DP IMI Knoebel laura - Musées nationaux des Alpes Maritimes

Transcription

DP IMI Knoebel laura - Musées nationaux des Alpes Maritimes
IMI KNOEBEL – FERNAND LÉGER
Une rencontre
Dossier de presse
5 novembre 2016 – 27 février 2017
Musée national Fernand Léger, Biot
1
SOMMAIRE
Communiqué de presse
p. 3
Informations pratiques
p. 5
Press release
p. 6
Practical information
p. 8
Pressemitteilung
p. 9
Prastike infos
p. 11
Liste des œuvres exposées
p. 12
Biographie d’Imi Knoebel
p. 14
Fernand Léger et la céramique
p. 22
Biographie de Fernand Léger
p. 26
Présentation du catalogue à paraître
p. 31
Visuels disponibles pour la presse
p. 35
Prochainement au musée
p. 39
2
COMMUNIQUÉ
IMI KNOEBEL – FERNAND LÉGER
Une rencontre
5 novembre 2016 – 27 février 2017
vernissage le 5 novembre à 11h
Musée national Fernand Léger
Chemin du Val de Pôme
06410 Biot (France)
Exposition organisée par les musées nationaux
du XXe siècle des Alpes-Maritimes
Radicale, minimaliste, joyeuse, l’œuvre du peintre allemand Imi Knoebel se construit depuis cinquante ans
comme une réinvention sensible et expressive de l’abstraction.
Formé à Darmstadt puis à l’Académie des beaux-arts de Düsseldorf, sous le regard exigeant de Joseph Beuys,
Knoebel revendique clairement l’influence des avant-gardes sur son travail. Kandinsky, le Bauhaus, les
constructivistes, Mondrian, les suprématistes et, au premier chef Malevitch, font partie, depuis ses débuts, de
son panthéon personnel. Plus tard, aiguillonné par les œuvres des artistes abstraits et minimalistes américains
comme Barnett Newman, Mark Rothko, Donald Judd ou Carl Andre, Knoebel réinvente en permanence de
nouvelles formes, matérialisées par des peintures, des sculptures ou des installations. Pour Knoebel, l’abstraction
est un continuum en perpétuelle mutation dans lequel les formes du passé resurgissent en rebond.
Une rencontre
La première rencontre entre Knoebel et Fernand Léger remonte à 1979. Knoebel, invité à faire une grande
installation au Musée des beaux-arts de Winthertur, produit une œuvre-clé, intitulée Genter Raum. Structurée
par les notions d’ordre et de chaos, l’œuvre comprend des matériaux de construction, des panneaux peints,
posés à terre sans ordre ou rigoureusement agencés au mur. De la collection de Winterthur, Knoebel ne garde
qu’une seule référence à l’histoire de l’art : une Nature morte (1927) de Fernand Léger.
A l’invitation du musée national Fernand Léger de Biot, Imi Knoebel entre aujourd’hui dans un véritable dialogue
avec ce pionnier français de la modernité. Parmi les œuvres de la collection, le choix de l’artiste allemand ne
s’est pas porté sur la peinture mais sur les céramiques réalisées à la fin de sa vie par Fernand Léger à Biot.
Œuvres de la maturité de l’artiste, ces terres cuites émaillées correspondent à une nouvelle tentative de l’artiste
normand de faire sortir l’œuvre du plan de la peinture. Ses reliefs et rondes-bosses émaillés jouent avec les
volumes, contrastes, et couleurs. Autant de notions qu’interroge Imi Knoebel et qui l’ont inspiré pour créer,
pendant l’été 2016, neuf tableaux qui sont présentés pour la première fois au public dans le cadre de cette
exposition.
Une œuvre plus ancienne, Ort-Mennige (2012) est également présentée à cette occasion ; il s’agit d’un lieu, très
simplement architecturé par trois panneaux, qui offre au visiteur la possibilité d’entrer dans l’espace délimité de
la couleur pour une immersion sensible.
Vitraux pour Reims
Imi Knoebel (Wolf Knoebel, dit), Ort-Mennige, 2012, peinture acrylique sur aluminium © Ivo Faber © Adagp, Paris, 2016. Ivo Faber, photo Imi Knoebel, Ort-Mennige, 2012, peinture acrylique sur
aluminium © Ivo Faber © Adagp, Paris, 2016. Fernand Léger (1881-1955), Visage à la main sur fond rouge, vers 1954, relief en céramique, décor émaillé, atelier Roland Brice, musée national
Fernand Léger © RMN-Grand Palais / Gérard Blot © Adagp, Paris 2016.
3
Haut lieu de l’histoire de France, site de la conversion du roi Clovis au christianisme, cathédrale du sacre des rois
de France où Jeanne d’Arc conduisit Charles VII pour son couronnement, la cathédrale de Reims est aussi le
symbole du martyr de la ville pendant la Première Guerre mondiale. Écrasée par les bombardements pendant de
près de quatre ans, la cathédrale, comme un symbole de résistance, est restée debout malgré des dommages
importants. Il est donc remarquable que, pour ce lieu hautement symbolique, un artiste allemand ait été invité à
réaliser des vitraux en 2011 puis en 2015. Une salle consacrée à ces deux commandes rendra compte de ces
réalisations magistrales.
En 2008, dans la perspective des célébrations des 800 ans de la cathédrale de Reims, le Ministère de la Culture et
de la Communication a passé une première commande publique à Imi Knoebel pour la création de vitraux pour
six fenêtres de l’abside. L’artiste a souhaité retrouver les dominantes des couleurs médiévales en utilisant
uniquement les couleurs primaires. Pour les couleurs des verres, Knoebel a donc volontairement limité sa palette
à quatre nuances de bleu, trois rouges, deux jaunes et un blanc, tantôt opaques, tantôt transparents. Les verres
colorés, finement sertis de plomb, semblent se superposer pour créer un espace fragmenté construit selon une
logique de papiers découpés ; technique mise en pratique par Imi Knoebel dès 1979 avec la série Rot, Gelb und
Blau et qui n’est pas sans rappeler le travail de Matisse. Dans la tradition des maîtres-verriers du Moyen Âge, il a
travaillé avec l’atelier Simon Marq de Reims – qui avait déjà réalisé les vitraux de Chagall pour le même édifice –
et l’atelier Duchemin à Paris.
En 2015, à l’occasion des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, c’est l’artiste luimême qui a proposé d’offrir trois nouveaux vitraux destinés à la chapelle Jeanne d’Arc de la cathédrale rémoise.
Pour ces trois fenêtres, Imi Knoebel a largement élargi sa palette utilisant cette fois vingt-sept couleurs dans une
composition faite de superpositions de lignes brisées. La réalisation en a été confiée aux ateliers Derix de
Taunusstein (Allemagne) et a été entièrement financée par le Ministère fédéral des Affaires Etrangères et la
Fondation pour l’art du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie. Ce don de l’Allemagne à la France, ces trois
fenêtres pour Reims, dans leur modernité et leur gaieté sont donc aussi un symbole fort de réconciliation et de
pardon entre deux nations.
Commissariat : Anne Dopffer, Conservateur général du patrimoine, Directrice des musées nationaux du XXe siècle
des Alpes-Maritimes.
Cette exposition a été proposée par Diana Gay, conservatrice du patrimoine.
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Un documentaire de Peter Braatz, intitulé « Les nouveaux vitraux de la cathédrale de Reims, un cadeau de
l’Allemagne à la France », produit par Arte en 2015, sera présenté dans l’auditorium pendant toute la durée de
l’exposition.
A l’occasion de l’exposition, un nouveau parcours de la collection est proposé aux visiteurs.
Le catalogue de l’exposition paraîtra le 19 décembre 2016. Il comprendra un texte de Franz Wilhelm Kaiser,
Directeur du Bucerius Kunst Forum à Hambourg, et sera publié par les Editions DEL’ART.
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INFOS PRATIQUES
Musée national Fernand Léger
Chemin du Val de Pôme
06410 Biot (France)
T +33 (0)4 92 91 50 30
www.musee-fernandleger.fr
Léger)
En voiture : sortie Villeneuve-Loubet, RN7, puis
direction Antibes à 2 km et prendre la direction de
Biot
En avion : aéroport de Nice-Côte d’Azur, 15 km
Ouverture
Tous les jours sauf le mardi, les 1er janvier,
1er mai, 25 décembre
De novembre à avril de 10h à 17h / de mai
à octobre de 10h à 18h
Parking : gratuit pour les autocars et voitures
Accès handicapés, toilettes handicapées
Audioguides
Adultes individuels en français, anglais, allemand,
italien, russe japonais, chinois
Enfants individuels en français et en anglais
Tarifs
Le billet d'entrée inclut l'accès à la collection
permanente et un audioguide (disponible sur
présentation d'une pièce d'identité en français,
anglais, italien, allemand, russe, japonais, chinois)
Visioguides en LSF
Pour audioguides et visioguides, pièce d’identité
demandée
7,50 €, réduit 6 €, groupes 7 € (à partir de 10
personnes) incluant la collection permanente
pendant la durée de l’exposition
Réservation visites avec conférenciers et ateliers
[email protected]
T +33 (0)4 93 53 87 28
Gratuit pour les moins de 26 ans (membres de
l'Union Européenne), le public handicapé
(carte MDPH), les enseignants et le 1er dimanche du
mois pour tous
Réservations visites libres
[email protected]
T +33 (0)4 93 53 87 28
Billet jumelé entre le musée Chagall, le musée
Léger, valable 30 jours à compter de la date
d’émission du billet : 13 € à 15 € selon les
expositions
Librairie-boutique
T +33 (0)4 92 91 50 20
[email protected]
Accès
En train : gare SNCF de Biot
En bus : Envibus n°10 et 21 (arrêt musée Fernand
La Buvette du musée
T +33 (0)6 21 70 74 14
-------------------------------------------------------
CONTACTS PRESSE
Hélène Fincker
[email protected]
T+33(0)6 60 98 49 88
Françoise Borello
[email protected]
T+ 33(0)6 70 74 38 71 | T+ 33(0)4 93 53 75 73
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PRESS RELEASE
IMI KNOEBEL – FERNAND LÉGER
A meeting of minds
5 November 2016 – 27 February 2017
opening 5 November at 11am
Musée National Fernand Léger
Chemin du Val de Pôme
06410 Biot (France)
Exhibition organised by the musées nationaux du
XXe siècle des Alpes-Maritimes
Radical, minimalist, joyous - over the past 50 years, German painter Imi Knoebel's work has taken the shape of a
sensitive and expressive reinvention of the abstract.
Trained in Darmstadt, then in Düsseldorf's Fine Arts Academy under the watchful eye of Joseph Beuys, Knoebel
asserts avant-garde influences on his art. Kandinsky, Bauhaus, constructivism, Mondrian, suprematism and
Malevitch have featured in his personal pantheon from the very beginning of his career. Spurred on by the work
produced by American minimalist and abstract artists such as Barnett Newman, Mark Rothko, Donald Judd and
Carl Andre, Knoebel later sought to continuously reinvent new forms through painting, sculpture and
installations. Knoebel views the abstract as an ever-shifting continuum within which shapes from the past
resurface.
A meeting of minds
The paths of Knoebel and Fernand Léger first crossed in 1979. Knoebel was invited to create a large installation at
the Winterthur Museum of Art, and produced a key work entitled Genter Raum. Themed around the idea of
order and chaos, this work of art encompasses construction materials, painted panels laid randomly on the
ground or rigorously structured on the wall. Only one reference to art history emerges in the Winterthur piece: a
Still Life (1927) by Fernand Léger.
Biot's Musée National Fernand Léger is now inviting Imi Knoebel to enter into dialogue with the French pioneer
of modernism. Among the many works in the collection, the German artist chose to focus on the ceramics
produced by Fernand Léger in his winter years in Biot, rather than his paintings.
These enamelled clay pieces embody the Normandy-born artist's full maturity of expression, illustrating his
attempts at pushing his art beyond the boundaries of painting. The relief work and enamelled ronde-bosses here
interact with volume, contrast and colour, concepts that Imi Knoebel ponders and ideas that inspired him to
create nine paintings in the summer of 2016, which are now on public display for the very first time as part of
this exhibition.
Also on display is the installation entitled Ort-Mennige (2012), a pared-back space structured by three panels, in
which visitors are invited to enter, stepping into a world bordered by colour in an intimate immersive experience.
