atalogue FCD 2011-1

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atalogue FCD 2011-1
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SOMMAIRE
07 Mot du Wali de la Région du Grand Casablanca
08 Mot du Président de la Région du Grand Casablanca
09 Mot du Président de la Commune Urbaine de Casablanca
11 Mot du Président du Festival
12 Présentation de la nouvelle édition
18 Les sites du festival
20 Spectacles de rue
24 Spectacle de clôture
26 Toutes les musiques au Festival de Casablanca
30 Danse urbaine & Programme FNAC
32 Programme quotidien
34 Nouzah Fennia : promenades artistiques à travers la ville
50 Programme quotidien Nouzah Fennia
56 Biographies des artistes
76 Remerciements
80 Equipe
Mot du Wali
de la Région du Grand Casablanca
Le Festival de Casablanca a toujours été et demeure celui de tous les
casablancais : un festival pluridisciplinaire, urbain, tourné vers la création
actuelle et accessible à tous. En faisant le choix de s’implanter dans différents
quartiers à travers la ville, d’ouvrir ses espaces gratuitement aux festivaliers,
de concevoir une programmation qui prend en considération tous les publics
et de célébrer la créativité locale, le festival s’est en effet imposé comme un
événement à l’esprit populaire et au concept ancré dans l’actualité. Un esprit en
phase avec celui de notre cité, ouverte, généreuse et accueillante. C’est ce qui
fait la particularité du festival et lui permet de proposer un programme original
alliant concerts, spectacles de rue, danse urbaine et promenades artistiques,
dans des lieux emblématiques de Casablanca.
Et chaque année, depuis 2005, la magie opère et des centaines de milliers de spectateurs investissent
l’espace public pour célébrer cet événement fédérateur, sans doute la plus grande manifestation culturelle
de la ville et l’une des plus importantes sur le territoire national.
Aux côtés de la musique, qui demeure le programme phare du festival et qui propose des concerts de
groupes nationaux et internationaux, celui-ci a su développer des programmes de proximité qui impliquent
des artistes, des acteurs culturels et associatifs locaux. Le volet « Nouzah Fennia » a ainsi misé cette année
sur la créativité et la transmission de savoir-faire artistique en mettant en place tout au long de l’année des
ateliers et des résidences à destination des jeunes et des moins jeunes. Idem pour le programme « danse
urbaine » qui met l’accent sur l’inventivité et l’audace de notre jeunesse.
Chaque année, le concept du festival s’affine et s’affirme davantage et c’est donc à une édition encore plus
aboutie qui, je l’espère, ravira les casablancais, que nous avons le plaisir de vous convier.
Je voudrais saisir cette occasion pour remercier les conseils élus qui ont été parmi les premiers initiateurs du
projet et qui le soutiennent chaque année. Je voudrais également remercier l’équipe bénévole de l’Association
Forum Casablanca, avec à sa tête Farid Bensaïd, qui œuvre chaque année pour faire de cet événement une
réussite majeure et une véritable fierté pour notre ville. Enfin, je voudrais souligner le rôle important des
sponsors et partenaires du festival, qui l’accompagnent et nous aident à en faire une manifestation pérenne,
et chaque année meilleure.
M. Mohamed Halab
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Mot du Président de la Région
du Grand Casablanca
Depuis 2005, année de sa création, le Festival de Casablanca est devenu
un repère culturel incontournable et un formidable moment festif et de
rayonnement pour notre région. De par son caractère pluridisciplinaire, le
festival est un événement qui rassemble, fédère et qui met en valeur la ville
qui l’abrite, place les artistes nationaux au premier plan et met l’accent sur la
créativité débordante de notre jeunesse. Dans le paysage festivalier de notre
région, c’est un projet phare que nous avons toujours voulu et soutenu au sein
de notre conseil.
Cette 7ème édition, placée sous le signe de la mixité et de la découverte,
promet donc un engouement particulier. C’est à une véritable invitation à
explorer Casablanca que nous allons assister : le festival investit les places, les
quartiers, les monuments à travers des concerts, des spectacles, des créations inédites et des installations
artistiques pour mieux faire circuler le public et le surprendre, l’enchanter et lui faire vivre, quatre jours durant,
des moments de joie, de partage et de convivialité. Et c’est à la rencontre de l’âme casablancaise que les
festivaliers sont conviés. Cette âme qui célèbre la diversité, la mixité et l’inventivité. Plus d’une centaine de
spectacles répartis dans une trentaine de lieux, plus de 700 artistes participant au projet, plus de 2,5 millions
de spectateurs attendus à cette fête unique en son genre : le Festival de Casablanca, au delà de ces chiffres
significatifs, a su au fil des années se développer, affiner son identité, savant mélange pluridisciplinaire,
urbain et tourné vers la création actuelle. Une fête qui met en avant les artistes marocains (musiciens,
danseurs, plasticiens, vidéastes, créateurs divers) pour mieux souligner la richesse artistique et culturelle
de notre région. Un festival qui défend des valeurs de partage et de proximité, qui met l’accent sur des idées
audacieuses et créatives et qui a su pérenniser ses moyens pour devenir un vecteur de promotion pour notre
région.
Nous souhaitons un excellent festival et de grands moments de plaisir et de fraternité à tous les festivaliers,
qui ne manqueront pas, cette année encore, d’y participer massivement et joyeusement.
M. Chafik Benkiran
Mot du Président du Conseil
de la Commune Urbaine de Casablanca
Le Festival de Casablanca a dès le départ été voulu et conçu à l’image de la ville :
un événement qui prend en compte toute la diversité de son environnement, sa
mosaïque de populations, son étendue considérable et son formidable esprit
d’innovation. Chaque année, le festival a su se remettre en question et renforcer
son identité pluridisciplinaire, reflet de la créativité et de la richesse culturelle
de notre ville, qui abrite certaines des scènes artistiques les plus inventives de
notre pays.
Au conseil de la ville, nous avons toujours été convaincus que le Festival de
Casablanca devait s’inscrire dans une démarche pérenne et laisser des traces
durables au fil des années. Le festival est en effet, outre une célébration
ponctuelle, une belle occasion aussi de valoriser le patrimoine de la ville. En
choisissant de s’implanter dans des places publiques et des lieux historiques de Casablanca, le festival offre
aux casablancais et aux festivaliers venus d’ailleurs la possibilité de (re) découvrir ce patrimoine unique.
Dès l’ouverture, les festivaliers seront conviés à un spectacle de lumière d’une envergure nouvelle, sur
la place administrative du centre ville. Un spectacle en forme d’hommage à notre cité, qui puisera dans
son histoire et ses légendes pour projeter sur la façade du palais de justice une intervention artistique
monumentale, empreinte de poésie urbaine. Suivront quatre jours de concerts, de spectacles de rue, de
tournois de danse urbaine et de promenades artistiques qui ne manqueront pas cette fois-ci encore de ravir
le public casablancais, chaque année plus nombreux pour acclamer les artistes marocains, au cœur de la
programmation, mais aussi des artistes venus de tous les continents, pour marquer aussi l’exceptionnelle
ouverture au monde de notre cité.
En renforçant son concept pluridisciplinaire et en mettant en place des programmes de proximité, des
ateliers et des résidences à destination des artistes locaux, le festival est devenu un vaste projet participatif
où plusieurs centaines d’acteurs culturels et associatifs apportent leur contribution. Nouzah Fennia, qui a
été mis en place l’année dernière, se poursuit avec des créations interdisciplinaires et s’affirme, aux côtés
de la musique et des autres disciplines du festival, comme un superbe outil de soutien et de promotion de la
créativité locale.
Enfin je voudrais terminer en apportant mes plus vifs remerciements à l’Association Forum Casablanca et à
son président, Farid Bensaïd, qui œuvre, avec son équipe, à faire rayonner la ville à travers le festival.
M. Mohamed SAJID
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Mot du Président
du Festival
Présider aux destinées du Festival de Casablanca est pour moi un honneur et un
devoir, d’abord en tant que casablancais mais également en tant que fervent
ambassadeur de la culture au Maroc.
Mon équipe et moi-même, à travers nos capacités managériales et artistiques,
œuvrons pour que notre ville continue à abriter chaque année un festival à
la hauteur de ses ambitions et que tous les citoyens casablancais puissent se
l’approprier et en être fiers.
Le Festival de Casablanca cultive son originalité et convie les arts pluriels pour
mieux mettre en avant la richesse et la diversité de la scène artistique et culturelle
locale, aux côtés de la musique (sa discipline phare), et ce tout en affirmant son
caractère urbain et résolument tourné vers la création actuelle. C’est donc à une
exploration de la ville, ses quartiers, ses places, ses monuments et ses avenues que le festival invite durant ces
quatre jours de célébration. Une redécouverte de la ville à travers les arts, accessibles dans ses espaces publics.
Véritable tradition du festival, le spectacle d’ouverture de cette septième édition sera d’un genre inédit. Jusque là,
le festival présentait en effet des adaptations de spectacles existants. Cette année, nous avons souhaité offrir aux
festivaliers une création spécialement imaginée par l’un des meilleurs artisans du genre : Xavier de Richemont,
qui a conçu une fresque monumentale de lumière en hommage à notre cité.
Côté musique, place à la diversité avec 2 hommages, l’un à la légende du reggae Bob Marley par les américains de
Groundation et de jeunes musiciens marocains, l’autre au poète palestinien disparu Mahmoud Darwish, par son
ami Marcel Khalife. Au programme également, Fatima Tihihite, l’icône de la chanson amazighe, Youness, la valeur
montante du raï, 50 Cent, la superstar du rap US, mais encore la fusion rock à haute teneur d’énergie de Hoba
Hoba Spirit, les ballades aux sonorités soul, folk et reggae de la très talentueuse Ayo, le chaabi endiablé de Zina
Daoudia… et bien d’autres encore.
Le volet danse urbaine s’intensifie également avec deux tournois de danse debout et de breakdance.
« Nouzah Fennia », les promenades artistiques initiées l’an dernier, prennent cette année de l’ampleur avec des
programmes d’ateliers et de résidences qui se sont étalés tout au long de l’année pour donner lieu à des créations
interdisciplinaires, présentées durant le festival.
Enfin, les festivaliers seront invités, en clôture, à assister, comme chaque année, à un show pyrotechnique
grandiose sur la Corniche.
Une centaine de concerts, spectacles et activités artistiques diverses pour que Casablanca, creuset catalyseur de
la modernité marocaine, rayonne grâce à ce festival culturel !
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Farid Bensaïd
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UN FESTIVAL MADE IN
CASABLANCA
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Cette année, le Festival de
Casablanca s’étend davantage
dans la ville, suit ses moindres
courbes, entre dans ses plus petites
ruelles, s’implante dans ses lieux de
vie, dans sa médina, se pose sur le flanc de sa corniche… quoi de plus naturel pour cet événement qui
porte la ville au coeur de ses préoccupations. En six ans seulement le festival de Casablanca est devenu
emblématique de la ville. Le rendez-vous des Bidaoui se renouvelle cette année du 13 au 16 juillet. Une
halte sera marquée pour écouter la ville, sa musique, son tumulte, y poser un regard éclairé.
Pendant quatre jours se croiseront son, mouvements, images...
Le 13 juillet, le boulevard Hassan II se fermera à la circulation automobile et s’ouvrira aux piétons. Nous
assisterons alors à la transformation de l’îlot Haussmannien de la place Mohammed V qui deviendra
le théâtre des festivités accueillant spectacles de rue, feux d’artifices et éclats de lumière. La façade
imposante du tribunal sera illuminée d’une impressionnante fresque conçue spécialement pour
l’événement.
La programmation du festival de Casablanca est le résultat d’interactions avec la vie des habitants et
le reflet de leurs mœurs changeants. C’est au gré de ces inflexions qu’évolue l’événement artistique.
Le concept gagne en pertinence d’année en année. Les tournois de danse en sont la preuve. Un
événement qui, à lui seul, condense et révèle les pulsations urbaines. Le volet danse se démarque et
prend tout son sens par l’organisation de tournois qui s’ouvrent également aux Maghrébins. De quoi
faire des émules !
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UN MELTING-POT 100% BIDAOUI
Comme tous les ans, la musique marocaine sera présente. Comme tous les ans, les adeptes de Chaâbi, de la chanson
amazighe, du hip hop, de la fusion, de la soul, du Raï et de l‘Aïta recevront leurs hôtes. Jouant sur cette corde de proximité
et de diversité, il y aura, Don Bigg, Oum, Adil Miloudi, Daoudia, Fatima Tihihite, … et bien d’autres ambassadeurs des
musiques marocaines seront présents au festival. Toutefois, le parti pris de la programmation, d’accueillir des artistes
internationaux se réaffirme encore une fois en invitant des têtes d’affiche telles que 50 Cent ou encore Carlinhos Brown,
Ayo et Wayne Beckford…
Comme le veut la tradition de cet événement artistique, toutes les scènes sont gratuites. Car, il n’y a pas de scène fermée
au festival de Casablanca. Une ouverture voulue et défendue pas les organisateurs pour qui l’événement est celui de tous
les Bidaoui. Et s’il est permis de parler de privilégiés ce sera certainement pour désigner tous les Casablancais ou encore
ceux qui auraient fait le choix de Casablanca du 13 au 16 juillet 2011.
A ceux-là, il est réservé également du théâtre, des rencontres ouvertes et gratuites à l’École Supérieure des Beaux-Arts
de Casablanca, des installations, des créations, interdisciplinaires, Slam, Zajal, vidéo…Un vaste programme élaboré par
une démarche artistique audacieuse qui a pris tout naturellement le nom de Nouzah Fennia, une ballade artistique à
travers la ville proposant différentes disciplines. Le festival est devenu, également, une véritable plateforme de création,
privilégiant la qualité et la transmission. À travers notamment la mise en place d’ateliers et de résidences de création avec
l’implication effective d’associations et d’acteurs culturels. Un véritable travail de terrain qui vient répondre à des besoins
spécifiques. Pendant quatre jours, soyons au rendez-vous de tous les Casablancais et de ceux qui seront à Casablanca.
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LES SITES
Ça se passe où ?
Casablanca, une ville à écouter,
à regarder, à (re)découvrir …
Le festival de Casablanca s’enracine davantage dans la ville. Son
ancrage se confirme à travers la diversité de sa programmation
mais aussi à travers les lieux qu’il investit. Des lieux qui racontent
leur histoire et que le festival donne l’occasion d’écouter. L’année
dernière, des visiteurs ont eu le privilège d’en découvrir quelques
unes à travers les visites guidées dans la médina ou encore à
travers des ballades sonores. Cette année, la volonté d’investir la
ville dans toutes ses dimensions se renforce.
Les organisateurs ont misé sur des lieux ouverts et ont déplacé
les découvertes vers de nouveaux territoires. Ainsi, les tournois
de breakdance se dérouleront à Casa voyageurs. La gare, lieu
de transit se transforme en espace de spectacle et suggère aux
passants pressés, une pause. La fabrique culturelle des anciens
abattoirs de Casablanca, un des lieux « phénix » de la ville,
accueillera l’événement comme il le fait depuis qu’il a eu droit
à une seconde vie. Le jardin de Roches Noires sera réinvesti.
Des lieux de vie seront transformés en théâtre et les théâtres
revivront. Les musiques du monde iront habiter la corniche à la
scène El Hank. La place Rachidi rendra hommage à Bob Marley et
c’est également sur cette place que nous découvrirons le nouvel
album d’Ayo. Encore une histoire qui s’inscrit sur cette scène !
A côté de la place, l’École supérieure des Beaux-arts avec ses
incontournables rencontres artistiques. Un peu plus loin, la
Cathédrale du sacré coeur, cet autre lieu qui depuis toujours
héberge l’événement.
Cette année et comme tous les ans, des scènes excentrées
accueilleront des musiciens marocains et internationaux. C’est
d’ailleurs à la scène de Ben M’sick et à celle de Sidi Bernoussi que
Marcel Khalife rendra hommage à Mahmoud Darwich.
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Spectacles de rue
Spectacle d’ouverture : Place Mohammed V
(Face à la Wilaya)
Fresque monumentale de lumière : Palais de justice
(Face à la Wilaya)
Spectacle de clôture : Bd Sidi Abderrahmane, Corniche
Les concerts
Scène Rachidi : place Rachidi, angle bd Rachidi
et av Hassan II
LES
Scène Corniche El Hank : bd de la Corniche
ROC
HES
(en face du phare)
NOIR
ES
Scène Sidi Bernoussi : complexe sportif de Sidi Bernoussi,
PASS
A
GE TA
ZI
à proximité de l’autoroute (en face de Richbond)
Scène Ben M’sick : croisement du bd Mohammed VI avec
l’autoroute (à proximité de Marjane Derb Sultan)
Tournoi de break dance
Parking de la Gare Casa Voyageurs, Belvédère
Nouzah Fennia
• Arsat Zerktouni, rue Sour Jdid, Ancienne Médina
• Cathédrale du Sacré Coeur, bd Rachidi
• Salle 36 Boultek, Technopark
• Complexe culturel Sidi Belyout, 28 rue Léon L’Africain
IF
AÂR
ESPACE M
• Complexe Zefzaf, Place du Jura, Maârif
• Coupole, Parc de la Ligue Arabe, bd Moulay Youssef
• Fabrique culturelle des anciens abattoirs, Hay
Mohammadi
• Galerie FJ, 4 rue de la Réunion, Bourgogne
• Gare Casa Voyageurs
• Initiative Urbaine, 9 rue Ibn Al Baittar, Derb Saad, Hay
Mohammadi
• Institut Cervantès, 31 rue d’Alger
• Institut Goethe, 11 place du 16 novembre
• Jardin de l’École Supérieure des Beaux-Arts, bd Rachidi
• Jardin Qods, Roches Noires
• La Corniche, devant la Réserve
IF
CEN
AÂR
TUREL M
TRE CUL
• Passage Tazi, bd Hassan II
• Rond-point Badr, Clinique Badr
• Villa des Arts de Casablanca, 30 bd Brahim Roudani
CAS
A VO
YAG
E
URS
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SPECTACLES DE RUE
Fééries urbaines
C’est devenu une tradition du festival et un des rendez-vous des plus attendus. Le spectacle d’ouverture avec son lot de
surprises et de merveilles s’ouvre, tous les ans, comme une boîte magique sous l’œil étonné et émerveillé de grands et petits.
