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sucrer à volonté ; on peut aussi la boire chaude et sucrée. C’est également délicieux mélangé à du jus d’orange. 4. Chicha ! Il faut absolument essayer cette grande pipe à eau (narghilé) que l'on fume pour quelques livres, dans les petits estaminets. Toutefois, avant de vous y rendre, voici quelques conseils. Tirez très fort et régulièrement pour faire ronronner l'eau bruyamment, au milieu d'épaisses volutes de fumée. Ne vous y trompez pas, la chicha, très populaire en Égypte, n'a pas de vertus hallucinogènes, mais vous vous « envolerez » d'avoir aspiré comme un forcené ! Il existe plusieurs types de tabacs, le Zaghloul est le plus courant, mais on utilise aussi des tabacs plus sucrés, à la pomme (tofaah), à la datte, à la rose... Depuis quelques années, cette occupation est redevenue à la mode. Il est courant de rencontrer des Égyptiens qui, bien que ne fumant pas, ne refusent jamais une chicha. 5. Les dieux ! Au cours de vos visites de temples et de tombeaux, vous remarquerez un certain nombre de figures divines hybrides, mi-hommes mi-bêtes. Les anciens Égyptiens conféraient en effet à leurs dieux les traits, mais aussi le caractère de tel ou tel animal. Voici les plus importants d'entre eux : – Amon : rarement animalisé, il est en général coiffé de deux grandes plumes. On le rencontre parfois avec une tête de bélier. – Hathor (ou « la vache à lait ») : déesse solaire de la Naissance, de l'Amour, de la Douceur, de la Joie. Surnommée « la nourricière ». – Anubis : représenté sous la forme d'un homme à tête de chacal. C'est le dieu des Morts et l'inventeur de la momification. – Sekhmet : la déesse-lionne de la Force, et aussi de la Médecine. – Mout : cette déesse-vautour est celle du Jour et de la Nuit. On dit qu'elle a avalé le soleil. – Maat : représentée comme une femme portant sur la tête une plume d'autruche. C'est la déesse de l'Équilibre, de la Vérité et de la Justice. – Isis : épouse d'Osiris, c'est à la fois la mère, l'épouse, la protectrice des enfants, la magicienne. – Osiris : dieu de la Végétation et du royaume des Morts. Mari d'Isis et frère de Seth. – Seth : il est considéré comme un ennemi des hommes et des dieux. On le représente comme un animal semblable à un loup, avec une queue fourchue. – Thot : l'ibis et le babouin. C'est l'intellectuel du groupe, l'inventeur de l'écriture, des maths et du calendrier. Il est le patron des scribes. – Touéris : le corps et la tête d'un hippopotame, le dos du crocodile et les pattes du lion. Et pourtant c'était une déesse assez aimable, protectrice de la mère et de l'enfant, ainsi que des eaux pures. – Horus : le faucon solaire, puissant et belliqueux. Mais aussi le protecteur de l'Égypte. ! En fait, la religion égyptienne étant éminemment syncrétiste (elle absorbe des éléments d'autres religions), les attributs et qualités des dieux se sont parfois modifiés au cours des siècles, sous l'influence de l'histoire, des apports culturels, des autres religions. 6. Epices ! Qui résisterait à la tentation de rapporter ces épices qui parfument à souhait la cuisine orientale ? Cumin, coriandre, poivre, curry, cardamome, vanille, safran (le plus souvent faux), anis, clous de girofle, gingembre... mais aussi karkadé (pour les délicieuses décoctions rouge foncé) ou henné. Les marchands proposent également de savants mélanges qui guérissent tous les maux ou possèdent des vertus aphrodisiaques. Le souk d'Assouan offre une très large variété d'épices. 7. Livres de route – Le Dernier Pharaon (Méhémet Ali 1770-1849), de Gilbert Sinoué ; biographie. Éd. J'ai Lu. La formidable vie de cet homme qui va bouleverser l'Égypte et l'amener vers la modernité. Son œuvre est tellement colossale qu'il fut surnommé le dernier pharaon. Un ouvrage vivant et palpitant qui éclaire bien des aspects de l'Égypte actuelle. – Sinouhé l'Égyptien (1945), de Mika Waltari ; roman historique. Éd. Olivier Orban ; coll. « Folio » nos 1297 et 1298 ; traduit par J.