soins de la bouche comme partie essentielle et pagne du FDC permettra de verser des intégrale de lensemble des soins de santé. contributions annuelles continues aux cher- 3 Le succès de cette campagne signifie un accès accru aux soins dentaires pour les personnes défavorisées au Canada qui ont des troubles douloureux de la santé buccodentaire. Pour la première fois au Canada, nous dis4 poserons dun important fonds continu créé pour rehausser le secteur de la santé buccoden- taire à un niveau correspondant à ceux des autres secteurs de la santé humaine. Un soutien proactif de la part des profes5 sionnels de lart dentaire livre un puissant message et signale aux fonctionnaires que la santé buccodentaire joue un rôle crucial dans le programme de santé du Canada. Les aînés forment un groupe de la popula6 tion de plus en plus grand, surtout si lon tient compte de la génération du baby-boom qui approche maintenant de lâge de la retraite. En conséquence, laccès de ce groupe à des soins de santé buccodentaire constitue une source de préoccupation qui a une incidence importante sur les cabinets dentaires aujourdhui et qui continuera à en avoir une dans un avenir rapproché. La santé buccodentaire Pour 7 Lavivrecampagne en santé renforcera le rôle important cheurs de pointe en santé buccodentaire au Canada, ce qui aura pour effet de cultiver et de motiver un milieu dynamique de recherche scientifique de base et de recherche clinique. Vos investissements serviront à palier le problème des ressources dans les écoles dart dentaire au Canada et aideront à améliorer la viabilité des établissements de formation professionnelle en dentisterie et en santé buccodentaire. Cette campagne fait appel au sens du lea9 dership dans le secteur de la dentisterie, qui comprend le FDC, les associations dentaires, lindustrie dentaire ET les professionnels de lart dentaire. Vous éprouverez un sentiment de satis10 faction à lidée de redonner à votre profession. Si les professionnels de lart dentaire ne traitent pas eux-mêmes des problèmes au sein de la profession, qui le fera? Vous pouvez manifester votre engagement envers le leadership dont fait preuve cette campagne en effectuant un don aujourdhui. Pour de plus amples informations, communiquez avec Richard Munro au bureau du FDC ou consultez le site www.dcf-fdc.ca pour remplir le formulaire de don en ligne. Pour de plus amples renseignements sur cette campagne de collecte de fonds, veuillez communiquer avec Richard Munro au 1.877.363.0326. *MC de LAssociation dentaire canadienne; reproduite avec autorisation 2007 Congrès dentaire de l’ADC/ACDA à Jasper du 24 au 27 mai | Jasper, Alberta Canada Présenté par l’Association et Collège dentaires de l’Alberta conjointement avec l’Association dentaire canadienne, le Collège des assistantes dentaires de l’Alberta et la Société des spécialistes dentaires de l’Alberta Venez et joignez-vous à des professionnels dentaires du pays tout entier pour 4 journées de perfectionnement professionnel et d’activités sociales lors d’une magnifique escapade dans les Rocheuses canadiennes. Programme scientifique Dre Linda Niessen • • • La santé buccodentaire des femmes – les femmes, les sorcières et la sagesse Le vieillissement et la santé buccodentaire Conditions médicales/médicaments et santé buccodentaire Dr Steven Aung • • Approche de la médecine traditionnelle chinoise à la médecine dentaire Conférence Murray MacDonald 2007 Le recours clinique à l’acupuncture dans un cabinet dentaire Dr George Sándor • • L’évolution incessante des infections dentaires Développements en chirurgie implantaire pouvant intéresser le dentiste généraliste Dr Daniel Fortin Séance restreinte • Restauration esthétique directe des dents antérieures Dr Gerald Pearson • • La chirurgie parodontale pour le dentiste généraliste Concepts actuels en thérapie parodontale Mme Rita Bauer • • Photographie clinique : choix des appareils photos et techniques Portrait et photographie clinique Mme Dora Newcombe • Mme Susan Isaac • • Dr Nels Ewoldsen • • Des empreintes fonctionnelles aux prothèses finales Conception des prothèses : conseils pratiques sur les matériaux et la conservation des dents Dr Jeffrey Ceyhan Dr Lorne Kamelchuk Dr Bruce Yaholnitsky • Planification des traitements de restauration pour les problèmes esthétiques à l’aide d’une méthode interdisciplinaire Du conflit à la coopération – au travail et chez soi Motivez vos patients : stratégies nouvelles visant à changer pour de bon les comportements en santé buccodentaire Le bien-être des femmes : perspective de la santé buccodentaire et de la santé en général sur les préoccupations sanitaires des jeunes femmes Mme Jessica Leech M. Josh McLeod • Vaincre les obstacles : le VIH/sida, l’orientation sexuelle et les soins buccodentaires Mme Raynie Wood Programme de formation en dentisterie préventive Programme étudiant de démonstrations cliniques ADC/Dentsply 2007 • Une montagne d’activités Activités sociales • Foire de la technologie • Cours de golf • Danse salsa! • Tournoi de golf Aurum Ceramic • Décorez avec des étampes • Courses de canoë • Réception d’accueil • Descente en eau vive • Camp de jour pour les enfants • Soirée en noir et blanc • Course et marche à pied Réception des exposants Excursion en bateau au lac Maligne • • • Randonnées sur les sentiers • Une soirée au cinéma! Inscrivez-vous maintenant sur le site Web de l’Association et Collège dentaires de l’Alberta! www.abda.ab.ca “Improving Patient Care Through Research & Education” L E M E I L L E U R M AT É R I A U C O M P O S I T E P R O V I S O I R E Cinq matériaux composites provisoires avaient été hautement cotés par THE DENTAL DENT ADVISOR dans le cadre d’évaluations cliniques individuelles. Ces matériaux sont maintenant comparés afin de déterminer lequel est le meilleur. Le tableau 1 présente les cotes qui ont été attribuées à chaque produit, au moment de leur évaluation initiale. L’article de ce mois-ci du DENTAL ADVISOR est extrait du numéro de juillet/août 2006, vol. 23, no 6 Le DENTAL ADVISOR évalue et classe les produits et les équipements dentair dentaires entaires selon des protocoles cliniques et de laboratoire laboratoir objectifs. La publication consiste en des évaluations cliniques, des évaluations globales à long l ter terme, des comparaisons de produits et des rapports de spécialité. Pour vous abonner téléphonez au abonner, (734) 665-2020. RÉDACTEUR RÉDACTEURS John W. Farah, D.D.S., Ph.D. John M. Powers, Ph.D. COURRIEL info@dentaladvisor [email protected] SITE WEB www.dentaladvisor www.dentaladvisor.com Matériau composite provisoire Fabricant Cote 3M ESPE Protemp 3 Garant T Temporization Material 3M ESPE 4,5 +/93 % InstaT InstaTemp Integrity Luxatem Luxatemp Systemp.C&B Sterngold Restorative Systems 5 +/96 % DENTSPL Caulk DENTSPLY 4,5 +/93 % Zenith Dental/DMG 4,5 +/94 % Ivoclar Vivadent 4,5 +/92 % T Tableau 1 Protemp 3 Garant InstaTemp Integrity Luxatemp Systemp.C&B Chargement/mélange/distribution 4,96 4,92 4,95 5,00 4,95 Viscosité/écoulement 4,85 4,28 4,64 4,94 4,58 Absence de porosités/de bulles 4,58 4,41 4,45 4,64 4,32 Temps de prise 4,40 4,78 4,45 4,91 3,84 Facilité de retrait après la prise 4,69 4,85 4,68 5,00 4,68 Absence d’excédent sur la dent 4,10 4,50 4,11 4,70 4,05 Absence de couche inhibée par l’oxygène 4,08 4,46 3,86 4,68 4,05 Facilité de réparation 4,67 5,00 4,50 5,00 4,50 Facilité de finition/polissage 4,56 4,68 4,85 5,00 4,58 Qualité du poli 4,60 4,54 4,78 4,97 4,44 Teinte finale/esthétique 4,72 4,58 4,59 4,97 4,42 Ajustement de la restauration temporaire 4,74 4,69 4,73 4,94 4,89 Caractéristique Rétention de la restauration temporaire 4,67 4,26 4,71 4,77 4,38 MOYENNE GLOBALE 4,59 4,61 4,56 4,88 4,44 T Tableau 2 Protocole clinique Des dentistes-conseils cliniciens ont préparé de 19 à 33 restaurations provisoires en utilisant chacun des matériaux énumérés au tableau 1. Les caractéristiques de chaque matériau ont été évaluées selon une échelle de 1 à 5 (1 = faible; 5 = excellent). Résultats Le tableau 2 présente les résultats obtenus pour chacune des 13 caractéristiques évaluées, ainsi que la moyenne globale attribuée à chaque composite provisoire. Matériaux composites provisoires pr 1er Luxatemp 2ème (ex æquo) InstaTemp InstaT 2ème (ex æquo) 3M ESPE Protemp 3 Garant Temporization m mporization M Material 2ème (ex æquo) Integrity 3ème Systemp.C&B Sommaire Bien que tous soient considérés d’excellents matériaux, la présente évaluation avait pour but de déterminer le «nec plus ultra». Or la palme revient à Luxatemp Luxatem qui a été déclaré le meilleur sur la base de ses remarquables caractéristiques cliniques, ce matériau ayant obtenu la cote la plus élevée pour ce qui est de la viscosité, du temps de prise, de l’absence de résidus sur les dents, de l’absence de couche inhibée par l’oxygène, ainsi que de la qualité du poli, de l’esthétique et de l’ajustement. NDLR : Les cotes des trois matériaux ex æquo au deuxième rang ne sont pas statistiquement différentes. Luxatemp Zenith Dental/DMG LA TRANQUILLITÉ D’ESPRIT La solution Periowave MC Comment savez-vous que vous combattez efficacement les maladies parodontales? Le système de désinfection photodynamique Periowave MC associe à un laser diode non thermique une solution photosensibilisante permettant de tuer les agents pathogènes non éradiqués par le détartrage et le surfaçage radiculaire. Travaillez l’esprit tranquille en sachant que vous offrez à vos patients la meilleure chance possible de se rétablir de parodontopathies. IRRIGATION ILLUMINATION www.periowave.com Achetez PeriowaveMC et paraissez gratuitement dans notre annuaire en ligne de recherche de dentiste. PERIOWAVEMC EXCLUSIVEMENT DISPONIBLE AUPRÈS DE VOTRE REPRÉSENTANT HENRY SCHEIN ASH ACONA Nouvelles DU ––– Chondrosarcoma ––– CDSPI Commodité, rentabilité et gestion des risques = fonds intégrés Par Michael Holmes, CFP I Portefeuilles de gestion des risques ADC maginez que vous déterminez facilement votre niveau de risque en matière de placement et qu’immédiatement, vous investissez dans un portefeuille de fonds qui a été soigneusement assemblé et qui tient compte de vos besoins. En outre, imaginez que vous payez un seul barème de frais de gestion modiques; ces frais sont inférieurs à ceux exigés par un grand nombre de fonds communs de placement individuels. Cela vous semble-t-il trop beau pour être vrai? Faites donc un essai avec les nouveaux Portefeuilles de gestion des risques ADC. Dans le domaine des placements, les Portefeuilles de gestion des risques ADC sont parfois connus comme étant des «fonds intégrés». Un fonds intégré est composé de placements dans une série d’autres fonds pour correspondre à un profi l risque/récompense particulier. Par exemple, un fonds intégré de croissance audacieuse, c’est-à-dire un fonds présentant des risques élevés qui a été conçu en vue de rendements potentiels plus élevés, pourrait inclure principalement des fonds d’actions, y compris quelques titres à petite capitalisation. Ces «fonds de fonds» off rent des avantages majeurs aux investisseurs qui veulent allier étroitement leurs placements à l’atteinte des objectifs et réduire les risques au moyen de la diversification — sans toutefois avoir à activement sélectionner une gamme de fonds de placement, à les maintenir ou à payer des frais élevés. Si vous avez recruté un conseiller en placements pour assembler votre portefeuille de fonds, il faudra lui verser un montant considérable (peut-être de façon indirecte et sous forme de frais d’acquisition ou de rachat qui servent à payer les commissions) en sus des frais de gestion de fonds. Ce n’est pas tout. Les transactions effectuées dans votre portefeuille risquent de donner lieu à des commissions accrues pour votre conseiller. Même si vos besoins demeurent inchangés, le conseiller doit effectuer régulièrement des transactions en vue de rééquilibrer votre portefeuille pour que ce dernier soit fidèle à la répartition de l’actif que vous favorisez ou pour tenir compte de l’évolution des conditions touchant les placements. Cependant, un fonds intégré, comme tout fonds commun de placement, exige un seul barème de frais de gestion déterminés lors du calcul de votre rendement. Le gestionnaire effectue le rééquilibrage du fonds au besoin, et ajuste la répartition de l’actif selon la fourchette spécifiée pour tenir Portefeuilles de fonds indiciels (par ordre croissant de contenu dans les fonds indiciels d’actions) Portefeuille indiciel prudent ADC (BGI) Portefeuille indiciel modéré ADC (BGI) Portefeuille indiciel audacieux ADC (BGI) Portefeuilles de fonds de revenu et d’actions (par ordre croissant de contenu dans les fonds d’actions) Portefeuille Portefeuille Portefeuille Portefeuille Portefeuille Portefeuille de revenu ADC (CI) de revenu plus ADC (CI) équilibré ADC (CI) croissance prudente ADC (CI) croissance modérée ADC (CI) croissance audacieuse ADC (CI) compte des conditions de placement, et ce sans frais supplémentaires pour vous. Les fonds intégrés sont rentables et très commodes. En choisissant un fonds qui correspond à votre profi l de placement, vous bénéficiez instantanément d’un portefeuille bien diversifié et géré par des professionnels. Pour cette raison, un fonds intégré est généralement «le fonds principal» d’un investisseur, c’est-à-dire un fonds dans lequel il place la plus grande partie de son argent. Les investisseurs peuvent ajouter d’autres fonds «non intégrés» dans leurs plans de placement en vue de favoriser une diversification par gestionnaire de fonds, ou inclure un secteur particulier non représenté dans le fonds intégré (bien que l’utilisation d’un fonds intégré avec de nombreux autres fonds puisse donner lieu à une diversification excessive). Il est aussi plus facile à suivre la performance de votre fonds intégré au lieu de surveiller divers rendements affichés par une série de fonds. C’est une des raisons pour lesquelles les investisseurs nantis sont attirés par les fonds intégrés car ils recherchent à la fois gestion professionnelle et simplicité. Les Portefeuilles de gestion des risques ADC sont composés de 3 fonds indiciels intégrés gérés par Barclays Global Investors (BGI), une des plus grandes sociétés de placement et de 6 fonds intégrés de revenu et d’actions gérés par Placements CI, un des plus importants gestionnaires de fonds intégrés au Canada. (Voir l’encadré.) JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 127 N–––– O U VIIImages E L L E Scliniques D U C D–––– SPI En plus des avantages proposés par les fonds intégrés, les Portefeuilles ADC offrent des privilèges considérables. Contrairement aux nombreux fonds intégrés, les Portefeuilles ADC ne comportent aucune exigence afférente aux cotisations minimum. De plus, ils ne comportent aucuns frais d’acquisition ou de rachat; les frais de gestion sont modiques et se chiffrent à 0,85 % pour les Portefeuilles indiciels et à 1,65 % pour les Portefeuilles de fonds de revenu et de fonds d’actions. Ces 2 chiffres sont très bas par rapport aux frais exigés pour les mêmes portefeuilles disponibles au grand public. Les portefeuilles peuvent être utilisés de la même façon que les fonds de placement de l’ADC, par exemple, dans un RER de l’ADC. Les conseillers en planification des placements aux Conseils professionnels en direct Inc. vous aideront à déterminer, sans frais, votre niveau de risque et à choisir le portefeuille qui vous convient. Ils effectueront un suivi pour maintenir vos avoirs dans un portefeuille optimal, advenant un changement dans vos circonstances. Les Portefeuilles de gestion des risques ADC proposent des portefeuilles indiciels et des portefeuilles de fonds de revenu et de fonds d’actions. En général, les investisseurs trouvent qu’il est plus facile à comprendre les fonds indiciels étant donné que ces derniers visent de manière passive à égaler les indices boursiers. De plus, lors de marchés haussiers, ils affichent fréquemment un meilleur rendement par rapport aux fonds à gestion active. Par contre, ceux-ci obtiennent souvent un meilleur rendement lors de marchés baissiers ou quand ils visent des secteurs particuliers. Les 3 Portefeuilles indiciels d’actions off rent des combinaisons d’environ 5 fonds sous-jacents. Par exemple, le Portefeuille indiciel modéré ADC (BGI) vise une composition de 60 % de fonds indiciels d’actions (ou fonds cotés en bourse en vue de composantes étrangères) et de 40 % de catégories à revenu fi xe (écart de 2 %). Les Portefeuilles de fonds de revenu et de fonds d’actions gérés par CI comprennent 7 à 15 fonds sous-jacents CI. Ils vont du Portefeuille de revenu ADC (CI) qui présente des risques plus bas et vise la répartition suivante : 70 % de titres à revenu (comme les fonds d’obligations) et 30 % d’actions (notamment 20 % d’actions canadiennes, 5 % d’actions américaines et 5 % d’actions internationales), au Portefeuille de croissance audacieuse ADC dont la répartition s’établit ainsi : 40 % d’actions canadiennes, 35 % d’actions américaines et 25 % d’actions internationales (écart de 5 % pour tous les portefeuilles). I n de x de s a n n o nce u r s 3M ESPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98, 100 Academy of General Dentistry . . . . . . . . . . . . . . 189 ACTS Medical. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167 A-dec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 American Dental Association . . . . . . . . . . . . . . . .116 AstraTech. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .151 CDSPI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129, 168 Citagenix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 Clinical Research . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135, 192 Colgate-Palmolive Canada Inc. . . . . . . . . . . 106, 161 Congrès dentaire de Jasper. . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 Crest Oral-B . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101, 104, 154 DioGuardi and Company, LL . . . . . . . . . . . . . . . .178 Fonds de l’ADC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190 GE Money CareCredit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 GlaxoSmithKline . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108 Health Studies Institute . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167 Ivoclar Vivadent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102 Ondine Biopharma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 Philips Oral Healthcare. . . . . . . . . . . . . . . . . 110, 152 Plaquettes de l’ADC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .114 Quantum Health . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172 SciCan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 Straumann. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .141 Sunstar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144-5, 173 L’AUTEUR Michael Holmes est le vice-président du Service des placements aux Conseils professionnels en direct Inc. — une filiale de CDSPI. (CDSPI est l’administrateur du Programme de placement des dentistes du Canada offert par l’ADC.) Vident. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .162 VOCO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .174 Pour de plus amples renseignements sur les Portefeuilles de gestion des risques ADC, veuillez composer le 1-877-293-9455 (sans frais) ou le (416) 296-9455, poste 5021. Des restrictions s’appliquent aux services consultatifs dans certaines juridictions. 128 JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • ADAPTÉ À VOS BESOINS PARLEZ-EN À UN CONSEILLER AU SUJET DE LA Le Régime d’assurance des dentistes du Canada a été conçu pour répondre aux besoins uniques des dentistes et de leur famille. Offrant un accès unique et pratique à une gamme complète de contrats d’assurance, notamment Vie, Décès et mutilation accidentels, Voyage, Invalidité et Cabinet dentaire, le Régime vous fait bénéficier des compétences de conseillers en assurance COUVERTURE ÉCLOSION PANDÉMIQUE agréés qui comprennent parfaitement les professionnels dentaires. 1 877 293-9455, poste 5003 Parrainé par ADAPTÉE EXCLUSIVEMENT À L’INTENTION DES DENTISTES. www.cdspi.com/assurance et coparrainé par neuf associations dentaires provinciales participantes. Administré par 07-80 01/07 Au cours des 50 dernières années, notre famille n’a eu qu’un seul objectif : créer des produits innovateurs qui vous permettent de répondre aux normes les plus élevées. Arthur Zwingenberger Président de SciCan UNE NORME PLUS ÉLEVÉE www.scican.com STATIM est une marque de commerce de SciCan Ltd. PIÈCE A Cassette autoclave STATIM Avec la cassette autoclave STATIM, SciCan a révolutionné la stérilisation au point d’utilisation pour les professionnels de la santé de partout dans le monde grâce à son procédé d’injection de vapeur. Images CLINIQUES Application d’agents de scellement au verre ionomère sur des molaires permanentes d’éruption récente Rochelle G. Lindemeyer, DMD L La rubrique «Images cliniques» est une série d’essais en images qui traite de l’art technique de la dentisterie clinique. Cette rubrique présente étape par étape des cas cliniques tels qu’on les retrouve au cabinet dentaire. Pour soumettre un cas ou recommander un clinicien qui pourrait contribuer à cette rubrique, communiquez avec le rédacteur en chef, le Dr John O’Keefe, à [email protected]. es praticiens cherchent depuis des années des moyens conservateurs de traiter les puits et les fissures. En 1955, Buonocore a prédit qu’il serait possible de prévenir les caries en scellant les puits et les fissures avec une résine collée, et lui et un co-auteur ont publié un article sur le scellement des puits et fissures en 19671. Depuis, des centaines de rapports ont documenté l’efficacité des agents de scellement des puits et fissures. Les agents de scellement à base de résine fonctionnent exceptionnellement bien et ils demeurent efficaces pendant bien des années s’ils sont appliqués correctement 2 . Les résines de scellement sont toutefois difficiles à manipuler dans un milieu humide, et ceci en limite l’application clinique. De fait, à moins que la dent ne soit parfaitement isolée, la contamination par la salive entraînera l’échec du scellement. Bien que de nombreuses études aient confi rmé la supériorité de rétention des résines de scellement sur le verre ionomère, ces études ont toutes été réalisées dans des conditions caractérisées par un bon isolement et un bon contrôle de l’humidité. En fait, le verre ionomère peut être utilisé en remplacement de la résine, en particulier là où les résines de scellement sont contre-indiquées. Parmi les cas cliniques où le verre ionomère pourrait être un bon agent de scellement, mentionnons le traitement d’enfants dont les molaires primaires présentent des puits et fissures profonds et dont l’isolement pourrait s’avérer difficile; le traitement de premières ou deuxièmes molaires permanentes dont l’éruption n’est pas complète et les cas où l’application d’un agent de scellement «de transition» est envisagé avant la mise en place d’une résine de scellement «permanente»3. Le verre ionomère off re de nombreux avantages dont l’un, très important, tient à ses propriétés hydrophiles qui le rend compatible avec le milieu buccal difficile. Le verre ionomère a également un temps de prise rapide, ce qui peut réduire la sensibilité à l’humidité. Autre avantage, le verre ionomère libère du fluorure et favorise ainsi la reminéralisation de l’émail, procurant un effet antimicrobien. Les ions fluorure sont captés par l’émail et rendent la structure de la dent moins sensible à la provocation acide, en perturbant l’activité bactérienne4. La capacité du verre ionomère de libérer d’autres ions – notamment du calcium et de l’aluminium – a également été étudiée, et des données montrent que ces ions favorisent eux aussi la reminéralisation des dents5. Hicks et Flaitz ont comparé la formation de lésions d’allure carieuse dans l’émail occlusal adjacent à des agents de scellement au verre ionomère modifié à la résine et des agents de scellement classiques libérant du fluorure, qui tous 2 avaient été photopolymérisés. Bien que les 2 matériaux aient protégé l’émail des puits et fissures contre la formation de caries, l’atteinte carieuse dans le plan occlusal incliné non scellé adjacent a été moindre avec le verre ionomère modifié à la résine, qu’avec la résine de scellement classique 6. Selon Donly et coll., le verre ionomère modifié à la résine, qui est en contact constant avec un début de lésion carieuse, peut agir comme réservoir de fluorure et a la même capacité de reminéralisation que le brossage des dents pratiqué 2 fois par jour avec un dentifrice au fluorure7. De l’avis d’autres auteurs, les fissures scellées avec du verre ionomère résistent mieux à la déminéralisation que les fissures témoins, même après la perte macroscopique de scellant8. Des études montrent ainsi que, bien que le taux de rétention des scellants au verre ionomère appliqués dans des conditions idéales soit inférieur à celui des résines de JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 131 –––– IIImages cliniques –––– Ill. 1 : Première molaire permanente en voie d’éruption, avant le traitement. Ill. 2 : Trousse GC Fuji Triage. Ill. 3 : La prophylaxie est pratiquée de la manière habituelle, avec une pierre ponce. Ill. 4 : Le conditionneur de cavité est transféré dans un godet. Ill. 5 : Le conditionneur de cavité est appliqué pendant 10 secondes avec une microbrosse. Ill. 6 : La capsule de verre ionomère est tapotée 2 ou 3 fois contre une surface dure. scellement (en raison de leur liaison chimique à la dent), de faibles quantités de scellant demeurent à l’intérieur des fi ssures et continuent de libérer du fluorure, même après que l’agent de scellement semble s’être détaché9. Ceci exerce un effet préventif, important et cliniquement avantageux, en particulier dans les cas cliniques où il aurait été impossible d’appliquer une résine de scellement. Les agents de scellement devraient être appliqués sur les faces occlusales des dents, durant la période la plus sensible (première année après l’éruption), lorsque la dent fait éruption et que l’hygiène buccodentaire est difficile à maintenir. Après cette période, le risque de caries diminue et les effets de la perte de scellement deviennent moins importants10. 