petites réductions absurdes de l`expérience humaine

Transcription

petites réductions absurdes de l`expérience humaine
association Perspective Nevski*
PETITES RÉDUCTIONS
ABSURDES
DE L’EXPÉRIENCE HUMAINE
d’après REDUCTO ABSURDUM de toute expérience humaine,
pièce pour figures et apnées de Sandrine Roche
CREATION 2013/2014
contacts
Sandrine Roche + 33 6 86 85 95 49 [email protected]
Laurence Edelin + 33 6 09 08 04 08 [email protected]
Association Perspective Nevski* - 31 rue Surcouf - 35000 Rennes
siret 509 795 449 0016 - ape 9001Z - Licence n° 2-1028846
Sandrine Roche a écrit en 2005 la pièce
REDUCTO ABSURDUM DE TOUTE EXPÉRIENCE
HUMAINE
Elle a rassemblé une équipe de six comédiens, et
les met en scène dans une adaptation de la pièce,
nommée
« PETITES RÉDUCTIONS ABSURDES DE
L’EXPÉRIENCE HUMAINE »
« REDUCTO ABSURDUM est un véritable défi au
théâtre. Un texte colossal par sa densité et ses
implications. Une œuvre, indiscutablement, qui
avance plus par ressenti que par enchaînement de
situations.
Rapport au travail, vie de couple, difficulté à dire,
vieillissement…
"Réduit à l’absurde" nous fait entendre beaucoup
de choses dans une langue juste, précise,
violente, et surtout jamais ennuyeuse !
Du théâtre comme un traité d’humanité. »
Gilles Granouillet, Comédie de Saint-Etienne
avril 2009
PETITES RÉDUCTIONS ABSURDES
DE L’EXPÉRIENCE HUMAINE
LE TEXTE
La pièce a reçu une bourse découverte du Centre National du Livre en 2005.
Elle a été sélectionnée par le Théâtre de la Tête Noire (Saran) en 2009.
La même année, Cédric Veschambre la met en espace à la Comédie de St-Etienne,
avec les élèves de la Comédie.
Elle a également fait l’objet d’une recherche menée par Redjep Mitrovitsa avec un
groupe de danseurs professionnels dans le cadre d’une formation du CDC de
Toulouse, en février 2012.
AU PLATEAU
La création de PETITES RÉDUCTIONS ABSURDES DE L’EXPÉRIENCE HUMAINE
s’inscrit dans la lignée d’un travail de plateau que mène Sandrine Roche au sein de
l’association Perspective Nevski* autour de la musicalité des corps et de la langue
dans l’espace du théâtre.
Elle poursuit un questionnement sur le rapport physique que l'homme entretient au
monde ; sur la marge de manœuvre singulière et autonome dont l’individu dispose
au sein d’une communauté ; sur les limites et paradoxes des libertés individuelles
et collectives.
Ce questionnement conduit à la recherche d’une forme théâtrale qui donne
pleinement la mesure de la violence et de la force physique de la langue, qui la
mette en abîme, l’interroge.
Une forme qui provoque l'imaginaire du spectateur en insufflant une série de sons,
images, mouvements…
PETITES RÉDUCTIONS ABSURDES
DE L’EXPÉRIENCE HUMAINE
REDUCTO ABSURDUM de toute expérience humaine, pièce pour figures et
apnées
figure (figyr) n.f. – X° ; lat. figura « forme »
I 1- forme extérieure d’un corps (aspect, image, représentation) ; 2 représentation visuelle
d’une forme (par le dessin, la peinture, la sculpture) ; 3 jouer un personnage important, tenir
un rang ; 4 personnalité marquante ; 5 représentation dans le plan ou dans l’espace euclidien
des points, droites, courbes, surfaces, ou volumes ; 6 chemin écrit par les danseurs suivant
certaines lignes déterminées.
II 1 partie antérieure de la tête de l’homme ; 2 air, mine.
III représentation par le langage (vocabulaire ou style).
apnée (apne) n.f. – apné 1611 ; lat. sc. Apnea ; gr. Apnoia. MÉD : suspension plus ou
moins prolongée de la respiration.
Sept personnages sont réunis à l’occasion d’une veillée funèbre.
On pleure le fils prodige, l’héritier.
Le trône est vide est les cartes prêtes à être redistribué.
Se met alors en place, entre les protagonistes, une étrange et imposante mécanique pour
tenter de préserver le fragile édifice relationnel existant.
