N` 120 - Version PDF : La dépêche du sud

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N` 120 - Version PDF : La dépêche du sud
Abdellah
Pour une
consolidation Aourik, un
pionnier hors
des relations
Espagne/Maroc du commun
Mme Leyre Lozano Mendia
Consul général d’Espagne
N°120
Journal indépendant d’informations générales
P2
N°120 - Du 04 au 10 Mars 2015
P 16
Directeur de la publication : Abdellah Tidrarine
Du 04 au 10 Mars 2015
4 Dhs
3éme édition du festival des migrations
MIGRATION ET CHOC DES CiVILISATIONS
Pages 8 - 9
Agadir,
Il y a 55 ans…
P12
Mario Poma
Un homme
d’affaire
pointilleux
P4
2 Actualité
N°120 - Du 04 au 10 Mars 2015
Pour une consolidation des relations Espagne/Maroc
Suite à son installation à Agadir, Mme Leyre Lozano Mendia, Consul général d’Espagne à Agadir a accordé un entretien à la Dépêche du Sud.
domaine de la pêche et de l’agriculRecueilli par Mohamed Laghouizi
Plusieurs projets et protocoles de
ture?
coopération entre la région SMD et Il y a dans cette région une réalité d’entreprises mixtes qui
l’Archipel Canarien ont été signés; nous impliquent dans la quête d’une plus grande prospéy a-t-il un suivi?
rité commune: synergies, recherche, collaboration technoBien sûr, en collaboration avec PROEXCA, le Consulat logique, services complémentaires, élargissement des mard’Espagne est ravi d’octroyer son appui à tout projet de chés. Les perspectives sont positives.
coopération hispano-marocain qui favorise les relations
entre les deux rives.
Le tourisme rural est un secteur qui
P
peut permettre un développement
Récemment, le Directeur Comsocioculturel entre la région SMD et
mercial de Connectport a proposé
les Îles. Quelle est votre approche?
un projet d’une liaison maritime
En effet, le tourisme rural et durable est une porte ouverte
directe entre Agadir/Tenerife pour au développement des communautés rurales, spécialement
le transport aussi bien de marchan- là où il y a des richesses naturelles telles qu’on peut les
dises que de passagers. Quel appui trouver dans ces deux régions. Aménagement urbain, respourriez-vous apporter à la réalisa- tauration de bâtiments emblématiques (á la manière des
tion de cette ligne?
Paradors espagnols) peuvent entraîner un développement
Tout projet d’interconnexion entre les deux pays, a un de l’industrie touristique qui débouchera sur des nouvelles
ourriez-vous parler de votre énorme potentiel comme pôle de développement écono- niches de marché.
mique et social. Les infrastructures équivalent à richesse et
installation à Agadir?
Je suis venue en Août 2014 et j’ai été surprise de les entreprises espagnoles sont à la pointe dans ce domaine. Un dernier mot : Objectifs de votre
l’ébullition de la ville et de la merveilleuse température Dans ce cas-là, cette ligne représente une opportunité très gestion.
de l’été Gadiri. En janvier je suis rentrée avec ma famille attirante et, en conséquence, a tout mon appui.
et nous sommes déjà très à l’aise et intégrés car Agadir
Le service public, les citoyens et l’ouverture à la société
ressemble beaucoup aux villes côtières espagnoles. C’est Quelles sont les perspectives phares d’accueil.
des relations Espagne/Maroc dans le
comme être chez nous.
Sidi Ifni s’ouvre à l’Archipel Journée de la femme
amazighe
canarien
Organisée dans le cadre de l’initiative
Dans le cadre de la coopération Espagne-Maroc, une réunion s’est tenue
le mercredi 25 février 2015 au siège de la province de Sidi Ifni pour lancer le projet « ADECOT-PLUS ».
A
cette réunion qui a été
présidée par Salah Dahai,
gouverneur de la province
de Sidi Ifni, ont assisté également
une délégation du gouvernement autonome des Iles Canaries, le Maire
de la ville, le directeur de l’Agence
urbaine de Taroudant et ce dans le
but de discuter dudit projet entre le
Maroc et l’Espagne et qui a pour objectif le développement du secteur
commercial dans la région.
A cette occasion et dans son mot
d’ouverture, le gouverneur de Sidi
Ifni a félicité la délégation canarienne pour tous ses efforts et sa
détermination de participer dans le
plan de l’aménagement de la ville
déjà lancé depuis deux ans tant au
niveau commercial que touristique
et urbain. Il a aussi ajouté que ce
plan était sur le point d’être achevé
tout en mettant l’accent sur la valeur
ajoutée que ce dernier va apporter à
la province dans son ensemble, énumérant les potentialités aussi bien
naturelles, culturelles et environnementales dont égorge la région.
Suite à cette intervention, c’était au
tour du président de la délégation
canarienne de prendre la parole pour
faire une présentation explicite du
projet « ADECOT-PLUS », dont les
grands axes ont été définis comme
suit :
- Encouragement de l’offre privée
pour la promotion du commerce et
des services,
-L’amélioration de la qualité architecturale de la ville,
-Création d’espaces durables et plus
esthétiques,
-Propositions d’espaces destinés à
l’esplanade et le commerce,
-Planification de sites plus attractifs
pour les autochtones et les touristes.
En conclusion de sa présentation, le
président de la délégation autonome
des Iles Canaries a mis l’accent sur
les orientations ainsi que l’importance du projet « ADECOT-PLUS
» qui intègre tous les vecteurs d’une
économie régionale à savoir la promotion commerciale, touristique et
socioculturelle.
M.L
nationale pour le développement humain,
la préfecture d’Inezgane-Aït Melloul, en
partenariat avec Connecting Women Agency, organise le 8 mars prochain la Journée
internationale de la femme amazighe, en
présence du chanteur Idir.
V
aloriser la réussite
des femmes amazighes, contribuer à
affirmer leur culture, reconnaître les multiples rôles
qu’elles ont joués, faisant
d’elles une composante essentielle de l’identité marocaine, telle est la vocation
de cette journée à caractère
social, artistique, culturel et
promotionnel.
Pour y parvenir, la manifestation a pour ambition de créer
un cadre de rencontres, de
dialogues et d’échanges, en
favorisant la connaissance et
sa diffusion. Elle encoura-
gera également les jeunes et
les femmes à réaliser leurs
ambitions créatives, artistiques, sociales et professionnelles, à travers la réalisation
d’un livre blanc, la remise
de trophées (catégories: arts
plastiques, littérature, productions journalistiques, arts
de la scène, entrepreneuriat,
action sociale et humanitaire)
ou bien encore l’Amazigh
Fashion Day.
La journée se clôturera par
une soirée musicale dédiée
à la femme amazighe et animée par le chanteur Idir, entre
autres.
SLR
3 Actualité
Festival des
amandiers de Tafraout
N°120 - Du 04 au 10 Mars 2015
Coup d’envoi du premier Mirrors Art festival
Du 28 février au 1er mars s’est déroulée la première édition du Mirrors Art Festival
qui commémorait le 55e anniversaire du séisme d’Agadir et le 26e anniversaire de la
Du 6 au 8 mars de l’année en
cours, la ville de Tafraout abri- chute du mur de Berlin. Une belle occasion de placer l’évènement sous le thème de
tera la 5éme édition du festival la destruction et de la transformation des espaces et des émotions à travers l’art…
priori, le séisme qui a anéan- Accueilli pour sa cérémonie d’ou- Agadir méconnue des plus jeunes défide l’amandier sous le thème :
ti la ville d’Agadir dans la verture par la Faculté de Lettres et laient sous nos yeux tandis que la voix
« la terre de l’amandier, une
nuit du 29 février 1960 n’a Sciences Humaines, en présence de mélancolique du gamin de « la perle
richesse nutritionnelle ».
C
ette manifestation, économique, sociale, culturelle et artistique, d’une
grande envergure, est organisée par
l’association des amandiers de Tafraout, en
partenariat avec le ministère de l’agriculture et de la pêche maritime, de la province
de Tiznit, de la municipalité de Tafraout
ainsi que le soutien de plusieurs acteurs
économiques locaux.
Ainsi et pour satisfaire tous les visiteurs qui
se rendront à ce festival, l’association des
amandiers de Tafraout a veillé à ce que le
programme des activités de cette édition
soit plus varié et plus intensifié pour atteindre un maximum que ce soit au niveau
des expositions artistiques, des soirées musicales, des compétitions sportives et enfin
des choix des exposants de différents produits de terroir invités à prendre part à ce
grand événement.
Dès lors, à partir du 5 mars, la ville de
Tafraout va être une scène grande ouverte
à plusieurs talents de la musique, de la
poésie, du chant et de l’art dans toutes ses
composantes à commencer par la célébration du Moussem de Idranan, une concours
de peinture pour les enfants dont le thème
sera l’amandier, à l’école Mohammed V en
partenariat avec l’association amandier des
enfants de Tafraout.
Toujours dans le programme, une campagne de communication et d’aide d’orientation sera organisée du 6 au 7 mars et toujours à la même école, par l’association des
amandiers en partenariat avec l’association
initiatives pour l’appui de l’élève et la délégation de l’éducation nationale de Tiznit.
Les festivités s’étendront jusqu’à 8 mars
dans une ambiance jamais vue auparavant
avec la participations des grands calibres
de la chanson amazighe comme Fatima
Tabaamrant, Bnat Argan, la symphonie du
Haj Idder, Moustapha Chahoubi et d’autres.
La célébration de la journée mondiale de la
femme fait aussi partie du programme sans
toutefois oublier les différentes personnalités attendues à l’inauguration de cette édition.
M.L
A
absolument rien en commun avec la
chute du mur de Berlin en novembre
1989.
Pourtant, à bien y regarder, ces deux
évènements aux causes et aux conséquences très différentes, ont deux
points communs : reconstruire ce que
l’on pensait impossible à détruire et
détruire pour mieux reconstruire. Mais
comment ces cycles de la vie sont
appréhendés par l’Art ? Et comment
conserve-t-on la mémoire des évènements ?
C’est avec beaucoup d’énergie, de
gentillesse, de talent et d’émotion que
les organisateurs et les intervenants
de la première édition du Mirros Art
Festival, conçu par Fatima Matousse,
avec le soutien de l’Association Si
Hmad et du Goethe Institut, ont tenté de répondre à ces questions durant
deux jours.
M. JAID Vice-Doyen de l’Université
chargé de la coopération scientifique,
l’événement a débuté par une conférence animée par Brigit Kohler, Directrice du Centre l’Arsenal de Berlin et
Lahcen Roussafi, survivant du séisme,
modérateur du site Agadir 1960 et coécrivain du livre Mémoires d’Agadir
au XXe siècle.
À travers leur témoignage, la projection d’un film et de plusieurs photos,
nous avons pu constater qu’en réalité
un troisième point commun émergeait
peu à peu entre les deux évènements :
celui de la mémoire sélective.
En effet, Me Kohler a développé largement l’idée que bon nombre de
traces de l’ancien régime du côté Est
du mur, une fois détruit, avait été effacées, remplacées, détruites, à l’instar
de nombreux monuments ou de la
Postdamer Platz, vendue pour un euro
symbolique à des investisseurs privés.