132 Le verre ionomère permet d’appliquer des agents de scellement sur des dents d’éruption nouvelle, à des endroits où les résines de scellement pourraient être contre-indiquées. GC Fuji Triage (GC America, Alsip, Ill.) est un verre ionomère chémopolymérisable utilisé comme scellant et agent de protection des surfaces, grâce auquel le dentiste peut sceller une molaire permanente qui commence à sortir et qui est difficile à isoler. Dans le traitement décrit ici, le matériau GC Fuji Triage a été utilisé pour sceller une première molaire permanente en voie d’éruption (ill. 1). Technique La trousse GC Fuji Triage contient des capsules de verre ionomère (offert en blanc ou rose), un ap- JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • –––– Images cliniques –––– Ill. 7 : Capsule non activée (haut). Capsule activée (bas). Ill. 8 : La capsule est chargée dans l’applicateur, sur lequel on clique une fois, et triturée (haut). Elle est ensuite rechargée dans l’applicateur (bas), sur lequel on clique 2 fois. Ill. 9 : Le verre ionomère est appliqué sur la dent, à l’aide de l’applicateur. Ill. 10 : Le matériau peut être photopolymérisé. Ill. 11 : Le matériau GC Fuji Coat LC est transféré dans un godet. Ill. 12 : Le produit de revêtement est étalé à l’aide d’une microbrosse et photopolymérisé. plicateur, un conditionneur de cavité GC Fuji et le revêtement GC Fuji Coat LC (ill. 2). Une prophylaxie avec une pierre ponce est pratiquée de la manière habituelle, puis la dent est rincée à fond à l’eau. Durant cette procédure, il faut tenter d’éviter de traumatiser l’opercule (ill. 3). Une goutte de conditionneur de cavité est transférée dans un godet (ill. 4). Des rouleaux de coton et des écrans salivaires triangulaires d’isolement sont mis en place pour écarter la langue et les joues et contrôler l’humidité, puis le conditionneur de cavité est appliqué avec une microbrosse pendant 10 secondes (ill. 5). La dent est séchée doucement avec une seringue à air, en évitant toutefois de la dessé- cher – la surface de la dent doit avoir un aspect humide et luisant. La capsule qui renferme le verre ionomère est tapotée 2 ou 3 fois contre une surface dure, pour décompacter la poudre (ill. 6). La capsule est ensuite activée comme suit (ill. 7) : enfoncer le piston jusqu’à qu’il soit au même niveau que la capsule. Placer aussitôt la capsule dans son applicateur et cliquer une fois sur le levier. Retirer ensuite la capsule de l’applicateur et la placer dans un amalgamateur; malaxer pendant 10 secondes à haute vitesse (environ 4000 tr/min). Remettre la capsule dans l’applicateur et cliquer 2 fois pour amorcer la capsule (ill. 8) – le verre ionomère est immédiatement injecté sur la dent (ill. 9). JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 133 –––– IIImages cliniques –––– L’AUTEURE Remerciements : L’auteure tient à remercier GC America pour avoir fourni les produits utilisés dans le manuscrit. La Dre Lindemeyer est professeure adjointe en dentisterie pédiatrique à la Faculté de médecine dentaire de Pennsylvanie à Philadelphie (Pennsylvanie). Ill. 13 : Aspect de la restauration terminée. Écrire à la : Dre Rochelle Lindemeyer, Children’s Hospital of Philadelphia, Dental Division, 2nd floor Main Building, 34th St. and Civic Center Blvd., Philadelphia, PA 19104, USA. Courriel : [email protected]. L’auteure n’a aucun intérêt financier déclaré dans la ou les sociétés qui fabriquent les produits mentionnés dans cet article. À l’aide d’une microbrosse, étaler le verre ionomère sur tous les puits et fissures et sous l’opercule. À une température de 23 °C, le temps de travail est de 1 minute et 40 secondes à partir du début du mélange; des températures plus élevées raccourciront le temps de travail. Bien que le matériau soit autopolymérisable, un appareil à photopolymériser peut être utilisé pendant 20 à 40 secondes pour accélérer la prise (ill. 10). Lorsque le matériau commence à perdre son lustre, transférer une goutte de GC Fuji Coat LC dans un godet (ill. 11). Étaler le produit de revêtement avec une microbrosse sur la surface traitée et les zones adjacentes, puis photopolymériser (ill. 12). La restauration terminée est présentée à l’ill. 13. Conclusions Le présent article illustre la technique utilisée pour l’application du verre ionomère GC Fuji Triage comme agent de scellement et de protection. Ce matériau permet au dentiste de sceller une molaire permanente d’éruption récente, qui est difficile à isoler. Références 1. Cueto EI, Buonocore MG. Sealing of pits and fissures with an adhesive resin: its use in caries prevention. J Am Dent Assoc 1967; 75(1):121–8. 2. Feigal RJ. Sealants and preventive restorations: review of effectiveness and clinical changes for improvement. Pediatr Dent 1998; 20(2):85–92. 3. Berg JH. Glass ionomer cements. Pediatr Dent 2002; 24(5):430–8. 4. Croll TP, Nicholson JW. Glass ionomer cements in pediatric dentistry: review of the literature. Pediatr Dent 2002; 24(5):423–9. 5. Ngo H, Mount GJ, Peters MC. A study of glass-ionomer cement and its interface with enamel and dentin using a low-temperature, high-resolution scanning electron microscopic technique. Quintessence Int 1997; 28(1):63–9. 6. Hicks MJ, Flaitz CM. Occlusal caries formation in vitro: comparison of resin-modified glass ionomer with fluoride-releasing sealant. J Clin Pediatr Dent 2000; 24(4):309–14. 7. Donly KJ, Segura A, Wefel JS, Hogan MM. Evaluating the effects of fluoride-releasing dental materials on adjacent interproximal caries. J Am Dent Assoc 1999; 130(6):817–25. 8. Seppa L, Forss H. Resistance of occlusal fissures to demineralization after loss of glass ionomer sealants in vitro. Pediatr Dent 1991; 13(1):39–42. 9. Pardi V, Pereira AC, Mialhe FL, Meneghim Mde C, Ambrosano GM. A 5-year evaluation of two glass-ionomer cements used as fissure sealants. Community Dent Oral Epidemiol 2003; 31(5):386–91. 10. Forss H, Halme E. Retention of a glass ionomer cement and a resin-based fissure sealant and effect on carious outcome after 7 years. Community Dent Oral Epidemiol 1998; 26(1):21–5. La demande d’indemnisation de votre patient a-t-elle été transmise? Allez sur ITRANS pour en être sûr! www.goitrans.com 134 JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 6/42%$³&)#,).)15% ,ASENSIBILITÏÌLASUITEDESRESTAURATIONS POSTÏRIEURESDIRECTESDECLASSE)ETCLASSE)) 3/,54)/.#,).)15% ,AGENTDEDÏSENSIBILISATIONTOUTUSAGE'DE #,).)#)!.3#(/)#% !LORSQUELASENSIBILITÏDELADENTINESEFAITDUNEFA ON PRÏVISIBLESOUSLESRESTAURATIONSLESSENSIBILITÏSDUESAUX TECHNIQUESPEUVENTRENDRELESTRAITEMENTSIMPRÏVISIBLES ,ENOUVEAU'PROCUREUNESOLUTIONENUNEÏTAPEAU PROBLÒMEDESENSIBILITÏPOSTOPÏRATOIRE © ,E'ESTUNAGENTDEDÏSENSIBILISATIONAQUEUXETUN AGENTDEMOUILLAGECONTENANTDUGLUTARALDEHYDEÌ ETDU(%-!ÌUNECOMBINAISONQUICONTRIBUEÌ LACOAGULATIONDESPROTÏINESDEPLASMAÌLINTÏRIEURDES TUBULESDELADENTINEETFORMEUNEBARRIÒREAlNDEPRÏVENIR LEMOUVEMENTDEmUIDEINTRATUBULAIRECEQUIENTRAÔNE NORMALEMENTLASENSIBILITÏPOSTOPÏRATOIRE #OMMEAGENTDEDÏSENSIBILISATION TOUTUSAGELE' s ³LIMINERALASENSIBILITÏPOSTOPÏRATOIRE DANSLESRESTAURATIONSPOSTÏRIEURES AUCOMPOSITE s 3UPPRIMERALASENSIBILITÏSOUSLES COURONNESETLESPONTSTEMPORAIRES s $ÏSENSIBILISERALESCOURONNES UNPRODUITDE ,E'AÏTÏDÏVELOPPÏPOURUSAGE AVECLESADHÏSIFSDEIÒMEETIÒME GÏNÏRATIONSLORSQUELATECHNIQUE DEMORDAN AGEESTEMPLOYÏE POURÏLIMINERLASENSIBILITÏ POSTOPÏRATOIRESANSAFFECTER LARÏSISTANCEDUCIMENT#ONSIDÏREZ LE'COMMEVOTREPOLICE DASSURANCEPOURDESRÏSULTATS PRÏVISIBLESETSANSDOULEUR 0RIXDINTRODUCTION "OUTEILLEDEML #ETTEOFFREPRENDlNLEAVRIL 3OUTENUEPARNOTRE'ARANTIE%SSAYEZLENOUS GARANTISSONSQUEVOUSAIMEREZLE'OUVOUS POUVEZLERÏEXPÏDIERDANSLESJOURSPOURUN REMBOURSEMENTCOMPLET #OMMANDEZDIRECTEMENT WWWCLINICALRESEARCHDENTALCOM , A 2 E C H E R C H E & A I T 4O U T E L A $ I F F Ï R E N C E Les bébé-boumeurs sont parmi nous et ils ont de grandes attentes. On estime qu’en 2016, près de 25 % de la population canadienne aura plus de 60 ans. Ces aînés ont accumulé des problèmes dentaires tout au long de leur vie et présentent maintenant des débuts discrets mais généralisés de maladies parodontales. Les traitements simplistes répétés ou les solutions de «nouvelle technologie» ne peuvent protéger ni vous ni vos patients. Les traitements adéquats nécessitent une approche prudente et fondée sur les faits afi n de redonner à ces patients une santé dentaire optimale tout en améliorant l’esthétique et le fonctionnement. La consultation et la collaboration avec un spécialiste dentaire de formation peut vous permettre d’améliorer vos connaissances et de conforter votre succès. En tant que porte-parole national des parodontistes, l’Académie canadienne de parodontologie s’attache à vous soutenir dans cet effort de la manière suivante : En agissant en tant que conseillers sur les directives de pratique clinique, sur la pénurie de personnel d’hygiène dentaire, et sur les questions de couverture dentaire liées à la parodontologie. En agissant en tant que conseillers auprès organismes de réglementation dentaires, des bureaux dentaires, du Collège royal des chirurgiens dentistes du Canada. En agissant en tant que liaison entre les organismes internationaux spécialisés en parodontologie, le Comité des affaires reliées aux spécialistes de l’ADC et les associations liées à la dentisterie. En apportant des contributions au JADC. En soutenant le développement et le recrutement universitaires. En participant à des campagnes de communication et d’éducation à l’échelle nationale. En compilant un annuaire national des membres des parodontistes. En organisant des réunions scientifiques sous forme de formation continue en parodontologie. En maintenant un site Web doté d’outils éducatifs pour les patients et des liens uniques en parodontie. Nous sommes là pour vous aider. Rejoignez-nous! La 52e assemblée générale annuelle de l’Académie canadienne de parodontologie se tiendra du 21 au 23 juin 2007, à l’ hôtel Marriott Harbourfront à Halifax (NouvelleÉcosse). Des activités scientifiques et sociales palpitantes sont prévues pour cette réunion. Tous les dentistes sont invités à s’y rendre! Rendez-vous sur notre site à www.cap-acp.ca Programme scientifique Jeudi (21 juin) Cours pratique préliminaire de l’ACP sur la greffe osseuse avancée et les techniques d’élévation du sinus sur des spécimens congelés frais présenté par le Dr H. Moghadam (Nobel BioCare) Vendredi matin (22 juin) Dr Alan Meltzer : Chirurgie implantaire (3i) Vendredi après-midi (22 juin) Samedi (23 juin) Dr John Lovas : Pathologie buccodentaire/ médecine buccodentaire Dre Sara Gordan : Pathologie buccodentaire/ médecine buccodentaire Dr Moghadam : Chirurgie implantaire (Nobel BioCare) Dr V. Benhamou : Thérapie régénérative (Straumann) Programme social Parmi les activités sociales, une réception d’accueil aura lieu le jeudi soir (ouverte à tous) et un fantastique dîner de gala du président se tiendra le vendredi. Entre autres activités, il y aura, le jeudi, un golf à Glen Arbour, lequel a accueilli l’Omnium Canadien Féminin BMO 2005, ou une excursion remplie d’aventures marines à bord du Peggy’s Cove Express, de Halifax jusqu’à l’anse de renommée mondiale Peggy’s Cove. Inscrivez-vous en ligne à : www.cap-acp.ca Point de service La rubrique «Point de service» répond aux questions cliniques de tous les jours en donnant de l’information pratique sur les traitements en salle opératoire. Les réponses présentées reflètent les opinions des collaborateurs et ne visent pas à établir des normes de soins ou des recommandations pour la pratique clinique. Le lecteur est invité à pousser plus loin son étude des sujets traités. Les réponses de ce mois-ci ont été fournies par des membres de l’Académie canadienne de parodontologie. QUESTION 1 Quelle est la référence en matière de traitement des maladies parondontales? Contexte es maladies parodontales induites par la plaque sont des infections mixtes associées à des groupes relativement spécifiques de bactéries buccales indigènes. Les réactions de l’hôte à ces pathogènes parodontaux varient considérablement et elles déterminent la sensibilité de la personne aux parodontopathies. Malgré les progrès réalisés dans la compréhension des causes et de la pathogenèse des infections parodontales, le diagnostic et la classification de ces maladies s’appuient toujours sur l’évaluation clinique. Différents facteurs, dont la présence d’inflammation, la profondeur au sondage, la perte d’attache et les antécédents médicaux et dentaires du patient, ainsi que d’autres signes comme la douleur, l’ulcération et la quantité de plaque et de tartre, aident le dentiste à poser le bon diagnostic1. Les maladies parodontales induites par la plaque sont généralement divisées en 2 catégories générales, selon l’absence (gingivite) ou la présence (parodontite) de perte d’attache. La gingivite est une inflammation des gencives sans perte d’attache du tissu conjonctif, tandis que la parodontite est une inflammation gingivale qui s’accompagne d’un décollement pathologique des fibres de collagène du cément et d’une migration apicale de l’épithélium de jonction (c.-à-d. perte d’attache). L Ill. 1a : Vue linguale des molaires dans le quadrant 2, avant le surfaçage radiculaire. Prise en charge Le but ultime du traitement parodontal est de préserver la dentition le plus longtemps possible, tout en maintenant la santé, les fonctions et le confort du patient. Un large éventail de traitements parondontaux est disponible, mais il n’existe aucun traitement qui puisse s’appliquer à tous les cas. Il est cependant indispensable de suivre une progression méthodique et logique, qui va d’un traitement parodontal actif (non chirurgical et chirurgical) à un traitement d’entretien. Le traitement parodontal initial vise à réduire ou à éliminer les principaux facteurs étiologiques (c.-à-d. la plaque et le tartre) et d’autres facteurs contributifs comme les éléments iatrogènes (p. ex., surplus d’amalgame au gingival), le mauvais positionnement des dents et les habitudes potentiellement destructrices (p. ex., le bruxisme). Le détartrage non chirurgical et le surfaçage radiculaire sont les volets les plus importants du traitement initial, car ces procédures peuvent réduire ou éliminer le saignement au sondage, l’œdème, l’érythème et la mobilité (ill. 1 et 2). Des études menées dans des centres de recherche et des cabinets privés ont prouvé l’efficacité du détartrage et du surfaçage radiculaire sur les molaires et autres dents, ainsi que dans les zones peu profondes ou modérément profondes2. Le principal inconvénient lié au traitement non chirurgical est qu’il n’est pas efficace chez tous les patients ou dans tous les sites. Cette limite se manifestera durant la réévaluation, auquel moment un autre traitement approprié – peut-être de type chirurgical – pourra être envisagé. Selon des données assez concluantes, le détartrage sous-gingival et le surfaçage radiculaire sont d’une efficacité limitée lorsque la profondeur au sondage est supérieure à 5 à 7 mm3–5. En pareils cas, et Ill. 1b : Vue linguale des molaires dans surtout s’il y a une activité au niveau de la le quadrant 2, environ 6 semaines après le surfaçage radiculaire. poche parodontale (p. ex., saignement au sondage, suppuration, œdème marginal JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 137 –––– Ill. 2a : Vue buccale des dents antérieures inférieures, avant le surfaçage radiculaire. Point de service Ill. 2b : Vue buccale des dents antérieures inférieures, environ 6 semaines après le surfaçage radiculaire. et érythème), une intervention avec lambeau devrait être envisagée. Ce traitement parodontal par voie chirurgicale vise principalement à créer un meilleur accès visuel à la surface radiculaire et à la lésion parodontale, en vue du débridement mécanique. Il peut aussi être pratiqué dans le but de promouvoir et de faciliter la guérison, de restaurer les contours physiologiques gingivaux et osseux et de créer un milieu propice à un traitement parodontal d’entretien régulier. Enfi n, après toute chirurgie avec lambeau, une prophylaxie est souvent indiquée pour aider à prévenir l’inflammation et limiter la progression de la profondeur au sondage. Une fois le traitement actif terminé, il est important de prévoir des traitements parodontaux d’entretien, pour la prise en charge à long terme des patients. Cependant, chaque patient est différent et il n’existe pas de norme concernant les soins d’entretien; toutefois, le renforcement répété des procédures d’hygiène buccodentaire, combiné au débridement, donne des résultats plus favorables à long terme 6. La fréquence optimale des traitements d’entretien devrait être déterminée en tenant compte du degré d’inflammation, de l’accumulation de plaque et de tartre et des variations dans la profondeur au sondage, mais des visites à intervalles de 3 à 4 mois sont habituellement indiquées. 138 –––– L’AUTEUR Le Dr Sayed Mirbod est parodontiste en pratique privée et professeur adjoint en parodontologie à la Faculté de médecine dentaire de l’Université Dalhousie, Halifax (Nouvelle-Écosse). Courriel : [email protected]. Références 1. Armitage GC; Research, Science and Therapy Committee of the American Academy of Periodontology. Diagnosis of periodontal diseases. J Periodontol 2003; 74(8):1237–47. 2. Non-surgical periodontal therapy. In: Periodontal literature review: a summary of current knowledge. American Academy of Periodontology: Chicago; 1996. p. 136–44. 3. Knowles JW, Burgett FG, Nissle RR, Schick RA, Ramfjord SP. Results of periodontal treatment related to pocket depth and attachment level. Eight years. J Periodontol 1979; 50(5):225–33. 4. Becker W, Becker BE, Ochsenbein C, Kerry G, Caffesse R, Morrison EC, and other. A longitudinal study comparing scaling, osseous surgery and modified Widman procedures. Results after one year. J Periodontol 1988; 59(6):351–65. 5. Olsen CT, Ammons WF, van Belle G. A longitudinal study comparing apically repositioned flaps, with and without osseous surgery. Int J Periodontics Restorative Dent 1985; 5(4):10–33. 6. Schick RA. Maintenance phase of periodontal therapy. J Periodontol 1981; 52(9):576–83. JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • –––– QUESTION Point de service –––– 2 Quelle est la meilleure technique de recouvrement radiculaire pour un patient qui présente une récession gingivale? Contexte assure un excellent recouvrement radiculaire, elle nécessite 2 sites chirurgicaux – le site donneur (souvent a récession gingivale se définit comme la migrale palais) et le site receveur (ill. 1). On présume que tion du tissu marginal, apicalement par rapport le niveau d’inconfort pour le patient sera donc plus à la jonction amélo-cémentaire, ce qui a pour grand. Avec la RTG, il n’y a qu’un site chirurgical si effet d’exposer la surface radiculaire au milieu buccal1. des membranes biorésorbables sont utilisées, mais Ce processus peut être causé par l’inflammation, une deuxième intervention doit être pratiquée pour un traumatisme consécutif au brossage des dents retirer la membrane si l’on emploie des membranes ou un mouvement orthodontique. Quelle qu’en soit non résorbables. Dans ce dernier cas, la RTG n’off re la cause, il peut poser des problèmes chez certains aucun avantage par rapport à la GTC. La présence patients. Chez les patients dont la ligne de la lèvre d’un seul site chirurgical devrait diminué la morbisupérieure est haute, la récession altère l’esthétique. dité postopératoire, bien qu’il existe peu de données Chez d’autres, la récession peut causer une hypersensur les effets de la RTG sur la qualité de vie2. Le coût sibilité dentinaire qui risque d’altérer sensiblement la qualité de vie du patient, en limitant le type d’aliments est le principal inconvénient lié à l’utilisation de la consommés. Autre problème, si la racine est recouRTG, qui est beaucoup plus chère que la GTC. verte principalement de muqueuse – laquelle est un Une récente méta-analyse par Roccuzzo et coll.3 tissu mince – l’hygiène buccodentaire peut devenir a examiné les données de 20 essais cliniques. La une source d’inconfort ce qui, en retour, provoquera une accumua b lation de plaque et augmentera le risque d’aggravation de la récession. Enfin, la récession gingivale peut accroître le risque de caries radiculaires pour les patients chez qui le contrôle de la plaque est altéré, p. ex. les personnes âgées ou les personnes prenant des médicaments pour traiter la xérostomie. c La greffe de tissu conjonctif (GTC) constitue actuellement la technique de référence en matière de recouvrement radiculaire. d Cependant, d’autres techniques peuvent aussi être efficaces, notamment la création de lambeaux positionnés coronairement et l’utilisation d’une membrane barrière (désignée régénération tissulaire guidée [RTG]). Les greffes gingivales libres – bien qu’efficaces pour augmenter la quantité de tissu kératinisé – n’assurent pas un recouIll. 1 : (a) La greffe de tissu conjonctif sur la dent 14 commence par la préparation du site receveur. Un lambeau de demi-épaisseur est pratiqué dans la vrement radiculaire prévisible. L Prise en charge Comme toute autre intervention, chacune de ces options présente des avantages et des inconvénients. Bien que la GTC muqueuse mobile de telle sorte que le lambeau puisse être replacé en position coronaire. (b) Le lambeau de demi-épaisseur permet de prélever du tissu conjonctif sous-épithélial dans le palais, en avant des gros vaisseaux palatins. (c) Le greffon du tissu conjonctif sous-épithélial prélevé dans le palais. (d) Le greffon est suturé sur la zone de récession, puis le lambeau est placé sur le greffon et est suturé. Le succès de cette intervention tient au double apport sanguin provenant du lit récepteur et du lambeau. JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 139 –––– Point de service –––– Les facteurs qui ont une incidence sur le succès du recouvrement radiculaire Facteurs locaux • hauteur de l’os interdentaire et de la gencive • type de récession (ill. 2 à 5) Facteurs liés au patient • tabagisme • contrôle de la plaque dentaire Type d’intervention Ill. 2 : Récession de classe I selon la définition de Miller4. La récession est peu profonde et il n’y a aucune perte d’os interproximal. On peut s’attendre à un recouvrement radiculaire complet (100 %). Ill. 3 : Récession de classe II. Large zone de récession, sans perte d’os interproximal. On peut s’attendre à un recouvrement radiculaire complet (100 %). • greffe de tissu conjonctif, supérieure à la régénération tissulaire guidée avec lambeau positionné coronairement Expérience du clinicien Ill. 5 : Récession de classe IV. Ce type de défaut se compare aux récessions de classes I ou II, mais la perte de hauteur de l’os interproximal est telle que les tissus mous interproximaux sont situés apicalement par rapport à la jonction amélo-cémentaire ou par rapport au rebord gingival buccal. On peut s’attendre à un recouvrement radiculaire faible, voire nul. Ill. 4 : Récession de classe III. Ce type de défaut se compare aux récessions de classes I ou II, mais il y a perte d’os interproximal. Il est probable que le recouvrement radiculaire n’atteigne que le niveau de l’os. GTC s’est révélée la technique la plus efficace en termes de gain du niveau de l’attache et de pourcentage de recouvrement radiculaire. De plus, ces auteurs n’ont observé aucune différence entre les lambeaux en position coronaire et la RTG ou entre l’utilisation de membranes résorbables ou non résorbables pour la RTG. Cependant, la technique utilisée n’est pas le seul facteur qui contribue au succès du recouvrement radiculaire. En effet, la hauteur des tissus interproximaux adjacents est un facteur déterminant du pourcentage de recouvrement de la racine, lequel ne devrait atteindre qu’une ligne parallèle à la hauteur de l’os interproximal. Le tabagisme est un autre facteur à considérer : les fumeurs sont de mauvais candidats pour le recouvrement radiculaire, en raison de la diminution de la vascularité et l’effet du tabagisme sur d’autres facteurs de guérison. Enfin, comme pour toute intervention clinique, les compétences et 140 l’expérience du clinicien jouent également un rôle important (quoiqu’il soit rarement mesuré). Références 1. Consensus Report. Mucogingival therapy. Ann Periodontol 1996; 1(1):702–6. 