L’année dernière, les Casablancais ont eu droit à un magnifique spectacle, où des créatures lunaires ont habité le ciel. Cette
année, s’inscrivant dans cette tonalité, un nouveau spectacle ou plutôt des spectacles et plusieurs compagnies et créateurs
se sont rassemblés pour que la magie opère. L’ouverture se fait avec la « La grappe », une création de Motus Modules
composée autour d’un personnage céleste volant sous une grappe de ballons, sans artifice, pure magie qui devient réalité.
Mais ce n’est pas tout.
Cette ascension permet à un autre spectacle de s’installer, celui de la compagnie Quidam et Inko’nito.
Des créatures tout de blanc vêtues, sortent du palais de justice. Peu à peu, elles se métamorphosent en personnages volumineux,
difformes et aériens, aux têtes lumineuses. Puis les silhouettes mastodontes nous entrainent sur une musique étrange et
envoûtante... C’est à ce moment là, que la fresque apparaît. Imaginée et conçue par Xavier de Richemont. La façade du
tribunal sera illuminée par une installation vidéo murale monumentale accompagnée d’une fresque musicale contemporaine,
composée et montée en lien direct avec l’œuvre plastique. Une merveille qui dure quatre jours et quatre nuits. Le spectacle
sera magnifié par un gigantesque feu d’artifices…que la fête commence !
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« DAR EL BEIDA »
Par Xavier de Richemont
Le projet crée sur la place du Roi libérateur est une fresque vidéo
monumentale emblématique conçue sur et pour le Palais de Justice de
Casablanca et fondé sur l’Histoire séculaire du Maroc. L’œuvre porte sur
ce monument remarquable à partir de son identité conceptuelle, son sens
politique et l’intérêt historique de son Architecture.
L’antique Anfa est devenue le centre névralgique, le poumon économique
et intellectuel du Royaume du Maroc. La petite cité de pirates est devenue
mégalopole industrielle. La ville aux destructions successives, guerrières
et naturelles, a su rester florissante et s’impose comme modèle aux
autres métropoles : cultivée, libre, active, riche, expressive, visionnaire,
euphorique.... Elle est vivante et moderne.
Une œuvre visuelle qui se lit dans la nuit en s’accrochant aux façades,
cimaises animées, miroirs des vibrations citadines. Une œuvre urbaine
graphique, libre et contemporaine, articulée par les symboles empruntés
aux plus riches heures de son Histoire associées à l’Histoire du Monde,
l’ancien et le nouveau.
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Trame poétique
Métaphore
Le Levant, c’est l’Origine, la Fondation.
Le Ponant, c’est la Conquête,
l’Aventure.
« L’Austrion », c’est la Culture,
la Tradition
Le Septentrion, c’est l’Echange, le
Renouvellement.
Des mots clefs ouvrant les portes de
l’Histoire et de sa représentation,
ouvrant les coffres de la réussite d’une
Culture et d’un peuple et représentant
une multitude de références imagées
ouvrant la palette du peintre à
l’écriture poétique d’une succession de
tableaux oniriques.
L’Origine, c’est l’Atlas, c’est le
commerce de Phénicie et les guerres
Puniques, les légions de Scipion, les
tombeaux des anciens, les Zénètes
berbères venus des déserts de
Palestine, les dynasties conquérantes
depuis les Idrisides et jusqu’aux
Alaouites, c’est le vent d’Est qui porte
par les sables les paroles du Prophète.
C’est la cité conquérante traversant
tous les âges.
L’Origine c’est depuis et vers l’Orient,
quand l’Est se met en quête d’Ouest.
C’est l’Est.
La Conquête, c’est le vent du Large,
la Méditerranée et l’Océan, les navires
pirates qui mouillent à Amogdul, les
Almoravides et les Almohades à la
conquête de l’empire, l’écriture d’un
territoire occupant l’Occident, Cordoue,
Grenade, Tolède, le pouvoir absolu.
La Conquête c’est quand le soleil se
couche sur un pays conquis, quand
l’Orient entre en Occident.
La Conquête c’est regarder devant
sans regarder derrière...
C’est l’Ouest.
La Culture, c’est le regard porté vers le
zénith, celui de toutes les civilisations,
la connaissance planétaire et céleste
associant Altaïr à Aldébaran, la magie
lumineuse des oasis du Désert, le
soutien nourrissier du Grand Fleuve du
Sud, la pourpre du Murex de l’Océan
et les cotons multicolores des tribus
du grand Erg, les Algoritmes savants
et les équations remarquables. C’est
Al Mansour « le Doré » et la brillance
de la cour. La Culture c’est le lien
entre l’Orient et l’Occident, entre le
Nord et le Sud, c’est l’Universalité et
c’est l’Individualté. La Culture c’est
la Tradition sans cesse revisitée. La
Culture c’est regarder le Soleil sans se
brûler les yeux...
C’est le Sud.
L’Echange, c’est la compréhension
d’autrui comme condition de réussite,
c’est l’apport de l’extérieur quand le
sable du Désert se mélange à celui de
la Mer, c’est l’eau irriguant de savoir
associant la chaux au sable pour
bâtir la maison, c’est la relation entre
les peuples, dominants et conquis,
apprenant l’un par l’autre ; Mohamed
II et le commerce avec l’Europe, les
prises d’intérêt ouvrant au Protectorat,
Prost et l’Art Nouveau, la culture et
l’expérience pour un Rayonnement
partagé, Casablanca ville du
Renouveau.
L’Echange c’est l’Ouverture sur
l’International et le choc des Cultures.
L’Echange, c’est voir loin en regardant
de tous les côtés...
C’est le Nord.
Musique
Une fresque musicale contemporaine
puisée aux sources des cultures
locales associées à la grande musique
figurative accompagne chaque
tableau, composée et montée en lien
direct avec l’œuvre plastique.
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SPECTACLE DE CLÔTURE
Le Goupe F
Le feu de clôture du festival de
Casablanca est le point d’orgue
d’une série de manifestations
culturelles qui éclairent la ville et
réjouissent les habitants, depuis
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Groupe F va réaliser un spectacle
dynamiques, rythmées par des
pour le public rassemblé sur la
explosions visibles de tout le
plage de la corniche, sur une
public, seront monochromes,
façade de 400 mètres.
L’écriture et le design du show
pyrotechnique s’inscrivent
dans une démarche résolument
depuis l’or mat (la couleur du
sable de la plage) vers le bleu, et
ensuite le rouge vers le blanc…
Le mélange des couleurs se fera
maintenant plusieurs années.
populaire, dont le but est de créer
Le dernier spectacle du festival est
de l’émotion dans les yeux et le
au bouquet final, grandiose,
aussi celui qui rassemble le plus
cœur de chacun, petit ou grand…
spectaculaire avant une envolée
grand nombre de spectateurs : le
Les vagues de couleurs,
finale blanche…
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TOUTES LES MUSIQUES
AU FESTIVAL DE CASABLANCA
LES HOMMAGES
Cette année, le festival de Casablanca
rend hommage à deux grands artistes
connus pour leurs engagements et
le poids de leur verbe. Mahmoud
Darwish, le poète nostalgique de la
patrie perdue et Bob Marley, le Dieu
du reggae ont traversé mondes et
frontières. Ils seront honorés cette
année à travers une programmation
riche et inédite.
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Hommage à Bob Marley
Cela fait trente ans
que Bob Marley est
mort. Cela fait trente
ans aussi que les
chansons de Bob
Marley vivent en nous et
sur les scènes du monde entier. Le
Festival de Casablanca aura le plaisir
de vous présenter deux projets inédits
au Maroc, qui rendront hommage au
maître du Reggae. Pour les puristes,
Groundation, ce groupe Californien
mondialement connu, reconnu et qui
nous a déjà rendu visite en 2006, se
produira sur la scène d’El Hank avec
un set spécial de chansons de Bob
Marley. A la place Rachidi, nous aurons
le plaisir de découvrir une adaptation
spéciale du répertoire de la légende
du Reggae par le talentueux collectif
de musiciens Marocains, Bob Maghrib,
avec la participation de Hicham Bajjou
(ex Dayzine, Music Matbakh), Oubiz
(ex Hoba Hoba Spirit et Darga), Adil
Hanine (Hoba Hoba Spirit), Foulane
(Ribab Fusion), etc.... Ce projet est à
l’initiative de l’EAC-L’Boulevart mais
sera présenté en primeur lors du
festival de Casablanca.
Hommage à Mahmoud Darwish
C’est le chantre de la musique arabe,
Marcel Khalife qui
rend hommage à
son ami Darwish.
Entre le musicien
et le poète une
complicité de longue date
et l’engagement d’une vie. Cette
fois-ci le chanteur compositeur
accompagné de son ensemble El
Mayadine consacre tout un album
à Darwish, il le chante, le magnifie
dans des compositions dont lui seul
détient le secret. Cet événement
sera doublement fêté au festival de
Casablanca, à Ben M’sick et à Sidi
Bernoussi.
LES CONCERTS
Hip hop
Comme chaque année, le Festival
de Casablanca programme des
artistes Hip Hop de qualité,
reconnus mondialement.
La tête d’affiche de
cette nouvelle édition est
incontestablement 50 Cent,
l’ancien protégé de
Dr Dre et du
célébrissime
Eminem.
50 Cent
se produira
en clôture du
Festival et nous fera
le plaisir de passer en
revue ses innombrables
tubes, et ceux de son
groupe G-UNIT, dont les
incontournables : In da
club, Candy shop ou encore P.I.M.P.
Les fans de Rap français seront aussi
servis puisque Sefyu, l’un des meilleurs
Maîtres de cérémonie de l’hexagone
sera aussi présent lors de cette même
soirée de clôture, pour nous offrir son
dernier album et ses anciens tubes
aussi dont le célèbre Molotov TV. Pour
les fans de Rap marocain, le Festival de
Casablanca a tout naturellement fait
appel a l’enfant de la ville, Don Bigg
qui, depuis son premier album et sa
toute première prestation Live en solo
lors de la 2ème édition du festival, est
devenu un incontournable de la scène
Hip Hop locale. Ses textes, ses prises
de position, son audace et son talent
en ont fait une icône.
Côté découvertes, deux performances
exceptionnelles nous donnent rendezvous à la place Rachidi: Shortee Blitz,
le célèbre DJ Britannique et le groupe
Sud-Africain, Tumi & The volume, que
les connaisseurs se feront un plaisir
de voir et d’écouter.
Chaâbi
Un des rendez-vous les
plus attendus du Festival
de Casablanca est
incontestablement celui
de la musique Chaâbi et ses
déclinaisons : marsawi, abidat r’ma,
gharbaoui, hasbaoui... Le chaâbi valeur
sûre du Festival de Casablanca depuis
la première édition rassemble tous les
ans, différentes générations. Abordant
à la fois la vie de tous les jours avec
son lot de chagrins d’amour, ses joies
le chaâbi raconte aussi l’attachement
à la terre, l’exil jouant à la fois sur cette
corde sensible et sur les cordes du
violon, élément central autour duquel
se positionnent les bendir et autres
percussions. Certaines formations ont
rajouté un synthétiseur par souci de
modernisation. Les records de jauge
ont toujours été enregistrés lors des
soirées d’artistes estampillés « chaâbi
». Pour sa 7ème édition 2011, les stars
du « chaâbi » sont au rendez-vous
avec notamment, Daoudia, Said Weld
Lhouwat, Adil Miloudi.
Chanson amazighe
Composante essentielle
de la culture musicale
marocaine, la
chanson amazighe
est à l’honneur
comme tous les
ans au Festival de
Casablanca. Avec
la richesse de
ses sonorités
et ses multiples
variations, elle
a su préserver sa popularité. Les
nouvelles générations de chanteurs
amazighs font revivre les standards de
cette musique tout en introduisant de
nouveaux arrangements. Raïssa Fatima
Tihihite est une des divas du genre.
Originaire du Souss, elle est imprégnée
par la tradition des rwaïss, ces fameux
aèdes adulés par les populations de la
région et aussi dans tout le Maroc. De
succès en succès, Fatima Tihihite a bien
mérité son titre de « Raïssa ». Dans le
même registre et s’inscrivant dans une
autre dynamique, le groupe Amayno
clame sa modernité tout en alliant des
références traditionnelles. Toutes ces
musiques sont à écouter au Festival de
Casablanca.
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Soul
Fusion world
La place Rachidi sera, en partie,
consacrée à la Soul et à ses dérivés
avec des artistes inédits sur une
grande scène de Casablanca. Ayo,
l’artiste mondialement connue pour
ses ballades teintées de Soul, ouvrira
le festival le 13 juillet et jouera des
extraits de son dernier album,
aux sonorités plus Rock que le
précédent opus. Le 16 juillet, Wayne
Beckford nous emmènera dans un
voyage musical énergique en puisant
dans la funk, le RnB, la Soul, le Reggae
et nous renvoie même dans les années
60-70 !
Pour les nationaux, le Festival
de Casablanca a choisi de
programmer deux artistes
largement connus pour leurs
tubes, leurs voix et qui
paradoxalement ne se
sont jamais produits
sur une grande scène
à Casablanca. Ahmed
Soultan et Oum, nous
donnent rendez-vous
avec de la soul, made
in chez nous à la place
Rachidi pour des concerts
quasi-inédits.
Le Festival de Casablanca, cru 2011,
aura aussi son lot d’artistes dits
«World» ou «Fusion»
mais avec une
particularité : la
programmation
s’est plutôt
orientée vers
des artistes
engagés ... bref,
avec des idées
à partager et de la
créativité à revendre
! Le 13 juillet, le
Brésilien Carlinhos
Brown, homme
de conviction,
connu pour son
engagement
social, ouvrira cette
édition sur la scène El Hank avec son
énergie contagieuse et sa bonne
humeur habituelle.
Afrocubism, superbe projet de
rencontre entre artistes talentueux
de Cuba et du Mali, pourra être vu
et entendu sur la scène Rachidi,
le 14 juillet. Amazigh Kateb, sera
aussi de la partie pour nous faire
partager sa vision « éclairée » du
monde, en musique. Nous aurons
aussi l’immense privilège de recevoir,
Maalem Mahmoud Guinéa pour un set
100% Gnaoui à la place Rachidi. Le 13
juillet, place au rock avec Hoba hoba
Spirit, leur dynamisme offensif et leurs
éclats sur scène. L’inusable Barry se
produira le 14 juillet à El Hank. Darga
et leur Sound System casablancais
seront également de la fête à côté des
incontournables Mayara Band.
Raï et Reggada
L’Oriental s’invite à Casablanca
et propose deux genres musicaux
majeurs, le Raï et Reggada.
Si le Raï a su s’implanter
au Maroc, Reggada est à
100% marocaine. Mokhtar
El Berkani sera sur la scène
de Sidi Bernoussi pour la
représenter et promet à ses
fans, rythmes endiablés et
des soirées prolongées !
Venu d’Oran, le raï dans
sa version moderne,
s’est rapidement
installé dans la
région de l’est
marocain avant
de connaître le
succès qu’on lui connaît, à partir
des années 80. Les différents «
cheb » du raï ont su mélanger des
sonorités, reggae, latino, rock…
ce qui a permis à la musique raï de
toucher un public de plus en plus
large. Cheb Kader, est une des
références du genre. D’ailleurs,
c’est une de ses compositions qui
était utilisée comme jingle du 1er
Journal télévisé de 2M. L’artiste
est programmé également en
compagnie de Youness qui est la
nouvelle révélation du raï.
thématique que de la composition
musicale. La télévision a aussi
influencé, ces dernières années,
la production musicale via les
émissions de reality show musicales
qui connaissent une forte audience.
Le Festival de Casablanca a
programmé l’année dernière les
gagnants de ces programmes.
Pour cette nouvelle édition, Hatim
Ammor et Leila Gouchi, d’anciens
lauréats devenus depuis des stars
incontestées du genre, seront sur
les scènes casablancaises.
Variété marocaine
Fortement influencée à ses débuts
par la musique orientale et plus
particulièrement égyptienne, la
variété marocaine connaît un
franc succès avec l’apparition
de la radio et la télé au Maroc.
Les chansons basées sur le Zajel
en darija côtoient d’autres titres
en arabe classique et séduisent
autant. La variété marocaine a,
toutefois, connu une évolution
rapide avec l’arrivée des chaînes
satellitaires orientales musicales.
Cette influence lui confère plus
de légèreté tant au niveau de la
29
DANSE URBAINE
& PROGRAMME FNAC
Danse urbaine
B-BOYS ET CREW À CASABLANCA
Lock, Pop, New Style, House…Comme
chaque année, le festival de Casablanca
organise le plus important tournoi de
breakdance au Maroc en collaboration
avec des associations nationales et
internationales.