Quant au mur, seule une ligne tracé
sur la chaussée rappelle son existence.
A Agadir, même scénario, au grand
dam de M. Roussafi qui regrette avec
beaucoup d’émotion que les bâtiments
n’ayant pas ou peu été touchés, à l’instar de mosquée d’Agadir, aient tout de
même été rasés. Au fil des photographies, de nombreux souvenirs d’une
du Souss » exhortait la jeunesse à ne
pas oublier…
La journée s’est ainsi poursuivie entre
souvenirs et projections de courts-métrages qui se sont poursuivies le 1er
mars avant de se clôturer en musique
et par une performance d’art vidéo.
Question à Fatima Matousse
Comment est né ce
festival ?
J’ai répondu à un appel à projet lancé
par le Goethe Institut. Par chance, j’ai
été retenu et suis partie en Allemagne
où j’ai fait de nombreuses dont Brigit
Kohler qui a été très sensible à la thématique du festival que l’Association
Si Hmad soutient également.
Sandrine Lefebvre-Reghay
Le soutien social dans les écoles à Agadir
L
a commission de soutien social
relevant de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation (AREF) de Souss-Massa-Drâa
a tenu, récemment, une réunion consacrée au diagnostic, à l’évaluation et à
la diversification de l’offre de soutien
social, compte tenu de son importance
dans l’amélioration des indicateurs de
scolarité et de lutte contre l’abandon
scolaire.
Dans un communiqué, l’AREF fait
état de l’attribution de près de 133
MDH, soit 41% du budget de fonctionnement, au domaine du soutien
social, dont les cantines scolaires,
précisant que les besoins de la région
en la matière s’élèvent à 79 internats,
à 1.065 réfectoires dans le primaire
et à 62 au secondaire. La même
source indique que cette réunion a été
ponctuée par la présentation de deux
exposés.
Le premier a porté sur l’élaboration
d’une stratégie et d’un plan d’action
pour la rationalisation du soutien
social, le suivi de la situation des
internats et la mise en place d’un
dispositif informatique de suivi et de
contrôle.
Le second exposé, consacré à l’état
des lieux et à l’évaluation des bourses
scolaires, des cantines et réfectoires
au niveau de la délégation provinciale
de Taroudant, a formulé une série
de remarques et d’observations à ce
T.K
sujet.
Directeur de la publication : Abdellah Tidrarine
Rédacteur en chef : Mohamed LAGHOUIZI - Rédacteur: Thami Kamil - Graphisme : Mohamed MAZZAI
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4 Economie
Un homme d’affaire pointilleux
N°120 - Du 04 au 10 Mars 2015
Mario Poma est installé à Agadir depuis 2008. Il est le dirigeant de la société de promotions immobilières « synergie construction », qui a le vent en poupe dans notre ville. La
dépêche du sud est allée à sa rencontre. Il nous dévoile les différentes étapes qu’il a franchit pour s’établir convenablement sur le marché très compétitif de l’immobilier.
réalisé par Thami Kamil
E
squissez-nous vos débuts dans
la ville d’Agadir ?
Je suis arrivé à Agadir en 2008. J’étais dirigeant d’entreprises en France. Je détenais plusieurs
agences de travail temporaire avec plus de 1500 salariés dont 1000 dans le bâtiment. Après avoir vendu
toutes mes affaires, j’ai pris l’initiative de démarrer
un nouvel acte dans ma vie. Et de toute évidence, le
climat et le charme de cette ville ont attiré mon attention. En analysant la ville d’Agadir, je me suis rendu
compte que le terrain était propice aux affaires.
été confronté à des problèmes administratifs de 1er
ordre, j’ai compris que ça allait être compliqué avec
les terrains agricoles. J’ai alors changé mon angle de
tir pour me baser au centre ville. L’agence urbaine
est compétente, des règles sont à respecter. Je n’ai eu
aucun souci pour obtenir mes permis de construire.
Puis, je me suis mis au travail en réalisant des résidences entre 15 et 20 appartements, en contrôlant
avec rigueur tous les corps de ce métier : géomètre,
architecte, etc. Je suis arrivé avec ma méthode de travail en essayant le plus possible, de tenir ma parole et
mes engagements. On ne peut pas être performant si
on n’est pas sur place à cent pour cent.
De quel œil voyez-vous le développeDe quelle manière vous êtes-vous
implanté sur ce marché immobilier ment urbain d’Agadir ?
Il y a une crise, on ne peut pas le nier. J’ai l’imprestant convoité ?
Avec toute humilité, nous essayons sion que la ville est endormie, mais d’un certain point
d’apporter une petite pierre à l’édifice par notre rigueur dans le travail. Nous avons démontré, au fur
et à mesure, nos compétences à délivrer, en temps
et en heure, des résidences bien finies, en apportant
une réelle valeur ajoutée. J’ai compris assez rapidement lors du « SMAP 2009 », les attentes des clients
potentiels. Un appartement dans la tranche de prix de
100000 euro avec, pour prestations : un balcon, deux
chambres, un salon, dans une surface de 70 m². J’ai
décollé assez vite et je me suis fait un petit nom avec
un certain crédit confiance dans cette ville. Je me suis
focalisé sur des produits bien finis avec une transparence à tous les niveaux : le notaire, titre de propriété
etc.
de vue, la crise a un effet positif. Toutes les agences
immobilières qui ne travaillent pas correctement, les
non-compétents, les arnaqueurs, vont sortir du circuit.
Ils ne pourront pas tenir. Les bons souffrent et les mauvais disparaissent. Il y a un assainissement positif. On
ne peut plus vendre un appartement à n’importe quel
prix avec de pitres finitions et des délais de livraisons
non tenus. Les clients se renseignent maintenant sur
internet et s’informent sur la réputation du promoteur. La situation de 2008 a changé, il y a moins de
français. La clientèle est devenue exigeante. Mais je
vous assure qu’en France, c’est encore plus difficile.
Quels-sont vos critères en termes de
fabrication ?
suis associé à une vieille famille française qui vit à
Agadir depuis 1950, la famille Boulet.
J’ai trouvé une petite équation pour mes nouveaux
projets et j’ai le sentiment d’être en avance concernant les ressources énergétiques. Le soleil à Agadir
est fondamental. Si votre maison est à l’ombre, c’est
catastrophique. Entre le nord et le sud, c’est le jour
et la nuit.
Quel est votre ressentiment sur la
ville d’Agadir ?
Au niveau sécurité, je me sens plus en confiance à
Agadir qu’à Paris. Par contre, sur le dynamisme de
cette ville, je suis perplexe. Il faut pousser les propriétaires terriens à monter des projets, ne pas rester
dans l’immobilisme. S’ouvrir encore plus aux étrangers, car la ville manque de projets. Et tous ces commerces fermés, c’est incroyable ! Les prix sont trop
élevés en location. Quand vous allez en Espagne, la
ville touristique réputée de Marbella est moins chère
qu’Agadir, vous voyez bien qu’il y a un souci.
Et que pensez-vous du grand projet
de Taghazout ?
Je pense que ça va fonctionner, mais est-ce que les
touristes vont revenir
La ville d’Agadir a besoin d’activités pour les divertir.
Avez-vous de grandes ambitions
pour cette ville?
Quelque part, oui. Quand je me promène à Agadir
et que je vois mes réalisations, je m’en vois flatté,
Synergie Constructions a fait le choix de se position- c’est certain. Mon travail est palpable, mes réalisaner sur un marché où le respect des normes quali- tions sont concrètes. J’ai pour but de laisser une trace
tatives est un critère fondateur de tous ses projets positive afin que mes enfants soient fiers de leur père.
immobiliers. Toutes nos constructions, nos appartements à Agadir, intègrent le souci du confort et de la
qualité de vie. Les isolations phoniques et thermiques
des appartements, sont un exemple de ce qui constitue la base de notre cahier des charges.
Quels sont vos projets sur lesquels
vous travaillez actuellement ?
Je suis actuellement sur l’élaboration de deux projets
: un immeuble de bureaux sur l’avenue Hassan II,
Avez-vous rencontré des difficultés ? près de la place des taxis, et un ensemble de villas,
A mon arrivée, j’ai été attiré par un projet sur la en face de marjane, avec des jardins andalous : un
route de Taroudant, près de l’aéroport, face à l’at- concept très végétalisé, avec un bon agencement des
las, un site d’une pure merveille. Mais j’ai très vite villas pour que le soleil soit le plus sollicité. Je me
Mario Poma
La fiat 500 X , par Amour du gôut
D
otée d’une versatilité illimitée, la Fiat 500 se transforme à l’envi, à tous les goûts et toutes les couleurs.
La déclinaison crossover est la dernière en date à
quitter les chaînes de montage de Fiat, élargissant davantage la grande famille de la petite italienne. Et le moins que
l’on puisse dire, cette baroudeuse a plus d’un tour dans son
sac pour briller dans un segment fortement concurrentiel.
La plateforme et la base roulante, partagées avec un 4x4 de
renom - Jeep Renegade -, ne devraient nullement être étrangères à des attitudes exemplaires en tout-terrain.
Fiat élargit la famille 500 par un nouveau crossover. Après
le minispace 500L lancé avec succès en 2012 et sa version
Living, suivis, une année plus tard, par le Trekking, le
constructeur de Turin triple la mise aujourd’hui avec un
nouveau opus : la 500X.
A peine était-elle dévoilée en grande pompe au Mondial
de Paris, que la Fiat 500X prenait déjà le large, du moins
les routes et les steppes de la région de Milan, où la fabbrica italiana a organisé des essais presse pour le compte
de quelques 700 journalistes, venus du monde entier, y
compris du Maroc. Et pour un premier essai, ce fut un coup
de maître pour la 500X qui a tiré avec brio son épingle du
jeu, même lorsque les conditions de roulage se faisaient
insoutenables.
Vous l a trouverez tres prochainement chez votre concessionaire fiat .
T.K
5 Economie
N°120 - Du 04 au 10 Mars 2015
De l’art de gouverner ou de compenser…
Le 24 février, nos confrères d’Hespress publiaient un article sur l’arrêt prévu en fin d’année des subventions du gaz, du sucre et de la farine. Deux jours plus tard, le chef du gouvernement démentait. Retour sur une semaine qui a remis sous les feux des projecteurs la
caisse de compensation.
L
a nouvelle prenait corps depuis quelques
jours. Depuis l’annonce de l’arrêt des subventions du gaz, du sucre et de la farine à
la fin de l’année par Hespress, la nouvelle s’enrichissait de détails au fil des heures.
Ainsi, on apprenait que le Maroc «s’apprête à annoncer l’arrêt des subventions du gaz avant le mois de
septembre» sur la base d’une «étude nationale» devant
être soumise au chef du gouvernement, selon Akhbar
Al-Yaoum. Subventions dont le remplacement se ferait
par «une aide directe aux huit millions et demi de
Marocains qui vivent en dessous du seuil de pauvreté»,
ajoutait Assabah.