2. Tatakis D, Trombelli L. Adverse effects associated with a bioabsorbable guided tissue regeneration device in the treatment of human gingival recession defects. A clinicopathologic case report. J Periodontol 1999; 70(5):542–7. 3. Roccuzzo M, Bunino M, Needleman I, Sanz M. Periodontal plastic surgery for treatment of localized gingival recessions: a systematic review. J Clin Periodontol 2002; 29(Suppl. 3):178–94. 4. Miller PD Jr. A classification of marginal tissue recession. Int J Periodontics Restorative Dent 1985; 5(2):8–13. L’AUTEURE La Dre Debora C. Matthews est directrice du département de parondontologie à la Faculté de médecine dentaire de l’Université Dalhousie, Halifax (Nouvelle-Écosse). Courriel : [email protected]. JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • Vous voulez sortir du lot? SLActive - La surface au coeur de votre succès. De nos jours, les patients veulent des rendez-vous moins fréquents et des traitements plus courts. Pour faire prospérer votre cabinet, adoptez les implants Straumann avec nouvelle surface SLActive. 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Le retrait régulier du biofi lm au moyen de bons soins par le patient à domicile et de l’entretien régulier par un professionnel de la santé dentaire constitue le principal moyen de prévenir la maladie parodontale1,2. Malgré ces mesures, la dégradation du parodonte peut se poursuivre (ill. 1). Les poches continuent de s’approfondir, les saignements persistent, le soutien diminue, ce qui entraîne la perte des dents. À cette étape, il est nécessaire de réévaluer le cas et de déterminer la ou les causes de la dégradation parodontale. Une parodontite réfractaire peut être diagnostiquée si le traitement classique a échoué, tandis qu’une parodontite récurrente est diagnostiquée si le traitement classique connaît d’abord le succès, mais que le patient n’a pas suivi les soins qui lui sont recommandés aux intervalles proposés ou a négligé son hygiène buccodentaire. Il se peut aussi que la santé générale du patient soit en cause. Le diabète, le sida, l’infection au VIH, la neutropénie cyclique et d’autres affections immunitaires peuvent rendre le patient vulnérable à la dégradation du parodonte3. Une prédisposition génétique peut être présente. L’usage de la cigarette et d’autres produits du tabac peut entraver l’effet du traitement classique4. En tenant compte des facteurs en question, le professionnel peut considérer que l’antibiothérapie générale constitue un adjuvant utile au traitement classique. Avant de prescrire les antibiotiques, le L Ill. 1 : Altération de l’occlusion antérieure due à la dégradation parodontale. 142 professionnel doit réexaminer le patient, établir des objectifs précis et réévaluer la zone touchée à intervalles appropriés afi n de veiller à ce que l’antibiotique prescrit ait atteint ses objectifs5. Beaucoup d’études ont examiné l’efficacité de divers antibiotiques (la pénicilline, l’amoxicilline, la clindamycine, le métronidazole et les tétracyclines). Dans presque toutes les études, on a examiné le traitement classique (débridement mécanique) avec ou sans antibiotique. Avantages et risques de l’antibiothérapie Les tétracyclines (en particulier la minocycline et la doxycycline), la clindamycine et l’érythromycine sont des agents bactériostatiques à large spectre. En plus de leurs effets antibactériens, les tétracyclines sont capables d’inhiber la collagénase, ce qui prévient la dégradation des tissus. Un autre avantage des tétracyclines réside dans leur capacité à se lier aux surfaces dentaires, sans compter qu’elles sont libérées avec le temps. Leur utilisation dans la parodontite récurrente ou réfractaire a fait l’objet de nombreuses recherches 6. Quant à la clindamycine, son principal inconvénient est son lien avec les troubles intestinaux graves, y compris la colonisation par Clostridium difficile, susceptible de causer une infection potentiellement fatale5. Pour cette raison, il faut être prudent dans la prescription de la clindamycine, en particulier auprès des personnes âgées. Enfi n, l’érythromycine peut interagir avec d’autres médicaments couramment utilisés, comme les benzodiazépines, la ranitidine, les anticoagulants oraux, la digoxine et la méthylprednisone7. Le métronidazole améliore les résultats du traitement lorsqu’on l’utilise avec le curetage et le surfaçage radiculaire. Toutefois, il n’a aucun effet positif lorsqu’il est combiné à une intervention chirurgicale parodontale. L’emploi du métronidazole est contreindiqué chez les patients sous warfarine8. Il faut en outre informer les patients d’éviter de consommer de l’alcool, car le métronidazole peut entraîner un dérangement gastro-intestinal grave, semblable aux effets du disulfi rame (Antabuse). Des études ont montré que l’emploi du médicament Augmentin (amoxicilline plus acide clavulanique) peut améliorer les résultats cliniques lorsqu’il est utilisé en association avec le curetage et le surfaçage radiculaire et, dans les cas à évolution rapide, avec l’intervention chirurgicale. JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • –––– Point de service Mon expérience de 21 ans à traiter la maladie parodontale m’a conduit à recourir à l’antibiothérapie seulement si le traitement classique a échoué à juguler la maladie. Il existe cependant une exception possible avec les diabétiques, en particulier pour ceux dont le contrôle glycémique est modéré ou faible. L’équilibre du diabète dépend de l’élimination d’infections chroniques. L’addition systématique d’antibiotiques a amélioré les résultats atteints avec le curetage et le surfaçage radiculaire ou avec la chirurgie parodontale. Les fumeurs peuvent aussi profiter de l’addition de l’antibiothérapie au traitement classique, étant donné qu’ils présentent un taux accru d’agents pathogènes parodontaux dans des poches moins profondes. Il peut être difficile d’évaluer l’évolution de la maladie parodontale chez ce type de patients au cours des visites d’entretien en raison du fait que les effets micro-vasculaires des produits du tabac conduisent à une absence de saignement au sondage, même lorsqu’une maladie parodontale est active. Pour surveiller ce type de patients, des radiographies en série et des enregistrements en série de la profondeur des poches sont nécessaires. –––– En conclusion, l’antibiothérapie peut constituer un adjuvant utile au traitement de la maladie parodontale. Toutefois, elle ne peut remplacer le curetage et le surfaçage radiculaire, avec ou sans intervention chirurgicale, ni une bonne hygiène buccodentaire de la part du patient. L’entretien approprié des patients atteints d’une maladie parodontale est critique pour veiller à ce que les résultats atteints avec le traitement actif se maintiennent. L’antibiothérapie, lorsqu’elle est appliquée à la parodontite récurrente ou réfractaire, ou lorsqu’elle est administrée à des patients immunodéficients, peut vous aider à obtenir de bons résultats durables. L’AUTEURE La Dre Lynn Ellis exerce dans un cabinet privé à Sydney (Nouvelle-Écosse). Courriel : lynn.ellis@ns. sympatico.ca. Références Pour obtenir la liste complète des références, consultez la version électronique de cet article à l’adresse www.cda-adc.ca/jcda/ vol-73/issue-2/142.html. GREFFE OSSEUSE Aidez-nous à préparer nos prochains cours de greffe osseuse. Des solutions uniques et innovatrices à vos besoins chirurgicaux Dans quelles villes? Quel sera le contenu du cours? Dites nous ce que vous voulez! T. 1-877-243-6724 • F. 1-888-258-0760 • [email protected] • www.citagenix.com TISSUE ENGINEERING & REGENERATION: The Past, Present and Future 1er Juin 2007, Toronto, ON Présenté par le Dr. John Kay et le Dr. Steven A. Faigan JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • GP-7004.0 (01/07) D P Base T A 143 Brosses à dents GUM pour adultes… le choix des Professionnels Dentaires MD Les brosses à dents GUM pour adulte avec coupe unique en forme de dôme procurent un nettoyage sous-gingival (prouvé en clinique). ® Conception Prouvée en Clinique Dome TrimMD • Les soies centrales surélevées en forme de dôme permettent de brosser à l'angle recommandé de 45° pendant l’utilisation de la technique Bass.1 • Des études cliniques ont démontré une réduction de la plaque, de l’inflammation gingivale et des saignements (démontré lors d’études cliniques).2 Extrémités des soies arrondies et effilées Soies Arrondies et Effilées Extrémités des soies texturées • Les soies aux bouts progressivement effilés pénètrent plus profondément dans le sulcus gingival et les zones proximales. • Les soies aux bouts arrondis procurent une brosse à dents douce et sécuritaire pour brosser les surfaces dures et les tissus mous. Soies Texturées • Les bouts texturés permettent aux soies de déloger la plaque. 1. H.S. Reynolds and J.J. Zambon. Altérations microbiologiques et cliniques résultant de l’usage des brosses à dents GUM Butler. J. Dent Res 76 (ADR Abstraits) 1997 2. C.D. Bently, J.A. Disney : Une comparaison de l’indice de plaque et de gingivite de la bouche entière et partielle, en études de l’hygiène orale. J Clin Periodontal 1995 ; 22 ;131-135 MD Visitez www.GUMbrand.com GENCIVES SAINES. VIE SAINE. MD Une brosse à dents qui répond à chaque besoin du patient. Super Tip MD Soies spécialement conçues pour nettoyer les surfaces difficiles d’accès. Micro Tip MD Soies MicroTip de conception avancée pour un nettoyage en profondeur et en douceur. Technique MD MC Conception brevetée Quad-Grip pour améliorer la technique de brossage. Pour commander, téléphonez au 1-800-265-7203 ou contactez votre représentant Sunstar. © Sunstar Americas, Inc. C-2007-CSJBOT-6Y7RFZ –––– QUESTION Point de service –––– 4 Quels sont les effets de l’usage de la pipe à eau sur le parodonte? Contexte es efforts actuels en matière de recherche, de traitement et de politiques dans le domaine du tabagisme concernent principalement la cigarette, alors que beaucoup de gens dans les régions en développement fument du tabac à l’aide de pipes à eau. L’usage de la pipe à eau, aussi connue sous le nom de narguilé, se pratique abondamment depuis environ 400 ans. Son usage augmente à l’échelle mondiale, en particulier chez les jeunes des régions de l’Est méditerranéen où les perceptions au sujet des effets sur la santé et les valeurs traditionnelles peuvent faciliter l’usage des pipes à eau par les femmes et les enfants. Même si la cigarette est connue pour augmenter la quantité de radicaux libres dans les tissus parodontaux, hausse qui peut être à son tour la cause de la destruction associée aux maladies parodontales, les recherches au sujet de l’épidémiologie et des effets sur la santé de l’utilisation de la pipe à eau sont limitées. Aucune étude traitant des efforts thérapeutiques à cet égard n’a encore été publiée. Néanmoins, il est connu que la fumée des pipes à eau comporte des constituants nocifs et des preuves préliminaires établissent un lien entre cette pratique et des affections potentiellement fatales1,2. L infectieuses qui peuvent résulter du partage des pipes et des effets néfastes causés par l’addition fréquente d’alcool ou de drogues psycho-actives au tabac utilisé dans les pipes à eau. Au nombre des idées fausses liée à l’usage de la pipe à eau figurent les mythes suivants : la teneur en nicotine des pipes à eau est moins élevée que celle des cigarettes; l’eau fi ltre toutes les toxines; l’usage de la pipe à eau est moins dommageable pour la gorge et les voies respiratoires que la cigarette et le tabac du narguilé contient des fruits et est par conséquent sain. Parmi les stratégies de santé publique visant à juguler l’épidémie émergente de l’usage de la pipe à eau, on compte les recherches épidémiologiques et toxicologiques, la promulgation de lois visant à limiter l’acquisition et l’usage du tabac de narguilé et l’éducation à la santé, en particulier auprès des adolescents3. Une étude récente 4 effectuée dans la ville de Jeddah (Arabie saoudite) a permis d’étudier si le lien entre l’usage de la pipe à eau et la santé parodontale est semblable à celui de la cigarette. Les participants ont été classés comme fumeurs de pipe à eau (33 %) fumeurs de cigarettes (20 %), fumeurs de pipes à eau et de cigarettes (fumeurs mixtes; 19 %) ou nonfumeurs (28 %). Tant la consommation de cigarettes que l’usage de la pipe à eau ont été associés à la présence de plus de 10 sites ayant une profondeur au sondage d’au moins 5 mm. Le risque relatif de maladie parodontale était 5,1 fois plus grand chez les fumeurs de pipe à eau et 3,8 fois plus grand chez Effets nocifs de l’usage de la pipe à eau La plupart des professionnels de la santé occidentaux méconnaissent la pratique et les conséquences sur la santé de l’utilisation de la pipe à eau (ill. 1). L’augmentation de l’utilisation des pipes à eau constitue ainsi un nouveau défi pour les prestataires de soins de santé. Dans des études effectuées sur des fumeurs de narguilé et sur la fumée du narguilé, on a signalé des concentrations de monoxyde de carbone, de nicotine, de «goudron» et de métaux lourds aussi élevées ou encore plus élevées que chez les fumeurs de cigarettes ou dans la fumée de cigarette. Les rares données scientifiques qui existent au sujet des conséquences néfastes pour la santé de l’usage de la pipe à eau indiquent des dangers Ill. 1 : Pipe à eau semblables à ceux qui sont associés à traditionnelle. la cigarette. Parmi les dangers supplémentaires qu’on ne rencontre pas avec la cigarette, on compte des maladies 146 Ill. 2 : Bouche d’un fumeur. En plus des taches de nicotine, le tissu fibreux épais et la récession gingivale généralisée sont typiques des fumeurs. JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • –––– Point de service les fumeurs de cigarettes que chez les non-fumeurs (p < 0,01). Le risque relatif associé à une consommation de tabac élevée était d’environ 8 fois plus élevé chez les fumeurs de pipe à eau et 5 fois plus élevé chez les fumeurs de cigarettes que chez les non-fumeurs, ce qui permet de supposer l’existence d’un effet exposition-réponse. Le tabagisme a été associé à une réduction de la hauteur de l’os parodontal. Toutefois, les fumeurs de cigarettes, les fumeurs de pipe à eau et les non-fumeurs ont tous présenté une microflore parodontale similaire (ill. 2). Prise en charge Le tabagisme constitue non seulement un facteur de risque majeur pour la maladie parodontale, mais il nuit également à la réponse au traitement parodontal. Les habitudes tabagiques doivent être considérées dans la planification du traitement, étant donné que des résultats moins favorables que chez les non-fumeurs (quant à la réduction de la profondeur au sondage, au gain d’attache clinique et à la réduction du saignement gingival) ont été observés chez les fumeurs après un traitement parodontal, autant chirurgical que non chirurgical5–10. En outre, la susceptibilité à la récurrence de l’infection parodontale et la nécessité d’une reprise du traitement sont aussi plus élevées chez les fumeurs11–13. Les conseils en matière de tabagisme et l’assistance à l’arrêt du tabagisme doivent être incorporés dans toute pratique dentaire. Conclusions Les répercussions de l’usage de la pipe à eau sur le parodonte semblent être à peu près de la même ampleur que celles de la cigarette. Toutefois, il faut davantage de documentation scientifique et d’analyses prudentes avant qu’on puisse comprendre l’expansion de l’emploi des pipes à eau et ses effets sur la santé et qu’on puisse mettre en œuvre un traitement empirique et des stratégies de politique publique. L’examen parodontal complet doit en outre comporter des questions au sujet de l’usage de la pipe à eau. L’AUTEUR Le Dr Ignacio Christian Marquez est professeur adjoint au département de parodontie de la Faculté de médecine dentaire de l’Université Dalhousie, Halifax (Nouvelle-Écosse). Courriel : cmarquez@dal. ca. –––– Références 1. Maziak W, Ward KD, Afifi Soweid RA, Eissenberg T. Tobacco smoking using a waterpipe: a re-emerging strain in a global epidemic. Tob Control 2004; 13(4):327–33. 2. Garg N, Singh R, Dixit J, Jain A, Tewari V. Levels of lipid peroxides and antioxidants in smokers and nonsmokers. J Periodontol Res 2006; 41(5):405–10. 3. Knishkowy B, Amitai Y. Water pipe (narghile) smoking: an emerging health risk behavior. Pediatrics 2005; 116(1):e113–9. 4. Natto SB. Tobacco smoking and periodontal health in a Saudi Arabian population.. Swed Dent J Suppl 2005; (176):8–52. 5. Preber H, Bergstrom J. Effect of non-surgical treatment on gingival bleeding in smokers and non-smokers. Acta Odontol Scand 1986; 44(2):85–9. 6. Preber H, Bergstrom J. The effect of non-surgical treatment on periodontal pockets in smokers and non-smokers. J Clin Periodontol 1986; 13(4):319–23. 7. Preber H, Bergstrom J. Effect of cigarette smoking on periodontal healing following surgical therapy. J Clin Periodontol 1990; 17(5):324–8. 8. Ah MK, Johnson GK, Kaldahl WB, Patil KD, Kalkwarf KL. The effect of smoking on the response to periodontal therapy. J Clin Periodontol 1994; 21(2):91–7. 9. Preber H, Linder L, Bergstrom J. Periodontal healing and periopathogenic microflora in smokers and non-smokers. J Clin Periodontol 1995; 22(12):946–52. 10. Tonetti MS, Pini Prato G, Cortellini P. Effect of cigarette smoking on periodontal healing following GTR in infrabony defects. A preliminary retrospective study. J Clin Periodontol 1995; 22(3):229–34. 11. Kinane DF, Radvar M. The effect of smoking on mechanical and antimicrobial periodontal therapy. J Periodontol 1997; 68(5):467–72. 12. Kaldahl WB, Johnson GK, Patil KD, Kalkwarf KL. Levels of cigarette consumption and response to periodontal therapy. J Periodontol 1996; 67(7):675–81. 13. Kaldahl WB, Kalkwarf KL, Patil KD, Molvar MP, Dyer JK. Longterm evaluation of periodontal therapy: II. Incidence of sites breaking down. J Periodontol 1996; 67(2):103–8. JADC JOURNAL DE L'ASSOCIATION DENTAIRE CANADIENNE www.cda-adc.ca/jadc Politique sur les annonces publicitaires Il est important pour les lecteurs de se rappeler que l’Association dentaire canadienne (ADC) ne donne son aval à aucun produit ni service annoncé dans son journal ou son sac de livraison. De plus, l’ADC n’est pas en mesure d’entériner le contenu des programmes de formation continue annoncés dans le journal. Pour en déterminer l’acceptabilité, nous vérifions principalement si les fournisseurs de ces programmes ont reçu le timbre d’approbation du CERP de l’ADA ou du PACE de l’AGD. Le Dr John O’Keefe 1-800-267-6354, poste 2297 [email protected] Une lecture indispensable aux dentistes canadiens JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 147 Accrochez un sourire aux lèvres de vos patients... en leurs offrant les Plans de Paiement Sans Intérêt * ou les Plans de Paiement Prolongés * de CareCredit • • • • Augmentez le taux d’acceptation des traitements Réduisez les comptes clients Concentrez-vous sur les soins optimaux Recevez le paiement dans 2 jours ouvrables Appelez-nous au 1 866 453-9963 pour plus d’information ou pour adhérer *Certaines conditions s’appliquent. Sous réserve de l’approbation de crédit par GE Money CareCredit Canadian DA Journal Débat E T C O M M E N TA I R E En faveur de l’enseignement de la dentisterie gériatrique dans les études de premier cycle Auteur-ressource James Morreale, DDS, FASGD, FICD Dr Morreale Courriel : jmorreale2@ cogeco.ca Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique : www.cda-adc.ca/jcda/vol-73/issue-2/149.html E n octobre 2005, j’ai participé à un atelier de dentisterie gériatrique commandité par l’Association dentaire de la ColombieBritannique (ADCB). Le sujet de mon intervention était la prestation de soins dentaires aux patients en clinique mobile. Je crois que la raison pour laquelle cet atelier a connu le succès tient au fait que la Faculté de médecine dentaire de l’Université de la Colombie-Britannique, avec l’appui de l’ADCB, a entrepris un programme de premier cycle en dentisterie gériatrique et lancé une clinique dentaire mobile qui dessert des établissements de soins de longue durée dans la grande agglomération de Vancouver. Ce programme a été lancé par les Drs Chris Wyatt et Michael MacEntee, qui ont fait de la recherche et rédigé abondamment au sujet de la prestation de soins dentaires à la population gériatrique, segment croissant dans notre société. Deux autres programmes de premier cycle en dentisterie gériatrique sont enseignés au pays, l’un à l’Université du Manitoba et l’autre à Laval. Beaucoup de programmes de bonne qualité sont par ailleurs offerts aux États-Unis, dont l’excellent programme à l’Université de l’Iowa, sous la supervision des Drs Ronald Ettinger et Howard Cowen. Ce programme traite de l’importante relation entre la médecine et la dentisterie dans le contexte gériatrique. Il faut qu’un nombre accru d’écoles de dentisterie au Canada initient les étudiants du premier cycle aux problèmes des soins buccodentaires dans la population gériatrique. Les étudiants doivent avoir de meilleures connaissances sur la relation entre la médecine et la dentisterie, le plus tôt possible au cours de leur formation. Pour la plus grande part, les patients gériatriques sont atteints d’une affection sous-jacente. Ils sont plus susceptibles d’avoir à prendre plusieurs médicaments ou d’être atteints de problèmes cognitifs qui compliquent le traitement dentaire et dont il faut s’occuper. Les patients âgés ayant reçu des soins professionnels de haute qualité, comme les couronnes, les ponts, les prothèses amovibles, les soins à visée esthétique ou restaurative et les implants, ne devraient pas souff rir simplement parce qu’ils entrent dans une maison de soins infi rmiers ou dans un établissement de soins de longue durée, ou qu’ils sont confi nés chez eux. Contrairement à la médecine, qui est obligée par la loi d’assigner un ou plusieurs professionnels à chaque établissement comme directeurs médicaux, la dentisterie a échoué à tous les niveaux à fournir des soins similaires aux patients âgés. La profession dentaire ne s’est pas préparée à ce problème sérieux, qui se manifeste avec évidence seulement lorsque les patients sont examinés dans les maisons de soins infi rmiers. Ces examens révèlent des ponts fi xes défectueux, une abondance de lésions carieuses, des prothèses mal ajustées et qui causent des infections, des tissus hypertrophiés, des extrémités radiculaires infectées et dissimulées sous d’autres tissus, des cancers non décelés et bien d’autres affections qui ne sont pas diagnostiquées. En raison du fait que la profession dentaire n’a pas jugé important d’éduquer les professions apparentées, les infi rmières et les médecins ne mesurent pas l’ampleur de la destruction que peut causer la négligence à l’égard des soins buccodentaires. Le manque d’hygiène buccale, d’examens et de traitements annuels peuvent détruire les tissus buccaux et causer la perte de dents, ce qui peut avoir des conséquences graves sur la qualité de vie des patients. Qui plus est, la médiocrité de la santé buccodentaire peut affecter grandement les patients immunodéprimés qui luttent pour rester en santé. Les professionnels apparentés doivent être éduqués au sujet de l’élaboration de JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 149 ––– Morreale ––– programmes dentaires gériatriques dans les établissements de soins de longue durée. En 2003, l’Association dentaire de l’Ontario (ADO) a réalisé un