La pièce traite de tout ce qui nous fait hommes et femmes - rapport au mérite, au travail, au
désir, à la mort, au vieillissement… - dans un entrelacs de figures qui proposent une lecture
de la vie en termes de dressages et d’acrobaties diverses.
Ecrite comme un jeu de construction, REDUCTO ABSURDUM s’amuse à détourner les codes de
la langue et du théâtre. Les protagonistes sont malmenés, sujets à des rebondissements
qu’ils ne maîtrisent pas et auxquels ils doivent sans cesse s’adapter, se plier, se soumettre.
Lumière, son, et espace de jeu composent cette mécanique dans laquelle ils sont immergés
malgré eux. Tels des cobayes dans un bocal de verre, ils doivent se plier aux contraintes
imposés par la « technique » :
-
un décor qui ne cesse de se démonter et qu’il faut tâcher de reconstruire coûte que
coûte ;
la lumière qui écrase, isole, oblige à se « révéler », alors que chacun cherche la
protection des zones d’ombre ;
le son qui donne un autre sens à ce qui est dit et fait.
Véritable performance physique et vocale pour les comédiens, PETITES RÉDUCTIONS
ABSURDES DE TOUTE EXPÉRIENCE HUMAINE est un aussi un questionnement sur le
phénomène de la représentation aujourd’hui.
PETITES RÉDUCTIONS ABSURDES
DE L’EXPÉRIENCE HUMAINE
Scénographie
Pour approcher la pièce PETITES RÉDUCTIONS ABSURDES DE TOUTE EXPÉRIENCE HUMAINE,
il faut tenter d’observer ce qu’elle provoque, à savoir, reposer le théâtre en lui même. Dans le
texte Reducto Absurdum, l’actrice principale, c’est la langue. La langue est ici un corps à
l’œuvre. Elle devient l’instrument de sa propre invention. La langue n’est plus seulement ce
qui est “dit“, représenté, c’est aussi ce qui conduit le “dire“ au “dit“. C’est une langue qui
donne à voir la manière dont ça parle, et les raisons qui font que ça parle, la nécessité et le
désir que ça parle pour et de ça, par soi. Cette langue nous rapproche irrémédiablement de la
réalité et de son lieu où elle s’origine, là où ça n’a de cesse de se fragmenter et de se recombiner, en des corps de médiation. C’est à partir de ce point de renversement, au beau
milieu de cette langue, qu’une scénographie a pu être proposée.
Le point de départ scénographique est la projection de 2 images vidéos - une en fond de
scène et une sur un objet-statue au centre de l'espace – à des vitesses et sens de rotation
différente. Cette double projection va provoquer un effet d'optique vertigineux pour le
spectateur assis: la sensation que le théâtre dans son intégralité se renverse, se déplace au
gré des figures proposées sur le plateau.
Sur l'objet-statue est apposé un de décor, quelques éléments signifiant l'intérieur d'un
appartement. La lente rotation de l'objet-statue va provoquer l'effondrement de ce décor, que
ls protagonistes vont tenter de remettre en place tout au long de la pièce.
Création sonore
Fred Costa est associé au travail de l'association Perspective Nevski* depuis 2009. La
collaboration que nous avons mise en place s'axe principalement sur la notion de création
sonore en direct. Pour PETITS RÉDUCTIONS ABSURDES, nous partons sur le même
cheminement, sauf que pour la première fois, Fred Costa agira depuis l'extérieur de la scène ;
il ne sera pas présent sur le plateau. Le travail de création s'organisera autour de la notion
d'organicité : sons organiques issus du corps jusqu'à des sons urbains (organicité de la vie,
de la ville) retravaillés et spatialisés de façon à ce qu'image et son ne correspondent pas
obligatoirement.
Lumières
Nous avons demandé à l'éclairagiste Laurent Patissier (avec qui nous collaborons depuis
2009), de créer une lumière sans corps, une lumière pour un espace vide, c'est dire une
lumière qui se suffise à lui même, qui raconte en soi une histoire. Les comédiens devront
composer avec cette espace qui ne les prend pas en compte de façon évidente. Un espace
lumineux qu'ils devront apprivoiser pour pouvoir jouer avec.