Cette information était d’autant plus probable que le
ministre de l’Énergie, Abdelkader Amara, interrogé par
en septembre 2013, a permis d’alléger de manière très
significative les finances publiques – caisse de compensation passée de 41, 6 Mrd en 2013 à 32,65 Mrd en
2014, soit une baisse historique de 21,5 % 1 -, aidée
en cela par la baisse du cours du pétrole. Toutefois, la
caisse de compensation reste en partie responsable du
Démenti du chef du gouvernement
déficit budgétaire de l’État. Une réforme de ce poste
Plus tard, dans la journée du 26, tombait le démenti
budgétivore doit donc absolument être entreprise pour
du chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, au
permettre à la baisse des montants, ordinairement
micro de 2M : « Le gouvernement n’envisage pas,
alloués à la caisse, de réduire l’endettement du pays ou
pour le moment, d’augmenter le prix de la bonbonne
de favoriser l’investissement productif qui est à même
de gaz butane. Quand on trouvera la solution pour que
de soutenir la croissance, et par ricochet, améliorer la
la femme pauvre puisse acquérir la bonbonne de gaz à
situation de la population la plus fragile.
un prix abordable, à ce moment-là, on abordera le sujet Pauvreté, développement, équilibre budgétaire : autant
». Et d’ajouter : « Le gouvernement réfléchit depuis
de sujets connexes dans un contexte électoral dont le
quelque temps à mettre en place un système d’aide
calendrier vient d’être établi par le Ministère de l’Intédirecte aux familles qui sont dans le besoin. Tant que ce rieur. Le démenti de M. Benkirane semble donc être
inspiré de l’adage « reculer pour mieux sauter », mais
système n’est pas mis en place, on ne touchera pas au
après les élections… En effet, tel un équilibriste, M.
prix du gaz.»
Rappelons que cette aide directe concernerait 8 millions Benkirane se doit de préserver sa base électorale, mais
aussi satisfaire le FMI qui lui a accordé une ligne de
de Marocains, vivant en-dessous du seuil de pauvreté,
précaution et de liquidités pour faire face aux éventuels
soit 24 % de la population si l’on se base sur le chiffre
estimé de 33 millions de Marocains de la Banque mon- chocs extérieurs, sous condition de réformes éconodiale (chiffre de 2013).
miques et budgétaires…
l’AFP, la nuançait quelque peu : «Je confirme que nous
travaillons dessus, mais nous n’avons pas encore un
échéancier «, pour la mise en œuvre de cette réforme »,
publiait le très sérieux HuffPost Maroc avec l’AFP en
date du 25 février.
Une équation quasi-insoluble ?
Au-delà de ce triste pourcentage pour notre pays, il
est un autre constat tout aussi préoccupant. Certes,
l’indexation des produits pétroliers liquides (super
carburant, gasoil, fuel industriel N2), entrée en vigueur
Premier Conseil d’administration pour la CNT
Le nouveau bureau a fait état des ses activités depuis
l’élection du nouveau Président.
C
e Conseil d’administration a été, selon un communiqué de la CNT, l’occasion de présenter aux
membres le projet du nouveau de règlement intérieur de la CNT . Un document qui viendra compléter
les statuts de la CNT et régir les modalités de fonctionnement et de Gestion.
Ce règlement permettra de renforcer la dimension
patronale de la CNT, notamment à travers un système
électoral émanant de la base et confirmant la légitimité
des personnes élues pour représenter la profession.
Il prévoit aussi un système de cotisation unique donnant droit de vote, pour chaque entreprise adhérente à
son association, à sa fédération Métier, à sa fédération
régionale et à la Confédération Nationale du Tourisme.
Ce projet de Règlement Intérieur a été adopté à l’unanimité.
Durant ce conseil, il a été également présenté, par
Mehdi taleb, le directeur de la réglementation et de la
Qualité au ministère du Tourisme , un schéma d’accompagnement des instances patronales du tourisme basé
sur le renforcement de leurs capacités et sur un contrat
progrès permettant de définir un plan d’action ambitieux de ces instances, le développement d’un catalogue
de produits et services destinés aux professionnels et la
promotion des métiers du tourisme.
Cette démarche sera accompagnée par une campagne
de sensibilisation et de contrôle des professionnels pour
les inciter à régulariser leur situation auprès de leurs
associations régionales et d’agir de manière active sur
le secteur informel.
Enfin, et dans le cadre du chantier de la «connectivité
des Métiers du Tourisme» , une convention de partenariat a été signée entre la Fédération Nationale de
l’Industrie Hôtelière et la Fédération Nationale des
Agences de Voyages .
Cette convention vise à accompagner la croissance du
secteur par une intensification de la promotion commerciale des territoires touristiques au départ des marchés
émetteurs du tourisme; d’établir des relations transparentes et équitables et de renforcer leur partenariat par
le biais de relations commerciales privilégiées.
1 : Chiffres publiés dans une note de février 2015 par la
direction des Études et des Prélèvements Financiers du
Ministère des Finances.
Sandrine Lefebvre-Reghay
6 Economie
N°120 - Du 04 au 10 Mars 2015
L’artisanat embelli
1260 artisans ont bénéficié des trois premières
étapes de la 2éme caravane d’artisanat
A
près son lancement à Inzgane Ait Melloul le 25 février où 680 artisans et artisanes ont bénéficié d’une formation les
25 , 26 et 27 février 2015 sur la qualité, la commercialisation et le design.
la caravane de la qualité et de la formation en artisanat est arrivée à chtouka Ait Baha le premier mars
pour former quelque 180 artisans avant d’atterrir à
Tiznit , troisième étape de cette édition qui a permis
la formation de 400 artisanes et artisans des différentes filières.
La cérémonie de lancement de la caravane s’est
déroulée à la salle des réunions de la province d’Inzgane Ait Melloul en présence du Gouverneur et du
président du conseil régional SMD et des élus. Elle
a été l’occasion de rappeler les différentes initiatives
visant la promotion du secteur de l’artisanat dans
le cadre du plan régional de l’artisanat et le grand
soutien du conseil régional SMD à ce secteur pour sa
réhabilitation et son organisation à travers le soutien
aux artisans par le développement de leurs techniques
de commercialisation et de promotion, ainsi que leur
accès à la formation continue.
Lors de cette cérémonie un hommage a été rendu au
Gouverneur d’Inezgane Ait Melloul pour les efforts
louables qu’il a déployés pour la réussite de la caravane.
La caravane se poursuivra jusqu’au 14 mars, la quatrième étape concerne Zagora le 5 mars, la cinquième
Ouarzazate le 7 mars, Tinghir quant à elle accueillera
la sixième étape les 9 et 10 mars alors que Taroudant
sera la dernière étape les 13 et 14 mars 2015.
Rappelons que la 2eme édition de la caravane cible
2500 artisans et artisanes relevant des différentes
provinces et préfectures de la région SMD.
Med ELGHAZZI
L’escale de la caravane de sécurité
routière à Agadir
Le Maroc est un pays sûr
a troisième édition de la caravane
de sécurité routière a fait escale la
semaine dernière à Agadir. Organisée par le comité national de prévention
des accidents de la circulation (CNPAC), la
caravane s’est arrêtée dans plusieurs villes
: Benslimane, Berrechid, Benguérir, Agadir
et Tiznit. Dans la matinée du mardi, devant
la chambre de commerce et d’industrie
d’Agadir, les petits taxis ont été habillés de
publicité afin de promouvoir la prévention
de la sécurité routière. Ce support d’information a donné lieu a une communication visuelle pertinente pour les différents
sujets liés à la cause. Cette nouvelle stratégie test de sensibilisation sera l’instigatrice de projets similaires dans les autres
villes du royaume. La CNPAC a organisé
des campagnes de sensibilisation et des
formations aux conducteurs de taxi. Pour
elon un article paru dans le quotidien français « Le Monde », le Maroc ne figure pas dans les pays sur
la liste rouge du Quai D’Orsay. Le Maroc
est un pays sûr sauf certaines zones.
Après l’enlèvement d’une Française mardi 24 février au Yémen, les pays à éviter
pour cause d’insécurité est remis sur le
tapis.
C’est ainsi qu’au 25 février, selon le journal, « Le Monde », la liste rouge des «
conseils aux voyageurs » du Quai d’Orsay
comptait 9 pays « formellement déconseillés » (Yémen, Syrie, Irak, Libye…).
Tandis que le territoire d’une quinzaine
d’autres étaient «déconseillées sauf raison impérative».
Pour sa part, Le Maroc fait partie des pays
en vert pâle , c’est à dire les pays sûrs sauf
certaines zones.
L
sa dernière étape, la caravane a sillonné la
ville de Tiznit pour présenter les projets de
dédoublement de la route nationale n°1 et
du dédoublement du pont Oued Massa. Le
ministre délégué chargé du Transport, Mohamed Najib Boulif , a lancé la construction
de deux ouvrages d’art sur la route rurale
Thami Kamil
n°104 .
selon le Quai d’Orsay
S
Plus en détail, il est dit, sur le site du
Quai D’Orsay que « La situation politique et sécuritaire permet l’organisation
de voyages professionnels et touristiques
au Maroc, à condition de faire preuve de
vigilance, notamment lors des déplacements le long du Sud de la frontière avec
l’Algérie. »
Le PAM Tiznit dénonce la campagne qui vise le parti
D
ans un communique de presse, le secrétariat
provincial du parti Authenticité et modernité à
Tiznit , a dénoncé la campagne qui vise le parti
et ses responsables à l’échelle nationale, une campagne
qui n’entache en rien l’image du parti et pousse ses
militants à défendre le projet de société qui fait l’identité du parti depuis sa création.
Le dit communiqué a appelé l’élite politique locale
à hausser le niveau du débat politique et une éthique
de l’action politique pour regagner la confiance des
citoyens tout en exprimant la solidarité avec toutes
les femmes ayant senti avoir été humiliées à cause de
la bassesse du niveau du discours politique et encourage les efforts louables déployés par l’ensemble
des femmes élues au sien des instances nationales ,
régionales et locales
Le parti a enfin attiré l’attention sur l’importance de
la mise à niveau des élites locales de jeunes et de
femmes comme condition incontournable pour la
réussite du chantier de la régionalisation avancée.
Le secrétariat provincial du parti à Tiznit avait tenu
une réunion ordinaire le 22 février 2015 consacrée à
l’étude de l’organisation provinciale du parti, la réunion a été également l’occasion d’étudier les dernières
nouvelles sur la scène politique nationale et locale.
Rappelons que les hostilités entre le Parti de la justice
et du développement (PJD) et le Parti authenticité et
modernité (PAM) n’ont cessé depuis l’arrivée du PJD
au pouvoir , mais le bras de fer et la confrontation
entre les deux partis s’est amplifié dernièrement ,
Benkirane avait déclaré à la présidente du groupe authenticité et modernité, Milouda Hazeb, que le “[sien]
était plus grand”; faisant référence à la taille de leurs
partis respectifs; cette affirmation dont la formulation
pouvant prêter à confusion avait été dénoncée par
l’opposition. Et dans les déclarations des cadres du
PJD, c’est le PAM dans son ensemble qui est accusé
de véhiculer un projet politique non seulement “commercial” mais “périmé”.