sondage1 sur les soins buccodentaires administrés aux patients ayant des besoins particuliers en matière de soins de santé. Seulement 1784 des 6280 questionnaires ont été remplis, ce qui représente 26 % des dentistes dans la province. Parmi les répondants, seulement 531 dentistes traitaient des patients institutionnalisés et 7 fournissaient des soins à temps plein aux patients institutionnalisés en Ontario. Les données relatives aux soins prodigués aux patients institutionnalisés sur une période de 12 mois sont résumées ici : • «Même si plus d’un tiers (35 %) des dentistes (185) prodiguent des soins aux patients institutionnalisés de façon irrégulière, environ 24 % (127) le font tous les mois.» Le temps moyen consacré à traiter les patients n’était que de 24 heures par année dans les établissements. • «Généralement, les dentistes qui prodiguent des soins buccodentaires aux patients institutionnalisés voient en moyenne 43 patients par année et signalent que ce nombre constitue une proportion de 6 % de leurs heures totales de pratique par an. Il apparaît que les résultats de la distribution sont assez larges, variant dans une plage de 1 à 1000 patients. Seulement 7 des 531 dentistes qui prodiguaient des soins aux patients institutionnalisés ont indiqué qu’ils le faisaient à temps plein (100 % de la pratique). La réponse la plus courante était 6 % du temps de pratique par 37 % des dentistes qui fournissent des soins aux patients institutionnalisés.» • Les jeunes dentistes (ceux qui exercent depuis moins de 10 ans) traitent un peu plus de patients gériatriques que ceux qui pratiquent depuis plus de 10 ans. • Dans les cabinets et les établissements de soins, un total annuel de 22 heures a été consacré à la prestation de soins préventifs, de 26 heures en soins ordinaires et de 13 heures en soins d’urgence. D’après le recensement de 2001 Statistique Canada, plus de 109 000 patients vivent dans des établissements de soins de longue durée en Ontario. Or, selon les données du sondage de 2003, les services de soins dentaires actuels sont loin de prodiguer les soins dentaires élémentaires pour ce segment croissant de la population. Tout le monde parle de l’accès aux soins. Nous tenons des colloques et des congrès, nous avons des discussions avec les gouvernements et nous rédigeons des articles à ce sujet. En fi n de compte, nous détenons la clé de l’accès aux soins. Que cela nous plaise ou non, les personnes âgées, qui forment un segment croissant de la population, auront besoin de soins dentaires. Nous avons les options suivantes : soit nous devenons chefs de fi le dans la prestation de soins dentaires aux patients âgés, à notre manière; soit nous attendons que les gouvernements nous forcent à prodiguer ces soins. Il est clair que la santé buccodentaire n’est pas prioritaire dans notre système de soins de santé. Les gouvernements s’efforcent de composer avec la montée inexorable des coûts liés à 150 la santé et avec la demande croissante en soins, et la santé buccodentaire ne figure pas à l’ordre du jour. Qui va payer les soins dentaires des patients en question? L’ADO a publié un guide des honoraires pour les patients des maisons de soins infi rmiers. Selon mon expérience, ceux qui veulent des traitements et qui en ont besoin vont payer, que ce soit par l’assurance ou par l’assistance familiale. Si le traitement est nécessaire et s’il améliore le bien-être du patient, le paiement n’est pas un problème. La plupart des familles seront prêtes à payer pour les services dont leurs proches ont besoin. Le Collège des chirurgiens dentistes de la ColombieBritannique (CCDCB) envisage actuellement l’établissement d’un programme d’assurance pour les personnes âgées dans les établissements de soins de santé. Cette assurance pourrait s’acheter d’une manière privée. En Ontario, une entreprise de l’ADO appelée Accetera administre les régimes de prestation établis par un réseau de courtiers pour leurs clients. C’est peut-être par l’intermédiaire de cette entreprise que l’ADO pourrait administrer un programme d’assurance semblable à celui du CCDCB. Si nous attendons que le gouvernement agisse, il sera peut-être trop tard. Selon Statistique Canada, d’ici à 2010, la population canadienne âgée de 65 ans et plus sera supérieure en nombre à la population des enfants de moins de 12 ans. Si nous tardons à agir, en tant que dentistes, nous manquerons à nos engagements envers le groupe des patients qui nous ont soutenus pendant la dernière génération. Il nous faut changer notre approche de la dentisterie gériatrique et nous devons y procéder dès le premier cycle d’enseignement universitaire. La dentisterie gériatrique ne peut devenir le parent pauvre de la profession et vivre de la générosité de quelques praticiens bienveillants. Nous avons besoin de défenseurs autres que les dentistes pour nous aider à faire pression sur les gouvernements pour qu’ils fi nancent les soins dentaires gériatriques. Nous devons agir dès maintenant et espérer que les gouvernements vont suivre. Les compétences cliniques et de recherche en dentisterie gériatrique doivent faire partie intégrante de l’éducation des professionnels de la santé buccodentaire, aujourd’hui et demain, de sorte que nous puissions élaborer de bons soins buccodentaires pour les patients gériatriques. Il faut former des enseignants qui peuvent faire preuve de leadership et ce, dès maintenant. L’AUTEUR Le Dr Morreale est directeur des services dentaires à l’Hôpital St. Peter’s à Hamilton (Ontario). Écrire au : Dr James P. Morreale, 128 St. Clair Avenue, Hamilton, ON L8M 2N7. Les vues exprimées sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement les opinions des politiques officielles de l’Association dentaire canadienne. Référence 1. Ontario Dental Association. An assessment of the oral health care provided to special needs patients by Ontario dentists. Presented to the ODA/ Royal College of Dental Surgeons of Ontario Joint Working Group on Access to Care, July 2003. JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • Astra Tech BioManagement ™ Complex Parfaite harmonie de la fonction, de l’esthétique et de la biologie Un système implantaire couronné de succès ne peut dépendre que d’un seul et unique concept. Comme dans la nature, plusieurs éléments interdépendants doivent être réunis afin de conserver le meilleur équilibre. Notre système implantaire garantit cet équilibre naturel grâce l’exceptionnelle combinaison de différentes caractéristiques clés: L’Astra Tech BioManagement Complex™ Il vous assure un succès esthétique à long terme, grâce à une stimulation de la croissance osseuse, la préservation de l’os et la bonne santé des tissus mous. OsseoSpeed™ Plus d’os, plus vite MicroThread™ Stimulation biomécanique de l’os Conical Seal Design™ Ajustage rigide et stable Connective Contour™ Optimisation de l’espace biologique Astra Tech Inc., USA: 890 Winter Street, Waltham, MA 02451. Tel: 800-531-3481. Fax: 781-890-6808. www.astratechdental.com Canada: 2425 Matheson Boulevard E., 8th Floor, Mississauga, ON, L4W 5K4. Tel: 866-427-8327. Fax: 905-361-2629 .OUVELLETÐTEDEBROSSAGECOMPACTEPOURUNENLÒVEMENT SUPÏRIEURDELAPLAQUE ./56%!53YSTÒMEDESOINSPERSONNALISÏS3ONICARE%LITEE 3YSTÒMEDESOINSPERSONNALISÏS3ONICARE%LITEEDE0HILIPS6OUSAVEZDEMANDÏUN MEILLEURACCÒSAUXZONESDIFlCILESÌATTEINDREDANSLABOUCHE%TNOUSAVONSLIVRÏLAMARCHANDISE,E3YSTÒMEDE SOINSPERSONNALISÏS3ONICAREELITEEDE0HILIPSESTOFFERTAVECDEUXFORMATSDETÐTESDEBROSSAGEPERMETTANT AINSIÌVOSPATIENTSDATTEINDREPLUSFACILEMENTLESDENTSPOSTÏRIEURESETLESESPACESINTERPROXIMAUX)LAÏTÏ PROUVÏQUELANOUVELLETÐTEDEBROSSAGECOMPACTEnPLUSPETITEQUELATÐTEDEBROSSAGESTANDARDnENLÒVE SIGNIlCATIVEMENTPLUSDEPLAQUEQUELATÐTEDEBROSSAGESTANDARDDANSLESZONESPOSTÏRIEURES /FFREEXCLUSIVEAUXPROFESSIONNELSDENTAIRES#OMMUNIQUEZAVECVOTREREPRÏSENTANT3ONICAREOU APPELEZ3/.)#POURCOMMANDERVOTREUNITÏDESSAI3ONICAREELITEEDE0HILIPS WWWSONICARECOM -ORITIS+#ARNEY03OUZA33TRUM$(EFTI!$ATAONlLE Sujets PROFESSIONNELS La qualité de vie liée à la santé buccodentaire et son lien avec les résultats socio-démographiques et cliniques dans 3 cliniques de proximité du Nord Michael H. Walter, DrMedDent; John I. Woronuk, DMD, MSc; Han-Kuang Tan, DDS, MSc; Ulrike Lenz, DrMedDent; Rainer Koch, DrRerNat; Klaus W. Boening, DrMedDent; Yvonne J. Pinchbeck, BSc Version abrégée L’article anglais au complet est publié dans la version électronique du JADC à www.cda-adc.ca/jcda/ vol-73/issue-2/153.html Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique. L e concept de la qualité de vie liée à la santé buccodentaire (QVLSD) suscite de plus en plus l’intérêt de la dentisterie. Cependant, les connaissances dans ce domaine demeurent limitées, en particulier en ce qui a trait aux indicateurs et aux prédicteurs importants d’une diminution de la QVLSD. Cette étude transversale avait pour but d’examiner les effets de diverses variables socio-démographiques et cliniques sur la QVLSD dans des cliniques de proximité situées dans le nord de l’Alberta, au Canada. Méthodologie : L’étude a été réalisée dans les 3 cliniques dentaires de proximité administrées par l’Université de l’Alberta. Tous les patients de plus de 18 ans qui fréquentaient les cliniques étaient admissibles à l’étude. L’un des critères d’exclusion était un intervalle de moins de 3 mois depuis la dernière visite chez le dentiste, cette exclusion visant à éliminer les biais résultant de l’expérience récente d’un traitement en cours. La QVLSD a été mesurée à l’aide du questionnaire OHIP (Oral Health Impact Profile), qui a été administré avant tout traitement ou conseil dentaire. Cet outil d’évaluation comporte 49 questions réparties entre 7 volets : limitation fonctionnelle, douleur physique, inconfort psychologique, incapacité physique, incapacité psychologique, incapacité sociale et handicap. Les questions faisaient référence à l’expérience des sujets au cours des 12 mois précédents. Des données socio-démographiques et cliniques de base ont aussi été recueillies. Résultats : Les données de 140 sujets ont été analysées. L’échantillon était composé principalement de jeunes, de femmes et de sujets de faible niveau de scolarité. Plus des deux tiers avaient au moins 25 dents. Malgré le nombre élevé de sujets chez qui au moins une dent était manquante (66 % des sujets, en excluant les troisièmes molaires), seulement 20 % avait au moins une prothèse partielle, et au moins 46 % des sujets avaient des dents postérieures manquantes qui n’avaient pas été remplacées. Dans l’ensemble, les besoins en traitement étaient élevés, surtout en matière de dentisterie opératoire et de prothèse. Après une analyse de régression logistique multivariable progressive, seules les variables sexe, dents antérieures manquantes et besoins en traitement endodontique sont demeurées significatives dans le modèle fi nal utilisé pour juger de la détérioration de la QVLSD, les dents antérieures manquantes (quel que soit leur remplacement) étant la variable ayant l’effet le plus marqué. Le risque de détérioration de la QVLSD a été environ 21 fois plus élevé chez les sujets ayant des dents antérieures manquantes. Bien que faible, l’effet du sexe a été statistiquement significatif, le risque de détérioration de la QVLSD étant moins élevé chez les sujets mâles. Dans l’ensemble, le score cumulatif au questionnaire OHIP a été faible pour un échantillon de patients. L’effet remarquablement élevé de dents antérieures manquantes, comme indicateur de la détérioration de la QVLSD, témoigne de l’importance esthétique de ces dents pour les patients. Conclusions : Dans l’ensemble, la clientèle de ces cliniques de proximité est jeune, mais ses besoins en traitement sont élevés. Malgré cela, l’incidence des problèmes dentaires sur la QVLSD est relativement faible. Bien que les résultats du questionnaire sur la QVLSD puissent être utiles pour évaluer les stratégies de traitement dans des milieux ruraux comparables, la complexité de cet indicateur requiert la prise de décisions cliniques centrée sur chaque patient. JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 153 Ensemble nous pouvons aider plus de canadiens à garder leurs dents pour la vie! MC Les dents pour la vie. La plupart des gens sont surpris d’apprendre que 40 % des Canadiens ne reçoivent pas de soins dentaires adéquats. En l’honneur du mois d’avril qui est le mois de la santé bucco-dentaire, Procter & Gamble Professional Oral Health lancera le programme « Les dents pour la vie » de CrestMD Oral-BMD pour éduquer les consommateurs quant à l’importance de leur hygiène bucco-dentaire ET leur permettre d’aider les Canadiens moins bien nantis à bénéficier de soins dentaires. Crest Oral-B mènera une campagne au cours du mois d’avril dans le but de sensibiliser 25 millions de personnes par l’entremise des médias grâce à un porte-parole, de revues nationales, de présentoirs en magasin, du site spécial lesdentspourlavie.ca, et grâce à votre collaboration en tant que partenaires en hygiène bucco-dentaire! Pour chaque visiteur sur le site lesdentspourlavie.ca qui clique sur l’icône « Les dents pour la vie », Crest et Oral-B verseront un don au Fonds dentaire canadien, l’œuvre de charité canadienne pour la santé bucco-dentaire ainsi qu’à l’Association canadienne des hygiénistes dentaires pour financer les programmes aidant les Canadiens dans le besoin à bénéficier de soins dentaires. Apprenez-en davantage sur la façon dont vous pouvez aider en ouvrant l’ensemble « Les dents pour la vie » qui a été joint au journal pour professionnels auquel vous vous êtes inscrit. Nous vous avons fourni une multitude d’outils que vous pouvez utiliser pour encourager vos patients à s’engager envers la cause de « Les dents pour la vie ». De plus, à compter du mois d’avril, visitez le site lesdentspourlavie.ca et voyez comment vos patients peuvent vous nommer conseiller du programme « Les dents pour la vie » MD MD Sujets PROFESSIONNELS Le tabagisme et la santé buccodentaire Wayne J. Millar, MA, MSc; David Locker Locker, BDS, PhD Version abrégée L’article anglais au complet est publié dans la version électronique du JADC à www.cda-adc.ca/jcda/ vol-73/issue-2/155.html Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique. L es études cliniques suggèrent que les fumeurs sont plus susceptibles d’être touchés par les maladies parodontales ou un mauvais état de santé buccodentaire. Toutefois, on dispose de peu de données sur le lien entre le tabagisme et la santé buccodentaire à l’échelle nationale. Seules quelques enquêtes nationales ont posé des questions, en outre limitées, sur la santé dentaire, et aucune enquête n’a par le passé posé des questions relatives au concept élargi de santé buccodentaire. En 2003, l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC), LES FUMEURS ET LES une enquête nationale à plusieurs ANCIENS FUMEURS degrés sur les ménages, a inclu une AVAIENT PLUS DE CHANCES série de questions sur la santé buccodentaire des Canadiens. Ce rapport DE SE PLAINDRE DE se fonde sur une population âgée de DOULEUR BUCCO -FACIALE 18 ans et plus qui a répondu au module QUE LES PERSONNES optionnel sur la santé buccodentaire. N’AYANT JAMAIS FUMÉ. Un total de 33 777 répondants, représentant une population pondérée de 23,9 millions de personnes, ont rempli le module. Le taux de réponse général à l’enquête était de 80,6 %. d’anciens fumeurs et 33 % n’avaient jamais fumé. La prévalence du tabagisme diminuait avec l’âge et était liée au revenu du foyer et au niveau d’éducation. Le taux de fumeurs dans les ménages à bas revenus était de 35 % alors qu’il était de 19 % dans les ménages à revenus élevés. La prévalence du tabagisme parmi les personnes sans diplôme d’études secondaires était de 38 % alors qu’il était de 19 % pour celles ayant un diplôme d’études collégiales ou un grade universitaire. La prévalence de l’édentulisme était de 15 % parmi les fumeurs et de 7 % parmi les personnes n’ayant jamais fumé. Parmi la population dentée, il était moins probable que les fumeurs aient consulté un dentiste dans les 3 dernières années et ceux-ci étaient plus enclins à se plaindre d’une sensibilité dentaire, de maux de dents durant le mois précédent, de douleur dans la bouche ou le visage et de limitations sociales liées à leurs dents. L’analyse de l’âge, du sexe, des revenus du ménage et de la couverture dentaire selon un modèle logistique de régression multidimensionnel, fait ressortir que les fumeurs et les anciens fumeurs avaient plus de chances de se plaindre de douleur bucco-faciale que les personnes n’ayant jamais fumé. Méthodologie : Cette analyse compare un éventail de mesures préventives et d’indicateurs de santé buccodentaire spécifiques en fonction du tabagisme. La mise au point d’un indicateur sommaire de douleur faciale et une analyse de régression logistique multiple ont permis de comparer la probabilité de douleur bucco-faciale chez les fumeurs, tout en vérifiant certaines variables démographiques et socioéconomiques. La sélection de variables du modèle logistique a été effectuée à partir de l’étude de la documentation et la disponibilité d’indicateurs de l’ESCC. Conclusion : Les résultats de cette enquête renforcent l’ensemble croissant de connaissances selon lesquelles le tabagisme est un facteur important de la maladie buccodentaire. L’arrêt du tabagisme ou le fait de ne pas commencer à fumer serait bénéfique à la santé buccodentaire. Ces résultats suggèrent que les dentistes peuvent jouer un rôle important au sein des programmes communautaires de santé publique de prévention et d’arrêt du tabagisme. Ces programmes incluent une composante éducative sur les eff ets néfastes du tabagisme sur la santé buccodentaire et indiquent différentes options adaptées aux patients pour cesser de fumer. Résultats : Parmi les personnes âgée de 18 ans et plus, 24 % fumaient des cigarettes, 43 % étaient JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 155 Produits ayant le sceau de reconnaissance de l’ADC Church & Dwight Ltd. Pfizer Canada Inc. Dentifrice Aim Dentifrice Arm & Hammer Dental Care Dentifrice Close Up gel rouge Dentifrice Close Up gel vert Listerine Agent éblouissant rince pour teinter la plaque Listerine antitartre rince-bouche antiseptique Listerine au fluorure rince-bouche antiseptique Listerine d’origine rince-bouche antiseptique Listerine fraîcheur d’agrumes rince-bouche antiseptique Listerine menthe fraîcheur rince-bouche antiseptique Listerine menthe rafraîchissante rince-bouche antiseptique Listerine menthe vanillée rince-bouche antiseptique Listerine Plus rince-bouche antiseptique CHX Technologies, Inc. L’enduit médicamenté pour les dents Prevora Colgate Palmolive Canada Inc. Procter & Gamble Brosse à dents Colgate 360 Brosse à dents Colgate Massager Brosse à dents Colgate MaxFresh Brosse à dents Colgate Navigator Brosse à dents Colgate Sensation Whitening Brosse à dents Colgate Total Professional Brosse à dents Colgate Twister Fresh Colgate 2en1 dentifrice et rince-bouche menthe fraîcheur Colgate 2en1 Kids dentifrice et rince-bouche saveur gomme balloune Colgate 2en1 Kids dentifrice et rince-bouche saveur melon d’eau Dentifrice au fluorure Colgate pour enfants Dentifrice Colgate Blanc Éclatant bicarbonate de soude et peroxyde Dentifrice Colgate Blanc Éclatant cannelle piquante Dentifrice Colgate Blanc Éclatant menthe fringante Dentifrice Colgate Blanc Éclatant menthe vanillée Dentifrice Colgate dents sensibles blanchissant menthe fraîche Dentifrice Colgate dents sensibles blanchissant rayures fraîcheur Dentifrice Colgate Luminous fraîcheur paradisiaque Dentifrice Colgate Luminous menthe cristalline Dentifrice Colgate MaxFrais blanchissant menthe fraîche Dentifrice Colgate MaxFrais gel liquide blanchissant menthe fraîche Dentifrice Colgate Protection contre la carie Dentifrice Colgate Total Dentifrice Colgate Total Blanchissant Dentifrice Colgate Total Fraîcheur active Dentifrice Colgate Total Rayures fraîcheur Dentifrice Colgate Total Santé active Dentifrice Colgate Total Santé active gel Dentifrice Crest au bicarbonate de soude Dentifrice Crest extra-blanchissant avec protection antitartre menthe vive Dentifrice Crest Multisoins blanchissant menthe fraîche Dentifrice Crest pour dents sensibles pâte menthe fraîche Dentifrice Crest ProSanté cannelle fraîche Dentifrice Crest ProSanté menthe fraîche Dentifrice Crest protection anticarie pâte ordinaire Dentifrice Crest protection anticarie pour les enfants gel étincelant Dentifrice Crest protection antitartre pâte menthe fraîche Dentifrice tout-en-un Crest Complete gel menthe vive Fixodent Contrôle crème adhésive pour dentiers Fixodent Fraîcheur crème adhésive pour dentiers Fixodent Nature crème adhésive pour dentiers Fixodent Original crème adhésive pour dentiers Brosse à dents Oral-B Advantage Brosse à dents Oral-B Cross Action Vitalizer Brosse à dents Oral-B Indicator Brosse à dents Oral-B Pulsar Brosse à dents électrique Oral-B ProfessionalCare 7500 Brosse à dents électrique Oral-B ProfessionalCare 8850DLX Brosse à dents électrique Oral-B Sonic Complete Brosse à dents électrique Oral-B Vitality Dual Clean Brosse à dents électrique Oral-B Vitality Precision Clean Brosse à dents électrique Oral-B Vitality Sensitive Rince-bouche Crest Pro-Santé Soie dentaire Oral-B Satin Floss GlaxoSmithKline Sulcabrush Inc. Dentifrice au fluorure Aquafresh Enfants gomme à la menthe Dentifrice au fluorure Aquafresh Sensitive Dentifrice Sensodyne original Dentifrice Sendodyne Pro-Émail Dentifrice Sensodyne-F bicarbonate de soude rafraîchissant Dentifrice Sensodyne-F blanchissant éclatant Dentifrice Sensodyne-F blanchissant revitalisant Dentifrice Sensodyne-F gel menthe Dentifrice Sensodyne-F menthe Dentifrice Sensodyne-F menthe fraîche Dentifrice Sensodyne-F Ultrafraîcheur Sulcabrush Sulcabrush de voyage Pour en savoir plus sur les procédures de demande, communiquez avec : Zila Pharmaceuticals Rince-bouche Peridex Coordonnatrice des programmes dentaires Association dentaire canadienne Tél. : (613) 523-1770, poste 2165 ou 1-800-267-6354 (sans frais) Téléc. : (613) 523-7736 Sujets PROFESSIONNELS Révision des compétences requises pour un dentiste nouvellement diplômé au Canada Auteur-ressource Jack D. Gerrow, DDS, MS, MEd; H. Joseph Murphy, EdD; Marcia A. Boyd, DDS, MA, LHD (Hon) Dr Gerrow Courriel : Jack.Gerrow@ Dal.ca SOMMAIRE En 1994, le premier document de compétences dentaires développé à l’échelle nationale a été adopté au Canada par les groupes d’intervenants. Suivant une recommandation de l’atelier de concertation impliqué dans le processus d’origine, une révision des compétences pour un dentiste nouvellement diplômé au Canada a été entreprise et finalisée 10 ans plus tard. À partir de novembre 2005, les compétences revues ont été adoptées par tous les groupes d’intervenants et sont utilisées comme référence pour la gestion des programmes, leur agrément et la mise en œuvre d’examens d’accréditation. Mots clés MeSH : clinical competence; general practice, dental/education; licensure, dental Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique : www.cda-adc.ca/jcda/vol-73/issue-2/157.html E n 1994, une initiative lancée par le Bureau national d’examen dentaire du Canada (BNED) a mené, à la suite d’une concertation nationale, à l’adoption d’un document établissant les compétences requises pour un dentiste nouvellement diplômé au Canada 1. L’initiative canadienne a ainsi permis d’élaborer et d’adopter à l’échelle nationale le premier document de compétences dentaires au Canada. Le processus d’élaboration et d’acceptation des 46 compétences est d’une importance particulière pour les groupes d’intervenants. Le Conseil de l’éducation de l’Association dentaire canadienne, qui a représenté les dentistes durant le processus initial d’élaboration, continue d’assurer la liaison entre les dentistes et d’autres groupes. Le BNED, qui permet aux diplômés de programmes agréés au Canada et aux ÉtatsUnis de passer l’examen d’accréditation en vue de déterminer leur admissibilité à l’obtention d’une autorisation d’exercer au Canada, a utilisé ces compétences à titre de référence pour ses examens. Il a ainsi pu établir un plan d’examen qui tient compte de l’étendue des compétences pouvant être évaluées. La Commission de l’agrément dentaire du Canada (CADC) a inclus ce document dans sa documentation relative aux exigences d’agrément des programmes de DDS et de DMD. Dans le cadre d’une visite sur place, les programmes d’enseignement dentaire doivent démontrer que leur programme d’études est axé sur les compétences. Ils doivent également indiquer où, quand et comment les compétences sont enseignées et évaluées. La plupart des programmes canadiens d’enseignement