BEYENS: Le Second Empire vu par un diplomate belge, 2 t., Paris
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BEYENS: Le Second Empire vu par un diplomate belge, 2 t., Paris
I44 Alain books: BEYENS: Le Second Empire vu par un diplomate belge, 2 t., Paris, Ig2q.; M. DULLAERT: Un prods politique en 1852. Le Bulletin francais, in La Revue Générale, 15.8. 1935; J. CAMBY: Victor Hugo en Belgique, Paris, 1935; G. DOUTREPONT: Les proscrits du coup d’itat du 2 décembre en Belgique, Brussels, A. DE RIDDER: Le mariage du roi Léopold II, Brussels, 1925. NAPOLÉON III ET LA PRESSE EN 1938; BELGIQUE PAR THEO LUYKX, Gand (Belgique) L’incertitude politique continuelle, qui existait en Belgique tout au long de r~gne de III qui se montrait toujours pr~t d’annexer la Belgique a occasionne directement des modifications dans la legislation belge sur la presse. En 185 la Belgique était gouvernee par un cabinet liberal. A cote des journaux lib6raux et catholiques il existait une presse radicale et r6pLiblicalne tel que ’La Nation’ dont l’influence était tres restreinte. La nouvelle loi francaise de 1852 concernant la presse, était une abolition totale des libert6s de la presse en France. Pour ces libert6s les Belges avaient fait leur r6volution vingt ans plus t6t. On critiquait donc la nouvelle situation en France qui bannissait hors de France quelques milliers d’adversaires du regime dont la majorite se composait d’orl6anistes et de r6publicains. Les orl6anistes lan~alent a Bruxelles la premi~re feuille anti-bonapartiste, ’Le Bulletin français’, qui causa 1’ambassadeur de France de porter plainte aupres du gouvernement belge. Le gouvernement essaya d’appliquer la loi du 28 septembre 1816 pour supprimer ’Le Bulletin franqais’ mais la Cour d’Assises se pronon~a pour la these que cette loi n’6talt plus applicable depuis la Constitution belge de 1831. De cette sentence a profit6 6galement la presse radicale, entre autre ’La Nation’. La presse francaise menaca alors de prendre de mesures 6conomiques si la Belgique ne parvenait pas, par ses imminentes 6lections, de faire tomber le gouvernement liberal. Le nouveau gouvernement belge adapta imm6diatement la 16gislation sur la presse en ce qui concerne les offenses contre les chefs d’6tat 6trangers. (La Loi Faider du 20 d6cembre 1852). La Loi Faider, applaudi par la France, ne parvenait pas a obtenir le r6sultat desire. Une poursuite ne put se faire que sur une plainte officielle de la part du souverain offens6 et la France se refusa de suivre cette proc6dure. En 1853 le gouvernement belge avait d6fendu la vente de ’La Nation’ dans les gares. On ne r6ussit pas a arrêter le flot des pamphlets anti-Napol6onniens qui se pr6sentaient comme imprimes a Londres. En 1856 le gouvernement fran qais, irrit6 par le fait que la Belgique refusa 1’extradition des coupables d’un attentat contre 1’empereur, blamait la presse belge pour ses attaques contre le gouvernement francais. La constitution belge ne fut pas modifi6e en ce qui concerne la libert6 de la presse a cause de cet attaque mais la legislation criminelle pour les delits de presse envers des souverains etrangers fut a nouveau adaptee. Le 12 mars 1858 I’article de la loi de 1852 qui stipulait la necessite d’une plainte de la part du souverain offens6 fut abroge. La nouvelle loi procurait au gouvernement le moyen legal de punir les r6dacteurs anti-Napol6onniens. C’6talt la derniere modification par la Belgique a la legislation sur la presse. On n’a donc pas cede quant au principe de la libert6 de la presse. Napoleon