ag article barreau de charleroi

Transcription

ag article barreau de charleroi
article paru dans le pli judiciaire du Barreau de Charleroi‫‏‬
suite à la représentation du 25 avril à la salle « La Ruche » de
Charleroi
Egorgé vif
Il existe, mes Chers Confrères, au sein de notre joli Barreau une
commission plus sérieuse que les autres…
Ou, en tous cas, plus importante !
Elle ne se préoccupe pas, vulgairement, d’honoraires, de
déontologie ou de discipline…
Elle pense à notre bien-être, notre bien vivre.
C’est la « commission peluche », mal connue sous le pseudo
« commission plus ».
Réjouissons-nous !
Elle nous fit vivre récemment, au théâtre « La Ruche », un bien
joli moment par le spectacle « Amour et grivoiseries » tenu de
main de maître(sse) par la délicieuse Geneviève Voisin dont je
conserve, malgré les menaces de François C., les coordonnées
téléphoniques et autres en secret défense.
Le spectacle fut total, la belle et douce Geneviève évoluant entre
un piano, un pianiste, un paravent et un fauteuil club. Il ne fallait
rien de plus pour laisser la douce créature remettre en vie des
textes parfois anciens, jamais vieux, toujours du jour, et, elle, …
de les réchauffer avec talent, cœur et joie !
Merci Geneviève et revenez-nous, au moins une fois par semaine,
nous ferons tout pour que vos spectacles soient remboursés par la
Sécurité Sociale !
L’amour côté badin, côté canaille mais qui n’empêche pas la
beauté, la vérité, la sincérité des sentiments.
« Mon plaisir, c’est de faire des ronds, des ronds de fumée, de
tabac blond qui s’envolent vers le plafond »…
Il nous faut s’échapper du quotidien, du cruel quotidien, à peine de
mort, de petite mort. Grâce à la Commission Peluche, nous
n’avons pas d’excuse et nous sommes tous tombés amoureux de
Geneviève (et de son pianiste écossais), grâce à son sourire, son
phrasé, ses phrases, ses postures, ses silences étourdissants et ses
textes éblouissants.
Parce que l’amour, ça se montre et ça se démontre, parce qu’il n’y
a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour.
Autre chose à dire ?
Philippe Balleux

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