dentaire ont adopté les compétences établies en 1994. Ils les ont utilisées pour élaborer le contenu de leur programme d’études et en démontrer les résultats. Certains les ont également adaptées à leur programme d’études. Des institutions et des organismes internationaux s’en sont inspirés pour élaborer leur propres compétences. JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 157 ––– Gerrow ––– En 2003, un comité organisateur composé d’un représentant de chacun des 4 groupes d’intervenants (le BNED, l’Association des facultés dentaires du Canada, la CADC et l’Association dentaire canadienne) a été constitué en vue de réviser le document des compétences. La constitution de ce comité fait suite à la recommandation d’une révision régulière des compétences par les parties ayant pris part à l’atelier initial de concertation. Le comité organisateur a mis en place un atelier de concertation destiné à effectuer la révision des compétences et travaillé en collaboration avec les groupes d’intervenants afi n de désigner des personnes aptes à y participer. Les participants ont été habilités à agir pour le compte de leur groupe. Le comité organisateur a engagé 2 animateurs et élaboré une documentation qu’il a transmis aux participants en prévision de l’atelier. Ces ressources comprenaient le document actuel des compétences, un document d’information sur les compétences, des exemples d’autres documents de compétences en dentisterie et les résultats d’un sondage sur la validité2 des 46 compétences actuelles. Ce sondage2 , mené auprès de 731 dentistes, avait pour but de recueillir des données démographiques et d’évaluer les 46 compétences sur une échelle de 1 à 5. Les participants faisaient partie d’un vaste échantillon représentatif de la communauté dentaire du Canada (le taux de réponse au sondage a été de 43,1 %). Bien que les participants aient estimé que toutes les compétences variaient d’«importantes» à «très importantes», ils ont jugé que certaines compétences étaient moins importantes dans l’exercice de la médecine dentaire générale au Canada. Au cours de l’atelier, les participants sont parvenus à un consensus sur un projet de document et ont convenu d’une procédure visant à fi naliser et approuver le nouveau document des compétences. Le document qui en a résulté (voir l’annexe 1 à la p. 159) reprend les 47 compétences actuellement jugées essentielles à l’exercice de la 158 médecine dentaire générale au Canada. En novembre 2005, les groupes d’intervenants ont tous officiellement adopté le document et l’utilisent comme référence pour la gestion de leur programme d’études, l’agrément de programmes et l’élaboration d’examens d’accréditation au Canada. Ce processus démontre l’importance d’une révision continue des compétences à l’échelle nationale. LES AUTEURS Le Dr Gerrow est professeur et directeur du département des sciences cliniques à la Faculté de médecine dentaire de l’Université Dalhousie, Halifax (Nouvelle-Écosse) et directeur général et registraire du Bureau national d’examen dentaire du Canada, Ottawa (Ontario). Le Dr Murphy est professeur agrégé à la Faculté de médecine dentaire de l’Université Dalhousie, Halifax (Nouvelle-Écosse). La Dre Boyd est professeure émérite à la Faculté de médecine dentaire de l’Université de la Colombie-Britannique, Vancouver (Colombie-Britannique) et ancienne examinatrice en chef des examens écrits du Bureau national d’examen dentaire du Canada, Ottawa (Ontario). Écrire au : Dr Jack D. Gerrow, Bureau national d’examen dentaire du Canada, 100 Bronson Ave., Ottawa ON K1R 6G8. Les vues exprimées sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement les opinions et les politiques officielles de l’Association dentaire canadienne. Cet article a été révisé par des pairs. Références 1. Gerrow JD, Chambers DW, Henderson BJ. Boyd MA. Compétences exigées d’un nouveau praticien en médecine dentaire au Canada. J Can Dent Assoc 1998; 64(2):94–7. 2. Gerrow JD, Murphy HJ, Boyd MA. Competencies for the beginning dental practitioner in Canada: a validity survey. J Dent Educ 2006; 70(10):1076–80. JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • ––– Compétences dentaires ––– Annexe 1 Compétences pour un dentiste nouvellement diplômé au Canada Un dentiste nouvellement diplômé au Canada doit être capable de fournir des soins de santé buccale pour le bénéfice des individus et des communautés en respectant leur culture. La compétence repose sur le postulat que tous les comportements sont tributaires de connaissances fondamentales et d’habiletés en sciences biomédicales, en sciences du comportement et en sciences dentaires et par un comportement professionnel. Les dentistes nouvellement diplômés au Canada doivent être capables d’appliquer les connaissances fondamentales et d’exercer leurs habiletés, de justifier leurs décisions et leurs actions et d’en évaluer les résultats. Par conséquent, les connaissances fondamentales, les habiletés et le comportement professionnel sont parties intégrantes de chaque compétence. La compétence repose également sur le postulat que tous les comportements doivent atteindre un niveau acceptable et que le praticien peut évaluer la qualité et l’efficacité de tous ses comportements. La compétence ne peut être atteinte sans la capacité de s’auto-évaluer. De plus il n’y a pas de degré de compétence : un dentiste est soit compétent, soit incompétent. Les compétences ci-dessous réfèrent à la pratique de la dentisterie générale et incluent la prise en charge de patients de tout âge incluant ceux avec des besoins particuliers. Il est assumé que tous les soins de santé buccale sont prodigués de façon déontologique, en respectant les exigences légales édictées au niveau national et provincial. Un dentiste nouvellement diplômé au Canada doit être capable de : 1. reconnaître les déterminants en santé buccale chez les individus et les populations ainsi que le rôle du dentiste dans la promotion de la santé buccale, y compris chez les démunis. 2. reconnaître les relations entre la santé générale et la santé buccale. 3. évaluer la littérature scientifique et mettre en pratique les recommandations qui en découlent après avoir mesuré le niveau de preuve pouvant supporter leur bien-fondé. 4. communiquer efficacement avec les patients, parents ou gardiens, le personnel, ses pairs, d’autres professionnels de la santé et le public. 5. identifier la plainte/inquiétude principale du patient et obtenir l’histoire associée à la plainte. 6. obtenir et interpréter une histoire médicale, dentaire et psychosociale, incluant une revue des systèmes si nécessaire, et faire une évaluation des conditions physiques et psychosociales pouvant affecter la prise en charge du patient. 7. maintenir de façon précise et complète le dossier-patient d’une manière confidentielle. 8. prévenir la transmission des maladies infectieuses en suivant les protocoles de contrôle d’infection en vigueur. 9. faire un examen clinique. 10. différencier les tissus durs et mous normaux des tissus anormaux du complexe maxillofacial. 11. prescrire et obtenir les tests diagnostiques requis en tenant compte de leurs risques et bienfaits. 12. faire un examen radiologique. 13. interpréter les éléments recueillis par l’histoire du patient, l’examen clinique, l’examen radiologique et par les autres tests ou procédures diagnostiques. 14. reconnaître et prendre en charge le patient anxieux ou appréhensif. 15. interpréter les éléments recueillis par l’histoire du patient, l’examen clinique, l’examen radiologique et par les autres tests ou procédures diagnostiques. 16. reconnaître et prendre en charge le patient anxieux ou appréhensif. 17. reconnaître les signes d’abus ou de négligence et faire les rapports appropriés. 18. évaluer les risques du patient (incluant, mais non limité à, la diète et l’usage du tabac) relativement aux maladies buccales ou aux blessures. 19. développer une liste des problèmes et établir les diagnostics. 20. déterminer le niveau d’expertise requis pour un traitement et formuler une demande écrite pour une consultation et/ou le transfert d’un patient vers un autre professionnel de la santé, lorsqu’approprié. 21. développer différentes options de plans de traitement basées sur l’évaluation de toutes les données pertinentes. 22. discuter des éléments recueillis, des diagnostics, d’étiologie, des risques, des bénéfices et des pronostics des options de plans de traitement en gardant à l’esprit la participation du patient dans la prise en charge de sa santé buccale. 23. développer un plan de traitement compréhensif et séquentiel, en tenant compte des éléments prioritaires. JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 159 ––– Gerrow ––– 24. présenter et discuter de la séquence du traitement, de l’estimé des frais, des modalités de paiement, du temps requis à son exécution et des responsabilités du patient à cet égard. 25. obtenir un consentement éclairé et une acceptation écrite de la part du patient, pour le plan de traitement proposé et pour toute modification subséquente. 26. modifier au besoin le plan de traitement durant le déroulement du traitement. 27. éduquer les patients sur les risques et la prévention des maladies et des blessures buccales dans le but d’encourager l’instauration de sains comportements. 28. fournir des thérapies préventives contre les maladies ou blessures buccales. 29. reconnaître et établir des procédures pour minimiser les accidents de travail reliés à la pratique dentaire. 30. réaliser une anesthésie locale aux fi ns d’interventions dentaires et prendre en charge les complications reliées. 31. déterminer les indications et contre-indications de l’utilisation de médicaments utilisés en pratique dentaire, leurs posologies, leurs modes d’administration et rédiger une ordonnance pour les médicaments utilisés en dentisterie. 32. prendre en charge les urgences dentaires. 33. reconnaître et prendre en charge les urgences médicales pouvant survenir dans une pratique dentaire. 34. prendre en charge l’état parodontal et ses maladies, rendre le traitement parodontal approprié et assurer le suivi des résultats anticipés. 35. évaluer le risque, l’étendue et l’activité de la carie et recommander l’approche thérapeutique appropriée, préventive ou restauratrice. 36. prendre en charge les caries dentaires, les défauts dentaires, les problèmes esthétiques et, lorsqu’une restauration est justifiée, utiliser les techniques pour restaurer la forme et la fonction de la dent en conservant le plus de structure dentaire possible et en préservant la vitalité de la dent. 37. prendre en charge les patients présentant des douleurs et/ou dysfonctions bucco-faciales. 38. prendre en charge les procédures chirurgicales reliées aux tissus buccaux mous et durs et leurs complications. 39. prendre en charge les traumatismes du complexe orofacial. 40. prendre en charge les conditions et les pathologies pulpaires et faire le traitement endodontique lorsqu’indiqué. 41. prendre en charge les anomalies de croissance et du développement orofaciales et traiter les problèmes orthodontiques mineurs. 42. reconnaître et prendre en charge les occlusions fonctionnelles et non-fonctionnelles. 43. choisir et prescrire, lorsqu’ indiqué, les biomatériaux appropriés pour le traitement d’un patient. 44. prendre en charge les besoins prosthodontiques des patients partiellement ou complètement édentés incluant la fabrication de prothèses fi xes, amovibles et implanto-portées. 45. prendre les mesures requises pour la fabrication, en laboratoire, de prothèses et appareils dentaires. 46. faire le dessin d’une prothèse ou appareil dentaire, écrire une prescription de laboratoire et évaluer le travail du laboratoire. 47. appliquer les principes reconnus d’éthique et de jurisprudence pour maintenir les normes et permettre l’amélioration des connaissances et des habiletés. 48. appliquer les principes de base en administration, en fi nance et en gestion du personnel, requis en cabinet dentaire. 49. afficher un comportement professionnel basé sur l’éthique et qui se place au-dessus de l’intérêt personnel, qui vise l’excellence, qui est engagé à maintenir un développement professionnel soutenu et qui agit de façon responsable face aux patients, à la société et la profession. Définition La prise en charge des besoins de santé buccale du patient suppose l’inclusion de toutes les actions prodiguées par le professionnel de la santé qui ont pour but de modifier la condition du patient. Ces actions peuvent inclure d’éduquer, de conseiller, d’être soigné par le dentiste, d’être soigné par le dentiste après consultation avec un autre professionnel de la santé, d’assurer le suivi du traitement rendu, mais peuvent aussi inclure de ne pas soigner ou simplement d’observer. La prise en charge assume l’utilisation de la thérapie la moins invasive nécessaire pour obtenir un résultat probant en accord avec les désirs du patient. 160 JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • ,ANOUVELLE#OLGATE *DENTSSENSIBLES POURUNNETTOYAGEENDOUCEURÏPROUVÏ 0OINTESURÏLEVÏE 3OIESFUSELÏESULTRADOUCES #APUCHONSEN CAOUTCHOUCSOUPLE -OINSDUSUREIDÏALEPOURLESPATIENTS ATTEINTSDHYPERSENSIBILITÏDENTINAIRE ,ABROSSEÌDENTS#OLGATE*DENTSSENSIBLES DÏLOGELAPLAQUEEFFICACEMENTETENDOUCEUR s ,ESCAPUCHONSENCAOUTCHOUCUNIQUESAINSIQUELESSOIESSOUPLESRÏDUISENTLUSURECOMPARATIVEMENT ÌUNEBROSSEÌDENTSSOUPLEÌSOIESPLATES s ,ESSOIESSONTPLUSSOUPLESQUECELLESDUNEBROSSEÌDENTSMANUELLESOUPLE ENTÐTESURLEMARCHÏ s ³PROUVÏEENCLINIQUEPOURÏLIMINERJUSQUÌPLUSDEPLAQUEQUUNEBROSSEÌDENTSMANUELLE SOUPLEENTÐTESURLEMARCHÏ 2ECOMMANDEZ#OLGATE *DENTSSENSIBLES #ON UEPOURLESDENTSETLESGENCIVESSENSIBLES 0OURCOMMANDERAPPELEZLE#OLGATE #OLGATE0ALMOLIVE#ANADA)NC *4-2EGD-$ .ETTOYAGECOMPLETDELABOUCHE0OURDENTSSENSIBLES 4ESTSSTANDARDSENLABORATOIRESURLgABRASIONDELADENTINECONTRE/RAL")NDICATOR$ONNÏESARCHIVÏES#OLGATE0ALMOLIVE4ESTSSTANDARDSEN LABORATOIRESURLADURETÏDESSOIESCONTRE/RAL")NDICATOR$ONNÏESARCHIVÏES#OLGATE0ALMOLIVE.ATHOO3ETAUTRES.EW*ERSEY$ENTAL3CHOOL 5-$.*$ONNÏESARCHIVÏES#OLGATE0ALMOLIVE/RAL")NDICATORESTUNEMARQUEDECOMMERCEDE'ILLETTE#ANADA)NC Utilisez-vous le jeu de teintes VITA 3D-MASTER ? ® ® Si ce n’est pas le cas, vous pourriez tout aussi bien mesurer les teintes à l’aide d’une boîte de crayons de Lors d’une étu récente... des teintes mesurées avec les jeux de teintes classiques ont nécessité des ajustements avant la mise en bouche des teintes mesurées avec le jeu de teintes VITA 3D-Master n’ont pas nécessité d’ajustements supplémentaires* * Hassel, Koke, Schmitter, Beck, Rammelsberg, “Clinical effects of different shade guide systems on the tooth shades of ceramicveneered restorations”, International Journal of Prosthodontics, vol.18, No. 5 Sept/Oct 2005 Pour des teintes assurées, exigez toujours les matériaux de restauration VITA® authentiques. 800-263-4778 800-828-3839 in USA • www.vident.com ©Vident 2007. 3D-Master is a registered trademark of VITA Zahnfabrik. Pratique CLINIQUE Sympathetically Maintained Pain Presenting First as Temporomandibular Disorder, then as Parotid Dysfunction Auteur-ressource Subha Giri, BDS, MS; Donald Nixdorf, DDS, MS Dr Nixdorf Courriel : nixdorf@ umn.edu SOMMAIRE Le syndrome douloureux régional complexe (SDRC) est un état chronique qui se caractérise par une douleur intense, de l’œdème, des rougeurs, une hypersensibilité et des effets sudomoteurs accrus. Dans les 13 cas de SDRC siégeant dans la région de la tête et du cou qui ont été recensés dans la littérature, il a été établi que l’étiologie de la douleur était une lésion nerveuse. Dans cet article, nous présentons le cas d’une femme de 30 ans souffrant de douleur maintenue par le système sympathique, sans lésion nerveuse apparente. Ses principaux symptômes – douleur préauriculaire gauche et incapacité d’ouvrir grand la bouche – simulaient une arthralgie temporomandibulaire et une douleur myofaciale des muscles masticateurs. Puis sont apparus une douleur préauriculaire intermittente et de l’œdème accompagnés d’hyposalivation – des signes cette fois-ci évocateurs d’une parotidite. Après une évaluation diagnostique exhaustive, aucune pathologie sous-jacente précise n’a pu être déterminée et un diagnostic de douleur névropathique à forte composante sympathique a été posé. Deux ans après l’apparition des symptômes et le début des soins, un traitement combinant des blocs répétés du ganglion cervicothoracique et une pharmacothérapie (clonidine en perfusion entérale) a procuré un soulagement adéquat de la douleur. Mots clés MeSH : complex regional pain syndrome; pain, intractable; parotitis; temporomandibular joint disorders Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique : www.cda-adc.ca/jcda/vol-73/issue-2/163.html C omplex regional pain syndrome (CRPS) is a chronic condition that usually affects extremities, such as the arms or legs. It is characterized by intense pain, swelling, redness, hypersensitivity in a region not defi ned by a single peripheral nerve and additional sudomotor effects, such as excessive sweating.1 The clinical criteria for the diagnosis of sympathetically maintained pain as outlined by the International Association for the Study of Pain include: • • • • onset following an initiating noxious event (CRPS-type I) or nerve injury (CRPStype II) spontaneous allodynia that is not limited to peripheral nerve distribution and is not proportionate to the inciting event abnormal sudomotor activity, skin blood flow abnormality, edema, other autonomic symptoms exclusion of other conditions that may otherwise contribute to the extent of the symptoms.2 JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 163 ––– Nixdorf ––– Figure 1: Panoramic radiograph showing no overt odontogenic or osseous pathology. Figure 2a: Tomography of the right side of the temporomandibular joint indicating mild regressive bony remodelling. Figure 2b: Tomography of the left side of the temporomandibular joint appearing within normal limits. Only 13 cases of CRPS involving sympathetically maintained pain in the head and neck region have been described, and all reported trauma as the identifiable etiologic factor. 3 The case presented here is another occurrence of sympathetically maintained pain in the head and neck region, but without nerve injury as a clear initiating factor. Case Report A 30-year-old woman initially presented with left-side jaw pain and inability to open her mouth wide. She was not aware of any initiating factors and reported that she had experienced this type of pain intermittently since she was 19 years old. The pain had presenting symptoms typical of a left-side temporomandibular disorder (TMD): dull intermittent preauricular pain of moderate intensity that caused sleep disruption, was aggravated by jaw activity and was alleviated by analgesic use. She reported an episode of pain in the left side of her face one year before the onset of 164 the current complaint; that pain had been diagnosed as an ear infection and was treated with antibiotics and surgical drainage. In the past, she had been prescribed gabapentin and opioid analgesics for her pain. Clinical fi ndings, also typical of TMD, included mandibular range of motion less than 40 mm, absence of joint noises and excursions, and tenderness of the left temporomandibular joint (TMJ) and masseter muscle to palpation. Panoramic and tomographic imaging revealed slight sclerosis of the anterior aspect of the right condyle with mild flattening (Figs. 1 and 2). No sensory abnormalities of the face or jaws were detected from the history or physical examination using sharp–dull discrimination and sensation of touch with a wisp of cotton. Based on this information, a diagnosis of left-side TMJ arthralgia and myofascial pain of the left masseter muscle was made. Conservative treatment was initiated — self-care, a maxillary f lat-plane occlusal splint and pharmacotherapy with nonsteroidal anti-infl ammatory drugs (diclo- JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • ––– Complex Regional Pain Syndrome ––– Figure 3: Sialogram of the left parotid gland with no evidence of sialolithiasis. fenac and nabumetone) and low-dose nortriptyline — but only minimal beneficial effects were achieved. Lidocaine trigger-point injections on the left masseter resulted in reduction of pain to a minimal level; thus, injections were continued monthly for the following 4 months. After 9 months of stable pain control, the pain progressively increased in intensity. The patient described it as a pressure sensation in her ear, which she perceived as an ear infection. Swelling and redness was noted in the left preauricular, facial and posterior mandibular areas. Clinical examination revealed that the maximal mandibular opening was less than 30 mm; left-side preauricular areas were tender to palpation although the patient’s left ear tympanic membrane appeared normal. A diagnosis of acute capsulitis with eff usion was made and an intra-articular joint injection of corticosteroids was provided. At this time, chronic pain pharmacotherapy was initiated; nortriptyline, titrated to 30 mg before bedtime, resulted in excellent pain relief. Pain, swelling and redness continued to recur intermittently for about one month. Six months following the TMJ injection, the patient was referred for an oral medicine consultation to assess for parotitis, despite the normal clear appearance of her saliva. A parotid sialogram revealed no calcification or fibrous tissue within the left parotid gland. She was referred to an ear, nose and throat surgeon for biopsy to confirm a tentative diagnosis of Sjögren’s syndrome. Minor salivary gland biopsies of the lower lip, at 2 different times, revealed normal salivary gland histology. Another flare-up of symptoms occurred with the additional new symptom of reduced amounts of saliva. A diagnosis of medication-induced xerostomia with probable secondary infectious sialadenitis was made. A second sialogram was obtained and, again, no abnormalities were detected (Fig. 3). Regional magnetic resonance imaging (MRI), from above the TMJs to below the clavicles, was also normal. A diagnosis of probable sympathetically maintained pain was made based on the presence of f luctuating autonomic symptoms and the absence of any other organic causes of this patient’s pain complaint. A left-side diagnostic stellate ganglion block was performed using 0.5% bupiva- caine. Pre-injection pain intensity was 6/10 on a numeric rating scale. Immediate exacerbation of her left-side jaw and neck pain with fi nal needle placement (which was rated as 10/10) occurred with the pain level reduced to 2/10 15 minutes post-injection. An ipsilateral Horner’s syndrome was present confi rming adequate blockade. Because of the patient’s desire not to receive further injections, pharmacotherapy treatment was initiated, with enteral clonidine starting at 0.1 mg/day at bedtime and increased when sedation was unacceptable to 0.9 mg/day. Topical clonidine was used in a 50% dimethyl-sulfoxide cream, along with gabapentin at 400 mg 4 times a day and Senokot-S (Purdue Pharam, Pickering, Ont.) to counteract the anticholinergic effects of the medication. The pain decreased to an intensity level of 4/10, but over the following 5 months the patient’s symptoms slowly progressed with increasing pain and further spread into her left neck, shoulder and forearm. During this time, the patient displayed symptoms of depression and in a desperate attempt to alleviate her pain she self-administered cannabinoids. When discussing this, she reluctantly revealed that no appreciable pain reduction was experienced, but smoking did provide a “vacation from her situation.” Consultation with a psychologist was insisted on (previous attempts to refer her to a psychologist had failed). The idea of a series of stellate ganglion blocks was reinitiated and executed, resulting in excellent pain relief; a pain level of 0/10 was achieved with occasional exacerbations to 2/10. Pain control was so successful that the dose of enteral clonidine was reduced to 0.1 mg every morning and 0.3 mg at bedtime, and the topical cream was discontinued. After 4 months of good pain control with weekly to biweekly stellate ganglion blocks, the patient was lost to follow-up due to relocation of the care provider. Discussion Very few cases of CRPS in the head and neck region have been reported in the literature. All can be traced back to identifiable etiologic factors involving trauma 3 — CRPS due to penetrating trauma,4 surgical procedures in the face and jaw, 5–7 vascular surgery of the neck, 8 motor vehicle accident leading to head and neck injury 9,10 and dental