Med EL GHAZZI
7 Economie
N°120 - Du 04 au 10 Mars 2015
Le conseil communal d’Ameln distribue
303 000.00 dhs aux associations
L
e conseil communal d’Ameln a
tenu sa session ordinaire du mois
de février le 28 février 2015 au
siège de la commune.
L’ordre du jour de la dite session présidée
par Lahcen Abssouss s’est consacré à l’étude
et approbation du compte administratif pour
l’exercice 2014, la programmation de l’excédent du budget 2014 , transfert des crédits
entre quelques chapitres du budget exercice
2014.
Le conseil a également étudié et approuvé
un ensemble de conventions de partenariats,
la première concerne la convention relative
à l’aménagement du centre d’Ameln en par-
tenariat avec le conseil préfectoral de Tiznit, la seconde est relative à la convention
de partenariat pour le soutien scolaire avec
l’association Ameln pour le soutien de la
scolarisation et les œuvres sociales, la troisième concerne le traitement des salaires
des employés de la commune avec la TGR
et la quatrième avec l’association « initiatives pour l’étudiant » visant l’orientation et
le soutien des étudiants universitaires de la
commune.
Enfin, le conseil a procédé à la distribution
de soutien financier aux associations et institutions locales, il a aussi étudié la demande
de quelques douars de la commune d’adduction en eau potable.
Med ELGHAZZI
Association
Association des œuvres sociales du personnel de la CR Ammelne
Association Dar Attaliba Tafraout.
Association Dar Attalib Tafraout
Association parents élèves S/S Badr
Association parents élèves S/S Homman Elfatoiki
Association parents élèves S/S Mohamed Kheir Eddine
Association de développement touristique de pays de tafraout
Association Mohamed Kheir Eddine pour la cultutre et le développement
Association Amis de Tafraout
Association amazigh azza pour la culture, le sport, le développement et
l'environnement
Association des jeunes Tafraout pour la culture et le développement
Association féminine Afoulki Tafraout
Association anarouze pour le développement et communication culturelle0
Association
Imam
Malik
Lilqouran
Alkarim
5,000.00
association azrouadou pour le développement et la coopération,
association anammer n ouammelne pour le développement et
l'environnement
association anil pour le développement et de la coopération
Association Targa listighlal miah Ain Asguin
association des jeunes idaoumilk
UNION DES ASSOCIATIONS DE DEVELOPPEMENT
9,000.00
association des initiatives d'étudiant
Association tizght ansiss
association idikl
association tachakcht tiwdid
association dimlalne pour le développement et de la prospérité
association asgaour idaoumilk pour le développement et la coopération
Club
Pétanque
Ammelne
Tafraout
13,000.00
Assouciation sportive Achbal Ammelne de Footbal
Association Sportive NAHDAT Tafraout pour le Footbaal
Association Agounss Ouassif pour lacommunication culturelle et sportive
Najm Echabab Tafraout
Total général
Morocco handmade : une signature
d’excellence pour l’artisanat
Dédié à l’ensemble des acteurs de l’artisanat, le nouveau label national «Morocco Handmade», dont l’appel à manifestation d’intérêt a été lancé le 25 février dernier par le Ministère de l’artisanat, de l’économie sociale et solidaire, se veut, avant tout, être un gage de
qualité et d’authenticité, mais également un levier de croissance pour l’artisanat marocain.
S
’inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre de
la Vision 2015 pour le développement de l’artisanat, en particulier l’axe relatif à la promotion
et à la labellisation, le label «Morocco Handmade» a
été pensé pour reconnaître et préserver le capital immatériel de l’artisanat marocain à travers un processus
sélectif très strict.
Pour y prendre part, Madame la Ministre de l’Artisanat, Fatima Marouan, a lancé l’opération de certification des unités de production de l’artisanat, le 24
février dernier, à Rabat. Son terme est fixé au 24 mars
prochain.
Reflet de l’image du Maroc et de son identité, l’obtention du droit d’usage de ce label national est soumis
à trois niveaux d’appréciation soulignant à la fois
l’expertise métier ancestral des maîtres artisans, la
qualité de leurs produits, la maîtrise et les conditions d’approvisionnement de la matière première, le
respect de l’environnement, les conditions de travail,
entre autres.
Les candidats du secteur, ayant passé avec succès
l’ensemble des étapes du processus de labellisation, se
verront délivrer le label et pourront ainsi procéder au
marquage de leurs produits. Mais attention, labellisation ne veut pas dire cautionnement définitif. Un suivi
important et régulier de l’activité sera réalisé pour la
SRL
conservation du label.
Montant
51 000000
3 000.00
8 000000
5 000.00
5 000.00
1 000000
30 000.00
1 000000
1 000000
5 000.00
50 000000
15 000.00
1 000000
9 000.00
9 000000
9 000.00
10 000.00
20 000.00
20 000.00
7 000000
7 000000
7 000000
7 000.00
8 000.00
18 000.00
11 000.00
55 000000
7 000000
303 000.00
8 Dossier
3éme édition du festival des migrations
N°120 - Du 04 au 10 Mars 2015
Après la régularisation, comment arriver à une vraie intégration?
Actuellement, le phénomène de la migration ne cesse de préoccuper aussi bien les
pays dits d’accueil ou de transit que ceux de destination finale.
Dossier Réalisé par Mohamed Laghouizi
A
insi, du 27 février au 1er mars 2015, l’Association des chercheurs en migrations et
développement (ACMD), en collaboration avec l’Observatoire régional des migrations
espaces et sociétés (ORMES), organisent la 3éme
édition du festival des migrations sous le thème «
Regards croisés sur le concept de l’intégration »
à l’ENCG d’Agadir.
Une manifestation qui réunit différents spécialistes, venus de différentes parts, pour débattre de la question de
l’intégration des populations migrantes aussi bien dans
les pays de transit, devenus à force d’échec, des pays
d’accueil, soient permanents soient provisoires, ou dans
les pays de destination finale.
Un vrai fléau face auquel plusieurs mesures ont été
prises dans le but de le combattre et qui ont mené le
Maroc, pays de transit par excellence, à adopter de nouvelles lois qui visent la régularisation de ces immigrés
clandestins que la difficulté pour passer de l’autre côté
a obligé de prolonger leur séjour voire de chercher à s’y
installer définitivement.
Une initiative courageuse qui a été
saluée par les pays d’origine ainsi que les pays européens concernés par ce mouvement de plus en
plus massif et incontrôlable malgré
toutes les techniques de surveillance
des frontières et les moyens déployés
pour le cerner. Cependant, la question fondamentale qu’on continue
à se poser : comment intégrer toute
cette population dans le tissu social
du pays accueillant ? Quels sont
les problèmes majeurs auxquels se
heurtent ces groupements humains
venus d’ailleurs, n’ayant aucune notion ni sur la culture ni sur les us et
traditions des pays qu’ils envisagent
regagner pour échapper à la misère,
au génocide ou à la guerre qui sévit
leur pays d’origine ?
Ce sont des questions et bien d’autres qui contournent
cette problématique qui ne cesse d’enflammer des
craintes d’une part, des controverses fanatiques et dissuasives d’une autre, auxquelles des conférenciers vont
formuler des approches et des solutions pour une intégration plus juste et plus judicieuse dans la mesure des
droits de l’homme et les libertés que la loi stipule pour
chacun. Des tables rondes qui réunissent aussi des étu-
diants chercheurs avec des présidents d’associations et
ONG représentant ces immigrés, partagés entre la réalité atroce du quotidien et le rêve mûri dans leur esprit de
jeunesse, pour trouver des issues d’adaptation et d’intégration dans un milieu qui parfois leur tourne le dos et
abjecte toute forme de discussion et d’ouverture. Une
nouvelle attitude qui se manifeste de plus en plus face
à l’accroissement de ces indigènes qui fuient des situations tragiques dans leur pays dans l’espoir de trouver
un endroit pour vivre dans la dignité et la sécurité.
Cependant, comme les dernières études l’ont démontré, la migration est devenue un commerce très rentable
pour des passeurs d’hommes et des réseaux qui se sont
spécialisés dans cette activité lucrative, quoiqu’illégale,
de femmes et d’enfants vers un destin souvent inconnu.
Que ce soit sur les côtes marocaines, tunisiennes ou algériennes, les tragédies humaines ne cessent de se répéter sans toutefois servir d’exemple à tous ces candidats
qui n’hésitent pas à suivre le chemin de la mort et de la
décadence tout en payant de leur sang et des économies
de leurs proches pour qui, ils ont souvent donné des promesses d’une vie meilleure.
Une recherche très pointue sur le circuit de l’immigration clandestine a révélé des statistiques et des vérités
accablantes voire choquantes. Dès lors et selon l’étude,
le nombre des immigrés clandestins subsahariens a atteint 8393 entre 2004 et 2007 dont les sénégalais occupent la première position. A noter également que sur
un total de 268155 immigrés arrêtés à la fin de l’année
2011, 60% sont des subsahariens lorsque les nationaux
sont de 40%. Face donc à ce dilemme, une enquête a
été menée pour déterminer le genre ainsi que l’âge de
cette nouvelle société qui s’installa progressivement
dans plusieurs villes du royaume en particulier dans les
grands centres urbains comme Tanger, Agadir et autres.
Les résultats obtenus révèlent un changement radical au
niveau surtout du sexe ainsi que la tranche d’âge. Un
constat, la femme et les enfants font hélas partie de cette
nouvelle attraction de l’étranger. Ceci dit, le pourcentage des femmes enregistré en 2007 selon l’AMERM a
été de l’ordre de 20.03% contre 79.97% et sur un échantillon de 1000 émigrés. Quant à la tranche d’âge, elle
varie entre 15 et 47 ans. Une situation draconienne qui a
poussé le Maroc à s’engager sérieusement dans la lutte
contre la migration clandestine en collaboration avec les
autorités espagnoles et les pays de l’UE qui ont établi un
programme et un protocole de coopération avec tous les
pays du Maghreb, considérés comme des points stratégiques de transit.
In fine, le phénomène de la migration ne date pas
d’aujourd’hui et le fait de lui donner une telle dimension nous entraîne à remonter un peu le temps et s’arrêter sur l’édification de l’Europe après les deux guerres
mondiales où la nécessité d’une main d’œuvre a permis
cette immigration forte mais toutefois encadrée. L’autre
cas fut le commerce triangulaire (Afrique-Europe-Amérique) et la liste est longue.
Ceci dit, la migration ne porte-t-elle
pas une richesse et une plus-value
pour les pays accueillants et de ce
fait le Maroc, comme il développe
des relations profondes avec les pays
africains sur le plan économique,
n’est-il pas temps d’accorder plus
d’importance à ces clandestins qui
ont trouvé en lui un pays sûr,
diversifié et tolérant ?
Pour répondre à cette question un peu pertinente, la direction du festival migrations pour cette 3éme édition a
organisé une exposition très variée qui démontre les impacts positifs de l’immigration que ce soit sur les plans,
artistique, musical, littéraire ou linguistique et dont le
Maroc constitue un véritable tremplin. L’analyse de l’intégration a été enrichie entre autre par des témoignages
de certains chercheurs marocains vivant à l’étranger
sans toutefois oublier ceux d’africains de différents pays
qui ont tenu à prendre part à cette grande manifestation.