Le concept de ce tournoi gratuit et
ouvert à tous les jeunes marocains,
avait la particularité de se baser sur
une scène itinérante à travers certains
quartiers casablancais. Cet aspect
était, certes, original mais handicapant
par rapport aux troupes de danseurs
qui devaient à chaque fois se déplacer
vers un quartier qu’ils ne connaissaient
pas nécessairement. Cette année, les
rendez-vous de danse urbaine
(Casa Pop-Lock et breakdance) se
dérouleront devant la gare Casa
voyageurs pour faciliter l’accès aux
danseurs qui viennent d’ailleurs.
30
Lockin and popping
Depuis sa création en 2005, cette battle
de breakdance a pris de l’ampleur et
le besoin d’organiser des tournois de
danse debout (locking, popping), s’est
vite imposé et a été, aussitôt, comblé.
L’année dernière, une compétition off
(Casa Pop/Lock) a eu lieu au Théâtre
Mohammed VI, durant le Festival de
Casablanca. Le principe était que les
jeunes danseurs puissent s’approprier
l’activité en créant leur propre affiche,
leur propre communication, leur propre
tournoi. Des associations françaises
avaient offert les prix et le Festival
de Casablanca a réservé pour eux la
salle et offert trois trophées. Cette
année, cette formule est reconduite en
collaboration avec Hip Hop Solidarité
Internationale, Dans La Rue La Danse
et Soul Stand (France) et la Moroccan
Underground Federation (Maroc).
La Fnac Casablanca ouvrira
ses portes en octobre 2011
au Morocco Mall.
Sur 2700 m2, c’est une
offre riche et unique par sa diversité
en produits culturels (livres, cd, dvd
et blu ray, gaming, papeterie,…) et
technologiques (TV Vidéo, informatique,
photo, hifi, téléphonie, accessoires…).
Le conseil expert des vendeurs, les
offres pour tous, les nouveautés et
dernières tendances, les rendez-vous
culturels et technologiques…tout le
programme de la Fnac à découvrir
bientôt à Casablanca.
Pour en savoir plus : facebook.com/
fnacmaroc Marathon photo
fnac au festival
de casablanca
Mettez votre créativité à l’épreuve en
participant au Marathon photo Fnac au
Festival de Casablanca.
Avec la ville pour terrain de jeu et
accompagné de votre coéquipier(e),
partez à la recherche des clichés
gagnants. A l’aide de votre propre
appareil photo numérique, vous devrez
illustrer chaque thème proposé
au fur et à mesure de la journée dans
le temps imparti.
Un jury récompensera les meilleurs
clichés avec de superbes lots pour les
lauréats (appareil photo compact et
reflex Nikon, des livres d’arts et des
cartes adhérents Fnac)!
Inscriptions impératives :
du 13 au 15 juillet au point
d’info Fnac dans le jardin de
l’École Supérieure des BeauxArts de Casablanca ou sur
facebook.com/fnacmaroc
<http://facebook.com fnacmaroc>
(dans la limite des places disponibles)
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PROGRAMME QUOTIDIEN
Du mercredi 13 au samedi 16 juillet 2011
MERCREDI 13/07
JEUDI 14/07
VENDREDI 15/07
SAMEDI 16/07
Place Mohammed V
(Face à la Wilaya)
21h30
SPECTACLE D’OUVERTURE
Palais de Justice
(Face à la Wilaya)
21h30
FRESQUE MONUMENTALE DE
LUMIÈRE
Palais de Justice
(Face à la Wilaya)
21h30
FRESQUE MONUMENTALE DE
LUMIÈRE
Palais de Justice
(Face à la Wilaya)
21h30
FRESQUE MONUMENTALE DE
LUMIÈRE de Xavier de Richemont
Scène Corniche El Hank
21h00
DJ RESIDENT PAR HIT RADIO
22h00
BARRY (Reggae, Hip Hop, Fusion,
Scène Corniche El Hank
21h00
DJ RESIDENT PAR HIT RADIO
22h00
DARGA (Fusion, Maroc)
23h30
AMAZIGH KATEB (Fusion, Algérie)
Création réalisée par Xavier de
Richemont avec la participation de Motus
Modules, la Compagnie des Quidams et
Inko’nito et le Groupe F.
Scène Corniche El Hank
21h30
DJ RESIDENT PAR HIT RADIO
22h30
MAYARA BAND (Fusion, Maroc)
23h45
CARLINHOS BROWN (World, Brésil)
Scène Rachidi
22h30
AYO (Soul, Folk, Reggae, Allemagne)
00h30
HOMMAGE A BOB MARLEY - BOB
MAGHRIB (Reggae, Maroc)
Scène Sidi Bernoussi
22h00
AFRICA UNITED (Fusion, Maroc)
23h15
SAÏD WELD LHOUWATE (Chaâbi,
Maroc)
Scène Ben M’Sick
22h00
ESSIHAM (Chanson marocaine, Maroc)
23h15
MARCEL KHALIFE ET ENSEMBLE
AL MAYADINE (Chanson arabe, Liban)
de Xavier de Richemont
Maroc)
23h30
BOB MARLEY TRIBUTE GROUNDATION
(Reggae, USA)
Scène Rachidi
22h00
AFROCUBISM (World, Cuba, Mali)
23h45
AHMED SOULTAN (Soul, World,
Maroc)
Scène Sidi Bernoussi
22h00
FATTAH NGADI (Variété, Fusion,
Maroc)
23h00
MARCEL KHALIFE ET ENSEMBLE
AL MAYADINE (Chanson arabe, Liban)
Scène Ben M’Sick
22h00
HATIM AMMOR (Variété, Maroc)
23h00
LEÏLA GOUCHI (Variété, Maroc)
de Xavier de Richemont
Scène Rachidi
22h00
TUMI & THE VOLUME (Rap,
Afrique du Sud)
23h45
MAÂLEM MAHMOUD GUINEA
(Gnaoua, Maroc)
Scène Sidi Bernoussi
22h00
MOKHTAR EL BERKANI
(Reggada, Maroc)
23h00
YOUNESS (Raï, Maroc)
00h45
CHEB KADER (Raï, Maroc)
Scène Ben M’Sick
22h00
DON BIGG (Rap, Maroc)
23h15
ZINA DAOUDIA (Chaâbi, Maroc)
Scène Corniche El Hank
20h00
DJ RESIDENT PAR HIT RADIO
21h00
SEFYU (Rap, France)
22h30
50 CENT (Rap, USA)
Scène Rachidi
21h00
WAYNE BECKFORD (Soul, Funk, UK)
22h30
OUM (Fusion, Maroc)
23h30
SHORTEE BLITZ (DJ, UK)
Scène Sidi Bernoussi
22h00
AMAYNO (Chanson amazigh, Maroc)
23h00
SOUHAIL EL BIDAOUI (Aïta, Maroc)
00h15
HOBA HOBA SPIRIT (Fusion, Rock,
Maroc)
Scène Ben M’Sick
22h00
FATIMA TIHIHITE (Chanson amazigh,
Maroc)
23h15
ADIL MILOUDI (Chaabi, Maroc)
Plage Sidi Abderrahmane
00h00
SPECTACLE DE CLOTURE :
Feux d’artifices
PROGRAMME DANSE URBAINE
32
Mercredi 13/07
Jeudi 14/07
Vendredi 15/07
Samedi 16/07
Parking Casa Voyageurs
17h00
Demi finale et
finale de Casa Pop/Lock
Parking Casa Voyageurs
17h00
Eliminatoires Breakdance
Parking Casa Voyageurs
17h00
Eliminatoires Breakdance
Parking Casa Voyageurs
17h00
Finales Breakdance
33
NOUZAH
FENNIA
PROMENADES
ARTISTIQUES
À TRAVERS LA VILLE
34
L’an dernier, le festival se développait avec son
concept pluridisciplinaire en créant le programme
Nouzah Fennia (promenades artistiques), qui
conviait différentes expressions actuelles (danse,
art vidéo, conte, théâtre, arts plastiques, etc.) dans
des lieux historiques et/ou emblématiques de la
ville (Ancienne médina, passage Sumica, parc de
la Ligue Arabe, École Supérieure des Beaux-Arts
de Casablanca, Fabrique culturelle des anciens
abattoirs, Twin center, etc.).
Les thèmes « voir la ville autrement », « faire jaillir
les mémoires » reliaient différentes qualités de
Casablanca et permettaient d’explorer, de découvrir
et redécouvrir la ville, d’échanger : les Anciens
Abattoirs, lieu de transformation a été relié à la voix
(théâtre, slam, atelier sonore) ; le passage Sumica,
espace de circulation proposait des promenades
sonores les yeux fermés ; le Habous, lieu de souffle
proposait des spectacles de danse et des ateliers ; Dar
Bouazza, une expérience urbaine verte a présenté une
déambulation musicale reliant les musiciens du Douar
et du centre ville ; les Twins et la Corniche ont partagé
un moment de jazz ; la Médina, lieu de mémoire orale
proposait du conte, du cirque, un spectacle de danse
et des visites guidées du patrimoine ; l’école supérieure
des Beaux-arts de Casablanca, lieu de paroles a
accueilli des débats autour de l’espace public ; la
Cathédrale du Sacré Cœur, mémoire d’un patrimoine
architectural a prêté sa façade pour des projections
vidéos et réuni différentes expressions autour d’un
spectacle pluridisciplinaire (vidéo/danse/conte/
musique), etc.
Les intentions de l’édition 2010 étaient de :
• Commencer à relier différentes énergies culturelles,
peu à peu de se rencontrer pour se connaître et
développer ensemble des propositions dans le
continuum des actions engagées par chacun, tout au
long de l’année.
• Aller vers, à la rencontre des publics, des jeunes, des
moins jeunes, des quartiers, etc. et donc de proposer
une programmation dans l’espace public, ouverte
avec des salons marocains pour, que chacun puisse
rencontrer, s’approprier l’espace, découvrir des
formes d’arts, échanger avec des artistes, partager,
que des envies puissent émerger, se déployer, etc.
Mouvements
Nouzah Fennia est né d’une volonté de faire circuler la
créativité entre les acteurs culturels, les artistes, les
habitants, les étudiants, les jeunes et moins jeunes,
de rencontrer les publics en allant vers les sites,
les quartiers, pour écouter, partager, donner envie,
construire avec chacun en fonction des expressions et
émergences culturelles et ainsi proposer des formes
artistiques en réponse aux mouvements actuels
culturels et créatifs du Maroc.
Cette année les intentions de Nouzah Fennia sont :
• Poursuivre les liens engagés, rencontrer d’autres
artistes, d’autres acteurs culturels
35
• Faire connaître différents arts, transmettre et
approfondir des savoirs-faire artistiques à travers
des ateliers et des résidences de création pour initier
des envies.
• Développer et soutenir l’émergence de nouvelles
expressions artistiques issues du Maroc, à travers des
résidences de création interdisciplinaire, sensibiliser à
la préservation du Patrimoine et de l’environnement
et les valoriser
• Aller à la rencontre des habitants, des passants,
des femmes, des jeunes, des anciens et les
sensibiliser à des nouvelles formes artistiques,
d’explorer la richesse créative jaillissante du pays par
des expériences d’ateliers publics et des échanges
avec les artistes.
• Décloisonner les territoires en créant des liens
culturels et artistiques entre les quartiers, les villes et
les pays.
• Relier les acteurs culturels (artistes, associations,
etc.) autour de projets communs et créer des
échanges avec d’autres villes par affinités
d’expressions, par envies, en s’enrichissant des
différentes approches, des différentes formes
artistiques.
• Créer des synergies créatives et faire circuler la
création, développer un réseau culturel et ainsi créer
une scène nationale et internationale, professionnelle
et interdisciplinaire.
36
L’info au quotidien
8000 lecteurs classes A,B et C+ vous donnrent rendez-vous chaque jour
Vos rendez-vous
thématiques
DU LUNDI
AU VENDREDI
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Jeudi
techno
Vendredi
nutrition
& bien-être
37
NOUZAH FENNIA
La thématique « Mouvements » s’articule autour de
deux grands axes : « Mémoires actuelles » qui explore
les nouvelles formes d’expressions artistiques, la
création interdisciplinaire, le théâtre et la danse et
« Espace public » comme invitation à des promenades
dans la ville à travers son patrimoine architectural, son
environnement sonore, des installations artistiques,
des projections de courts-métrages et des rencontres
autour de tables rondes.
Chaque site a été choisi en fonction du contenu des
propositions artistiques et inversement, ils sont liés
par les mémoires.
1. Mémoires
actuelles
ÉMERGENCES CULTURELLES : DES NOUVELLES
FORMES D’EXPRESSIONS ARTISTIQUES
CRÉATIONS INTERDISCIPLINAIRES
38
Slam, rap, danse et théâtre
Cette création croisée entre
différentes expressions
artistiques est issue d’une
évidence de lien entre parole,
geste, voix, mouvements.
Elle réunit des artistes alliant
traditionnel et expressions actuelles.
Ils se rencontreront en juillet au siège de l’association
Initiative Urbaine pour proposer une étape de travail
au public avec les jeunes de Hay Mohammadi du
projet « Arts de rue en Méditerranée », Amine
Al Kayssar (Rappeur & slameur), Young Hô Nam
de la Cie Corée’graphie (Chorégraphe), Matador
(Rappeur & slameur), Adil Bahi (Danseur), Hassan
Bahoujabour (Rappeur), Mohamed Jahouar
(Comédien).
Rencontres croisées : du 8 au 12 juillet/ Hay
Mohammadi / Initiative urbaine
Restitution publique d’une étape de travail :
Voir programme
Ce projet est mené en collaboration avec le Col’Jam
(Collectif des jeunes artistes marocains), Initiative
urbaine, la Villa des Arts de Casablanca - Fondation
ONA, la Compagnie Corée’graphie.
Al Harf
Rencontres multiculturelles
entre la vidéo, le chant, la
chorésophie (une danse du
souffle qui fait tourner, chuter,
relever, parler, chanter…), le
son et le stylisme. Ensemble, ils
proposent une première étape de création d’un projet
artistique en cours d’élaboration : « Al Harf ». Cette
création autour du sens et l’essence même de la lettre
est une exploration de l’imaginaire à travers différents
matériaux… avec Yamane Aladgham (styliste), Najib
Cherradi (chanteur & compositeur), Youssef Ouchra
(vidéaste), Abdeslam Raji (chorésophiste) et Joël
Ryan (créateur sonore).
Résidence de création :
Du 2 au 16 juillet / Espace Darja (Socrate)
Restitution publique d’une étape de travail :
Voir programme
En collaboration avec l’Espace Darja (Socrate)
Haraka
Ce collectif est né de l’envie
d’artistes gravitant autour du
Maârif, de créer ensemble autour
de leurs différentes expressions
artistiques :
HaRaKa : n.c. Arabe ; (#ħ.r.k.§) =
Mouvement
Mouvement rectiligne, rotatif, courbe, sinusoïdal,
ascendant, descendant, transversal, complexe,
imprévu, incontrôlé, accidentel, associatif, citoyen,
intellectuel. Mouvements pendulaires, synchrones,
déphasés, syncopés, ondulatoires, complexes, lents,
vifs, de jeunesse, de l’histoire, de la société, d’un corps,
d’une molécule, d’une particule, d’une machine, d’un
fluide. Mouvements d’une suite, d’une sonate, d’une
symphonie, d’un concerto, à la hausse, à la baisse,
en avant, en arrière, en phase, qui s’accélère,
s’inverse, s’effectue.
Mouvement qui se communique. Mouvement des sons.
Mouvement du cœur. Illusion, impression de mouvement
par Khalid Lemiai (E-magicien). Étude, décomposition
du mouvement par Khalid Rosenberg (Musicien &
Concepteur). Accélérer un mouvement par Stephan
Lukacic (Musicien & Ingénieur du Son), En deux temps,
trois mouvements par Flip (Musicien & Rappeur).
Amorcer un mouvement par MaïJa (Musicienne
& Chanteuse). Cadencer des mouvements par Ali
Faraoui (Musicien & Ingénieur du Son). Changer
le mouvement par Jeremy Guignet (Musicien &
Concepteur). Combiner des mouvements par
Philippe Gomez (Musicien & Concepteur). Impulser
un mouvement par Farida Hamou (Musicienne &
Chanteuse). Déclencher un mouvement par DJ
Mood (Musicien & Concepteur). Accompagner le
mouvement par Mirko (Musicien & Concepteur).
Être dans le mouvement avec «HaRaKa». Être libre de
ses mouvements sur une place de la ville. Être produit
par un mouvement Multidisciplinaire .
Rattraper le mouvement du Rythme. Régler le
mouvement de la Danse. Relancer un mouvement
Émotionnel. Se mettre en mouvement avec l’Image.
Suivre le mouvement de la Ville.
Communiquer un mouvement par la Ville et pour Tous.
Synchroniser des mouvements pour la Ville et par Tous.
Transmettre un mouvement à la Ville et à Tous ».
Résidence de création :
du 20 juin 2011 au 20 juin 2012 / Complexe Zef Zaf
et autres studios
Restitution publique d’une étape de travail :
Voir programme
En collaboration avec le complexe Zef Zaf
LA VOIX COMME TRANSFORMATION THÉATRE
Compagnies Dabateatr, Dahawassa et Macomba
En amont du festival, la
compagnie Dabateatr a invité
les amateurs et spectateurs de
théâtre à découvrir le travail
de ses jeunes compagnies
complices. En mai avec la
compagnie Dahawassa autour de la représentation
du spectacle d’Ahmed Hamoud « le spectateur
condamné à mort » avec Hamed Hammoud (metteur
39
en scène & comédien), Abed El Mjid El Haouasse
(Scénographe), Nora Ismail (Costumière), Mohcine
Malzi (Directeur de Comédien), Zineb Ennajem (Directrice de production), Salima El Moumni Abdo
Jalal (Chorégraphe), Rachid El Broumi (Concepteur musica l), Mohcine Malzi, (Comédien), Reda Benaîme,
(Comédien), Bouchra Cherif, (Comédien), Zineb
Ennajem, (Comédien), Hicham Ouaqa, (Comédien),
Oussama Babaazzi, (Comédien), Amine Ghouada,
(Comédien), Yassin sekal, (Comédien), Ahmed
Hassani, (Comédien), Faissal Azizi, (Comédien),
Simo Kherbouchi Dabcha, (Comédien), Abdellatif
Hssina, (Comédien), Salah Eddine Ben abdessalam,
(Comédien), Mohammed El Assal, (Comédien).