extractions.6,11,12 Our case report is a rare occurrence of sympathetically maintained pain in the head and neck region without identifiable nerve injury as a causative factor. Therefore, the most appropriate diagnosis would be CRPStype I. The pathophysiology underlying CRPS is not well understood, but small-fibre degeneration has been shown in patients diagnosed with CRPS-type I despite a lack of clinical fi ndings indicating nerve injury.13 Obtaining a skin biopsy to assess for peripheral nerve degeneration, along with detailed neurosensory testing (QST), may help determine the most appropriate diagnosis. (As a full review of the pathophysiology is not within the scope of this article, JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 165 ––– Nixdorf ––– see Harden and others14 and Melis and others 3). Under normal physiological conditions, the sympathetic nervous system does not have a modulatory effect on the nociceptive pathway and does not arise from trigeminal nerve injury.15,16 Therefore, from a clinical perspective, 2 different factors can be identified as sympathetically maintained pain: sympathetic dysfunction resulting in altered blood flow, temperature and sweating; and alleviation of pain with an anesthetic block of the sympathetic efferent nerves.14 The uniqueness of the current case lies in its symptomatic presentation as TMD pain, otherwise known as TMJ arthralgia and myofascial pain of the masticatory muscles, with no apparent trauma to the tissue. In the present case, the initiating noxious event could be viewed as the persistent left-side TMD pain associated with an inner-ear infection. The inability to identify a direct trauma or nerve injury excludes the possibility of causalgia or CRPS-type II. At the same time, it supports the diagnosis of TMD, which oft en presents with unidentifi able etiology. The clinical fi ndings of spontaneous excruciating pain not proportionate to the extent of the pathology of the region and the sympathetic features of swelling, redness and parotid dysfunction also fulfi ll the criteria for CRPS. Further support may be drawn from the negative sialograms, which ruled out parotid gland pathology, MRI for the head and neck region, which excluded vascular pathologies, and the effectiveness of the stellate ganglion blocks that reinforced evidence for the involvement of the sympathetic nervous system. It could be speculated that the involvement of the sympathetic nervous system in the current case resulted from the neuropathic effects of longstanding TMD pain that transformed over time into sympathetically mediated pain. In an animal study of TMJ inflammation and pain, changes within the nerves innervating the disc were shown to be induced.17 Changes similar to these may result in the expression of adrenergic receptors in the peripheral sensory fibres resulting in sympathetic dysfunction. Th is is evidenced by the effectiveness of initial TMD care. Also, autonomic features were minimal in the initial presenting symptoms, but they became more prominent as time passed, with intermittent swelling and pain exacerbation spreading into the neck. It is also possible that the sympathetic involvement pre-existed the labelling of the condition as TMD pain, as evidenced by the patient’s admissions to hospital with complaints of preauricular pain and pharmacotherapy with gabapentin before her initial TMD consultation. Also, preexisting sympathetically maintained pain may have been precipitated by factors, such as minor peripheral inflammation and nerve injury secondary to the treatment provided, TMD pain itself or the prior inner ear infection. Th is preexisting sympathetic component could have been merely masquerading as a TMD pain complaint, then parotid dysfunction, requiring time and adequate stressors to cause an 166 exacerbation of this centrally mediated pain phenomenon. The initial interpretation of periauricular hyperalgesia with intermittent swelling as being TMD or parotid gland dysfunction would then be best explained as practitioner bias. Conclusion Th is case report is an example of CRPS-type I with sympathetically maintained pain presenting in the head and neck region that required expertise in both orofacial pain and oral medicine to arrive at an accurate diagnosis. We can extrapolate 2 possible clinical scenarios, which are not mutually exclusive, for how this pain presented: persistent TMD arthralgia and myalgia resulting in central changes that ultimately led to sympathetically maintained pain; and sympathetically maintained pain, masquerading as TMD pain and parotid dysfunction before becoming readily identifiable. The absence of any identifiable etiologic factors makes this case unique among reported cases of CRPS in the head and neck. It is important for us, as clinicians, to be alert and closely observe patients with long-standing TMD symptoms, so that if neuropathic components of pain arise, they can be identified and treated. THE AUTHORS Acknowledgements: The valuable input of Dr. Mariona Mulet at the University of Minnesota and Dr. Seema Ganatra at the University of Alberta is gratefully acknowledged. Dr. Giri is a TMJ specialist with the Minnesota Head and Neck Pain Clinic in Minnesota, Minneapolis. Dr. Nixdorf is an assistant professor in the department of diagnostic and biological sciences, University of Minnesota, Minneapolis, Minnesota. Correspondence to: Dr. Donald Nixdorf, Division of TMJ and Orofacial Pain, School of Dentistry, University of Minnesota, 6-320 Moos Tower, 515 Delaware St, Minneapolis, MN 55455, USA. The authors have no declared financial interests in any company manufacturing the types of products mentioned in this article. This article has been peer reviewed. References 1. Merskey H, Bogduk N, editors. Classification of chronic pain: d e s criptions of chronic pain s y ndrom e s and d efini tions of pain terms. 2nd ed. Seattle, Wash.: IASP Press; 1994. 2. Stanton-Hicks M, Janig W, Hassenbusch S, Haddox JD, Boas R, Wilson P. Reflex sympathetic dystrophy: changing concepts and taxonomy. Pain 1995; 63(1):127–33. 3. Melis M, Zawawi K, al-Badawi E, Lobo Lobo S, Mehta N. Complex regional pain syndrome in the head and neck: a review of the literature. J Orofacial Pain 2002; 16(2):93–104. 4. Bingham JA. Causalgia of the face: two cases successfully treated by sympathectomy. BMJ 1947; 1:804–5. 5. Hanowell ST, Kennedy SF. Phantom tongue pain and causalgia: case presentation and treatment. Anesth Analg 1979; 58(5):436–8. JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • ––– Complex Regional Pain Syndrome ––– 6. Jaeger B, Singer E, Kroening R. Reflex sympathetic dystrophy of the face. Report of two cases and a review of literature. Arch Neurol 1986; 43(7):693–5. 7. Khoury R, Kennedy SF, Macnamara TE. Facial causalgia: report of case. J Oral Surg 1980; 38(10):782–3. 8. Arden RL, Bahu SJ, Zuazu MA, Berguer R. 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Il est habituellement asymptomatique et est souvent découvert durant les radiographies de routine. La présente étude de cas traite d’un odontome vaste et complexe causant de la douleur, de l’infection et une asymétrie faciale. Il s’agit d’un cas important, car peu de rapports portent sur des odontomes complexes dans la cavité buccale. Mots clés MeSH : mandibular neoplasms/diagnosis; odontoma/pathology; odontoma/radiography Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique : www.cda-adc.ca/jcda/vol-73/issue-2/169.html O dontomas are hamartomas composed of various dental tissues, i.e., enamel, dentin, cementum and sometimes pulp. They are slow-growing, benign tumours showing nonaggressive behaviour.1 They are classified as complex, when the calcified tissues present simply as an irregular mass composed mainly of mature tubular dentin, or compound, if there is superficial anatomic similarity to even rudimentary teeth. 2 Complex odontomas are less common than the compound variety in the ratio 1:2. 3 Eruption of an odontoma in the oral cavity is rare. We present a case of complex odontoma, in which apparent eruption has occurred in the area of the right mandibular third molar. Case Report A 23-year-old, apparently healthy man reported to the department of oral medicine and radiology, Manipal College of Dental Sciences, with painful swelling on the right side of the lower jaw of 2 weeks duration. His medical history was unremarkable. Clinically, there was gross facial asymmetry with diffuse smooth swelling in the right mandibular angle region. Mouth opening was adequate. Intraoral examination of the region revealed the apparent absence of the right mandibular third molar and a breach in the corresponding alveolar mucosa through which pus extruded. The buccal and lingual cortices were expanded and hard. There was no evidence of any abnormality in other teeth in the right mandibular region. The differential diagnosis included pericoronal abscess and infected odontogenic cyst (dentigerous cyst) associated with impacted third molar. The patient was asked to return for an intraoral periapical radiograph and a panoramic radiograph; however, he did not return for imaging. Aft er 8 months, the patient revisited the department complaining of pain in the same region. The swelling had not increased in size (Fig. 1). Intraoral examination showed a whitish-yellow hard mass resembling dentin; it measured about 3 cm in its mesio-distal dimension and 2 cm buccolingually (Fig. 2). JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 169 ––– Vengal ––– Figure 1: Clinical photograph showing gross facial asymmetry in the patient. Figure 2: Clinical photograph showing the odontoma erupting in the oral cavity and impaction of the third molar. A panoramic radiograph showed a uniformly dense rounded radiopacity (about 3.5 × 3.3 cm), distal to the mandibular right second molar and overlying the coronal portion of the mandibular right third molar, which was displaced disto-inferiorly (Fig. 3). A uniform, well-defi ned radiolucent halo surrounded the radiopacity except in the superior area where it erupted into the oral cavity. The right mandibular canal was displaced inferiorly. There was no evidence of any root resorption in the right mandibular second molar. Considering the clinical and radiologic presentations, a diagnosis of infected erupting complex odontoma was determined. Under general anesthesia, access to the mass was achieved via an intraoral approach and it was excised along with the impacted tooth, i.e., the mandibular right third molar (Figs. 4a and 4b). Histopathologic examination (Fig. 5) of the excised mass confi rmed the diagnosis of complex odontoma. Discussion Odontoma is the most common type of odontogenic tumour, although some authors prefer to refer to it as hamartoma, not a true tumour. 3 Complex odontomas tend to occur in the posterior region of the jaw and compound odontomas are more common in the anterior maxilla.1,3 They may be discovered at any age, although less than 10% are found in patients over 40 years of age. Although they are commonly asymptomatic, clinical indicators of odontoma may include retention of deciduous teeth, noneruption of permanent teeth, pain, expansion of the cortical bone and tooth displacement. Other symptoms include anesthesia in the lower lip and swelling in the affected area. In the present case, pain was the fi rst symptom, probably due to secondary infection,4 which can occur because of replacement of bone by a large amount of avascular hard tissue. Eruption of an 170 Figure 3: Panoramic radiograph showing the erupting odontoma and the impacted third molar, which was displaced to the disto-inferior region of the angle of the mandible. odontoma through the mucosa could also allow invasion of oral microorganisms into the bone due to lack of adequate adhesion between bone and odontoma because of the absence of periodontal ligament. Odontomas can measure anywhere from a few millimetres to many centimetres in their greatest dimension. The largest found in a human weighed 0.3 kg. 2,5 Clinically, odontomas 6 are either complex or compound, and are classified as: • • Intraosseous — these odontomas occur inside the bone and may erupt (erupted odontoma) into the oral cavity. To date, 12 cases of the erupted variety have been described in the literature.6 Extraosseous or peripheral — odontomas occurring in the soft tissue covering the tooth-bearing portions of the jaws. The odontoma presents as a well-defi ned radiopacity situated in bone, but with a density that is greater than bone and equal to or greater than that of a tooth. It contains foci of variable density. A radiolucent halo, typically surrounded by a thin sclerotic line, surrounds the radiopacity. The radiolucent zone is the connective tissue capsule of a normal tooth follicle. The thin sclerotic line resembles the corticated border seen in a normal tooth crypt. The developmental stages can be identified based on radiologic features and the degree of calcification of the lesion at the time of diagnosis.6,7 The fi rst stage is characterized by radiolucency due to the absence of dental tissue calcification, the second or intermediate stage shows partial calcification and the third or classically radiopaque stage exhibits predominant tissue calcification with the surrounding radiolucent halo described above. 5,8 In our case study, we present a mature complex odontoma, which should be differentiated from cementoblas- JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • ––– Complex Odontoma ––– Figure 4a: The excised odontoma. Figure 4b: The impacted third molar. toma, osteoid osteoma and fibro-osseous lesions, such as cemento-ossifying fibroma. A cementoblastoma presents as a well-defi ned radiopaque mass attached to the tooth root and surrounded by a radiolucent rim. 2,5,9 Osteoid osteomas are characterized by a small ovoid or round radiolucent area surrounded by a rim of sclerotic bone; the central radiolucency exhibits some calcification. Cemento-ossifying fibroma presents as a well-defi ned radiolucency with increasing flecks of calcification as it matures; it is not surrounded by a radiolucent rim and it is diff use with normal bone.2,5,9 Also, none of these is associated with an impacted tooth. The mechanism of odontoma eruption appears to be different from tooth eruption because of the lack of periodontal ligament in odontoma. Therefore, the force required to move the odontoma is not linked to the contractility of fibroblasts, as is the case for teeth. Although there is no root formation in odontoma, its increasing size may lead to the sequestration of the overlying bone and, hence, occlusal movement or eruption. The increase in the size of the odontoma over time produces a force sufficient to cause bone resorption. Another reason for odontoma eruption could be the bony remodelling of the jaws. However, for this to occur dental follicle is required, although indirectly, as it provides both the conductance and chemoattraction for the osteoclasts necessary for tooth eruption. Immunocytochemical investigations have indicated that a pattern of cellular activity involving both reduced dental epithelium and the follicles is associated with tooth eruption. The reduced dental epithelium initiates a cascade of intercellular signals by expressing epidermal growth factor β and transforming growth factor. These factors, in turn, stimulate the follicular cells to produce colony-stimulating factor, which recruits osteoclasts to the follicle. The reduced dental epithelium Figure 5: Photomicrograph (× 4) showing decalcified dentin and empty spaces of decalcified enamel intermixed with haphazardly arranged areas containing remnants of immature enamel matrix. also secretes proteases, which assist in the breakdown of the follicle to produce a path of least resistance.10 Th is epithelial signalling could explain the remarkable consistency of eruption times, as it is likely that the dental epithelium is programmed as part of its functional life cycle.10 However, in the case of odontomas erupting into the oral cavity, the mechanism behind the eruption times remains uncertain as some odontomas erupt at a young age and others at an older age. Erupted odontomas are most often seen in older people. Thus, it is likely that resorption of the edentulous part of the alveolar process plays a role, but it is also possible that reactive growth of the capsule contributes to this phenomenon.11 Eruption at a young age is possible through bone remodelling that might have resulted from the presence of dental follicles. Odontomas have been associated with trauma during primary dentition, as well as with inflammatory and infectious processes, hereditary anomalies (Gardner syndrome, Hermann’s syndrome), odontoblastic hyperactivity and alterations in the genetic components responsible for controlling dental development.11 Hitchin12 suggested that odontomas are inherited through a mutant gene or interference, possibly postnatal, with genetic control of tooth development. In humans, there is a tendency for the lamina between the tooth germs to disintegrate into clumps of cells. The persistence of a portion of lamina may be an important factor in the etiology of complex or compound odontomas and either of these may occur instead of a tooth. In either case, a mutation in the epithelial cells of the persistent lamina or of the tooth germ itself may change the inherent capacity of the odontogenic epithelium to go through the cap and bell stages necessary for tooth formation and still retain its ability to stimulate mesenchymal differentiation necessary for dentin formation JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 171 ––– Vengal ––– and to form functional ameloblasts and odontoblasts leading to a composite odontoma. Comparative investigations of odontogenic cells in normally forming teeth and tumours showed that differentiation of both normal and abnormal odontogenic cells is accompanied by the expression of some common molecules. Furthermore, the gene products present in normal mesenchymal cells were also found in odontogenic tumour epithelium. A plausible explanation for this is that the odontogenic tumour epithelial cells are recapitulating genetic programs expressed during normal odontogenesis, but the tumour cells demonstrate abnormal expression of these genes.13 Surgical removal of odontomas is indicated in the absence of any contraindications. Clinical and radiographic follow-up is prudent where surgical treatment is deferred. Conclusion An infected erupting complex odontoma in the mandibular third molar region is reported. Such cases may confuse diagnosis during clinical examination. Radiographically, such odontomas may be mistaken for various other lesions. Th is case is also unusual in that eruption took place over a relatively short time. A possible explanation for such a phenomenon could be bone remodelling and increased force from the expanding odontoma. THE AUTHORS Acknowledgement: We would like to acknowledge Dr. Nirmala Rao, professor and head of the department of oral pathology, Manipal College of Dental Sciences, for her help in providing us with the histopathology slides. Dr. Vengal is Reader in the department of oral medicine and radiology, Manipal College of Dental Sciences, Manipal, Karnataka, India. Dr. Arora is a postgraduate student in the department of oral medicine and radiology, Manipal College of Dental Sciences, Manipal, Karnataka, India. Dr. Ghosh is a postgraduate student in the department of oral medicine and radiology, Manipal College of Dental Sciences, Manipal, Karnataka, India. References 1. Neville BW, Damm DD, Allen CM, Bouquot JF. Odontogenic cysts and tumors. In: Oral and maxillofacial pathology. 2nd ed. Philadelphia (PA): WB Saunders; 2002. p. 631–2. 2. Mupparapu M, Singer SR, Rinaggio J. 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Traitements en vente libre éprouvés en clinique contre les feux sauvages et les aphtes Soulagement rapide, guérison rapide naturellement rô 'U¯RIT LA PLUPART DES APHTES EN HEURES SEULEMENT ô*ô0HARMô3CIô6OLôô.Oôô$¯Cô Dr. Pai is professor and head, department of oral medicine and radiology, Manipal College of Dental Sciences, Manipal, Karnataka, India. Correspondence to: Dr. Manoj Vengal, Department of Oral Medicine and Radiology, Manipal College of Dental Sciences, Manipal, Karnataka – 576104, India. The authors have no declared financial interests. rô 'U¯RIT LES FEUX SAUVAGES EN MOITI¯ MOINS DE TEMPS ô*ô!LTô-EDôô6OLôô.Oôô*UINô rô 3OULAGEMENT IMM¯DIAT DE LA DOULEUR Demandez votre échantillon GRATUIT! 1-800-448-1448 www.quantumhealth.com This article has been peer reviewed. 172 JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • Natural Products that Make a Difference MD GENCIVES SAINES. VIE SAINE.MD Pour commander, composez le 1-800-265-7203 ou contactez votre représentant Sunstar. Visitez le www.GUMbrand.com © Sunstar Americas, Inc. C-2007-CSJBOT-6Y7QSX A P P L I Q U E R L’ A D H É S I O N , R E M P L I R E T P O LY M É R I S E R PAR COUCHE DE 4MM EN MOINS DE 60 SECONDES Nouvelle alternative à l’amalgame! Moins de temps à la chaise et une meilleure esthétique pour vos patients. POLYMÉRISATION 10 SEC. POUR 4MM Rapide, facile, durable Composite photopolymérisable pour les postérieurs x-tra rapide - 10 sec. Polymérisation par couche de 4mm – En combinaison avec Futurabond NR SD, moins de 60 sec. par couche de 4mm x-tra durable - Technologie multi hybride résultant d’une contraction de 1.7% seulement – Plus grande résistance à l’usure grâce à une teneur en charge de 86% en masse Distributeurs agréés : Patterson Dental, Henry Schein Ash Arcona, Sinclair Dental Co., Alpha Dental, Clift’s Dental, Confi-Dent, Inc., Denesca x-tra facile - Une seule teinte universelle. 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Nous présentons le cas d’un chondrosarcome siégeant dans la partie antérieure de la mandibule, et passons en revue la littérature pertinente. Mots clés MeSH : chondrosarcoma/pathology; female; mandibular neoplasms/pathology Pour les citations, la version définitive de cet article est la version électronique : www.cda-adc.ca/jcda/vol-73/issue-2/175.html C hondrosarcomas are malignant mesenchymal tumours with cartilaginous differentiation that only rarely affect the maxillofacial region.1 Most chondrosarcomas of the head and neck region arise from the maxilla, with relatively few arising from the mandible. 