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Imi Knoebel (Wolf Knoebel, dit), Ort-Mennige, 2012, Acrylic on aluminium © Ivo Faber © Adagp, Paris, 2016. Ivo Faber, photo Imi Knoebel, Ort-Mennige, 2012, Acrylic on aluminium © Adagp,
Paris, 2016. Fernand Léger (1881-1955), Visage à la main sur fond rouge, circa 1954, céramic relief, enamelled embellishment, atelier Roland Brice, Musée national Fernand Léger © RMN-Grand
Palais/Gérard Blot © Adagp, Paris, 2016
Stained glass windows in Reims
One of France's historical landmarks, where King Clovis was baptised, where the Kings of France were coronated
and where Joan of Arc led Charles VII for his coronation, Reims Cathedral is also a symbol of the city's martyr
status during World War I. Blitzed by bombings for close to four years, the cathedral rises up like a symbol of the
Resistance, still standing despite the significant damage caused. It is remarkable, then, that a German artist be
invited to create stained glass windows for such a highly symbolic building, first in 2011 and then again in 2015.
In the exhibition, a gallery dedicated to these two commissioned projects pays tribute to his epic creations.
As part of the 800-year anniversary of Reims Cathedral in 2008, the Ministry for Culture and Communication
commissioned Imi Knoebel to create the six stained glass windows for the apse. The artist wanted to evoke the
primary colours that dominated in the Middle Ages. Knoebel therefore elected to consciously restrict his palette
for the glass to four shades of blue, three shades of red, two shades of yellow and one shade of white,
sometimes opaque and at other times sheer. Finely set in lead, the coloured glass appears to be layered to create
a fragmented space constructed like decoupage, a technique reminiscent of Matisse's work and one that Imi
Knoebel began using in 1979 in his Rot, Gelb und Blau series. Proceeding in the tradition of the master
glassmakers of the Middle Ages, Knoebel worked in the Simon Marq atelier in Reims, with the latter having
manufactured Chagall's stained glass for the same building, and the Duchemin atelier in Paris.
In 2015, as part of celebrations to commemorate one hundred years since World War I, the artist put himself
forward to create three new stained glass windows for Reims Cathedral's Joan of Arc chapel. Imi Knoebel
expanded his palette for these three windows, this time using 27 colours in a composition that features layer
after layer and broken lines. Manufacturing was entrusted to the Derix ateliers in Taunusstein (Germany) and was
funded in full by the Federal Ministry for Foreign Affairs and the North Rhine-Westphalia Foundation for Art. A
gift from Germany to France, these three modern and uplifting windows for Reims are also a powerful symbol of
reconciliation and forgiveness between the two nations.
Curator: Anne Dopffer, Head heritage Curator, Director of the Musées Nationaux du XXe Siècle des AlpesMaritimes.
The concept for this exhibition was developed by Diana Gay, Heritage Curator
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A documentary by Peter Braatz, entitled Les nouveaux vitraux de la cathédrale de Reims, un cadeau de
l’Allemagne à la France (Reims Cathedral's New Stained Glass Windows, A Gift from Germany to France),
produced by Arte in 2015, will be screened in the auditorium for the duration of the exhibition.
A new approach to the Fernand Léger collection has been designed for visitors to enjoy during the exhibition.
The exhibition catalogue will be available from 19 December 2016 and includes a text written by Franz Wilhelm
Kaiser, Director of Hamburg's Bucerius Kunst Forum (published by Editions DEL’ART).
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PRACTICAL INFORMATION
By bus: Bus lines Envibus n°10 and 21 (stop musée
Fernand Léger)
By motorway : turn off at the Villeneuve-Loubet
exit, the RN7, then after 2 km turn off to Antibes for
2 km and follow the signs for Biot
By plane: Nice-Côte d’Azur, airport, 15 km
Musée national Fernand Léger
Chemin du Val de Pôme
06410 Biot (France)
T +33 (0)4 92 91 50 30
www.musee-fernandleger.fr
Open
Every day, from 10 a.m. to 5 p.m., from November
to April; and from 10 a.m. to 6 p.m. from May to
October
Closed on Tuesdays, December 25th, January 1er
may 1er
Parking: free for buses and cars
Disabled access, disabled toilets
Audioguides
Individual adult in English, French, German, Italian,
Japanese, Russian, Chinese
Individual children in French and English
Prices
Admission includes access to the permanent
collection and an audio guide (available in French,
English, Italian, German, Russian, Japanese and
Chinese, ID required).
Videoguides in LSF
For audio guides and visio guides, ID required
€7.50, reduced rate €6, groups €7 (groups of 10 or
more) including the permanent collection for the
duration of the exhibition
Booking visits with speakers and workshops
[email protected]
T +33 (0) 4 93 53 87 28
Free for under-26s (European Union citizens),
visitors with a disability
(MDPH disability card) and teachers. Free admission
for all, every first Sunday of the month.
Dual ticketing for the Musée Chagall and the Musée
Léger, valid for 30 days from the date on which the
ticket is issued: €13 to €15 depending on special
exhibitions
Reservations visits without guide
[email protected]
T +33 (0) 4 93 53 87 28
Bookshop
T +33 (0) 4 92 91 50 20
[email protected]
La Buvette du musée
T +33 (0) 6 21 70 74 14
Access
By train: Train Station SNCF, Biot
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Press contacts
Hélène Fincker
[email protected]
T+33(0)6 60 98 49 88
Françoise Borello
[email protected]
T+ 33(0)6 70 74 38 71 | T+ 33(0)4 93 53 75 73
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PRESSEMITTEILUNG
IMI KNOEBEL – FERNAND LÉGER
Eine Begegnung
5. November 2016 - 27. Februar 2017
Vernissage am 5. November um 11 Uhr
Musée national Fernand Léger
Chemin du Val de Pôme
06410 Biot (Frankreich)
Ausstellung organisiert von den Musées Nationaux
du XX° Siècle des Alpes-Maritimes
Das radikale, minimalistische und fröhliche Werk des deutschen Malers Imi Knoebel konstruiert sich seit fünfzig
Jahren als feinfühlende ausdrucksstarke Neuerfindung der Abstraktion.
Knoebel, der in Darmstadt und dann an der Kunstakademie Düsseldorf unter dem anspruchsvollen Blick von
Joseph Beuys studierte, bekennt sich deutlich zum Einfluss der Avantgarde auf seine Arbeit. Kandinsky, Bauhaus,
die Konstruktivisten, Mondrian, die Suprematisten und allen voran Malewitsch gehören seit seinen Anfängen zu
seinen persönlichen Vorbildern. Angeregt von den Werken amerikanischer abstrakter und minimalistischer
Künstler, wie Barnett Newman, Mark Rothko, Donald Judd oder Carl Andre, erfand Knoebel im späteren Verlauf
ständig neue Formen, die sich durch Malereien, Skulpturen oder Installationen materialisierten. Für Knoebel ist
Abstraktion ein im ständigen Wandel begriffenes Kontinuum, aus dem die Formen der Vergangenheit plötzlich
wieder zum Vorschein kommen.
Eine Begegnung
Die erste Begegnung zwischen Knoebel und Fernand Léger geht auf 1979 zurück. Knoebel, der mit einer großen
Installation für das Kunstmuseum Winthertur beauftragt war, fertigte sein Schlüsselwerk Genter Raum. Das von
den Begriffen Ordnung und Chaos strukturierte Werk besteht aus Baumaterialien - lackierten Tafeln -, die
willkürlich auf dem Boden angeordnet oder streng an der Wand zusammengefügt sind. Aus der Winterthurer
Sammlung behielt Knoebel lediglich einen kunstgeschichtlichen Verweis: ein Stillleben (1927) von Fernand Léger.
Auf Einladung des Nationalen Fernand-Léger-Museums Biot tritt Imi Knoebel heute in einen echten Dialog mit
diesem französischen Pionier der Moderne. Unter den Werken der Sammlung fiel die Wahl des deutschen
Künstlers nicht auf die Malereien, sondern auf die von Fernand Léger an seinem Lebensende in Biot gefertigten
Keramiken.
Diese Werke aus emailliertem gebranntem Lehm aus der Reifezeit des Künstlers entsprechen einem neuen
Versuch des normannischen Künstlers, das Werk aus der Ebene der Malerei hervortreten zu lassen. Seine
emaillierten Reliefs und Hochreliefs spielen mit Volumen, Kontrasten und Farben. Begriffe, die von Imi Knoebel
hinterfragt werden und die ihn anregten, im Sommer 2016 neun Gemälde zu schaffen, die im Rahmen dieser
Ausstellung erstmals in der Öffentlichkeit gezeigt werden.
Ein älteres Werk, Ort-Mennige (2012), wird bei dieser Gelegenheit ebenfalls ausgestellt. Es handelt sich um einen
durch drei Tafeln sehr einfach aufgebauten Ort, der dem Besucher die Möglichkeit bietet, in den abgegrenzten
Raum der Farbe gefühlvoll einzutauchen.
Imi Knoebel (Wolf Knoebel, dit), Ort-Mennige, 2012, Acrylfarbe auf Aluminium © Ivo Faber © Adagp, Paris, 2016. Ivo Faber, photo Imi Knoebel, Ort-Mennige, 2012, Acrylfarbe auf Aluminium ©
Adagp, Paris, 2016. Fernand Léger (1881-1955), Gesicht mit Hand vor rotem Hintergrund, um 1954, Keramikrelief emailliertes Dekor, atelier Roland Brice, Nationale Fernand Léger-Museum ©
RMN-Grand Palais/Gérard Blot © Adagp, Paris, 2016
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Kirchenfenster für Reims
Die Kathedrale von Reims, bedeutender Schauplatz der Geschichte Frankreichs, Ort des Übertritts König Chlodwigs
zum Christentum, Kathedrale der Inthronisation der französischen Könige, in die Johanna von Orléans Karl VII. zu
seiner Krönung geleitete, ist auch ein Symbol für das Martyrium der Stadt im Ersten Weltkrieg. Wie ein Symbol des
Widerstands blieb die etwa vier Jahre lang unter Beschuss leidende Kathedrale trotz erheblicher Schäden stehen.
Es ist daher bemerkenswert, dass für diese höchst symbolische Stätte ein deutscher Künstler 2011 und 2015 mit
der Anfertigung von Kirchenfenstern beauftragt wurde. Ein diesen beiden Aufträgen gewidmeter Saal legt Zeugnis
von diesen Meisterwerken ab.
Im Hinblick auf die bevorstehende 800-Jahr-Feier der Kathedrale von Reims erteilte das Ministerium für Kultur und
Kommunikation Imi Knoebel 2008 einen ersten öffentlichen Auftrag für sechs Kirchenfenster der Apsis. Der
Künstler beabsichtigte, durch ausschließliche Verwendung der Grundfarben die dominierenden Merkmale der
mittelalterlichen Farben wiederzugeben. Für die Farben der Gläser beschränkte Knoebel seine Palette daher
bewusst auf vier Blautöne, drei Rottöne, zwei Gelbtöne und Weiß, sowohl undurchsichtig als auch transparent. Die
fein mit Blei eingefassten kolorierten Gläser scheinen sich zu überlagern und erzeugen einen wie ein
Scherenschnitt aufgebauten fragmentierten Bereich, eine von Imi Knoebel seit 1979 mit der Serie Rot, Gelb und
Blau praktizierte Technik, die auch an Matisse erinnert. In der Tradition der Glasermeister des Mittelalters
arbeitete er mit dem Atelier Simon Marq aus Reims – das bereits die Fenster von Chagall für dasselbe Gebäude
gefertigt hatte – und mit dem Atelier Duchemin in Paris zusammen.
Anlässlich der Gedenkfeiern zum hundertsten Jahrestag des Ersten Weltkriegs schlug der Künstler selbst im Jahr
2015 vor, drei neue Fenster für die Jeanne-d’Arc-Kapelle der Kathedrale Reims zu spenden. Für diese drei Fenster
erweiterte Imi Knoebel seine Palette beträchtlich und verwendete diesmal siebenundzwanzig Farben in einer
Komposition aus der Überlagerung polygonaler Linien. Die Ausführung wurde den Glasstudios Derix in Taunusstein
(Deutschland) anvertraut und vollständig vom Auswärtigen Amt der Bundesrepublik Deutschland und von der
Kunststiftung NRW des Landes Nordrhein-Westfalen finanziert. In ihrer modernen und fröhlichen Ausstrahlung
sind diese drei Fenster für Reims, ein Geschenk Deutschlands an Frankreich, somit auch ein starkes Symbol der
Versöhnung und Vergebung zwischen zwei Nationen.