En juin, croisant danse et théâtre autour de la
découverte de la pièce « Badad »Abdou Jalal de la
compagnie Macomba avec Abdou Jalal (Metteur
en scène / dramaturge), Salma Grouni (Interprète /
comédienne), Badia Ait (Régisseuse). Enfin c’est la
compagnie Dabateatr qui clôturera ce programme
conçu comme une invitation à se saisir de la force
et pertinence de la création théâtrale marocaine
contemporaine, avec un atelier de théâtre, puis la
représentation de la pièce « 180° » de Driss Ksikès.
« 180° » de la compagnie Dabateatr
Une plateforme circulaire et tournante. À l’intérieur,
quatre paires qui ne se rencontrent jamais. Au
centre de la scène, l’histoire de A et Z. Le premier
est un homme, photographe libertaire, qui tente
de voir à travers Z, la femme à la Burqa, de voir en
elle autre chose que son être de tissu. En essayant
de figer le moment, A est remué par ce qu’il sonde
en Z, âme mouvante et émouvante qui se dévoile
sans se déshabiller. Cette relation hybride, mère de
confidences et de questionnements existentiels,
40
nourrit tous les commérages à la ronde. Empêtrés dans
leurs contradictions, ce sont leurs histoires et leurs
solitudes qui se déclarent dans celles d’A et Z avec
Selwa Abou El Aazm (Responsable de diffusion), Driss
Ksikès (Écrivain/dramaturge) , Jaouad Essounani
(Metteur en scène), Salima MOUMNI (Chorégraphe),
Laurent MOULIN (Scénographe), Réda BASSALAH
(Costumière), Faissal AZIZI (Comédien), Abdenbi
BENNIWI (Comédien), Younes CHARA (Comédien),
Jamila EL HAOUNI (Comédienne), Iman REGHAYE
(Comédienne), Hajar CHERGUI (Comédienne),
Nouredddine TOUAMI (Comédien), Meryem ZAÏMI
(Comédien), Maha SANO (Chargé de communication),
Ayla MRABET (Chargée des Relations presse)
Spectacle : Voir programme
LE CORPS COMME EMPREINTE DANSE
Mémoires des lieux, mémoires du corps Agnaw de la la Compagnie 2k_Far
Sous forme de Performance
déambulatoire : Ressentir,
s’inspirer, se transformer en
animal ou en des mots avec
une histoire derrière, dans
un espace où des milliers
d’esprits, Humains et autres, ont vécu des plaisirs ou
des souffrances, physiques ou mentaux, aléatoires ou
inévitables, mérités ou injustifiés, utiles ou inutiles,
choisis ou non voulus, acceptables ou inacceptables,
de conséquences mineures ou graves. La démarche
consiste à revisiter la structure de la parade ancestrale
; de la convocation à un rite, ou à un évènement…
appel de l’offensif guerrier, utilisé par les Gnawa à
travers l’instrument musical dit : Tbal.
Agnaw intègre dans son travail de création et de partage
des savoirs artistiques, les jeunes filles du Centre Bennani
qui ont activement participé aux ateliers de danse
proposés par la Compagnie dans le cadre de la saison
culturelle France/Maroc 2011 avec Khalid Benghrib
(Conception – création-production), Loren Palmer
(Collaboration artistique-production), Younes Atbane /
Zouheir Atbanee /Aziz Nadif (Artistes associés )et une
vingtaine de danseurs et musiciens, Younes Atbane
(Création graphique), Sophia Akhmisse / Daniel Casti
(Communication & administration).
Spectacle : Voir programme
Avec le soutien de l’Institut Français de Casablanca
Réécritures Nadir de la compagnie Anne-Marie Porras et
danceurs marocains
De l’Arabe Nazir (opposé), Nadir
signifie « le point le plus bas ».
C’est la position du soleil à minuit,
opposée au zénith.
Nadir est une dimension, un trait
entre ombre et lumière dont le centre est au cœur de tout…
Rien n’y est acquis, mais tout y est révélé.
Être au Nadir c’est être en un point particulier, entre
deux mondes et dans une zone sensible où, même dans
l’errance, tout reste possible si l’on s’avoue et si l’on
s’abandonne à la déraison. …
Création réécrite pour cette rencontre entre cinq danseurs
de la Compagnie Anne-Marie Porras de Montpellier et
cinq danseurs de hip hop de Casablanca avec Anne Marie
PORRAS (Chorégraphe), Gianluca GIROLAMI (Danseur),
Henri HADDAD (Danseur), Benjamin MARCHAND
(Danseur et textes), Ambre PINI (Danseuse), Konan
KOUASSI (Danseur), Jacques CHATELET (Créateur
lumière), la compagnie Salama : Redouane JAMAÏ
(Danseur), Housni MIJEM (Danseur), Mostafa EL
HAFIANE (Danseur), Khalid GUESSAB (Danseur), et
Hamid EL KABOUS (Danseur).
Résidences de création :
Du 23 mai au 5 juin / Casa Del Arte/ La Fabrique
culturelle des Anciens Abattoirs
Du 9 au 13 juillet / La Fabrique culturelle des Anciens
Abattoirs/ le Studio des arts vivants
Spectacle : Voir programme
Ce projet est mené avec le soutien de la Compagnie AnneMarie Porras et en collaboration avec Casa Del Arte, le
Studio des arts vivants, la Fabrique culturelle des Anciens
Abattoirs
Cultures et partages Lespri KÒ de la compagnie Le Rêve de la Soie
Création autour de l’identité, des
mémoires, de nos cultures. Parler de
soi : avec l’histoire que l’on porte et
les histoires qui nous ont construit.
Arriver à se sentir soi-même dans le
regard de l’autre nécessite une prise
de conscience des multiples peaux qui nous constituent.
Cette pièce chorégraphique est une mise à nu, un
effeuillage poétique où chacun doit en ressortir plus léger…
D’après l’expression proverbiale créole « Lespri Kò ki met
Kò » : L’esprit du corps est maître du corps.
Création réécrite pour cette édition avec Patricia Guannel
et Patrick Servius
Résidences de création :
Du 8 juillet au 12 juillet / Forum Initiative (CasaFleur) et
Centre INDH Sidi Moumen
Spectacles : Voir programme
En collaboration avec le Centre INDH Sidi Moumen et
Forum Initiative (CasaFleur)
41
Corps et transmission Paysages de Marisa Amor
Proposition adressée aux
enfants âgés de 3 à 6 ans. Le
Son, l’Image et le Mouvement
se conjuguent pour créer un
parcours ludique, en passant
par plusieurs petits paysages
différents pour raconter des choses de façon
indépendante, parfois narrées et reconnaissables,
parfois abstraites avec Nilo Gallego (Son et
interventions musicales), Paloma Díaz et Marisa
Amor (Danseuses) et Marisa Amor (Direction, idée
et création d’images).
Spectacle : Voir programme
En collaboration et avec le soutien de l’Institut
Cervantès de Casablanca
2. ESPACE PUBLIC CIRCULER DANS LA VILLE PROMENADES
42
Vous laisseriez-vous guider
par un(e) inconnu(e) ? avec Ici-même
et les guides formés (Promenades sonores)
Des guides sonores seront
formés par des ateliers en amont
puis vous accompagneront dans
des promenades ‘sensorielles’…
Vous laisseriez-vous guider
par un(e) inconnu(e) ? est une
flânerie aveugle dans un instant de l’environnement
sonore. Privés de leur vue, les spectateurs se laissent
guider dans une marche sans contours, ralentie. Le
corps écoutant cherche sa place. L’expérience propose
un décalage de perception entre réel et fiction. Peu à
peu, un paysage sensible et subjectif se recompose.
Les voyages presque immobiles n’empêchent pas les
destinations lointaines…
Promenade sonore inédite et sensible au coeur de
la cité : Voir programme
Avec le soutien de Ici-Même
Raconter Casablanca en collaboration avec
Casamémoire et les guides bénévoles
Rendez-vous à la Coupole pour
des parcours guidés autour
patrimoine de Casablanca.
Visites guidées : Voir
programme
ALLER VERS, RENCONTRER ET PARTAGER
ARTS PLASTIQUES
Machine à peindre de Mustapha Chafik
(Karossa ambulante)
Prendre le temps d’une pause,
rencontrer la Karosa ambulante
de Mustapha Chafik au détour
d’une rue… attendre, et voir
se dessiner notre quotidien…
Peintures circulaires réalisées
à l’aide d’une machine à peindre, sur la base d’une
machine à barbe à papa, à l’image des vendeurs
ambulants et des passants qui circulent
dans cette ville.
Installation : Voir programme
Horn Orchestra de Younes Baba Ali
(Installation sonore)
Horn Orchestra est une
installation sonore interactive
avec des klaxons de voitures
disposés en arc de cercle et
suspendus dans un espace clos.
À première vue, cette installation
prend un aspect plutôt sculptural et silencieux. Le public
est invité à déambuler dans l’espace et sa présence
déclenche l’installation, qui produit une atmosphère
sonore aléatoire et imposante. Ce projet explore le
pouvoir du son et du conditionnement immatériel qu’il
peut engendrer dans un espace en rapport au visiteur
et est la première création d’une série de projet appelé
«Attentat Sonore».
Installation : Voir programme
Mouja Saghira « petite vague »
de Guy Limone (Installation)
Nommée Mouja Saghira « petite
vague », il s’agit d’un collage
de plusieurs centaines (jusqu’à
3000!) photocopies couleurs
de format A3 qui dessineront
sur le sol des cercles de plus
en plus grands. (Motif inspiré par le motif typique
des céramiques de Fès, fond blanc rayures bleues.)
Chaque photocopie reproduit 35 petites images bleues
prélevées sur toutes sortes de supports imprimes;
emballages, revues, prospectus. Au fur et à mesure de
sa réalisation, sur la durée du festival, apparaîtra alors
une «vague» de milliers d’images bleues sur laquelle
chacun pourra marcher, se pencher pour regarder, se
questionner... En échos avec l’océan si proche, la Mouja
Saghira « petite vague » est une création en perpétuels
mouvements.
Installation : Voir programme
En collaboration avec la Galerie FJ
Installation de Younes Rahmoun
S’inscrire dans un site, prendre le
temps de l’écouter, de rencontrer
les personnes, les habitants, les
passants, entendre son histoire…
tisser un lien entre les lieux publics
et les gens par l’écriture comme
moyen populaire d’expression... une trace déposée au
jardin Qods qui se poursuit à la Galerie FJ.
«Je cherche toujours à être utile, à utiliser ce que je sais
faire pour dire ce que les gens ne peuvent pas dire. Je
pense avoir un rôle de témoin, pour marquer un temps
précis.» Y.R.
Installation : Voir programme
Daya, Carcasses miroirs de Meryem El Alj
Une installation mobile dans
l’espace public : Miroirs sous
forme de carcasses, dans le creux
du rond-point couvert d’une
couche de goudron noir, et bordé
d’un trottoir peint en blanc.
Mouvement plastique par le contraste des matières,
mouvements perpétuels par les images réfléchies :
les nuages, le soleil, les étoiles, la lune, les oiseaux, les
passants qui traversent le rond-point, les véhicules qui
le contournent sont autant d’éléments en mouvement
que les « carcasses miroirs » reflètent à l’observateur.
Une fois brisée sous le poids des piétons, chaque
« carcasse miroir » multipliera les reflets de chacun de
ces mouvements en produisant un effet similaire à celui
d’un kaléidoscope.
Installation : Voir programme
En collaboration avec la Galerie FJ
43
Natchawfo f’Dar al Bida ? de Mohamed Arejdal
Proposition d’une carte mentale
sur Dar Al Bida (CASABLANCA)
sous une forme multidisciplinaire
comme une mémoire d’un
voyage initiatique dans la ville
casablancaise. « NATCHAWFO F’DAR AL BIDA? » est une expression
en dialecte marocain qui signifie en français : « On
se verra à Casablanca ? » Sous forme participative,
proposition d’une réflexion sur le soulèvement de 1952
à Casablanca (7-8 décembre)qui avait été l’expression
réelle de la solidarité maghrébine de la lutte du peuple
marocain pour la libération du pays et de la région
du Maghreb du joug du colonialisme. « NATCHAWFO
F’DAR AL BIDA? » est une invitation ouverte et privée
au public intéressé, qui a une envie d’expérimenter un
« Test-Expression » totalement libre.
Installation : Voir programme
DESIGN
44
Vêtures urbaines avec Meryem Aboulouafa
Design vestimentaire et urbain
autour de la signalétique et
de ses couleurs. Sous forme
de performances, sortes
de Flashmob stop time :
ponctuations de rendez-vous
sur un des larges trottoirs de la capitale économique,
sur ses grandes places ou encore sur ses passages
cloutés … le spectacle ne dure pas plus de 50
secondes. Ce projet fluorescent propose un autre
regard sur notre ville nous interroge sur l’idée du
« mauvais goût ». Adapter et adopter la couleur du
gilet jaune dans notre quotidien…!
Déambulations urbaines :
Du 13 au 16 juillet, de 18h à 20h / sur les sites de
Nouzah Fennia
ATELIERS /WORKSHOPS
RENSEIGNEMENTS & INSCRIPTIONS AUX
ATELIERS/WORKSHOPS
[email protected]
Pour les ateliers d’Olga Mesa et de Marisa Amor :
inscription à l’Institut Cervantès et par mail
[email protected]
…. de sensibilisation au patrimoine
en collaboration avec Casamémoire
Ateliers de sensibilisation au
patrimoine pour les artistes de
Nouzah Fennia, ils élaboreront
ainsi leurs créations imprégnées
par l’histoire des sites…
Pour les enfants, rendez-vous à
la Coupole, pour un atelier de sensibilisation autour du
patrimoine de Casablanca.
Ateliers auprès des artistes :
Du 19 mai au 17 juillet / sites de Nouzah Fennia/
Casamémoire
Ateliers enfants : Voir programme
…. radiophoniques avec l’association Echoes
L’intervention de l’association
Echoes à Casablanca aboutira
à la production d’une dizaine
de “capsules sonores” dont le
fil rouge sera à chaque fois la
rencontre avec une ou plusieurs
personnes.
En partant du “portrait radiophonique” abordé sous
l’angle de l’intime et à partir d’un questionnaire autour
de la mémoire, ces rencontres sonores interrogent
la mémoire collective, l’essence des lieux, leur(s)
histoire(s), leurs identités sonores et leurs mutations.
Tout en partant d’un thème général : « la mémoire »,
d’une intention et d’une recherche esthétique
exigeante, la liberté de ressentir, circuler, de réagir aux
lieux et à la sensibilité des personnes rencontrées pour
faire émerger des sous-thématiques précises avec
Amélie Agut et Anna Raimondo
Ateliers radiophoniques :
Du 08 au 16 juillet/ au hasard des rencontres /
Derb Sultan, à Sidi Ottman/Derb Mila, Hay Hassani,
Roches noires/ Studio de l’EAC- L’Boulvart
Restitution publique : Voir programme
….de sensibilisation aux nuisances sonores avec Casablaklaxoon
Casablaklaxoon intervient pour
encourager les casablancais à
ranger leurs klaxons. Parmi les
activités : l’animation d’un atelier
de sensibilisation à la pollution
sonore auprès des enfants de
l’association Bayti (en collaboration avec le Carrefour
des arts), des centrales de taxi et des automobilistes à
Casablanca. Objectif de ces actions : faire adhérer un
maximum de casablancais à une action civique qui incite
au respect de l’autre et à la responsabilité de chacun
envers le bien-être de la communauté.
Ateliers : Voir programme
En collaboration avec IsharVision
….de théâtre
Des ateliers de pratiques
théâtrales sont proposés par les
compagnies Dahawassa (en mai)
, Macomba (en juin) et Dabateatr
( en juillet).
Ateliers et Présentation
publique des ateliers : Voir programme sur le site
www.festivaldecasablanca.com
…..de Graff avec Djamel Oulkadi
Développer un projet avec
les jeunes, les enfants et les
habitants du quartier de la
Fabrique culturelle des Anciens
Abattoirs dans le temps. Le
graffeur Djamel Oulkadi s’inspire
des échanges et des rencontres collaborant avec des
graffeurs de Casablanca et d’autres villes, des enfants,
des jeunes et moins jeunes pour créer une peinture
urbaine sur les murs de cette fabrique culturelle.
Workshop et Atelier : Voir programme
…..de danse avec la Compagnie 2k_Far
L’élève qui danse est celui qui invente sa danse entre
originalité et cohérence. Il est celui qui regarde danser
les autres. Il est celui qui entre dans la danse des
autres. Il est celui qui se met en jeu en réponse au
sujet. Il est la force de la proposition. Il est le contact
entre la proposition de l’autre et le regard du public.
Il est l’oeuvre en devenir par principe de traitement :
Procédés /Processus.
Ateliers : Voir programme
…..de danse avec la compagnie Le Rêve de la Soie
les ateliers proposent un travail du corps : L’objectif
est de renforcer la relation à son propre corps. Par des
expériences simples et ludiques, une expérimentation
sensorielle du corps en mouvement sera menée en
vue d’une gestion plus sensible et harmonieuse de son
principal partenaire de jeu.
