La Gazette de Noroieni – Septembre 2012.

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La Gazette de Noroieni – Septembre 2012.
La Gazette de Noroieni – Septembre 2012.
Voici des mois que je n’ai pas pris la plume. Quelle en est la raison ? « Pas de nouvelles, bonnes nouvelles ! »
serais-je tenté de dire pour faciliter honteusement mes excuses. Manque de temps ? Manque d’inspiration ? Un peu
de fainéantise ? Peur de lasser les lecteurs en leur ressassant que le pays va mal ? Certainement un peu de tout cela
réuni. Et pourtant, il y aurait tant et tant de choses à aligner sur le papier, en commençant par le dernier hiver, qui
aura fait pas moins de 87 victimes, et qui aura vu toute la moitié est du pays, du nord au sud, ployer sous 4 mètres de
neige, aux villages entiers ensevelis. Forcés de constater qu’en dehors du problème récurent de la communauté
tsigane, nos médias français sont loin de s’intéresser à ce pays d’Europe, situé seulement à 1700 km de nos
frontières et à 2 h d’avion de Paris, et qui traverse une crise politico-économique historique. Oui… il y aurait
beaucoup à dire sur la situation actuelle du pays, sur le moral en berne, le désespoir des populations lassées des
promesses non tenues, sur l’image lamentable et dérisoire d’un pays au Président suspendu de ses fonctions durant
plus de deux mois, sans parler d’ alliances politiques burlesques, d’ élections truquées, et de l’inflation galopante.
Tout comme en France, le prix de l’essence bat des records, atteignant les 6,30 lei/litre (1,41 €) et 6,80 lei pour le
gazole (soit 1,53 €). Le tout pour un salaire inchangé, ne dépassant pas les 200 €. Comme chaque année, on annonce
une augmentation du prix du gaz de 27% au 1er Octobre, tandis que l’on assiste à un retour inquiétant de la
répression, sous toutes ses formes, et que l’administration fiscale incite officiellement (par voie de presse, le 13
Septembre dernier) à la délation à l’égard de son voisin… En échange de quoi, « vous obtiendrez quelques facilités
et récompenses » de sa part. Les pauvres sont de plus en plus pauvres, mais surtout, de plus en plus nombreux. Oui,
l’Etat essaie de récupérer des fonds de toutes parts, de manière démesurée, exagérée et sous le moindre prétexte. Ici,
tout est fait pour vous décourager de travailler honnêtement. Aucun soutien, aucune facilité pour le petit
entrepreneur qui veut se lancer. Bien au contraire, il se trouve taxé de toutes parts, presque ruiné avant même
d’avoir commencé… car c’est un véritable parcours du combattant administratif qui l’attend. Alors, le travailleur
roumain, le vrai, celui qui veut dignement et honnêtement gagner sa vie, par le travail de ses mains et à la sueur de
son front, ne pense qu’à une chose : FUIR vers l’étranger « pour offrir un avenir meilleur à ses enfants ». Il est
souvent prêt à travailler pour 800 ou 900 €/mois au profit d’un patron peu scrupuleux. Mais il sait que son départ et
son intégration risquent d’être marqués d’un handicap, d’une image ternie, faussée, malheureusement transmise par
les seuls auxquels s’intéressent les médias occidentaux et qui ne représentent pourtant que 5% de la population
roumaine… (Je n’aborderai pas ici le problème des Romi, que j’ai eu l’occasion d’évoquer déjà à maintes reprises).
Les jeunes roumains, ceux atteignant à peine l’âge adulte, dépités, disent n’avoir aucun avenir dans leur pays et
songent déjà au départ. D’autres qui travaillent déjà à l’étranger, tels Ionut ou Vasile (qui sont revenus en congés
cet été), se disent choqués d’avoir retrouvé leur pays dans cet état, et promettent de ne plus jamais revenir y habiter,
et certains même de dire « ne plus vouloir en entendre parler ». C’est à la fois inquiétant et terrible d’être le témoin
de tels propos, et d’en venir ainsi à renier son pays et ses origines.
Oui, je vous le concède, le tableau est loin d’être réjouissant… et vous comprendrez que les intervenants sociaux que
nous sommes, ne manquons pas de travail. Bien au contraire ! Comme l’impression que plus les années passent, plus
les appels au secours se font toujours plus nombreux, encore plus désespérés, et sans cesse plus urgents. Et ce, sept
jours sur sept. Alors, comment répondre à tant de désespérances ? Il n’y a que vous, chers lecteurs, qui puissiez nous
aider, qui puissiez continuer à nous accorder votre confiance en nous soutenant - et moralement et matériellement dans nos actions auprès des plus démunis. Je redoute déjà le nouvel hiver qui va frapper rapidement à nos portes,
laissant son lot de sans abris, et de familles sans chauffage.
