Serbie, Belgrade - TILLIER, Marine

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Serbie, Belgrade - TILLIER, Marine
TILLIER MARINE
121 Rue de Garland
69007 Lyon
06.29.40.30.72
Etudiante en M1 MESFC
BELGRADE Février-Mars 2013
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J’ai effectué mon stage à Belgrade capitale de la Serbie. Belgrade est une ville située au sud-est de
l’Europe sur la péninsule Balkanique au confluent du Danube et de la Save. Elle est entourée sur trois
côtés par des rivières, c’est pourquoi on l’appelle « porte des Balkans ». La superficie urbaine de la
ville s’étend sur 359,96 km2. Le nombre d’habitant s’élève à 1 149 523. En tant qu’étudiante à l’IUFM,
je me suis rendue dans ce pays chargé d’histoire, à la frontière entre l’Orient et l’Occident, afin de
découvrir de nouvelles pratiques en termes d’éducation et de fonctionnement scolaire
Logement : type de logement, accès à ce logement, prix des loyers, caution
Lors de mon stage j’ai logé dans l’université de formation des maitres de Belgrade. Nous étions trois
étudiants à partir. Nous avons chacun disposé d’un petit studio côte à côte. Le studio était constitué
d’une salle de bain, de rangement pour nos affaires, d’un petit coin bar et de deux lits. L’espace était
agréable pour une durée d’un mois à un prix raisonnable de 250 euros par personne. Le logement
avait de plus une position stratégique car il se trouvait au centre de la ville. Ainsi, nous avons pu faire
la majorité de nos sorties à pied ce qui fut très agréable.
Argent : contraintes, moyens de paiement, transactions
La monnaie n’est pas la même en Serbie que dans l’Unions Européenne. En effet, leur monnaie est
le dinar Serbe. 1 euros est environ égal à 111 dinars Serbes. Pour payer, nous avons utilisé
seulement du liquide. Nous avions deux moyens de se procurer le liquide :
- Retirer directement dans un distributeur avec des frais d’environ 15 euros à chaque fois. Nous
avons donc retiré seulement deux fois des grosses sommes.
- J’avais également apporté de l’argent. Je l’ai ainsi fait changer en ville dans un lieu dédié aux
échanges.
Nos professeurs nous avaient conseillé de changer notre argent là bas, car le dinar Serbe n’est pas
une monnaie que nous pouvons nous procurer n’importe où en France. Il était donc plus commode de
la faire directement là-bas.
Santé : couverture sociale et complémentaire, système de santé
Les serbes bénéficient d’un système de santé mais cependant celui tend à décliner face à la
pauvreté du pays. En ce qui me concerne, je n’ai pas pris de couverture santé particulière j’ai juste
amené quelque médicament de première nécessité comme le doliprane.
Télécommunications : tarifs, solution conseillée
Téléphoner de la Serbie en France revient très cher. Personnellement, j’avais apporté mon portable
mais seulement en cas de problèmes graves. Là-bas, l’université nous a prêté un portable afin de
communiquer avec les étudiants Serbes et les personnes responsables de notre stage. Pour
communiquer avec nos proches, nous avons favorisé Skype et les e-mails. Afin de communiquer
avec mes amis sans avoir à leur donner des nouvelles tous les jours, j’ai également créé un blog
racontant mon voyage. Tous ces moyens de communication étaient gratuits et pratiques.