9 Dossier
N°120 - Du 04 au 10 Mars 2015
« L’homme est de nature migrant ! » est-ce une vérité ou un mythe ?
A l’instar du festival, la Dépêche du Sud, fidèle à la proximité, a recueilli des témoignages des principaux intervenants de cette singulière manifestation par sa thématique qui concerne aussi bien le simple
citoyen, l’intellectuel, le politicien, l’économiste et le sociologue où qu’il soit. Un sujet d’actualité qui
prend de l’ampleur dans une conjoncture marquée par l’instabilité et la violence dans toutes ses formes.
La migration ne cesse d’augmenter,
à votre avis, quelles sont les raisons
de ce fléau ?
Parler de la migration ou de l’immigration, c’est parler
du mouvement de l’homme à travers le temps. Le besoin
de chercher de la nourriture, des régions abondantes en
eau et végétation a toujours poussé les hommes à se
déplacer de lieu en lieu. Donc, le phénomène est tout
à fait naturel. Cependant, avec l’évolution des sociétés
et le développement économique politique, la nécessité
d’imposer des frontières a donné naissance à une forme
de protection des biens et des hommes et par extension
à des lois qui régissent la société et par conséquent à de
nouvelles formes d’immigration et d’exode au sein de
chaque communauté. Certes, ce qu’on vit aujourd’hui
est très catastrophique et n’a rien à voir avec les fondements de base de l’humanité.
E
ntretien avec Khalid Alayoud,
directeur de la 3éme édition du Festival
des migrations :
T
émoignage de Mme Bouchra Jdaini, professeur en
droit privé à la FSJES-Agadir et présidente de l’équipe de
recherches DTIC, Droit et Technologies de l’information et des communications :
« Au niveau de la situation des immigrés clandestins, je pense bien que
leurs conditions vont à l’encontre
de toutes les protections des droits
humains et des droits de l’homme en
particulier ceux de la femme. Je trouve
que l’immigration a commencé depuis
Récemment, le gouvernement a procédé à la régularisation de certains
subsahariens, ne pensez-vous pas
que cette décision peut jouer à son
encontre ?
Pour répondre à cette question, je vous donnerai
longtemps et pour des raisons diverses
à savoir économiques, sociales et parfois éthiques et dont la femme n’était
pas exclue. Malheureusement, cette
immigration se passe aujourd’hui dans
des conditions catastrophiques à savoir
l’exploitation par les passeurs, des
réseaux qui sont connus et ce qui en
découle que la femme se trouve livrée
à elle-même face à ce genre de fléau
et son unique choix c’est de survivre
avec des moyens qui portent atteinte
à sa dignité et à sa personnalité. Or, le
Maroc a fait un travail excellent à ce
niveau à travers les réseaux éducatifs
d’abord, puis par les commissions
qui concernent les droits de l’homme
qui travaillent sur le terrain menant
des études de pointe sur le nombre
des immigrés, leur sexe et leur âge
pour les aider. Enfin, je peux dire que
maintenant les pouvoirs publics se sont
impliqués dans cette histoire à côté des
ONG et du croissant rouge et les résultats sont satisfaisants. Donc beaucoup
de choses se passent autant sur le plan
humanitaire que juridique puisqu’il y a
la révision de la loi 02-03 qui va insérer
des clauses pour la protection des
réfugiés et donc pour la femme d’une
manière générale. En un mot, je suis
très optimiste pour cette question. »
l’exemple des marocains qui vivent un peu partout dans
le monde et dont le nombre est environ à peu près 5
millions. Une partie de ces MRE, a emprunté la même
voie que celle pratiquée aujourd’hui par les africains. Ils
ont aussi attendu et souffert avant d’être régularisé. Ils
ont aussi accepté des salles boulots que les européens
n’en voulaient pas. Aujourd’hui, c’est pratiquement la
même histoire qui se répète et nous devons bien réagir
positivement à l’égard de cette immigration qui porte en
elle des éléments qui enrichissent notre culture et notre
patrimoine.
Quelle synthèse pourriez-vous nous
faire de cette édition ?
Tout d’abord, je remercie tous les étudiants chercheurs
et professeurs qui ont contribué dans l’organisation de
cette édition et sur le travail qu’ils effectuent au niveau
de la question de l’intégration et son concept. Je remercie également tous les partenaires pour leur soutien et
leur appui et à cette occasion, je lance un appel sincère au pouvoir public, à la société civile et aux institutions de s’impliquer davantage dans le processus de
développement des relations sud/sud puisque l’avenir de
l’Afrique est entre les mains des africains.
D
r Roméo Gbaguidi, coordinateur général de l’organisation de la formation internationale des étudiants :
« En premier lieu, il est très important de remercier mon ami Mohamed
Charef pour avoir poussé les étudiants
du Master et du Doctorat en immigration pour l’organisation d’un tel festival
qui tourne autour d’un tel sujet. Au fait
l’intégration est un thème très complexe
et à cet égard, l’orientation du Maroc
est une action bénéfique qui mérite
d’être soutenue aussi bien par les pays
origines de cette migration que par ceux
considérés comme étant l’Eldorado à
atteindre. Ce festival nous permet entre
autre de réfléchir en tant que chercheurs
ou étudiants sur les vraies questions qui
se posent aujourd’hui car il y a plusieurs
éléments et questions migratoires
qui peuvent être abordés par rapport
au subsahariens qui sont là ainsi que
des sériens qui ne cessent de débarquer
dans des conditions un peu décevantes.
Cependant, on est tous des humains et la
question de l’intégration de ces nouvelles formes de société nous intéresse
tous. »
Les hommages :
Durant cette édition, trois hommages
ont été rendus à des personnalités en
présence Omar Assayed :
Chekkira My Idriss, ancien joueur des
FAR et de l’équipe nationale.
My Taib, premier arbitre international de boxe.
Med Charaf.
10 Art & Culture
N°120 - Du 04 au 10 Mars 2015
La figue de barbarie :
Un fruit qui nous épate
Duo virginie d’avezac
et zachary deak
Classée parmi les fruits exotiques, la figue de barbarie (Opunita ficusindica) pousse généralement en Afrique mais aussi bien dans tout le bassin
méditerranéen jusqu’au midi de la France. Un fruit juteux et parfumé,
d’une longueur de 5 à 6cm et d’une peau épineuse verte ou rouge selon les
cas, doté de plusieurs avantages qu’on ne cesse de découvrir.
P
arler donc de la figue de barbarie nous oblige à énumérer
ses caractéristiques particulières dont en premier lieu son arôme
floral subtil, sa saveur délicatement
sucrée puisqu’elle renferme 8g de
glucides pour 100g. ces derniers,
quoique modestes par rapport à la
moyenne des autres fruits métropolitains, ils contiennent plus de 90%
de glucose, du fructose et quelques
traces de saccharose. C’est en effet
les glucides qui fournissent l’essentiel de l’apport énergétique de
la figue de barbarie : 44Kcalories
(soit 182kJoules) lorsque les autres
constituants énergétiques restent peu
abondants comme la protéine et les
lipides qui se trouvent généralement
dans les cellules membranaires et
qui ne dépassent pas 1.3 et 0.7 g pour
100g. De ce fait, la figue de barba-
rie peut être classée dans la catégorie
des oranges ou de la myrtille à titre
d’exemple.
L’autre particularité de ce fruit réside
dans ses apports multiples vitaminiques puisque le taux de la vitamine
C atteint 22mg aux 100g. Une valeur
certes très élevée pour un fruit métropolitain qui renferme aussi de la
provitamine A sous forme de bétacarotène et de la cryptoxanthine à
raison de 45 à 60µg pour 100g. Cette
richesse ne s’arrête pas à ce point
puisque la figue de barbarie contient
aussi des vitamines du groupe B à
des taux très variés.
L’autre point fort de ce fruit, c’est
la quantité des minéraux dont le
taux de potassium élevé par rapport
à d’autres fruits frais de la même
famille ainsi que le calcium et le
magnésium.
D’où l’intérêt nutritionnel de ce fruit
qui récemment a connu une réputation singulière dans le monde du cosmétique et aussi dans d’autres dérivées que jadis on ignorait.
M.L
Izenzaren Chamekh lance leur
nouvel album
N
ul n’est censé ignorer le fameux groupe Izenzaren apparu dans les années 70. Une troupe qui
s’est inspirée du rythme de Nass Al Ghiouame
et a fasciné avec ses chansons un public varié. Parmi
les leaders de ce groupe figurait Aziz Chamekh qui
quitta ce monde le 11 avril 2011 après avoir bien lancé
son groupe et laissant un palmarès riche en belle chansons qui ont traité un peu de tout du vécu marocain.
Cependant, ce dernier avait un successeur qui avait partagé avec lui son cursus et à qui il laissa un testament :
celui de porter le flambeau et conduire la troupe tout en
restant fidèle à la voie qu’il lui a tracé. C’est donc pour
lui rendre hommage que Mohamed Chamekh vient de
sortir un nouvel album, avec évidemment les autres
membres de cette troupe attachée à ses racines et sa
langue ; le Tamazight.
L’album en question est composé de six chansons du
nom d’Imghdar. Une nouvelle inspiration tirée des
richesses du Souss, de ses produits de terroirs, de ses
contes et ses coutumes ainsi que sa richesse culturelle
qui ne cesse de fasciner et épater chercheurs, peintres
et écrivains.
Ainsi, pour tous ceux qui suivent à la trace le travail
remarquable d’Izenzaren, un nouvel album les attend,
avec une musique qui fait rêver et des paroles qui font
vibrer l’âme et l’esprit.
I
ls se sont rencontrés à l’Académie des Jeunes Solistes dans le Sud Ouest de la France en février 2010.
Depuis, le pianiste Zachary Deak et l’altiste Virginie
d’Avezac se produisent ensemble régulièrement à travers
le monde.
Virginie d’Avezac, alto, joue dans de nombreux orchestres internationaux : Orchestre National d’Ile-deFrance, Orchestre des jeunes de la Méditerranée, Orchestre Philharmonique du Maroc.
Zachary Deak, piano, fait de nombreux récitals et participe à des créations d’œuvres contemporaines de compositeurs français et américains, mais aussi à des enregistrements pour France-Musique, Harmonia Mundi ou
Live Music Company.
Après un premier passage à l’Institut Français d’Agadir
en 2012, le duo a présenté hier, mardi 3 mars, un nouveau
répertoire à l’Institut.
Au programme : Vivaldi, Schubert, Bellini, Schumann,
Fauré, Debussy, Glazounov, Albeniz.
Mais, que les absents se rassurent : deux nouveaux
concerts sont prévus au Conservatoire de Tiznit le 4 mars
à 19h30, sur invitation ; et au Sofitel Thalassa Sea & Spa
à 20 h au profit de l’association Hayati pour la protection
de l’enfance (cocktail d’ouverture à 18h30 - entrée : 250
DH - billets à retirer à la Jardinerie du Comptoir Agricole
du Souss, près de la place des taxis, ou à L’Échappée
belle, 7 rue M’ed Boufous à Talborjt).