Ici, la rentrée scolaire n’a eu lieu que ce 17 Septembre… mais je connais déjà trop de familles qui n’ont pu envoyer
leur enfant à l’école tant le coût de l’abonnement du bus a augmenté… avec le prix de l’essence.
Alors, plus que jamais, nous avons besoin de vous. C’est un véritable appel du cœur que je vous lance ! D’avance,
un grand et chaleureux MERCI à vous tous.
Dominique AUBAN,
Président de « SamToul »
Cet été, et pour la première fois, notre cour aura été bien triste, sans couleur. Les nombreux lauriers roses, rouges
et blancs, que j’avais pourtant soignés avec tant de délicatesse et d’amour tout au long de l’hiver, ainsi que les
nombreuses vasques de géraniums, n’auront donné aucune fleur malgré les arrosages répétés : La chaleur tropicale
qui a sévi jusqu’à ces derniers jours, aura eu raison d’eux. Il en est de même pour les cultures maraîchères ou des
champs, qui ont littéralement grillé sur place. Autant l’hiver aura été rude et sans pitié, autant la période estivale
aura été, inversement proportionnelle, des plus brûlantes : Durant plus de 10 semaines, la température affichait 47°
à l’ombre dès midi, 57 ou 58° au soleil, tandis que le thermomètre, à 2 heures du matin, restait désespérément
bloqué à 33° ! In-fer-nal ! Actuellement, les nappes phréatiques sont à sec, et le sol est ciselé d’impressionnantes
crevasses dont certaines atteignent plus de 60 cm de profondeur, selon notre propre institut de sondages !
Mais cela n’aura su entacher la détermination et l’énergie de nos jeunes « cousins Belges », venus de Geer et de
Rivière. Oui, nous avons accueilli successivement et pour la première fois, deux groupes de scouts Belges qui auront
véritablement mis le feu au village ! Je ne vous parlerai pas du 14 Juillet, où nous étions
entre 150 et 200 personnes réunies dans une ambiance incendiaire ! Pour l’occasion, nos
amis scouts avaient organisé une soirée-crêpes, arrosée d’un punch dont eux seuls avaient
la recette ! Au programme de leurs séjours : animation, jeux, atelier maquillage, de
mémorables match de football, etc…
Grâce à leur générosité, nous avons pu commander un premier gros camion de bois pour
l’hiver… et chacun de « parader » au moment de la découpe, en vantant ses muscles… de grenouille ! Leur
dévouement, leur générosité et leur bon entrain en ont touché plus d’un.
Puis, j’eus la visite de Giani. D’origine roumaine, aujourd’hui âgé de 17 ans, Giani a été adopté dès son plus jeune
âge, par une famille du Puy-en-Velay. Je fis sa connaissance lors d’un de mes passages en France, en Mars dernier,
lorsque sa maman m’invita à découvrir l’association qu’elle dirige : « Echarpe Velay Roumanie » Son but ?
Mobiliser, sensibiliser les pensionnaires des maisons de retraite, pour les faire tricoter et crocheter au profit des
enfants roumains. C’est ainsi que plusieurs ateliers « tricot-crochet » sont nés dans de nombreux établissements,
sous l’impulsion de Monique, permettant aux personnes âgées d’allier l’utile à l’agréable : se réunir, oublier leur
solitude, se rendre utiles, garder la laine fraîche ( !) et entretenir une certaine dextérité. Plus encore, il paraît que ça
tricote sec dans des clubs, en groupe ou individuellement ! L’association nous avait déjà adressé, par le passé, de
nombreux colis renfermant les précieuses réalisations ; un convoi, encore plus important et réservant bien des
surprises (puisque s’y associent d’autres généreux donateurs), devrait nous parvenir début Novembre. Il semblerait
que cette initiative ait fait des émules : Ce sont désormais les maisons de retraite de l’Ariège qui vont se mettre à
tricoter ! Quelle contagion inespérée !! Un grand merci à Anne et à l’association des Blouses Roses qui impulsent et
soutiennent ce projet, ainsi qu’au Rotary Club de l’Ariège, qui organise tout prochainement un tournoi de tennis,
pour financer l’achat de pelotes de laine !