2 Although chondrosarcoma occurs in patients of all ages, most of those affected are over 50 years of age. 3 In most cases, the tumour presents as a painless mass or swelling associated with loosening of the associated teeth. Th is article describes a patient with chondrosarcoma of the anterior mandibular region. The clinical, radiographic, surgical and pathological aspects of this lesion are presented, and the relevant literature is reviewed. Case Report A 43-year-old woman was referred to a university-based dental clinic with swelling over the lingual aspect of the anterior mandible. The swelling had been present for 2 years and had increased gradually in size over that period. The patient denied any trauma or pain but reported difficulty with swallowing solid foods. She had asthma but was not taking any medication for this condition. Extraoral examination did not reveal any obvious facial swelling or asymmetry. There was no cervical lymphadenopathy, and all of the cranial nerves were intact. Intraoral examination revealed an indurated, painless, discoid swelling about 2.5 cm × 2 cm in the midline of the anterior mandible between the lower incisors and the opening of the sublingual ducts. The overlying mucosa was pink and appeared normal. The anterior margin of the swelling was confluent with the lower alveolus. Intraoral, occlusal (Fig. 1) and panoramic radiographs revealed a radiolucent lesion with diff use margins, which had displaced the roots of the central incisors. Computed tomography showed an expansile lytic lesion involving the symphysis menti and the body of the mandible (Fig. 2). Th inning of the cortex was observed, and there was evidence of a cortical break. Th ree-dimensional imaging showed destruction of bone at the mid-mandibular region (Fig. 3). Histopathological examination revealed chondrocytes in lacunae that were arranged JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 175 ––– Saini ––– Figure 1: Occlusal radiograph showing radiolucent area in the mid-mandibular region, which has caused displacement of the roots of the central incisors. Figure 4: Photomicrograph showing chondrocytes in lacunae arranged in lobular patterns (hematoxylin and eosin; original magnification 5×). Figure 2: Computed tomography scan showing an expansile lytic lesion involving the symphysis menti and the body of the mandible. Figure 3: Three-dimensional image showing bone resorption at the midmandibular region. Figure 5: Higher-magnification photomicrograph showing mitosis in a few cells (hematoxylin and eosin; original magnification 40×). Figure 6: Photograph showing tumour resected by segmental mandibulectomy from the right first premolar to the left first premolar. in lobular patterns (Fig. 4). Infi ltration into the overlying mesenchymal tissue was visible in a few areas. Mitosis was visible in a few cells (Fig. 5). The tumour was diagnosed as low-grade chondrosarcoma. The patient was advised to undergo surgery, and the tumour was resected by segmental mandibulectomy from the right fi rst premolar to the left fi rst premolar (Fig. 6). The breach in the continuity of the anterior mandible was reconstructed with a free vascularized fibula flap. The patient’s postoperative period was uneventful. Postoperative histopathological examination confi rmed the diagnosis of chondrosarcoma, and further examination revealed that the left mandibular margin was positive for tumour. The patient underwent a course of radiotherapy (56 Gy over 6 weeks). There was no evidence of recurrence of the tumour 12 months after the surgery, and the patient was continuing to receive routine follow-up at the time of writing. Discussion Chondrosarcomas are slow-growing, malignant mesenchymal tumours characterized by the formation of car176 tilage by the tumour cells. Primary chondrosarcomas arise de novo, whereas secondary chondrosarcomas arise from pre-existing enchondroma or osteochondroma. Benign cartilage-producing tumours within the jaws are extremely uncommon, but most ultimately prove to represent lowgrade chondrosarcomas. Therefore, even apparently benign chondrogenic tumours of the jaws should be considered malignant until proven otherwise. In one study, 32% of patients with an initial diagnosis of benign chordoma, chondroma or osteochondroma had a fi nal diagnosis of chondrosarcoma; the median interval before correct diagnosis was 12 months.2 Only 5% to 10% of chondrosarcomas occur in the head and neck, with the larynx and the nasal cavity being the most common sites.1,4 Chondrosarcoma of the jaw occurs primarily in the anterior maxilla, where pre-existing nasal cartilage is present. Chondrosarcoma of the mandible is rare and occurs mostly in the mandibular symphyseal region. 5,6 Clinically, the tumour presents as a swelling, which may be painful and cause loosening of the involved teeth, with widening of the periodontal ligament space. 3 Chondrosarcomas of the jaw JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • ––– Chondrosarcoma ––– may mimic periodontal lesions, with associated bone loss.6 Clinical features, including loss of nerve sensation and dysesthesia, are used to distinguish a malignant neoplasm from osteomyelitis. There are no radiographic fi ndings that are pathognomonic for chondrosarcoma, although single or multiple radiolucent areas with poorly defi ned borders can be seen on plain fi lms. Evidence of bone destruction is often present, and mottled densities caused by calcification are occasionally seen.7 In the case described here, the differential diagnosis for radiolucency with displacement of teeth might include lateral periodontal cyst, the early stages of cemento-osseous dysplasia, central giant-cell granuloma, cemento-ossifying fibroma, odontogenic cysts (e.g., radicular or odontogenic keratocyst), odontogenic tumours and other nonodontogenic tumours (e.g., fibrosarcoma). Painful lesions with similar radiological fi ndings include osteomyelitis, periapical lesions, osteosarcoma and Langerhans’ cell disease. Dentists play an important role not only in the recognition of symptoms and avoidance of misdiagnosis, but also in the multidisciplinary management of complicated jaw lesions. Histopathologically, chondrosarcomas have a wide range of presentations, from well-differentiated growths resembling benign cartilage tumours to high-grade malignant lesions with aggressive local behaviour and metastatic potential.8 Histological grading is an important determinant of prognosis, and Evans and others9 were the fi rst to propose a histological grading system for chondrosarcoma. Grade I lesions resemble benign cartilage, having a relatively uniform, lobular histologic appearance and no metastasis. Grade II lesions, which recur more often than grade I lesions, exhibit occasional mitotic figures. The rate of metastasis is approximately 10%. Grade III lesions are more cellular and pleomorphic in appearance, with a marked increase in the number of mitotic figures. The rate of metastasis in grade III lesions is more than 70%. The 5-year survival for chondrosarcomas is approximately 90% for grade I lesions, 81% for grade II lesions and 43% for grade III lesions.9 Because of similar histological features, chondrosarcoma may be misdiagnosed as chondroblastic osteosarcoma or even Ewing’s sarcoma.10 The treatment of choice for these lesions is wide surgical excision of all the involved structures with negative margins and preservation of function if possible. 2 These lesions may be invasive but they typically grow slowly; lymph node metastasis of jaw chondrosarcomas is therefore rare, and elective neck dissection is not necessarily required.7,11,12 Distant metastasis is also rare and usually occurs in more advanced or recurrent disease. Distant metastasis to the lungs, sternum and vertebrae has been reported.2,12 For more advanced and higher-grade lesions, radical surgery may be required. Achievement of tumour-free margins is essential because the lesion is easily implanted in soft tissue, which can lead to rapid growth and further invasion.1 There is some controversy about the radiosensitivity of these tumours. Chondrosarcoma was traditionally regarded as a radioresistant tumour, and radiotherapy was therefore generally reserved for high-grade lesions (as a postoperative adjuvant therapy) and for surgically unresectable lesions.13 However, Harwood and others reported that chondrosarcoma was radiosensitive and potentially radiocurable.14 Krochak and others reported survival at 5 years for 38 patients who underwent radical radiotherapy.15 Th irteen of 25 patients with favourable features were progression-free at 4-year follow-up, which led the authors to conclude that chondrosarcoma might not be radioresistant. In situations where surgery cannot be performed, such as chondrosarcoma arising in the base of the skull, precision radiotherapy using protons has resulted in rates of local control of 78% to 100%,16,17 which supports the concept that chondrosarcoma can be radioresponsive. Tumour grade and resectability are the most important prognostic factors for head and neck chondrosarcomas. Tumour site is another important prognostic determinant.1 Factors indicating poorer prognosis include histologically positive margins and high-grade tumour differentiation (Grades II and III). 2 Given that chondrosarcoma occurs only rarely in the jaws and given that this lesion has similar histological features to other tumours, diagnosis is always a challenge for pathologists. The lesions most commonly appear as a hard mass that may be associated with pain and displacement of teeth. Since chondrosarcoma is locally aggressive, better prognosis is achieved with early recognition and diagnosis and wide surgical resection performed as soon as possible. A long-term study of combined treatment with surgery and adjuvant radiation therapy or chemotherapy is needed to confi rm the best approach in the management of these lesions. THE AUTHORS Dr. Saini is a lecturer in oral pathology and medicine, School of Dental Sciences, Health Campus, Universiti Sains Malaysia, Kelantan, Malaysia. Dr. Razak is a lecturer in oral maxillofacial surgery, School of Dental Sciences, Health Campus, Universiti Sains Malaysia, Kelantan, Malaysia. Dr. Rahman is a lecturer in oral maxillofacial surgery, School of Dental Sciences, Health Campus, Universiti Sains Malaysia, Kelantan, Malaysia. Dr. Samsudin is dean and professor of oral maxillofacial surgery, School of Dental Sciences, Health Campus, Universiti Sains Malaysia, Kelantan, Malaysia. JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 177 ––– Saini ––– The authors have no declared financial interests. UNDECLARED INCOME, FAILURE TO FILE, LATE FILING? This article has been peer reviewed. References 1. Burkey BB, Hoffman HT, Baker SR, Thornton AF, McClatchey KD. Chondrosarcoma of the head and neck. Lar yngoscope 199 0; 100(12):1301–5. 2. Ruark DS, Schlehaider UK, Shah JP. Chondrosarcomas of the head and neck. World J Surg 1992; 16(5):1010–5. 3. Garrington GE, Collett WK. Chondrosarcoma. II. Chondrosarcoma of the jaws: analysis of 37 cases. J Oral Pathol 1988; 17(1):12–20. 4. Mark RJ, Tran LM, Sercarz J, Fu YS, Calcaterra TC, Parker RG. Chondrosarcoma of the head and neck. The UCLA experience, 1955–1988. Am J Clin Oncol 1993; 16(3):232–7. 5. Izadi K, Lazow SK, Solomon MP, Berger JR. Chondrosarcoma of the anterior mandible. A case report. N Y State Dent J 2000; 66(7):32–4. B efore you are caught we can negotiate a TAX AMNESTY with Revenue Canada (CRA). 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Results in 67 patients. Strahlenther Onkol 2003; 179(9):598–605. 17. Noel G, Habrand JL, Jauffret E, de Crevoisier R, Dederke S, Mammar H, and others. Radiation therapy for chordoma and chondrosarcoma of the skull base and the cervical spine. Prognostic factors and patterns of failure. Strahlenther Onkol 2003; 179(4):241–8. Avoid criminal prosecution and civil penalties — Avoid Bankruptcy — Unlike us, bankruptcy trustees work on behalf of your creditors – in this case Revenue Canada. T he more tax you pay, the more money the trustee earns. We do not have such a conflict and work only for your benefit. Our only interest is to reduce your tax liability through leveraged negotiations with the CRA. Asset/Creditor Protection Canada & Offshore Protect what you have spent a lifetime to build Let us help you legally safeguard your assets to minimize future risk and uncertainty. Don’t wait until it’s too late! P. DioGuardi, Q.C. 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Morita, il présente une excellente flexibilité se traduisant par une résistance à la fracture et c’est pourquoi il est tout indiqué pour la réalisation de ponts à longue portée. Très résistant à l’abrasion et présentant une faible hausse de la température, le CB Temp est durable et n’entraînera pas d’irritation pulpaire. CB Temp présente une faible rétraction de polymérisation ce qui permet un ajustement précis des bords. Il est offert en mini-seringues à mélange automatique de 10 ml, en teintes A2 et A3. J. Morita USA, 1-888-566-7482, www.jmoritausa.com Sultan Healthcare annonce le lancement des embouts jetables pour seringue air/eau Pro-Tip Ultra. Selon le fabricant, le nouvel embout Pro-Tip Ultra présente une conception robuste et sécuritaire qui réduit les risques de contamination croisée pour le patient. L’embout à usage unique jetable permet en outre d’économiser du temps, en éliminant les étapes de nettoyage et de stérilisation que requièrent les embouts de métal, et ses petites dimensions en font un excellent écarteur de joues. Enfin, l’embout Pro-Tip Ultra peut s’adapter à presque tous les types de seringues air/eau, grâce à de nombreux réducteurs de calibre. Sultan fournit gratuitement des réducteurs de calibre ou une seringue ProSyringe en remplacement. Les embouts Pro-Tip Ultra sont offerts en emballages de 250 ou 1500 embouts. Sultan Healthcare Inc, 1-800-637-8582, www.sultanhealthcare.com MCC Cabinets présente le mobilier CB-72, conçu pour les dentistes travaillant sans assistante. Ce mobilier, qui fait partie de la gamme brevetée Coburn Dental Systems, est idéal pour les praticiens qui travaillent seuls, les salles d’hygiène dentaire ou les salles opératoires à double entrée. Le mobilier CB-72 maximise l’espace de travail pour le praticien seul, en éliminant la surface de travail du côté de l’assistante. Un plateau pivotant de hauteur réglable, offert en option, procure un endroit pratique pour y placer et ranger les instruments d’hygiène dentaire. Le mobilier CB-72 est offert dans une gamme de stratifiés à haute pression et revêtements thermiques de couleurs variées. Des plans de travail faits d’un revêtement solide sont offerts en équipement standard pour aider à prévenir la contamination croisée. 3M ESPE offre maintenant sa résine-ciment universelle autoadhésive RelyX Unicem avec son système de distribution primé Clicker. Le ciment RelyX Unicem combiné au distributeur Clicker élimine le mordançage et l’application d’apprêt et d’adhésif et assure l’application d’une dose prémesurée précise, pour une procédure simplifiée et un rendement fiable et de haute qualité. Selon 3M ESPE, le distributeur Clicker est un système pratique qui permet de choisir le volume appliqué, en éliminant les pertes liées à l’utilisation d’embouts de mélange. Le distributeur assure en outre le mélange rapide et facile des 2 pâtes du ciment RelyX Unicem, et ce dans des proportions uniformes, sans l’aide d’aucun autre appareil (p. ex., malaxeur, activateur, applicateur ou embouts de mélange). MCC Cabinets, 1-800-388-6236, www.mccdental.com 3M ESPE, 1-888-363-3685, www.3MESPE.com La rubrique «Nouveaux Produits» décrit brièvement les dernières innovations en dentisterie. La publication de cette information, qui est extraite des communiqués de presse fournis par les fabricants, ne reflète en aucun cas l’appui du JADC ou de l’Association dentaire canadienne. Veuillez envoyer les communiqués de presse et les photographies à Rachel Galipeau, coordonnatrice des publications, à [email protected]. Le matériel reçu en français et en anglais aura priorité. 180 JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • Petites AA NN NN OO NN CC EE SS J Joignez le plus important groupe de dentistes au Canada Adressez les commandes et les demandes à : John Reid, poste 23 [email protected] Cabinets ALBERTA - Lethbridge: A city of a/s Keith Communications Inc. (KCI) 104-1599, rue Hurontario Mississauga, ON L5G 4S1 Tél. : 1-800-661-5004 (905) 278-6700 Téléc. : (905) 278-4850 Les annonces par téléphone ne sont pas acceptées. 66,000 servicing a surrounding population of about 150,000, Lethbridge is one of the fastest growing cities in Alberta. Recreation, sunshine, location and quality of life are its appeal. One of Lethbridge’s premier dental offices is now for sale in the second busiest mall in the city. This vibrant office offers both exclusivity and exposure. Go to: www.drchuck.ca and www.lethbridgepages.com. D1683 DATES LIMITES DE RÉCEPTION BRITISH COLUMBIA - Kelowna: Numéro Avril Mai Date limite 10 mars 10 avril Veuillez faire parvenir les réponses aux numéros de boîtes à l’adresse suivante : Boîte … JADC 104-1599, rue Hurontario Mississauga, ON L5G 4S1 Les noms et adresses des annonceurs qui utilisent les boîtes-réponse sont strictement confidentiels. TARIF DES ENCADRÉS GRAND FORMAT ($) (Taux régionaux disponibles sur demande.) 1 page.......2315 1⁄3 page .......840 2⁄3 page ....1640 1⁄4 page .......730 1⁄2 page ....1235 1⁄8 page . . ...395 TARIF DES PETITES ANNONCES ORDINAIRES 125 $ jusqu’à 50 mots, 1 $ par mot supplémentaire. Numéro de boîte-réponse : 23 $ (première insertion seulement). Encadré spécial (2 1/8” x 2 1/8”) 255 $ Toutes les annonces doivent être prépayées. REMISE DE 10 % POUR LES MEMBRES DE L’ADC. Les petites annonces sont publiées dans la langue de soumission. Well-established general dental practice for sale in one of the fastest growing communities in the Okanagan. Threeoperatories in a high traffic flow standalone building. Excellent patient base. Contact: [email protected] or call: (250) 769-7649. D2902 BRITISH COLUMBIA - Prince George: Outstanding opportunity for a dentist to own a friendly, busy, and well-established general practice in the quickly growing Central Interior of British Columbia. Prince George has a thriving economy, College, University, sports complexes, arts and cultural events, all amenities, golf courses and year-round outdoor pursuits such as hiking, skiing, fishing, hunting and camping. It has an international airport and though it boasts a population of 85,000+, it has a small town friendliness. Accommodation could be available as well, iff yyou are interested in purchasing this first-class 3-chair y are ready for practice of 30 years. If you a low-stress lifestyle, you may ma contact us at: (250) 964-0391 or email: [email protected]. D2830 BRITISH COLUMBIA - Squamish: An “outdoors sophisticate” is required for a 4-chair state-of-the-art practice in the heart of one of the fastest growing areas in B.C., the Sea to Sky corridor home to 2010 Olympics. Retail location 1 block from Garibaldi Springs Hotel and Golf course (5 minutes from new Quest University). Squamish is the Outdoor Adventure Capital of Canada 30 minutes to either V Vancouver or Whistle W r. Practice is fully-equipped e.g. digital x-ray and intraoral cameras. Low overhead (30- year lease); flex shifts 3.5 to 4.5 days da per week, lets you also commute from Vancouver or Whistler. AARM has busy, highly efficient offices with lots of cosmetic dentistry, ry, routine endo/surgery – ideal ry for experienced doctor. Please fax Kim at: (604) 629-0759 or check out our website, www.aarm-dental.com. Email: [email protected]. D2425 BRITISH COLUMBIA - Vanc V ouver Island: Unique transition and purchase opportunity. Charming town of Sidney by the Sea. Boutique 2operatory oceanfront clinic offering comprehensive care to select clientele. Expansion opportunity. Mild winters, west coast lifestyle. Flexible vendor to associate for mutual benefit. Email: [email protected]. D2008 BRITISH COLUMBIA - Vanc V ouver Island: Fantastic opportunity to walk into beautiful new and featured office. Wonderful staff, 4-7 new patients per week. All new equipment. Twooperatories, ready for three. Standalone building with plenty of room to expand. Living accommodation package option, brand new home steps to a private beach. See more: http:// stuart.erskine.name/dentalpractice/ or email: [email protected]. D2791 BRITISH COLUMBIA COL - Vanc V ouver: Endodontic specialty practice for sale, centrally located in a suburb of the greater eater V Vancouver region. Large referral base. High income, low overhead. Owner retiring but will transition to suit. Contact: [email protected]. Phone: (604) 685-9227. D2973 JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 181 BRITISH COLUMBIA - Victoria: Mature, active periodontal practice. Large referral base of very high-quality general dentists and specialists. Priced at half the annual net with zero interest, 10-year financing for right purchaser. Contact fax: (250) 598-8715. D1718 ONT ONTARIO - GTA: GT Practices Wanted W ! Altima Dental Canada seeks to purchase 5 additional practices within 1 hour of the Greater Toronto Area, to complement our existing 20 locations. Thinking about selling? Contact us about our exciting purchase incentives. Call Dr. George Christodoulou at: (416) 785-1828, ext. 201, or email: [email protected]. D2915 Website: www.altima.ca. PETITES ANNONCES ONTARIO - London: Dentist retiring. Dental practice and/or office building for immediate sale in London, Ontario. Located on busy avenue. Call: (519) 269-9992. D2796 ONT ONTARIO - Toronto: Well-established oral surgery practice for sale. Large referral base. 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D2809 SASKATCHEWAN/ALBER CHEW CHEWAN/ALBER TA Lloydminster (Border City): Very ALBERTA - Calgar y/Edmonton: Postes vacants QUEBEC – Gatineau: Clinique à interested in selling a central Montreal practice without a broker, please call after 8 p.m. at: (514) 769-4313. Dr. M. Y Youssef. D2909 D2898 D2927 ALBER - Banff: Associate position ALBERTA QQUEBEC - Montreal: If you are month. Open Mondays through Saturdays da . W days We are looking for a highly motivated individual with excellent communication skills and a knack with children. Position is available April 1st to July 1st, 2007. This position can be renegotiated in July with potential to continue in a full/part-time capacity. Please fax resume to: (403) 532-0703 or email: [email protected]. ALBER - Calgary: Full-time Calgary ALBERTA associate required for growing practice located in a busy strip-mall close to the U of C. Please fax resume to: (403) 2693800 or email: [email protected]. Discretion assured. D1791A ALBER - Calgary: Associate/locum ALBERTA with long-term potential required to fill a 3-month maternity leave in a growing NW practice. Full-time position in a well-established general family practice, averaging 100-150 new patients per required for a busy, well-established family dental practice located 45 minutes north of Calgary. We offer all aspects of general dentistry, modern equipment, an excellent hygiene program and a terrific team to work with. Please fax your resume to: (403) 335-8625 or email resume to: [email protected]. New grads welcome. D2919 ALBERTA - Edmonton: Full-time associate required for a busy, wellestablished family practice located in downtown Edmonton. We offer all aspects of general dentistry in a large 8operatory clinic, an excellent hygiene program and a terrific team to work with. The right individual with superior communication skills will have the opportunity to buy-in. Please email to: mshewchuck@shaw ck@sha .ca. ck@shaw D2896 ALBERTA - Edmonton: Full-time associate required for established south side dental practice. Must have ha excellent JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • communication skills. Extended hours and no weekends. Please fax resume to: (780) 463-4691. D2527 ALBERTA - Edmonton: Welcome to your new practice! We are located in a busy mall and are looking for a new full-time associate. Newer office with 9- operatories, computerization, digital x-rays & more. Right individual must be able to work some evenings & weekends and will have the potential to gross bill ~$20,000 - $50,000 per month. Please send resume to: [email protected] before it’s too late! D2391 ALBER - Medicine Hat: A full-time ALBERTA associate position will be available in a busy family practice in Medicine Hat, Alberta. The right candidate will be able to decide their own hours, and there is a possible future buy-in opportunity. The proposed start date is mid-June 2007 and new grads are welcome. Contact Dean at: (403) 527-5526, or dean [email protected]. D2917 needed for busy busy, well-established family practice. Edson is centrally located between Jasper and Edmonton, and is rapidly growing. New graduates are welcome. Interested applicants please contact: Dr. Shari Jean Robinson, tel: (780) 723-3084, res: (780) 723-5221, bus. fax: (780) 723-2402, email: srobin [email protected]. D1843 ALBER - Edson: Full-time associate ALBERTA position available in a well-established two-dentist family practice just 2 short hours west of Edmonton. Excellent family community mmunit with unlimited access mmunity to outdoor activi acti ties. Close to mountains. New grads welcome. Call Scott or Julian at: (780) 723-6623 or fax: (780) 723-5182. D2493 ALBERTA - Fort McMurray : Excellent full-time associate opportunity available immediately for a motivated, energetic individual. 