SRL
Evénement
Dans le cadre de l’Initiative Nationale pour le
Développement Humain (I.N.D.H) et conformément au plan d’action de l’année 2015, l’Association Action Urgence Agadir, en collaboration
avec l’Association Action Urgence Rabat, la
Fondation Mohamed V pour la solidarité et
l’Université Internationale d’Agadir Universiapolis organisent un Hôpital Mobile en faveur
des citoyens démunis de la région d’Agadir, à
quartier Dakhla ancien ISIAM, et ce, le 5 et 6
Mars 2015.
Dans le même cadre, une Journée Scientifique
couplée aux journées interventionnelles se tiendra le Samedi 7 Mars 2015 aux locaux d’Universiapolis, sous le thème :
« La médecine humanitaire au Service du
citoyen et de la science »
La journée scientifique abritera 5 sessions au
cours de toute la journée à savoir :
- La médecine solidaire
- La cancérologie – Nutrition
- L’hepato – Gastro – Enterologie et Proctologie
- Cœur – Poumon – Œil
- La Pédiatrie
11 Art & Culture
N°120 - Du 04 au 10 Mars 2015
Festival des Nomades : la découverte du
grand désert marocain
Du 13 au 15 Mars 2015, avec le soutien de la Province de Zagora, l’Association NOMADES
DU MONDE organisera à M’hamid El Ghizlane, la 12ème édition du Festival International
des Nomades.
U
ne douzième édition du Festival International des Nomades qui promet bien
d’autres surprises… suite aux éditions
ancrées dans le sud-est du Maroc et plus
particulièrement à M’hamid El Ghizlane
cette bourgade de 8000 habitants vivant aux
confins du désert, un lieu de prédilection
pour un voyage culturel de haute facture est
devenue grâce à cette manifestation sportive
d’une grande envergure un spot touristique
d’une extrême importance.
Fidèle à sa tradition, le festival promet d’enflammer
de nouveau le désert par des musiques qui font la part
belle à la culture nomade et ce, durant trois jours. Trois
jours de convivialité, de partage, de fête et de réflexion
auxquels les populations locales, les artisans de toutes
corporations, les artistes locaux, nationaux et internationaux sont invités à participer avec leur savoir-faire et
leurs talents.
Comme chaque année, différents styles de musiques, de
chants et danses y seront mis en exergue. Le programme
prévoit une quinzaine de concerts hauts en couleurs et en
émotions. Celui du groupe Debademba sera sans doute
l’un des moments forts de cette édition. Son fondateur
burkinabé Abdoulaye Traoré, qui excelle à la guitare et
maîtrise un large panel de musiques africaines, accompagne le chanteur malien Mohamed Diaby, une voix de
griot d’un timbre si particulier, à la fois douce et éraillée
et d’une puissance hors du commun.
Dans un autre registre, le public sera emporté par le
blues nomade du groupe nigérien Etran Finatawa et leurs
chansons mêlant le tamasheq des Touaregs et le fulfulde
des Wodaabes. Multipliant les genres, d’autres artistes de
renom se joindront à la fête telle Ezza (Niger), les Sami
chanteuses de Joïk (Norvège), Ribab fusion, Tachinouit,
Mnat Aichata, Jeunes Nomades Tinariwen, Mustapha
Elgamrani, Danse Rokba de Zagora, Ajial M’hamid,
Charq et bien d’autres...
Le festival fait aussi la part belle à la réflexion et dans ce
sens, plusieurs conférences sont prévues autour du thème
choisi : Nomades d’Afrique entre diversité régionale
et unité culturelle : quelles perspectives ? Un colloque
interdisciplinaire, organisé avec l’association NABTA
MAROC pour un entreprenariat social et durable, débattra des défis de la pérennité du nomadisme en Afrique et
des perspectives d’une union des nomades. Trois panels
seront organisés autour des thématiques suivantes :
- Résilience des nomades en Afrique et politiques régionales de développement.
- Enjeux socio-économiques des mutations du nomadisme en Afrique.
- Utilisation des Plantes, voies d’exploration ethno pharmacologiques au service de la thérapie moderne. Chaque
jour, le festival proposera des activités traditionnelles
nomades telles que course de dromadaires (Ellaz), match
de hockey sur sable (Mokhach) et présentera à ses hôtes
l’une des préparations essentielles au désert: le pain de
sable (Mella).
Pendant les 3 jours, le public pourra à loisir visiter les
expositions de produits du terroir, d’artisanat, de peintures, de philatélie de la Poste Maroc…L’équipe du festival en collaboration avec ses partenaires (Province,
Région Souss-Massa-Drâa, ANDZOA, ONMT, Ministère de la Culture, Fondation Banque Populaire, Poste
Voyage dans la mémoire de
Sidi Ifni
O
n a beau parler de la ville de
Sidi Ifni, de son passé et de
cette histoire qui se cache derrière ces collines, ces oueds qui sillonnent cet arrière pays en majorité
aride, mais marqué par une existence
florale particulière dans son genre et
bien adaptée à son milieu climatique et
géographique. Une enclave qui a fait le
prestige de la colonisation espagnole à
une époque , et dont les traces sont très
visibles de nos jours. Pittoresque, insolite et magique, Sidi Ifni reste l’un des
contes des milles et une nuit, renfermant
secrets et fragments de l’histoire de ce
grand sud marocain. C’est la raison pour
laquelle au lieu de parler de ce passé qui
nous épate et pousse à se poser maintes
questions sur la vie de ces peuplements,
nous avons préféré faire parler l’image,
laissant ainsi libre choix au lecteur de
faire ses commentaires et de tirer des
conclusions. C’est donc un voyage aux
confins de cette ville, avec ses tribus, ses
mœurs, sa beauté éclatante au coucher
du soleil sur cet étendue bleue qui ne
finit jamais. C’est une exploration aussi
de cette fascination et de cet effet que
produit l’image, considérée comme un
arrêt du temps. Le présent ouvrage sera
donc constitué de quatre parties. M.L
Maroc, Fondation CDG, Jetairfly, 2M…) travaille avec
ferveur à l’élaboration de cet événement reconnu dans
tout le Maroc et à l’étranger, dans un cadre dépaysant
à la porte du désert, une invitation à aller plus en avant
M.L
dans cette superbe aventure !
Atelier peinture numérique à
l’institut français
D
epuis
l’invention
de
la tablette numérique,
les imaginations des
artistes se dévéloppent avec ce
nouvel outil ludique.les tablettes
donnent la possibilitées pour
chacuns d’entres nous de donner lieu à developper notre fibre
artistique. Ces petits ecrans pixilisés proposent des applications
de dessin et de peinture numériques faciles d’utilisation et qui
séduisent de plus en plus de plasticiens même reconnus internationalement. Avec Omar, artiste
peintre, dessinateur et designer,
les enfants et adolescents qui
suivent ces ateliers apprennent
les bases du dessin et de la peinture sur tablette. Fini les habits
que l’on tache, plus de pages que
l’on froisse. Avec les tablettes, il
suffit d’effacer ce que l’on a pas
réussi et on recommence jusqu’à
ce que le résultat soit satisfaisant.
Inscription tous les jours à la médiathèque.
12 Social
N°120 - Du 04 au 10 Mars 2015
Il y a 55 ans…
Le 29 février 1960, à 23h40, un séisme d’une magnitude de 5,7 sur l’échelle de Richter dévastait Agadir,
laissant derrière lui une population exsangue et sans aucun repère. En commémoration de ce triste
événement, diverses manifestations ont lieu pour faire revivre la « Miami de l’Afrique »…
I
l n’a fallu que 15 secondes, 15 malheureuses
secondes, pour réduire « la perle du Souss »
à l’état de quasi-néant.
reconstruction, au lendemain du drame.
« Je pense que Sa Majesté le Roi a voulu absolument
créer dans son peuple un réflexe de lutte, un réflexe
qui soit le côté positif de la catastrophe», déclare ainsi
le jeune prince au micro d’un journaliste français, en
reportage sur les lieux, un mois après la catastrophe.
Le bilan matériel est très lourd : les quartiers de
Founti, Yachech et de la Kasbah sont entièrement
anéantis; dans le quartier de Talborjt, 60 % à 90 % des
bâtiments sont détruits ou sérieusement endommagés
; quant à la ville nouvelle et au front de mer, 60 % des
constructions sont détruites.
Une catastrophe que n’ont pu effacer de leur mémoire
ses survivants.
Aussi, à l’occasion de ce 55e anniversaire de la
reconstruction de la ville Agadir, intitulé ainsi comme
Vue du quartier Talborjt
un clin d’œil à l’espoir que voulaient insuffler Feu Sa
Dans ce chaos indescriptible, les premiers marins de
Majesté Mohammed IV - dont l’histoire retient cette
la base aéronavale française avancent à travers d’épais de Yachech, seules 1 600 âmes égarées, demeurent «
dans l’incompréhension la plus totale de ce qui leur
phrase : « Si le destin a voulu la destruction d’Agadir,
nuages de poussière, parmi les cris, les pleurs et les
est
arrivé
»,
raconte
Lahsen
Roussafi,
survivant
de
la
sa reconstruction sera due à notre volonté et à notre
appels au secours, rapidement aidés en cela par les
Forces Armées Royales. Il est difficile de se frayer un catastrophe ayant emporté 11 membres de sa famille, foi » -, l’Association Izorane N’Agadir et l’Assomodérateur du site Agadir 1960. On dénombre 25 000 ciation des Originaires de la Kasbah Agadi Ighir, en
chemin à travers les décombres qui découvrent, au
blessés.
partenariat avec la Direction régionale de la culture
fur et à mesure, l’ampleur des pertes humaines. Et,
Agadir
est
rapidement
déclarée
ville
morte
et
encerde la région Souss Massa Drâa, commémorent depuis
partout, des scènes de panique et de désespoir…
Au fil des jours, Agadir n’en finit plus de compter ses clée par l’armée des FAR. Interdite, le prince Moulay le 25 février la Renaissance d’Agadir et ce, jusqu’au
morts : pas moins de 12 000 à 15 000 personnes ense- Hassan veille sur elle sous l’autorité de son père, Feu 18 mars qui se clôturera par la remise des Trophées
Sandrine Lefebvre-Reghay
TOURKZA.
velies ou portées disparues… Sur les 7 000 habitants le roi Mohamed V, qui a créé une commission de
Témoignages
Me Keltouma Chafiq, 90 ans.
« Je vivais à Inezgane. Mon mari était
sorti. J’attendais son retour. Il faisait
extrêmement chaud et l’atmosphère
était très pesante. Je me souviens qu’en
cherchant de l’eau au puits, situé dans
la cour de notre maison, j’ai entendu
un bruit assourdissant, un affreux
grondement... J’ai eu peur ! Plus tard,
j’ai compris que c’était le bruit des
secousses. Mais, alors, je pensais qu’il
s’agissait d’une personne tombée dans
son puits. Je suis donc sortie de la
maison. Avec d’autres habitants, j’ai
constaté qu’une maison de mon quartier
venait de s’écrouler. Au loin, Agadir
était plongée dans l’obscurité la plus
totale. C’était effrayant pour nous qui
avions l’habitude de voir ses nombreuses lumières trouer les profondeurs
de la nuit.