PETITES RÉDUCTIONS ABSURDES
DE L’EXPÉRIENCE HUMAINE
Direction d’acteurs
L’équipe de création est constituée de comédiens et de danseurs ; l’engagement physique est
toujours essentiel dans le travail de texte que nous entreprenons.
Nous travaillons une langue physique : le texte, les mots, sont envisagés comme une matière
physique qu’il nous faut tordre, plier, sculpter.
Le rythme et la musicalité des mots restent donc des éléments centraux du travail de
recherche : recherche sur le son, la vocalisation des mots, la spatialisation du son.
Depuis la création de La permanence des choses, essai sur l ‘inquiétude, nous travaillons
également sur la dialectique qui existe entre notre corps « brut » - c’est un corps dense,
incarné, évoluant dans un mouvement sans technique ni savoir-faire, un mouvement singulier
– et notre corps socialisé, éduqué, contraint.
Dans PETITES RÉDUCTIONS ABSURDES DE L’EXPÉRIENCE HUMAINE, les personnages, corps
et langues confondus, vont évoluer au fur et à mesure des étapes de travail. Plutôt que de
figer un corps dans une langue (ou inversement), nous partons sur une mise en commun de
types, attitudes, caractères que nous jouerons à nous échanger.
Changer de peau comme on change de chemise…
Ou comment je me réapproprie le corps de l’autre, comment j’adopte ses attitudes, comment
je les fais miennes et comment j’en joue ? Quels corps singuliers restent-ils dans ces
multiplications de réductions absurdes de l’existence humaine… ?
PETITES RÉDUCTIONS ABSURDES
DE L’EXPÉRIENCE HUMAINE
Personnages
Les personnages restent présents au fur et à mesure de leur apparition. Dans l’ombre ou pas,
visibles ou pas, audibles ou pas. Présents au fur et à mesure de leur apparition et jusqu’à ce
que les lumières s’éteignent, et jusqu’à ce que le public se retire, et jusqu’à ce que les portes
se ferment. Car c’est comme cela que cela doit être.
IL, couple au masculin
ELLE, couple au féminin, sœur de L’AUTRE
L’AUTRE, sœur de ELLE, mère de LA FILLE
LA FILLE, fille de L’AUTRE, femme de LUI
LUI, mari de LA FILLE
LE 3ÈME HOMME, amant commercial
L’HOMME MÉDAILLÉ, un homme médaillé
Distribution
Partition collective
écrite et dirigée par
Avec
Création sonore
Création lumière
Scénographie
Régie générale
Sandrine Roche
Myriam Assouline (L’AUTRE)
Jessica Batut (ELLE)
François- Noël Bing (IL)
Pedro Cabanas (LUI)
Conchita Paz (LA FILLE)
Alexandre Théry (LE 3ÈME HOMME)
Fred Costa
Laurent Patissier
Jean-Pierre Girault
Loïc Even
PETITES RÉDUCTIONS ABSURDES
DE L’EXPÉRIENCE HUMAINE
Montage de la production
Genèse : en décembre 2011 : une session de répétition de cinq jours et trois « lectures mises en espace » ont été menées à l’Atelier du Plateau à Paris, dans le cadre d’une carte
blanche offerte à Sandrine Roche. Cette première rencontre sur le plateau et les échos qui
s'en font, signe la constitution d'une équipe forte, très désireuse de mener à bien la création.
Mise en place : en 2013, les répétitions seront séquencées et vont se dérouler sur quatre
périodes qui seront l’occasion de présentations d’étapes de travail.
Ces présentations permettront de trouver les complicités / partenariats nécessaires à l’ultime
phase de répétition prévue sur un mois, fin 2013 début 2014.
Du 2 au 14 avril à Aix en Provence en partenariat avec le 3bisF à Aix en Provence
(confirmé)
Travail sur les enjeux du texte et les relations entre personnages : établir une règle du
jeu, formaliser les codes à partir desquels « on va jouer à être »
Avec quatre comédiens : Alexandre Théry, Conchita Paz, François-Noël Bing, Pedro
Cabanas, et la metteure en scène : Sandrine Roche.
Répétitions suivies d’une présentation de travail dans le cadre de la programmation du 3bisF.
Du 16 au 18 avril à Rennes en partenariat avec le festival Mythos (partenariat sollicité)
Deux jours de reprise des répétitions menées à Aix en Provence,
Avec l’ensemble de l’équipe
Reprise suivie d’une présentation de travail dans le cadre de la 11ème heure du
Festival Mythos
Entre le 2 et le 15 mai à Rennes en partenariat avec le Théâtre de la Paillette (partenariat
sollicité)
15 jours de travail autour de la « mécanique » son, lumière, espace.