Kuratorin: Anne Dopffer, Kulturerbe-Generalverwalterin, Direktorin der Staatlichen Museen des 20. Jahrhunderts
des Departements Alpes-Maritimes.
Diese Ausstellung wurde von Kulturerbe-Verwalterin Diana Gay vorgeschlagen.
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Der 2015 von Arte produzierte Dokumentarfilm „Die neuen Fenster der Kathedrale von Reims - Ein Geschenk
Deutschlands an Frankreich“ von Peter Braatz wird während der gesamten Ausstellung im Auditorium gezeigt.
Anlässlich der Ausstellung wird den Besuchern ein neuer Parcours durch die Sammlung vorgeschlagen.
Der Ausstellungskatalog wird am 19. Dezember 2016 erscheinen. Er wird einen Text von Franz Wilhelm Kaiser,
Direktor des Bucerius Kunst Forum in Hamburg, enthalten und wird von Editions DEL’ART veröffentlicht.
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PRAKTISCHE INFOS
Musée national Fernand Léger
Chemin du Val de Pôme
06410 Biot (Frankreich)
Tel. +33 (0)4 92 91 50 30
www.musee-fernandleger.fr
„Musée Fernand Léger“)
Mit dem Auto: Ausfahrt Villeneuve-Loubet, Route
Nationale 7 (D6007), dann 2 km Richtung Antibes und
Richtung Biot
Mit dem Flugzeug: Flughafen Nizza-Côte d’Azur, 15 km
Öffnungszeiten
Täglich außer Dienstag, 1. Januar,
1. Mai, 25. Dezember
Von November bis April von 10 bis 17 Uhr / von Mai
bis Oktober von 10 bis 18 Uhr
Parkplatz: kostenlos für Busse und Pkw
Preise
Die Eintrittskarte beinhaltet den Zugang zur
Dauerausstellung und einen Audioguide (bei Vorlage
eines Personalausweises oder Reisepasses erhältlich
auf Französisch, Englisch, Italienisch, Deutsch,
Russisch, Japanisch und Chinesisch)
7,50 €, ermäßigt 6 €, Gruppen 7 € (ab 10 Personen)
einschließlich Dauersammlung während der
Ausstellungsdauer
Freier Eintritt für Besucher unter 26 Jahren (EUBürger), Besucher mit Behinderungen
(Behindertenausweis), Lehrpersonal und am 1. Sonntag
im Monat für die Allgemeinheit
Kombikarte für das Chagall-Museum und das LégerMuseum, gilt 30 Tage ab dem Ausstellungsdatum der
Karte: 13 € bis 15 € je nach Ausstellung
Anreise
Mit dem Zug: Bahnhof Biot
Mit dem Bus: Envibus Nr.10 und 21 (Haltestelle,
Behindertenzugang, Behindertentoiletten
Audioguides
Einzelbesucher Erwachsene auf Französisch, Englisch,
Deutsch, Italienisch, Russisch, Japanisch und Chinesisch
Einzelbesucher Kinder auf Französisch und Englisch
Videoguides in französischer Gebärdensprache
Für Audio- und Videoguides ist ein Personalausweis
oder Reisepass erforderlich
Reservierung Besichtigungen mit Museumsführern und
Workshops
[email protected]
Tel. +33 (0)4 93 53 87 28
Reservierungen Besichtigungen ohne Führung
[email protected]
Tel. +33 (0)4 93 53 87 28
Buchladen-Museumsshop
Tel. +33 (0)4 92 91 50 20
[email protected]
Museumsbar
Tel. +33 (0)6 21 70 74 14
-------------------------------------------------------
PRESSEKONTAKTE
Hélène Fincker
[email protected]
Tel. +33(0)6 60 98 49 88
Françoise Borello
[email protected]
Tel. + 33(0)6 70 74 38 71 | Tel. + 33(0)4 93 53 75 73
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LISTE DES ŒUVRES EXPOSÉES
Imi Knoebel
Blid 31.05.2016, 2016
Peinture acrylique sur aluminium
219,2 × 267,8 × 4,5 cm
Collection de l’artiste
Flag Colibri, 2016
Peinture acrylique sur aluminium
116,3 × 164 × 4,5 cm
Collection de l’artiste
mia donna I, 2016
Peinture acrylique sur aluminium
251,5 × 182,3 × 4,5 cm
Collection de l’artiste
mia donna II, 2016
Peinture acrylique sur aluminium
233,5 × 187 × 4,5 cm
Collection de l’artiste
mia donna III, 2016
Peinture acrylique sur aluminium
243,5 × 200,8 × 4,5 cm
Collection de l’artiste
Monochrome Pyrrole, 2016
Peinture acrylique sur aluminium
208 × 166,8 × 4,5 cm
Collection de l’artiste
motori a, 2016
Peinture acrylique sur aluminium
176 × 225,3 × 4,5 cm
Collection de l’artiste
Union I, 2016
Peinture acrylique sur aluminium
157,5 × 271 × 4,5 cm
Collection de l’artiste
Union II, 2016
Peinture acrylique sur aluminium
191 × 205,4 × 4,5 cm
Collection de l’artiste
Ort - Mennige, 2012
Peinture acrylique sur aluminium
191,1 × 270 × 150 cm
Collection de l’artiste
Impression des neuf maquettes, 2016
6 vitraux pour la cathédrale de Reims, 2011
3 vitraux pour la cathédrale de Reims, 2015
Impressions numériques
200 × 100 cm chacun
Collection de l’artiste
Fernand Léger (1881, Argentan-1955, Gif-sur-Yvette)
Lampe et Fleur (Le Chandelier), 1951
Roland Brice, céramiste
Bas-relief en céramique émaillée
71,7 × 94,3 × 13 cm
Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969
Musée national Fernand Léger
La Branche, 1952
Roland Brice, céramiste
Ronde-bosse en terre rouge émaillée
63 × 35,5 × 10 cm
Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969
Musée national Fernand Léger
La Branche Rockfeller, 1952
Roland Brice, céramiste
Ronde-bosse en terre rouge émaillée
48,5 × 31,5 × 11 cm
Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969
Musée national Fernand Léger
Les Femmes au perroquet, 1952
Roland Brice, céramiste
Bas-relief en terre blanche émaillée
200 × 302 × 14 cm
Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969
Musée national Fernand Léger
Les Femmes au perroquet couleurs en dehors, vers
1952
Roland Brice, céramiste
Bas-relief en céramique émaillée
12
97 × 82 × 12,5 cm
Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969
Musée national Fernand Léger
La Flamme Jaune, 1952
Roland Brice, céramiste
Bas-relief en céramique émaillée
66,3 × 36,3 × 11,5 cm
Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969
Musée national Fernand Léger
Les Fruits verts sur fond bleu, 1952
Roland Brice, céramiste
Bas-relief en céramique émaillée
63,4 × 41,5 × 10 cm
Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969
Musée national Fernand Léger
Les Oiseaux dans le paysage, vers 1952
Roland Brice, céramiste
Bas-relief en céramique émaillée
102,5 X 197 X 14 cm
Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969
Musée national Fernand Léger
Musée national Fernand Léger
Les Femmes au perroquet sur fond rouge, vers 1953
Roland Brice, céramiste
Bas-relief céramique émaillée
83,2 × 122,3 × 11,5 cm
Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969
Musée national Fernand Léger
La Fleur qui marche, vers 1953
Roland Brice, céramiste
Ronde-bosse en terre rouge émaillée
64 × 59 × 20 cm
Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969
Musée national Fernand Léger
Le Jardin d’enfants, vers 1954
Roland Brice, céramiste
Maquette, sculpture, ronde-bosse, plâtre et peinture
56 × 63,7 × 49,6 cm
Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969
Musée national Fernand Léger
Visage à la main sur fond rouge, vers 1954
Roland Brice, céramiste
Bas-relief en céramique émaillée
50,6 × 45,3 × 7,6 cm
Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969
Musée national Fernand Léger
Composition abstraite, vers 1953
Roland Brice, céramiste
Bas-relief en céramique émaillée
44,6 × 33,8 × 6,2 cm
Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969
13
BIOGRAPHIE D’IMI KNOEBEL
Imi Knoebel est né à Dessau en Allemagne en 1940.
À partir de 1962-64, il étudie les arts appliqués à la Darmstadt School of Arts and Crafts. Les recherches de
Knoebel poursuivent les théories de Johannes Itten et de Lászlo Moholy-Nagy qui furent enseignées au
Bauhaus à Weimar et Dessau. Entre 1964 et 1971, il étudie à la Staatliche Kunstakademie à Düsseldorf, dans
l’atelier de Joseph Beuys avec ses amis Imi Giese (1942-1974) et Blinky Palermo (1943-1977). Depuis ses
premières œuvres qui datent du milieu des années 1960, Imi Knobel a toujours adopté une position
radicale d’exploitation de l’abstraction, à partir de ses composants les plus simples : lignes, support,
volume, couleur. Ses peintures exaltent le pouvoir expressif de la couleur et de la géométrie tel que l’avait
théorisé Wassily Kandinsky et Johannes Itten. Après avoir pratiqué le dessin au trait, les projections
lumineuses puis les peintures blanches (1972-75), il utilise pour la première fois la couleur en 1974. En
1975, il commence ses séries de peintures rectangulaires en couches superposées de peinture Mennige
(peinture industrielle antirouille). Proposant tour à tour, peintures, sculptures, collages ou installations, il
abolit les cloisonnements traditionnels tout en se décrivant comme un artisan, attentif à la justesse des
couleurs et au rendu sensible des surfaces. Sa technique de conception, qui procède souvent du collage
exalte par l’utilisation du contraste, l’expressivité de la couleur. Même réduite à sa plus simple expression, la
couleur compose des œuvres puissantes et souvent joyeuses. Récemment, il est revenu à la forme libre,
explorée dès 1976, juxtaposant les plans de couleurs vives et les textures pour créer des contrastes
expressifs.