Vie universitaire : système administratif, déroulement des cours, relations professeurs-étudiants
Ici, l’université n’a pas le même statut que l’université française. En effet, d’après un membre de
l’institut français seulement 7% des étudiants vont à l’université ce qui reste très peu. De plus, comme
en France, les étudiants ont une certification à la fin du lycée mais le plus important pour eux, est
leur examen d’entrée dans les universités. En effet, les universités ont des places limitées et prennent
les meilleurs étudiants. Les bourses ne sont pas non plus attribuées comme en France, elles sont
attribuées selon les résultats scolaires. Seul les meilleurs étudiants ont des bourses les autres
doivent payer leur frais d’inscription. Si les résultats des élèves ayant une bourse sont mauvais, ils
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doivent alors la rembourser. Les études universitaires sont ainsi financées grâce aux mérites. De
plus, ils n’ont pas adopté le système Licence-Master-Doctorat, ici ils font bac+4 et après disent
« bac4 +1 » et non master. Le rythme scolaire des étudiants à la faculté semble similaire à la France
du point de vue des cours, ils ont cours toute la journée. Cependant, ils ont des examens parfois le
dimanche.
Cependant, dans les écoles primaires les cours sont différents. Ils durent ici 45 minutes avec une
pause d’environ 5 minutes entre chaque cours. Ainsi, leur journée est vraiment cloisonnée et les
matières se font les unes après les autres. La polyvalence n’est pas une notion très développée. Par
contre, les projets sont vraiment nombreux, par exemple, nous avons eu l’occasion d’assister à des
quiz sur le Canada et un concours de la chanson française dans une école. En effet, le mois de mars
est le mois de la francophonie ainsi de nombreux projets voient le jour.
En ce qui concerne la relation professeur étudiant, elle est similaire à la France sans doute à
l’université d’après ce que nous en dise les étudiants mais à l’école primaire la relation est proche
entre les élèves et les enseignants. Au départ, c’est un élément qui nous a frappés avec de nombreux
professeur qui enlacent leurs élèves. Les professeurs sont vraiment proches de leurs élèves.
Stage : comment trouver un stage, rythme de travail, rémunération, fonctionnement des relations de
travail
J’ai trouvé mon stage grâce au bureau des relations internationales de l’institut de formation des
maitres situé sur le site de la Croix Rousse. L’université avait déjà effectué des échanges avec
l’université de Belgrade, ce n’était donc pas nouveau et par conséquent c’était très bien organisé.
Une étudiante qui nous a accueillis s’apprêtait d’ailleurs à se rendre à Lyon dans le cadre du même
échange entre nos universités. Nous n’avons donc pas eu à chercher de logement, tout était organisé
par la faculté.
Là-bas, nous sommes restés 4 semaines. La première semaine, nous sommes allés dans une école
du nom de vuk karadzic puis après nous sommes allés dans une école où l’apprentissage du français
se fait dès la première année nommé Ribnikar. Nous avons donc suivi plusieurs classes, de plusieurs
niveaux et dans différentes matières. L’école à Belgrade a lieu le matin de 8h à 14h ou de 14h à 18h.
En effet, en Serbie, il y a un système de roulement. Les élèves ont une semaine école le matin et
l’autre semaine l’après-midi. Nous restions ce temps-là à l’école et le reste de notre journée nous
faisions ce que nous souhaitions. Nous en avons profité pour beaucoup visiter. Le soir, souvent des
étudiants de la faculté de formation des maitres nous emmenaient dans des lieux typiques de
Belgrade. Ainsi, nous sommes allés voir un concert orthodoxe, une pièce pour enfant dans un théâtre
de Belgrade et beaucoup d’activités comme cela très formatrices et très enrichissantes. Là-bas, nous
n’étions pas rémunérés. Les relations au sein des écoles nous ont semblé cordiales. Cependant,
contrairement à la France, leur école primaire scolarise les enfants de leur première année à leur 8ème
année. Elles sont donc vraiment plus importantes que chez nous en termes de taille et accueillent
facilement plus de 1000 enfants. Cependant, cela n’empêche pas les professeurs de tous se
connaître. Dans toutes les écoles où nous sommes allés, l’ensemble des professeurs se
connaissaient et dialoguaient ensemble.