Avec Fred Costa, Jean-Pierre Girault, Laurent Patissier, Loïc Even et la metteure en
scène Sandrine Roche.
Automne 2013 à St Brieuc (22) en partenariat avec La Passerelle (partenariat sollicité)
Travail autour de la mécanique des corps et des langues (voix, corps, espaces) avec
trois comédiens : Jessica Batut, François-Noel Bing, Pedro Cabanas et un musicien/
créateur sonore : Fred Costa et la metteure en scène : Sandrine Roche
Répétitions suivies d'une présentation d'étape de travail.
Décembre 2013 – Janvier 2014
finalisation et premières représentations.
Résidence de création de la création avec l’ensemble de l’équipe (1 mois pour les
comédiens et la metteure en scène et 15 jours créateurs lumière et scénographie et
régie). Répétitions suivies des premières.
PETITES RÉDUCTIONS ABSURDES
DE L’EXPÉRIENCE HUMAINE
Budget prévisionnel de création
Budget global charges H.T
(actualisé en octobre 2013)
107 240 !
• salaires et charges
53 710 ! > 50,0 %
• frais de résidence
31 845 ! > 29,7 %
repas, hébergement, transport
• scénographie
construction, matériel lumière & son,
costumes, petit matériel, containérisation
• autres charges
transport décor, communication,
frais de production, imprévus
Budget global produits H.T
13 250 ! > 12,4 %
8 435 ! >
7,9 %
107 240 !
• coproductions
55 000 ! > 51,2 %
• apports en industrie (hébergements)
16 240 ! >
15,1 %
• soutiens institutionnels
36 000 ! >
33,6 %
DETAIL > charges premier temps répétition de janvier à juin 13 avant la
période de finalisation de la création : 50 030 ! > 46,6 % du global charges.
PETITES RÉDUCTIONS ABSURDES
DE L’EXPÉRIENCE HUMAINE
L’association Perspective Nevski* et Sandrine Roche
Sandrine Roche a créé l’association Perspective Nevski* à Paris en janvier 2007. L’association
est implantée à Rennes depuis 2009. Elle a produit trois créations, La permanence des
choses, essai sur l’inquiétude en 2009, la performance Je suis la sœur unique de mon chien
et autres gâteries en 2010, Carne, pièce à mâcher lentement en 2011, ainsi que deux projets
avec un groupe d’enfants amateurs (PANTINS ! d’après Pinocchio de Joêl Pommerat et
CIRCLE, d’après Etre le loup de Sabine Wegenast) dans le cadre du P’tit festival organisé par
le théâtre du Cercle à Rennes.
Sandrine Roche a reçu en 2003 une bourse de la fondation Beaumarchais pour Itinéraire sans
fond(s), pièce de rue commandée et mise en scène par Barthélémy Bompard et la compagnie
Kumulus; une bourse découverte du Centre National du Livre en 2005 pour REDUCTO
ABSURDUM de toute expérience humaine, pièce pour figures et apnées; l’aide à la création en
2007 du Centre National du Théâtre pour CARNE.
Elle a bénéficié de deux résidences à La Chartreuse, pour l’écriture de Yèk, mes trois têtes et
la première étape de conception du projet La permanence des choses.
Son texte Neuf petites filles a été lauréat des Journées des auteurs de théâtre de Lyon en
2011 et est édité aux Editions Théâtrales. Yèk, mes trois têtes a été sélectionné par le comité
de lecture de France Culture et sera réalisé à la rentrée 2012 par Cédric Aussir.
Les textes de Sandrine Roche s’articulent autour de la voix et du corps
et se présentent comme des jeux de construction, accumulation de mots, lumières,
sons, mouvements qui rendent le jeu typographique indispensable à leur lecture.
L’écriture est appréhendée selon un mode plus musical que littéraire,
où le sens premier est déchiré pour ouvrir le texte vers un ailleurs.
Le texte est ainsi modelé telle une matière physique
qui appelle à une compréhension sensitive et émotionnelle
avant d’en passer par la médiation du sens.
Ce « texte-matière » est un composite de mots qui prennent sens par leur
disposition dans l’espace de la feuille.
