Les Révélations 2016 de l`ADAGP fêtent une belle vitalité artistique

Paris, le 7 décembre 2016
Communiqué
Les Révélations 2016 de l’ADAGP
fêtent une belle vitalité artistique
Dans le cadre de son action culturelle, l’ADAGP soutient les jeunes talents en les
récompensant dans différents domaines de création : arts plastiques, livre d’artiste,
art numérique – art vidéo, bande dessinée et art urbain.
Pour la deuxième année consécutive, l’ADAGP met en lumière des artistes
émergents de la scène artistique française en les distinguant à travers cinq
Révélations.
Les jurys, coprésidés cette année par Meret Meyer (vice-présidente du Comité Marc
Chagall) et Hervé Di Rosa (artiste), sont composés de personnalités du milieu de l’art
contemporain (artistes, journalistes et critiques, représentants d’institutions).
Ces Révélations seront célébrées le jeudi 8 décembre à l’occasion d’une soirée au
CENTQUATRE en présence des cinq lauréats, de membres des jurys et de
nombreux artistes.
Ce palmarès confirme la vitalité et la richesse d’une jeune génération de créateurs
qui portent un regard aigu sur notre époque.
Les lauréats pour les Révélations 2016 sont :
RÉVÉLATION ARTS PLASTIQUES
> CLARISSA BAUMANN pour *0 INDEX
Décernée au 61ème Salon de Montrouge le 3 mai.
Jury composé de Mounir Fatmi (artiste), Aude Cartier (directrice de la Maison des
Arts de Malakoff et présidente du réseau Tram), Anaël Pigeat (rédactrice en chef
d'Art Press et commissaire d’exposition).
RÉVÉLATION LIVRE D’ARTISTE
> ISABELLE LE MINH pour La dioptrique des cartes de visite
Décernée lors de la 2nde édition du Salon MAD le 29 septembre.
Jury composé de Jean Le Gac (artiste), Antoine de Galbert (Président de la maison
rouge – Fondation Antoine de Galbert) et Fabrice Bousteau (Directeur de la rédaction
de Beaux-Arts Magazine).
RÉVÉLATION ART NUMERIQUE - ART VIDEO
> REGINA DEMINA pour Alma
Décernée au Fresnoy, le Studio national des arts contemporains à Tourcoing,
lors du vernissage de l’exposition « Panorama 18 » le 7 octobre.
Jury composé d’Ange Leccia (artiste et directeur du pavillon Neuflize du Palais de
Tokyo), Frédéric Ramade (réalisateur et directeur de la collection de l'Atelier A
diffusé sur Arte Creative), Sébastien Planas (directeur du FILAF, Festival
international du livre d’art et du film).
RÉVÉLATION BANDE DESSINÉE
> NEJIB pour Stupor mundi
Décernée lors du Festival Quai des Bulles de Saint Malo le 29 octobre.
Jury composé d’Etienne Davodeau (artiste), de Pili Muñoz (directrice de la Maison
des auteurs d'Angoulême) et de Jean-Christophe Ogier (journaliste à France-Info).
RÉVÉLATION ART URBAIN
> ALEXANDRE BAVARD pour Bulky
Décernée le 4 novembre.
Jury composé de Jean Faucheur (artiste), de Jean de Loisy (Président du Palais de
Tokyo), de Julien Fronsacq (curator au Palais de Tokyo) et d’Olivier Granoux
(rédacteur en chef adjoint de Telerama.fr).
Contact Presse :
Coralie de La Martinière +33 (0)1 73 79 56 41 [email protected]
À propos de l’ADAGP
Créée en 1953, l'ADAGP est la société française de perception et de répartition des droits d'auteur
dans le domaine des arts graphiques et plastiques. Forte d'un réseau mondial de près de 50 sociétés
sœurs, elle représente aujourd'hui plus de 130 000 auteurs dans toutes les disciplines des arts
visuels: peinture, sculpture, photographie, architecture, design, bande dessinée, manga, illustration,
street art, création numérique, art vidéo. L'ADAGP gère l'ensemble des droits patrimoniaux reconnus
aux auteurs (droit de suite, droit de reproduction, droit de représentation, droits collectifs), pour tous
les modes d'exploitation : livre, presse, publicité, produits dérivés, enchères, vente en galerie,
télévision, vidéo à la demande, sites internet, plateformes de partage entre utilisateurs.
Elle est aujourd'hui, grâce à la richesse et à la diversité de son répertoire, la première des sociétés
d'auteurs des arts visuels au monde.
Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques - 11 rue Berryer
T +33 (0)1 43 59 09 79 - F +33 (0)1 45 63 44 89 - www.adagp.fr - Banque d’images : bi.adagp.fr
-
75008
Paris
RÉVÉLATION ARTS PLASTIQUES - CLARISSA BAUMANN pour *0 INDEX
Née en 1988 à Rio de Janeiro (Brésil), Clarissa Baumann vit et travaille à Paris. Influencée
par une formation en Arts Décoratifs et par un parcours parallèle en danse contemporaine à
Rio de Janeiro, sa recherche s’est poursuivie en France où elle intègre l’Ecole des BeauxArts de Paris dans les ateliers d’Ann Veronica Janssens, Claude Closky et Tania Bruguera.
Prenant souvent la forme des processus éphémères, son travail se construit à partir
d’actions intervenant sur des contextes et des relations déjà existantes : la complexité du
réseau urbain, un trajet de métro, l’architecture d’une ville, le flux des visiteurs dans une
exposition…
Son travail, très complet à travers les disciplines (chorégraphie, son, poésie, langage,
design), tient en haleine tout au long de la cartographie mentale proposée par Clarissa
Baumann. L'artiste nous emmène dans une déambulation légère, parfois non dénuée
d'humour dont l'aboutissement est un récit intime que chacun peut s'approprier.
RÉVÉLATION LIVRE D’ARTISTE - ISABELLE LE MINH pour La dioptrique des
cartes de visite
Isabelle Le Minh née en 1967 est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure de la
Photographie d’Arles.
Ce livre-objet est représentatif du travail de cet artiste qui cherche à questionner la photo de
manière réflexive. Elle interroge ainsi le stéréotype des cartes de visite – portrait.
En les agrandissant, en les faisant défiler par un principe de dépliage et de miroirs elle forme
en quelque sorte un film, reflet de la société de l’époque dans lequel le lecteur pénètre et
intervient lui-même par le biais du jeu des miroirs.
Ce livre, d’une grande qualité esthétique, donne aussi, par un jeu d’encarts en papier calque
de couleur, à lire des textes de Descartes et d’Eugène Disderi qui apportent un éclairage aux
portraits. Ceux-ci peuvent être considérés comme de véritables peintures, représentatifs
d’une époque qui peut nous renvoyer au présent.
RÉVÉLATION ART NUMERIQUE - ART VIDEO - REGINA DEMINA pour Alma
Née à Kaliningrad en Russie, arrivée en France à l'âge de quatre ans, Régina Demina
grandit entre deux cultures : celle de ses parents et celle de son pays d'adoption. Actrice de
formation et danseuse, sa sensibilité artistique la pousse très tôt à collaborer avec des
artistes pointus de la scène française. Parallèlement, elle réalise en autodidacte des courtsmétrages, entre fiction et art contemporain.
Cette pièce, Alma, autoportrait inavoué, est une poésie dramatique qui révèle un univers
digne de David Lynch, dans lequel le spectateur se fait happer. Cet espace, sans acteur,
hypnotise le visiteur. Avec une simplicité de moyens et une grande qualité scénographique,
tant par les jeux de lumière que par le concept sonore d’une grande force, Régina Demina
permet au spectateur de changer d’espace.
RÉVÉLATION BANDE DESSINÉE - NEJIB pour Stupor mundi
Néjib naît en Tunisie en 1976, où il vit jusqu’à l’âge de dix ans. Il y dévore les
aventures de Spirou avant de découvrir, en France, la bande dessinée « adulte » à
travers des auteurs comme Mœbius ou Tardi.
La richesse de l’épure, son travail sur la couleur en aplats minimalistes est d’une
apparente simplicité, toujours maîtrisé avec intelligence.
L’efficacité narrative, le rythme soutenu, le dessin clair au service d’un propos
ambitieux avec des préoccupations contemporaines, démontrent une réflexion de
l’auteur sur l’histoire de l’Image et de sa place dans la société. Avec Stupor Mundi, il
confirme son remarquable talent de conteur et son élégance graphique.
RÉVÉLATION ART URBAIN - ALEXANDRE BAVARD pour Bulky
Né en 1987, Alexandre Bavard vit et travaille à Paris. Son style pictural ne peut être
appréhendé sans insister sur le lien viscéral existant entre son approche de la
peinture et sa pratique initiale du graffiti sous le pseudonyme de MOSA (depuis
2003) du collectif PAL. Il passe un baccalauréat d’Arts Appliqués à l’école Boulle
avant d’entamer une période de 5 ans (2007-2012) aux Beaux-Arts de Lyon dont il
ressort diplômé.
A travers son travail et sa gestuelle, l’auteur rend compte de la présence essentielle
du corps dans la pratique artistique du graffiti et de l’adrénaline qui en découle,
rappelant que l’art urbain est à l’échelle du corps. L’artiste conjugue la pratique
physique de la peinture et la graphie du graffiti tout en jouant sur l’ambiguïté du
genre.