Vie quotidienne : climat, rythme de vie, horaires d’ouverture, transports, nourriture, loisirs,
anecdotes…
Le climat durant notre séjour nous a semblé plus doux qu’en France avec des températures
supérieures. Cependant, le vent est très présent dans cette ville notamment près du Danube. Les
températures pendant notre séjour ont été très agréables. Nous avons pu voir la ville sous tous les
temps : neige, pluie, soleil. Nous avons été frappés par le changement de temps fréquent, ici le soleil
peut disparaitre très rapidement et laisser place à la pluie sans prévenir. Leur rythme de vie est
similaire au nôtre. D’ailleurs à Belgrade, les professeurs nous expliquaient que les écoles se sont
adaptées au rythme de vie des parents. En effet, auparavant les enfants allaient à l’école soit le matin
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soit l’après-midi. Cela demeurait compliqué et coûteux pour les parents ayant un travail. Par
conséquent, cette année à titre expérimental, les écoles de Belgrade gardent les enfants les aprèsmidi ou les matins non travaillé en leur faisant faire leur devoir et des activités. Concernant ce rythme
scolaire, les professeurs ne sont pas réellement pour ce fonctionnement car selon eux, cela perturbe
l’enfant qui ne sait jamais quand il a école.
Les magasins sont ouverts comme en France. Cependant, nous trouvions dans le centre des
magasins ouverts même le dimanche. Certains supermarchés sont également ouverts jusqu’à 21h
ce qui nous a bien dépanné parfois. De plus, des kebabs, vendeur de pizza ainsi que des petits
supermarchés sont ouverts toute la nuit.
Les transports sont très anciens, les bus tout comme les tramways paraissent réellement en mauvais
état, cependant, de nombreuses personnes se déplacent avec. Il y a quelques bus modernes ainsi
que des tramways espagnols qui semblent eux en très bons états mais ce n’est pas la majorité de
leurs transports. En plus des bus, on trouve dans la capitale des trolleybus en bon états. Les derniers
bus sont aux alentours de 1h du matin. Après, il y a des bus toutes la nuit mais à des horaires très
variés, ces bus-là sont peu nombreux. Il n’y a pas de métro dans la capitale, seulement une ligne
avec laquelle on ne peut revenir ensuite. Il est vrai, que nous n’en savons que très peu sur les
transports car nous nous sommes beaucoup déplacés à pied étant donné la situation de notre
appartement à deux pas du parlement et de la mairie de Belgrade. D’après une étudiante que nous
avons rencontrée, les bus posent problème car ils sont souvent en retard ou ne passent pas. Nous
n’avons cependant pas eu ce problème. Au cours de notre séjour, nous avons pu voir quelque chose
qui nous a surpris : les contrôleurs. Les étudiants avec lesquels nous avons passé du temps nous ont
dit qu’ils ne prenaient que très rarement des tickets car les tickets étaient très chers. Cela nous a
surpris. Ils nous ont expliqué qu’ici les contrôleurs n’étaient pas comme en France et qu’ils faisaient
juste descendre les gens qui n’avaient pas pris leur ticket, sans contravention.
En ce qui concerne leurs spécialités culinaires, elles sont très variées. Les influencent orientales se
font sentir notamment dans leurs pâtisseries à base de sucre et de miel. On trouve dans leur plat
beaucoup de viande. Leur nourriture est très grasse et très copieuse. Nous avons eu l’occasion
d’assister à un repas serbe dans une famille, ce qui nous a permis de connaitre grand nombre de leur
spécialité comme l’Ajvar (à base de poivron) et le Sarma (composé de feuille de chou à choucroute
farcie de viande).
Leur musique connait elle aussi une grande influence orientale. La Serbie est un carrefour de culture
de par son histoire et sa géographie. Ainsi ici, la famille est un élément central comme en Orient. Il
est vrai, que nous avons remarqué cette proximité très grande dans les familles à travers nos
nombreuses discussions avec des serbes.
La vie nocturne de Belgrade est aussi très importante. En effet, c’est une partie importante de leur
rythme de vie. Nous avons suivi plusieurs étudiants au fil de notre séjour qui nous ont réellement
montré leur rythme de vie. Ces étudiants sortent beaucoup le soir, pour boire dans un bar. La vie
nocturne fait partie des Serbes. Il y a beaucoup de monde dans les rues de Belgrade, même tard le
soir.