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D2571 ALBERTA - Lloydminster: We are currently looking for a dentist to join our growing practice of 4 dentists. We average 80-100 new patients per month. Cash practice. Monday-Friday, 8:305:00. Come and join our excellent team! Contact Craig at: (780) 875-4222 or email: [email protected]. ka D2670 ALBERTA - Lloydminster: Busy, ALBER - Grande Prairie: A full-time ALBERTA associate. We are fully computerized, including charts and radiographs. All equipment is new. Office hours are weekdays only, only no nights or weekends. This non-assignment practice will pay the associate 40% of collections. The associate will have sole use of two new operatories and a large personal office. Position available immediately. Please fax resumes to Dr. Dean Sexsmith at: (780) 875-2097 or email to: westlakedental@shaw edental@sha .ca. edental@shaw D2025 modern clinic looking for a full-time ALBERTA - Okotoks: Associate position available immediately in Okotoks, just 15 minutes south of Calgary. New, fully computerized office with state-of-the-art equipment including digital x-rays. 2-3 days per week leading to full-time. Wanting W a highly-motivated individual with excellent communication skills. Contact Bobbi at: (403) 995-6556, fax: (403) 995-6574 or email: absolute.dentistry @hotmail.com. D2931 ALBERTA - Ponoka: Associate position available now in a busy busy, wellestablished family dental practice. Flexible hours with excellent staff in a small community located close to both Red Deer and Edmonton. New graduates welcome. Please email: [email protected] or call Leslie at: (403) 783-5844 . D2970 ALBERTA - Red Deer: Associate required for busy general dentistry practice. Present associate moving out of province. Office newly renovated great location in a fast-growing community. New grads welcome. Option to buy-in. Long-term staff. Contact Wendy: (403) 342-5800. Email: imagedentalstudio@sha .ca. imagedentalstudio@shaw D2439 JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 183 PETITES ANNONCES - Edmonton: Wellestablished Edmonton practice seeking a replacement associate for 4 day da s/week. General dentistry ry office with excellent staff. Experienced associate or previous owner preferred. Fax: (780) 444-9411 or email: [email protected]. D1791C associate/colleague needed for our wellestablished, busy family practice.. W We have ha a high new patient flow, no stress and long-term friendly staff. Our practice offers all aspects of family dentistry including I-V sedation, oral sedation and implants. If you y are trustworthy, th friendly thy, and committed to excellence, a full appointment book is waiting for you. Experience is an asset but not a necessity. To apply, appl please contact Christa at: (780) 539-6883 or fax resume to: (780) 5390272. D2929 ALBERTA - Red Deer: Progressive cosmetic/family practice searching for long-term mutual visionar y (associate/partner) ready to excel along with us and the rapid growth of Red Deer. Located exactly between Calgary and Edmonton at the foothills of the Rocky Mountains. Red Deer has the smaller city lifestyle with the big city opportunities. Computerized, laser, Cerec 3-D and digital ready are available for expanded options of patient care. New grads welcome with easy ownership program available. Feel free to call: (403) 309-4600 or fax your resume to: (403) 340-0078. Confidence with confidentiality can be assured by D2938 emailing: [email protected]. applewa PETITES ANNONCES A LBERTA - Westlock: Full-time associate position available in a busy full-service general dentistry practice. Over 2,000 active general patients. This is a well-established dental practice with a young, highly qualified, vibrant staff, located 45 minutes north of Edmonton. 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If yyou desire pracry tising dentistry, ry, with the great lifesty ry lifestyle yle of W Whistler - home of the 2010 Olympics, Oly then this is an exce ex llent opportunity unit for unity y you. Please contact Janis at: (604) 9323677 or email: [email protected]. Highly-motivated, l ly-motivated, full- or part-time associate or locum wanted for a well-established, family-oriented, high-tech practice located in the heart of the Kootenays. ay We ays. 2007. Growing office is moving to a beautifully designed, 3,200 square foot new location. Digital x-rays, TVs, cameras, computers and windows in all 8-operatories, offer views of the mountains, Okanagan Lake Lak and Mission Hill Wine W ry. ry Outstanding opportunity unit to work with unity brand new equipment, great staff and 184 JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • BRITISH COLUMBIA COL - Castlegar: D2799 BRITISH COLUMBIA - Cranbrook: Full-time associate wanted in busy office in Cranbrook, B.C. in the beautiful East Kootenays, ay in the outdoor paradise of the ays, Rockies. Four hours from Calgary and one hour from Fairmont Hot Springs. Four-operatories. Owner wants to cut back. Ideal for a new graduate. Phone: (250) 426-5825, email: rokusinc@ shawcable.c shaw wcable.com. D2956 MANITOBA - Winnipeg: Oral and maxillofacial surgeon. Excellent opportunity for associate leading to partnership to join a busy full-scope practice with surgical centre. Hospital privileges possible. Reply to: CDA Box #2787. D2787 and a full implant kit. 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D2715 PETITES ANNONCES ONTARIO - Amherstburg: Looking ONTARIO - London: Seeking associate for a highly motivated and professional individual to welcome into our offices as a full-time associate. We are a wellestablished dental practice in Amherstburg, Ontario, founded in the 1950s. Our current associate has decided to depart to pursue his career in warmer parts of the southern USA and will be sincerely missed. We have over 8,000 active patients in our practice to treat from our wonderful community and surrounding areas. Please email your resume or CV to Dr. Veselinovic at: [email protected] or fax us at: (519) 736-6993 if this outstanding opportunity is right for you. D2793 position for expanding family practice. Part-time to start. Modern equipment including CEREC CAD/CAM for onlays/crowns (will train). Operatories are set up for left-handers. New grads welcome. Two hygienists and denturist on-site. Call Dr. Longo: (519) 455-1221 or fax to: (519) 455-1344. D2894 ONTARIO - Ottawa: Associate dentist wanted. Searching for a people-oriented dentist seeking to associate with the opportunity of becoming a partner. Please phone: (613) 526-3535 or fax resume to: (613) 526-1515. D2557 LABRADOR-GRENFELL REGIONAL HEALTH AUTHORITY General Dentist T he Labrador-Grenfell Regional Health Authority invites applications for the position of permanent General Dentist on a full-time basis for northern Newfoundland and southern Labrador, effective as soon as possible. This is a challenging and interesting area where dental services are provided from regional bases in Newfoundland and Labrador and traveling clinics on the south Labrador coast. Dependent on the base location, the traveling requirement is approximately one third of the total working time. The current salary is in the range of $106,200 to $127,440, dependent on years of experience and service. An annual retention bonus in the range of $6,750 to $27,000 is payable, dependent on location and years of service. Interested candidates are advised to seek further details from Dr. Peter Hornett, Chief of Dental Services. Tel: (709) 454-0163. Attractive fringe benefits include 6 weeks paid leave and 3 weeks paid education/conference leave in a twelve month term. Assistance with relocation costs is available and accommodations are available at a reasonable rate. Applicants must be eligible for registration with the Newfoundland and Labrador Dental Board. Experience in general dentistry is essential. Labrador-Grenfell Regional Health Authority is also currently prepared to consider applicants who are available for short-term locum appointments. Interested individuals are encouraged to contact the organization for further details and discussions. The successful applicant will be required to submit a Certificate of Conduct. Interested individuals are requested to submit resumes, along with names and addresses of references, stating competition number, 06.03, to: Human Resources Department Labrador-Grenfell Regional Health Authority St. Anthony, NL A0K 4S0 Canada Telephone: (709) 454-0347 Fax: (709) 454-3301 ONTARIO - Orillia: Associate required to join a progressive general and referral practice. Prime location, great potential, multi-disciplinary environment, cohesive team, attractive facility, fully computerized. Call Dr. J. Collins: (705) 329-1600 or email: [email protected]. D2961 ONTARIO - Rockland: 20 min à l’est d’Ottawa, clinique dentaire achalandée à la recherche d’un(e) dentiste à temps plein. Pratique multidisciplinaire bilingue. Dentistes propriétaires prêt à partager leur expérience avec jeune gradué(e) S.V.P. Faxer votre CV au : D2792 (613) 446-5006. Tenure Track Faculty Position In Fixed, Removable and/or Implant Prosthodontics College of Dentistry The College of Dentistry invites applications from qualified individuals for a faculty position in Fixed, Removable and/or Implant Prosthodontics. The College of Dentistry is implementing an active program of curriculum renewal, faculty renewal, and research intensification. The successful candidate will be an integral part of this process. Applicants will have postgraduate training in Fixed, Removable and/or Implant Prosthodontics at the Masters or PhD level with relevant clinical qualifications. Responsibilities will include didactic and clinical instruction of undergraduate students, research programs and administration, and participation in the development of an undergraduate implant didactic and clinical component. On site and off site private practice privileges are available. Rank and salary are commensurate with experience and qualifications. The University is committed to Employment Equity. Members of designated groups (women, Aboriginal people, people with disabilities and visible minorities) are encouraged to selfidentify on their applications. All qualified candidates are encouraged to apply; however, Canadians and permanent residents will be given priority. Further information about our College and its programs are available at www.usask.ca/dentistry. A letter of application, accompanied by a curriculum vitae, professional credentials, a statement of teaching and research interests, and letters from three references should be sent to: Dr. Gerry Uswak College of Dentistry, University of Saskatchewan 105 Wiggins Road, Saskatoon, Saskatchewan S7N 5E4 Telephone: (306) 966-5122 - Fax: (306) 966-5132 e-mail: [email protected] Applications with complete documentation will be accepted until April 30, 2007 or until a suitable candidate is found. email:[email protected] D2050 186 JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • D2968 ONT ONTARIO - Sudbury: Replacement needed for associate who is relocating. Take over fully booked practice. High grossing situation. Busy group practice. Option to buy-in. Contact Beryl or Debbie: (705) 673-5126 or fax resume to: (705) 673-8103. D2877 ONT ONTARIO - Toronto: Part-time associate required for downtown practice in Toronto, Ontario. Contact fax: (416) 960-3298 or email: kacinik@inter log.com. D2928 QUEBEC - Warwick: Dentiste à pourcentage recherche une personne dynamique et professionelle avec expérience pour un poste à plein temps. Équipe stable et motivée. Équipment à la fine pointe de la technologie. Contacter Sophie: (819) 358-5000, ou : info@ D2827 kadentiste.com. CHEW - Moosomin: FullSASKAT SASKA ATCHEWAN time associate for busy general practice located in Moosomin, Saskatchewan. This is a wonderful opportunity for the right individual in a thriving community. New grads welcome. Option to buy-in. Please contact Connie at: (306) 435-3080 or email: [email protected]. D2903 CHEW CHEWAN Rosetown: SAKATCHEWAN Exceptional opportunity. Solo practitioner seeking full-time associate to integrate into well-established, technologically advanced, highly productive and profitable family practice. Excellent new patient flow serving a large drawing area. Owner seeking to decrease hours and pass overflow to associate. Buy-in potential. Located one hour from Saskatoon, Saskatchewan. Fax: (306) 882-3322. Phone: (306) 882-2123. D2933 Applications are invited for a full-time tenure track appointment at Assistant Professor level in the Division of Oral and Maxillofacial Surgery, Department of Dental Diagnostic and Surgical Sciences, Faculty of Dentistry, University of Manitoba. The appointment will commence on July 1, 2007 or as soon thereafter as possible. The candidate must have recognized specialty training in Oral and Maxillofacial Surgery. Possession or acquisition of Fellowship in The Royal College of Dentists of Canada (FRCDC) in Oral and Maxillofacial Surgery will be a condition of any appointment. A Masters degree, PhD or M.D. will be additional assets. The candidate must be eligible to register as a Specialist and license in Oral and Maxillofacial Surgery with the Manitoba Dental Association (MDA) under the existing By-Laws of the MDA. Salary will be commensurate with qualifications and experience. Responsibilities will include Graduate, Post-Graduate and Undergraduate teaching, clinical instruction and supervision, both in the Faculty of Dentistry Clinics and at approved sites within the Winnipeg Regional Health Authority (WRHA). The successful candidate, with support from the Faculty of Dentistry, will be expected to apply for and obtain a “Medical Staff Appointment” from the WRHA. Extra/Intramural practice privilege is available two half days per week. The Mission of the University and Faculty includes a commitment to Scholarship and Research. Clinical faculty members are expected to fulfill this commitment within their area of specialization. The Division of Oral and Maxillofacial Surgery teaches and co-ordinates Undergraduate Courses in Oral and Maxillofacial Surgery, Pain and Anxiety Control, Medicine, and Hospital Dentistry. The Division also directs the one-year Dental Internship Program and the Oral and Maxillofacial Surgical Residency/Graduate Program. The full scope of Oral and Maxillofacial Surgery is practiced and the Graduate Program’s faculty and residents are involved in the treatment of high patient volumes in maxillofacial trauma and orthognathic surgery. Excellent relationships exist with other Departments and disciplines within the Faculties of Dentistry and Medicine which provide opportunities for collaboration in Clinical Research and patient care teams, including craniofacial and cleft palate care, head and neck surgical oncology, oral implantology and combined orthognathic treatment with Graduate Orthodontics. Winnipeg is the largest city in Manitoba with a population of 700,000. It has a rich and diverse living environment which includes a symphony orchestra, a vibrant performing arts community, ethnic festivals, many multicultural restaurants, very affordable housing, many public libraries, a low unemployment rate, an international airport within city limits, 10,000 acres of city parks, ample opportunities for all season outdoor recreational activities, and is a desired tourist destination. Excellent private and public schools are available that teach in English and/or French and includes four universities. It has been said that Winnipeg has the most restaurants per capita of any city in North America. Learn more about Winnipeg at http://www.winnipeg.ca. The University of Manitoba encourages applications from qualified women and men, including members of visible minorities, Aboriginal peoples, and persons with disabilities. All qualified candidates are encouraged to apply, however Canadians and permanent residents will be given priority. Applicants should forward, to Dr. Curran, their letter of application, curriculum vitae, statement of career goals, and the names and contact information of three referees. One of the referees should come from the Graduate Program where their training was completed. Dr. John Curran, Head Department of Dental Diagnostic and Surgical Sciences, Faculty of Dentistry, University of Manitoba, D343A-790 Bannatyne Avenue, Winnipeg, Manitoba R3E 0W2. Phone: (204) 789-3753, Fax: (204) 789-3913, E-mail: [email protected] Applications will be considered until April 15, 2007. Please refer to Position # BH229/04799 in all correspondence. Application materials, including letters of reference, will be handled in accordance with the Freedom of Information and D2975 Protection of Privacy Act (Manitoba). www.umanitoba.ca/employment ONE UNIVERSITY. MANY FUTURES. JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • 187 PETITES ANNONCES ONT ONTARIO - Toronto: A great full-time opportunity is available to join two practitioners in a modern, progressive pediatric dental office with an on-site general anaesthesia facility and hospital time. Guaranteed minimum daily net. Future buy-in available. Fax resume to: (905) 513-7833. D2167 ORAL AND MAXILLOFACIAL SURGERY FACULTY POSITION UNITED STA STATES: ATES: Outstanding opportunities across the country for new and seasoned general dentists and specialists. For details contact: Gretchen Neels, tel: (781) 224-0880 ext. 209, or email: [email protected]. D1846 UNITED STA STATES ATES - Illinois, Texas, T and Georgia: A unique and exciting opportunity is available for general dentists in the U.S. Earn between 250-350K per year with paid malpractice and health insurance while working in a great envi en ronment. The group is owned and operated by Canadians and will look after all immigration needs. 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The appointee must have university- or hospital-based specialty training in periodontics (Certificate/Diploma/Masters or equivalent), which will enable him/her to register as a periodontics specialist with the Manitoba Dental Association. He/she must possess, or be eligible for, the Fellowship in Periodontics from the Royal College of Dentists of Canada or be Board Certified in Periodontics in the United States. A PhD in a related area is preferred. The successful candidate must have demonstrated expertise in teaching and research. Salary and rank will be commensurate with qualifications and experience. Extra/ intramural practice privilege is available two half days per week. Responsibilities will include Directorship of the Graduate Program in Periodontics and leadership in teaching, research and administration in the Division of Periodontics. Other responsibilities include didactic and pre-clinical teaching as well as clinical supervision in the undergraduate and graduate programs, administration, outreach and community service programs in periodontics and supervision of research projects at the Masters level. The successful applicant is expected to develop a strong research program in periodontics. Graduating its first class of dentists in 1962, the Faculty of Dentistry offers a four-year dental degree, a two-year dental hygiene diploma, five graduate programs, a significant research profile and numerous community oral health services through its Centre for Community Oral Health. The Department of Dental Diagnostic and Surgical Sciences is responsible for graduate training in both Periodontics and Oral and Maxillofacial Surgery, and for undergraduate training and research in Periodontics, Oral Diagnosis, Radiology, Oral Pathology, Hospital Dentistry, Medicine, Pain and Anxiety Control, Psychiatry and Oral and Maxillofacial Surgery. Winnipeg is the largest city in the Province of Manitoba. The city has a rich culture environment, including symphony, opera, dance, theatre, and ethnic festivals. The region provides ample opportunities for outdoor recreation in all seasons. Learn more about Winnipeg at http://www.city.winnipeg.mb.ca. The University of Manitoba encourages applications from qualified women and men, including members of visible minorities, Aboriginal peoples, and persons with disabilities. All qualified candidates are encouraged to apply, however Canadians and permanent residents will be given priority. Applicants should forward their letter of application, curriculum vitae, statement of career goals, five-year research plan and arrange for three letters of reference to be forwarded confidentially to: Dr. John Curran, Head, Department of Dental Diagnostic and Surgical Sciences, Faculty of Dentistry, University of Manitoba, D343A-790 Bannatyne Avenue, Winnipeg, Manitoba R3E 0W2, E-mail: [email protected], Phone: (204) 789-3753, Fax: (204) 789-3913. The deadline for receipt of applications and letters of reference is April 15, 2007, however, applications will be considered until the position is filled. Please refer to Position #MA832 in all correspondence. Application materials, including letters of reference, will be handled in accordance with the Freedom of Information and Protection of Privacy Act (Manitoba). For further information please visit our website: www.umanitoba.ca/dentistry ONE UNIVERSITY. MANY FUTURES. 188 JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • D2974 Join us—right here at home! Demonstrate your commitment to your patients with continuing education and lifelong learning. Earn credit towards your AGD Fellowship and Mastership. Upcoming Events: Digital Photography As Easy As a Smile Digital Photography Hands-on Session Tax Matters for Dentists Ontario Mastertrack/Restorative Dentistry FOR MORE INFORMATION, VISIT ONTARIOAGD.ORG. 888.AGD.DENT www.ontarioagd.org www.atlanticagd.ca Progr am m e de P l acem en t des den t is t es du c an ada Fonds de l’ADC RegaRd suR notRe peRfoRmance Gestionnaires d’élite Honoraires modiques Les fonds de l’ADC peuvent être utilisés dans votre RER, FRR, REEE, PRI et compte d’investissement de l’ADC. Performance des fonds de l’ADC (pour la période se terminant le 31 janvier 2007) Ratios des frais de gestion 1 an 3 ans 5 ans 10 ans jusqu’à 1,00 % jusqu’à 0,99 % jusqu’à 1,50 % jusqu’à 1,20 % jusqu’à 1,45 % jusqu’à 1,45 % jusqu’à 0,67 % 9,2 % 12,2 % 18,8 % 17,3 % 4,6 % -2,2 % 11,1 % 9,8 % 15,0 % 12,6 % 14,4 % 16,3 % 11,1 % 16,8 % 13,6 % 10,4 % 9,4 % 12,7 % 17,7 % 8,1 % 12,8 % 8,4 % 8,6 % 7,9 % 16,0 % s/o 9,3 % 9,1 % jusqu’à 1,77 % jusqu’à 1,45 % jusqu’à 1,30 % jusqu’à 1,77 % jusqu’à 1,46 % jusqu’à 1,25 % jusqu’à 1,50 % jusqu’à 1,77 % jusqu’à 0,67 % 23,8 % 37,7 % 17,9 % 13,6 % 10,7 % 19,9 % 29,4 % 16,1 % 17,0 % 16,9 % 12,0 % 5,4 % 8,0 % 2,7 % 15,4 % 11,6 % 11,9 % 4,9 % 15,9 % 1,6 % 1,3 % 5,6 % -0,7 % s/o 8,2 % s/o -1,0 % 6,2 % 5,0 % 3,5 % 1,5 % s/o s/o 10,0 % s/o 5,8 % jusqu’à 0,99 % jusqu’à 0,97 % 2,0 % 3,9 % 2,5 % 4,4 % 4,1 % 5,3 % 4,8 % 6,2 % jusqu’à 0,67 % 3,3 % 2,3 % 2,3 % 3,2 % jusqu’à 1,20 % jusqu’à 0,95 % 11,1 % 10,8 % 8,4 % 9,3 % 5,7 % 7,4 % 6,3 % 8,1 % Fonds de croissance canadiens de l’ADC Fonds d’actions de croissance (Altamira) Fonds d’actions ordinaires (Altamira) Fonds d’actions canadiennes (Trimark) Fonds des dividendes (PH&N)† Fonds de titres à revenu (Sceptre)† Fonds d’actions spéciales (KBSH) Fonds à indice composite TSX (BGI)†† Fonds de croissance internationaux de l’ADC Fonds marchés émergents (Brandes) Fonds de titres européens (Trimark)† Fonds d’actions internationales (CC&L) Fonds Bassin Pacifique (CI) Fonds Grande capitalisation États-Unis (Capital Intl) Fonds Petite capitalisation États-Unis (Trimark) Fonds mondial (Trimark) Fonds mondial de croissance (Capital Intl)† Fonds indiciel S&P 500 (BGI)†† Fonds à revenu de l’ADC Fonds d’obligations et d’hypothèques (Fiera) Fonds à revenu fixe (McLean Budden)† Fonds liquide et quasi-liquide de l’ADC Fonds d’effets financiers (Fiera) Fonds de croissance et à revenu de l’ADC Fonds mixte (PH&N) Fonds valeur mixte (McLean Budden)† Les chiffres indiquent un taux de rendement composé annuel, tous frais déduits, ce qui fait que les résultats peuvent différer de ceux publiés par les gestionnaires des fonds. Ces chiffres sont des taux historiques basés sur la performance passée et ils ne sont pas forcément indicatifs des résultats futurs. Les ratios des frais de gestion par an reposent sur la valeur de l’actif dans les fonds donnés. Il s’agit des ratios maximums. † Les rendements affichés s’appliquent aux fonds sous-jacents dans lesquels les fonds de l’ADC investissent. †† Les résultats affichés sont les rendements totaux se rapportant aux indices négociés par ces fonds. Pour les taux des fonds de placement de l’ADC et les taux des fonds garantis de l’ADC en cours, appelez le CDSPI sans frais au 1-800-561-9401, poste 5021, ou visitez le site Web du CDSPI au www.cdspi.com/valeurs-taux. 190 JADC • www.cda-adc.ca/jadc • Mars 2007, Vol. 73, N o 2 • ! " # " # ! " #$#% & &" ' ( )" *+* ,(+ -. /01+2 3#1%4%+" 5. /01+2 3#1%61+ ( . 43336$%%4%+" 7. 8 * 7 9 9! Le du mordançage! un produit de Une solution d'acide phosphorique à 35%, Ultra-Etch® peut pénétrer à l'intérieur des plus minuscules fissures des surfaces occlusales, cependant sa viscosité élevée ne lui permet pas de Détenteur d'un Prix d'excellence Cinq Étoile de REALITY 2006 s'étendre sur la surface verticale. Les études démontrent que Ultra-Etch assure les meilleurs résultats de mordançage de dentine et il est le seul agent de mordançage à l'acide phosphorique de dentine auto-limitant.1 Ultra-Etch décalcifie à un maximum Recharges IndiSpense de 30ml 79,95$ de 1.9um en 15 secondes. La force de pénétration de la plupart des adhésifs ÉCONOMISIZ 100$ à résines n'est que de 2um. 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