Ateliers : Voir programme
Ateliers destinés aux enfants de l’association Bayti :
Le 11 juillet (Livre audio) / Centre INDH Sidi Moumen
13 et 14 juillet / 17h à 19h / Centre INDH Sidi Moumen
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…..de danse avec Marisa Amor
L’objectif essentiel de l’atelier de Danse Créative
est de stimuler et/ou favoriser à travers le jeu, le
langage intuitif des enfants à travers les mouvements :
comment les organiser, comment les exprimer,
comment s’amuser, tout en apprenant à connaître
leur corps (anatomie, latéralité, hémisphères, voix,
rythme,...) et en favorisant les valeurs du respect et de
la collaboration au sein du groupe.
Atelier : Voir programme
….. « Raconter les étoiles »
avec le Club scientifique et culturel d’Agadir
Atelier de sensibilisation
à l’astronomie avec
Abderrahmane Ibhi (Professeur à
la Faculté des Sciences d’Agadir)
et Hassan Douzi (Professeur à la
Faculté des Sciences d’Agadir)
Atelier : Voir programme
En collaboration et avec le soutien de l’Institut
Cervantès de Casablanca
….Workshop de Younes Baba Ali
Transmettre un processus de création, Workshop
ouvert aux étudiants pour participer aux différentes
étapes du travail de l’artiste.
Workshop : Voir programme
…. de danse et vidéo avec Olga Mesa
Olga Mesa dirige des ateliers
et laboratoires de création à
travers le corps, comme support
narratif pour l’expérimentation,
à travers le développement
d’une pratique pluridisciplinaire
du corps et de la pensée. Depuis ses débuts comme
créatrice, la caméra devient un outil-interprète
inséparable. Sa relation avec la caméra est aussi sa
relation avec le monde, avec la réalité et la fiction,
le visible et l’invisible, avec sa propre mémoire et la
mémoire collective. Ses œuvres créent des espaces de
correspondance et d’intervention entre la dimension
performative et éphémère du corps et les notions
d’invisibilité et d’immatérialité. Dans cet atelier, elle
développe une pratique intuitive de la création, entre
la sensation et la réflexion à travers la combinaison de
l’écriture chorégraphique et l’enregistrement audio et
vidéo.
Atelier : Voir programme
En collaboration et avec le soutien de l’Institut
Cervantès de Casablanca
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…. Workshop avec Guy Limone
Accompagner un artiste dans
son processus de création.
Workshop ouvert aux étudiants,
artistes, jeunes ou moins jeunes
impliqués sur les questions de
l’image et de l’espace public…
Workshop : Voir programme
… approche du cinéma documentaire :
S’initier à d’autres écritures
Un atelier en deux temps, un premier temps : aborder
par le regard l’environnement documentaire,
se saisir de ce genre particulier de la création
cinématographique comprendre les motivations
de son public et proposer des outils d’analyse et
de lecture pour mieux le comprendre. Un deuxième
temps : aborder la notion d’écriture documentaire en
expérimentant ses différentes étapes ; la formulation
d’une idée à celle d’un projet de film, en passant par
le repérage de son sujet et la présentation orale de
son dossier. Cet atelier conduit par Nouzha Drissi,
Déléguée générale du Fidadoc (Festival International
du Film Documentaire) a réuni 16 étudiants, un groupe
venu de l’école Cavmédia de Casablanca et un étudiant
de l’ESAV de Marrackech, l’occasion de croiser des
manières de faire et de penser le cinéma.
Atelier documentaire fermé :
du 7 au 10 juin / Maison des jeunes de Bouchentouf
/ Fida
du 29 juin au 2 juillet / Maison des jeunes de
Bouchentouf / Fida
En collaboration avec le conseil de la Maison des
jeunes de Bouchentouf/ Fida
PROJECTIONS DE COURTS-METRAGES
Courts-métrages nationaux et internationaux
Un long travail de transmission
des formes cinématographiques
initié par Les Carrefours du
Labyrinthe et Nouzah Fennia,
Festival de Casablanca s’est
tissé avec un groupe d’étudiants
de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Casablanca.
En novembre 2010, le groupe était invité à faire partie
du jury public pour la 3ème édition du FIDADOC,
l’occasion de voir et échanger sur la programmation
du festival. En mars 2011, en lien avec l’association Les
films de tout petit liens, Lumière d’août, ce travail s’est
poursuivi autour de la réalisation et le montage d’un
court-métrage collectif. Enfin la dernière étape de ce
travail a consisté à réunir le groupe pour construire
une programmation de courts-métrages autour de
la thématique de Nouzah Fennia 2011 (Mouvements).
C’est cette programmation que l’on vous propose de
découvrir.
Projections des courts-métrages & discussions :
Voir programme
Projection de la programmation (Mouvements) :
Voir programme
Projections hors Casablanca :
le 11 juillet à partir de 22h/ sur les murs de la
Kasbah, Cinémathèque de Tanger
Les Carrefours du Labyrinthe sont soutenus par le Défi
Jeune « Envie d’Agir ».
Projet en collaboration avec le Fida doc d’Agadir et la
Cinémathèque de Tanger, l’EAC- L’Boulvart.
EXPOSITIONS
Théâtre Nomade avec le Goethe-Institut
Rétrospective en images
de Mohamed El Hassouni , «
Théâtre Nomade ». Elle nous
fait voyager dans le temps,
en montrant les débuts et
l’évolution des arts de la rue
au Maroc. Un travail de proximité, dans la solidarité.
La Première s’est produite au quartier Hay El Inbiât
de Salé, suivie par une vingtaine de parades dans les
quartiers populaires ainsi que dans les centres-villes
de Meknès, Mohammadia, Taza, Casablanca, Kenitra,
El Jadida, Salé… Depuis 2008, ils ont un chapiteau
qui sert à la fois comme atelier, lieu de répétition et
scène pour la troupe avec le Goethe-Institut (Soutien),
Nadine Müseler(Direction artistique de l’exposition),
Oussama Ellebar (Design graphique).
Avec le soutien du Goethe-Institut
Exposition : Voir programme
Météorites avec le Club scientifique et culturel
d’Agadir et la Galerie FJ
Quand les sciences se croisent
avec l’art... installation
étonnante entremêlant œuvres
et météorites.
Exposition : Voir programme
47
TABLES RONDES/CONVERSATIONS
« Mouvements » ? ou la circulation de la culture
Partant de la réflexion de l’édition
2010 autour de la place de l’espace
publique dans la création.... les
intervenants s’interrogent pour
cette édition sur les moyens et
les outils de la circulation de la
création et de la culture.
On entend par circulation les modes de transmissions qui
peuvent aller de l’oralité aux nouvelles technologies ou
aux structures abritant différentes formes artistiques;
tout comme elles peuvent être les différentes formes
artistiques elles-mêmes.
Les intervenants s’interrogent aussi sur la fonction
du message véhiculé par le geste de création
comme questionnement, revendication ou tout
simplement esthétique.
La table-ronde intégrera différentes formes d’expressions
au-delà de la parole : restitutions sonores, performances,
installations, etc.
Les rencontres seront l’occasion de lancer des initiatives
comme le projet «la chaise rouge» (proposition issue des
rencontres de l’édition 2010), etc. avec Amine Boushaba
[modérateur], des participants de Nouzah Fennia, des
artistes, des acteurs culturels engagés, des étudiants, etc.
Rencontres : Voir programme
Processus de création et espace publique
Rencontres autour du « processus de création et le
l’espace publique » avec Younes Baba Ali, Guy
Limone, Younes Rahmoun, Meryem El Alj …
Discussions : Voir programme
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Agence de conversation avec Ici-même
L’Agence de conversation est une
invitation à la parole.
Une personne assise à la table
propose, à l’intérieur des flux de
la ville, de prendre le temps, de
s’arrêter, de s’asseoir, de rencontrer
et de converser. Ça ressemble à un voyage. Le voyage
réduit à sa plus simple expression, parler avec quelqu’un
que l’on ne connaît pas.
Conversation : Voir programme
Restitution publique : Voir programme
Avec le soutien de Ici-Même
ÉCRITURES SONORES
Création d’un livre audio
Dans l’esprit de rencontres et de
création artistique, en partenariat
avec plusieurs acteurs culturels
et associatifs de la ville, est né
le projet de création d’un livre
audio sur le thème les « sons
de Casablanca ». Dix enfants de l’association Bayti
profiteront du passage des artistes programmés durant
le festival (Cie le Rêve de la Soie, Ici –Même, etc.) pour
participer à plusieurs ateliers de sensibilisation sonore,
musicale, de danse, d’écriture et d’illustrations en vue de
la création du livre audio . Crée par les enfants, il se verra
édité pour la saison prochaine du festival par la maison
d’édition jeunesse Yanbow Al Kitab avec le Carrefour des
Arts, les enfants de l’association Bayti, Ici-Même , le
centre INDH de Sidi Moumen, Plein les Oreilles, la Cie
le Rêve de la soie.
Ateliers destinés à l’Association Bayti :
Du 10 au 16 juillet / Carrefour des arts, Casa
Voyageurs, Centre INDH Sidi Moumen.
En collaboration et avec le soutien du Carrefour des Arts
et Intermadis (Faber Castell)
49
PROGRAMME QUOTIDIEN NOUZAH FENNIA
17h et 19h RDV à la gare Casa Voyageurs
18h au Jardin de l’École Supérieure des
14 JUILLET
(sous l’horloge)
Beaux-Arts de Casablanca
• « 180° » - Pièce de Driss Ksikès -
• Visites guidées autour du patrimoine
Compagnie Dabateatr
de Casablanca avec Casamémoire
ateliers / Workshops
20h30 au Complexe culturel Sidi Belyout
17h à 19h à la Coupole
(sous inscription)
(Parc de la Ligue Arabe)
renseignements & inscriptions :
danse
13 AU 16 JUILLET
Créations
interdisciplinaires
• Horn Orchestra de Younes Baba Ali
13 JUILLET
• « Nadir » - Spectacle de la
Expositions
- Installation sonore
• Création slam, rap, danse et
Compagnie Anne-Marie Porras et
13 AU 16 JUILLET
14 AU 16 JUILLET
9h à 18h à la Cathédrale Sacré Cœur
théâtre - Restitution publique
danseurs marocains
• Théâtre Nomade avec le Goethe-
• Promenades sonores avec Ici-même
• « Mouja Saghira » de Guy Limone -
18h au stade de football de
21h à la Fabrique culturelle des
Institut
8h, 17h et 19h RDV sous l’horloge de la
Installation
l’association Initiative urbaine
Anciens Abattoirs
10h à 18h au Goethe-Institut
gare Casa Voyageurs
• Météorites avec le Club Scientifique et
• Visites guidées autour du patrimoine
Culturel Ibn Zohr d’Agadir et la Galerie FJ
de Casablanca avec Casamémoire
10h30 à 18h à la Galerie FJ
17h à 19h à la Coupole
arts plastiques
14 JUILLET
9h à 18h à la Corniche (devant la
[email protected]
Réserve)
14 JUILLET
15 JUILLET
• Installation de Younès Rahmoun
• Création slam, rap, danse et
• « Agnaw » - Spectacle de la
9h à 18h au Jardin Qods, Roches
théâtre - Restitution publique
Compagnie 2k_Far
noires et Galerie FJ
18h au stade de football de
18h à Arsat Zerktouni
l’association Initiative urbaine
(Ancienne Médina)
projections
de courts-metrages
• « Nadir » - Spectacle de la
8 JUILLET
tables rondes/
conversations
15 JUILLET
Compagnie Anne-Marie Porras et
• Projections des courts-métrages et
11 JUILLET
(Clinique Badr)
• « Al Harf » -Restitution publique
danseurs marocains
discussions • « Mouvements » ? ou la circulation de
• Natchawfo f’Dar al Bida ? de
19h30 à la Cathédrale Sacré Cœur
21h à la Fabrique culturelle des
18h à 23h à la salle 36 Boultek au
la culture avec Amine Boushaba Mohamed Arejdal - Installation
• Création slam, rap, danse et
Anciens Abattoirs
Technopark
19h au Jardin de l’École Supérieure des
• Daya, Carcasses miroirs
de Meryem El Alj - Installation
9h à 20h au Rond-point Badr -
(Parc de la Ligue Arabe)
Beaux-Arts de Casablanca
Sur RDV par email
théâtre - Restitution publique
• « Lespri KÒ » - Spectacle
[email protected]
19h à la Villa des Arts de Casablanca
de la Compagnie Le Rêve de la Soie
14 AU 16 JUILLET
20h30 au Passage Tazi
• Projection de la programmation
13 JUILLET
14 AU 16 JUILLET
16 JUILLET
• « Paysages » - Spectacle d’enfants
[MOUVEMENTS] • Processus de création et espace
• Machine à peindre de Mustafa
• Création slam, rap, danse et
de Marisa Amor
22h à 00h à la Cathédrale Sacré Cœur
public
Chafik - Karossa ambulante
théâtre - Restitution publique
17h et 18h à l’Institut Cervantès
(Façade)
18h à la Galerie FJ
18h à 20h
19h à la Villa des Arts de Casablanca
16 JUILLET
promenades
16 JUILLET
• « Lespri KÒ » - Spectacle de la
13 JUILLET
• « Mouvements » ? ou la circulation
Compagnie Le Rêve de la Soie
• Promenades sonores avec Ici-même
de la culture -2ème partie-avec Amine
Le 14 à la villa des arts de Casablanca
Le 15 à la Coupole (Parc de la Ligue
Arabe)
50
theatre
Le 16 à la Corniche (En face de la
Réserve)
• « HaRaKa » - Restitution publique
21h au Complexe Zefzaf
20h30 au Passage Tazi
Boushaba 13 AU 16 JUILLET
• Conversation avec Ici-même
Au hasard des rencontres à la gare Casa
Voyageurs, quartier Belvédère, à la
Médina, au Habous, au Maârif
13 ET 14 JUILLET
• Danse avec la Compagnie 2k_Far
10h à 12h à la Fabrique culturelle des
Anciens Abattoirs
13 ET 14 JUILLET
• Danse avec la Compagnie Le Rêve de
la Soie
17h à 19h au Centre INDH Sidi Moumen
12 AU 15 JUILLET
• Danse pour enfants de 3 à 6 ans avec
Marisa Amor
10h30 à 12h à l’Institut Cervantès
6 AU 14 JUILLET
• Danse et vidéos avec Olga Mesa
15h à 19h à l’Institut Cervantès
51
14 JUILLET - tous publics
16 JUILLET
• Danse et vidéos avec Olga Mesa
• Sensibilisation aux nuisances
20h à l’Institut Cervantès
sonores avec Casablaklaxoon
10h à 11h30 au Maârif
8 AU 12 JUILLET
16h à 17h à la Centrale des petits taxis
• Graff avec Djamel Oulkadi
(El Hank)
Atelier pour ADULTEs
10h à 12h et 18h à 20h à la Fabrique
13 ET 15 JUILLET
culturelle des Anciens Abattoirs
• Théâtre avec la Cie Dabateatr
17h à 19h au Complexe Culturel Sidi
13 AU 16 JUILLET
Belyout
• Graff avec Djamel Oulkadi
Workshop pour
8 AU 13 JUILLET
ENFANTS
• Workshop de Younes Baba Ali
10h à 12h et 18h à 20h à la Fabrique
Cathédrale Sacré Cœur
culturelle des Anciens Abattoirs
8 AU 13 JUILLET
14 AU 16 JUILLET
• Workshop avec Guy Limone
• « Raconter les étoiles » avec le
9h à 12h et 15h à 18h à la Galerie FJ et
Club Scientifique et culturel Ibn Zohr
la Corniche (devant la Réserve)
(Agadir)
16h à 18h à la Galerie FJ
13 AU 16 JUILLET
• Sensibilisation au patrimoine en
collaboration avec Casamémoire
17h à 19h à la Coupole (Parc de la
Ligue Arabe)
52
53
BIOGRAPHIES
54
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BIOS SPECTACLES DE RUE
Xavier de Richemont
Xavier de Richemont est un peintre et artiste conceptuel français né en 1959 en Algérie. Il vit à Paris et travaille pour le
théâtre et l’opéra avec des artistes comme Robert Wilson, David Salle et Andy de Groat.
Xavier de Richemont a conçu de multiples installations vidéo monumentales ces dernières années pour des monuments et
sites dans le monde entier. Il a également travaillé pour le théâtre et la scène lyrique et pour plusieurs musées en France.
Il a créé en 2003 un projet monumental composé de nombreuses installations lumière dans la ville de Chartres. Ce travail
est maintenant exposé chaque année d’avril à septembre dans toute la ville. Son travail narratif issu de l’expérience
conjointe de la peinture et de la scène, aujourd’hui essentiellement composé en vidéo, donne autant à voir et à écouter
qu’à comprendre et imaginer.
Motus Modules
La compagnie Motus Modules est née en 2001, fondée par Brigitte Morel, danseuse chorégraphe et Yves Morotti
technicien et constructeur. Après un parcours de danseuse interprète et de chorégraphe, Brigitte Morel rencontre le vol
au sein de la compagnie les Elastonautes, véritable coup de foudre pour l’élément air, après quelques années de travail en
commun, elle choisit avec Yves Morotti technicien de la compagnie, de fonder leur propre structure afin d’y développer
une démarche plus personnelle, un travail de recherche sur tous les possibles de la danse en apesanteur, d’inventer de
grand modules aériens, de créer un langage chorégraphique entre terre et ciel ou tout espace est sujet de dialogue.