EXPOSITIONS PERSONNELLES1
1968
Imi & Imi, Galerie Charlottenborg, Copenhague (1. Einzelausstellung), Danemark
Imi Art etc., Galerie René Block, Berlin, Allemagne
1972
documenta 5, Kassel in der Abteilung Individuelle Mythologien: Video
W Knoebel - Bilder und Zeichnungen - Kunsthalle Düsseldorf, Allemagne
1973
documenta 6, Kassel, Allemagne
1980
Art in Europe after '68, SMAK, Stedelijk Museum voor Actuele Kunst, Gent, Belgique
1982
documenta 7, Kassel, Allemagne
Gegen das Kriegsrecht in Polen-für Solidarno, Kunstmuseum, Düsseldorf, Allemagne
1983
Imi Knoebel, Kunstmuseum, Bonn, Allemagne
1984
Von hier aus-Zwei Monate neue deutsche Kunst, Düsseldorf, Allemagne
Imi Knoebel - Städtisches Museum Abteiberg, Mönchengladbach, Allemagne
1 En gras figurent les expositions et réalisations d’Imi Knoebel en France
14
What it is - Tony Shafrazi Gallery, New York, Etats-Unis
1985
18° Bienal de Sao Paulo - Biennale de Sao Paulo, Brésil
1954-1985 - Kunst in der Bundesrepublik Deutschland, Neue Nationalgalerie, Berlin, Allemagne
1987
documenta 8, Kassel, Allemagne
Homage to Beuys, Fruit market Gallery, Edinbourgh, Ecosse
1988
Imi Knoebel - Suermondt-Ludwig-Museum, Aix-la-chapelle, Allemagne
Metropolis, Martin-Gropius-Bau, Berlin, Allemagne
Broken Music, Musée d´art contemporain de Montréal, Canada
1991
Imi Knoebel, Le Consortium, Dijon, France
1992
Imi Knoebel. Menningebilder 1976–1992, Deichtorhallen Hamburg, Allemagne
1996
Imi Knoebel, Works 1968-1996, Stedelijk Museum Amsterdam, Pays-Bas
Imi Knoebel - Retrospektive 1968-1996, IVAM - Institut Valencià d'Art Modern, Valence, Espagne
Imi Giese, Jörg Immendorff, Imi Knoebel, Palermo, Katharina Sieverding, Kunstverein Braunschweig,
Allemagne
1997
Imi Knoebel : œuvres de 1968 à 1996, Musée de Grenoble, France
2002
Imi Knoebel, Kunstverein Braunschweig, Allemagne
2003
Imi Knoebel: pure Freude, Akira Ikeda Gallery, Berlin, Allemagne
2004
Imi Knoebel, Hamburger Kunsthalle, Hambourg, Allemagne
2005
Blinky Palermo - Imi Knoebel, KunstHaus Potsdam e.V., Potsdam, Allemagne
Imi Knoebel, New Works, Galerie Thaddaeus Ropac, Paris, France
2006
Abstrakt/abstract - Museum Moderner Kunst Kärnten, Klagenfurt, Autriche
2007
Imi Knoebel - Werke 1966-2006 - Wilhelm Hack Museum, Ludwigshafen, Allemagne
Project, Transform, Erase: Anthony McCall and Imi Knoebel - San Francisco Museum of Modern Art, San
Francisco, Etats-Unis
2008
Commande des vitraux pour la cathédrale de Reims, France
15
2009
ICH NICHT und ENDUROS, Deutsche Guggenheim, Berlin, Allemagne
ZU HILFE, ZU HILFE…, Neue Nationalgalerie, Berlin, Allemagne
Imi Knoebel. Werke aus der Sammlung Siegfried und Jutta Weishaupt, Kunsthalle Weishaupt, Ulm,
Allemagne
Joseph Beuys and his students - Works from The Deutsche Bank Collection - SSM - Sakip Sabanci Müzesi,
Istanbul, Turquie
2010
Weiss - Schwarz, Galerie Thaddaeus Ropac, Salzbourg, Autriche
Imi Knoebel, Mary Boone Gallery - New York, Etats-Unis
Imi Knoebel - Der Deutsche - Giacomo Guidi Arte Contemporanea, Rome, Italie
Just love me, MUDAM - Musée d'art moderne grand-duc Jean, Luxembourg
2011
Imi Knoebel- Werke aus der Sammlung Schaufler, Schauwerk, Sindelfingen, Allemagne
Imi Knoebel, Galerie Vera Munro, Hamburg, Allemagne
Rosenkranz Kubus X, Museum der bildenden Künste, Leipzig, Allemagne
Imi Knoebel: Kartoffelbilder, Galerie nächst St. Stephan, Vienne, Autriche
Galerie Thaddaeus Ropac, Paris, France
Conception des vitraux de la cathédrale Notre-Dame de Reims, France
2012
Hirschfaktor - Die Kunst des Zitierens - Zentrum für Kunst und Medientechnologie Karlsruhe, Allemagne
Der dritte Raum. Trze ci Pokój. The Third Room - Kunsthalle Düsseldorf, Allemagne
Vera Munro Gallery, Hambourg, Allemagne
Galerie Clemens Fahnemann, Berlin, Allemagne
Galerie Hans Strelow, Düsseldorf, Allemagne
2013
DAS und DAS, Galerie Thaddaeus Ropac, Salzbourg, Autriche
Galerie von Bartha, S-chanf, Suisse
LUEB, Barbel Grasslin, Francfort, Allemagne
Position, Jordan/Seydoux, Berlin, Allemagne
Eine Austellung, Parkhaus, Düsseldorf, Allemagne
Akira Ikeda Gallery, Tokyo, Japon
2014
Rosa Ort, Galerie Kewenig, Berlin, Allemagne
Position, Galerie Bernard Jordan, Zürich, Suisse
Imi Knoebel. Arbeiten aus den Jahren 1970-2014, Galerie Fahnemann, Berlin, Allemagne
Imi Knoebel. Works 1966 – 2014, Kunstmuseum Wolfsburg, Wolfsburg, Allemagne
Raum 19 IV, Galerie Christian Lethert, Cologne, Allemagne
Position, Catherine Putman Galerie, Paris, France
Mahlzeit, Galerie Bärbel Grässlin, Francfort, Allemagne
2015
Imi Knoebel, Linienbilder 1966-68, Villa Griseback, Berlin, Allemagne
Triller, Galerie Heinrich Ehrhardt, Madrid, Espagne
Anima Mundi, Galerie Thomas Modern, Munich, Allemagne
Imi Knoebel-Malewitsch zu Ehren, Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf, Allemagne
Imi Knoebel-Kernstücke, Museum Haus Esters, Museen Haus Lange und Haus Esters, Krefeld, Allemagne
16
Imi Knoebel-Linienbilder 1966-68, Villa Grisebach, Düsseldorf, Allemagne
Inside the White Cube, White Cube (Bermondsey), Londres, Royaume-Uni
Imi Knoebel-Recent Works, Patrick de Brook Gallery, Knokke-Zoute, Belgique
Galerie Bärbel Grässlin, Francfort, Allemagne
Inauguration des vitraux d’Imi Knoebel pour la cathédrale Notre-Dame à Reims, le 11 mai 2015
2016
Imi Knoebel, Multiples, Galerie Stephanie Jaax, Bruxelles, Belgique
Liaison astéroïde, Galerie Thaddaeus Ropac, Paris, France
EXPOSITIONS DE GROUPE
1986
Tableaux abstraits, villa Arson, Nice, France
1987
documenta 8, Kassel, Allemagne
Similia, Dissimilia, Städtische Kunsthalle Düsseldorf und Columbia University, New York, Etats-Unis
Regenboog, Stedelijk Van Abbe-Museum, Eindhoven, Pays-Bas
Richter Knoebel Judd, Galerie Vera Munro, Hambourg, Allemagne
1988
Rot Gelb Blau, Kunstmuseum St. Gallen und Museum Friedericianum, Kassel, Allemagne
Zeitlos, Hamburger Bahnhof, Berlin, Allemagne
Skulpturen und Zeichnungen, Galerie Nächst St. Stephan, Vienne, Autriche
Binationale, Städtische Kunsthalle Düsseldorf und Museum of Fine Arts, Boston, Etats-Unis
La Couleur Seule, Musée St. Pierre, Lyon, France
Accadamia, Bonnefantenmuseum Maastricht, Pays-Bas
Pyramiden, Galerie Jule Kewenig, Frechen, Allemagne
La Rao Revisada, Centre Cultural, Barcelone, Espagne
Schwarzwaldbild, Kunstverein Hochrhein, Bad Säckingen, Allemagne
Imi Knoebel & Gerhard Merz, Sammlung IV, Suermondt-Museum, Aix-la-chapelle, Allemagne
1989
Bilderstreit, Messe Cologne, Allemagne
Lehrstunde der Nachtigall, Künstlerhaus Stuttgart, Allemagne
Blickpunkte, Musée d’Art Contemporain de Montréal, Canada
Objet Objectif, Galerie Templon, Paris
Mote i nord, Kunsternes Hus, Oslo, Norvège
Drawing as itself, The National Museum of Art, Osaka, Japon
Zeitzeichen, Museum für Bildende Künste, Leipzig, Allemagne
Prospect 89, Schirn Kunsthalle, Francfort, Allemagne
Une autre affaire, Festival nouvelles scènes 89, Dijon, France
Reihung, Galerie Vera Munro, Hambourg
Accrochage für Tatlin, Kunsthalle Düsseldorf, Allemagne
1990
Zeitzeichen, Wilhelm-Lehmbruck-Museum, Duisbourg, Allemagne
Radikal auf Papier, Aargauer Kunsthaus, Aarau, Suisse
Red, Galerie et Isy Brachot, Bruxelles, Belgique
Pharmakon ‘90, Makuhari Messe, Tokyo, Japon
Summer in the City, Achim Kubinski, Stuttgart, Allemagne
17
25 Jahre Galerie-Verein München 1965-1990, Staatsgalerie Munich, Allemagne
Knoebel, Palermo, Polke, Richter, Banco Bilbao Vizcaya, Madrid, Espagne
1991
L’IDEA DI EUROPA, Padiglione d’Arte Contemporane, Milan, Italie
METROPOLIS, Martin-Gropius-Bau, Berlin, Allemagne
Brennpunkt 2, Kunstmuseum Düsseldorf, Allemagne
To Return to Base, Deweer Art Gallery, Otegem, Belgique
Schwerelos, Schloß Charlottenburg, Berlin, Allemagne
Der Keilrahmen des Imi Knoebel 1968/89, Galerie Erhard Klein, Bonn, Allemagne
1992
Words don’t come easy, Kunsthaus Hambourg, Allemagne
Photography in Contamporary German Art: 1969 to the Present, Walker Art Center, Minneapolis and The
Saint Louis Art Museum, Etats-Unis
Geteilte Bilder - Das Dyptichon in der neuen Kunst, Museum Folkwang, Essen, Allemagne
Vorhut aus dem Hinterland, Neues Museum Weserburg, Bremen, Allemagne
Shapes and Positions, Kunsthalle Klagenfurt, Autriche
6. Vernissage, Werkstatt Kollerschlag, Kollerschlag, Autriche
Das Offene Bild, Westfälisches Landesmuseum, Münster, Allemagne
Über Malerei-Begegnung mit der Geschichte, Akademie der bildenden Künste, Vienne, Autriche
Triade, Wege deutscher Malerei, Banque General, Luxembourg
1968 - Retour à la normale, le consortium, Dijon, France
1993
Shapes and Positions, Museum Fridericianum, Kassel, Allemagne
Das Offene Bild, Museum der bildenden Künste, Leipzig, Allemagne
Photography in Contamporary German Art: 1960 to the Present,
Dallas Museum of Art and Modern Art
Solomon R. Guggenheim Museum, New York, Etats-Unis
The Lannan Foundation, Los Angeles, Etats-Unis
Museum Ludwig, Cologne, Allemagne
Et tous ils changent le monde, Biennale d’art contemporain, Lyon, France
Kunst aus Wintermärchen-Deutschland, Tochigi Prefectural Museum, Japon
Wall Works, Edition Schellmann, Cologne, Allemagne
1994
Photography in Contamporary German Art: 1960 to the Present,
Museum für Gegenwartskunst, Bâle, Suisse
Louisiana Museum of Modern Art, Humlebaek, Danemark
Unbound: Possibilities in Painting, Hayward Gallery, Londres, Royaume-Uni
Die Erste Sammlung, Akademie der bildenden Künste, Vienne, Autriche
Kicking Boxes Billiard, Graphische Sammlung der ETH, Zurich, Suisse
Comme dans une image, Gilbert Brownstone & Cie., Paris, France
Punishment + Decoration, Hohenthal und Bergen, Cologne, Allemagne
Sommergäste, Galerie Pels-Leusden, Kampen und Berlin, Allemagne
German Art, Aspekte deutscher Kunst 1964-1994, Galerie Thaddaeus Ropac,
Salzburg und Paris, Allemagne et France
Das Jahrhundert des Multiple, Deichtorhallen Hambourg, Allemagne
Neue Möbel für die Villa, Villa Merkel, Esslingen, Allemagne
1995
18
Colour and paint, Kunstverein St. Gallen Kunstmuseum, Allemagne
Alles was modern ist, Galerie Grässlin, Francfort, Allemagne
1996
Monochromie Geometrie, Sammlung Goetz, Munich, Allemagne
Serienbilder, Bilderserien, Städtische Galerie im Lenbachhaus
Stilleben, Helmhaus Zürich, Suisse
Painting-The Extended Field, Magasin 3 Stockholm Konsthall, Suède
Sammlungsblöcke-Stiftung Fröhlich, Staatsgalerie Stuttgart, Allemagne
1997
Sammlungsblöcke-Stiftung Fröhlich, Deichtorhalle Hamburg, Allemagne
Painting - The Extended Field, Center for Contemporary Art, Mälmö, Suède
PRO LIDICE, Museum für Bildende Künste, Prague, République tchèque
Wandstücke IV, galerie bob van orsouw, Zurich, Suisse
Antlitz, Galerie Thaddaeus Ropac, Salzbourg, Autriche
Deutschlandbilder, Martin-Gropius-Bau, Berlin, Allemagne
Museum Naturale, Schloß Morsbroich, Leverkusen, Allemagne
1998
Das Jahrhundert der Künstlerischen Freiheit, Sécession, Vienne, Autriche
The Erotic Sublime, Galerie Thaddaeus Ropac, Salzbourg, Autriche
Jahresmuseum 1998, Kunsthaus Mürzzuschlag, A-Mürzzuschlag, Autriche
Wienin Secessioni 100 vuotta, Kunstmuseum der Stadt Helsinki, Finlande
Qu’est-ce que l’abstraction géométrique, Musée Matisse, Le Cateau-Cambrésis, France
50 espèces d’espaces, œuvres du Centre G. Pompidou, Musées de Marseille, France