Un autre élément marquant dans cette ville est son architecture. En effet, dans le centre-ville de
Belgrade, on trouve de nouveaux bâtiments d’architecture totalement différente. D’anciens bâtiments
à côté de nouveaux. La continuité architecturale n’est d’ailleurs pas mise en avant. Cela s’explique
par les nombreuses destructions et bombardement qu’a connu la ville.
Pour finir, un point négatif de la ville est sans doute les déchetteries à ciel ouvert. En effet, dans le
centre de Belgrade, la propreté est de rigueur mais dès que l’on s’éloigne du centre en prenant le
bus, on voit un manque de propreté certain.
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b) Bilan et suggestions
Quel bilan faites-vous de ce séjour à l’étranger ? Quelles ont été les principales difficultés que vous
avez rencontrées ? Vos projets personnels et professionnels ont-ils évolué au cours de ce séjour ?
Ce séjour fut très positif sur l’ensemble des points de vus. L’accueil que l’on a reçu, le logement,
l’emploi du temps que l’on a eu, la beauté de la ville et bien d’autre éléments. Le bilan que j’en tire est
un bilan très positif, une expérience humaine qu’il est important je pense de vivre une fois dans sa
vie. Rencontrer des personnes d’une autre culture avec une autre façon de penser que la sienne est
très enrichissante. Cette rencontre entraine une remise en cause de ces propres principes qu’il est
bon de faire. Ma principale difficulté fut sans doute la langue. En effet, la langue serbe est bien
différente de la nôtre. L’anglais est cependant assez couramment parlé par une majorité de la
population mais le français n’est pas très courant. N’ayant pas un anglais très satisfaisant cela ma
parut parfois difficile. Heureusement, je suis partie avec deux étudiants dont un parlait bien l’anglais
et cela a donc été utile. Cependant, ce voyage m’a permis de voir l’intérêt de l’anglais et l’importance
de cette langue dans le monde. Cependant, à l’école les enfants ne maitrise pas encore l’anglais ni le
français, la compréhension et la discussion avec les élèves étaient donc limitée. De plus, dans les
écoles, nous avons suivis des cours en Serbe. Dans la première école où nous sommes allés, nous
ne comprenions donc pas toujours le contenu des cours, ce qui entraine parfois des
incompréhensions. Cependant, dans la seconde école où nous avons effectué notre stage, une école
porté sur le français où les enfants ont 6 heures de français dès la première année, avec deux
sections bilingue en 7ème et 8ème année, un professeur de français restait avec nous afin de nous
traduire les cours en serbe ce qui fut beaucoup plus constructif.
Mes projets professionnels sont resté les même je souhaite toujours être professeur des écoles.
Cependant, sur le plan personnel ce voyage m’a vraiment beaucoup appris. En effet, ils ont pour la
plupart connus la guerre qui a eu lieu dans les années 90. Ainsi, ils voient la vie autrement et sont
très souriants, toujours très heureux et ne se plaignent jamais. Ce comportement des Serbes nous a
marqué mes collègues et moi de manière positive. Ce sont des personnes très accueillante et très
soucieuse du bien être de leurs hôtes.
Avez-vous eu besoin d’être encadré, préparé et orienté avant et pendant votre séjour ? Comment
cela s’est-il passé ? Quel rôle a joué votre établissement dans cette préparation ? Avant votre départ,
êtes-vous entré en contact avec des étudiants ayant déjà effectué un séjour dans le même
établissement d’accueil que vous ? Avec des étudiants étrangers venant de votre établissement
d’accueil ?
