À l`initiative des personnels des écoles, des collèges et des lycées

À l'initiative des personnels des écoles, des collèges et des
lycées des secteurs de Rezé, Bouguenais, Vertou, St
Sébastien, avec le soutien des conseils locaux de la FCPE et
de la FSU (Fédération Syndicale Unitaire),
Un rassemblement est organisé le jeudi 17 mars 2011à 17h00
place du 8 mai à Rezé
Pour dire NON aux suppressions de postes
Contre la politique de démantèlement du SERVICE PUBLIC
D'EDUCATION.
POUR UNE ECOLE DE QUALITE ET POUR LA REUSSITE DE
TOUS LES ELEVES.
Enseignement primaire : LA FRANCE
Dans le premier degré, en LoireAtlantique, l'Inspection d'Académie
supprime 67 classes pour en ouvrir
seulement 39.
À Rezé, cela se traduit par 2
fermetures et 3 fermetures à suivre
pour une ouverture.
Aux Sorinières, 2 fermetures et une
fermeture à suivre.
À Bouaye, 3 fermetures.
À Vertou, 2 fermetures et 2
fermetures à suivre.
À St Sébastien, 2 fermetures et 1
fermeture à suivre pour une ouverture
à suivre. La liste n'est pas exhaustive.
Les mesures proposées par l'IA
touchent principalement la maternelle.
À toutes ces mesures, il convient
d'ajouter les fermetures dans les
réseaux d'aide aux élèves en difficulté
et de nombreux postes de
remplaçants supprimés.
Les conséquences sont connues :
hausse des effectifs par classe, moins
d'aide pour les élèves en difficultés,
remplacements non assurés.
LANTERNE ROUGE DE L’OCDE.
Le Centre d’analyse stratégique vient de
remettre au premier ministre une note de
synthèse sur l’emploi public en France.
Cette note confirme que l’école primaire
fait bien figure de parent pauvre de l’Etat.
Avec un taux d’encadrement de 5
enseignants pour 100 élèves, selon des
chiffres de 2007, la France occupe le
dernier rang des pays classés... loin
derrière le Portugal, la Grèce ou
l’Espagne mais aussi la Suède, la
Belgique ou l’Autriche, pays dans le
nombre d’enseignant pour 100 élèves
oscille entre 6 et 10.
Avec les 8 967 suppressions de postes
prévues à la rentrée prochaine, alors que
8 300 élèves supplémentaires sont
attendus, c’est une véritable asphyxie de
l’école qui se prépare... et la confirmation
d’une lanterne rouge bien difficile à
assumer pour la 5e puissance
économique mondiale.
NON A LA FERMETURE DU
COLLEGE JEAN MONET DE
VERTOU DECIDEE PAR LE
CONSEIL GENERAL.
Collèges :
A la rentrée 2011
- Au collège Petite Lande de Rezé :les effectifs
augmentent + 12 élèves prévus par l'Inspection
d'Académie, soit 724 élèves mais l'établissement
doit rendre 27 heures postes.
- Au collège Pont-Rousseau de Rezé, dont les
effectifs augmenteront encore, l'établissement
devra pourtant fonctionner avec 9 heures de moins
qu'à la rentrée 2010.
- Au collège Jean Monet de Vertou, il manque une
dizaine d'heures à la dotation globale de
l'établissement, avec des effectifs plutôt en hausse.
Compte tenu des effectifs annoncés en 6ème, il
devrait y avoir une division de plus ce que la
dotation actuelle ne permet pas.
- Au collège Lucie Aubrac de Vertou, pas de
poste de principal adjoint en vue pour l'heure
cependant, malgré une Ulis ( classe d'intégration
d'élèves en situation de handicap) et une classe
externalisée des Hauts Thébaudières.
En conséquence, les conditions ne sont pas
réunies pour favoriser la réussite des élèves :
● effectifs chargés en 5ème, 4ème et 3ème
● trop d'heures supplémentaires qui alourdissent la
charge de travail des enseignants, au détriment du
temps de concertation entre les équipes et avec les
familles, et des projets pédagogiques
● multiplication des compléments de service et turnover des équipes qui en découle, qui dégradent
encore le service rendu aux élèves.
●Le
préjudice sera plus grand encore pour les
élèves en difficultés, qui sont très nombreux au
collège : ce public exigeant réclame pourtant un
suivi étroit et assidu qu'il est de plus en plus difficile
de tenir dans de telles conditions.
Cela se traduit par plus d'élèves par classe,
moins de projets, moins de soutien pour les
élèves en difficulté, plus d'heures
supplémentaires pour les professeurs...
Lycée :
A la rentrée 2011
- Au lycée Jean Perrin de Rezé : ce sont 120
heures de cours par semaine qui risquent de
disparaître ainsi que 6 postes.
Les conséquences :
➢
moins de dédoublements de classes,
les effectifs vont augmenter, atteindre 35 élèves
par classe en seconde et plus de 30 en première !
➢
la qualité de l’enseignement va inévitablement en
pâtir et bien sûr, les élèves les plus fragiles vont
subir cela de plein fouet, ce n’est donc plus une
mission de service public donnant l’égalité des
chances à tous les enfants.
➢
moins d’heures de cours d’enseignement, cela
représente également moins d’accès au savoir !
●
Les conditions d’étude vont encore être dégradées
dans tous les lycées de l’agglomération.
➢
Les personnels ne peuvent se résoudre à cette
situation qui les empêche d’exercer leur mission et
remet en cause l’idéal démocratique et égalitaire qui
les animent. Les très récentes comparaisons
internationales situent la France à l’avant dernière
place en terme de taux d’encadrement (nombre
d’enseignants pour 100 élèves).
➢
Porteurs d’un autre projet pour les jeunes qui leur
sont confiés, ils interpellent depuis des mois leur
ministre, sans succès. Le Recteur a été aussi
interpelé très récemment lors de sa visite au lycée.
Imposons une vraie ambition pour le second degré,
ses personnels et l’avenir de la jeunesse.
AU PLAN ACADEMIQUE:
1er degré, 497 élèves supplémentaires sont attendus, pour lesquels 24 emplois devraient être
créés. Le rectorat annonce 71 suppressions.
Collèges, le rectorat prévoit 2356 élèves supplémentaires pour lesquels 35 emplois sont créés
alors qu’il en faudrait 185.
Lycées généraux et technologiques, ce sont 542 élèves qui sont attendus et 91 emplois qui
sont supprimés là où il faudrait en créer 56.
Lycées professionnels, on attend 1301 élèves de plus et seulement 50 emplois au lieu de 156.
Au total, dans l'académie, ce sont 71 emplois qui sont supprimés pour près de 4700 élèves
supplémentaires.
19 MARS, cours des 50 otages, arrêt de tram Commerce
manifestation pour l'Ecole
à l'appel du collectif des 25 à partir de 14h30.