-L. Perret. Sous-titre : « Mémoires d'un médecin vers l'an 1350 av. J.-C. » Il s'agit d'une vaste fresque historique, au cours de laquelle interviennent les intrigues des cours pharaoniques, les guerres intérieures et extérieures. ! Aujourd'hui, la mer Rouge est devenue l'une des destinations de plongée les plus prisées au monde. Elle attire chaque année des dizaines de milliers de touristes qui ne viennent en Égypte que pour plonger. Les conditions d'exploration sont idéales : température de l'eau entre 21 et 29° C, limpidité remarquable et profondeurs accessibles aux débutants comme aux confirmés. Parmi la faune qui hante cet ahurissant décor, des milliers d'espèces de poissons de récifs, aux couleurs éclatantes et aux formes délirantes : poisson-clown, ange, chirurgien, diamant, sergent-major, papillon, zancle, rouget. Ce sont les algues qui donnent au corail ses couleurs extraordinaires. Elles les recouvrent et les protègent. ! Règle d'or : respectez absolument cet environnement délicat. N'apportez pas de nourriture aux poissons, ne prélevez rien et attention où vous mettez vos palmes ! La sauvegarde des sites et de leurs occupants dépend de vous. 8. Plongée sous-marine – Le Roman de la momie (1857), de Théophile Gautier ; roman. Éd. Flammarion ; coll. « GF » n° 118. Le mystère des pharaons, de leurs palais étranges et grandioses, de leur vie voluptueuse, est dans ces pages, ciselé par un orfèvre de l'écriture. :- Belles d’Alexandrie (1997, pour la traduction française), d’Edouard elKharrat ; Actes Sud. Série de petits récits et de souvenirs évoquant les belles d’Alexandrie, dans les années 1940. Tendre et nostalgique. – La fabuleuse découverte de la tombe de Toutankhamon (1978) d’Howard Carter (J’ai lu, n°5096). La passionnante aventure de cette découverte avec tout ce qu’elle comporte comme surprises et désillusions et comme émotions, raconté par celui qui a découvert le plus fabuleux trésor de l’Egypte ancienne. ! Le choix ne manque pas : menthe (na' na', c'est très dur à prononcer en réalité), anis (yansoun), carvi (caraweyya), cannelle (erfa), fenugrec (helba, jaune, très digestive et au léger goût de curry). ! Mention spéciale pour le karkadé, fleur d'hibiscus ; très appréciée, c'est une infusion d'une fleur nubienne de couleur rouge foncé qui est ensuite très sucrée. Si vous voulez en rapporter, voici la recette : remplir une casserole d'eau ; quand elle est chaude, parsemer la surface de karkadé (ça flotte) et faire bouillir 5 mn ; passer quand c'est refroidi, 3. Tisanes ! La monnaie en Égypte est la livre égyptienne (abrégée LE), qu'on appelle pound ou guineh (en arabe). Elle est divisée en 100 piastres. ! On trouve des banques dans toutes les villes (mais attention, pas dans les oasis). Pas de problème de change. Les taux de change sont presque partout les mêmes. Mais la banque MISR a des taux souvent un peu plus avantageux. ! Soyez vigilant lorsque vous payez par carte de crédit. Demandez toujours une facture au marchand, au cas où vous auriez une contestation à faire. 2. Argent, banques et change ! Ceux que l'on vous vend dans la rue sont généralement fabriqués à base de feuilles de maïs ou de bananiers. Un bon truc pour distinguer un vrai papyrus d'un faux : froissez-le. S'il se déchire ou s'il reste des traces aux endroits qui ont été pliés, pas de doute, c'est un faux. En revanche, si après avoir passé votre doigt, légèrement humide, sur le papyrus, il reste quelques taches d'encre, vous avez affaire à un vrai. Pour avoir plus de chances de rapporter un vrai papyrus, il est préférable de l'acheter dans un institut du papyrus. 1. Acheter un papyrus EGYPTE "Les astuces du Routard pour Selectour" &