1999
Verlängerte Frohe Zukunft, Staatliche Galerie Moritzburg, Halle, Allemagne
Abstrakt, Max-Gandolph-Bibliothek, Salzbourg, Autriche
Geometrie als Gestalt, Neue Nationalgalerie, Berlin, Allemagne
Das Versprechen der Fotografie, Kestner Gesellschaft, Hanovre, Allemagne
Sammlung Grothe, Museum Küppersmühle, Duisburg, Allemagne
Zoom, Sammlung Landesbank Baden-Württemberg, Stuttgart, Allemagne
Silent Friendship, Toyota Municipal Museum of Art, Toyota, Japon
CIRCA 1968, Fundatio de Serralves, Porto, Portugal
Das XX Jahrhundert, Neue Nationalgalerie & Hamburger Bahnhof, Berlin, Allemagne
Regarding Beauty, Hirschhorn Museum, Washington, Etats-Unis
Gesammelte Räume gesammelte Träume, Martin-Gropius-Bau, Berlin, Allemagne
Hommage à Vordemberge-Gildewart, Kunsthalle Osnabrück, Allemagne
Giese, Immendorff, Knoebel, Palermo, Sieverding, Kunstverein Braunschweig, Allemagne
2000
Illuminations, Museet for Samtidskunst, Oslo, Norvège
Das fünfte Element- Geld oder Kunst, Kunsthalle, Düsseldorf, Allemagne
2001
Schaufenster mit Licht, Galerie Kienzle & Gmeiner, Berlin, Allemagne
Early 80s and Now, Galerie nächst Stephan, Vienne, Autriche
As Painting Division as Displacement, Wexner Center for the Arts, Columbus, Etats-Unis
2002
Iconoclash, ZKM, I Zentrum für Kunst und Medientechnologie Karlsruhe, Allemagne
19
Painting on the Move, Kunstmuseum, Museum für Gegenwartskunst, Kunsthalle Basel, Suisse
Les années 70 : L'art en cause, Musée d'art contemporain de Bordeaux, France
2003
The Daimler-Chrysler Collection - 100 Positionen aus übber 60 Jahren, Museum für neue Kunst, ZKM
Karlsruhe, Allemagne
Berlin-Moskau/Moskau-Berlin 1950-2000, Martin-Gropius-Bau, Berlin, Allemagne
2005
Paint on Metal, Tucson Museum of Art, Arizona, Etats-Unis
2006
Nichts, Schirn Kunsthalle, Francfort, Allemagne
Projektion, Kunstmuseum Luzern, Suisse
2007
Who's afraid of Red, Yellow and Blue? Positionen der Farbfeldmalerei, Staatliche Kunsthalle Baden-Baden,
Allemagne
Wenn Handlungen Form werden, Neues Museum, Nüremberg, Allemagne
2008
Superstratum, Koraalberg Gallery, Anvers, Belgique
Intereur/Extereur. Wohnen in der Kunst, Kunstmuseum Wolfsburg, Allemagne
2009
1968. Die große Unschuld, Kunsthalle Bielefeld, Allemagne
Sechzig Jahre - Sechzig Werke. Kunst aus der BRD, Martin-Gropius-Bau, Berlin, Allemagne
Joseph Beuys and his students, Sabanci University, Sakip Sabanci Museum, Istanbul, Turquie
2010
Three By Three, L.A. Louver, Los Angeles, Etats-Unis
Optical Shift - Illusion und Täuschung, b-05 Kunst- und Kulturzentrum Association, Montabaur, Allemagne
Intensif Station, K 21 Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf, Allemagne
'Jeder Künstler ist ein Mensch!' - Positionen des Selbstportraits, Staatliche Kunsthalle Baden-Baden,
Allemagne
Galerie Thaddaeus Ropac, Salzbourg, Autriche
Shape Language, Nicole Klagsbrun Gallery, New-York, Etats-Unis
2011
Albertina Contemporary. Gerhard Richter bis Kiki Smith, Albertina, Vienne, Autriche
2012
Gold, Belvedere, Vienne, Autriche
Monochrome, SALTS, Basel, Birsfelden, Suisse
The Indiscipline of Painting, Warwick Arts Centre, Coventry & Tate St Ives, Royaume-Uni
Hirschfaktor. Die Kunst des Zitierens, ZKM, Karlsruhe, Allemagne
Die Erfindung der Wirklichkeit – Photographie an der Kunstakademie Düsseldorf, Akademie- Galerie,
Düsseldorf, Allemagne
Museum der Wünsche, MUMOK, Vienne, Autriche
Through the Looking Brain, Kunstmuseum Bonn, Allemagne
Das Farbige, das Schwarze und das Dreidimensionale, Kunsthalle Kiel, Allemagne
Space Oddity, Centro Cultural Andratx, Mallorca, Baléares, Espagne
Wilde Zeichen. Graffiti in der Kunst, Kunsthalle Krems, Allemagne
20
Lebenslinien – Stationen einer Sammlung, Museum Frieder Burda, Baden-Baden, Allemagne
Verortungen, Kunstmuseum Wolfsburg, Allemagne
Architektur und Identität – Werke aus der Sammlung des ZKM, ZKM, Karlsruhe, Allemagne
2013
Abstrakt, Haubrok, Berlin, Allemagne
2014
Eurasia. A view on painting, Galerie Thaddaeus Ropac, Paris, France
2015
Space Age, Galerie Thaddaeus Ropac, Pantin, France
ŒUVRES DANS LES COLLECTIONS PUBLIQUES EN FRANCE
- Musée d’art contemporain de Lyon
- Musée de Grenoble
- Centre national des arts plastiques
- Musée National d’Art Moderne, Paris / Centre de création industrielle
- Musée d’Art moderne et contemporain de la Ville de Strasbourg
- Carré d'art-Musée d’art contemporain, Nîmes
- FRAC Aquitaine
- FRAC Bretagne
- FRAC Nord-Pas de Calais
Ainsi que 2 dépôts : l'Espace de l'Art Concret (Mouans-Sartoux)
21
FERNAND L ÉGER ET LA C ÉRAMIQUE
Ce n’est que dans les années 50, à la fin de sa vie, que l’artiste s’intéresse à la céramique. Stimulé par la
collaboration qu’il mène avec le sculpteur Mary Callery pendant son exil aux Etats-Unis, Léger propose une
fois revenu en France à son ami et élève Roland Brice de se lancer dans la création de sculptures
polychromes.
Occupant une place privilégiée au sein de sa création, la céramique devient alors le lieu d'expérimentation
et de renouvellement de son travail pictural. Comme Picasso, Chagall ou Braque à la même époque, Léger
s’initie à cette technique au cours de séjours réguliers sur la Côte d’Azur. Mais contrairement à ceux-ci, il ne
décore pas d’objets usuels, comme des pots, des assiettes, ou des cruches. Il ne s’agit pas pour lui de
détourner des formes existantes mais de dynamiser ses compositions en les projetant dans l’espace. Léger
découvre dans la céramique un moyen de sortir du cadre du tableau de chevalet et d’ouvrir sa création à
des dimensions nouvelles : le relief et la monumentalité. Abordant la céramique avec l’œil du peintre, il
anime en volume son célèbre cerne noir et transpose ses aplats colorés dans la surface brillante des émaux.
En accord avec son idéal d'un art pour tous, la sculpture polychrome lui permet de déployer son travail dans
des projets monumentaux conçus pour l’espace public. Il élabore en 1954 la maquette d'un jardin
d'enfants. « J'ai l'idée d'une haute sculpture polychrome massive en diable, avec des formes comme des
flammes, où le vent du large pourrait jouer. On la placerait au bord de la mer, des enfants pourraient passer,
courir à travers ou cracher dessus en douce… Pas un monument qu’on regarde mais un objet utile et
spectaculaire dans la vie, et surtout pas de gardien autour ! »
La céramique tient également une place à part dans l’histoire du musée car elle est à l’origine même de la
venue de l’artiste sur la Côte d’Azur. Fernand Léger développe à partir de 1950 une collaboration
fructueuse avec deux anciens élèves de son atelier installés à Biot, le céramiste Roland Brice et son fils
Claude. C’est au pied de ce village que le maître acquiert juste avant sa mort une maison et un terrain sur
lequel il compte édifier des œuvres de grandes dimensions. Sur cet emplacement, naîtra en 1960 le musée
Fernand Léger dans le parc duquel sera réalisée de manière posthume la céramique monumentale du
Jardin d’enfants, dans l'esprit du maître des lieux.
Les céramiques de Fernand Léger
Les premières céramiques
Expérimentation, fragmentation et recomposition
« J’ai commencé prudemment en prenant mes tableaux de chevalet comme point de départ », écrit
Fernand Léger dans le livret de l’exposition Sculptures polychromes qui se tient en 1953 à la galerie Louis
Carré, à Paris. L’artiste conçoit dès l’origine la céramique comme une extension de sa peinture. Il puise
directement dans le répertoire de motifs présents dans des œuvres réalisées quinze ans auparavant. Loin
de la composition monumentale des Constructeurs datant de la même époque, Léger privilégie dans ses
premières céramiques de taille modeste, des sujets simples aux couleurs contrastées, isolés sur un fond
uni : nature morte, fleur, fruit, visage…
Mais le sujet intéresse moins l’artiste que les potentialités de chacun de ces signes, déclinés dans plusieurs
couleurs, parfois fragmentés et recomposés. A partir de différents tirages issus d’un même moule, Léger
expérimente les ressources de chaque forme dans un jeu de variations. De manière révélatrice, il a recours
à la photographie, médium du multiple par excellence, pour concevoir certains essais de reliefs. Des clichés
noir et blanc de sa peinture Le vase jaune (1946) sont ainsi peints à la gouache dans des tons différents,
servant de repères de travail à l’atelier Brice pour être transposés en sculpture.
22
En travaillant par série, Léger retrouve un processus identique à celui de sa création picturale. Les œuvres
se répondent à travers le miroir de l’inversion, du découpage et de la recombinaison. Le regard du
spectateur se voit stimulé par ce jeu des différences, surpris de découvrir qu’une même plaque puisse
donner naissance à des œuvres distinctes en apparence.
Les séries de bas-reliefs monumentaux
Vers la troisième dimension : un tableau plan au relief peint
Pour les œuvres en relief, Fernand Léger utilise moins le terme « céramique », que celui de « sculpture
polychrome », privilégiant l’idée de déploiement de la couleur dans l’espace. En passant de la surface plane
du papier ou de la toile à l’espace complexe et discontinu du bas-relief, la composition se fait mouvante.
Alors que la vue frontale des pièces tridimensionnelles les apparente aux tableaux, le déplacement du
spectateur fait surgir certains éléments, dans un jeu de décrochements et de ruptures. La perception
s’enrichit de subtiles perturbations quand le tracé, au lieu de suivre les contours du volume, le contredit.
Face aux Oiseaux dans le paysage, l'impression de dynamisme est encore renforcée par le principe de «la
couleur en dehors», dissociation de la ligne et de la couleur que Léger a mis au point dans sa peinture lors
de son exil aux Etats-Unis.
Par sa nature même, la production céramique de Fernand Léger tend à la monumentalité et s’oriente en
quelques années vers des formats plus grands. Pour des raisons techniques liées à la taille des fours de
l’atelier Brice, les compositions monumentales doivent être divisées sur le principe du puzzle, chaque bloc
étant cuit séparément. Le premier exemple de cette fragmentation du motif est mené en 1951 avec Lampe
et fleur, divisée en quatre morceaux.
Cette technique permet à Léger de décomposer puis de recomposer ses œuvres, en assemblant ses motifs
sur le principe du collage visuel. Cette opération est manifeste dans plusieurs séries monumentales comme
Les Oiseaux dans le paysage et Les Femmes aux perroquets. Le personnage de L’Enfant à l’oiseau (1953) est
ainsi repris de la composition monumentale Les Femmes au perroquet de 1952, tandis que dans L’Oiseau à
la fleur (1953), il cède la place au sein du même paysage à une plante aux fleurs rouges.
Les rondes-bosses et l’exemple de La Fleur qui marche
Espace et monumentalité
Dès 1952, Fernand Léger entreprend avec Roland Brice des essais de volume, pour se détacher
complètement du support mural. La Fleur qui marche (1952), présente dans la collection du musée est la
première ronde-bosse qu’il met au point, c’est-à-dire la première sculpture dont on puisse faire le tour.