Alors, mon mari est arrivé. Effrayé, il a
dit : « Agadir est tombée ! » Aussitôt, le
quartier s’est rassemblé pour réciter la
chahada. Au bout d’un moment, chacun
est parti prendre des couvertures pour
dormir dehors. De mon côté, je n’avais
qu’une seule idée : comment allaient
ma sœur, Aïcha Chafiq, son mari, maâlem Mohamed Akharaz et leurs enfants
qui demeuraient dans la kasbah Oufella
d’Agadir ?
Le lendemain, l’armée marocaine a
dressé des campements de toile où nous
sommes restés 10 jours. Nous ne pouvions pas en sortir. J’attendais anxieuse.
« À l’époque, j’avais neuf ans. Je vivais avec mes
parents au quartier industriel qui a été peu touché
par le séisme. Le frère de mon père vivait au quartier
Founti avec sa femme et ses enfants. Le lendemain
du drame, il a pu se rendre sur les lieux et dégager les
corps des décombres. Puis, nous avons été amenés au
camp des sinistrés d’Aït Melloul où nous avons vécu
un an sous une tente, avant d’être installés dans un
baraque en bois dans le quartier Amsernat. Ce n’est
qu’en 1962, que nous avons enfin pu retrouver le
quartier industriel. »
Quand j’entendis soudain un appel à
la radio. On cherchait la famille d’une
petite Zayna, correspondant trait pour
trait à ma nièce. Aussitôt, j’ai voulu me
rendre à la radio. Mais, mon mari s’y
est opposé. Plus tard, j’ai pu reconstruire le fil de cette affreuse nuit. Mon
beau-frère avait deux épouses, dont ma
sœur. La nuit du drame, ma petite nièce
Zayna était sur le toit avec la première
épouse quand le séisme est survenu. La
maison s’est effondrée, expulsant du
toit la petite et cette femme. Puis, elle a
confié la petite Zayna aux autorités qui
ont passé l’appel à la radio…
Depuis, je n’ai plus jamais eu de
nouvelles de cette petite nièce. Et, il ne
passe pas un jour sans que je ne pense
M. Larbi Zaer, 73 ans.
Membre de l’Association de la kasbah.
M. Abdallah Gougane, 64 ans.
Professeur de mathématiques à la retraite. Membre de
l’Association de la kasbah.
Auteur de l’ouvrage : Une vie à 2 retours.
« Lorsque le séisme est survenu, j’étais au café dans
la kasbah où je vivais avec ma mère et mes deux
frères. Les pauvres n’ont pas eu ma chance, ni celle
de ma mère qui a survécu, grâce à Dieu. Pour tout
vous dire, je ne sais comment je me suis sorti de là.
J’avais 18 ans.
Le lendemain, nous avons été transportés, comme
d’autres, vers des campements à Aït Melloul où des
tentes avaient été dressées. Au bout de plusieurs
mois, le gouvernement nous a donné une maison à
Achech où je vis encore. »
à elle. A-t-elle été adoptée ? Vit-elle au
Maroc ou à l’étranger ? Dieu seul sait. »
13 Services
Liste des pharmacies de garde AGADIR pour la
semaine du 23/02/2015 au 01/03/2015
Adresses Utiles
Wilaya de la Région Souss Massa
Drâa
et Préfecture d’Agadir Idda Outanane
Tél: 0528 84 01 03
Fax: 0528 84 04 14
Conseil Régional Souss Massa Draa
Avenue Général El Kettani-BP 454
-Agadir 80 000
Tél: 0528 82 18 26 / 0528 82 17 99 /
0528 82 18 24
Fax: 0528 82 18 33 / 0528 82 17 98
Le Centre Régional d’Investissement
CRI SMD
Cité Founty Agadir, près de l’Agence
Poste Maroc et de l’Institut Spécialisé
en Tourisme et Hôtellerie Founty
BP : 31.333 Agadir
Tél.: 05.28.23.08.77
Fax: 05.28.23.08.81
GSM: 06.61.20.92.02
e-mail [email protected]
N°120 - Du 04 au 10 Mars 2015
C
Condoléances
’est avec beaucoup de tristesse que
tout le personnel d’Agadir Média a
appris le décès du regretté Feu l’Haj
El Houssine Ben Saïd TIDRANINE, père de
M. Abdallah TIDRARINE, Directeur de la
publication de La Dépêche du Sud, survenu
le 1er mars 2015 à Agadir.
En cette circonstance douloureuse, nous
exprimons à sa famille, ses proches, ses
amis, nos vives condoléances, ainsi que
notre sympathie et compassion, tant nous
mesurons la dureté dans l’épreuve de la
perte d’un être cher.
Nous implorons Le Tout-Puissant de rétribuer amplement le défunt, de l’agréer parmi
ses
serviteurs vertueux, de répandre sur lui Sa
Miséricorde et Sa Bénédiction, et de l’accueillir dans son vaste paradis.
En partageant votre peine en cette douloureuse circonstance, inscrite dans le destin
imparable de Dieu, nous implorons Le TrèsHaut de vous accorder réconfort et compassion.
Nous sommes à Dieu et à lui seul nous retournons.
Panier de la ménagére
Tomate:
Pommes de terre:
oignons:
corgettes:
petits pois:
concombre:
bettrave:
choux:
orange:
avocat:
banane :
pomme:
fraises:
4.50
4.00
3.00
6.00
8.00
5.00
4.00
5.00
4.50
22.00
8.00
10.00
12.00
Annonces immobilières
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offrant sur piscine, 4 chambres à coucher, 2 salles de
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0650210816
14 Sport
N°120 - Du 04 au 10 Mars 2015
2éme Edition du SOUTH MEETING OLYMPIAD
« Sport universitaire : épanouissement collectif et challenge partagé »
D
u 6 au 8 mars 2015, à l’université Ibn Zhor, les élèves
ingénieurs de l’Ecole Nationale des Sciences Appliquées
d’Agadir. Organiseront la 3éme
édition South Meeting Olympiad
sous la thématique le sport universitaire : épanouissement collectif et challenge partagé.
Une manifestation qui rentre dans
le cadre des activités de l’ENSA et
de l’ouverture de l’université sur
son environnement social et culturel. En effet, depuis sa création,
l’université Ibn zohr « l’ENSA »
était et restera toujours une source
de
rayonnement
socioéconomique, artistique et sportif de toute
la région Souss-Massa Daraa. Une
locomotive de développement
socioéconomique par ses compétences et ses facultés, certes, mais
aussi par ses événements et ses
projets locaux et nationaux.
Cet événement réunira une panoplie de grandes écoles d’ingénierie
et de commerce à l’échelle nationale, ainsi que toutes les composantes de l’université Ibn Zohr.
Le « SOUTH MEETING OLYMPIAD », est un événement tant original qu’audacieux, avec la mission d’impliquer la jeunesse dans
de grands projets et initiatives,
sachant bien que le sport est l’un
des meilleurs moyens d’adoucir
les mœurs et inculquer des valeurs
nobles. Dès lors, le pari est fait sur
ce meeting qui accueillera des participants et des supporters issus de
toutes les villes du royaume et de
redynamiser le sport universitaire
dans notre pays.
La première édition du « South
Meeting Olympiad Ȏtait une
édition régionale qui s’est achevée avec beaucoup de succès et
de satisfaction de la part de tous
nos partenaires et participants.
Ce grand succès nous a poussé à
élargir la portée de cet événement
pour une édition plus étendue,
nationale, afin d’identifier et de
marquer notre école, notre université et notre ville Agadir sur
l’ensemble du Maroc au niveau du
sport universitaire.
M.L
Le paintball à Universiapolis
S
i vous n’en avez pas encore entendu parler, venez découvrir Le
paintball à Universiapolis.
Le Paintball est une activité sportive
et un loisir opposant en général deux
équipes dont les joueurs sont équipés
d’un masque de protection et d’un lanceur (ou marqueur) propulsant des billes
de gélatine colorée.
Dans sa version la plus pratiquée, deux
équipes de 7 ou de 5 personnes s’affrontent pour récupérer un drapeau situé
à la base adverse pour le ramener à sa
base en un temps limité. Les joueurs
touchés par une ou plusieurs billes ayant
éclaté sont éliminés de la partie.
Afin de découvrir et pratiquer le paintball dans les meilleures conditions, GO
PARK Agadir Paintball a mis à votre
disposition un terrain parsemé de divers
obstacles, aménagés pour le plaisir offrant des sensations particulières et tout
le meilleur du Paintball !
Le Maroc suspendu pour les
deux prochaines CAN
L
a Confédération africaine de
football (CAF) a suspendu le
Maroc pour les deux prochaines
éditions de la Coupe d’Afrique des nations, pour avoir refusé d’accueillir la
CAN 2015.
Les dirigeants marocains avaient justifié ce renoncement de dernière minute à
organiser la CAN 2015 par la crainte du
virus Ebola. La compétition avait été à
la hâte transférée en Guinée équatoriale.
La CAF refuse de retenir la notion de
«force majeure» invoquée par la Fédération Royale Marocaine de football et
considère celle-ci seule responsable. La
sélection marocaine sera donc privée
des deux prochaines CAN et la fédération devra en outre s’acquitter de deux
amendes pour un montant global de 9
million de dollars !
15 Sport
N°120 - Du 04 au 10 Mars 2015
La 5ème édition de l’Agadir open 2015 surf et bodyboard
Après avoir été reportée d’une semaine, la compétition tant attendue a bien eu lieu ce week-end. Les plus
grands compétiteurs marocains et quelques européens se sont affrontés sur notre spot, reconnu mondialement.
S
ous l’égide de la Fédération Royale Marocaine
de Surf et Imouran surf association, la 5ème
édition de l’open surf et bodyboard s’est déroulée dans des conditions remarquables : le soleil au
rendez-vous, un vent Est favorable et une houle parfaite pour surfer sur d’admirables séries de vagues.
Nos surfeurs nationaux nous ont gratifié de très belles
Hafid Hiddouch
figures, notamment : Othmane Choufani, Abdellah
El Harim, Yassine Ramdani et Habib El Harim et il
serait consternant d’omettre nos bodyborders : notre
champion Brahim Iddouch et son frère, Anass Hadar
et Ayoub Rachidi. Les vainqueurs pour cette 5 ème
édition sont : en surf : El Harim abdelkhalek et en
bodyboard :Anas Hadar
L’imouran surf association, entretenant des relations
privilégiées avec le conseil communal et les autorités locales de la ville d’Agadir, a pu bénéficier d’une
subvention de 123 000 Dh, qui a permis, entre autre,
de doter cette compétition de 50000 Dh de gains.