Cette représentation graphique génère une rythmique particulière
et un engagement physique de l’acteur comme du lecteur.
Le verbe est incarné.
PETITES RÉDUCTIONS ABSURDES
DE L’EXPÉRIENCE HUMAINE
L’équipe
Myriam Assouline, comédienne (France)
Elle a travaillé avec la « Cie théâtrale de Lorraine » sur le répertoire de Molière, a joué dans « Quai
Ouest » de Koltès mis en scène par Benoit Théberge, dans « L’amour en toutes lettres » puis «Le bal
d’amour » mis en scène par Didier Ruiz. En parallèle, elle a travaillé avec la Cie Kumulus sur de
nombreuses créations dont « Tout va bien » et « Itinéraire sans fond », avec le plasticien Thierry Quitté
dans « un des plus vieux spectacle du monde. Puis a participé à une création théâtrale « La permanence
des choses, essai sur l'inquiétude », mise en scène de Sandrine Roche. Elle interprète en alternance
depuis 2008, le personnage de Pinocchio dans une mise en scène de Joël Pommerat. Chanteuse, elle a
monté un trio jazzy avec un bassiste et un guitariste puis a crée un répertoire de chansons réalistes, et
à présent elle écrit, co-compose et interprète ses chansons pour une voix et une contrebasse.
Jessica Batut, comédienne (Belgique)
Née à Bruxelles le 3 janvier 1979, Jessica Batut travail entre la Belgique et la France. Elle a suivis la
formation Lassaad à Bruxelles de 1998 et 2000, elle intègre ensuite la quatrième formation de comédien
de l’école du Théâtre National de Bretagne sous la direction pédagogique de Stanislas Nordey. Elle y
croiseras le travail de plusieurs metteurs en scène et chorégraphes dont : Claude Régis, Bruno Meyssat,
Eric Didry, Loïc Touzé, François Verret, Stanislass Nordey et François Tanguy. Depuis sa sortie de l’école
en 2003 elle a travaillé comme interprète avec François Tanguy sur la pièce « CODA », pendant ce
temps elle participe également en parrallèlle à la formation Essais au C.N.D.C d’Angers de 2005 à 2006.
Elle en sortiras avec un permier solo écris et dansé intitulé « Je suis un Samouraï ». Depuis ce moment
elle continue sa carrière d’interprète auprès de divers personnes dont Latifa Laabissi, Blandine Savetier,
Manah Depauw, Nathalie Garraud…. Ainsi que le développement de son travail personnel d’écriture et de
performance dont « Where is Bobby ? » en 2009 ( festival les Antipodes à Brest en 2010), « For
Rabbit » en 2010 et sa dernière création qui est présenté à Paris ces 9 et 10 octobre : « Couché, J’ai
dis ».
François-Noël Bing, comédien (France)
Après une formation en Régie-Administration à l’ENSATT et une formation d’acteur au CNSAD dans les
classes de P. Vial et d’A. Vitez, il joue sous la direction de P. Vial, Ph. Adrien, A. Delbée, E. Recoing, X.
Marchand, R. Bonnin, les chorégraphes O. Grandville et S. Noro. Formé à la marionnette par A. Recoing,
il joue dans plusieurs spectacles du Théâtre aux Mains Nues, et sous la direction de G. Cailles, D.
Soulier. Il enseigne pour le CDN de Savoie, L’INM de Charlevilles-Mézières, le Théâtre aux Mains Nues,
l’Ecole de la forme du théâtre d’Evreux, le CFA de J.-L. Martin-Barbaz. Il fonde le Bing Théâtre en 1985
et met en scène A. Tchekhov, P. de Ronsard, W. Irish, H.J.C. Grimmelshausen, E.T.A. Hoffmann, S.B.
Belhaj. Il mène depuis 1998 avec Fred Costa et Souad-Barbara Belhaj, un travail sur le comique, se
traduisant par des réalisations théâtrales et filmiques.