Elle fait partie d’une série produite en huit exemplaires, où chaque fleur en terre blanche émaillée possède
des couleurs différentes. Le thème de la fleur, récurrent dans les sculptures polychromes de Léger, s’inspire
de certaines peintures des années 30, telle L’étoile (1936). Mais contrairement à ses premiers bas-reliefs, La
Fleur qui marche s’affranchit de son support et semble entrer dans l’espace. Elle se mue en un personnage
anthropomorphe doté de jambes, alliant une forme rayonnante simple, quasi pictographique, à une
monumentalité puissante. Le travail de la céramique de Fernand Léger est porté par une ambition
d’intégration des œuvres à leur contexte architectural ou urbain. En accord avec son idéal d'un art pour
tous, le peintre imagine des projets monumentaux, conçus pour l’espace public. Lorsque l'architecte Paul
Nelson lui confie la décoration de l'hôpital de St Lô, l’artiste exprime son souhait de placer une version
monumentale de la sculpture polychrome dans les jardins de l'établissement. Ce projet sans suite lui fera
dire : « Ce n'est pas au musée que j'aurais voulu voir ma Fleur qui marche mais dans un endroit populaire,
dans un parc, au milieu des belles maisons neuves qui pompent la lumière et la respiration des arbres... ».
Un tirage en bronze de cette œuvre sera placé au début des années 90 dans le jardin du musée.
23
Technique et expérimentation chez Fernand Léger
La conception des céramiques de Fernand Léger est liée à de nombreuses expérimentations techniques
menées avec Roland et Claude Brice au cours de séjours réguliers à Biot, entre 1950 et sa disparition en
1955. Sa production se caractérise par sa démarche artisanale, reposant sur une collaboration amicale
entre le peintre et les céramistes. La spécificité de l’approche de Léger est d’allier un jeu sur les qualités
propres au matériau (brillance, taille maximale de chaque pièce, accidents de cuisson, voire cassures) à une
vision strictement picturale : la céramique se plie en effet totalement aux ambitions de l’artiste.
Concentrant sa recherche sur l’extension de la peinture hors de son cadre, Léger renonce aux formes
traditionnelles de la céramique et à ses fonctions utilitaires. En dehors d’un service de table conçu pour le
baron Graindorge, l’artiste ne réalisera pas d’assiette, de cruche ou de vase, à l’inverse de l’approche
choisie par de nombreux peintres, comme Picasso, descendus après la Seconde Guerre mondiale sur la
Côte d’Azur pour collaborer avec des potiers.
Les différentes étapes de création des pièces de Léger sont connues.
Le travail commence par le choix d'un ou plusieurs motifs que l’artiste tire de ses dessins et de ses
peintures. Ce choix est soumis à l'atelier qui exécute plusieurs dessins à partir de photographies. Par la mise
au carreau, le dessin est reporté sur un calque à la grandeur voulue par Léger. Ce calque appliqué sur des
plaques d'argile crue, permet de reproduire en volume la composition de l'artiste à l'aide d'un stylet. Ce
premier relief travaillé devient ainsi la matrice originale. Pour les grandes céramiques, la matrice en terre
crue est prédécoupée avant d'être moulée.
Léger corrige alors les reliefs et aplats pour obtenir le support qu’il désire. Les photographies de Jacques
Mer montrent l’artiste en train de retoucher la matrice du bas-relief Les Oiseaux dans le paysage. Au mur se
trouve une des copies du dessin de la composition en train d'être exécutée. La matrice originale est ensuite
moulée en plâtre pour créer un moule. Dans ce moule est coulée une terre liquide appelée barbotine.
Séchée, cette terre crue est dégagée du plâtre pour être cuite trois fois, à des températures différentes, de
plus en plus basses. La première cuisson à 1000°, donne une terre d'aspect un peu mat appelé le biscuit. Ce
biscuit est recouvert d'un engobe blanc opaque cuit entre 960 et 980°. Cet engobe constitue la base qui va
recevoir les émaux colorés, cuits à 780°. Fernand Léger indique quelquefois à la gouache sur le dessin ou
directement sur le biscuit engobé, la charte de couleurs qu'il souhaite, les céramistes ayant pour tâche de
traduire par les émaux les couleurs du peintre.
Deux terres différentes ont été utilisées successivement pour fabriquer ces céramiques. Les premiers basreliefs de petite dimension sont en terre rouge estampée. Pour améliorer cette technique, l'atelier Brice
adopte en 1951 le coulage d'une terre de faïence blanche, qui restitue plus fidèlement les couleurs des
gouaches de Léger et autorise des céramiques de plus grandes dimensions.
Les céramiques en plusieurs pièces sont présentées, à l’époque de Léger, collées les unes aux autres, à
l’intérieur d’un cadre en bois. Aujourd’hui, pour des raisons de conservation préventive, les différentes
pièces sont fixées sur un support métallique, évitant le frottement entre chaque morceau.
Texte : Ariane Coulondre, extrait de la présentation de l’exposition Haut en couleur, les céramiques de
Fernand Léger, musée national Fernand Léger, 2011.
24
Le peintre et le céramiste,
La collaboration de Fernand Léger et de Roland Brice
L’année 2011 marque le centenaire de la naissance de l’artiste et céramiste Roland Brice (1911-1989).
Ceux qui s’intéressent à la vie et à l’œuvre de Fernand Léger ont pu croiser le nom de celui qui fut son
élève, collaborateur et ami pendant près de vingt ans, des années trente à l’après-guerre. […]
La vocation artistique et l'engagement politique de Roland Brice, jeune artiste monté à Paris dans les
années vingt, se manifestent dès ses années de formation. Mais c’est véritablement après la Seconde
Guerre mondiale, avec le départ pour Biot et le choix de la céramique que s’ouvre une période essentielle
de création. Témoin de la grande époque d'échanges entre les peintres et les potiers sur la Côte d’Azur,
Brice devient l'un des acteurs de ce dialogue entre les arts, à travers sa complicité avec Fernand Léger.
Il faut insister ici sur l'originalité de leur collaboration. Comme d’autres artistes, Léger aurait pu faire appel à
un atelier existant ou à un spécialiste de la céramique pour développer ses recherches picturales en
volume. C'est le cas de Picasso avec le couple Ramié à l'atelier Madoura ou de Joan Mirò auprès de Josep
Llorens Artigas. Léger choisit au contraire de travailler avec l'un de ses élèves, un ami artiste qui, du moins à
l'origine, n'est pas un professionnel des arts du feu.
Pour quelle raison Léger propose-t-il à Roland Brice de s'installer à Biot pour devenir son céramiste attitré ?
Devant le parti de l'audace, avançons une hypothèse. À l'inverse de Picasso transfigurant par sa peinture
des objets usuels (assiettes, cruches, vases...), Léger pense le relief à partir de la peinture, comme une
extension dans l'espace de ses formes planes. Loin de toute visée utilitaire, le matériau céramique se plie
aux motifs issus des tableaux, pour aboutir à des sculptures polychromes. Ce n'est donc pas un technicien
au sens strict du mot que recherche Léger, mais un collaborateur connaissant parfaitement son langage
plastique, capable d'anticiper ses attentes et de lui proposer une traduction tridimensionnelle de ses
compositions. Dans ce travail à quatre mains résultant des allers-retours entre la pratique du céramiste et le
regard du peintre, transparaît la conception collective de l'art de Léger. Il n'est pas anodin d'ailleurs que
Roland Brice soit issu de l'Académie de l'art contemporain dirigée par Léger, atelier qui fut en plus d'un lieu
d'enseignement, le point de départ de projets communs entre le professeur et ses élèves.
Ariane Coulondre, conservateur au musée national Fernand Léger
Extrait de la préface du livre de Rodolphe Cosimi, Roland Brice, sculpteur du grand feu et ami de Fernand
Léger, Editions Aria, 2010.
25
BIOGRAPHIE DE FERNAND LÉGER
FERNAND LÉGER (1881-1955)
1881
Le 4 février, naissance de Fernand Léger à Argentan (Orne).
1890-1896
Études au collège d'Argentan puis à l'école religieuse de Tinchebray.
1897-1899
Apprenti chez un architecte.
1900
S’installe à Paris pour poursuivre son œuvre.
1902-1903
Service militaire dans le Génie à Versailles.
1903
À Paris, admis à l'École des Arts décoratifs mais refusé à l'École des Beaux-Arts.
Fréquente aussi l'Académie Julian et le Louvre.
1904- 1905
Peint des œuvres d'influence impressionniste qu’il détruira quasi totalement.
Employé chez un architecte puis chez un photographe.
1906-1907
Deux séjours en Corse. Découvre la rétrospective Cézanne au Salon d'Automne à Paris.
1908
S'installe à la Ruche où il fréquente Robert Delaunay, Marc Chagall, Chaïm Soutine, Blaise
Cendrars, Guillaume Apollinaire, Henri Laurens, Amedeo Modigliani.
1909
Peint La Couseuse (Musée national d'art moderne, Centre Georges Pompidou, Paris). Fait la
connaissance du peintre Henri Rousseau.
1910
Daniel-Henry Kahnweiler, qui expose Braque et Picasso, découvre son œuvre.
1911
Expose au Salon des Indépendants. Installe son atelier au 13 rue de l'Ancienne Comédie où
il peint une série de toiles sur le thème des toits et des fumées.
1911
Expose au Salon d'Automne et participe au Salon de la Section d'or, galerie La Boétie à Paris.
1913
Installe son atelier au 86 rue Notre-Dame-des-Champs. Signe un contrat d'exclusivité pour
trois ans avec D-H Kahnweiler. Première conférence à l'Académie Wassilieff à Paris : Les
origines de la peinture et sa valeur représentative.
Participe aux expositions de l'Armory Show à New York et au premier Salon d'Automne de
Berlin.
1914
Mobilisé le 2 août dans le Génie. Après la bataille de la Marne, est brancardier sur le front
de L’Argonne.
1916
Dessins du front. Pendant une permission, découvre les films de Charlie Chaplin.
1917
Après Verdun, est cantonné au front en Champagne. Hospitalisé puis réformé à la fin de
l'année. Peint La Partie de cartes (Rijksmuseum Kröller-Müller, Otterlo, Pays-Bas).
1918
Séjourne à Vernon. Signe un contrat avec Léonce Rosenberg. Peint La Ville (Philadelphia
26
Museum of Art). Période mécanique, débute la série des Disques.
1919
Illustre La Fin du monde filmée par l'ange N-D de Blaise Cendrars.
En février, présente sa première exposition personnelle chez Léonce Rosenberg.
Le 2 décembre, épouse Jeanne Lohy.
1920
Rencontre Le Corbusier. Illustre Die Chapliniade d'Ivan Goll. Découvre Piet Mondrian et Théo
Van Doesburg chez Léonce Rosenberg.
1921
Série des Paysages animés et des Déjeuners. Collabore avec Blaise Cendrars au film d'Abel
Gance La Roue, illustre Lunes en papier d'André Malraux. Pour les Ballets suédois dirigés par
Rolf de Maré, crée les costumes et décors de Skating Rink (musique d'Arthur Honegger)
présenté le 20 janvier 1922 au théâtre des Champs-Elysées.
1922
Expose avec Willy Baumeister à la galerie Der Sturm à Berlin. Décès de sa mère. Hérite
d’une ferme à Lisores (Calvados) qui devient sa résidence secondaire.
Décors et costumes de La Création du monde (musique de Darius Milhaud) créée le 25
octobre au théâtre des Champs-Elysées par les Ballets suédois. Participe aux décors du film
de Marcel l'Herbier L'Inhumaine.
1923
1924
Réalise son film Ballet mécanique avec Man Ray et Dudley Murphy (musique George
Antheil). Séries des Eléments mécaniques et des Compositions murales. Fonde avec Amédée
Ozenfant un atelier libre : L'Académie Moderne. Voyage en Italie avec Léonce Rosenberg.
Invité par Frederick Kiesler se rend à Vienne, à l’exposition internationale des nouvelles
techniques du théâtre projette son film Ballet mécanique. Prononce une conférence à la
Sorbonne sur Le Spectacle.
1925
Pour l'exposition des Arts décoratifs, peint un panneau mural placé dans le hall du jardin du
Pavillon de l’Ambassade française conçu par Robert Mallet-Stevens. Participe à la décoration
du pavillon de l’Esprit Nouveau de Le Corbusier. Prononce une conférence au Collège de
France sur L'esthétique de la machine : l'ordre géométrique et le vrai.
