Du foot pour lutter contre la mortalité infantile

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Du foot pour lutter contre la mortalité infantile
ouestfrance-enligne.com
vendredi 30 juin 2006
Journal Ouest-France du vendredi 30 juin 2006
Edition : Nantes - Rubriques : Nantes ville
Du foot pour lutter contre la mortalité infantile
Au
Cambodge,
un enfant
sur dix
meurt à la
naissance,
contre un
pour mille
en France.
Face à ce
triste
constat,
l'association
à but
humanitaire
MargueriteMarie a
décidé
d'oeuvrer
depuis
quatre ans
pour sauver
des anciens du FCNA (ici Eddy Capron) ont encadré de jeunes footballeurs afin de recueillir de
ces enfants. Mercredi,
l'argent au profit de l'association Marguerite-Marie.
Mercredi,
les dirigeants ont réuni l'association sportive du CHU et des anciens footballeurs du FCNA
pour une journée sportive au profit de son oeuvre. Des enfants ont pu suivre les
entraînements de Ouedec, Éric Decroix et d'Eddy Capron, suivis d'un match entre l'équipe
du CHU et des Canaris de N'Ddoram.
Les dons restent nécessaires
Grâce au travail des bénévoles et du personnel du CHU de Nantes, deux structures
médicales ont été montées. Une sur Kampong Trabek, une région très pauvre, frontalière du
Vietnam, « nous y faisons de la chirurgie réparatrice, ophtalmo, gynéco et générale. Et
un autre service de soin intensif des bébés à Phnom Penh, la capitale, avec 10 lits
pour les soins intensifs et un service de 60 lits pour les bébés qui n'ont pas besoin de
soins lourds, explique Jean-Marc Dejode, pédiatre au CHU et président de l'association.
Pour arriver à mettre en place ces services, il a fallu une logistique très importante.
Chaque année, 20 tonnes de matériel partent au Cambodge ».
L'autre aspect du travail de l'association Marguerite-Marie est de participer à l'enseignement
des personnels de santé cambodgiens, soit en les faisant venir au CHU en stage d'un an,
soit en envoyant des internes à Phnom Penh pour les former. « Sur place, nous avons
réussi à faire baisser la mortalité infantile par deux, plus de 250 bébés ont été sauvés.
Les principales causes de mortalité sont les naissances prématurées, les infections,
dont le tétanos qui sévit encore au Cambodge, et le dernier tiers des décès arrivent
par asphyxie. Nous avons besoin de plus de moyen, il nous faudrait dans l'immédiat
15 000 €. Une journée d'hôpital en France pour un enfant coûte 1 500 €, elle coûte à
peine 30 € au Cambodge ! Nous organisons des journées sportives et des dîners avec
l'association franco-cambodgienne pour financer notre lutte, le chemin est encore
long... », souligne Jean-Marc Dejode.
Pratique : Association Marguerite-Marie, 5, rue de Jumiège, 44 800 Saint-Herblain ou
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