La préparation du stage s’est faite assez rapidement. En effet, en tant que M1, la campagne de
stage à l’étranger a été ouverte plus tardivement. Nous avons donc su que nous partions un mois
avant notre départ. Tous les voyages avaient un tuteur de stage. Nous avons donc rencontré
préalablement notre tuteur de stage qui nous a renseignés sur cette destination qu’il connaissait bien.
Ainsi pendant 2 heures, ils nous ont parlé du stage qui avait déjà été effectué par des camarades les
années précédents. Il nous a lu ce que les étudiantes précédentes lui avaient dit concernant le stage.
Il nous a parlé du planning de stage, du logement, de choses pratiques comme le linge et les draps.
Il nous a également donné des livres sur Belgrade, des plans afin que nous puissions nous repérer. Il
a également répondu à l’ensemble de nos questions. Par la suite, nous nous sommes débrouillés
pour les billets d’avions mais notre logement a été trouvé par l’université, ce qui a été un grand
avantage car nous n’avions pas à nous préoccupé de cela. Avant notre départ, nous avons été mis
en relation avec une étudiante qui avait effectué ce stage l’année précédente car cette dernière
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revenait en Serbie en même temps que nous pour une durée d’une semaine. En effet, cette étudiante
passionnée lors de son voyage en Serbie, est revenue afin de rapporter des livres pour les écoles qui
en manque cruellement. Elle a ainsi pu nous donner des informations supplémentaires notamment
concernent la connexion internet ou des petits détails pratiques. Une fois en Serbie, nous l’avons
rencontré et nous avons visité un peu la ville avec elle. Cependant, nous n’avons pas été mis en
relation avant notre départ avec des étudiants étrangers venant de notre établissement d’accueil
mais, une fois sur place, l’organisation du stage a fait que nous avons rencontré de nombreux
étudiants. Effectivement, tous les mardis nous allions avec des étudiants dans des écoles
d’applications où ils donnaient des cours entourés de leurs camarades et d’un professeur qui les
notait. Ainsi, ils faisaient un cours devant une classe qu’ils ne connaissaient pas. Ce fut vraiment
intéressant et enrichissant de voir cela. Grâce à cela nous avons rencontrés et nous avons pu
partager de nombreuses choses avec eux. Nous avons découvert la vie étudiante, leur formation, leur
culture.
Si vous deviez repartir à l’étranger, quelles erreurs éviteriez-vous ? Comment vous y prépareriezvous ? Que suggéreriez-vous à ceux qui vont partir ?
En ce qui concerne ce voyage, tout c’est vraiment très bien passé. Je ne vois donc pas d’erreur à
éviter. Cependant, peut être que je me préparais mieux à ce stage. En effet, ayant su mon départ
seulement un mois avant, et ne connaissant vraiment pas la Serbie, je n’ai pas pris le temps de me
renseigner sur leur culture, leur nourriture, leurs monuments, leurs musées, leur religion. J’ai
réellement découvert tout cela sur place et il est vrai qu’il me semble plus judicieux de se renseigner
un peu avant sur le passé du pays dans lequel on se rend avant son départ. C’est très intéressant de
découvrir tout cela sur place, mais parfois plus compliqué à comprendre. Pour ceux qui veulent partir,
il est important de réfléchir auparavant à ce que l’on souhaite faire là bas, nos centres d’intérêts. De
plus, il est important une fois sur place, d’être correct avec l’ensemble des personnes qui sont là pour
nous accueillir. En effet, l’image donnée par les étrangers est très importante et peu faire changer, en
bien ou en mal, la vision de tout un pays. Il est donc très important de faire un travail sur soi et d’être
disponible et irréprochable avec les personnes que l’on rencontre sur place.
Quelles améliorations estimez-vous intéressantes d’apporter aux échanges internationaux ?
Je ne pense pas être en mesure de proposer des améliorations intéressantes, peut-être une
promotion plus grande des échanges internationaux qui sont très constructifs. En effet, je suis la
seule de ma classe à être partie en échange. Or, je pense que ces échanges devraient être plus
valorisé afin d’être plus prisé par les étudiants.
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