1928
Séjourne à Berlin lors de son exposition à la galerie Alfred Flechtheim. Série des Objets dans
l'espace.
1930
Rencontre Alexander Calder. Voyage en Espagne avec Le Corbusier.
Peint La Joconde aux clés.
1931
Effectue son premier voyage aux Etats-Unis, invité par Sara et Gerald Murphy.
1933
Rétrospective au Kunsthaus de Zurich où il donne une conférence : Le mur, l'architecte, le
peintre. Il est invité par Le Corbusier au Congrès International d’Architecture Moderne
organisé à bord du paquebot le Patris II en route pour Athènes.
1934
Expose à la galerie Vignon ses Objets dessinés ou peints. Fait une conférence à la Sorbonne
De l'Acropole à la Tour Eiffel. Dessine les marionnettes pour le spectacle Match de boxe
réalisé par Jacques Chesnais. Séjourne en juillet à Antibes à la villa "America" chez les
Murphy. Travaille à Londres à la demande d’Alexandre Korda sur l’étude des décors du film
The Shape of things to come (La Forme des choses à venir). En septembre, se rend avec
Simone Herman à Stockholm pour son exposition à la Galerie Moderne.
1935
À l’Exposition Internationale de Bruxelles, décore la salle de culture physique du Pavillon du
jeune homme conçu par René Herbst, Louis Sognot et Charlotte Perriand. Second voyage
27
aux Etats-Unis à l'occasion de sa rétrospective au Museum of Modern Art de New York,
rencontre John Dos Passos.
1936
Participe aux débats sur La Querelle du réalisme organisés à la Maison de la culture à Paris,
avec Louis Aragon, Le Corbusier, Jean Lurçat, Marcel Gromaire, André Lhote et Jean Cassou.
Réalise les décors et costumes pour le ballet de Serge Lifar David Triomphant créé le 15
décembre au théâtre de la Cité universitaire (musique de Rieti). Son Académie d’art
contemporain reçoit de nombreux étudiants de divers horizons. Roland Brice s’y inscrit et se
lie avec Georges Bauquier et Nadia Khodossievitch, ses proches collaborateurs.
1937
Peint des décorations pour la fête des syndicats organisée au Vélodrome d'Hiver en juin.
Pour l'Exposition Internationale, peint avec ses élèves Asger Jorn et Pierre Wemaëre
l’oeuvre monumentale Le Transport des forces.
Réalise les décors et costumes pour Naissance d'une cité de Jean-Richard Bloch, spectacle
créé le 18 octobre au Vélodrome d'Hiver à Paris (musique Darius Milhaud et Arthur
Honegger). Voyage en Finlande, expose à la galerie Artek (Helsinki). Donne une conférence à
Anvers : La Couleur dans le monde.
1938-39
Rencontre Mary Callery, sculpteur américain, chez le critique d’art Christian Zervos.
Séjourne pour la troisième fois aux États-Unis à Princeton, chez John Dos Passos, et à Long
Island chez l'architecte Wallace K. Harrison. Donne huit conférences à l'université de Yale sur
l'action de la couleur dans l'architecture. Exécute des peintures murales pour l'appartement
des Rockefeller à New York. Expositions personnelles à Londres, New York, Bruxelles. Peint
Adam et Eve (Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf) et la Composition aux deux
perroquets (Musée national d'Art Moderne - Centre Georges Pompidou, Paris).
1940
Quitte la France pour les Etats-Unis, réside à New York à l’Université Club puis à l’hôtel
Tudor.
1941
Chargé de cours au Mills College (Californie). Traverse les Etats-Unis en autocar. Rencontre
chez Pierre Matisse les artistes en exil (André Breton, Piet Mondrian, Marc Chagall, Max
Ernst, Ossip Zadkine, Matta Echaurren, Yves Tanguy, André Masson, Jacques Lipchitz).
Travaille à la série des Plongeurs exposée au Mills College puis à San Francisco et à Los
Angeles.
1942
Débute ses recherches sur la « couleur en dehors » avec la série des Cyclistes. Décore la
salle à manger de l’appartement de l’architecte Wallace K. Harrison à Long Island.
1943-44
Expose à la galerie Dominion à Montréal. Passe les étés à Rouses Point (près du lac
Champlain), peint une série de Paysages américains terminée avec Adieu New York (Musée
national d’art moderne, Centre Georges Pompidou, Paris). Collabore au film Dreams that
money can buy (Rêves à vendre) réalisé par Hans Richter. Il intervient pour la mise en
couleur de certaines sculptures de Mary Callery. Cette collaboration est dans l’esprit de ses
recherches du moment sur les « formes dans l’espace » et les « couleurs en dehors ».
1944-1945
Expose au Fogg Art Museum à Boston. Voyage à Montréal et à Québec pour participer au
jury du Grand Prix de la peinture de la Province. Conférences sur « La couleur dans
l’architecture ». En mars, il participe à l’exposition European Artists in America, présentée
au Whitney Museum of American Art à New York. Il supervise l’édition du livre Fernand
Léger, la forme humaine dans l'espace, publié par les Editions de l’Arbre, Montréal, (textes
de Maurice Gagnon, Sigsried Giedion, Samuel Kootz, François Hertel et James Johnson
Sweeney). Avant de quitter New York, il prévient Jean-Richard Bloch de son adhésion au
Parti communiste français.
28
1946-1947
À son retour en France, à Paris, il participe au musée d’art moderne de la ville de Paris, à
l’exposition Art et Résistance avec la monumentale Composition aux deux perroquets. La
galerie Louis Carré, présente du 12 avril au 11 mai Fernand Léger, œuvres d’Amérique 19401945. Il donne une conférence à la Sorbonne L’art et le peuple sous l’égide de « Travail et
Culture » qui diffuse en France le film réalisé par Thomas Bouchard Léger in America.
Il reçoit la commande d’une mosaïque représentant les Litanies de la Sainte Vierge pour la
décoration de la façade de l’église Notre-Dame-de-Toutes-Grâces sur le plateau d'Assy, en
Haute-Savoie (architecte Maurice Novarina).
1947
Il prépare pour Tériade des dessins pour l’édition du Cirque. Il participe à l’inauguration de
la Maison de la Pensée Française, 2 rue de l'Elysée, pour le bénéfice de l’Union nationale
des intellectuels. En juillet, la galerie Jeanne Bucher à Paris, expose les œuvres de ses élèves
L’atelier Léger de Montrouge sous la direction de Nadia Khodossievitch et Georges Bauquier.
1948
En mai 1948, pour l'Exposition internationale des femmes, à la porte de Versailles, Fernand
Léger et ses élèves exécutent un panneau mural. Au Théâtre des Champs-Elysées, création
du ballet Le Pas d'acier (argument de Georges Jaculov, chorégraphie Serge Lifar, musique
Serge Prokofiev, décors et costumes de Fernand Léger).
Exposition Fernand Léger 1912-1939 / 1946-1948, galerie Louis Carré du 11 juin au 11
juillet.
Il retrouve Paul Eluard et Le Corbusier dans la délégation française du Congrès mondial des
intellectuels pour la Paix, à Wroclaw (Pologne).
L’Académie de Fernand Léger reçoit de nombreux G.I dans un nouveau local, 104 boulevard
de Clichy. Du 21 septembre au 16 octobre, exposition Léger 1912-1948, galerie Sidney Janis
à New York.
1949
Exposition rétrospective Fernand Léger 1905-1949 au musée national d’Art Moderne du 6
octobre au 13 novembre. Roland Brice déménage à Biot. Encouragé par Georges Bauquier,
Fernand Léger aide Roland Brice à installer un atelier pour traduire en céramique certaines
de ses peintures.
1950
Fernand Léger commence avec Roland Brice et son fils Claude la production de petites
plaques puis de bas-reliefs en séries ou en pièces uniques mises à la vente dans l’atelier de
Roland Brice.
Successivement, à Genève, Lausanne, Berne, Zurich et Bâle, Léger donne une conférence
Peinture et architecture. Le 12 mai, première représentation de l’opéra Bolivar à l’Opéra de
Paris (décors et costumes de Fernand Léger).
Réalisation des mosaïques pour les cryptes du mémorial du Mardarson, élevé à Bastogne
(Belgique) en mémoire des 76 890 officiers et G.I disparus au cours de la bataille du Saillant
(architecte Georges Dedoyard). Le 15 novembre, il est proposé par le ministère de
l’Éducation nationale comme Officier de l’ordre national de la Légion d’honneur.
Sa femme Jeanne décède le 1er décembre.
1951
En mars à New York, exposition Léger, 70th Anniversary exhibition, Louis Carré Gallery. La
Sidney Janis Gallery et Perls Gallery à New York assurent jusqu’en 1955 la présence de Léger
aux Etats-Unis avec des expositions personnelles annuelles comportant de nombreuses
céramiques.
La Maison de la Pensée française présente du 12 juin au 7 octobre ses dernières œuvres :
Les Constructeurs et sculptures polychromes.
Il se rend le 16 septembre à la consécration de l’église du Sacré-Coeur d'Audincourt (Doubs)
où sont installés les vitraux qu’il a créés. En novembre, à la galerie Louise Leiris vernissage
29
de l’exposition Fernand Léger : sculptures polychromes et lithographies. Il envoie ses élèves
réaliser d’après sa maquette une décoration murale pour le pavillon français de la Triennale
de Milan.
1952
En février, il épouse Nadia Khodossievitch et emménage au « Gros tilleul » à Gif-sur-Yvette
(Essonne). Par l’intermédiaire de Wallace K.Harrison, il reçoit la commande de la décoration
de la salle de l’Assemblée générale des Nations Unies exécutée selon ses indications par son
élève Bruce Gregory.
Conférences à la Maison de la Pensée Française. Exposition Fernand Léger à la Kunsthalle de
Berne.
L’été, il expose ses peintures au musée Grimaldi à Antibes et ses céramiques dans l’atelier
de Roland Brice à Biot (24 juin-30 septembre). Il participe à la XXVIème Biennale de Venise. À
« La Colombe d’Or », à Saint-Paul (Alpes-Maritimes), installation de la céramique
monumentale Les Femmes au perroquet. André Maurois préface le catalogue de l’exposition
La Figure dans l’œuvre de Léger, galerie Louis Carré. En décembre, il participe au Congrès
des peuples pour la Paix à Vienne.
1953
En janvier, la galerie Louis Carré à Paris, expose ses sculptures polychromes, puis en avril
l’Art Institute à Chicago inaugure l’exposition Léger : A Survey of his art qui va ensuite, à San
Francisco Museum of Art puis à New York, Museum of Modern Art. Séries de tableaux sur le
Cirque et La Partie de Campagne.
1954
L’Union des Arts Plastiques, rue de l'Elysée à Paris, célèbre le 73ième anniversaire de Léger.
Conférence à la Sorbonne le 4 février Cinquante ans de continuité constructive : de
l’Impressionnisme aux Constructeurs.
Réalisation de vitraux pour l’église de Courfaivre (Jura, Suisse) inaugurée en septembre
(Architecte Jeanne Bueche). Léger accepte les commandes de vitraux et de mosaïques pour
l’Université de Caracas (architecte Carlos Villanueva) puis la décoration du bâtiment du Gaz
de France à Alfortville près de Paris. Pour Daniel-Henry Kahnweiler, il peint une décoration
murale dans sa salle à manger de sa maison de Saint-Hilaire. Il est sollicité pour étudier la
décoration d’un auditorium à Sao Paulo projeté par Oscar Niemeyer. En concertation avec
l’architecte Paul Nelson, il étudie la polychromie de l’hôpital franco-américain de Saint Lô
(Normandie).
1955
Donne des conférences en Suisse. La municipalité de Hanovre lui confie l’étude de la
décoration du stade (projet non réalisé). Avec Nadia, il va à Prague pour le Congrès des
Sokols. Le 28 juin, au musée des Beaux-Arts de Lyon, inauguration de la rétrospective de ses
œuvres. Il reçoit le grand prix de la IIIième biennale de Sao Paulo.
En juillet, il achète une propriété bâtie à Biot, nommée le mas Saint-André.
Le 17 août, il décède à Gif-sur-Yvette, où il est inhumé le 20 août.
En 1960, inauguration du musée Fernand Léger construit sur le terrain du mas Saint André à l’initiative de
Nadia Léger et Georges Bauquier. Le 27 janvier 1969, André Malraux, ministre d’État, chargé des Affaires
culturelles, reçoit en donation le bâtiment, les terrains et les œuvres, reconnaissant l’institution comme
musée national.