Je n’oublierai pas d’évoquer le formidable convoi, conduit par de jeunes et dynamiques retraités (enfin presque
tous !) que nous avons reçu. Au fil des ans, ils sont tous devenus de grands amis. Sur les traces de Jean Claude et
Annie (profitant actuellement d’un repos bien mérité), Alain a repris de main de maître l’association « Relais Guiers
Ainan », sise en Isère, qui nous a (trop) habitué à recevoir des véhicules pleins à rabord,
et contenant mille merveilles. Si les convoyeurs ont séjourné chez moi, le contenu a été,
quant à lui, dispatché entre plusieurs associations et institutions publiques locales, qui
avaient auparavant dressé une liste de leurs besoins. Au milieu des très nombreux cartons
de vêtements et de vaisselle reçus…. ô merveille ! : une mobylette me rappelant mes
tendres années de lycéen. En parfait état de marche, le bolide me permet désormais de
parcourir la campagne à la vitesse de « Fends la bise !», ne manquant pas de faire des
admirateurs… et des envieux aussi ! Un grand merci à Alain, Françoise, Pat, Robert et Daniel pour leur générosité
et leur sportivité !
Hormis
de nombreux passages souvent imprévus, le cru 2012 des volontaires français, se conclut par le séjour
d’une association du sud ouest français, « les Goblins », venue proposer une animation évènementielle et hors du
commun, pour les populations de nos villages : du cinéma de plein air ! A bord de leur ancien fourgon de
Gendarmerie, (et armés jusqu’aux dents… de matériels cinématographiques !), la très sympathique équipe des
« Goblins » nous aura régalés de quelques courts et longs métrages, ainsi que d’une soirée-crêpes… avant de
poursuivre son périple sur les routes de Roumanie… en passant par Ghirolt, petit village tsigane qui m’est très cher.
Merci à vous tous !
Ils méritent d’être à l’honneur !
Un grand merci, sincèrement et du fond du cœur :
. A la société ACCOR-EDENRED (Bucarest) et à Mme Viorica HOSSU qui, depuis cinq années consécutives, nous
accordent leur confiance, en nous octroyant, chaque mois, 100 tickets sociaux d’une valeur unitaire de 10 lei. Ces
tickets destinés aux familles les plus nécessiteuses permettent d’acquérir des produits alimentaires de base ou
d’hygiène, dans différents commerces.
. Aux sociétés MENGUY’S (Toulouse), MAP’AERO et MAESTRIA (Pamiers) qui soutiennent très généreusement
nos actions depuis des années, et sans lesquelles nous ne pourrions poursuivre nos missions.
. A la compagnie « ALLEGRIA » qui, sous l’impulsion de Clotilde Lonjon, et après de longs mois de répétition,
nous aura offert, cette année encore, un grand spectacle avec « la Légende de Zorro » ! Les trois représentations,
hautes en couleurs, furent jouées en partie au profit de « Roumanie Espoir », par une joyeuse troupe d’amisamateurs, devenus, au fil des années, de quasi-professionnels. On peut le dire !
Des nouvelles de quelques filleuls.
Il faut savoir que l’association « Samtoul » (via « Roumanie Espoir ») parraine actuellement et chaque mois 4
familles et 11 lycéens ou étudiants. Mais cela est bien loin d’être suffisant pour répondre à tous les besoins, à toutes
les demandes ! Alors, aussi modeste soit-elle, n’hésitez pas à nous apporter votre aide ! (voir au dos)
. (Famille) Janos (surnommé Tchobi) et Carmen Balog sont des anciens d’orphelinat. Je les connais depuis 1998, alors qu’ils étaient encore
sous l’aile protectrice du Père Magnan. Ils se marièrent en 2000 et eurent 4 enfants, aujourd’hui âgés de 8, 7, 6 et 4 ans et demi. Ils partagent
notre cour, depuis bientôt 3 ans, et Janos est devenu mon bras droit, mon homme de confiance, s’occupant de tout ce qui est manuel et technique,
(puisque mon état de santé ne me permet pas d’excès de ce côté-là !). Carmen, son épouse, travaille depuis 10 ans dans une grande société de
Satu Mare, pour un salaire de misère. Leurs enfants sont scolarisés dans deux écoles du canton.
. (Famille) Mariana et Ioan Kordis-Darabont sont les parents de 6 enfants. Les deux aînés, Lorand (21 ans, 3ème année d’école sup.
d’agriculture à Cluj) et Robert (tout juste 19 ans, en classe terminale à Satu Mare, sélectionné pour les Olympiades nationales, en Mai dernier)
sont partis travailler durement cet été en Ecosse, sacrifiant toutes leurs vacances, pour financer la construction d’une salle de bains toute équipée
et des toilettes pour la maison. La famille vit dans une petite maison modeste de 2 pièces, à 45 km de Satu Mare. Les 4 autres enfants (8 ans, 6
ans, 5 ans et 3 ans et demi) sont scolarisés à Supuru de Jos.