Encourageant, mais bien évidemment pas assez pour
prétendre à ce que cette compétition puisse avoir une
aura internationale. Il reste encore du chemin à parcourir et particulièrement la nécessité de lever plus de
fonds par le biais de sponsors pour que le surf marocain puisse atteindre une stature internationale. Les
spots sont reconnus mondialement certes, mais hélas,
les entrepreneurs et certains politiques sont plus préoccupés à détériorer des sites exceptionnels par des
L
constructions bétonnées et des projets d’utilité publique, nécessaires certes, mais qui auront un impact
négatif dans un futur proche. Le front de mer de la
région est en train de subir des affronts qui seront
irrémédiables, détruisant des sites stratégiques qui
en font notre premier pôle touristique , une référence
dans le monde du sport de glisse.
Thami Kamil
La 22ème édition du Rallye Maroc Découvrez la pêche sportive
vec ses 2800 km de côte grosses prises….
Classic fera escale à Agadir.
sur la façade Atlantique, le Les poissons carnassiers, et autres
A
L
a 22ème édition du Rallye
Maroc Classic se déroulera
du 14 au 21 mars. Plus de 50
voitures anciennes et modernes sillonneront les routes du Maroc en passant
par notre ville d’Agadir. Une occasion
de venir admirer ces bolides et discuter
avec des pilotes passionnés.
C’est devenu un rendez-vous inéluctable depuis quelques années. La présentation qui a eu lieu mercredi soir à
Casablanca, a determiné le programme
de cette prochaine édition. Cyril Neveu
(l’organisateur et le promoteur du rally
Maroc Classic), en maître de cérémonie, a défini les directives et mis en
place le déroulement et le parcours de
cette 22ème édition. Les bolides partiront de Casablanca pour s’arrêter à
Marrakech ,en passant par Essaouira,
Agadir ou encore Ouarzazate. Une
aventure forte en sensations, de 2300
km, divisée en 7 étapes. Le rally attend
une moyenne de 70 équipages pour
participer à ce périple fort en émotion,
le 14 mars, devant un prestigieux hotel
de Casablanca. L’organisateur, Cyril
Neveu, a insisté sur la beauté du pays
et la qualité météorologique exceptionnelle qui seront favorables au bon
déroulement de la course. Un bonheur
pour les pilotes. Pour couronner le tout,
l’organisation du rallye effectuera une
vente aux enchères à Ouarzazate, ainsi
qu’une tombola au profit de l’association de Leila Benhima Chérif, « l’heure
joyeuse », qui milite pour l’amélioration
de la condition infantile. Thami Kamil
Maroc est un pays résolument tourné vers la mer.
AGADIR, 1er port sardinier, est un
site propice à la pêche sportive, avec
des tombants tout proches, et un lieu
de passage des poissons pélagiques
(thons, marlins).
La pêche à AGADIR est praticable toute l’année, les amateurs
de grosses prises ont le choix entre
plusieurs périodes. Les méthodes de
pêche pratiquées sont la petite traîne
côtière, la pêche à soutenir, la pêche
au broumé, la pêche hauturière en
traîne.
La pêche sportive et en particulier la
pêche en traîne est accessible à tous,
pêche spectacle, parfois très sportive elle nécessite souvent une certaine mise en scène et par moment
une bonne maîtrise de soi pour les
chasseurs sont à l’affût de nos leurres
avec des touches violentes, attention
aux réglages des freins !!!
A vos cannes!
En vous déplacant à la marina vous
trouverez des renseignements sur des
bateaux qui vous permettront d’aller
à la pêche,notamment le bateau de
plaisance :la bohéme qui sera ravie
de vous acceuillir pour vivre des
sensations inoubliables.
16 Interview
Abdellah Aourik, un pionnier hors du commun
N°120 - Du 04 au 10 Mars 2015
Le grand artiste peintre sculpteur Gadiri Abdellah Aourik expose actuellement à Tazegzout Golf House sous le thème le
Maroc profond, une exposition qui a commencé le 9 février 2015 et qui prendra fin le 30 Avril prochain.
Réalisé par Mohamed EL Ghazzi
A
u cours d’un entretien
exclusif accordé à la Dépêche du Sud, il retrace quelques-unes des étapes de son parcours d’artiste. Il nous confie également son avis
sur différents sujets dont la disparition du grand
Amouri Mbarek, les
infrastructures culturelles …
Vous exposez actuellement à
Tazegzout Golf House, parlez-nous
de cette exposition?
En ce moment j’expose mes dernières œuvres à Tazegzout Golf House Club de Taghazout du 9 février
au 30 avril 2015 sous le thème « Le Maroc profond
», et aussi je peint sur place en pleine air le paysage
du golf face à l’océan. Car cette année j’ai décidé de
me concentrer uniquement à notre environnement
terrestre et maritime par la peinture de paysages : les
plaines , les villages, la mer et les pêcheurs sur place
devant les visiteurs.
Outre la peinture, vous êtes aussi
sculpteur, Pouviez-vous nous parler
de cette expérience?
Certainement une expérience richissime du point de
vue de la créativité conceptuelle. Mais malheureusement au Maroc la sculpture n’est pas bien connue et
n’est pas tolérée.
La première sculpture d’un rayss que j’ai exposé au
musée, je leur en ai fait cadeau. Je suis le seul artiste
Gadiri et Marocain qui a donné une oeuvre d’art en
cadeau au musée. J’ai offert dernièrement à la commune urbaine d’Agadir, le portrait sculpté du poète
Mohamed Khaeïr-Eddine qui est devenu une figure
emblématique de cette ville et fait beaucoup pour elle.
En 1980 des fanatiques religieux ont vandalisé plusieurs de mes œuvres en les cassant complètement ce
qui m’a ralenti dans ma production en trois dimensions, la sculpture.
Quels sont les peintres et sculpteurs
qui vous ont inspirés dans votre
carrière?
coup de pinceau, ma première peinture était un arganier avec des chèvres. J’ai attiré l’attention et j’ai dit
qu’il fallait protéger cet arbre parce que c’est le berceau la racine de Tachlhite .
J’ai peint les différents étapes et méthodes d’extraction de l’huile ce qui n’avait jamais été peint dans
l’histoire par aucun artistes à l’époque
En 1993, j’ai organisé une exposition sur « tifinagh
et couleurs », en 1990, j’ai exposé « l’arganier, son
histoire, son peuple et sa langue », j’avais utilisé le
caractère Araméen.
Un an après, j’ai dû dessiner chaque lettre de tifinaghe, parce que la police de cette graphie en ce temps
là n’existait pas. J’ai donc écris Tifinagh et couleurs
en Tifinagh, en Hébreu, en Arabe et en latin, c’est la
première fois qu’on voyait ça et même Azaykou qui
était là était impressionné de voir cela. Ces quatre
écritures sont écrites dans l’histoire de l’Afrique du
nord et du Maroc en particulier. Cela a déclenché un
mouvement artistique qui s’est inspiré de cette expérience.
Je suis un artiste figuratif réaliste, mais cette fois-ci
, j’ai exposé du symbolisme pour encourager notre
culture et notre langage écrit. Je trouve que c’est le
rôle et le devoir de l’artiste.
Dylan de la chanson berbère, Tamazight ». Il était
soudain illuminé par ce compliment, et j’ai ajouté : «
continue, tu iras loin. » Quand à Chamkh, un jour il
m’a vu sur l’avenue Al Moukkouma, la voiture dans
laquelle il était s’arrêta , il en descendit pour me donner un des volumes de l’encyclopédie de l’histoire de
l’art en disant: « Ca c’est pour un artiste achelhi n
ougadir. J’ai toujours gardé ce précieux ouvrage dans
ma bibliothèque.
Amouri Mbark, a en effet propulsé la chanson amazighe, en l’occurrence du Souss, de la musique traditionnelle folklorique vers la musique contemporaine.
Un bon jour, j’arrive au restaurant « le Dôme », j’y
trouve une discussion violente entre Khéïr-Eddine et
Amouri, entièrement en tamazight, comme deux volcans dont les cratères se croisent; J’ai dû les réconcilier en faisant leur portrait, mais voilà qu’un photographe passe, dans la rue il nous prît tous les trois sur
un même cliché dont la photo reste malheureusement
introuvable.
Quel est le message que vous
voulez adresser aux responsables de
la culture dans ce pays ?
Ne soyez ni xénophobes ni fanatiques n’ayez pas la
pensée unique et absolue, l’univers est infiniment
Le grand chanteur amazigh Amouri vaste. Intéressez-vous largement aux autres cultures.
Mbark a disparu dernierement, que Soyez largement ouverte à toutes et à tous dans cet
univers en question.
pourriez-vous nous dire de cette
le Maroc est un pays multiculturel, pays de contrastes
perte ?
Amouri Mbark qu’Akouch ait son âme, j’ai fait sa naturels, de toutes les faisabilités comme l’étoile à
connaissance en même temps que Chamkh et l’écri- cinq branches et où il n’y a pas de juste milieu.
vain Mohammed Kheïr-Eddine, de retour de son Toutefois, je trouve paradoxal les prétendants
«hommes de culture!», entre autres les ministres de
la culture qui, pourtant nés et ayant grandis au Maroc,
comme le maire de la ville Monsieur Kabbage qui
ne parle aucun mot en tamazight. Même les maires
d’une localité parlant majoritairement tamazight ne
connaissent aucun mot dans la langue des autochtones, c’est bien bizarre. Que dire des prétendants
intellectuels et hommes de théâtre marocains?
Le Maroc est un pays
multiculturel, pays de
contrastes naturels, de
toutes les faisabilités
comme l’étoile à cinq
branches et où il n’y a
pas de juste milieu.
exile, eux aussi qu’Akouch ait leur âme, vers fin des
années 70. J’ai été par cette rencontre, encouragé, motivé et je qualifie ce moment de « Naissance de l’art
Phidias, Michel Ange, August Rodin, Antoine Bour- contemporain Amazighe ». Car nous somme tous de
del, Aristide Maillol, comme classiques. Brancusi, la même génération d’Agadir et du Souss, conscients
de notre savoir faire artistique dans différentes disciGiacometti comme contemporains.
plines créatives et intellectuelles. Là j’ai senti que je
Vous êtes amazigh natif du pays de n’étais plus seul dans la lutte pour faire valoir notre
identité culturelle amazighe. Ici il y a beaucoup à dire
l’arganier, qu’est ce que vous avez
sur cette rencontre. Mais en écoutant Amouri Mbark
fait en tant qu’artiste pour tamajouant la guitare en chantant tachelhite ou tamazight,
zighte et pour cet arbre ?
De mon retour des Etats-Unis en 1990, mon premier je lui ai dit un jour: « Amouri, tu es un vrais Bob
Parmi ses dernieres expositions :
- Tafira, Canarias, Spain:1997 Lyon, France:1999 - Casablanca,
Morocco:2002 - Mogador, Morocco:2002 - Arad, Roumania:2003 Tamri, Morocco:2006 - Rabat, Morocco:2007 - Los Angeles, USA:2009
- Paso Robles, Ca. USA:2009 - Entrevaux, Provence, France:2009
- Montreuil, Paris, France:2009
- Clichy, Paris, France:2009 - Liège,
Belgium:2012, 2014 - Aywaille,
Belgium :2013 -Sausses, Provence,
France: 2014