Compagnie des Quidams et Inko’Nito
La Compagnie des Quidams est née en 1994 à l’initiative de son responsable artistique, Jean-Baptiste Duperray, passionné
de théâtre et de cirque. Les premiers spectacles de la compagnie des Quidams sont des spectacles de théâtre dans la
rue : spectacles déambulatoires empruntant aux techniques de cirque, mêlant humour et acrobaties. Leur spectacle «
rêve d’Herbert » qui sera présenté à Casablanca a été créée en collaboration avec Nikola Martin « Inko’Nito ».
Groupe F
Groupe F a été créé en 1990. C’est aujourd’hui l’un des plus prestigieux producteurs de spectacles pyrotechniques dans
le monde. Le Groupe F a ainsi réalisé plusieurs cérémonies d’ouverture et de clôture de Jeux olympiques et de Coupes du
monde de football et de rugby, une Exposition universelle, des concerts rock, de nombreuses inaugurations de grande
envergure sans oublier des créations théâtrales et pyrotechniques. Son succès doit autant à un souci scénographique
affiché, avec comédiens, musiciens…qu’à une exigence artistique affirmée avec des choix de couleurs résolument
monochromes. Groupe F, sous la direction de François Montel, a réalisé à plusieurs reprises les spectacles pyrotechniques
du festival de Casablanca, depuis 2005.
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Groupe F, ou un art de l’émotion authentiquement populaire qui touche les cœurs et les consciences….
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BIOS MUSIQUE
Afrocubism
Afrocubism est le projet de rêve de World Circuit. C’était l’idée originale de Nick Gold pour Buena Vista
Social Club – une collaboration cosmique entre des musiciens du Mali et de Cuba. Il y a 13 ans, une
histoire de passeports égarés a fait que les Africains n’ont pas pu participer au projet. Le plan initial s’est
finalement concrétisé. Les invités originaux dont le chanteur cubain, le guitariste Eliades Ochoa et les
50 Cent
Curtis Jackson, celui qui deviendra le célèbre 50 Cent a grandi dans le quartier jamaïcain du Queens, à New
York. Impressionné par sa fougue, Jam Master Jay, décide de prendre sa carrière en main, carrière qui est
Maliens, Bassekou Kouyaté (ngoni) et Djelimady Tounkara (guitare électrique) sont rejoints par Eliades’
Grupo Patria, Toumani Diabaté (kora), Kasse Mady Diabaté (choeurs) et Lasana Diabate (balafon). Ce
groupe exceptionnel s’est enfin réuni pour enregistrer un album (sorti en octobre 2010) et en cours de
route a créé un tout nouveau son à découvrir !
rapidement récupérée par la griffe de Columbia Records, dès 1999. Il signera sous le label pas moins de 36
titres, tous compilés dans l’album « Power of a Dollar ». En 2000, l’artiste survit à une attaque armée et crée
le collectif G-Unit avec son meilleur ami Sha Money XL. Ensemble, ils composent plus de 30 titres. Début
Ahmed Soultan
2003, Slim Shady l’invite sur la BO du film « 8 Mile » pour lequel il signera notamment l’incontournable tube
En 2005, Ahmed Soultan est nominé aux Kora Awards, dans la catégorie « meilleur artiste nord-africain »
« Wanksta ». Quelques mois plus tard, sort le premier album de la collaboration, « Get Rich or Dye Tryin ».
grâce au succès de son premier album: « Tolérance » et son titre phare, « Ya Salam », chanté en arabe et
Un succès qui dépasse toute attente. En mars 2005, son second album solo « The Massacre » continue
en anglais. La même année, il assure la première partie de Tiken Jah Fakoly à Dakar. Et deux ans plus tard,
d’asseoir sa domination dans le genre. En 2009, 50 Cent sort un nouvel album, « Before I Self Destruct ».
l’artiste signe la bande originale de « Rhimmou », série télévisée à succès diffusée au Maroc puis dans le
monde arabe. Ahmed Soultan a participé, également au Festival des Musiques Sacrées à Fès et au Festival
Moonfest à Lalla Takerkoust. En 2009, le chanteur sort son nouvel album : « Code ».
Adil Miloudi
Casablancais de souche, Adil Miloudi vit à Kénitra depuis 1991. L’artiste est devenu célèbre grâce à sa aïta
gharbaouiya et à sa chanson « koulchi tema » qui est vite devenue un tube. Miloudi réussi tous les styles du
chaâbi et enchaîne les succès avec Amalek azzine sortie en 1999, suivie de « Zinek khater » une année plus
Amayno
Amayno est un groupe de musique amazighe, composé de jeunes de formation académique, mêlant
tard. La carrière de l’artiste a très vite évolué ce qui l’a amené à participer au premier festival de musique
instruments modernes et traditionnels. La formation Amayno puise son inspiration dans le patrimoine
chaâbi marocaine à Dubaï.
musical ancestral, et redonne à la chanson amazigh une nouvelle impulsion visant son internationalisation,
sa modernisation tout en préservant son originalité. Avec des années d’expérience dans le domaine
musical, des participations à de nombreux festivals et des albums à succès, le groupe Amayno a atteint
l’âge de la maturité et promet plus de tubes.
Africa United
Africa United a vu le jour en 2006, à l’initiative d’un jeune comorien Fahad Faisol. Le groupe est composé
de sept artistes venus de tous les coins d’Afrique mélangeant ainsi différentes sonorités et langues. Leurs
textes sont écrits en anglais, français, espagnol et arabe. C’est en 2009 qu’Africa United décide de se
Amazigh Kateb
Chanteur et ancien leader emblématique du groupe Gnawa diffusion, Amazigh Kateb a continué à se
présenter au concours Génération Mawazine. Le groupe est éliminé en demi-finale. Cette défaite ne les
distinguer sur la scène de la fusion depuis le début de sa carrière en solo. Sa musique se caractérise par
démotive pas. Une année plus tard, le groupe est vainqueur de ce même concours en fusion. Ce qui lui
une fusion subtile entre musique Gnaoui et sonorités maghrébines. Le chanteur engagé transmet à travers
permet de participer au festival Mawazine en 2010. Actuellement, les Africa United préparent leur premier
ses chansons des paroles fortes et un discours revendicatif. Dans son dernier album, « Marchez noir », sorti
album.
en 2009, le chanteur adapte les textes de son père, le célèbre écrivain, poète et dramaturge Kateb Yacine.
Un album dans lequel, Amazigh Kateb retrouve ses racines en mélangeant, instruments traditionnels et
rythmes ethno-reggae.
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AYO
Cheb Kader
Ayo a été révélée en 2006 grâce à son premier album « Joyful ». Son énorme tube “Down on my knees” la propulse
Cheb Kader, né en 1966 près d’Oran (Algérie) est un des précurseurs du raï beur en France. Son père, grand
au top des charts avec près de 500.000 disques vendus dans l’Hexagone seulement, 750.000 à travers le monde
mélomane jouait de la flûte et l’initie à la musique. Le raï de Cheb Kader est un savoureux mélange de funk,
et plus de 30 semaines dans le Top 20 !
de reggae, et de sonorités plus traditionnelles. Au printemps 1988, l’artiste édite un premier album portant
La chanteuse nommée aux Victoires de la musique en 2007, dans la catégorie « Artiste féminine de l’année »,
son nom et qui lui vaut une tournée mondiale. Cheb Kader, récidive 5 ans plus tard avec « Génération Raï ».
décroche le prix du meilleur clip pour « Down On My Knees ». A partir de là, Ayo exporte son style cool et séduisant
En juin 2001, après huit ans d’absence, il revient sur scène avec « Majiti » tiré de l’album « Mani ». En 2010,
au-delà des frontières françaises. Début 2008, la chanteuse va s’enfermer dans les mythiques studios de Compass
le chanteur élabore une compilation reprenant les standards qui ont marqué sa carrière.
Point et travaille son nouveau disque à l’ancienne, usant d’instruments analogiques vintage. On retrouve sur son
deuxième disque Gravity At Last les qualités qui ont fait le succès d’Ayo: une voix feutrée et puissante.
Barry
Barry entame son parcours musical par le rap. En 1996, le jeune casablancais découvre la fusion world et
travaille avec un groupe de rockeurs qui l’accompagnent jusqu’en 2001 date à laquelle, ils remportent le prix
du public et du jury au Tremplin de L’Boulevard. En 2005, le chanteur se lance dans une carrière Solo avec
son single, « Labellisé », suivi de « Dear mama ». En 2006, il signe avec « Sleeping system », son premier
album Fusion.
Trois ans plus tard, en 2009, il sort un double album, « Siba » qui compte alors 8 tracks Rap, hip-hop et
Darga
Composé de neuf musiciens, la formation prône le métissage et trouve son inspiration aux confins du
reggae, ragga, gnawa, allaoui, rock, ska, dub, funk, jazz. Symbolisant un nouveau courant de world music
maghrébine, ces neuf cactus ont autoproduit leurs deux premiers albums (2004 et 2008). Ils chantent en
darija, en français ou en anglais. Depuis 2006, l’aventure Darga se poursuit, le groupe se produit dans les
plus grands festivals européens (Espagne, France, Italie, Belgique, Suède…). Les cactus préparent deux
nouveaux singles, «Gina » et «7ssel », qui sortiront très prochainement.
8 titres tournés vers la World music et les sonorités maghrébines. Il est actuellement en préparation d’un
troisième album qui promet un retour vers le rock et les musiques nord-africaines.
Bob Marley Revival with Bob Maghrib
Don Bigg
Don Bigg, de son vrai nom Taoufik Hazeb est considéré comme l’un des pionniers du rap marocain. Son
Bob Marley n’est jamais venu au Maroc, mais sa musique a largement influencé les musiciens marocains.
style cru et direct, lui vaut un grand succès auprès de la jeunesse. C’est avec le groupe Mafia C qu’il est
Cette année un hommage lui sera rendu à travers une résidence organisée par EAC-L’Boulevard. L’idée
rapidement propulsé aux devants de la scène. Très vite, il se lance dans une carrière en solo et produit son
est de retravailler la musique de Marley avec des sonorités marocaines. Pour les besoins de la cause : le
premier album: « Mgharba ‘tal Mout ». Le succès de l’album est phénoménal. En 2009 il sort son deuxième
guembri prendra la place de la basse, un set de percussions marocaines (ex : tbel, tbilates, bendir) à la
album « Byad ou K7al », englobant des featuring et collaborations internationales avec La Fouine et
place de la batterie, Banjo / mandoline / outar/ oud à la place de la guitare, violon / ribab à la place du
Fredwreck le beatmaker de doge pound gang et Snoop Dogg. Don Bigg a su exporter le rap marocain outre-
Keyboard, flûte / ghaita à la place des cuivres. Le but n’étant pas seulement de rejouer le répertoire de Bob
mer à travers ses nombreuses tournées. « Ma bghitch », son nouvel album est disponible gratuitement sur
Marley avec des sonorités marocaines mais aussi de réarranger les chansons et d’apporter une originalité
son site officiel.
dans l’interprétation.
Carlinhos Brown
Chanteur, danseur, percussionniste, auteur et compositeur brésilien, la carrière de Carlinhos Brown
commence début des années 80 avec son groupe Acordes Verdes dans lequel il mélange samba et
reggae. Fin 1989, il forme le groupe Timbalada et se fait remarquer par Caetano Veloso pour qui il signe
« Meia Lua Inteira ». Un beau succès qui l’amène à entamer une carrière en solo. En 1996, le musicien sort
« Alfagamabetizado », son premier disque. Ses compositions sont reprises par les plus grands artistes.
Essiham
Créé en 1979, le groupe Essiham est connu pour ses paroles engagées, la richesse de ses textes contrastant
avec un style léger et nouveau. La formation a su s’imposer et imposer son genre dans un contexte musical
très concurrentiel, les années 70 étant fortement marquée par des groupes de grande notoriété tels : Nass
El Ghiwane, Jil Jilala et Lemchaheb. Présent sur scène depuis 32 ans, Essiham a su préserver un patrimoine
musical marocain tout en allant vers la modernité.
En 1998, il sort « Omelette Man » et trois ans plus tard, « Bahia do Mundo », « Mito » et « Verdade ». Ses
compositions sont une rencontre entre le Brésil et l’Afrique, le rock, le jazz, et la pop.
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Fattah Ngadi
Leila Gouchi Fattah Ngadi est pianiste, compositeur et chanteur. Lauréat du conservatoire musical de Casablanca et
Leila Gouchi est née à Rabat le 29 Octobre 1978. C’est en 1996 que les marocains la découvrent, elle
du conservatoire national de Rabat en Solfège, piano, chant classique, théâtre et harmonie, il se consacre
n’avait que 17 ans lorsqu’elle chante dans « Noujoum Al Ghad » à 2M. La jeune chanteuse poursuit se
à l’enseignement de la musique depuis 1991. Le professeur de musique est aussi un compositeur célèbre.
études en tourisme au Québec en parallèle de sa carrière musicale. En 2005, son remarquable passage à
Il a apporté sa contribution tant au théâtre qu’au cinéma et à la télévision. Il composa ainsi des musiques
Studio 2m booste sa carrière. Leila Gouchi enregistre actuellement son nouvel album et vient de terminer
pour Tayeb Saddiki, Ahmed Snoussi, ou encore Bouserhane Zaitouni. A la télévision, il est l’auteur des
le tournage du clip de la chanson « Jarabet nansak ».
musiques de feuilletons à succès tels : « Oujaâ Trab » et « Saif Belaâmne » de Chafik Shimi ou encore « El
majdoub » de Farida Berkia. C’est aussi sa musique qui a été entendu dans le film « Châtiments » de Hicham
Aïn Lhayatt. Arrangeur, et compositeur, Fattah Ngadi a composé quinze chansons pour Karima Sqalli et
prépare actuellement un nouvel album.
Groundation – Tribute to Bob Marley
La musique de Groundation s’articule autour de l’improvisation, de l’écoute et de la découverte. L’aventure
« Tribute to Bob Marley » a commencé pour Groundation, il y a dix ans aux USA. En 2000, le groupe décide
de lui rendre hommage, en lui dédiant une tournée. Fort de ce succès, depuis 10 ans, le groupe organise
chaque année, en Février (mois de naissance de Bob Marley) le « Tribute To bob Marley Tour ». A travers ce
show, Groundation n’essaie pas de reproduire la musique de Bob Marley, ni de jouer juste les plus grands
hits de Bob. Au contraire, Groundation propose des morceaux uniques, revisite les chansons avec leur son
Mahmoud Guinea
Né en 1951 à Essaouira, Mahmoud Guinea commence à jouer à l’âge de 12 ans. Son histoire est intimement
liée à celle des esclaves. Son grand-père paternel, d’origine malienne, fut vendu au Sahara. L’héritage
se poursuit par le biais de son père Boubker. Mahmoud Guinea est incontestablement une des figures
emblématiques de la musique gnaouie. Ouvert au métissage des musiques, il a su entremêler son art à
celui de musiciens d’envergure : Carlos Santana, en 1992, Adam Rudolph, Will Calhoun, Issaka Sow et tant
d’autres, lors des différentes éditions du Festival Gnaoua d’Essaouira. Il a également participé à différents
festivals à travers le monde. Mahmoud Guinea est aussi fabricant de guembris et de tambours.
si singulier, dynamique aux influences jazz.
Hatim Ammor
Né en 1981 à Casablanca, Hatim Ammor était un féru du chant et de la musique depuis sa tendre enfance.
Le coup d’envoi de sa carrière musicale est donné en 2001, lors de sa participation à l’émission « Noujoum
wa Noujoum » présentée par Atiq Benchiguer où il obtient le troisième titre. Deux ans plus tard, il participe à
l’émission « Casting Star » et remporte le premier prix. Son passage à studio 2M fut un tremplin pour booster
sa carrière artistique. Charmé par sa voix, le célèbre compositeur Marouane Khoury, lui propose la chanson,
« Wala mara ». Le jeune artiste poursuit sa carrière et autoproduit son deuxième single « Gouly ».
Hoba Hoba Spirit
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Marcel Khalife
Marcel Khalife est compositeur, maître d’oud, chanteur et artiste pour la paix à l’UNESCO. Né le 10 juin 1950
à Amchit au Liban, Marcel Khalife a étudié le oud au Conservatoire National de Beyrouth et obtient son
diplôme en 1971. Depuis, il n’a cessé d’insuffler une nouvelle vie au luth. En 1972, le musicien crée un groupe
dans son village natal Amchit, afin de faire revivre l’héritage musical et la chorale arabe.
L’ensemble « Al Mayadine » voit le jour en 1976. Fort de l’expérience musicale de l’ensemble précédent,
sa notoriété dépassera les frontières du Liban. Marcel Khalife, accompagné de son ensemble musical,
effectue de nombreuses tournées dans les pays arabes, en Afrique, en Europe, aux Etats-Unis, au Canada,
en Amérique du Sud, en Australie et au Japon.
Mayara Band
C’est en 2006 que deux amis, Farid et Ayoub, ont l’idée de monter un groupe de musique Gnaoui. Très vite,
Hoba Hoba Spirit, qui a vu le jour à Casablanca en 1998, est devenu une référence de la scène musicale
leur passion commune pour la world music va les pousser à créer une formation unique : Mayara Fusion.
contemporaine, suite à sa participation au Festival Gnaoua d’Essaouira et à L’Boulevard des Jeunes
Les premières compositions du groupe mêlent jazz, funk, raï, ragga, dub ou flamenco à la musique Gnaoui.
Musiciens. Le groupe a souvent été comparé à Mano Negra pour ses prestations énergiques et colorées.
En 2007, le groupe décide de concourir sur la scène de Génération Mawazine et remporte le premier prix.