30
CATALOGUE DE L’EXPOSITION
Pour poursuivre, le chemin initié par Jean-Michel Foray et Maurice Fréchuret, le musée national Fernand
Léger et les éditions DEL’ART sont heureux de vous faire part de la sortie du catalogue de l’exposition Imi
Knoebel – Fernand Léger, Une rencontre.
Exposition Imi Knoebel-Fernand Léger, Une Rencontre du 5 novembre au 27 février 2017
Commissariat d’Anne Dopffer, conservateur général du patrimoine, directrice des musées nationaux du XXe
siècle des Alpes-Maritimes, et textes de Franz Wilhelm Kaiser, directeur du Bucerius Kunst Forum de
Hambourg.
Sortie prévue le 19 décembre 2016
Outils essentiels de la diffusion de la création, des catalogues sont édités à l’occasion des expositions
réalisées dans les musées nationaux.
Depuis 2011, un partenariat privilégié avec la Banque Populaire Côte d’Azur (BPCA) permet d’éditer une
version papier de ces catalogues.
L’implication de la BPCA dans un projet audacieux, visant à soutenir de jeunes créateurs, à contribuer, à
enrichir la vie culturelle sur la Côte d’Azur et à prolonger ainsi la vie d’expositions pour les partager avec le
plus grand nombre, est une réalisation remarquable qui mérite d’être soulignée.
Édités par un acteur important de l’art contemporain sur la Côte d’Azur, Les Éditions DEL’ART, dirigées par
Florence Forterre, ces catalogues sont rassemblés dans des coffrets.
À ce jour, vingt et un volumes sont parus, cinq volumes sont à paraître.
www.de-lart.org
www.de-lartpublic.fr
Ces catalogues sont également disponibles sous forme numérique sur le site web des musées nationaux du
XXe siècle des Alpes-Maritimes :
http://musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/chagall/c-catalogues-art-contemporain
http://musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/fleger/l-catalogues-art-contemporain
http://musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/picasso/p-catalogues
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LISTE DES CATALOGUES D’ART CONTEMPORAIN
Coffret 1
Catalogues imprimés en janvier 2012
Exposition Lida Abdul du 3 mars au 4 juin 2007 au musée national Pablo Picasso, La Guerre et la
Paix et au musée national Marc Chagall
Commissariat et texte de Maurice Fréchuret
Expositions Alice Anderson du 29 mars au 9 juin 2008
Spectres au musée national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix
Emmurée au musée national Marc Chagall
Commissariat de Maurice Fréchuret et textes de Maud Jacquin et de Dominique Païni
Exposition Mounir Fatmi, Sans histoire du 16 juin au 8 octobre 2007
Commissariat de Maurice Fréchuret et texte de Paul Ardenne
Expositions Olga Kisseleva du 1er décembre 2007 au 25 février 2008
Sept envies capitales au musée national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix Windows au musée
national Marc Chagall
Commissariat de Maurice Fréchuret et texte de Christophe Kihm
Coffret 2
Catalogues imprimés en octobre 2012
Exposition Roman Olpaka du 8 novembre au 9 février 2009 au musée national Marc Chagall
Commissariat de Maurice Fréchuret et texte de Bernard Vouilloux
Exposition de Franck Scurti du 10 janvier au 20 mars 2009 au musée national Pablo Picasso, La
Guerre et la Paix
Commissariat de Maurice Fréchuret et texte de Thierry Davila
Exposition Berdaguer et Péjus du 21 mars au 1er juin 2009 au musée national Marc Chagall
Commissariat de Maurice Fréchuret et texte de Jean-Marc Huitorel
Exposition Céleste Boursier-Mougenot ,Videodrones du 7 novembre 2009 au 8 février 2010 au
musée national Marc Chagall
Commissariat de Maurice Fréchuret et texte de Didier Semin
Exposition Michel Verjux, Le mur, l’espace, l’œil du 6 février au 17 mai 2010 au musée national
Fernand Léger
Commissariat de Maurice Fréchuret et d’Ariane Coulondre, texte de Pascal Rousseau et entretien
de l’artiste avec Ariane Coulondre
Exposition Eric Cameron du 13 mars au 7 juin 2010 au musée national Marc Chagall
Commissariat de Maurice Fréchuret et texte de Danièle Cohn
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Coffret 3
Catalogues imprimés en juin 2014
Exposition Jean-Baptiste Ganne, Gélém, Gélem du 9 juin au 7 octobre 2013 au musée national Pablo
Picasso, La Guerre et la Paix
Commissariat de Maurice Fréchuret et texte de son entretien avec l’artiste
Installation Aïcha Hamu du 26 juin au 7 novembre 2011 au musée national Pablo Picasso, La Guerre
et la Paix, à l’occasion de l’exposition La peinture autrement organisée par la Réunion des musées
nationaux-Grand Palais et les musées nationaux du XXe des Alpes-Maritimes dans le cadre de la
manifestation L’Art contemporain et la Côte d’Azur-Un territoire pour l’expérimentation, 1951-2011
Commissariat de Maurice Fréchuret et d’Ariane Coulondre, texte de Thomas Golsenne
Exposition Sarah Morris, Mechanical Ballet du 17 novembre 2012 au 4 mars 2013 au musée
national Fernand Léger
Commissariat de Maurice Fréchuret et de Diana Gay, texte de Nicolas Bourriaud et entretien de
Diana Gay avec l’artiste
Installation Melik Ohanian, Concrete Tears, 3451 du 23 juin au 8 octobre 2012 au musée national
Pablo Picasso, La Guerre et la Paix, à l’occasion de l’exposition Exils, Réminiscences et nouveaux
mondes organisée par la Réunion des musées nationaux - Grand Palais et les musées nationaux du
XXe des Alpes-Maritimes
Commissariat de Maurice Fréchuret et de Diana Gay, texte de Maurice Fréchuret et entretien de
Diana Gay avec l’artiste
Exposition Florian Pugnaire, David Raffini, Energie sombre du 12 janvier au 13 mai 2013 au musée
national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix
Commissariat de Maurice Fréchuret texte de Sylvie Coëllier
Installation Jérôme Robbe, a.m/P.M du 26 juin au 7 novembre 2011 au musée national Pablo
Picasso, La Guerre et la Paix, à l’occasion de l’exposition La peinture autrement organisée par la
Réunion des musées nationaux - Grand Palais et les musées nationaux du XXe des Alpes-Maritimes
dans le cadre de la manifestation L’Art contemporain et la Côte d’Azur - Un territoire pour
l’expérimentation, 1951-2011
Commissariat de Maurice Fréchuret et d’Ariane Coulondre, texte d’Eric Mangion
Exposition Zineb Sedira du 6 mars au 22 novembre 2010 au musée national Pablo Picasso, La
Guerre et la Paix
Commissariat de Maurice Fréchuret, texte de Paul Ardenne et entretien d’Odile Biec avec l’artiste
Coffret 4
Catalogues imprimés en septembre 2015
Exposition Heidi Wood, Décor d’une vie ordinaire, Grand ensemble du 9 novembre 2013 au 3 février
2014 au musée national Fernand Léger
Commissariat général de Maurice Fréchuret
Commissariat de Diana Gay, pour Grand ensemble
Commissariat de Pierre Palvadeau, pour Pavillon
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Exposition Pilar Albarracín Asnería du 15 février au 23 juin 2014 au musée national Pablo
Picasso, La Guerre et la Paix
Commissariat de Maurice Fréchuret et Sarah Ligner, et texte de Sarah Ligner
Exposition Natacha Lesueur, Ombres blanches du 22 février au 19 mai 2014 au musée national
Marc Chagall
Commissariat de Maurice Fréchuret et Sarah Ligner, et entretien de l’artiste avec Maurice Fréchuret
et Sarah Ligner
Exposition Denis Castellas du 14 juin au 6 octobre 2014 au musée national Marc Chagall
Commissariat de Maurice Fréchuret et Sarah Ligner, et entretien de l’artiste avec Thierry Davila
Prochains catalogues à paraître
Exposition John Armleder du 28 juin au 6 octobre 2014 au musée national Fernand Léger
Exposition Alicia Framis, Chambre des livres interdits du 5 juillet au 13 octobre 2014 au musée
national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix
Exposition Mathieu Pernot, Fragments d’histoires, du 19 septembre au 4 janvier 2016 au musée
national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix
Exposition Damien Deroubaix, El Sueño, du 19 mars au 6 juin 2016, au musée national Pablo
Picasso, La Guerre et la Paix
Exposition, Imi Knoebel, Imi Knoebel-Fernand Léger, une rencontre, du 5 novembre 2016 au 27
février 2017, au musée national Fernand Léger
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VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE
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Imi Knoebel (Wolf Knoebel, dit)
mia donna I, 2016
peinture acrylique sur aluminium
© Ivo Faber
© Adagp, Paris, 2016
Ivo Faber,
photo mia donna I, 2016,
peinture acrylique sur aluminium
© Adagp, Paris, 2016
Imi Knoebel (Wolf Knoebel, dit)
mia donna II, 2016
peinture acrylique sur aluminium
© Ivo Faber
© Adagp, Paris, 2016
Ivo Faber,
photo mia donna II, 2016
peinture acrylique sur aluminium
© Adagp, Paris, 2016
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Imi Knoebel (Wolf Knoebel, dit)
Union I, 2016
peinture acrylique sur aluminium
© Ivo Faber
© Adagp, Paris, 2016
Ivo Faber,
photo Union I, 2016,
peinture acrylique sur aluminium
© Adagp, Paris, 2016
Imi Knoebel (Wolf Knoebel, dit)
Ort-Mennige, 2012
peinture acrylique sur aluminium
© Ivo Faber © Adagp, Paris, 2016
Ivo Faber
photo Imi Knoebel, Ort-Mennige, 2012,
peinture acrylique sur aluminium
© Adagp, Paris, 2016
Fernand Léger (1881-1955),
Visage à la main sur fond rouge, vers 1954
relief en céramique, décor émaillé,
atelier Roland Brice,
musée national Fernand Léger
© RMN-Grand Palais/Gérard Blot
© Adagp, Paris, 2016
Imi Knoebel (Wolf Knoebel, dit)
Vitraux pour la chapelle Jeanne d'Arc (détail), 2015
Cathédrale de Reims
© Imi Knoebel
© Ansgar Wacker
© Ivo Faber
© Adagp, Paris, 2016
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Imi Knoebel (Wolf Knoebel, dit)
Vitraux pour la chapelle Jeanne d'Arc
(vue de la chapelle), 2015
Cathédrale de Reims
© Imi Knoebel
© Ivo Faber
© Adagp, Paris, 2016
Imi Knoebel (Wolf Knoebel, dit),
Vitraux de la cathédrale de Reims
2011
Impression numérique
© Imi Knoebel
© Ivo Faber
© Adagp, Paris, 2016
Fernand Léger
Les Femmes au Perroquet couleurs en dehors, vers
1952
Bas-relief en céramique émaillée
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Musée national Fernand Léger
© RMN-Grand Palais/Gérard Blot
© Adagp, Paris, 2016
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Fernand Léger
La Branche, 1952
Ronde-bosse en céramique émaillée
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Musée national Fernand Léger
© RMN-Grand Palais/Gérard Blot
© Adagp, Paris, 2016
Fernand Léger
La Fleur qui marche, vers 1953
Céramique émaillée
Donation de Nadia et Georges Bauquier en 1969
Musée national Fernand Léger
© RMN-Grand Palais/Gérard Blot
© Adagp, Paris, 2016
Fernand Léger
Les Femmes au perroquet, 1952
Bas-relief en céramique émaillée
Donation de Nadia et Georges Bauquier en 1969
Musée national Fernand Léger
© RMN-Grand Palais/Gérard Blot
© Adagp, Paris, 2016
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PROCHAIN ÉVENÉMENT AU MUSÉE
« LUMIÈRE, MOBILITÉ, VIE »
6 mai - 30 octobre 2017
Nouvel accrochage des collections du musée national Fernand Léger
Au cours d’une conférence donnée en 1924, c’est avec ces mots « Lumière, mobilité, vie » que Fernand
Léger décrivait ce que devrait offrir un spectacle moderne. Ces trois notions seront le fil conducteur de la
lecture plastique de l’œuvre proposée dans le nouvel accrochage des collections du musée qui sera enrichi
par des prêts exceptionnels du Centre Georges Pompidou / musée national d’Art moderne.
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