Pedro Cabanas , comédien (Belgique)
Né en Espagne, diplômé aux Conservatoire Royal de Mons (1er prix) il poursuit sa formation au
Conservatoire Royal de Liége (Master) . Il joue au théâtre depuis une quinzaine d’années entre la
Belgique et la France. Il collabore entres autres avec Isabelle Pousseur, Anne Théron, Paul Camus, Diane
Broman, Virginie Strub, Caroline Logiou, Guillemette Laurent… Il a aussi joué et mis en scène « Notre
besoin de consolation » de Stig Dagerman. Au cinéma, il joue dans les courts-métrages « L’Amérique du
sud » de Marjolaine Grandjean, « Accords contrariés » de Jean-Philippe Dauphin, « Lili attend » de Vania
Leturq, « Dans le noir » de K-trin Liebert, « Koro » de Guldem Durmaz, en 2011, dans le long métrage «
De leur vivant » de Géraldine Doignon et en 2012 dans le long métrage « Une place sur la terre » de
Fabienne Godet.
PETITES RÉDUCTIONS ABSURDES
DE L’EXPÉRIENCE HUMAINE
L’équipe
Fred Costa, musicien (France)
Formé aux Beaux Arts puis à l’École Nationale Supérieure des Arts décoratifs de Paris, Fred Costa choisit
la musique et commence à jouer du saxophone à l’âge de 24 ans. Avec les musiciens du groupe
Loupideloupe, il découvre la scène et collabore avec la chorégraphe Odile Duboc, le plasticien Daniel
Buren et la conteuse Muriel Bloch. Il forme ensuite avec Alexandre Meyer et Frédéric Minière le trio Les
Trois 8 avec lequel il compose de nombreuses musiques de scène (Robert Cantarella, Michel Deutsch….)
Aujourd’hui il s’intéresse plus particulièrement à la mise en espace de la musique. Il développe
actuellement avec l’ingénieur du son/musicien Samuel Pajand le duo d’improvisateurs “Complexité
faible” et se produit en concert. Composition et interprétation de la musique de "Giselle/Rosière" solo
chorégraphique de Satchie Noro. Création à Brétigny sur Orge.. Composition et interprétation de la
musique de "La permanence des choses" texte et mise en scène de Sandrine Roche. Création au 3 Bis F
à Aix-en-Provence. Conception avec Satchie Noro et Frédéric Nauczyciel de "Mémoire Clause"
événement pluridisciplinaire autour des anciennes usines de graines Clause.. Composition et
interprétation de la musique d' "Avis de messe marionnettiste" drame burlesque pour marionnettes de
Luc Laporte d’après des textes d’Antonin Artaud. Composition et interprétation de la musique d'
"Excédent de poids, insignifiant : amorphe" de W. Schwab mise en scène par Julien Lacroix. Création au
Théâtre de Vanves. Composition et interprétation de la musique de "Qui suis -je maintenant?" épisode 3
du collectif Foucault 71.Création au Théâtre de l'Aquarium. Composition et interprétation de la musique
des "Absents" solo chorégraphique de Satchie Noro. Création au Théâtre Paris Vilette. Concert
Complexité faible : Confluences et théâtre de l'Aquarium
Loïc Even, régisseur, comédien (France)
Il a débuté adolescent comme comédien, au cinéma, à la télévision puis au théâtre. Le lieu où il a
grandi (Centre Autonome d’Expérimentation Sociale à Ris Orangis) , ainsi que les projets et les
compagnies auxquels il a collaboré, l’ont amené à toucher à de multiples aspects du métier : régies et
créations lumière ; organisation et régie de concerts, de festivals, d’évènements, d’expositions…Pour
une pièce dans laquelle il jouait, il a assisté le metteur en scène & scénographe, il a ainsi goûté à la
construction et au métal… Il a également assisté un créateur d’instrument de musique pour la
rénovation des instruments et la fabrication en série d’instruments sur une installation-performance de
sa compagnie. La dernière compagnie avec laquelle il s’est lié lui a permis de faire des tentatives
comme vidéaste, tout en étant comédien du projet et en participant ainsi activement à la scénographie
du spectacle et de sa déclinaison en installation.
Jean-Pierre Girault, scénographe (France)
Jean-Pierre Girault est diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux Arts de Nancy. C’est avec
Jean-Marc Stéhlé, scénographe, et avec Mathias Langhoff, metteur en scène et scénographe, qu’il
commence à travailler et à aimer le Théâtre. Il participe pendant 6 ans à la réalisation de plusieurs de
leurs pesctacles et scénographies, principalement en tant qu’assistant, mais aussi accessoiriste,
constructeur, figurant... Ces réalisations le mènent à rencontrer des metteurs en scène et à concevoir la
scénographie de leurs spectacles: Jean Beaucé, Madeleine Louarn (le Théâtre de l'entresort), Pierre
Maillet, Élise Vigier et Frédérique Lolié (le Théâtre des Lucioles), Pierre Meunier (la Belle Meunière)...