. (Famille) Iuliana Moreanu, (en instance de divorce), est maman de 3 enfants. Ses deux plus jeunes enfants la retenaient jusqu’à présent à la
maison, sans aucun revenu. Depuis peu, elle a trouvé quelques cages d’escaliers d’immeubles vétustes à nettoyer. Son (ex)mari ne dispose
certainement pas d’une situation professionnelle qui puisse lui permettre de verser une pension alimentaire.
. Zsolti Szogradi, bientôt 30 ans, vit toujours chez ses parents eux-mêmes sans emploi, et sans allocation chômage. Atteint d’un psoriasis
purulent généralisé depuis l’âge de 13 ans, et malgré tout son désir de travailler, il se voit refusé tout emploi. Son parrainage lui permet d’acheter
une partie d’un traitement très coûteux, alors que l’Etat vient de diminuer de moitié sa pension maladie, tombée à 270 lei (60 €).
. Marius Metenti, 20 ans, va entrer en 3ème année de faculté à Baia Mare. D’ excellentes moyennes au cours de l’année 2011-2012 : 8,42/10 au
1er semestre et 8,96 au 2nd semestre. Sa maman est atteinte d’un cancer… alors que sa petite sœur est sur un fauteuil roulant.
. Manuela Brinduse, 20 ans, a terminé brillamment sa 2ème année d’études supérieures. Elle entre donc en 3ème et avant dernière année de Faculté
d’Ingéniérie alimentaire, Tourisme et Protection de l’Environnement, à l’Université Aurel Vlaicu d’Arad.
. Tamas Varga, 15 ans (nouveau parrainage, remplaçant celui de Crista-Pamela, sa sœur). Tamas est issu d’une famille de 8 enfants. Il vient
d’entrer au Lycée professionnel MIU de Satu Mare, en classe de 3 ème « adaptation », ayant pour spécialité « couture & confection textile ». Sa
maman est femme de service au vieil hôpital de Satu Mare, tandis que son père est alité, atteint d’un cancer au stade avancé.
. Alexandra Bali, 20 ans, étudiante à l’université technique de Cluj. Malgré une matière qu’elle a du repasser en Septembre, Alexandra entre en
2nde année d’Informatique et Technologie de l’Information.
. Raluca Ciobanu, 18 ans et demi, issue d’un milieu rural très modeste, a réussi brillamment son bac et part pour Oradea, à la Faculté des
Relations Internationales et d’Etudes Européennes.
. Stelian-Mihai Codat, 20 ans, est un jeune de Noroieni. D’origine rurale modeste, il reste lui-même modeste sur sa personne, même s’il entre en
3ème année Polytechnique à Timisoara. Il est la fierté de notre petit village ! « Steli » aura travaillé durement tout l’été en agriculture, pour tenter
de payer une partie de ses études, et de venir en aide à sa famille… Mais son parrainage est loin d’être de trop !
. (famille) Alina et Zolti Balogh. Sont les parents d’un petit Andrei, 4 ans. Alina travaille en confection, 45 h par semaine, pour 500 lei par mois
(115 € !), tandis que son mari, à peine âgé de 27 ans, présente des signes de santé des plus inquiétants. Des investigations sont en cours, mais on
pense déjà au pire.
RECHERCHONS D’URGENCE :
1 – DES PARRAINS ! (contacter Roumanie Espoir)
2. ORDINATEURS PORTABLES (pour nos étudiants) 3. UN VELO D’APPARTEMENT
(pour n° 2 et 3, contacter directement D. Auban par couriel – Merci d’avance)
POUR SOUTENIR NOS ACTIONS ET NOS PROJETS,
UNE SEULE ADRESSE A RETENIR ! :
Association « ROUMANIE ESPOIR »
15, Boulevard Lascrosses – Bât. D 1
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Banque : Société Générale – Agence de Toulouse-Bernard
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et de « Samtoul », en soutenant :
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 Un(e) jeune collégien(e), un lycéen(ne), étudiant(e) ou une
famille.
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(rayer les mentions inutiles)
 Pour cela, je m’engage à effectuer :
1 – Un don ponctuel de…... € (joindre chèque libellé à l’ordre de : Association Roumanie Espoir)
2- Un virement mensuel de……. €
(En accord avec ma banque, je précise que le premier virement prendra effet à la date du………….., et que
les virements ultérieurs auront lieu chaque……. du mois).
Je note par ailleurs, que je pourrai interrompre à tout moment ce virement (après en avoir tenu informé
l’association « Roumanie Espoir »), et que je recevrai un reçu fiscal, (récapitulatif de mes dons), donnant
droit à réduction d’impôts.
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