En 2009, les Hoba Hoba Spirit participent au « Festival Arabesque : Arts of the Arab World » au célèbre
Un an plus tard, la formation récidive au Tremplin L’Boulevard et termine la compétition avec le titre de
Kennedy Center. Depuis sa création, la formation a sorti 5 albums et a donné quelque 300 concerts au
meilleur groupe Fusion. En 2009, ils sortent, « Haly Gnaoui », « El Mektab » et «3lash», trois tubes qui
Maroc et ailleurs. Le groupe a su se démarquer par un mélange d’énergie rock, de rythmes nord-africains
ouvrent au Band la porte des grands festivals nationaux. 2011 marque la sortie de leur premier album,
et de paroles souvent percutantes.
«Derbala».
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Mohktar El Berkani Sefyu
El Mokhtar Zenati alias Mokhtar El Berkani est né en 1960 à Berkane, il est connu pour avoir remis reggada
Respecté pour son flux, son flow, son fond, Sefyu est devenu un incontournable dans le milieu du hip-hop
au goût du jour. Le chanteur a fait ses débuts artistiques en 1975 en s’intéressant à ce chant de l’oriental
français. « La vie qui va avec », « La légende », « En noir et blanc » sont autant de succès qui ont amené
méconnu du grand public à cette époque. Il a depuis, participé à plusieurs festivals au Maroc et à l’étranger
Sefyu en première ligne et lui ont permis d’obtenir un disque d’or. Début 2008, les hautes rotations du
(France, Italie, Belgique, Hollande, Allemagne, Tanger, Fes, Saïdia, Layoune et Oujda). Mokhtar El Berkani
single « Lettre du front », partagé avec la chanteuse Kenza Farah, sensibilise un nouveau public au « style
dispose d’un répertoire de 44 Chansons.
Sefyu ». Le chanteur balance ses tracks Molotov, clichés et tabous, et prône « Le respect et de la mixité ».
Oum
Shortee Blitz
Fortement influencée par le Jazz, la Soul et les musiques Africaines, depuis son enfance, Oum devient
Shortee Blitz est considéré comme le N°1 Hip Hop and Club, Dj au Royaume-Uni après avoir été maintes
chanteuse soliste dans une chorale de Gospel, dès l’âge de quatorze ans. En 2004, l’artiste écrit et
fois nommé gagnant d’Awards dans les catégories best Dj et Best radio Dj. Shortee Blitz était pendant
compose ses propres chansons et sort en 2006, elle sort un premier EP de quatre titres dont « Hamdoullah
13 ans, le DJ mix exclusif dans le show radiophonique mondialement connu, Kiss FM. Après avoir tourné à
» son premier single qui lui vaut un succès national; puis enchaîne les scènes de festivals, en solo, ou
travers le monde, le Dj est actuellement sur les plateaux de télévision, derrière les platines de Kiss TV ou
accompagnant d’autres artistes tels que Barry, avec qui elle réalise le duo « Dear Mama ». En 2008, Oum
MTV. Shortee dispose, également, d’un créneau sur la chaîne montante newyorkaise sur Internet Alistradio.
crée sa société de production et sort son premier album « Lik’Oum » en mai 2009. Pour le live, Oum s’est
net, où il importe son Blitz Powermix à New York pour y jouer le meilleur Hip Hop du Royaume-Uni et des
entourée de musiciens de grand talent, dont les frères Bonnet, Houssine Assabry, et Blaise Batisse. C’est
Etats-Unis.
avec cette même équipe qu’elle travaille sur la création d’un deuxième album « Sweetry » dont la sortie
est prévue pour septembre 2011.
Raïssa Fatima Tihihite
Souhail Al Bidaoui
Souhail Al Bidaoui, de son vrai non Souhail Ahmed, est né à Casablanca en 1962. Sa carrière a démarré
Raïssa Fatima Tihihite est aujourd’hui une des chanteuses berbères les plus populaires. Originaire de Haha,
en 1980. Mais ce n’est qu’à partir de 1993, date à laquelle il s’installe en Hollande qu’il entame plusieurs
elle arrive à Casablanca pour échapper à un mariage forcé. C’est grâce au Raïss Mohamed Demsiri que sa
tournées artistiques dans les grandes capitales européennes. L’artiste sort un répertoire de chansons et
carrière prend son envol. Le musicien la forme et la laisse adapter ses chansons. Issue d’un milieu modeste
des albums inspirés de l’aïta marsaouia. Il a participé à plusieurs émissions à la radio et à la TV destinées
et sans instruction, Fatima Tihihite va se battre pour se frayer un chemin dans la vie. Elle réussit dans la
aux artistes marocains vivant à l’étranger (chaîne Atlas).
chanson et interprète même des rôles pour la télévision.
Said Weld Lhouwat
Said Jamal Eddine alias Said Weld Lhouwat est né en 1964 à Casablanca d’un père pêcheur. Saïd commence
très jeune à travailler au port, d’où son nom houat. Son premier public était composé essentiellement des
gens de la mer. Il enregistre son premier album en 1987 qui lui vaut un franc succès. L’artiste a un répertoire
de plus de 350 chansons populaires. Un registre qui lui a permis de participer à des festivals au Maroc et à
l’étranger. Said Weld Lhouwat a sorti un nouvel album en 2011: « Saferti chi Ayam » est déjà un succès.
Tumi & the Volume
Jeune formation de Johannesburg, Tumi & The Volume pratique un hip hop exigeant, novateur aux accents
jazz, dub et funk. Tumi Molekane, leader du groupe, poète incandescent dont les textes tranchants content
avec humour son pays, ses luttes et ses espoirs, propulse son verbe sur un groove aérien. Tumi, qui a
profité de son rare temps libre pour poser son flow chez Laurent Garnier, et concevoir un album solo, Whole
Worlds, se voit nominé aux Awards sud-africains. Mais ce n’est pas pour autant que ses talents de poète et
d’observateur d’une société en pleine mutation se sont dissipés : ses textes évoquant la rupture, la solitude
et la peur de s’affirmer restent des modèles de réalisation finement ciselée…
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Wayne Beckford
Né de parents jamaïcains émigrés en Angleterre, le petit Wayne se passionne pour la musique. Très jeune,
il est initié par un cousin au drum’n’bass. Auteur, musicien, producteur, Wayne est l’auteur de nombreux
succès comme « Dynamite » ou encore « Talking Trash ». Dans « Go mama », Wayne a voulu recréer
l’atmosphère des comédies musicales des années 20, tandis que dans « We’re in need of love », il évoque
la nostalgie de ses origines face à la rudesse de l’existence. En 2009, il sort l’album « Alpha Oméga ». Un
disque qui mélange soul, funk, rhythm’n’blues, jazz, hip hop et reggae.
Youness
Youness El Guezouli a été révélé au public marocain en 2003 en remportant « Casting Star », la Star Academy
locale. Ce natif de Fès a été élevé dans une famille de mélomanes où il apprit à pousser la chansonnette.
L’artiste n’est pas seulement chanteur mais joue aussi de la guitare. Ses accords acoustiques, langoureux,
maîtrisés par quatre années de conservatoire révèlent toute sa virtuosité dans « Mani nassik ».
Sa nouvelle chanson « Latgoulili » où il mêle soul et musique marocaine, lui vaut autant de succès.
Zina Daoudia
Hanouni Hind, Alias Zina Daoudia est née en 1979. Zina Daoudia a gagné plusieurs prix dont un disque
d’or, remis par la princesse Lalla Hasnaa. L’artiste a participé à plusieurs festivals en Algérie, (Alger, Oran
et Sétif) ainsi que plusieurs festivals en Europe (France, Italie, Belgique, Hollande, Suisse, et Espagne).
Elle a à son actif 12 albums de musique populaire et 9 albums raï. Zina Daoudia a chanté des duos avec :
Cheb Bilal, Mohamed Lamine et Asmaa Lemnawer. L’artiste est aussi une ancienne joueuse de foot. Elle est
actuellement présidente du club de l’espérance Othmani de football féminin. 66
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BIOS DANSE URBAINE
ARTISTES NOUZAH FENNIA
CREATIONS INTERDISCIPLINAIRE
Moroccan Underground Federation
Créée en 2003 à Casablanca, Moroccan Underground Federation est une association qui rassemble les acteurs de la
culture urbaine locale qui ont créé une véritable dynamique culturelle depuis plus d’une décennie. A partir du premier
battle breakdance organisé en 1999, la communauté hip hop a commencé à s’organiser et à avoir de la visibilité. Les
battles et les concerts ont permis le renouvellement de la scène artistique underground. Après sa création, Moroccan
« SLAM, RAP, DANSE ET THÉÂTRE »
ARTISTES
Adil Bahi
(Danseur)
Mohammed Jaouhar
(Comédien)
[email protected]
Underground Federation a choisi d’inclure le volet formation et de développer des partenariats. En 2005, la MUF collabore avec la 1ère
édition du festival de Casablanca afin de créer un battle breakdance qui dure plusieurs jours dans différents quartiers de Casablanca.
Ce battle est devenu l’évènement de danse urbaine qui déchaîne le plus les passions !
Hip Hop Solidarité Internationale (Roubaix – France)
L’association œuvre depuis 2007 dans les pays émergents dans le domaine de la danse Hip Hop. Elle met en place des
formations encadrées par des danseurs recrutés en Europe et aide à la réalisation d’événements. Hip Hop Solidarité
Internationale intervient avec « Dans La Rue La Danse » depuis 2003. HHSI a, à ce jour, encadré une dizaine de stages
pour environ 500 jeunes marocains. Elle a aussi participé à la création de l’événement marocain : Casa Poplock qui est à sa seconde
édition cette année. L’association cofinance aussi les différents prix remis aux lauréats de Casa Poplock.
Dans la rue la danse
Créée en 1987, « dans la rue la danse » a pour but d’aider les jeunes des quartiers défavorisés à s’exprimer à travers
la danse hip hop. Le but est de leur faire apprécier cette culture, cette danse, afin de leur redonner de nouvelles
perspectives pour l’avenir. Elle est naît avec le mouvement hip hop en France. Elle sera alors pionnière et va se
Young Hô Nam
(Chorégraphe)
[email protected].
compagnie-coreegraphie.com
Amine Aboudrar alias
Amine Al Kayssar
(Rappeur)
[email protected]
www.alkaysser.com
PARTENAIRES
Hassan Bahoujabour
(Rappeur)
développer de façon fulgurante en canalisant un nombre incroyable de jeunes des quartiers qui jusqu’alors dansaient
seuls, sans encadrement et sans formation.
Col’Jam
Younouss Mandiang :
[email protected]
Soul Stand Soul Stand est une association échirolloise et grenobloise qui existe depuis 2005. Cette jeune formation, composée
de 15 membres, a pour objectif de promouvoir et de populariser les danses debout. Bien au-delà de la pratique, les
danses debout sont « des codes » mais aussi une philosophie de vie qui s’appuie sur l’apport de chacun. L’association
a pour objectif de promouvoir les valeurs fondamentales de la culture des danses debout, à savoir : le respect, l’échange, l’humilité.
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Babacar Niang
(Matador)
(Rappeur & slameur)
[email protected]
Initiative urbaine
Gaillard Noémie :
[email protected]
Houssam Al Figuigui :
[email protected]
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La Villa des Arts de
Casablanca
Nawal Saada :
[email protected]
« AL HARF »
Joël Ryan
(Créateur sonore)
THEATRE
PARTENAIRE
L’Institut français de Casablanca
www.institut-francais-casablanca.ma
DABATEATR
Selwa Abou El Aazm :
[email protected]
PARTENAIRE
ARTISTES
Espace Darja
Yamane Aladgham
(Styliste) ou le Fait Main
100% Naturel
[email protected]
Najib Cherradi
(Chanteur & compositeur)
[email protected]
DAHA WASSA
Ahmed Hammoud
(Metteur en scène) :
hammoud_isadac@
hotmail.com
« NADIR »
ARTISTES
Compagnie Anne-Marie Porras
Association Dansomania
Anne-Marie Porras (Chorégraphe,
Direction artistique) :
[email protected]
MACOMBA
Abou Jahbal [email protected]
« HARAKA »
Danseurs marocains
SALAMA CREW
Redouane Jamaî :
[email protected]
ARTISTES
[email protected]
Youssef Ouchra
(Vidéaste)
[email protected]
DANSE
« AGNAW »
PARTENAIRE
Abdeslam Raji
(Chorésophiste)
[email protected]
Complexe Mohamed Zef Zaf
Mustapha Boudra :
Président du complexe
Mohamed Zef Zaf
70
Hamid El Kabouss :
[email protected]
ARTISTE
Compagnie 2k_Far
Khalid Benghrib (Chorégraphe) :
[email protected]
Daniel Casti (Administrateur
de la Cie) : [email protected]
PARTENAIRES
Casa Del Arte
www.casadelarte.ma
Adam El Mahfoudi
Dominique Langlois
71
La Fabrique culturelle
des Anciens Abattoirs
[email protected]
www.myspace.com/abattoirsdecasablanca
« PAYSAGE» ET «DANSE/VIDEOS »
ARTISTES
MARISA AMOR
Le Studio des arts vivants
www.lestudio.ma
OLGA MESA
[email protected]
Cie Olga Mesa
Association Hors Champs/
Fuera de campo
« LESPRI KÒ »
ARTISTE
Cie Le Rêve de la Soie
www.lerevedelasoie.com
DJAMEL OULKADI
[email protected]
YOUNES BABA ALI
www.younesbabaali.com
GUY LIMONE
[email protected]
YOUNES RAHMOUN
www.younesrahmoun.com
MERYEM EL ALJ
[email protected]
PARTENAIRE
DESIGN
INSTITUT CERVANTÈS
DE CASABLANCA
www.casablanca.cervantes.es
MERYEM ABOULOUAFA
[email protected]
MOHAMED AREJDAL
[email protected]
PARTENAIRES
Centre INDH Sidi Moumen
M. Abdellah Janane
(Directeur de l’INDH ) :
[email protected]
Forum Initiative
(CasaFleur)
72
ARTS PLASTIQUES
PROMENADES
ICI-MÊME
[email protected]
www.icimeme.org
KLAXOON
MUSTAPHA CHAFIK
[email protected]
CASABLAKLAXOON
Selma Benjelloun (Initiatrice) :
[email protected]
www.facebook.com/casablaklaxoon
CASAMÉMOIRE
[email protected]
www.casamemoire.org
73
PARTENAIRE
ISHAR VISION
Khadija El Hattach (Assistante
de direction) :
[email protected]
L’EAC-L’BOULVART
(Education artistique et culturelle)
www.boulevard.ma
TABLES RONDES
AMINE BOUSHABA
[email protected]
Le Carrefour des arts
Amina Hachimi Alaoui (Directrice) :
[email protected]
[email protected]
EXPOSITIONS
PROJECTIONS
DE COURTS METRAGES
PARTENAIRES
LES CARREFOURS
DU LABYRINTHE
[email protected]
Nissrine EL HASSOUNI (Directrice)
LE FIDA DOC
www.fidadoc.org
www.tact-production.com
Nazha DRISSI (Directrice
Générale)
LA CINÉMATHÈQUE DE TANGER
Léa Morin (Directrice) :
[email protected]
74
CLUB SCIENTIFIQUE ET
CULTUREL IBN ZOHR (CSCIZ)
Abderrahmane Ibhi :
[email protected]
Hassan Douzi :
[email protected]
GALERIE FJ
Fatma Jellal :
[email protected]
www.galeriefj.com
GOETHE-INSTITUT
Nadine Müseler :
[email protected]
www.goethe.de/marokko
ASSOCIATION ECHOES
[email protected]
www.atelier-echoes.com
SIGNALÉTIQUE
SAÏD AFIFI
(CONCEPTEUR GRAPHIQUE/ARTISTE)
[email protected]
LIVRE AUDIO
PARTICIPANTS ET PARTENAIRES
L’association Bayti
Dr Najat M’jid
www.bayti.ma
Intermadis (Faber Castell)
Meryem Kadiri (Gérante) :
[email protected]
75
REMERCIEMENTS
LE PRESIDENT DE L’AFC ET LES MEMBRES DE L’ASSOCIATION
REMERCIENT POUR LEUR SOUTIEN
M. BENSAGHIR
Chef de cercle roches Noires
M. Abdellatif EL AYANE
Caïd du district de Belvédère
LES AUTORITES
M. Mohamed HALAB
Wali de la Région du Grand Casablanca
Ainsi que les gouverneurs des préfectures,
des arrondissements et des Provinces de
la Wilaya du Grand Casablanca.
M. Moncef BELKHAYAT
Ministre de la Jeunesse et des Sports
M. Chafik BENKIRAN
Président de la Région du Grand
Casablanca
Ainsi que les élus du conseil et les Viceprésidents.
M. Mohamed SAJID
Président du Conseil de la Commune
Urbaine de Casablanca
Ainsi que les élus du Conseil et les Viceprésidents.
M. Mohamed MANSAR
Monsieur le Président du Conseil
Préfectoral de Casablanca
Ainsi que les élus du conseil et les viceprésidents.
M. Mustapha MOUZOUNI
Wali, préfet de Police du Grand
Casablanca.