PETITES RÉDUCTIONS ABSURDES
DE L’EXPÉRIENCE HUMAINE
L’équipe
En 1994, il fait la rencontre de Claire Ingrid Cottanceau. Ensemble, ils vont réaliser trois spectacles sur
le thème de la création: "Les têtes penchées" En poursuivant son travail dans le champ des arts vivants,
il crée en 2003 l'association "scénographie", afin de réaliser des projets personnels qui questionnent des
nouvelles formes et pratiques de l'espace. Ces projets le mènent à mettre en scène différents lieux
publics : théâtres, musées et salles d’exposition, lieux communs…
Laurent Patissier, éclairagiste (France)
Après des débuts dans l'évènementiel et la télévision, il se consacre à la conception d'éclairage pour le
spectacle vivant. Il éclaire des pièces de théâtre, des marionnettes, de la danse, des concerts et des
expositions. Il collabore notamment avec Luc Laporte, Franck II Louise, Etienne Pommeret, Valérie
Grail, Christian et François Ben Aim, Andréa Sitter, David Colas, Jérôme Pisani et Nathalie Rafal, Ma Fu
Liang, Sophie Landry, Agnès Sighicelli, François Boursier, Vincent Dussart, Emmanuel Letourneux,
Sandrine Roche... Récemment il crée les lumières des pièces de danse contemporaine Carcasses et En
Plein Cœur pour la Cie CFB451 (Christian et François Ben Aim) ; You’re a Bird Now (solo de Christian
Ben Aim) ; L’Ebloui et Le Garçon au Sabots pour la Cie Contre Ciel (Théâtre, Luc Laporte), Le Tango des
Naufragés pour la Cie Fleming Welt (théâtre chanté, Agnès Sighicelli et François Boursier), In Art Mony
(solo du danseur Hip Hop David Colas). D'année en année il fait sienne la devise des maîtres Shaolin de
Mandchourie Orientale : « Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière ».
Conchita Paz, comédienne (Belgique)
D’origine espagnole, née en Suisse, elle vit depuis plus de 10 ans en Belgique. Formée à l’ecole
Internationale de théâtre LASSAAD (à Bruxelles) et lors de divers stages de théâtre et de danse
notamment avec Alexis Forestier, Isabelle Pousseur, Carlotta Ikeda, Maya Bösch, ... elle travaille
principalement en Belgique et en France. Elle collabore depuis 3 ans avec la compagnie française Du
zieu dans les bleus („Ursule“ de H. Barker, au théâtre de l’Odéon, à Paris, „Victoria“ de F. Jousserand, à
la friche de la Belle de mai, à Marseille). Elle vient de terminer la tournée de „La vie est un rêve“ mis en
scène par Galin Stoev (créé au Théâtre de la Place, à Liège).
Alexandre Théry, danseur (France)
Diplômé en architecture à Paris en 1996 grâce à un travail et à un film sur le thème « danse et
architecture : le corps comme outil de perception du lieu architectural et urbain ». Parallèlement à ses
études d’architecture il se forme à la danse contemporaine, à la danse contacte et à l’improvisation
(composition instantanée). Il développe un travail de danseur interprète et de performeur en participant
à de nombreux projets en France et à l’étranger. Il collabore notamment pendant 4 ans avec Mark
Tompkins sur le projet En chantier (2001-2005) qui consistait au suivi de toutes les étapes des travaux
de démolition et de reconstruction du théâtre de la Cité Internationale à Paris et à la présentation de
nombreuses performances sur le site même du chantier. Il travaille pendant deux ans avec David
Zambrano comme interprète et assistant pédagogique à Amsterdam. Il participe aux créations de
différents chorégraphes ( Christophe Haleb, Geisha Fontaine, Fabrice Lambert, Karim Sebbar, Frantz
Poelstra, Didier Silhol …) et coréalise plusieurs créations avec Carlos Pez (Belgique) et avec Viviana
Moin. Depuis 2008, il travaille comme performeur pour la danse, les arts plastiques ( Magali
Desbazeille ), et il collabore en tant que comédien et danseur avec les compagnie Oh Oui ! ( Joachim
Latarjet ) et 1 Watt ( Pierre Pilatte ), compagnie de théâtre de rue.

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