M. Ahmed OUAZZANI THOUHAMI
Gouverneur chargé du Secrétariat Général
de la préfecture de Casablanca
76
M. Said MOUHID
Directeur général du CRT de Casablanca
AINSI QUE
• Préfecture des arrondissements de
Casablanca-Anfa
• Préfecture des arrondissements de Sidi
Bernoussi
• Préfecture des arrondissements de Hay
Hassani
• Préfecture des arrondissements de Derb
Sultan-Al Fida
• Préfecture des arrondissements d’Ain
Sebaa- Hay Mohammadi
• Préfecture des arrondissements de Ben
M’Sick
• La Préfecture des arrondissements
Hay Mohammadi Aïn Sebâa et les
fonctionnaires
• L’arrondissement Essoukhour Assawda
et les fonctionnaires
• Sûreté Nationale
• Forces auxiliaires
• Division des affaires générales de la
préfecture de Casa-Anfa
• Protection civile
• Délégation de la santé
• Croissant rouge
• Ministère des Affaires Etrangères et de la
Coopération
• Ambassade du Royaume du Maroc au
Etats-Unis
• Ambassade du Royaume du Maroc au
Royaume Uni
• Ambassade du Royaume du Maroc à
Beyrouth
• Ambassade du Royaume du Maroc au
Caire
• Ambassade du Royaume du Maroc à
Paris
• Les autorités portuaires des ports de
Tanger
M. Jaouad HAMRI
Directeur de l’Office des Changes
M. Aissa El MANIANI
Secrétaire Général de l’Office des
Changes
M. Dalil GUENDOUZ
Directeur de l’ONDA
M. Anas LAHKIM
Directeur de l’Aéroport Mohammed V
(ONDA)
M. Abdellatif MOUADIB
Préfet adjoint de la Préfecture de police
de Casablanca
M. le Colonel Ahmed TAIBI
Chef d’état major de la Préfecture de
police de Casablanca
Les Chef districts urbains de la
Préfecture de Sidi Bernoussi
Les Chefs districts urbains de la
Préfecture de Ben M’Sick
M. Ahmed ANAS
Secrétaire général de l’arrondissement
Essoukhour Assawda
M. Mohamed LEBDAOUI
Chef de la division du Budget de la
Commune Urbaine de Casablanca
M. Abderrahmane BRICHA
Chef de la division des infrastructures
Mme Houda CHICHAOUI
Chef de la division des services concédés
Mme Wafae SKALLI
Chef de la division culture et Animation
Le Théâtre Mohammed VI et les
fonctionnaires
SPONSORS ET PARTENAIRES
MEDI TELECOM
M. Mohamed ELMANDJRA
Directeur général
Mme Nouria AZMI
Directeur corporate marketing
Mme Jihane BRAM
Responsable Events
ROYAL AIR MAROC
M. Driss BENHIMA
Président directeur général
M. Abderrafia ZOUITENE
Directeur général adjoint
Mme Ilham KAZZINI
Directeur marketing et services clients
Mme Sofia BENSHAIN
Directeur de la communication
Mme Souad LAHLOU
Chef de division événements et trade
marketing
Mme Nabila ABOUSAIR
M. Soufiane ZEGZOUTI
Chef d’agence RAM Agence Principale A
Mme Fatiha MAZROUI
Agent commercial
MINISTÈRE DE LA JEUNESSE ET DES
SPORTS
M. Younes EL JAOUHARI
Directeur jeunesse, enfance et affaires
féminines
M. Yacine BELLARAB
Chef de division de la jeunesse
OCP SA
M. Mostafa TERRAB
Président directeur général
M. Mohamed EL KADIRI
Secrétaire général
Mme Jamila ADANI
Responsable sponsoring et événementiel
LYDEC
M. Jean-Pierre ERMENAULT
Directeur général
M. Jean-Michel GAUCHET
Directeur préfectoral de Casa Anfa
Ainsi que tous les agents présents sur
le terrain.
BANQUE CENTRALE POPULAIRE
M. Mohamed BENCHAABOUNE
Président du Groupe Banque Populaire
M. Mohamed BELGHAZI
Directeur général, secrétaire général CPM
FNAC MAROC
Mme Anissa JARRAR
Marketing, communication et action
culturelle
Mlle Hind MJID
Responsable Communication et Marketing
Fnac Casablanca
FONDATION EDUCATION ET CULTURE
Mme Rachida BENNIS
Secrétaire général
M. Abdellatif ZAKHBAT
Directeur développement
Institut français de Casablanca
M. Patrice ARMENGAU
Directeur
HTM (High Tech Media)
M. Hakim MASBAHI
Directeur général
AIR LIQUIDE
Mme Virginie REYNAUD
Directeur général
MOROCCON FOOD COMPANY – THE
SULTAN
M. Hamid RAJI
Directeur général
Mme Meriem SIJILMASSI
Directeur marketing
LA FERME ROUGE
M. Boris BILLE
CENTRALOC
M. Paul MACIEUX
Directeur
FONDATION TENOR POUR LA CULTURE
Mme Caroline SAUNIER
Directeur de la communication
77
LES AFFICHEURS
CITY VISUEL
Mme Siham AIT OUAD
Mme Aicha BELHAJ
FC COM
Mme Nadia EL MTAHRI
Mme Nora AMMOR
MEDIA REP
M. Adil FREIDJI
Mme Imane BENJELLOUN
NEW PUBLICITY
M. Kamal LAHLOU
Mme Mariam KHOUIBABA
SMARTY PUB
M. Abdelkader FREIDJI
Mme Samah SARIOGLU
TOTEM AFFICHAGE
M. M’hammed BENNIS
WHITE OWL
Mme Mahbouba GHARBY
LES FOURNISSEURS TECHNIQUES
TOUAREG PRODUCTION
Son, Éclairage et Back line
KS EVENTS
Son, Éclairage et Back line
VPM
Vidéo Projection
MERZOUGA EVENT
Son et Éclairage
SOCIETE LOCASTAND
Équipement Back Stage
78
LOGISTIC EVENTS
Barrières Events et Praticables pour
concerts
ATOUT LOCATION
Groupes électrogènes
CENTRALOC
Groupes électrogènes
FENNIE BROSSETTE
Scènes et structures
SPAIB INTERNATIONAL
Scène
LES HOTELS
HYATT REGENCY
M. Omar KABBAJ
Mme Bouchra BAHAE
Mme Fatiha TILIOUI
RAMADA
M. Abdellatif BOUMAIZE
NOVOTEL
M. Jalil CHEBIHI
Mme Nadia JABRANE
ATLAS LES ALMOHADES CASABLANCA
M. Abdelatif ABOUMAIZE
M. Oussama MOUHDI
NOUZAH FENNIA
Merci à cette magnifique constellation
qui se tisse au fil du Mouvement culturel,
aux participants d’hier qui poursuivent
l’aventure, aux acteurs culturels, aux
jeunes et moins jeunes, aux passantspasseurs, aux poètes, aux habitants,
aux publics et taxis, promeneurs de
Casablanca, de Ouarzazate, de M’Hamid,
d’Agadir, de Tanger, de Tétouan,
d’El Jadida, de Marrakech, du Rif... et
d’ailleurs, Tunis, Alger, Dakar, Bruxelles,
Montpellier, Marseille... aux envies
ouvertes qui permettent ces rencontres,
à Majid Makhoukh, M. Bahbout, Mme
Zakaria Ettayk, M. Ait Lahcen, M. Rahoule,
à Mehdi Halib pour son regard et son
propos pertinent…, à Réda Benjelloun,
Faouzi Bensaïdi, Jamel Abdennassar,
Azdine Salem, Hassan Yassine, Kenza
Sefrioui, Abdellah Taïa, Habi Abdel
Hadi, Fatma Jellal, Abdel Oustad... à
Nezha Benali Djebli, Soraya Sebti,
Nadia Dadoun, Sofia Zniber, Nisrine El
Hassouni et d’autres discrétions pour leur
généreuse hospitalité, à M. Ait Lahcen,
Dominique Langlois et Adam El Mahfoudi,
Mustapha Boudra... pour leur accueil, à
Meryem Jazouli, à Sanâa Kettani d’Art
Com et ses étudiants de 3ème année pour
leur réflexion graphique, aux irréductibles
étudiants de l’école supérieure des
Beaux-arts de Casablanca, de l’ESAV, à
Robert Ilbert, Jean-Paul Thibeau pour
leurs ondes circulantes, à Tarek Bouali,
Aadel Essaadani, Nouzha Drissi, Hicham
Bahou, Dounia Benslimane, Laure
Auguereau, Hassan Ouazzani, Léa Morin,
Laura Tejon Gueritrez, Nadine Müseler,
Rival, François Lejault, Jette Falk, Yves
Bernard d’Imal.... pour les collaborations
en résonnances, au Ripailleurs pour ces
synergies étonnantes, aux bénévoles,
aux Wassits et belles volontés de toutes
parts, aux photographes et vidéastes…
archiveurs de traces… Merci à l’équipage
Nouzah Fennia qui s’arrime au gré des
flots, une belle humanité d’envies… un fil
magnifique qui se déploie.
PAR AILLEURS
Un grand merci à l’association EACL’Boulvart pour son implication dans le
projet du Collectif Bob Maghrib, à travers
sa participation aux concepts visuels et
à la disponibilité de ses locaux pour les
répétitions des musiciens.
Un grand merci à Mohamed
Tangi, Abderrahim Kassou, Said Alaoui
El Azizi, Réda Allali, M’hammed Damou
pour leur précieuse aide dans le projet de
conception de la Fresque monumentale
de lumière de Xavier de Richemont.
UN GRAND MERCI
A NOS PARTENAIRES MEDIAS
SNRT
M. Fayçal LARAÏCHI
2M
M. Salim CHEIKH
Mme Samira SITAIL
M. Zouhair ZRIOUI
M. Hamid SAADANI
Mme Mounia TAZI
Mme Wifak LAHLOU
AL OULA
M. Mohamed AYAD
M. Mohamed ALAMI KHALLOUKI
M. Noureddine RAKIB
Mme Fatima BAROUDI
M. Lhaj AKLIKKEM
M. Mustapha EL OUADGHIRI
AU FAIT MAROC
M. Reda SEDRATI
Mme Soundouss EL KASRI
RADIO MARS
M. Hicham LAKHLIFI
Mme Meryem IHRAI
ATLANTIC RADIO
M. Franck MATHIAU
M. Amine BOUSHABA
INFOMEDIAIRE.MA
M. Kamal BOUAYAD
HIT RADIO
M. Younes BOUMEHDI
Mme Ilham BOUMEHDI
Mme Ghizlane LAHLIMI
M. Chaadi BENCHEKROUN
M. Xavier LAISSUS
M. MOMO
RADIO 2M
M. Abdou SOUIRI
M. Youssef BAHAR
GROUPE ECO MEDIA
M. Abdelmounim DILAMI
Mme Nadia SALAH
M. Khalid BELYAZID
M. Othman CHBIHI MOUKIT
RADIO CHAINE INTER
Mme Nawal MAHBOUB
Mme Hanane LAIMANI
MEDI 1 TV
M. Abbas AZZOUZI
Mme Sanae DARDIKH
RADIO ASWAT
M. Thami GHORFI
M. Mohamed GUALZIM
Mme Sabrine KCHIKACH
Mme Khadija REDOUANE
LE SOIR ECHO
M. Saad TAZI
M. Driss DOUAD
ACTUEL
M. Henri LOISEAU
M. Eric LEBRAZ
M. Moulay Ahmed ALAMI
MADE IN CASABLANCA
Mme Lamia BOUAMRI
BEUR FM
Mme Djina KETTAN
M. Nabil BOUGOUSS
M. Tarik RAÏFAK
M. Mourad ACHOUR
79
EQUIPE
Association Forum Casablanca
Président Vice Président Vice Président Secrétaire général Trésorier Trésorier adjoint Farid BENSAÏD
Thami GHORFI
Ahmed RAHHOU
Saïd SEKKAT
Mohamed Tahar BENTAHAR
Lotfi KOSSEMTINI
Organisation déléguée Direction Directeur de production Directeur technique Adjoint du directeur de production Chef de projet Chargé de production Assitante de production REZO PRODUCTION
Ali HAJJI, Neïla TAZI
Younes ASRI
Toufik ZENASNI
Badr BACHAR
Sofia ZNIBER
Anouar BENNANI
Zineb KTIRI
Programmation
Directeur artistique Musique Hicham ABKARI
Conseiller et coordinateur artistique Hicham EL KEBBAJ
Musique
Consultant artistique Musique Carlos PEIRATS
Conceptrice & Directrice artistique Nouzah Fennia Géraldine PAOLI
Relations partenaires 80
Pascale HERVY
LOGISTIQUE
Responsable Aérien & hébergement Anissa LAHBABI
Responsable Transferts terrestres Nassima TOUATI
Responsable Catering Hind EL KATEB
Responsable loges Kenza HAMAMSI GADI
Responsable Badges et Invitations Meryem BENSARI
Responsable Décoration Michèle JOLY
Responsable signalétique Jihane BENNANI
Assistante administration Hassna BENSEDDIK
Comptable Mustapha MOUMINE
Assistant de production Youssef MEJAHED
TECHNIQUE
Régisseur général et Adjoint
du Directeur Technique Fouzi CHAYAB
Régisseur général adjoint Halima BOUTAHRI
Assistant technique Mourad NECHNACH
Régisseurs généraux sites Alain BILOWUS (Scène El Hank) ; Mohamed KHATTABI (Scène Rachidi), Lahcen KHACIME (Scène Ben M’sick), Guy BONARDI (Scène
Sidi Bernoussi), et Mohamed MOUNIR (adjoint), Sébastien GOSNET
(Cathédrale), José MARTINEZ (Spectacles d’ouverture) et Hicham
ISMALI (assistant), Saïd GHAFFOULI (Nouzah Fennia), Abdelkrim
SAADAR (Breakdance)
Ingénieurs du son Antonio MARTINEZ (responsable son), Alexandre POULAIN ; Yann
NOËL ; François JONQUIERE ; Patrik PELISSON ; François AGEORGE ;
Jean Charles TORRES ; Olivier ROLLIN ; Christophe GIROD
Régisseurs lumière Steve GUENIN ; Jacques Henri BIDERMAN ; Manuel DEVEAUX ; Alex HARDELLET ; Marie Pierre MAGUET Conception lumière
de la cathédrale Mohamed KHATTABI
Nouzah Fennia
Coordinatrice générale Nisrine EL HASSOUNI Médiateurs culturels Zineb BENJELLOUN ; Younous MANDIANG; Youssef ELMORTAJI
Photographes Issam EL MOKHLISSE ; Badr FATH ; Achraf YOUNSSI
Conception graphique de la signalétique
Saïd AFIFI
Assistants Ahlam MOUNIR ; Latifa HAMOUMANE ; Farid BAKA ; Inass KADDOURI ; Abdelaziz LAGHJIBLI
; Sami HELLAL ; Monsef ROCHD ; Zineb RHAGBAL ; Nawal SKALLI ; Rym BENSAID ; Othmane
BENSALMIA ; Rachid SOULEIMANI ; Othman ABOULHOUDA ; Amine AIT HAMMOU ; Pauline
YADOU ; Lotfi MSAOUAK ; Marouane BOUMOUH ; Imane BARAKAT ; Zyneb DAHBI ; Nabil
DRANAK ; Mehdi BENHACHEM ; Amina TANGI ; Leila JABARI ; Sofia MAZROUG ; Mohammed
MAATOUG ; Youssra BERRADY ; Saida LOUQUMANE ; Youssef ELHADDARI ; Nabil
IBNECHARYF ; Majd CHTIOUI ; Othmane MOUSTANSSIR
Sécurité
Directeur de la sécurité Jean Pierre CATEZ
Contrôle d’accès Frédéric DUBOIS
Superviseurs Saïd SOUFI ; Jamal MENGUIT
Identité visuelle et communication MOSAÏK
Promotions, médias et relations presse Directrice Générale Adjointe Directrice du pôle média et relations press Attachée de presse Rédactrice A3 COMMUNICATION
Asma OUAZZANI
Karima HACHIMI PENDELIAU
Kawtar NAFID
Amira Gehanne KHALFALLAH
Cellule presse Kawtar BENHAMADA ; Sonia COVA ; Intissar NECHNECH ; Anne MANIATIS ; Hind EL BOUAB ;
Bouchra SAMSAM ; Salma BELFQUIH ; Samir GABLI
Photographes officielsLotfi RACHIDI ; Sifeddine ELAMINE ; Karim TIBARI ; Saber ELMOUAKIL ; Driss BENMALEK ;
Hassan OUAZZANI ; Stefano BERCA
Animateurs des scènes Breakdance
Président Hip Hop Solidarité Internationale & Président du jury breakdance.
Président Dans la Rue la Danse Ismaïl HIJAZY « George » ; Saïd BOUNOUAR ; Fatih ABDELALI ; Azzedine AZIZI
Fréderic TRIBALAT
Dominique PLOUVIER
Soul Stand Hicham ZGHIGHED
Moroccan Underground Federation Anas EL GAD
Directeur Breaking Convention – Londres JONZI-D
Stagiaires Rita BENYAHYA ; Samia BOULKAID ; Yassine SAHBANI ; Mamadi CONDE LAY ; Sarah
NAAMANE ; Zineb JAAIDANE ; Ghizlane EL MOUSSAIR ; Soukaina FOUAD ; Safaa LHARTI ;
Sophia LAHLOU ; Ilyasse CHAJII ; Othman TOUHAMI KADIRI ; Hassan CHRAIBI ; Hanaa
RIHANI
Runner Khalid RIAKHI ; Abdelwahed DAHIR
Accompagnateurs Hatim MGAFAD ; Atika RATIM ; Zakia GUELZIM ; Moulay Taher SYASSI ; Haïtham EL IDRISSI ;
Zineb ARHLA ; Ibriza NADIR ; Hidaya EL GHAZOUALI ; Mariam AYDOUN ; Sarah MABROUKI ;
Salma AKESBI ; Asmaa ROUIHA ; Meriem CHBANI ; Sarra IDRISSI KAITOUNI ;
Ghali MEJJATI ALAMI
81
PUB MÉDITEL
82
83